Tomocichla tuba

TOMOCICHLA TUBA – REGAN, 1908

Tomocichla tuba est un poisson d’eau douce fascinant qui habite les rivières et les lacs d’Amérique centrale, c’est une espèce peu connue d’Amérique centrale, très peu présente dans le monde de l’aquariophilie y compris même chez les cichlidophiles !

Pourtant, ce poison mérite d’être mieux connu tant il attire immédiatement l’attention par son apparence différente.

Bien que la structure de sa tête ressemble à celle du Vieja, son corps est plus allongé.
Les Tomocichla tuba adultes se nourrissent de plantes aquatiques, d’algues et de fruits, tandis que les juvéniles de cette espèce préfèrent les proies vivantes pour grandir.

Les Tomocichla tuba en période de reproduction ont une parure totalement différente de celle de reproduction qui les rend facilement identifiables par leurs couleurs remarquables et tout spécialement cette sorte de masque blanc sur leur tête qui est exceptionnel par la ligne noire qui court en ligne ininterrompue le long du tronc en dehors de la période de reproduction se segmente pendant la période de reproduction.

La maintenance de ce poisson en bac communautaire n’est pas une chose facile et impose des conditions de maintenance particulières : les observations et les expériences dans l’environnement de l’aquarium sont insuffisantes.

Connu pour ses couleurs vives et ses comportements intrigants, cette espèce embellit non seulement son écosystème, mais joue également un rôle important dans le maintien de l’équilibre écologique de son habitat naturel.

La possession de poissons en aquarium requiert une approche éthique et responsable pour respecter ces animaux, dans tous les cas, il faudra éviter le coup de tête et/ou l’achat impulsif !

Ses poissons ayant des exigences similaires en matière de qualité d’eau, de taille d’aquarium…ils devraient être maintenus ensemble dans un même aquarium.

Quoiqu’il en soit, Tomocichla tuba fait partie de la grande famille des Cichlidés, réputée pour sa diversité et son adaptabilité à divers environnements d’eau douce.

Il habite principalement les eaux calmes des rivières, des lacs et des étangs, où il prospère dans des environnements riches en végétation complexe.

Connu pour être un poisson relativement calme mais territorial, cichlidés tuba présente une dynamique sociale fascinante qui mérite d’être découverte…mais sa maintenance reste l’affaire d’un aquariophile spécialiste.

RÉPARTITION

ORIGINE

L’origine de Tomocichla tuba est double puisque des populations sont trouvées à la fois au Costa Rica et au Nicaragua.

Le Tomocichla tuba est endémique du lac Atitlan, au Guatemala.

Ce lac est l’un des plus grands d’Amérique centrale et abrite de nombreuses espèces de poissons endémiques.

  • Localité type : Rio Iroquois, Costa Rica.
  • Abondance : Très rare.

DESCRIPTION DE L’AIRE DE REPARTITION

Tomocichla tuba est une espèce de cichlidé vivant dans les eaux vives du versant atlantique d’Amérique centrale, au Nicaragua, au Costa Rica et au Panama.

La répartition de cette espèce de cichlidé commence de la côte atlantique, plus spécifiquement du Rio Escondido située au Nicaragua, traversant ensuite le Costa Rica jusqu’au Rio Cricamola au Panama.

Pour rappel, le Rio Escondido se trouve au sud du Nicaragua et les sites où des collectes ont été faites dans les affluents du Rio San Juan et du Rio Madre de Dios se trouvaient au Costa Rica.

Tomocichla tuba est répartie sur le versant atlantique de l’Amérique centrale et est présente depuis le fleuve Escondido au Nicaragua jusqu’au fleuve Sixaola au Costa Rica et au Panama (KULLANDER 2003, ŘICAN & Al. 2016).

Au Costa Rica, on la trouve dans les bassins versants du lac Nicaragua, des fleuves Frío, San Juan, San Carlos, Sarapiquí, Tortuguero, Parismina, Matina et Sixaola, à des altitudes comprises entre 0 et 540 mètres au-dessus du niveau de la mer (ANGULO & Al. 2013).
Sur la base d’observations faites à Bocas del Toro, au Panama, concernant plus spécialement son proche parent qu’est le Tomocichla asfraci (ŘICAN & Al. 2016), la zone d’occurrence (EOO) est estimée à 54 188 km², sur la base d’un polygone convexe minimal calculé à partir des données de collecte géoréférencées (GBIF 2019).

Compte tenu des menaces les plus répandues qui pèsent sur cette espèce, on soupçonne la présence de Tomocichla tuba dans plus d’une dizaine d’emplacements malgré les menaces qui pèsent sur l’habitat de cette espèce.

On constate la présence de Tomocichla tuba dans de nombreuses rivières du côté atlantique du Costa Rica et du sud du Nicaragua, plus particulièrement de la zone de chalandise de Rio Escondido au Nicaragua au Rio Madre de Dios au Costa Rica.
Tomocichla tuba se trouve dans cette aire de répartition dans les eaux à débit modéré à rapide et est donc classée comme une espèce rhéophile.

Là aussi, il est en mesure de vivre et de se reproduire dans les cours d’eau situés jusqu’à une altitude moyenne de 500 mètres à des températures comprises entre 23 et 33°C mais cette limite a été repoussée, à savoir que six spécimens ont été capturés dans la rivière Buena Vista (Celeste) dans le parc national du volcan Tenorio, Upala, Alajuela (10.70378, -84.99076), à une altitude de 731 mètres au-dessus du niveau de la mer, le 1er mai 2021 (relevé effectué par Isaac LOPEZ, Jorge San GIL, Susana GUTIERREZ, Pablo MORALES, Derick HERRERA et Arturo ANGULO).

Parmi les autres rivières où on constate la présence de Tomocichla tuba, on compte :

  • Rio Barbilla ;
  • Rio Sucio ;
  • Rio Sardinal ;
  • Rio Tortuguero ;
  • Rio Sarapiqui ;
  • Rio Burro ;
  • Rio La Muerte ;
  • Rio Iroquois ;
  • Rio San Juan.

Tomocichla tuba s’étend jusqu’à l’est du Nicaragua jusqu’à la « côte des moustiques », où il a été très peu étudié (le nom de la région vous dit pourquoi).

Il est présent dans tout l’est du Costa Rica jusqu’à la pointe nord-est du Panama puis il est remplacé par Tomocichla asfraci, un beau poisson orange et noir du nord-est du Panama.

Tomocichla tuba n’apparaît pas à l’ouest de l’épine dorsale des montagnes qui s’étendent à peu près du nord au sud, qui divisent le Costa Rica en est et ouest.

À l’ouest de ces montagnes, et plus précisément dans le sud-ouest, il est possible de collecter Tomocichla/Talamancaheros sieboldii, un autre poisson énigmatique qui ressemble superficiellement à un petit Tomocichla tuba mais avec un masque de reproduction bien distinct, à savoir que Tomocichla sieboldii n’a pas la même parure de reproduction spécialisé qui distingue l’espèce Tomocichla tuba.

…ce qui permet de dresser une cartographie de la présence de Tomocichla tuba :

 

 

De plus, McCRARY, en 2005 a pu signaler l’existence d’ une population isolée de Tomocichla tuba sur l’île d’Ometepe .

Cette île se trouve dans le grand lac du Nicaragua où un méga projet est actuellement en cours de réalisation.
L’intention de ces travaux consisterait à relier les océans Atlantique et Pacifique (à l’instar du canal de Panama) afin de permettre à des pétroliers encore plus grands de naviguer.

Dans le Rio Ben Sueco, des observateurs ont signalé la présence d’au moins une centaine de Tomocichla tuba adultes, y compris quelques couples reproducteurs.
Dans ce cas précis, on soupçonne que cette population est originaire de l’embouchure du San Juan.

Les jeunes Tomocichla tuba observés vivaient entre les jacinthes d’eau et leur présence pourrait s’expliquer par le fait qu’ils aient peut-être été emportés à travers le lac par de forts vents d’est.

MILIEU NATUREL & BIOTOPE

Tomocichla tuba se trouve dans cette gamme dans les eaux à débit modéré à rapide et est donc classé comme une espèce rhéophile.

Tomocichla tuba est avant tout une espèce rhéophile qui, par conséquent et pour son confort de vie, évitera naturellement l’eau stagnante : c’est donc une espèce de cichlidé qui sera préférentiellement trouvée dans les eaux à mouvement rapide sur le versant atlantique de l’Amérique centrale au Nicaragua, au Costa Rica et au Panama.

Tomocichla tuba appréciera également un débit modéré et de bons niveaux d’oxygène dans l’aquarium.

Le matériau de fond est principalement constitué de sable et de pierre, la végétation peut se trouver le long des berges de la rivière.

Tomocichla tuba est présent dans les eaux à courant rapide du système fluvial de Rio San Juan au Costa Rica et au Nicaragua.

Le matériau du fond est principalement constitué de sable et de roche, la végétation peut se produire le long des berges de la rivière.

  • Température : 23-33°C ;
  • pH : 7,0 – 8,5 ;
  • dGH : 7,5

Tomocichla tuba est présent dans de nombreux fleuves du côté atlantique du Costa Rica et du sud du Nicaragua.

Du bassin fluvial du Rio Escondido au Nicaragua au Rio Madre de Dios au Costa Rica.
Tomocichla tuba se trouve dans cette aire de répartition dans des eaux à débit modéré à rapide et est donc classée comme espèce rhéophile.

En cas de maintenance, dans toutes les configurations de bac retenues, il faudra éviter l’eau stagnante.

TAXONOMIE

RAPPEL : la famille Cichlidae, les Cichlidés, regroupe près de 1800 espèces de poissons d’eau douce surtout originaires d’Amérique latine sud et centrale, Mexique et d’Afrique tropicale.

Les Cichlidés sont des poissons, souvent très colorés, et populaires.

Dans l’ordre des Cichliformes, les Cichliformes sont un ordre de poissons intégrant notamment tous les cichlidés, anciennement classés dans l’ordre des Perciformes.

L’ordre des Cichliformes est l’un des ordres composant le clade Ovalentaria des poissons téléostéens.

Les Ovalentariae constituent un clade de poissons osseux à nageoires rayonnées appartenant aux Percomorpha , et désignés comme sous-ordre.

Le clade a été nommé par W. Leo SMITH et T.J. NEAR dans Wainwright et al. (2012) sur la base d’une phylogénie moléculaire.

Les auteurs ont suggéré que le groupe était unifié par la présence d’œufs démersaux (c’est-à-dire pondus dans la vase) fixés à un substrat, ce à quoi le nom fait référence.

Le nom est dérivé du latin « ovum » qui signifie « œuf » et « lentus » pour le mot « collant ».

Le mot Ovalentaria, composé des homonymes s pluriels « ova » et « lentae » est une référence aux œufs, qui sont attachés au chorion par des fils collants.

Une taxonomie scientifique avec classification plus développée existe dans le genre Tomocichla du taxon « Tomocichla tuba ».

Le genre Tomocichla se résume à deux espèces Tomocichla asfraci et Tomocichla tuba de grands cichlidés de 30 centimètres de long, originaires d’Amérique centrale.

Pendant des années, ce poisson spécial était connu comme l’espèce sœur de Tomocichla sieboldii.

Les deux espèces présentaient des similitudes frappantes…
Il contient 3 familles :

  1. Classe Cyprinodontoidei ;
  2. Classe Atheriniformes ;
  3.  Classe Actinopterygii.

La classe Actinopterygii est celle des poissons à nageoires rayonnées.

C’est le plus grand groupe de poissons le plus réussi et il représente la moitié de tous les vertébrés vivants.

