Les Astronotus – Article n°3 (Nom & Description 1/2)

ASTRONOTUS OCELLATUS – AGASSIZ, 1831

Le cichlidé, vedette de cet article, est bien connu de tous les aquariophiles car il rappelle beaucoup de souvenirs à ceux qui l’ont élevé au moins une fois dans leur vie aquariophile…

Faire un article ou plutôt une série d’articles sur un cichlidé aussi connu dans le monde de l’aquariophilie est une forme de défi, une gageure car tant d’amateurs et de professionnels ont déjà écrit à son sujet.

En effet, Astronotus ocellatus est un grand classique de l’aquariophilie et c’est tout aussi vrai qu’il n’existe que peu de cichlidophiles qui n’aient jamais maintenu ce cichlidé qui ne laisse indifférent sur aucun point car il répond à de nombreux critères qui font de lui un incontournable.

En outre, Astronotus ocellatus est certainement le cichlidé américain qui plaira sûrement à tous les aquariophiles qui adhèrent au principe selon lequel « tout ce qui est grand est beau ».

Astronotus ocellatus de la famille des Cichlidae est l’un des poissons d’ornement d’eau douce les plus populaires et les plus beaux au monde.

Quel aquariophile ne connaît pas ces géants du genre Astronotus, qui, grâce à leurs yeux en soucoupe et malgré leur taille de 30-40 centimètres, ont réussi à s’assurer une place permanente dans l’aquarium et ont même reçu le titre, rare chez les poissons, « d’animal de compagnie » !

Il est très intéressant pour les aquariophiles en raison de sa couleur unique, de son comportement de combat, de ses mouvements et de sa parade…

 

Quand on parle d’Astronotus ocellatus, on évoque un poisson qui est présent dans le monde de l’aquariophilie depuis plus de 90 ans d’expérience ce qui en fait l’une des espèces d’aquarium le plus classiques.

Astronotus ocellatus a été scientifiquement décrit dès 1829, et c’est à des fins d’aquariophilie qu’il a été introduit en Europe, exactement cent ans plus tard.

Grace à son apparence impressionnante, à sa douceur relative et à sa facilité d’élevage et d’élevage, il est rapidement devenu très populaire parmi le nombre croissant d’amateurs aquariophiles.

Il n’est donc pas étonnant que ces cichlidés aient pris une part importante et permanente dans les aquariums, et l’intérêt pour ces poissons a également augmenté des lors que les premières variétés d’élevage, chargées de couleurs et avec une apparence beaucoup plus attrayante que les spécimens originaux ont été mise sur le marché.

Jusqu’à présent, bon nombre de leurs variétés de couleurs ont été obtenues, en plus, très probablement, elles ont été utilisées pour obtenir plusieurs “espèces” élevées artificiellement, telles que les fameux mais horribles et difformes “FLowerhorns“.

A l’origine, Astronotus ocellatus est un cichlidé originaire d’Amérique du sud, on le trouve dans les eaux de l’Amazone, du Paraná, du Rio Paraguay et du Rio Negro.

Actuellement et bien malheureusement par bien des aspects, les Astronotus ocellatus sont présents et répandus dans de nombreuses régions du monde, par exemple, en Extrême-Orient, ils font partie des poissons d’aquarium préférés et sont conservés à la fois dans les aquariums domestiques et dans les bacs d’entreprise et publiques.

Leur charme est évident, ces cichlidés ne peuvent pas laisser indifférents un mateur en quête d’acheter un bel animal, même parmi la grande variété de poissons dans une animalerie moderne.

Les Astronotus ocellatus adultes attirent l’attention par leur taille et la fluidité de leurs mouvements, ils sont majestueux !

Leur regard ne laisse pas non plus insensible, en effet, il y a peu de poissons d’aquarium avec des yeux aussi expressifs et d’un regard ou un instant passé à les observer dans leur bac de vente, sans surprise, le désir d’acheter ce superbe cichlidé surgit instantanément.

Pourtant, s’il faut retenir quelque chose de la maintenance de ce cichlidé, c’est la patience !

Un achat inconsidéré risque de se solder par la mort de ces merveilleux poissons.

 Cet article, si long soit-il, aidera les futurs propriétaires d’Astronotus ocellatus à éviter les erreurs les plus courantes qui sont faites lors de l’acquisition de ces animaux, il les guidera dans l’entretien et l’élevage de ces dignes animaux d’aquarium.

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Les Astronotus – Article n°2 (Taxonomie)

ASTRONOTUS OCELLATUS – AGASSIZ, 1831

Le cichlidé, vedette de cet article, est bien connu de tous les aquariophiles car il rappelle beaucoup de souvenirs à ceux qui l’ont élevé au moins une fois dans leur vie aquariophile…

Faire un article ou plutôt une série d’articles sur un cichlidé aussi connu dans le monde de l’aquariophilie est une forme de défi, une gageure car tant d’amateurs et de professionnels ont déjà écrit à son sujet.

