Les Astronotus – Article n°7 : Les spécificités et les spécifiques

ASTRONOTUS OCELLATUS – AGASSIZ, 1831

Le cichlidé, vedette de cet article, est bien connu de tous les aquariophiles car il rappelle beaucoup de souvenirs à ceux qui l’ont élevé au moins une fois dans leur vie aquariophile…

Faire un article ou plutôt une série d’articles sur un cichlidé aussi connu dans le monde de l’aquariophilie est une forme de défi, une gageure car tant d’amateurs et de professionnels ont déjà écrit à son sujet.

En effet, Astronotus ocellatus est un grand classique de l’aquariophilie et c’est tout aussi vrai qu’il n’existe que peu de cichlidophiles qui n’aient jamais maintenu ce cichlidé qui ne laisse indifférent sur aucun point car il répond à de nombreux critères qui font de lui un incontournable.

En outre, Astronotus ocellatus est certainement le cichlidé américain qui plaira sûrement à tous les aquariophiles qui adhèrent au principe selon lequel « tout ce qui est grand est beau ».

Astronotus ocellatus de la famille des Cichlidae est l’un des poissons d’ornement d’eau douce les plus populaires et les plus beaux au monde.

Quel aquariophile ne connaît pas ces géants du genre Astronotus, qui, grâce à leurs yeux en soucoupe et malgré leur taille de 30-40 centimètres, ont réussi à s’assurer une place permanente dans l’aquarium et ont même reçu le titre, rare chez les poissons, « d’animal de compagnie » !

Il est très intéressant pour les aquariophiles en raison de sa couleur unique, de son comportement de combat, de ses mouvements et de sa parade…

Quand on parle d’Astronotus ocellatus, on évoque un poisson qui est présent dans le monde de l’aquariophilie depuis plus de 90 ans d’expérience ce qui en fait l’une des espèces d’aquarium le plus classiques.

Astronotus ocellatus a été scientifiquement décrit dès 1829, et c’est à des fins d’aquariophilie qu’il a été introduit en Europe, exactement cent ans plus tard.

Grace à son apparence impressionnante, à sa douceur relative et à sa facilité d’élevage et d’élevage, il est rapidement devenu très populaire parmi le nombre croissant d’amateurs aquariophiles.

Il n’est donc pas étonnant que ces cichlidés aient pris une part importante et permanente dans les aquariums, et l’intérêt pour ces poissons a également augmenté des lors que les premières variétés d’élevage, chargées de couleurs et avec une apparence beaucoup plus attrayante que les spécimens originaux ont été mise sur le marché.

Jusqu’à présent, bon nombre de leurs variétés de couleurs ont été obtenues, en plus, très probablement, elles ont été utilisées pour obtenir plusieurs “espèces” élevées artificiellement, telles que les fameux mais horribles et difformes “FLowerhorns“.

A l’origine, Astronotus ocellatus est un cichlidé originaire d’Amérique du sud, on le trouve dans les eaux de l’Amazone, du Paraná, du Rio Paraguay et du Rio Negro.

Actuellement et bien malheureusement par bien des aspects, les Astronotus ocellatus sont présents et répandus dans de nombreuses régions du monde, par exemple, en Extrême-Orient, ils font partie des poissons d’aquarium préférés et sont conservés à la fois dans les aquariums domestiques et dans les bacs d’entreprise et publiques.

Leur charme est évident, ces cichlidés ne peuvent pas laisser indifférents un mateur en quête d’acheter un bel animal, même parmi la grande variété de poissons dans une animalerie moderne.

Les Astronotus ocellatus adultes attirent l’attention par leur taille et la fluidité de leurs mouvements, ils sont majestueux !

Leur regard ne laisse pas non plus insensible, en effet, il y a peu de poissons d’aquarium avec des yeux aussi expressifs et d’un regard ou un instant passé à les observer dans leur bac de vente, sans surprise, le désir d’acheter ce superbe cichlidé surgit instantanément.

Pourtant, s’il faut retenir quelque chose de la maintenance de ce cichlidé, c’est la patience !

Un achat inconsidéré risque de se solder par la mort de ces merveilleux poissons.

 Cet article, si long soit-il, aidera les futurs propriétaires d’Astronotus ocellatus à éviter les erreurs les plus courantes qui sont faites lors de l’acquisition de ces animaux, il les guidera dans l’entretien et l’élevage de ces dignes animaux d’aquarium.