 

TAXONOMIE DE L’ESPECE

Aujourd’hui, le genre Tomocichla se résume à deux espèces (Tomocichla asfraci et Tomocichla tuba) de grands Cichlidés de 30 centimètres de long, originaires d’Amérique centrale.

Le taxon valide complet avec auteur de cet animal est : Tomocichla tuba (MEEK, 1912).
L’espèce a été classée à l’origine sous le Protonyme de « Cichlasoma tuba » par MEEK en 1912.

En espagnol, le nom commun est : Moga verde.

Classification taxonomique

  • Règne: Animalia
  • Phylum: Chordata
  • Classe: Actinopterygii
  • Ordre: Cichliformes
  • Sous-Ordre: Labroidei
  • Famille: Cichlidae
  • Sous-famille: Cichlinae
  • Tribu: Heroini
  • Genre: Tomocichla
  • Espèce: tuba
  • Nom scientifique: Tomocichla tuba
  • Descripteur: MEEK
  • Année de description: 1912
  • Protonyme: Cichlasoma tuba
  • Synonymes: Cichlasoma tuba, Tomocichla underwoodi, Theraps underwoodi
  • Noms communs: (es) Moga verde

HISTORIQUE

Au départ, Tomocichla sieboldii, ou Talamancaheros sieboldii, avait d’abord été placé dans le genre « Heros » par KNER en 1863.

REGAN l’a ensuite transféré dans le genre Paraneetroplus en 1908, mais la nomenclature originale a finalement été revalidée par KULLANDER en 1983.

« Talamancaheros » est un genre de Cichlidés d’Amérique centrale qui vit dans l’est du Costa Rica et l’ouest du Panama dans les rivières qui se jettent de la Cordillère de Talamanca dans le Pacifique.

Le genre a été introduit en avril 2016 par une équipe d’ichtyologistes tchèques.

Auparavant, les espèces du genre incluaient parfois « Cichlasoma », « Tomocichla », « Theraps » ou « Paraneetroplus ».

Selon la classification taxinomique actuelle, qui inclut la plupart des cichlidés d’Amérique centrale dans le genre « Cichlasoma », « Tomocichla » devient synonyme de « Cichlasoma », et l’espèce underwoodi n’est plus disponible car une autre espèce, Herichthys underwoodi, est un synonyme plus récent de Cichlasoma sieboldii.

Le nom suivant « Tomocichla tuba » s’applique donc à cette espèce.

Douze spécimens identifiés comme « Cichlasoma guttulatum » avaient été examinés par BEHRE, provenant de toutes les localités répertoriées pour cette espèce, ces spécimens ont été identifiés comme Tomocichla tuba, bien que BEHRE ait déclaré que REGAN était d’accord avec sa référence à Tomocichla guttulatum.

Pour mémoire, les spécimens, qui faisaient autrefois partie de la collection de l’Université d’Indiana, sont actuellement déposés à l’Académie des sciences de Californie.

LOFTIN a collecté d’autres spécimens, mais n’a pas fait de rapport sur les onze spécimens de Tomocichla tuba prélevés dans le Rio Guarumo au Panama (numéros de terrain Hl-195 et Hl-l96, déposés à l’USNM).

En ce qui concerne les variations d’espèces de Tomocichla tuba, il existe peu de différences méristiques entre les populations nicaraguayenne et costaricienne de Tomocichla tuba, à l’exception du fait que les échantillons nicaraguayens ont cinq épines anales alors que la plupart des spécimens du Costa Rica ont quatre épines de la nageoire anale.

Tous les Tomocichla tuba ont les mêmes caractéristiques, à savoir :

• Le nombre d’écailles de la série latérale est (fréquence entre parenthèses) : 32 (9), 33 (47), 34 (9) ;

• Quatre pores sensoriels mandibulaires sont présents : Comme chez Tomocichla sieboldii, les deux pores postérieurs sont modifiés avec l’âge en de nombreuses ouvertures minuscules ;

• Les poissons des deux sexes peuvent avoir des plis labiaux charnus élargis.

Tous les degrés de développement, des lèvres normales aux lèvres charnues, sont généralement observés à n’importe quel endroit : Cette abondance de chair au niveau des lèvres de Tomocichla n’est pas corrélée au sexe ou âge.

Pour trancher la question de la différence entre Tomocichla tuba et Tomocichla/Talamancaheros sieboldii, en 2016, Oldrich RICAN et son équipe ont mené des recherches moléculaires sur la diversité biologique des cichlidés d’Amérique centrale, il s’est avéré que les deux espèces provenaient de lignées évolutives totalement différentes :

1. Globalement, seule la forme était identique ;

2. Le motif de couleur et le dessin donnaient la même impression, mais à y regarder de plus près, ils étaient complètement différents, sans parler du motif de couleur de l’enfant.

Les autres similitudes étaient toutes d’ordre écologique et liées à des modes de vie similaires.

Avec ces 2 poissons, les scientifiques se trouvaient confrontés à un bel exemple d’évolution convergente.

En conclusion, le genre « Tomocichla » appartient à la sous-famille des « Cichlinae » et à la tribu des « Heroini » et l’espèce type du genre est « Tomocichla tuba ».

A ce jour, reste l’épineuse question de savoir quelles espèces composent ce genre !
Selon ITIS, le genre « Tomocichla » compte 3 espèces :

  • Tomocichla tuba – MEEK, 1912 ;
  • Tomocichla asfraci – ALLGAYER, 2002 ;
  • Tomocichla sieboldii – KNER, 1863  devenu « Talamancaheros sieboldii » en 2016.

Pendant des années, Talamancaheros sieboldii a été connu comme l’espèce sœur de Tomocichla tuba.

En 2016, Tomocichla sieboldi a été attribué au genre Talamancaheros et s’appelle donc aujourd’hui Talamancaheros sieboldii (KNER, 1863).

Il faut savoir que l’holotype d’origine déposé par KNER, a été irrémédiablement détruit avec l’ensemble de la collection au moment de la Seconde Guerre mondiale et depuis ce cichlidé de Panama est resté nommé tel que décrit.

Avant la seconde guerre mondiale, de 1863 à 1909, il ne s’était rien passé non plus, même si MEEK, à deux reprises, redécrivit Tomocichla/Talamancaheros sieboldii, d’abord en tant que Cichlasoma frontale, puis en tant que « Cichlasoma punctatum ».

Ces descriptions sont maintenant considérées comme des synonymes.

Les deux descriptions portaient sur des animaux prélevés au Costa Rica.

En 1927, la description de « Theraps terrabae » faite par JORDAN & EVERMANN a été ajoutée.

Le « Cichlidé de Siebold », au taxon incertain comme « Cichlasoma sieboldii », ou « Tomocichla sieboldii » et enfin « Talamancaheros sieboldii » est originaire d’Amérique centrale, se trouve à partir des eaux douces de la côte du Pacifique, de Esparza au Costa Rica à Río Santa María au Panama : la région de Talamanca.

Talamancaheros sieboldii

Les deux espèces présentaient des similitudes frappantes et, de plus, les aires de répartition s’emboîtaient parfaitement puisque Tomocichla sieboldii était présent d’un côté de la montagne et Tomocichla tuba de l’autre.

Les montagnes de Talamanca, comme on appelle cette région, étaient une île quelque part dans son histoire géologique et sur cette île vivait l’ancêtre commun de Tomocichla tuba et Tomocichla sieboldii.

Parce que la montagne s’élevait plus loin de la mer, la population a été divisée en deux.
Les deux populations sont devenues de plus en plus isolées l’une de l’autre et c’est ainsi que les espèces sœurs Tomocichla tuba et Tomocichla sieboldii ont vu le jour, selon l’hypothèse de William BUSSING.

Personne n’avait de raison d’en douter de cette hypothèse jusqu’à ce qu’Oldrich RICAN et son équipe mènent des recherches moléculaires sur la diversité biologique des cichlidés d’Amérique centrale en 2016.

En fait, il s’est avéré que les deux espèces descendaient de lignées évolutives complètement différentes, seule la forme était la même.

Le motif des couleurs et le dessin donnent la même impression, mais en y regardant de plus près, ils étaient complètement différents, sans parler du motif des couleurs du mâle.

Les autres similitudes étaient toutes de nature écologique et avaient à voir avec des habitudes de vie analogues.

Tomocichla était un bon exemple d’ « évolution convergente ».

Ce taxon Talamancaheros sieboldii a été retenu à la suite à une révision des genres de certains Cichlidés, conduite en août 2015.

D’après la révision de RICAN & Al. (2016), l’emploi du taxon « Tomocichla » doit désormais être restreint aux populations du Panama alors que les populations du Costa Rica devraient être rattachées à « Talamancaheros ».

Il existe actuellement 2 espèces reconnues dans le genre « Tomocichla » :

1. Tomocichla tuba qui est le poisson type du genre ;

2. Tomocichla asfraci – ALLGAYER 2002.

Tomocichla asfraci.

Tomocichla asfraci.

D’autre part, pour le genre « Talamancaheros » qui a été introduit par l’équipe d’ichtyologistes ricains en 2016, dans ce genre, 2 espèces sont représentées :

1. Talamancaheros sieboldii (KNER , 1863) (cichlidé de Siebold), est le poisson type du genre.

2. La seconde espèce, Talamancaheros underwoodi (REGAN, 1906), qui a longtemps été synonyme de Talamancaheros sieboldii.

RAPPEL SUR LES …

Tomocichla / Talamancaheros sieboldii : https://cichlidamerique.fr/blog/talamancaheros-sieboldii

Tomocichla asfraci : https://www.aquaportail.com/fiche-poisson-4503-tomocichla-asfraci.html

NOMS

NOM COMMUNS

  • Moga verde.

SYNONYMES

  • Cichlasoma tuba, MEEK, 1912
  • Tomocichla underwoodi, REGAN, 1908
  • Therapy underwoodi, REGAN, 1908

ANCIENS NOMS SCIENTIFIQUES

  • Cichlasoma tuba – MEEK, 1912 · Non accepté
  • Theraps underwoodi – REGAN, 1908 · Non accepté
  • Tomocichla underwoodi – REGAN, 1908 · Non accepté

ETHYMOLOGIE

Le mot « Tomocichla » est un mot composé qui vient du grec :

1. Le mot « Tomo » signifie « portion, partie coupée » ;

2. Le mot « Kichle » est la traduction de « labres ».

Pour le mot « tuba », Seth Eugene MEEK n’explique son choix pour ce nom de « tuba » donné à ce cichlidé, ce qui fatalement a donné lieu à de multiples interprétations.

Ainsi, STAWIKOWSKI et WERNER, à cause des lèvres épaisses de ce poisson, font référence à un instrument à vent…

Mais Juan Artigas AZAS, de son côté, souligne le fait que « Tomocichla tuba » est le nom indigène de ce poisson et provient probablement des Miskitos , une tribu indigène du Nicaragua.

En effet, dans la langue de ces indiens autochtones, ce mot « tuba » signifie « ami » et fait référence à la bonne disponibilité de ce poisson de consommation.

L’épithète spécifique, « tuba » signifie aussi « tube » en latin et pourrait faire référence soit à la forme du poisson, soit à sa morphologie.

Ensemble, ils résument à la fois la forme physique et la niche écologique de cette espèce remarquable.