En effet, Astronotus ocellatus est un grand classique de l’aquariophilie et c’est tout aussi vrai qu’il n’existe que peu de cichlidophiles qui n’aient jamais maintenu ce cichlidé qui ne laisse indifférent sur aucun point car il répond à de nombreux critères qui font de lui un incontournable.

En outre, Astronotus ocellatus est certainement le cichlidé américain qui plaira sûrement à tous les aquariophiles qui adhèrent au principe selon lequel « tout ce qui est grand est beau ».

Astronotus ocellatus de la famille des Cichlidae est l’un des poissons d’ornement d’eau douce les plus populaires et les plus beaux au monde.

Quel aquariophile ne connaît pas ces géants du genre Astronotus, qui, grâce à leurs yeux en soucoupe et malgré leur taille de 30-40 centimètres, ont réussi à s’assurer une place permanente dans l’aquarium et ont même reçu le titre, rare chez les poissons, « d’animal de compagnie » !

Il est très intéressant pour les aquariophiles en raison de sa couleur unique, de son comportement de combat, de ses mouvements et de sa parade…

 

Quand on parle d’Astronotus ocellatus, on évoque un poisson qui est présent dans le monde de l’aquariophilie depuis plus de 90 ans d’expérience ce qui en fait l’une des espèces d’aquarium le plus classiques.

Astronotus ocellatus a été scientifiquement décrit dès 1829, et c’est à des fins d’aquariophilie qu’il a été introduit en Europe, exactement cent ans plus tard.

Grace à son apparence impressionnante, à sa douceur relative et à sa facilité d’élevage et d’élevage, il est rapidement devenu très populaire parmi le nombre croissant d’amateurs aquariophiles.

Il n’est donc pas étonnant que ces cichlidés aient pris une part importante et permanente dans les aquariums, et l’intérêt pour ces poissons a également augmenté des lors que les premières variétés d’élevage, chargées de couleurs et avec une apparence beaucoup plus attrayante que les spécimens originaux ont été mise sur le marché.

Jusqu’à présent, bon nombre de leurs variétés de couleurs ont été obtenues, en plus, très probablement, elles ont été utilisées pour obtenir plusieurs “espèces” élevées artificiellement, telles que les fameux mais horribles et difformes “FLowerhorns“.

A l’origine, Astronotus ocellatus est un cichlidé originaire d’Amérique du sud, on le trouve dans les eaux de l’Amazone, du Paraná, du Rio Paraguay et du Rio Negro.

Actuellement et bien malheureusement par bien des aspects, les Astronotus ocellatus sont présents et répandus dans de nombreuses régions du monde, par exemple, en Extrême-Orient, ils font partie des poissons d’aquarium préférés et sont conservés à la fois dans les aquariums domestiques et dans les bacs d’entreprise et publiques.

Leur charme est évident, ces cichlidés ne peuvent pas laisser indifférents un mateur en quête d’acheter un bel animal, même parmi la grande variété de poissons dans une animalerie moderne.

Les Astronotus ocellatus adultes attirent l’attention par leur taille et la fluidité de leurs mouvements, ils sont majestueux !

Leur regard ne laisse pas non plus insensible, en effet, il y a peu de poissons d’aquarium avec des yeux aussi expressifs et d’un regard ou un instant passé à les observer dans leur bac de vente, sans surprise, le désir d’acheter ce superbe cichlidé surgit instantanément.

Pourtant, s’il faut retenir quelque chose de la maintenance de ce cichlidé, c’est la patience !

Un achat inconsidéré risque de se solder par la mort de ces merveilleux poissons.

 Cet article, si long soit-il, aidera les futurs propriétaires d’Astronotus ocellatus à éviter les erreurs les plus courantes qui sont faites lors de l’acquisition de ces animaux, il les guidera dans l’entretien et l’élevage de ces dignes animaux d’aquarium.

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Les Astronotus – Article n°1 (Répartition)

ASTRONOTUS OCELLATUS – AGASSIZ, 1831

Le cichlidé, vedette de cet article, est bien connu de tous les aquariophiles car il rappelle beaucoup de souvenirs à ceux qui l’ont élevé au moins une fois dans leur vie aquariophile…

Faire un article ou plutôt une série d’articles sur un cichlidé aussi connu dans le monde de l’aquariophilie est une forme de défi, une gageure car tant d’amateurs et de professionnels ont déjà écrit à son sujet.