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Rôle des ocelles

Astronotus ocellatus et plusieurs autres grands poissons cichlidés d’Amérique du Sud présentent des ocelles brillants, ou taches oculaires, près de la base de la nageoire caudale.

Astronotus ocellatus vit de façon sympatrique en présence de piranhas du genre Serrasalmus capables, à tous instants de mordre les nageoires.

On constate souvent sur les Astronotus pêchés à quel point les les dommages sont plus ou moins étendus sur les nageoires de ces cichlidés sympatriques qui sont de taille similaire aux piranhas qui,eux n’ont pas d’ocelles caudales distincts.

En biologie, un organisme sympatrique caractérise des espèces qui ne s’hybrident pas, alors que les aires respectives peuvent avoir une zone commune.

Les espèces peuvent aussi être qualifiées de parapatriques.

La sympatrie se dit donc d’espèces voisines qui vivent dans la même aire géographique sans s’hybrider.

Les espèces d’une population issue d’une spéciation sont sympatriques (spéciation sympatrique, population sympatrique), alors que les sous-espèces sont allopatriques. Dans l’aire qu’elle occupe, une sous-espèces est exclusive d’une autre sous-espèce.

Les données écologiques et les différences comportementales interspécifiques observées soutiennent l’hypothèse selon laquelle les taches oculaires réduisent les attaques de piranha en confondant la reconnaissance visuelle de la région caudale de la proie.

La desquamation dense des nageoires médiales non appariées, en particulier de la nageoire caudale, masque les repères visuels pour la reconnaissance des nageoires, améliorant encore le mimétisme de la tête par la région caudale.

L’hypothèse selon laquelle les ocelles caudaux chez Astronotus ocellatus, et peut-être d’autres grands poissons cichlidés, fonctionnent principalement comme des imitations oculaires pour la défense contre les prédateurs des nageoires est plus parcimonieuse que l’hypothèse antérieure de ZARET « inhibition du cannibalisme » est donc vraie.

Les nageoires sont une ressource alimentaire principale pour de nombreux characidés du genre sud-américain Serrasalmus et Pristobrycon (MACHADO-ALLISON & GARCIA, L986; NORTHCOTEETA, 1986 ; NICOAND TAPHOM, 1988 ; WINEMILLER, 1989B).

Les nageoires fournissent une ressource alimentaire abondante et rapidement renouvelée pour les divers piranhas.

Le pincement des nageoires est le plus répandu parmi les classes de taille des sous-adultes et des petits adultes de la plupart des Serrasabnus spp. qui ont fait l’objet d’études approfondies.

Les dommages aux nageoires affectent négativement les performances de nage, ce qui à son tour nuit à l’efficacité.

Des études ont montré que le pincement des nageoires avait une série d’impacts négatifs sur la croissance et la survie des proies.

Par exemple, les nageoires endommagées chez des poissons captifs les rendent plus sensibles aux infections bactériennes et fongiques (REICHENBACH-KLINKE ET ELKAN, 1965).

Les dommages aux nageoires affectent aussi négativement les performances de nage du poisson blessé, ce qui à son tour nuit à l’efficacité de l’alimentation et des manœuvres de fuite (SAZIMA ET POMBAL, 1988).

De plus, les dommages aux nageoires ont un impact négatif sur le budget énergétique du poisson, puisque la matière et l’énergie seraient détournées du développement gonadique et de la croissance somatique globale, et dirigées vers la régénération des nageoires.

Même le statut de dominance des individus est affecté par des aspects visuels associés à la morphologie des nageoires chez certaines espèces, qui à leur tour peuvent influencer le succès de l’accouplement (BAERENDS ET BAERENDS VON ROON, 1950 ; BARLOW, 1974 ; BAYLIS, 1974).

Les grands cichlidés lents et dotés de larges nageoires médianes sont des cibles remarquables et potentiellement vulnérables pour les piranhas qui leur pincent les nageoires.

Un rapport scientifique a fait la preuve qu’Astronotus ocellatus et peut-être plusieurs autres grands cichlidés néotropicaux obtenaient une certaine protection contre la prédation des nageoires via le mimétisme caudal de la région de la tête.