DESCRIPTION

Les caractéristiques frappantes de cette espèce sont :

1. Ses grandes écailles irrégulières ;

2. Son museau pointant vers le bas avec des lèvres épaisses ;

3. La présence d’une longue racine caudale avec une tache de racine caudale.

4. Une extrémité de queue droite avec une bordure noire en haut, parfois aussi en bas, créant un « V ».

Dans des circonstances normales, les Tomocichla tuba manifestent assez peu ces signes de distinction, mais lorsque la saison de reproduction arrive, les animaux subissent une véritable métamorphose avec les traits physiques remarquables suivants:

Un sous-ton verdâtre perce la couleur de base grise, alternant avec des tons plus ou moins rouges au milieu des flancs, qui peuvent présenter plus de 10 bandes transversales ;

  • Ce nombre élevé de bandes est atteint avec certaines marques apparaissant par paire ;
  • Trois bandes noires apparaissent entre les yeux qui sont rouge vif ;
  • Une large zone blanche apparait dans le cou derrière les trois bandes noires ;
  • L’abdomen devient blanc, tout comme la nageoire anale.

Cette espèce finit par atteindre plus de 35 centimètres de long.

Pendant des années, ce poisson spécial a traversé la vie en tant qu’espèce sœur de Tomocichla sieboldii.

Il ne faut pas oublier que ces deux espèces présentent des similitudes frappantes et, en outre, les zones de distribution étaient parfaitement connectées : Tomocichla sieboldii d’un côté de la montagne et Tomocichla tuba de l’autre.

Les montagnes de Talamanca, comme cette région est appelée, formaient une île quelque part dans son histoire géologique et l’ancêtre commun de Tomocichla tuba et Tomocichla sieboldii vivait sur cette île.

La montagne s’élevant plus loin de la mer, la population s’est divisée en deux.

Les deux populations sont devenues de plus en plus isolées l’une de l’autre et ainsi les espèces sœurs Tomocichla tuba et Tomocichla sieboldii ont été créées.

C’était l’hypothèse officielle avancée par William BUSSING et personne n’avait de raison d’en douter…jusqu’en 2016, quand Oldrich RICAN et son équipe ont mené des recherches moléculaires sur la diversité biologique des cichlidés d’Amérique centrale.

A l’appui de ces recherches, une autre vérité a fait le jour puisqu’il s’est avéré que les deux espèces descendaient de lignées évolutives complètement différentes.

Bien considéré, seule la forme du corps était la même pour ces deux poissons.

Le motif de couleur et le dessin donnent aussi la même impression, mais en y regardant de plus près, ils sont complètement différents, sans parler du motif de couleur du mâle.

Les autres similitudes étaient toutes de nature écologique et concernaient des habitudes analogues.

Les caractéristiques frappantes de cette espèce sont :

  1. Les grandes écailles irrégulières, le museau orienté vers le bas avec des lèvres épaisses ;
  2. La racine à longue queue est pourvue d’une tache racinaire ;
  3. La présence d’une extrémité droite avec une bordure noire en haut, parfois aussi en bas, créant un V.
    Dans des circonstances normales et la vie courante, les Tomocichla tuba changent peu de couleurs en fonction de leurs expressions, mais au début de la saison de reproduction, la tendance est totalement différente et ces animaux subissent une totale métamorphose.

Ainsi ce changement de couleurs est le suivant :

  • Une nuance verdâtre perce la couleur de base grise, entrecoupée de plus ou moins de teintes rouges au milieu des flancs, qui peuvent avoir plus de 10 bandes croisées.
  • Ce nombre élevé est atteint car certaines bandes se produisent en deux.
  • Trois bandes noires entre les yeux rouge vif, avec une large zone blanche derrière le cou.
  • Le ventre est blanc.

Les caractéristiques distinctives de Tomocichla tuba sont :

  • Ses grandes écailles irrégulières ;
  • Son museau pointant vers le bas ;
  • Ses lèvres épaisses ;
  • Un long pédoncule caudal avec une tache pédonculaire caudale ;
  • Une queue droite terminée par un liseré noir en haut, parfois aussi en bas, créant un « V ».

Dans des circonstances normales, les poissons montrent peu d’expression, mais lorsque la saison de reproduction commence, ils subissent une métamorphose.

Une nuance verdâtre perce la couleur de base grise, alternant avec des tons plus ou moins rouges au milieu des flancs, qui peuvent présenter plus de 10 bandes croisées.
Ce nombre élevé de bandes sur le corps est obtenu parce que certaines bandes apparaissent en deux.

 

On remarque trois bandes noires entre les yeux rouge vif, avec une large zone blanche derrière eux sur le cou.

Le ventre est blanc, tout comme l’abdomen et la nageoire anale.

L’espèce atteint finalement plus de 32 centimètres de longueur.

CLE DES ESPECES

Sans objet.

MORPHOLOGIE

Corps


Le corps est allongé avec un profil légèrement incurvé.

La ligne latérale est bien visible, elle est divisée en deux sections droites qui se chevauchent

Tomocichla se distingue par la présence de dents coniques mais comprimées à l’avant de la mâchoire supérieure et par des bords postérieurs fortement arrondis des nageoires dorsale et anale.

Ces espèces possèdent un corps globalement allongé, mais la hauteur du corps et de la tête est supérieure à celle de la plupart des espèces de Theraps ou de Rheoheros.
La nageoire anale est pourvue de quatre ou cinq épines, et la bouche est subterminale avec de grandes lèvres.

La pigmentation est majoritairement foncée sur le dos et blanche, grise ou crème sur le ventre.

Tomocichla ressemble beaucoup à Paraneetroplus, mais ne possède pas les dents dentaires antérieures (positionnées horizontalement) de Paraneetroplus.

Tête

Tomocichla tuba a de grands yeux proéminents, généralement orange vif ou jaune.
Son museau est convexe.

Sa bouche est légèrement proéminente, adaptée à la recherche de nourriture.

Tomocichla tuba a un profil prédorsal de la tête généralement courbé.

La bouche inférieure est généralement ventrale.

Les dents sont spatulées et possèdent des extrémités arrondies.

Dentition

La dentition d’un adulte Tomocichla tuba est la suivante :

Chaque prémaxillaire porte une rangée externe de 14 dents canicales élargies qui diminuent progressivement de taille latéralement ;

Les extrémités sont brunes et largement arrondies ;

Présence de quatre rangées de dents minuscules se trouvant juste derrière la rangée externe : ces dents pointues sont également fortement comprimées en section transversale ;

Chaque rangée dentaire porte 16 à 18 dents dans la rangée externe, les cinq ou six dents médiales sont considérablement plus grandes que les dents latérales ;

Chaque rangée dentaire est en forme et en section transversale, les dents sont similaires aux dents prémaxillaires ;

Chaque os pharyngien supérieur porte des dents pointues ;

Les dents latérales sont comprimées ;

Les dents médianes sont fortement comprimées antéropostérieurement, mais sont arrondies en section transversale près de leur base où une petite cuspide secondaire est visible sur la face postérieure des dents plus grandes ;

Les dents médianes sont robustes et triangulaires en coupe transversale ;

Les dents médianes de la plaque pharyngienne inférieure sont robustes et tuberculeuses, mais avec des extrémités pointues et arrondies en coupe transversale ;

Les dents latérales ont des extrémités pointues et sont comprimées en coupe transversale ;

Certaines des grandes dents pharyngiennes médiales présentent une petite cuspide secondaire à leur base.

Nageoires
Les nageoires sont munies d’épines fortes ;

Les épines de la nageoire anale sont au nombre de 4 ou 5 ;

La nageoire caudale est tronquée ;

La nageoire dorsale est unique et s’étend le long du dos.

TAILLE

Les poissons adultes peuvent atteindre jusqu’à 30 centimètres de long, ce qui en fait des cichlidés de taille moyenne à grande.

Tomocichla tuba est un cichlidé herbivore et algivore d’Amérique centrale dont les mâles peuvent atteindre une longueur de 32-35 centimètres et quelques fois plus dans la cadre d’une maintenance en aquarium adaptée.

La femelle ne mesure pas plus que 20-25 centimètres.

Sa croissance peut être lente et Tomocichla est quand même considéré comme un cichlidé de grande taille.

Un grand aquarium est donc nécessaire et doit être aménagé pour accueillir ces espèces rhéophiles de bonnes dimensions.

COLORATION

Corps

Tomocichla tuba a un corps élancé avec une couleur de base gris argenté ou bleu verdâtre.

La coloration générale est gris foncé avec des tons vert olive au-dessus et sur les côtés/flancs, changeant/virant brusquement au blanc au niveau de l’abdomen et aussi sur la partie inférieure de la tête.

On note l’absence de tache noire au milieu du corps mais certains spécimens présentent 7 à 10 barres sombres incomplètes sur les flancs.

Cette espèce se distingue donc principalement par sa couleur gris foncé, noir presque solide, sa queue coupée, son profil convexe sur le front et sa partie inférieure de la bouche.

Chez les individus matures, on note la présence d’une bande violette entre la tête et la queue mais certains poissons ont des taches violettes sur la joue et l’opercule inférieur.
La teinte vert olive de ce poisson est souvent évidente.

La coloration dorsale sombre s’étend ventralement jusqu’au bord inférieur des nageoires pectorales en avant et jusqu’au quart inférieur du pédoncule caudal en arrière.

Le ventre est gris pâle ou foncé sur le dessus et olive foncé en dessous.

Certains individus peuvent présenter de faibles bandes sombres verticales le long du corps, en particulier lorsqu’ils sont stressés ou pendant l’accouplement.

La papille urogénitale était conique avec une ouverture terminale.

Une coloration violette considérable apparaît sur le milieu des flancs, dans une bande d’environ quatre ou cinq rangées d’écailles de large, de l’arrière de la tête jusqu’à près de la base de la nageoire caudale.

Chaque écaille de cette région est violette à la base et verte ou dorée sur les bords.

Chez certains poissons, des taches lavande apparaissent sur la joue et l’opercule inférieur.

Jusqu’à neuf barres verticales noires sont visibles sur le corps de certains spécimens.

Quelques barres apparaissent progressivement lors de la croissance du poisson.

Tête

Il a également 2 stries noires sur le museau et qui rejoignent les yeux.

La partie supérieure du museau est généralement gris olive avec deux bandes noires reliant les yeux.

L’iris généralement jaunâtre ou rougeâtre.

Deux lignes sombres horizontales entourant une zone gris pâle se trouvent sur le museau et relient les bords antérieurs des yeux, ces rayures entourent un espace plus pâle, ce qui le fait légèrement ressortir par rapport au gris foncé de la tête.

Nageoires

Les nageoires sont généralement grises avec ou sans taches ou rayures sombres.

Les Tomocichla tuba ont des marques irisées, en particulier sur la tête, les nageoires et la queue, ce qui leur donne un éclat métallique.

Les nageoires impaires et pelviennes sont grises avec des taches ou des stries plus foncées.

Les nageoires dorsale et anale molles ainsi que la nageoire caudale sont sombres et tachetées de marques noires irrégulières.

L’extrémité de la membrane reliant les épines dorsales est rose, ce qui confère à cette nageoire une marge colorée discrète.

La marge dorsale de la nageoire caudale est noire ; cette pigmentation foncée est limitée à la marge distale, mais couvre tout le lobe supérieur à sa base.

Les nageoires pectorales sont claires.

Les nageoires pelviennes sont gris foncé.

Les jeunes individus Ils mesurent moins de 50 millimètres de long et possèdent des nageoires caudales non pigmentées ainsi que les nageoires dorsales et anales molles qui servent probablement à dessiner le contour visuel du poisson.