En effet, Astronotus ocellatus est un grand classique de l’aquariophilie et c’est tout aussi vrai qu’il n’existe que peu de cichlidophiles qui n’aient jamais maintenu ce cichlidé qui ne laisse indifférent sur aucun point car il répond à de nombreux critères qui font de lui un incontournable.

En outre, Astronotus ocellatus est certainement le cichlidé américain qui plaira sûrement à tous les aquariophiles qui adhèrent au principe selon lequel « tout ce qui est grand est beau ».

Astronotus ocellatus de la famille des Cichlidae est l’un des poissons d’ornement d’eau douce les plus populaires et les plus beaux au monde.

Quel aquariophile ne connaît pas ces géants du genre Astronotus, qui, grâce à leurs yeux en soucoupe et malgré leur taille de 30-40 centimètres, ont réussi à s’assurer une place permanente dans l’aquarium et ont même reçu le titre, rare chez les poissons, « d’animal de compagnie » !

Il est très intéressant pour les aquariophiles en raison de sa couleur unique, de son comportement de combat, de ses mouvements et de sa parade…

Quand on parle d’Astronotus ocellatus, on évoque un poisson qui est présent dans le monde de l’aquariophilie depuis plus de 90 ans d’expérience ce qui en fait l’une des espèces d’aquarium le plus classiques.

Astronotus ocellatus a été scientifiquement décrit dès 1829, et c’est à des fins d’aquariophilie qu’il a été introduit en Europe, exactement cent ans plus tard.

Grace à son apparence impressionnante, à sa douceur relative et à sa facilité d’élevage et d’élevage, il est rapidement devenu très populaire parmi le nombre croissant d’amateurs aquariophiles.

Il n’est donc pas étonnant que ces cichlidés aient pris une part importante et permanente dans les aquariums, et l’intérêt pour ces poissons a également augmenté des lors que les premières variétés d’élevage, chargées de couleurs et avec une apparence beaucoup plus attrayante que les spécimens originaux ont été mise sur le marché.

Jusqu’à présent, bon nombre de leurs variétés de couleurs ont été obtenues, en plus, très probablement, elles ont été utilisées pour obtenir plusieurs “espèces” élevées artificiellement, telles que les fameux mais horribles et difformes “FLowerhorns“.

A l’origine, Astronotus ocellatus est un cichlidé originaire d’Amérique du sud, on le trouve dans les eaux de l’Amazone, du Paraná, du Rio Paraguay et du Rio Negro.

Actuellement et bien malheureusement par bien des aspects, les Astronotus ocellatus sont présents et répandus dans de nombreuses régions du monde, par exemple, en Extrême-Orient, ils font partie des poissons d’aquarium préférés et sont conservés à la fois dans les aquariums domestiques et dans les bacs d’entreprise et publiques.

Leur charme est évident, ces cichlidés ne peuvent pas laisser indifférents un mateur en quête d’acheter un bel animal, même parmi la grande variété de poissons dans une animalerie moderne.

Les Astronotus ocellatus adultes attirent l’attention par leur taille et la fluidité de leurs mouvements, ils sont majestueux !

Leur regard ne laisse pas non plus insensible, en effet, il y a peu de poissons d’aquarium avec des yeux aussi expressifs et d’un regard ou un instant passé à les observer dans leur bac de vente, sans surprise, le désir d’acheter ce superbe cichlidé surgit instantanément.

Pourtant, s’il faut retenir quelque chose de la maintenance de ce cichlidé, c’est la patience !

Un achat inconsidéré risque de se solder par la mort de ces merveilleux poissons.

 Cet article, si long soit-il, aidera les futurs propriétaires d’Astronotus ocellatus à éviter les erreurs les plus courantes qui sont faites lors de l’acquisition de ces animaux, il les guidera dans l’entretien et l’élevage de ces dignes animaux d’aquarium.

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Rocio spinosissima – Article n°5 (Reproduction & Conservation)