Ce mimétisme de la tête est réalisé par trois caractéristiques morphologiques :

1) l’ocelle caudal ;

2) écailles denses et opaques des nageoires médiales ;

3) la symétrie du profil latéral.

L’ocelle caudal, ou ocelle, de l’Astronotus ocellatus consiste en un anneau orange vif d’écailles entourant une tache noire à la base dorsolatérale de la nageoire caudale à l’exception de l’ocelle bien visible et/ou de l’ange iris des yeux, la coloration de l’Astronotus ocellatus est terne et cryptique.

Selon l’état de comportement et l’environnement du poisson, la coloration du corps peut rapidement passer d’un gris uniforme à un motif marbré composé de taches gris foncé et brun clair à gris.

Moins de la moitié de 1% des Astronotus ocellatus sauvages présentent au moins deux ocelles, généralement près de la base de la nageoire dorsale ou des côtés du corps (WINEMILLER, obs. pers., n > 250 sur une période de 5 ans dans les llanos vénézuéliens).

Ces ocelles multiples sont généralement incomplets (parfois constitués uniquement d’une tache noire sans l’anneau orange) et apparemment anormaux.

À l’exception de l’ocelle caudal brillant, les Astronotus ocellatus sauvages des llanos vénézuéliens sont très ternes par rapport aux variétés de couleurs sélectionnées sélectivement appelées “oscars” dans le commerce international des aquariums.

Si une simple tache caudale améliore la survie en réduisant le taux de réussite des frappes de prédateurs, l’ajout d’une couleur visible sous la forme d’un ocelle ne ferait que réduire la survie en augmentant le taux de détection par les prédateurs.

Alternativement, le mimétisme caudal de la région de la tête pourrait réduire le taux de prédation, si des avaleurs de poissons entiers plus conventionnels anticipent parfois incorrectement le chemin de fuite à prendre par un organisme proie immobile (COTE, 1957).

En plus de dissimuler des tissus vulnérables, la fausse tête des grands piscivores donnerait l’apparence d’une menace de prédation pour les petits piranhas pinceurs de nageoires, décourageant ainsi de nombreuses approches exploratoires.

Des travaux expérimentaux sur des poissons captifs pourraient éclairer ces possibilités alternatives.

Les dommages aux nageoires infligés par les piranhas constituent sans aucun doute une pression sélective majeure sur les grands poissons lents qui habitent les habitats aquatiques des basses ¬terres d’Amérique du Sud.

Les ocelles visibles chez Astronotus ocellatus et certains autres grands cichlidés servent probablement de faux yeux -mimétisme de la tête qui dissuade partiellement le pincement des nageoires.

Bien qu’elles ne s’excluent pas mutuellement, l’hypothèse de prédation des nageoires/imitation de la tête explique la fonction des ocelles caudaux sur les cichlidés néotropicaux de manière plus parcimonieuse que l’hypothèse d’inhibition du cannibalisme de ZARET, car elle invoque moins d’hypothèses interdépendantes.

L’ocelle caudal, ou ocelle, de l’Astronotus ocellatus consiste en un anneau orange vif d’écailles entourant une tache noire à la base dorsolatérale de la nageoire caudale à l’exception de l’ocelle bien visible et/ou l’iris des yeux, la coloration de l’Astronotus est terne et cryptique.

Si une simple tache caudale améliore la survie en réduisant le taux de réussite des frappes de prédateurs, l’ajout d’une couleur visible sous la forme d’un ocelle ne ferait que réduire la survie en augmentant le taux de détection par les prédateurs.

Alternativement, le mimétisme caudal de la région de la tête pourrait réduire le taux de prédation, si des avaleurs de poissons entiers plus conventionnels anticipent parfois incorrectement le chemin de fuite à prendre par un organisme proie immobile (COTE, 1957).

En plus de dissimuler des tissus vulnérables, la fausse tête des grands piscivores donnerait l’apparence d’une menace de prédation pour les petits piranhas pinceurs de nageoires, décourageant ainsi de nombreuses approches exploratoires.

Des travaux expérimentaux sur des poissons captifs pourraient éclairer ces possibilités alternatives.

Les dommages aux nageoires infligés par les piranhas constituent sans aucun doute une pression sélective majeure sur les grands poissons lents qui habitent les habitats aquatiques des basses ¬terres d’Amérique du Sud.