EXEMPLE : Un grand mâle reproducteur de Tomocichla tuba (275 millimètres) provenant du bassin versant du Rio San Juan présentait les caractéristiques suivantes :

  • Une bande rose vif allant de l’opercule à la base de la nageoire caudale ;
  • Le dos était olive doré ;
  • Le ventre d’une teinte plus claire de la même couleur ;
  • La marge supérieure noire de la nageoire caudale était très visible ;
  • La tête était violette avec trois lignes sombres reliant les yeux sur le museau.

Comme chez tous les cichlidés, il est possible de trouver différentes variétés de trouver Tomocichla tuba :

Tomocichla tuba - Rio Fortuna au Costa Rica.

Tomocichla tuba – Rio Fortuna au Costa Rica.

Tomocichla tuba - Rio Sarapiqui.

Tomocichla tuba – Rio Sarapiqui.

Tomocichla tuba – Rio Burro.

Tomocichla tuba - élevé en aquarium.

Tomocichla tuba – élevé en aquarium.

SIGNES DISTINCTIFS

Les caractéristiques distinctives de Tomocichla tuba sont ses grandes écailles irrégulières, son museau pointé vers le bas et ses lèvres épaisses.

Il possède un long pédoncule caudal tacheté.

Sa queue droite se termine par un liseré noir en haut, et parfois aussi en bas, créant ainsi un « V ».

En temps normal, ce poisson est peu expressif, mais au début de la saison de reproduction, il subit une métamorphose.

Une teinte verdâtre perce la couleur grise de base, alternant avec des tons plus ou moins rouges au centre des flancs, qui peuvent présenter plus de dix bandes croisées.
Ce nombre élevé est dû au fait que certaines bandes sont divisées en deux.

Trois bandes noires séparent les yeux rouge vif, avec une large zone blanche derrière elles sur le cou.

Le ventre, ainsi que la nageoire anale, sont blancs.

DIFFERENCIATION

Tomocichla se distingue par la présence de dents coniques mais comprimées à l’avant de la mâchoire supérieure et par des bords postérieurs fortement arrondis des nageoires dorsale et anale.

Ces espèces possèdent un corps globalement allongé, mais la hauteur du corps et de la tête est supérieure à celle de la plupart des espèces de « Theraps » ou de « Rheoheros ».

La nageoire anale est dotée de quatre ou cinq épines, et la bouche est subterminale avec de grandes lèvres.

La pigmentation est principalement foncée sur la partie dorsale du corps et blanche, grise ou crème sur la partie ventrale.

Tomocichla ressemble beaucoup à « Paraneetroplus », mais ne possède pas les dents dentaires orientées vers l’avant (positionnées horizontalement) de Paraneetroplus.

« Tomocichla » était initialement considéré comme faisant partie de la section « Theraps » de REGAN.

Les espèces de Tomocichla sont présentes dans les rivières à courant rapide et constituent l’un des rares genres de cichlidés Herichtyines présents hors du nord de l’Amérique centrale.

REGAN (1908) a initialement proposé le genre « Tomocichla » dont la spécificité reposait sur la position postérieure des nageoires pelviennes.

BUSSING (1975) fournit des informations sur certains aspects de la taxonomie et de la biologie de Tomocichla, telles que des comparaisons avec des espèces similaires et des variations morphologiques.

REGAN a initialement placé Tomocichla sieboldii dans la section Thérapies de Cichlasoma ) mais ultérieurement, sur la base de ses dents comprimées, il l’a ensuite transféré dans le genre « Paraneetroplus ».

REGAN considérait Tomocichla underwoodi (= Tomocichla tuba) suffisamment distinctif pour mériter le rang générique en raison de la position postérieure des nageoires pelviennes.

Dans une liste récente de poissons d’Amérique centrale, c’est MILLER classait Tomocichla sieboldii dans la section « Thérapies » mais n’était pas certain du placement exact de Tomocichla tuba.

En effet, beaucoup de scientifiques supposaient que Tomocichla sieboldii et Tomocichla tuba étaient des membres étroitement apparentés de la section Thérapies !

Il est vrai que Tomocichla sieboldii et Tomocichla tuba partagent des points communs avec les autres membres du groupe Theraps, à savoir :

  • La physionomie générale ;
  • Une petite bouche ;
  • Un museau convexe ;
  • Présence d’épines courtes de la nageoire dorsale ;
  • Les épines des nageoires dorsales et anales sont arrondies et molles
  • Les épines des nageoires pectorales sont courtes ;
  • etc.

Les deux espèces partagent également d’autres caractéristiques :

  • Faible nombre d’épines de la nageoire anale (4 ou 5) ;
  • Les dents de la mâchoire sont comprimées ;
  • La bouche est subterminale ;
  • La pigmentation est foncée dorsalement, brusquement blanche en dessous ;
  • La coloration est violette sur les écailles latérales ;
  • Les rayures sont foncées sur le museau.

Sur la base de cette combinaison de caractéristiques superficielles et de la distribution géographique parallèle des paires géminées des pentes atlantique et pacifique, il a été suggéré que Tomocichla sieboldii et Tomocichla tuba dérivent d’une population ancestrale commune qui habitait une masse continentale insulaire pendant le Pliocène.

À mesure que cette île est devenue partie intégrante du lien isthmique émergent au Pliocène supérieur, les populations des versants Pacifique et Atlantique ont été définitivement isolées et ont divergé vers deux formes distinctes. .

Ainsi, Tomocichla tuba est sympatrique avec au moins Tomocichla sieboldii, mais aussi une douzaine d’autres cichlidés, à la différence de Tomocichla sieboldi, Tomocichla tuba se serait davantage spécialisé.

Les dents fortement comprimées de Tomocichla tuba et le développement de plis labiaux charnus chez certains individus sont probablement liés à des adaptations alimentaires.

La nageoire caudale émarginée pourrait jouer un rôle important dans la nage en eaux vives.

Matériel examiné

  • Tomocichla tuba, FMNH 7734 [n=2, Costa Rica : Río Matina] LS 135 millimètres ;

  • Tomocichla tuba, LSUMZ 14684 [n=1, Costa Rica : Río Barranca] ;
  • Tomocichla tuba, LSUMZ 14729 [n=1, Costa Rica : Río Sarapiquí].

DUREE DE VIE

L’espérance de vie des Tomocichla n’est pas réellement connue.

Certains avancent une espérance de vie variant entre 15 → 20 ans, ce qui est certain c’est qu’avec des soins appropriés, ils pourront vivre facilement jusqu’à 10 ans et plus.

DIMORPHISME SEXUEL

Il existe peu de différences extérieures entre les sexes.

Le mâle, qui peut atteindre jusqu’à 35 centimètres contre la femelle qui ne fait que 20-25 centimètres, développe une bosse frontale à maturité sexuelle.

Couple en couleurs de reproduction.

Couple en couleurs de reproduction.

Les mâles Tomocichla tuba ont tendance à avoir une coloration plus vive et peuvent développer une bosse nucale légèrement plus prononcée (une excroissance charnue sur la tête) lorsqu’ils atteignent la maturité.

Les mâles grandissent et les mâles plus âgés présentent un profil de tête plus raide avec une tendance à former des bosses, ce qui leur donne une apparence plus anguleuse.

Les deux sexes de Tomocichla tuba sont généralement gris très foncé ou presque noirs sur le dessus.

Les femelles de cette espèce, comme chez Tomocichla sieboldii, ont une papille urogénitale à extrémité large avec une ouverture ventrale.

Il existe finalement assez peu de différences externes entre les sexes.

Les mâles grandissent plus vite que les femelles et les mâles plus âgés présentent un profil de tête plus raide avec une tendance à former des bosses, ce qui leur donne une apparence plus anguleuse.

COMPORTEMENT

CARACTERE

Les Tomocichla tuba sont connus pour leurs structures sociales dynamiques et surtout pour le fait qu’ils adoptent un comportement territorial, notamment pendant la saison de reproduction.

Bien que généralement considéré comme pacifique, Tomocichla tuba peut devenir agressif lorsque son territoire est menacé, démontrant ainsi un ensemble complexe d’adaptations comportementales propices à sa survie.

D’une manière générale, en règle générale, les poissons d’eau courante sont moins territoriaux et donc moins agressifs que leurs homologues d’eau calme ou stagnante, ce qui leur permet de mieux utiliser leur énergie (le simple fait de rester immobile coûte de l’énergie).

Les règles de peuplement d’un aquarium pour Tomocichla tuba sont simples :

  1. Nombre d’animaux : Tomocichla tuba vit en groupe, mais avec un seul mâle.
  2. Privilégiez un Trio de Tomocichla tuba (1 mâle et 2 femelles) ou mieux un harem (1 mâle et plusieurs femelles) ;
  3. Niveau occupé : Milieu + Fond
  4. Les animaux peuvent éventuellement être gardés avec d’autres espèces : Tomocichla tuba ne fait pas exception.
    Tomocichla tuba est cependant considéré comme une espèce « semi-agressive », généralement pacifique mais pouvant devenir territoriale et agressive en particularité lors de la période de reproduction ou lors de la défense de son espace.
    Les Tomocichla tuba ont besoin de suffisamment d’espace pour pouvoir marquer leur territoire et éviter les conflits avec d’autres poissons.

COHABITATION

Il est préférable de le conserver avec d’autres poissons semi-agressifs ou plus gros comme les cichlidés (par exemple, les Parachromis managuensis, les Astronotus…), de préférence, toujours des espèces robustes.

Il faut aussi savoir que Tomocichla tuba peut être dominant envers les petits poissons, en particulier dans les espaces confinés.

Par conséquent, il est préférable de le maintenir et de le faire se reproduire en présence d’autres espèces de cichlidés grandes (taille supérieure) et agressives telles que Parachromis dovii, Amphilophus ou de grands poissons-chats qui peuvent supporter l’agression des Tomocichla tuba.

D’autre part, les espèces petites et plus calmes ne conviennent pas à une vie communautaire avec Tomocichla tuba sachant que Tomocichla tuba peut être dominant envers les petits poissons, surtout dans les espaces confinés.

Évitez de les garder avec des poissons petits ou très paisibles.

Tomocichla tuba forme de solides liens de couple, et le mâle peut afficher ses couleurs vives pour attirer la femelle.

Après le frai, les deux parents gardent les œufs, et les alevins peuvent être nourris avec des infusoires ou des micro vers.

Suggestions d’espèces

  • Tomocichla asfraci ;
  • Amatitlania nigrofasciata ;
  • Amatitlania sajica ;
  • Amatitlania myrnae ;
  • Amatitlania siquia ;
  • Amatitlania kanna ;

Le choix de ces poissons est simple ⇒ Ces espèces habitent et vivent dans les mêmes eaux que Tomocichla tuba.

Cependant, le taux d’occupation devrait être faible pour plusieurs raisons.

Il convient toutefois de noter que les cichlidés d’Amérique centrale sont généralement actifs et peuvent se montrer agressifs dans certaines situations.

En dehors de la saison de reproduction, ces poissons ne sont pas particulièrement agressifs, mais ne les gênent pas pendant la saison de reproduction.

EAU

Tomocichla tuba préfère une eau propre et bien filtrée avec des paramètres légèrement acides à neutres. Ils sont sensibles à l’accumulation d’ammoniac et de nitrites, c’est pourquoi des changements d’eau réguliers et une bonne filtration sont essentiels.

Volume minimum de l’aquarium : 300 litres (pour un seul mâle) ;

Dureté de l’eau : Doux – moyen.

Paramètres de l’eau

  • Température : 23°C – 33°C ;
  • pH: 7,0 – 8,5 ;
  • dGH : 7,5.

L’eau doit être exempte de substances métaboliques, claire et riche en oxygène.