Rocio spinosissima – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902 Comme la plupart des cichlidés, les Rocio spinosissima sont injustement réputés pour leur nature agressive, mais quand ils rejoignent un aquarium adapté à leurs besoins, ils ne sont pas aussi hostiles que certaines des espèces les plus agressives. Ces cichlidés de petite à moyenne taille sont désignés sous quelques noms communs tels que « Spiny cichlid », « Spinner cichlid » ou encore « Spinos cichlid », traduction française de « cichlidé épineux » mais ce sont les mêmes poissons dont le nom latin  a été longtemps « Archocentrus spinosissimus », aujourd’hui Rocio spinosissima qui présentent une gamme de coloration variant du gris au noir avec des marques violettes. –  REPRODUCTION Les Rocio spinosissima sont des reproducteurs sur substrat découvert. Cette espèce n’est pas trop difficile à reproduire si les conditions de maintenance et mise ne reproduction  sont correctes. En revanche, si la reproduction est relativement facile, l’élevage des alevins de cette espèce est jugé assez difficile. Dans la nature, Rocio spinosissima est pondeur sur substrat découvert, mais dans les aquariums, il a été observé en certaines occasions qu’ils pouvaient se reproduire également dans des terriers. Quand les Rocio spinosissima pondent en aquarium, on observe souvent qu’ils accrochent leurs œufs sur les plantes et parfois même directement sur les vitres des aquariums. Si cette forme de comportement de reproduction test considérée comme très curieuse, elle n’est pas le privilège de ce cichlidé ! Ce comportement se retrouve également chez le genre Australoheros et plus particulièrement avec ceux qu’on appelle couramment les « Chanchitos », un groupe de cichlidés d’Amérique du Sud qui ont été identifiés dans certaines études comme étant liés à Cryptoheros. La raison la plus fréquemment citée pour expliquer ce remarquable comportement reproducteur dans la littérature est dictée par le manque d’oxygène ambiant de la zone de vie de ces poissons. Les Rocio spinosissima (more…)

Rocio spinosissima – Article n°4 (Alimentation & Aquarium)

Rocio spinosissima – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902 Comme la plupart des cichlidés, les Rocio spinosissima sont injustement réputés pour leur nature agressive, mais quand ils rejoignent un aquarium adapté à leurs besoins, ils ne sont pas aussi hostiles que certaines des espèces les plus agressives. Ces cichlidés de petite à moyenne taille sont désignés sous quelques noms communs tels que « Spiny cichlid », « Spinner cichlid » ou encore « Spinos cichlid », traduction française de « cichlidé épineux » mais ce sont les mêmes poissons dont le nom latin  a été longtemps « Archocentrus spinosissimus », aujourd’hui Rocio spinosissima qui présentent une gamme de coloration variant du gris au noir avec des marques violettes. –  ALIMENTATION EN MILIEU NATUREL C’est un cichlidé omnivore qui montre une nette préférence pour consommation de proies vivantes. En effet, d’après les analyse faites de l’estomac de ces poissons vivant en milieu naturel, il apparait que leur menu est composé de toutes sortes d’insectes et leurs larves, des crustacés, mais on y trouve aussi des aliments d’origine végétale comme les détritus et les algues…   EN AQUARIUM L’alimentation n’est pas un problème avec le cichlidé épineux car il a un appétit vorace et devrait accepter tous les aliments proposés. Ils sont classés comme omnivores, mais il est possible de leur distribuer des aliments du commerce aquariophile sous forme de flocons, à condition qu’ils soient de qualité ou qu’ils s’agissent des granulés spécifiques destinés à l’alimentation des cichlidés. Ces aliments pourront servir pour l’alimentation principale, mais les repas des Rocio spinosissima gagneront à être plus variés, si possible avec des matières végétales supplémentaires et, si possible complétés avec des aliments à base de viande. Il existe de nombreux aliments à base de viande vivants ou congelés tels que les crevettes de saumure, les vers de sang, etc… La matière végétale a une part importante (more…)

Rocio spinosissima – Article n°3 (Dimorphisme & Comportement & Eau)

Rocio spinosissima – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902 Comme la plupart des cichlidés, les Rocio spinosissima sont injustement réputés pour leur nature agressive, mais quand ils rejoignent un aquarium adapté à leurs besoins, ils ne sont pas aussi hostiles que certaines des espèces les plus agressives. Ces cichlidés de petite à moyenne taille sont désignés sous quelques noms communs tels que « Spiny cichlid », « Spinner cichlid » ou encore « Spinos cichlid », traduction française de « cichlidé épineux » mais ce sont les mêmes poissons dont le nom latin  a été longtemps « Archocentrus spinosissimus », aujourd’hui Rocio spinosissima qui présentent une gamme de coloration variant du gris au noir avec des marques violettes.  – DIMORPHISME SEXUEL Chez les Rocio spinosissima, il n’y a pas beaucoup de différence visibles entre les sexes. Le mâle est le plus grand que la femelle et développe avec le temps des nageoires plus longues et plus allongées que la femelle. Parfois certains mâles, avec l’âge et sous certaines conditions, développent une légère bosse frontale qui aide à les distinguer des femelles. Cette gibbosité  parfois observé n’est pas un critère suffisant pour déterminer les sexes chez ces poissons.   Les mâles Rocio spinosissima matures ont donc tendance à être plus gros que les femelles et se distinguent de ces dernières par la forme plus trapue de leur corps. Les femelles Rocio spinosissima se distinguent par une taille plus petite des mâles.   Les femelles Rocio spinosissima restent toujours plus petites, elles sont un abdomen plus arrondi et sont légèrement plus pleines. Les femelles ont des nageoires plus courtes. La papille génitale arrondie ovale ou évasée, elle est plus large que longue. Chez la femelle elle ressemble à un gros pore avec une pointe crénelée et profondément échancrée. Des taches de pigmentation sont observées en marge de cette papille génitale chez les mâles ou (more…)