Cela nécessite un système de filtration performant et efficace, associé à des changements d’eau fréquents, mais pas trop fréquents.

ENVIRONNEMENT

Rocheux.

ZONE DE VIE

Fond & milieu de la couche d’eau.

ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

Tomocichla tuba se nourrit principalement de feuilles, d’algues et de fruits et d’insectes aquatiques.

En fait, si l’on devait définir sa forme nutritionnelle, il serait qualifié d’omnivore pondéré dont l’alimentation principale se fait à base de plantes.

Ainsi que des recherches sur l’estomac l’ont montré, la nourriture dans la nature est principalement composée d’aliments végétaux tels que des algues, des mousses, des fruits et des feuilles de plantes (principalement terrestres).

Une analyse faite sur 33 adultes sauvages (mesurant de 15 à 28 centimètres , tous issus du bassin versant de San Juan a révélé que les Tomocichla tuba sont principalement herbivores avec 92 % du volume de nourriture d’origine végétale ingérée.

Suite à cette étude, la répartition du contenu stomacal en pourcentage du volume total était la suivante :

  • Feuilles terrestres : 40 % ;
  • Bryophytes ou algues : 34% ;
  • Fruits : 18 % ;
  • Insectes aquatiques et crevettes de rivière Macrobrachium : 6 % ;
  • Sable ou détritus : 2 %.

Les grands spécimens étaient souvent vus avec une grande feuille d’arbre dépassant de la bouche ou grignotant des figues flottantes « chilamates ».

En revanche, quatre jeunes spécimens d’une taille allant de 21-37 millimètres ne contenaient dans leur estomac que des insectes aquatiques.

En comparaison, la proportion de composants animaux est très faible chez les animaux adultes alors que cette proportion est beaucoup plus élevée chez les jeunes poissons.

Des recherches sur l’estomac ont montré que la nourriture dans la nature se compose principalement d’aliments végétaux, des algues, mousses, fruits et feuilles de plantes (principalement terrestres).

La proportion de composants animaux est très faible chez les animaux adultes.

Cette proportion est beaucoup plus élevée chez les jeunes poissons.

En effet, les alevins et les juvéniles se nourrissent exclusivement d’insectes aquatiques.

EN AQUARIUM

Tomocichla tuba est un poisson omnivore et en captivité, il peut être nourri avec une variété d’aliments.

L’aquarium accepte des aliments en granulés de haute qualité, des aliments surgelés tels que les crevettes et les poissons, ainsi que des aliments végétaux, tels que les épinards et les pois, pour maintenir une alimentation équilibrée.

Dans l’aquarium, ils doivent recevoir une alimentation alternée avec du contenu végétal, un mélange de crevettes, des pois, des mysis et des granulés.

Algues, parties de plantes, fruits et insectes. Les alevins et les juvéniles se nourrissent exclusivement d’insectes aquatiques.

En plus des plantes d’aquarium, ces animaux aiment aussi manger des pois, des haricots, des endives, des feuilles de pissenlit, de la spiruline et des feuilles de nori (algues).

En plus de la nourriture végétale, nous pouvons également fournir aux jeunes animaux une nourriture plus riche en protéines.

Sont appropriées les artémias, les Cyclopes, les daphnies, les mysis ou les krills, à peu près dans cet ordre d’âge.

Les larves de moustiques et tubifex conviennent moins bien.

Les aliments riches et gras provoquent rapidement des problèmes intestinaux chez ce type de poisson.

Les recherches sur l’estomac ont montré que la nourriture dans la nature est principalement constituée d’aliments végétaux. tels que les algues, mousses, fruits et feuilles de plantes (principalement terrestres).

La proportion de composants animaux chez les animaux adultes est très faible.

Cette part est beaucoup plus élevée chez les jeunes poissons.

Les jeunes animaux ont besoin de protéines supplémentaires pour grandir (voir les conseils d’alimentation dans l’aquarium sous « aquarium ») et consomment des algues, des parties de plantes, des fruits et surtout des insectes.

En effet, les larves et les juvéniles se nourrissent uniquement d’insectes aquatiques.

Les recherches sur l’estomac ont montré que la nourriture dans la nature est principalement constituée d’aliments végétaux tels qu’algues, mousses, fruits et feuilles de plantes (principalement terrestres).

La proportion de composants animaux chez les animaux adultes est très faible.

Cette part est beaucoup plus élevée chez les jeunes poissons.

Les jeunes animaux ont besoin de protéines supplémentaires pour grandir (voir les conseils d’alimentation dans l’aquarium sous « aquarium »).

REGIME

Tomocichla tuba est un poisson omnivore et en captivité, il peut être nourri avec une variété d’aliments.

Omnivores, les Tomocichla tuba accepteront des granulés de haute qualité, des flocons, des aliments vivants ou surgelés comme des artémias, des vers de vase, des vers de terre, des petits poissons et des crustacés, ainsi que des légumes tels que les épinards, les courgettes et la laitue.

Dans la nature, ils se nourrissent d’insectes, de petits poissons, de crustacés et d’algues.

En aquarium, Tomocichla tuba accepte facilement des aliments en granulés de haute qualité, il accepte aussi des aliments surgelés tels que les crevettes et les poissons, ainsi que des aliments végétaux, tels que les épinards et les pois, pour maintenir une alimentation équilibrée.

En plus des plantes d’aquarium (qu’il ne convient pas forcément d’introduire dans leur bac), ces animaux aiment aussi manger des pois, des haricots, des endives, des feuilles de pissenlit, de la spiruline et des feuilles de nori (algues).

En plus de la nourriture végétale, il faudra penser également à fournir aux jeunes animaux en pleine période de croissance une nourriture plus riche en protéines.

Dans ces conditions, pour ces jeunes animaux, sont appropriées les Artémias, les Cyclopes, les daphnies, les mysis ou les Krills, à peu près dans cet ordre d’âge.

En revanche, les larves de moustiques et les Tubifex conviennent moins bien, sachant que les aliments riches et gras provoquent rapidement des problèmes intestinaux chez ce type de poisson.

Le besoin de ce type d’alimentation légèrement « carnée » se justifie par le fait que les jeunes animaux ont besoin de protéines supplémentaires pour grandir.

Outre les plantes d’aquarium, les Tomocichla tuba apprécient également les pois, les haricots, les endives, les feuilles de pissenlit, la spiruline et les feuilles de nori (algues).
En plus des aliments à base de plantes, nous pouvons également fournir une alimentation plus riche en protéines.

Les larves Artémia, Cyclops, Daphnie, Artémia, Mysis ou Krill sont en quelque sorte dans cet ordre d’âge.

L’alimentation ne pose généralement pas trop de problème avec ces poissons qui acceptent facilement les granulés flottants et coulants et les dévorent avec impatience.
De façon utile, il conviendra d’ajouter à leur régime alimentaire des flocons avec de la spiruline, une salade de légumes préparés et des aliments riches en protéines tels que les crevettes / moules…autant d’astuces qui sont toutes recommandés pour garder les Tomocichla tuba en parfaite santé.

AQUARIUM

HABITAT

Il n’existe pas d’informations précises sur les soins à apporter au Tomocichla tuba , cependant, il est généralement considéré comme un poisson moyennement bien entretenu, semblable aux cichlidés d’Amérique centrale.

Il aura donc besoin d’un grand aquarium pour évoluer aisément et des conditions d’eau adaptées.

Ils peuvent devenir un gros poisson puissant, donc d’après ma propre expérience, je suggère de fournir un long réservoir de 200 x 60 x 60 centimètres.

C’est pour cela qu’il faut leur donner beaucoup d’espace, car Tomocichla tuba est un poisson très actif et utilisera tout l’espace disponible dans l’aquarium.

Ce sont des reproducteurs ouverts à l’état sauvage, alors fil faudra équiper leur bac de maintenance avec beaucoup de roches, disposées en tas de roches pour établir le territoire et les sites de reproduction.

L’arrivée de ce cichlidé dans le monde de l’aquariophile n’a pas été facile.

C’est fin 1983 que ce poisson a probablement été introduit pour la première fois aux Pays-Bas, ce qui ne s’est certainement pas déroulé sans heurts.

Willem HEIJNS en rend compte des péripéties de cette maintenance dans la revue « Cichlidae 12-4 » :

« Sur les quatre animaux sauvages capturés qui mesuraient initialement 9 centimètres, un seul est resté après six mois et celui-ci n’a grandi que de 3 centimètres.

Les trois autres sont décédés sans raison apparente.

En Allemagne, elle était aux prises avec les mêmes problèmes à l’époque.

Les pièges à faune se sont lentement détériorés et sont morts d’une mort mystérieuse.

Rainer STAWIKOWSKI a fourni à Willem HEIJNS deux nouveaux exemplaires, mais ceux-ci ont également subi le même sort.

Après de nombreux revers (la population de l’aquarium a été reconstituée plusieurs fois), il a été possible d’élever trois animaux.

Le plus grand tapis mesurait 18 centimètres et en mars 1985, 200 œufs ont été pondus.
La surprise a été grande lorsqu’elle est sortie.

Le motif de couleur unique du garçon était encore inconnu à l’époque.

Les jeunes grandissaient extrêmement lentement et étaient difficiles en matière de nourriture.

Avec beaucoup d’attention et de persévérance, nous avons finalement réussi à constituer une population d’aquariums ».

Aujourd’hui, la maintenance de ce poisson est mieux maitrisée et beaucoup plus facile que par le passé, mais Tomocichla tuba n’en reste pas moins l’un des poissons d’aquarium les plus difficiles pour les raisons principales suivantes :

1. Tomocichla tuba ne convient qu’aux plus grands bacs (à partir de 2,5 mètres de longueur). Un bac dédié n’a pas forcément besoin d’etre très haut ;

2. Tomocichla tuba peut être maintenu en groupe… mais toujours et seulement avec un seul mâle dans le bac ;
3. On peut éventuellement maintenir Tomocichla tuba avec d’autres espèces.

Dans toutes les configurations possible, il faudra éviter la surpopulation et le taux d’occupation doit être faible pour diverses raisons.

L’eau doit être exempte de substances métaboliques, claire et riche en oxygène.

Cela signifie une installation de filtre très efficace et puissante en combinaison avec des changements d’eau fréquents, mais pas trop à la fois.

Attention, les jeunes Tomocichla tuba en particulier peuvent rencontrer des difficultés à gérer les changements d’eau, c’est pourquoi, il serait préférable de privilégier un système d’alimentation en eau permanent.

Les Tomocichla tuba a sont rhéophiles et par conséquent aiment les eaux vives qui pourront être reproduites avec des pompes de circulation supplémentaires capables de fournir le débit requis.

Un agencement du bac avec uniquement du sable et des rochers est ce qui correspond le mieux au biotope naturel de ces poissons.

Les plantes ne peuvent pas être conservées avec ces herbivores sauf si elles sont destinées à l’alimentation.

En plus des plantes d’aquarium, ces animaux aiment aussi manger des pois, des haricots, des endives, des feuilles de pissenlit, de la spiruline et des peaux de nori (algues).

En plus des aliments à base de plantes, nous pouvons également fournir une alimentation plus riche en protéines.

Les larves Artémia, Cyclops, Daphnie, Artémia, Mysis ou Krill sont en quelque sorte dans cet ordre d’âge.

Les larves de moustiques et Tubifex conviennent moins.

Les aliments riches et gras causent rapidement des problèmes intestinaux chez ces types de poissons.

  • Température autour de 26 degrés Celsius
  • Le Ph doit toujours être le plus neutre.

Après tout, le motif de couleur unique du était encore inconnu à l’époque.

Les jeunes grandissaient extrêmement lentement et étaient difficiles en ce qui concerne la nourriture.

Avec beaucoup d’attention et de persévérance, en cumulant les expériences et le vécu de certains aquariophiles qui avaient tenté la maintenance de ce cichlidé, il a finalement été possible de constituer une population reproduite en aquarium qui circule dans le monde de l’aquariophilie…mais qui reste relativement confidentielle !

Paradoxalement, aujourd’hui encore, il est peut être plus facile d’obtenir des poissons sauvages qu’à l’époque, mais néanmoins Tomocichla tuba reste l’un des poissons d’aquarium les plus difficiles.

L’aquarium doit être décoré de nombreuses cachettes telles que de grosses pierres et des racines pour diviser les territoires et réduire les agressions.

Ils ont besoin de suffisamment d’espace pour pouvoir marquer leur territoire et éviter les conflits avec d’autres poissons.

Les plantes ne peuvent pas être conservées avec ces herbivores, à moins qu’elles ne soient destinées à la nourriture.

En plus des plantes d’aquarium, ces animaux aiment également manger des pois, des haricots, des endives, des feuilles de pissenlit, de la spiruline et des feuilles de Nori (algues),

Les jeunes animaux peuvent être nourris avec des aliments plus riches en protéines en plus des aliments végétaux.

Les larves d’artémias, les cyclopes, les daphnies, les artémias, les mysis ou le krill conviennent, à peu près dans cet ordre en termes d’âge.

Les larves de moustiques et le Tubifex sont moins adaptés.

Les aliments riches et gras causent rapidement des problèmes intestinaux chez ces types de poissons.

Température autour de 26 degrés Celsius Ph. neutre et si possible, moins forte que d’habitude avec les Centraméricains.

Tomocichla tuba, également connu sous le nom de Tuba Cichlid, est une espèce de cichlidé d’eau douce de taille moyenne originaire d’Amérique centrale qui est connue pour son agressivité et son comportement territorial.

Ce poisson sera plus facilement maintenu dans de grands aquariums avec d’autres espèces de poissons grandes et agressives.

C’est un cichlidé intéressant pour les aquariophiles qui aiment les espèces de poissons impressionnantes et stimulantes et les défis car ils sont sensibles à l’accumulation d’ammoniac et de nitrites, c’est pourquoi des changements d’eau réguliers et une bonne filtration sont essentiels.

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

En raison de leur taille et de leur agressivité, un aquarium d’un volume minimum de 400 litres est recommandé pour un couple ou un petit groupe.

L’aquarium doit être décoré de nombreuses cachettes telles que de grosses pierres et des racines pour diviser les territoires et réduire les agressions.

Tomocichla tuba préfère un aquarium de 2 mètres, avec une eau cristalline et une forte circulation qui est nécessaire pour que cette espèce prospère qui aime vivre dans une eau courante qu’elle a besoin de plus d’oxygène dans l’eau que les autres espèces américaines.

Par conséquent, les changements d’eau seront impérativement  réguliers et fréquents et sont également important en volume.

Une conception avec uniquement du sable et des rochers se rapproche le mieux de la situation naturelle. Les plantes ne peuvent pas être conservées avec ces herbivores à moins qu’elles ne soient destinées à l’alimentation.

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

L’agencement du bac sera constitué uniquement du sable et des rochers pour se rapproche le mieux du milieu naturel des Tomocichla tuba…comme c’est le cas dans son milieu naturel !

PLANTES

Un établissement avec uniquement du sable et des rochers correspond le mieux à la situation naturelle.

Les plantes ne peuvent pas être conservées avec ces herbivores à moins qu’elles ne soient destinées à l’alimentation.

ECLAIRAGE

Un éclairage normal est suffisant puisqu’en théorie le bac des Tomocichla tuba n’aura pas ou très peu de végétation.

FILTRATION

Tomocichla tuba est une espèce rhéophile qui évitera naturellement d’évoluer dans de l’eau stagnante.

Cependant, le taux d’occupation doit être faible pour diverses raisons.

L’eau doit être exempte de substances métaboliques, claire et riche en oxygène.

Cela signifie une installation de filtre très efficace et puissante en combinaison avec des changements d’eau fréquents…mais pas trop à la fois.

Les jeunes animaux en particulier ne peuvent pas gérer cela.

La meilleure chose est un système d’alimentation en eau permanent et une forte oxygénation comme c’est le cas dans son milieu naturel.

L’installation de pompes supplémentaires pour créer du courant peut simuler leur environnement naturel car ces pompes de circulation supplémentaires peuvent fournir le débit requis.

REPRODUCTION

Tomocichla tuba est une espèce pour les aquariophiles plus expérimentés en raison de son agressivité et de son comportement territorial.

Tomocichla tuba est un poisson monogame et qui forme des couples stables.

Ces cichlidés ont besoin d’un aquarium spacieux et d’une planification minutieuse de la compatibilité avec d’autres poissons pour qu’une reproduction en bac communautaire puisse se dérouler dans de bonnes conditions.

Tomocichla tuba se reproduit sur substrat ouvert et pendant la saison sèche qui débute en décembre et finit en février.

L’eau est alors un peu plus calme, plus chaude et souvent plus claire.

Tomocichla tuba fraye dans des espaces ouverts ou dans des grottes dans des eaux à courant rapide.

Quand la saison de reproduction est arrivée, un phénomène surprenant se produit car le mâle et la femelle Tomocichla tuba changent de couleur et de dessin.

La bande sombre est divisée en segments séparés par du rouge ou de l’orange, le contraste de couleur devient plus fort et la tête devient blanche avec des bandes noires.

Les jeunes restent toujours en contact avec le fond, où l’eau coule un peu plus lentement et courent moins de risques de devenir la proie des prédateurs.

Comportement reproducteur

Méthodes d’accouplement

Pendant la reproduction, les cichlidés tuba se livrent à des rituels de parade captivants. Les mâles arborent leurs couleurs et nagent autour des femelles pour démontrer leur force et leur vitalité.

Après une parade réussie, les femelles pondent leurs œufs, généralement sur des surfaces planes ou des rochers, où les mâles les fécondent.

Il est remarquable que les femelles cichlidés tuba fassent preuve d’une attention parentale exceptionnelle en protégeant les œufs et en tenant à distance les prédateurs potentiels, favorisant ainsi la survie des jeunes.

Les deux parents s’occupent de la couvée.

Quand il est temps de jouer, les hommes et les femmes changent de couleur et de dessin.

Pendant cette période, il peut être nécessaire de retirer les autres occupants de l’aquarium.

Type de reproduction

  • Ovipare (ovulipare) ;
  • Nombre d’œufs : 200 → 300 œufs

Tomocichla tuba se reproduit sur substrat ouvert et se reproduit pendant la saison sèche (décembre, janvier, février).

C’est la saison pendant laquelle l’eau est alors un peu plus calme, plus chaude et souvent plus claire.

Les œufs déposés sur un rocher.

Les œufs déposés sur un rocher.

L’explication de la taille exceptionnelle des œufs de Tomocichla tuba s’explique par le phénomène d’adaptation à l’eau courante de cette espèce.

En effet, plus les œufs sont gros, plus les alevins à la naissance le sont aussi car, des alevins plus gros peuvent mieux résister au courant.

Par rapport à d’autres cichlidés américains issus de la même région et de la même taille, les Tomocichla tuba pondent moins d’œufs …mais plus gros, c’est un calcul de survie qui se fait au détriment des chiffres.

Compte tenu de la taille de ces poissons, les nids sont petits, ne dépassant pas en moyenne 300 œufs.

C’est une longueur supérieure à la moyenne.

Au début, seule la femelle s’occupe des petits.

Le mâle garde le territoire.

Plus tard, le mâle le rejoint également et forme ensemble un duo inébranlable.

Les jeunes ont un motif de couleur unique.

Ils sont jaunes avec trois bandes verticales noires.

Ils ressemblent à des bourdons.

Seuls deux autres genres (Rocio et Mesoheros) présentent ce motif de couleur chez leurs petits.

Les jeunes restent toujours en contact avec le fond, où l’eau coule un peu plus lentement et courent moins de risques de devenir la proie des prédateurs.

Les jeunes animaux forment initialement des dents coniques.

Cela leur permet de capturer de petites proies (petits crustacés).

Ce n’est que plus tard qu’ils développent les incisives utiles à leur mode de vie herbivore.

La bande sombre est divisée en segments avec du rouge ou de l’orange entre les deux, le contraste des couleurs devient plus fort et la tête devient blanche avec des bandes noires.

Tomocichla tuba joue sur des surfaces ouvertes ou dans des grottes dans des eaux à courant rapide.

Les alevins de Tomocichla tuba sont étrangement similaires aux alevins de Tomocichla asfraci

Des variantes de couleurs locales se produisent.

Tomocichla Le mot tuba signifie ami et vient du fait qu’il s’agit d’un poisson alimentaire fiable dans les zones où il se produit.

Tomocichla tuba est un poisson monogame et forme des couples stables.

Pendant la saison de reproduction, les mâles et les femelles deviennent extrêmement territoriaux et agressifs, protégeant leur nid et leurs œufs des autres poissons.

La femelle pond les œufs sur des rochers ou dans des fosses pré-creusées, et les deux parents les protègent activement et prennent soin des jeunes.

Conditions de l’eau : L’espèce préfère l’eau courante dans l’aquarium, car dans la nature, elle habite les rivières avec des courants modérés à forts.

L’installation de pompes supplémentaires pour créer du courant peut simuler leur environnement naturel.

Remarque : Tomocichla tuba est une espèce à réserver aux aquariophiles plus expérimentés en raison de son agressivité et de son comportement territorial.

Les soins à la progéniture sont observés pendant une longue période.

AVANT LA REPRODUCTION

Formation d’un couple reproducteur

Chez cette espèce, il sera facile de déterminer un couple qui s’est formé en raison du changement radical de couleurs.

Par ailleurs, un couple formé, commencera par s’isoler du reste du groupe des autres poissons et commencera à préparer le nid pour la future ponte : C’est l’observation des poissons qui permettra cette distinction.

Par la suite, sachant que les Tomocichla sont monogames, il faudra veiller à ne pas briser ce couple !

Préparation du bac

Le bac de reproduction des Tomocichla tuba peut très bien être le bac de vie normal de ces poissons : Il n’est pas besoin de disposer d’un bac spécifique !

…Sauf pour un aquariophile qui souhaiterait avoir un maximum de réussite, un bac spécifique avec les même caractéristiques que le bac de vie de ces poissons sera nécessaire : ce bac sera seulement pourvu du coupole reproducteur de Tomocichla tuba.

En préparation de l’arrivée des futurs alevins, il faudra veiller aux respect rigoureux des poissons dans le bac et protéger les futurs alevins d’une aspiration dans le système de filtration…

Conditionnement des reproducteurs

Au action particulière n’est requise des lors que la maintenance de ces cichlidés est assurée dans les conditions décrites précédemment.

Parade nuptiale

Pendant la période de reproduction, les mâles établissent et défendent des territoires pour attirer les femelles, ils affichent leurs couleurs et effectuant des parades oratoires élaborées pour séduire les partenaires potentiels.

Prémices

Hormis le changement de couleurs et de dessin qui à lui est un indice suffisant de l’imminence d’une prochaine ponte, il n’y a pas d’autres indices particuliers.