Rocio spinosissima – Article n°2 (Nom & Description)

Rocio spinosissima – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902 Comme la plupart des cichlidés, les Rocio spinosissima sont injustement réputés pour leur nature agressive, mais quand ils rejoignent un aquarium adapté à leurs besoins, ils ne sont pas aussi hostiles que certaines des espèces les plus agressives. Ces cichlidés de petite à moyenne taille sont désignés sous quelques noms communs tels que « Spiny cichlid », « Spinner cichlid » ou encore « Spinos cichlid », traduction française de « cichlidé épineux » mais ce sont les mêmes poissons dont le nom latin  a été longtemps « Archocentrus spinosissimus », aujourd’hui Rocio spinosissima qui présentent une gamme de coloration variant du gris au noir avec des marques violettes.    – REPARTITION DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE Rocio est un genre de cichlidés d’Amérique centrale que l’on trouve exclusivement dans les rivières et les lacs du côté des Caraïbes, de la ville mexicaine de Veracruz au Honduras au sud. Le genre Rocio a une vaste aire de répartition dans les bassins versants atlantiques de l’Amérique centrale couvrant toute la province ichtyologique d’Usumacinta entre la rivière Actopán au nord de Veracruz et le bassin inférieur d’Ulua (Honduras) et comprenant la majeure partie de la péninsule du Yucatán. Rocio spinosissima est un cichlidé qui vit dans une région au climat tropical, c’est-à-dire avec des températures comprises entre 26°C et 28°C de température. On trouve ce poisson sur le versant atlantique de l’Amérique centrale, plus particulièrement dans le bassin du lac Izabal, mais aussi dans les rivières qui s’y jettent en amont et en aval : Rio Polochic ; Rio Cahabon ; Rio Dulce. Lac Izabal Le Lac Izabal (« Lago de Izabal », également connu comme « Golfo Dulce »), est le plus grand lac du Guatemala. Le Lac Izabal est situé à une trentaine de kilomètres de la mer des Caraïbes dans laquelle il se jette au travers du Rio Dulce. Le Lac Izabal (more…)

Rocio spinosissima – Article n°1 (Répartition & Taxonomie)

Rocio spinosissima – VAILLANT & PELLEGRIN, 1902

Comme la plupart des cichlidés, les Rocio spinosissima sont injustement réputés pour leur nature agressive, mais quand ils rejoignent un aquarium adapté à leurs besoins, ils ne sont pas aussi hostiles que certaines des espèces les plus agressives.

Ces cichlidés de petite à moyenne taille sont désignés sous quelques noms communs tels que « Spiny cichlid », « Spinner cichlid » ou encore « Spinos cichlid », traduction française de « cichlidé épineux » mais ce sont les mêmes poissons dont le nom latin  a été longtemps « Archocentrus spinosissimus », aujourd’hui Rocio spinosissima qui présentent une gamme de coloration variant du gris au noir avec des marques violettes.

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Isthmoheros tuyrensis – Article n°4 (Eau & Aquarium & Alimentation)

Isthmoheros tuyrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – RICAN & NOVAK, 2016

Compte tenu de la grande quantité d’espèces de characidés, de loricaridés et même de cichlidés qui se trouvent principalement en Amérique du Sud, on peut supposer que le Panama est, en ce qui concerne la flore et la faune, une zone de transition entre les continents d’Amérique centrale et du sud Amérique.

Le Panama mériterait d’être, plus encore, exploré afin de mieux clarifier cette migration, notamment en ce qui concerne la faune piscicole, de l’Amérique du Sud vers l’Amérique centrale.

Il y a quelques années plus tôt, le genre Vieja représentait un groupe important, voir majeur parmi les cichlidés d’Amérique centrale.

Outre leur aspect imposant, les “Vieja” sont d’une beauté remarquable et ces espèces offrent une large gamme de couleurs et de motifs intéressants.

Il faut aussi noter à propos de ces poissons le fait qu’ils peuvent devenir grands, ils peuvent dépasser les 30 centimètres ce qui n’a rien d’exceptionnel, mais ce qui est plus remarquable encore, c’est qu’ils sont principalement herbivores dans la nature et qu’ils acceptent la plupart des aliments en aquarium.

Leur répartition géographique s’étend du Mexique, du Guatemala et du Nicaragua en Amérique centrale.