Pour autant, il conviendra d’observer le comportement du futur couple reproducteur qui traduira quelques signes supplémentaires tels que :

Un couple qui commencera à s’isoler pour chercher un nid de frai ;

La femelle semblera aussi plus rebondie au niveau du ventre ;

L’agressivité du couple commencera à s’installer et les attaques à l’égard des autres pensionnaire seront plus nombreuses, plus vives…

L’expérience d’un aquariophile & cichlidophile averti permettra de déterminer une ponte à venir !

PENDANT LA REPRODUCTION

Ponte

La femelle pond les œufs sur des rochers ou dans des fosses pré-creusées, et les deux parents les protègent activement et prennent soin des œufs puis des jeunes.

Autre particularité des plus remarquable, les Tomocichla tuba pondent les plus gros œufs de tous les cichlidés d’Amérique centrale.

Fait surprenant, compte tenu de la taille de ces poissons, les nids sont relativement petits et ne dépassant pas en moyenne 300 œufs.

Les œufs sont attachés par des fils non visibles à l’œil nu d’une longueur supérieure à la moyenne et n’éclosent qu’au bout de 5 jours à 27°C.

Cette longueur de fil par lesquels les œufs sont suspendus est supérieure à la moyenne.

  • Les Tomocichla tuba pondent les plus gros œufs de tous les cichlidés d’Amérique centrale.
  • Diamètre : 2,6 millimètres ;
  • Longueur : 3,1 millimètres.

La taille des œufs

La taille remarquable des œufs des Tomocichla a nous intrigué les scientifiques de nombreuses années durant, surtout quand celle-ci était comparée à celles des œufs de de Tomocichla sieboldii et enfin de Tomocichla asfraci plus récemment découvert.

Tomocichla tuba fraye eau libre, il pond des œufs extraordinairement grands, qui éclosent pour donner de grandes larves frétillantes qui se transforment en grands alevins ressemblant à des bourdons jaune et noir, capables de nager dans les eaux rapides de l’est du Costa Rica.

Toutes ces caractéristiques sont inégalées par tout autre cichlidé d’Amérique.

Contrairement à Tomocichla tuba, Tomocichla sieboldii ne pond pas de gros œufs.

Au lieu de cela, les Tomocichla sieboldii pondent des œufs de taille moyenne dans des grottes, comme tant d’autres cichlidés d’Amérique centrale, et les alevins, bien que merveilleux comme le sont tous les alevins de cichlidés, n’ont pas le statut de champion du monde de natation atteint par les Tomocichla tuba alevins, ni ne portent les bandes verticales distinctives propres aux Tomocichla tuba (bien que les alevins de Tomocichla asfraci aient cette coloration distinctive).

Plusieurs ichtyologues ont attesté que ces poissons se reproduisent dans de nombreux endroits et à des moments différents, cependant, les poissons sont connus pour être particuliers lors du choix d’un site de frai et aucune théorie n’a été développée pour prédire quand et où une espèce particulière devrait frayer.

Certains ont proposé que la taille des œufs soit un élément clé de cette décision.

La température est également probablement importante car elle affecte les taux de croissance, l’efficacité de l’utilisation de l’énergie alimentaire et la quantité d’oxygène dissous dans l’eau.

Le but de ma recherche est de déterminer comment et pourquoi les poissons reproducteurs ont choisi une température à laquelle frayer.

Les Cichlidae sont la troisième plus grande famille de poissons téléostéens, et tous les membres de la famille des cichlidés présentent une forme de soins parentaux.

La protection du substrat est l’une des formes les plus courantes de soins parentaux, et parce que les œufs sont adhésifs, une fois qu’ils sont pondus, ils s’engagent à se développer dans cet environnement physique particulier, c’est-à-dire la température de l’eau, la vitesse de l’eau, etc…

Par conséquent, le choix du site de reproduction est extrêmement important pour la survie des œufs et des alevins.

Il est déterminant parce que les œufs plus gros ont besoin de plus d’oxygène que des œufs plus petits, en raison d’un rapport surface/volume plus élevé.

L’hypothèse qui a été émise repose sur le fait que lorsqu’on lui donne le choix, un poisson reproducteur choisira sa température de ponte en fonction des besoins en oxygène de sa taille d’œuf, c’est-à-dire que les œufs plus gros seront pondus dans de l’eau plus froide que les œufs plus petits.

La taille des œufs est généralement fixe au sein d’une espèce, donc tous les individus d’une espèce doivent faire le même choix constant de température de frai.

Avant de tester l’hypothèse principale, il a fallu tester une hypothèse importante, à savoir qu’en raison de l’importance de la température de ponte, le choix de la température de ponte ne sera pas influencée par une exposition préalable à différentes températures.

En d’autres termes, les poissons ne seront pas acclimatés pour frayer à une température différente de leur température de ponte préférée, simplement parce qu’ils ont déjà connu de l’eau plus chaude ou plus froide.

Pour tester ces hypothèses, deux expériences ont été menées à l’aide d’un appareil de sélection de température qui a permis à un couple de poissons en train de frayer d’avoir quatre températures distinctes à la fois.

Des cichlidés pondeurs sur substrat ont été utilisés dans cette expérience car, une fois leurs œufs pondus, au niveau de l’emplacement des œufs, une mesure de la température exacte à laquelle la ponte avait lieu a pu être faite.

Des enregistreurs de données de température ont été placés dans chaque compartiment pour enregistrer la température choisie.

Dans l’expérience 1, une série d’essais a été conduite pour invalider l’expérience antérieure de la température de l’habitat en tant que facteur biaisant la préférence future de température de frai.

Pour ce faire, dix couples de d’Amatitlania nigrofasciatus ont été soumis à deux traitements de température différents.

Cinq des couples utilisés ont été logés dans un bassin réglé à 22°C, et cinq des couples utilisés ont été logés dans un bassin réglé à 32°C, pendant deux semaines avant d’être placés dans l’appareil de sélection de la température de ponte pour permettre l’acclimatation à cette température particulière.

En théorie, ces traitements n’affecteraient pas les préférences futures en matière de température de frai.

Les données ont été analysées et aucune différence significative n’a été observée entre les températures de frai préférées des deux traitements.

Cela signifie que l’exposition antérieure à la température n’affecte pas les préférences futures en matière de température de frai.

L’expérience 2 a examiné l’effet de la taille des œufs sur la préférence de température de ponte et a consisté à collecter des pontes de cinq autres espèces de reproducteurs de substrat, à savoir Neetroplus nematopus, Hemichromis lifalili, Tilapia snyderae, Steatocranus casuarius et Hypsophrys nicaraguense.

Les six espèces utilisées (dont Amatitlania nigrofasciatus) englobent une large gamme de tailles d’œufs trouvées dans la famille des cichlidés.

Les résultats ont révélé que, même avec une variation de la température de ponte possible aussi grande que 12,8°C, aucune espèce n’a montré plus de 2,6°C de variation par rapport à la température moyenne de ponte qu’elle préfère.

Cela montre que chaque espèce testée avait une température de ponte préférée constante.

En comparant la température moyenne de frai choisie par chaque espèce les unes par rapport aux autres, seul Tomocichla vs. Amatitlania nigrofasciatus et Hemichromis lifalili ont montré une différence significative.

Une comparaison interspécifique de la taille des œufs et de la température moyenne de ponte préférée au sein d’une espèce a également été effectuée, et une régression linéaire n’a montré aucune relation entre la température de ponte choisie et la taille des œufs.

Cela démontre que les cichlidés testés ne basent pas leurs choix de température de ponte sur la taille de leurs œufs.

Période d’incubation

Les œufs sont attachés par des fils non visibles à l’œil nu et n’éclosent qu’au bout de 5 jours à 27°C

Eclosion

A leur naissance, les jeunes ont un motif de couleur unique : Ils sont jaunes avec trois bandes verticales noires.

On pourrait dire qu’ils ressemblent à de petits bourdons.

Seuls deux autres genres de cichlidés américains (Rocio et Mesoheros) présentent ce motif de couleur chez leurs petits.

Nage libre des alevins

La nage libre intervient entre 2 et 3 jours après l’éclosion après que les larves aient résorbées leurs sac vitellin.

Les jeunes restent toujours en contact avec le fond, où l’eau s’écoule un peu plus lentement et où ils sont moins susceptibles d’être la proie de prédateurs.

Garde parentale

Au début, seule la femelle s’occupe des petits tandis que le mâle garde le territoire du couple et sa progéniture.

Plus tard, le mâle le rejoint également et forme ensemble un duo inébranlable.

Les alevins nouvellement éclos sont gardés par les deux parents dans des eaux calmes sur un fond sableux peu profond.

Certains observations font état de nouveau-nés trouvés parmi les jacinthes en quête de nourriture et protégés par cet environnement d’eau pourraient avoir été transportés à travers le lac par de forts vents d’est.

Les jeunes se trouvent généralement dans les eaux les plus vives, au fond ou derrière des rochers.

Les œufs sont pondus sur des rochers plats ou des troncs d’arbres tombés, dans des zones à courant modéré.

Première alimentation des alevins

Les jeunes larves sont pourvues initialement des dents coniques, ce qui leur permet d’attraper de petites proies vivantes, tels que des petits crustacés.

Ce n’est que plus tard qu’ils développeront des incisives qui conviennent à leur mode de vie qui sera de plus en plus herbivore au fur et à mesure de leur croissance.

Ce n’est que plus tard que les alevins Tomocichla tuba développent les incisives utiles à leur mode de vie majoritairement herbivore au fur et à mesure qu’ils atteignent la taille adulte.

En aquarium, les jeunes animaux peuvent être nourris avec des aliments riches en protéines en plus des aliments végétaux.

Parmi les aliments adaptés, on trouve les larves d’Artémia, les Cyclopes, les Daphnies, les Mysis ou le Krill, dans cet ordre d’âge environ.

Les larves de moustiques et les tubifex sont moins adaptés car trop gras.

ELEVAGE

CONDITIONS D’ELEVAGE

Ces poissons ont besoin d’un grand bac mesurant au minimum deux mètres de longueur et une grande largeur, avec une eau cristalline et une bonne filtration.

Une forte circulation améliore les conditions de l’écoulement de l’eau, mais augmente également la quantité d’oxygène dans l’eau.

La nécessité de changements d’eau impose une fréquence élevée et un rythmer régulier.

Température de l’eau sera comprise entre les minimum de 23°C et un maximum de 33°C.

Il faut se souvenir que Tomocichla tuba est un pondeur sur substrat ouvert qui se reproduit pendant la saison sèche (décembre, janvier, février) quand l’eau de son habitat est un peu plus calme (moins de précipitations), plus chaude et souvent plus claire.

La taille exceptionnelle des œufs s’explique par l’adaptation de cette espèce à la vie en eau courante.

Avec de gros œufs, les jeunes larves écloses sont plus grandes et par conséquent sont plus aptes à résister au courant.

Ainsi, au détriment des chiffres, les Tomocichla tuba pondent moins d’œufs mais ceux-ci sont plus gros !

Élevage de Tomocichla tuba

Tomocichla tuba est un pondeur sur substrat ouvert et se reproduit pendant la saison sèche (décembre, janvier, février).

A cette période de l’année, les Tomocichla tuba pondent les plus gros œufs de tous les cichlidés d’Amérique centrale :

  • Diamètre 2,6 millimètres.
  • Longueur 3,1 millimètres.

Il s’agit d’une adaptation à leur milieu naturel et leur situation de poissons rhéophile !

En pondant moins d’œufs, les Tomocichla tuba se sont adaptés en faisant des gros œufs qui donnent des larves plus vigoureuses et robustes dont ayant plus de chances de survivre : Les pontes ses font au détriment des chiffres.

Compte tenu de la taille de ces poissons, les nids sont petits, en moyenne pas plus de 300 œufs.