En tant que plus gros cichlidés, les “Vieja” ont tendance à se déplacer lentement et sont des poissons relativement paisibles en dehors du frai ou lorsque des œufs ou des alevins sont présents.

Ces poissons possèdent une allure typique et peuvent devenir assez trapus, ce qui est très visible notamment grâce à ces bosses nucales graisseuses qui sont courantes chez les grands mâles adultes.

Le plus beau des “Vieja” de tous est probablement “Vieja synspilum”, connu pour être grand et joliment coloré dans des rouges vifs et des oranges avec une explosion de couleurs vives : c’est juste un magnifique cichlidé.

Mais, il y a d’autres beautés chez les « Vieja » !

Si Isthmoheros tuyrensis en est le parent pauvre, cette espèce de  cichlidé que l’on trouve dans les habitats d’eau douce à mouvement lent sur le versant Pacifique de l’est du Panama, a malgré tout son charme et ne laisse pas indifférent.

Avant d’être reconnu comme le seul membre du genre Isthmoheros et évincé du genre Vieja, Isthmoheros tuyrensis a été placé dans plusieurs autres genres, y compris Cichlasoma et d’autres, mais, de l’avis des systématiciens, il n’était pas particulièrement étroitement lié à l’un d’entre eux.

Finalement, contre toute attente, le parent le plus proche d’Isthmoheros tuyrensis est Talamancaheros.

Isthmoheros tuyrensis n’est certainement pas le cichlidé le plus frappant, mais avec son apparence intéressante et sa présence constante, il contraste agréablement avec de nombreuses autres espèces.

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Rheoheros lentiginosus – Article n°4 (Reproduction & Conservation)

RHEOHEROS LENTIGINOSUS – STEINDACHNER, 1864

Rheoheros lentiginosus se trouve dans les bassins hydrographiques des rivières Grijalva et Usumacinta.

Ces cichlidés préfèrent les habitats à écoulement rapide et riches en minéraux avec un substrat rocheux.

Ces cichlidés préfèrent les habitats riches en minéraux et à écoulement rapide avec un substrat rocheux.

Le bac prévu pour ces poissons devra comprendre de nombreuses cachettes placées dans des amas de roches, les morceaux de bois flotté et des branches plongées dans le substrat.

Atteignant plus de 25 centimètres de longueur, les mâles sont bleu vif avec de petites taches sombres couvrant tout leur corps, ce qui leur a valu le nom commun de «cichlidé à taches de rousseur».

De leur côté, les femelles sont longues et maigres avec des écailles mouchetées d’or, des taches noires et des nageoires accentuées de rouge et de bleu.

Rheoheros lentiginosus est territorial par nature ce qui n’empêche pas que ce cichlidé peut être gardé aux côtés d’autres cichlidés robustes dans de très grands bacs conçus avec des territoires distincts formés par des points de repère.

Rheoheros lentiginosus est un cichlidé assez exigent  pour la qualité de son eau dont les conditions optimales de l’eau comprennent des températures de 26 à 30°C et un pH basique compris entre 7,0 et 8,0 et une dureté de 178 à 267 ppm.

Rheoheros (McMAHAN & MATAMOROS, 2015) est un taxon assez récent qui ne contient que deux espèces :

  • Rheoheros lentiginosus ;
  • Rheoheros coeruleus.

Ces deux espèces étaient anciennement placés dans Theraps.

Rheoheros est principalement caractérisé par un motif de couleur unique de taches et/ou de barres sombres sur un corps allongé.

C’est une belle espèce ressemblant aux espèces Coeruleus du même genre, et se distingue par le motif sur le côté du corps, les traits du visage et la taille finale.

Dans l’ensemble, à bien observer, Rheoheros ressemble par bien des aspects à un Vieja Argentéa divisé en deux et donc bien plus élancé élancé.

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Isthmoheros tuyrensis – Article n°3 (Description & comportement)