Les œufs sont attachés au moyen de fils qui ne sont pas visibles à l’œil nu et n’éclosent qu’après 5 jours à 27°C.

Pour information et toujours par rapport aux autres cichlidés américains, les fils retenant les œufs sont plus longs que la moyenne supérieure, certainement en raison de la solidité dont ils ont besoin pour résister au courant de l’eau.

A la naissance, il n’y a pas de différences externes entre les sexes. mais en grossissant, les mâles plus âgés présenteront un profil de tête plus raide avec une tendance à la bosse, ce qui leur donne une apparence un peu plus anguleuse.

Les jeunes Tomocichla tuba ont un motif de couleur unique : Ils sont jaunes avec trois bandes verticales noires ce qui les fait ressembler à des bourdons.

Seuls deux autres genres (Rocio et Mesoheros) présentent ce motif de couleur chez leurs petits.

En grandissant, ils deviendront plus ternes jusqu’à avoir leur couleurs d’adultes.

Les larves gardent toujours le contact avec le fond, où l’eau s’écoule un peu plus lentement et ils courent moins de risques de devenir la proie des prédateurs.

Les jeunes Tomocichla tuba sont parfaitement adaptés au milieu dans lequel ils doivent vivre et apprendre rapidement à se nourrir.

Pour y parvenir, la nature a bien fait les choses et a pourvu ces jeunes animaux de dents coniques qui leur permettent d’attraper de petites proies (petits crustacés).

Ce n’est que plus tard qu’ils développent les incisives qui sont utiles pour leur mode de vie herbivore.

CONSEILS D’ENTRETIEN

Il faut offrir à ces cichlidés un bac spacieux avec un décor rocheux, des grottes et des cachettes qui permettront à ces poissons d’établir des territoires.

Il faudra veiller également à toujours garder l’eau propre et assurer des changements d’eau réguliers tout en maintenant une bonne filtration.

Une eau légèrement acide à neutre est idéale pour leur bien-être et nécessitera une surveillance régulière du niveau de pH.

La meilleure chose est un système d’échange d’eau permanent.

Des pompes de circulation supplémentaires peuvent fournir le débit nécessaire.

Une disposition avec uniquement du sable et des rochers se rapproche le mieux de la situation naturelle.

Les plantes ne peuvent pas être conservées avec ces herbivores, à moins qu’elles ne soient destinées à la nourriture.

En plus des plantes d’aquarium, ces animaux aiment également manger des pois, des haricots, des endives, des feuilles de pissenlit, de la spiruline et des feuilles de Nori (algues).

Les jeunes animaux peuvent être nourris avec des aliments plus riches en protéines en plus des aliments végétaux.

Les larves d’artémias, les Cyclopes, les Daphnies, les Artémias, les Mysis ou le Krill conviennent, à peu près dans cet ordre en termes d’âge.

Les larves de moustiques et le Tubifex sont moins adaptés et peuvent être proscrites car trop grasses !

Il ne faut pas oublier que les aliments riches et gras causent rapidement des problèmes intestinaux chez ces types de poissons.

Tomocichla tuba

CONSERVATION

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Sans objet voire impossible ⇒ Les conditions de vie de cette espèce sont trop spécifique pour qu’elle puisse facilement ou accidentellement être introduite dans un autre milieu que le sien…en particulier si les caractéristiques de vie/survie de cette espèce ne sont pas respectées !

PREDATEURS NATURELS

Dans la nature, les Tomocichla tuba, comme d’autres poissons, sont aussi victimes de la prédation de poissons de plus grande taille et d’autres animaux aquatiques.

Leur nature territoriale, cependant, leur permet d’établir des zones sûres au sein de leur habitat, leur offrant une certaine protection contre ces prédateurs.

Les jeunes Tomocichla tuba, plus petits et moins robustes, évoluant souvent dans des zones à faible courant et peu profondes, sont souvent et plus facilement la proie de poissons, d’oiseaux et de reptiles de plus grande taille.

ACTIONS DE CONSERVATION

Actuellement, Tomocichla tuba n’est pas classé comme espèce menacée, mais ce cichlidé est menacé par la dégradation de son habitat, la pollution et la perte de biodiversité dans ses régions d’origine.

Les efforts de conservation sont essentiels pour le maintenir.

Il n’existe actuellement aucune mesure de conservation spécifique à l’espèce Tomocichla tuba.

L’aire de répartition de cette espèce s’étend sur plusieurs aires protégées (UICN et PNUE-WCMC 2019), ce qui pourrait offrir une protection indirecte contre la dégradation de son habitat.

Des informations complémentaires sur la taille et l’évolution de la population, ainsi que sur l’impact des menaces potentielles, seraient utiles pour orienter les futures mesures de conservation.

USAGES HUMAINS

Tomocichla tuba a probablement été élevé pour la première fois aux Pays-Bas à la fin de 1983 qui est certainement aussi sa date d’introduction et cela ne s’est certainement pas déroulé sans heurts.

Willem HEIJNS en parle dans la revue Cichlidae 12–4.

Sur les quatre animaux capturés dans la nature qui mesuraient initialement 9 centimètres, un seul était resté au bout de six mois et n’avait grandi que de 3 centimètres.

Les trois autres étaient décédés sans cause apparente.

Elle connaissait à l’époque les mêmes problèmes en Allemagne.

Les animaux capturés dans la nature se sont lentement détériorés et sont morts d’une mort mystérieuse.

Rainer STAWIKOWSKI a fourni à Willem HEIJNS deux nouveaux exemplaires, mais ceux-ci ont également subi le même sort.

Après de nombreux revers (la population de l’aquarium s’est reconstituée à plusieurs reprises), il réussit à élever trois animaux.

Le plus gros mesurait 18 centimètres et en mars 1985, 200 œufs furent pondus.

La surprise a été grande à leur sortie.

Après tout, les couleurs uniques du garçon étaient encore inconnues à l’époque.

Les jeunes grandissaient extrêmement lentement et étaient pointilleux en matière de nourriture.

Avec beaucoup d’attention et de persévérance, nous avons finalement réussi à constituer une population d’aquarium.

C’est beaucoup plus facile que la capture sauvage de l’époque, mais Tomocichla tuba reste l’un des poissons d’aquarium les plus difficiles.

Tomocichla tuba, compte tenu de son caractère susciterait un certain engouement pour la pêche sportive…

La résurgence de tuba Tomocichla est un spectacle apprécié dans le hobby de cichlidés d’Amérique centrale.

Il s’agit d’une espèce très difficile à trouver, mais de plus en plus d’amateurs les conservent maintenant grâce aux récents poissons importés.

Le frai de Tomocichla tuba est toujours un spectacle rare dans l’aquarium domestique, mais il est agréable de voir qu’un très petit nombre les élève maintenant.

MENACE POUR LES HUMAINS

Sans objet, inoffensif.

MARCHE AQUARIOPHILE

Cette espèce est peu connue dans le monde aquariophile même si depuis quelques temps elle connait un certain regain d’intérêt.

Ce qui fait obstacle à sa diffusion, ce sont les difficultés liées à sa maintenance particulière.


STATUT DE CONSERVATION

Importance écologique

Tomocichla tuba joue un rôle essentiel dans son écosystème.

Omnivore, il participe au contrôle des populations d’algues et au cycle des nutriments en se nourrissant de végétation, d’insectes et d’autres petits invertébrés.

Il contribue à l’équilibre du réseau trophique en servant de proie aux espèces de plus grande taille tout en contrôlant les populations plus petites.

Sa nidification contribue au mouvement des sédiments, ce qui contribue à l’aération du substrat et à la croissance saine des plantes aquatiques.

UICN

Statut sur la Liste rouge de l’UICN (Réf. 120744 )

Tuba Tomocichla tuba a été récemment évalué pour la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN en 2019.

Tomocichla tuba est classé comme « Préoccupation mineure ».

 

La taille totale de la population et son statut à l’échelle de l’aire de répartition sont inconnus.

Cette espèce était commune sur les sites échantillonnés de la réserve biologique de Tirimbina, au Costa Rica (ANGULO & Al., 2017).

Elle est relativement commune dans les rivières à courant rapide de la partie caribéenne du Costa Rica (A. ANGULO, comm. pers., 2019).

Habitat et écologie

Cette espèce fréquente généralement les milieux lotiques caractérisés par une vitesse d’eau modérée à élevée et une température de l’eau comprise entre 22 et 33°C (BUSSING 1998).

On trouve les juvéniles dans les rivières et les ruisseaux au-dessus de rapides peu profonds (BUSSING 1998).

Sa présence a également été signalée sur les rives de l’île d’Ometepe, dans le lac Nicaragua, probablement suite à la dispersion des juvéniles sous des îlots de végétation flottante (McCRARY & Al. 2005).

Son régime alimentaire se compose principalement de végétation terrestre, de macrophytes aquatiques et d’algues, mais inclut également des noix, des fruits, des insectes aquatiques et des invertébrés d’eau douce (BUSSING, 1975).

Cette espèce atteint une taille maximale de 28 centimètres de longueur totale (LT) (BUSSING, 1998).

Menaces

L’aire de répartition naturelle de cette espèce est soumise à plusieurs menaces, notamment la pollution due aux :

Ruissellement agricole (POLIDORO & Al. 2008, ECHEVERRIA-SAENZ & Al. 2012, DIEPENS & Al. 2014, ARIAS-ANDRES & Al. 2018) ;

Rejets d’eaux usées municipales et d’égouts (BOWER 2014, VAMMEN & Al. 2019) ;

Changements d’affectation des terres liés à l’agriculture de plantation (TUCKER & Al. 2005, GOURDJI & Al. 2015, SHAVER & Al. 2015) ;

Introduction d’espèces non indigènes (Oreochromis spp. et Hypostomus spp.) (McCRARY & Al. 2007).

Bien que l’impact direct de ces menaces potentielles n’ait pas été évalué en détail, on peut supposer qu’elles ont des répercussions continues sur la qualité et la disponibilité potentielle de l’habitat.

Cependant, il n’y a actuellement aucune indication d’un déclin majeur de la population à l’échelle de l’aire de répartition.

Utilisation et commerce

Cette espèce est ciblée par la pêche de subsistance et la pêche artisanale dans toute son aire de répartition, et est occasionnellement ciblée par le commerce des poissons d’aquarium ornementaux (A. ANGULO, comm. pers., 2019).

CITES

Réf.115941

Non évalué

CMS

Réf.116361

Non évalué.

REFERENCES

MEEK S. 1912. Nouvelles espèces de poissons du Costa Rica. Publication du Field Columbian Museum/Tomocichla underwoodi REGAN, 1908. Ann. Mag. Nat. Hist., ser. 8, 2 : 463 ( type : Riœ Iroquois, Costa Rica) ;

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Cichlasoma tuba MEEK, 1912, Pieldiana Zool. Ser., 10: 73 (type: Victoria, Costa Rica) ;

MEEK, 1914, Pieldiana Zool. Ser., 10: 124 (synonyme de Tomocichla underwoodi); Grey, 1947, Pieldiana Zool. Ser., 32: 1 34 (type apparemment perdu) ;

MILLER, 1966, Copeia, 1966: 793 (versant atlantique du Costa Rica); BUSSING, 1967, Rev. Biol. Trop., 14: 237 (répertorié) ; Villa, 1971, Sinopsis Pece)’ de’ Nic., p. 102 (Rio Mico, Nicaragua).

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VILLA, J. (1982) Peces nicaraguenses de agua dulce. Editorial Union Cardoza y Cia. Ltda, Managua, 253 pp.

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