Isthmoheros tuyrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – RICAN & NOVAK, 2016 Compte tenu de la grande quantité d’espèces de characidés, de loricaridés et même de cichlidés qui se trouvent principalement en Amérique du Sud, on peut supposer que le Panama est, en ce qui concerne la flore et la faune, une zone de transition entre les continents d’Amérique centrale et du sud Amérique. Le Panama mériterait d’être, plus encore, exploré afin de mieux clarifier cette migration, notamment en ce qui concerne la faune piscicole, de l’Amérique du Sud vers l’Amérique centrale. Il y a quelques années plus tôt, le genre Vieja représentait un groupe important, voir majeur parmi les cichlidés d’Amérique centrale. Outre leur aspect imposant, les “Vieja” sont d’une beauté remarquable et ces espèces offrent une large gamme de couleurs et de motifs intéressants. Il faut aussi noter à propos de ces poissons le fait qu’ils peuvent devenir grands, ils peuvent dépasser les 30 centimètres ce qui n’a rien d’exceptionnel, mais ce qui est plus remarquable encore, c’est qu’ils sont principalement herbivores dans la nature et qu’ils acceptent la plupart des aliments en aquarium. Leur répartition géographique s’étend du Mexique, du Guatemala et du Nicaragua en Amérique centrale. En tant que plus gros cichlidés, les “Vieja” ont tendance à se déplacer lentement et sont des poissons relativement paisibles en dehors du frai ou lorsque des œufs ou des alevins sont présents. Ces poissons possèdent une allure typique et peuvent devenir assez trapus, ce qui est très visible notamment grâce à ces bosses nucales graisseuses qui sont courantes chez les grands mâles adultes. Le plus beau des “Vieja” de tous est probablement “Vieja synspilum”, connu pour être grand et joliment coloré dans des rouges vifs et des oranges avec une explosion de couleurs vives : c’est juste un magnifique cichlidé. (more…)

Isthmoheros tuyrensis – Article n°2 (Taxonomie & Nom)

Isthmoheros tuyrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – RICAN & NOVAK, 2016 Compte tenu de la grande quantité d’espèces de characidés, de loricaridés et même de cichlidés qui se trouvent principalement en Amérique du Sud, on peut supposer que le Panama est, en ce qui concerne la flore et la faune, une zone de transition entre les continents d’Amérique centrale et du sud Amérique. Le Panama mériterait d’être, plus encore, exploré afin de mieux clarifier cette migration, notamment en ce qui concerne la faune piscicole, de l’Amérique du Sud vers l’Amérique centrale. Il y a quelques années plus tôt, le genre Vieja représentait un groupe important, voir majeur parmi les cichlidés d’Amérique centrale. Outre leur aspect imposant, les “Vieja” sont d’une beauté remarquable et ces espèces offrent une large gamme de couleurs et de motifs intéressants. Il faut aussi noter à propos de ces poissons le fait qu’ils peuvent devenir grands, ils peuvent dépasser les 30 centimètres ce qui n’a rien d’exceptionnel, mais ce qui est plus remarquable encore, c’est qu’ils sont principalement herbivores dans la nature et qu’ils acceptent la plupart des aliments en aquarium. Leur répartition géographique s’étend du Mexique, du Guatemala et du Nicaragua en Amérique centrale. En tant que plus gros cichlidés, les “Vieja” ont tendance à se déplacer lentement et sont des poissons relativement paisibles en dehors du frai ou lorsque des œufs ou des alevins sont présents. Ces poissons possèdent une allure typique et peuvent devenir assez trapus, ce qui est très visible notamment grâce à ces bosses nucales graisseuses qui sont courantes chez les grands mâles adultes. Le plus beau des “Vieja” de tous est probablement “Vieja synspilum”, connu pour être grand et joliment coloré dans des rouges vifs et des oranges avec une explosion de couleurs vives : c’est juste un magnifique cichlidé. (more…)

Isthmoheros tuyrensis – Article n°1 (Répartition)

Isthmoheros tuyrensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 – RICAN & NOVAK, 2016 Compte tenu de la grande quantité d’espèces de characidés, de loricaridés et même de cichlidés qui se trouvent principalement en Amérique du Sud, on peut supposer que le Panama est, en ce qui concerne la flore et la faune, une zone de transition entre les continents d’Amérique centrale et du sud Amérique. Le Panama mériterait d’être, plus encore, exploré afin de mieux clarifier cette migration, notamment en ce qui concerne la faune piscicole, de l’Amérique du Sud vers l’Amérique centrale. Il y a quelques années plus tôt, le genre Vieja représentait un groupe important, voir majeur parmi les cichlidés d’Amérique centrale. Outre leur aspect imposant, les “Vieja” sont d’une beauté remarquable et ces espèces offrent une large gamme de couleurs et de motifs intéressants. Il faut aussi noter à propos de ces poissons le fait qu’ils peuvent devenir grands, ils peuvent dépasser les 30 centimètres ce qui n’a rien d’exceptionnel, mais ce qui est plus remarquable encore, c’est qu’ils sont principalement herbivores dans la nature et qu’ils acceptent la plupart des aliments en aquarium. Leur répartition géographique s’étend du Mexique, du Guatemala et du Nicaragua en Amérique centrale. En tant que plus gros cichlidés, les “Vieja” ont tendance à se déplacer lentement et sont des poissons relativement paisibles en dehors du frai ou lorsque des œufs ou des alevins sont présents. Ces poissons possèdent une allure typique et peuvent devenir assez trapus, ce qui est très visible notamment grâce à ces bosses nucales graisseuses qui sont courantes chez les grands mâles adultes. Le plus beau des “Vieja” de tous est probablement “Vieja synspilum”, connu pour être grand et joliment coloré dans des rouges vifs et des oranges avec une explosion de couleurs vives : c’est juste un magnifique cichlidé. (more…)

Rheoheros lentiginosus – Article n°3 (Comportement – Eau – Alimentation – Aquarium)

RHEROHEROS LENTIGINOSUS – STEINDACHNER, 1864

Rheoheros lentiginosus se trouve dans les bassins hydrographiques des rivières Grijalva et Usumacinta.

Ces cichlidés préfèrent les habitats à écoulement rapide et riches en minéraux avec un substrat rocheux.

Ces cichlidés préfèrent les habitats riches en minéraux et à écoulement rapide avec un substrat rocheux.

Le bac prévu pour ces poissons devra comprendre de nombreuses cachettes placées dans des amas de roches, les morceaux de bois flotté et des branches plongées dans le substrat.

Atteignant plus de 25 centimètres de longueur, les mâles sont bleu vif avec de petites taches sombres couvrant tout leur corps, ce qui leur a valu le nom commun de «cichlidé à taches de rousseur».

De leur côté, les femelles sont longues et maigres avec des écailles mouchetées d’or, des taches noires et des nageoires accentuées de rouge et de bleu.

Rheoheros lentiginosus est territorial par nature ce qui n’empêche pas que ce cichlidé peut être gardé aux côtés d’autres cichlidés robustes dans de très grands bacs conçus avec des territoires distincts formés par des points de repère.

Rheoheros lentiginosus est un cichlidé assez exigent  pour la qualité de son eau dont les conditions optimales de l’eau comprennent des températures de 26 à 30°C et un pH basique compris entre 7,0 et 8,0 et une dureté de 178 à 267 ppm.

Rheoheros (McMAHAN & MATAMOROS, 2015) est un taxon assez récent qui ne contient que deux espèces :

  • Rheoheros lentiginosus ;
  • Rheoheros coeruleus.

Ces deux espèces étaient anciennement placés dans Theraps.

Rheoheros est principalement caractérisé par un motif de couleur unique de taches et/ou de barres sombres sur un corps allongé.

C’est une belle espèce ressemblant aux espèces Coeruleus du même genre, et se distingue par le motif sur le côté du corps, les traits du visage et la taille finale.

Dans l’ensemble, à bien observer, Rheoheros ressemble par bien des aspects à un Vieja Argentéa divisé en deux et donc bien plus élancé élancé.

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Rheoheros lentiginosus – Article n°2 (Description)

HEOHEROS LENTIGINOSUS – STEINDACHNER, 1864

Rheoheros lentiginosus se trouve dans les bassins hydrographiques des rivières Grijalva et Usumacinta.

Ces cichlidés préfèrent les habitats à écoulement rapide et riches en minéraux avec un substrat rocheux.

Ces cichlidés préfèrent les habitats riches en minéraux et à écoulement rapide avec un substrat rocheux.

Le bac prévu pour ces poissons devra comprendre de nombreuses cachettes placées dans des amas de roches, les morceaux de bois flotté et des branches plongées dans le substrat.

Atteignant plus de 25 centimètres de longueur, les mâles sont bleu vif avec de petites taches sombres couvrant tout leur corps, ce qui leur a valu le nom commun de «cichlidé à taches de rousseur».

De leur côté, les femelles sont longues et maigres avec des écailles mouchetées d’or, des taches noires et des nageoires accentuées de rouge et de bleu.

Rheoheros lentiginosus est territorial par nature ce qui n’empêche pas que ce cichlidé peut être gardé aux côtés d’autres cichlidés robustes dans de très grands bacs conçus avec des territoires distincts formés par des points de repère.

Rheoheros lentiginosus est un cichlidé assez exigent  pour la qualité de son eau dont les conditions optimales de l’eau comprennent des températures de 26 à 30°C et un pH basique compris entre 7,0 et 8,0 et une dureté de 178 à 267 ppm.

Rheoheros (McMAHAN & MATAMOROS, 2015) est un taxon assez récent qui ne contient que deux espèces :

  • Rheoheros lentiginosus ;
  • Rheoheros coeruleus.

Ces deux espèces étaient anciennement placés dans Theraps.

Rheoheros est principalement caractérisé par un motif de couleur unique de taches et/ou de barres sombres sur un corps allongé.

C’est une belle espèce ressemblant aux espèces Coeruleus du même genre, et se distingue par le motif sur le côté du corps, les traits du visage et la taille finale.

Dans l’ensemble, à bien observer, Rheoheros ressemble par bien des aspects à un Vieja Argentéa divisé en deux et donc bien plus élancé élancé.

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