Les ocelles visibles chez Astronotus ocellatus et certains autres grands cichlidés servent probablement de faux yeux -mimétisme de la tête qui dissuade partiellement le pincement des nageoires.

Bien qu’elles ne s’excluent pas mutuellement, l’hypothèse de prédation des nageoires/imitation de la tête explique la fonction des ocelles caudaux sur les cichlidés néotropicaux de manière plus parcimonieuse que l’hypothèse d’inhibition du cannibalisme de ZARET, car elle invoque moins d’hypothèses interdépendantes.

SIGNES DISTINCTIFS GENEREAUX

On retiendra principalement comme caractéristiques importantes de l’Astronotus ocellatus :

  • Son physique est ovale, légèrement haut et modérément aplati sur les côtés ;
  • La forme de base de cette espèce est de couleur vert foncé à grisâtre ;
  • La partie inférieure du corps, y compris le ventre, est souvent orange ;
  • Les flancs du corps sont couverts de diverses formes géométriques ou taches ou lignes ;
  • Les flancs du corps sont généralement de couleur foncée.

DIFFERENCIATION

TYPE D’ASTRONOTUS

En plus de l’Astronotus ocellatus habituel (Astronotus ocellatus), il existerait dans la nature d’autres espèces telles que :

  • L’Astronotus orbicularis ou Astronotus « bourdon » ou Astronotus cf. orbicularis “Bumblebee Oscar”. L’Astronotus cf. orbicularis cichlidé est un Cichlidae d’Amérique du Sud que l’on trouve dans le fleuve Amazone.

Synonymes : Acara compressus, Acara hyposticta, Astronotus ocellatus zebra et Astronotus orbiculatus.

  • L’Astronotus crassipinnis ou Astronotus à nageoires épaisses. Astronotus crassipinnis est un poisson sud-américain de la famille des cichlidés du sud du bassin amazonien et des bassins du Paraná-Paraguay.

Et il existe d’autres espèces encore !

Caractéristiques importantes d’Astronotus crassipinnis :

  • Son physique est ovale, légèrement haut du dos et seulement modérément aplati latéralement ;
  • la forme de base de cette espèce est de couleur vert foncé à brun grisâtre ;;
  • La coloration peut varier considérablement ;
  • Les flancs du corps sont recouverts de diverses formes géométriques ou de taches ou de traits ;
  • En outre, plusieurs bandes transversales brillantes courent sur les flancs du corps. Environ au milieu du corps courent des traits horizontaux brillants, fins et pointillés ;
  • La nageoire caudale est convexe arrondie et présente une tache oculaire à franges noires; généralement rouges ou oranges « œil de paon » ;
  • Le dessous de la tête est clair, le plus souvent de couleur jaunâtre ;
  • La tête est massive, la grande bouche supérieure et les lèvres bombées ;
  • Les mâchoires sont fortement dentées.

La confusion entre Astronotus crassipinnis et Astronotus ocellatus est possible, cependant, Astronotus crassipinnis  se différencie par ses taches oculaires sous la base de sa nageoire dorsale.

Leur appartenance à différentes espèces est actuellement remise en question, et leurs différences externes sont causées par la localité de résidence.

Néanmoins, il existe d’autres différences mineures entre ces espèces de poissons :

  • L’Astronotus orbicularis a des rayures plus larges et distinctes.
  • Les éleveurs notent qu’Astronotus orbicularis est de nature plus timide et calme que Astronotus ocellatus.
  • En comparaison avec Astronotus ocellatus et Astronotus orbicularis, Astronotus crassipinnis a une taille plus petite et ne dépasse pas, dans des conditions naturelles, la taille de 25 centimètres.
  • Sa couleur est également différente, il possède des rayures sont verticales, fines, uniformément délimitées.

Grâce au « travail » des éleveurs, de nombreuses “morphes” d’Astronotus sont apparues.

Tous ces Astronotus ne diffèrent pas dans leurs conditions de détention et peuvent se croiser entre eux.

Mais, il ne faut pas oublier que pendant longtemps, il n’y a eu que deux espèces d’Astronotus reconnues officiellement :

  • Astronotus ocellatus ;
  • Astronotus crassipinnis.

Quelques mots sur Astronotus crassipinnis

Astronotus crassipinnis est assez finalement assez distinct du bien plus connu Oscar Astronotus ocellatus.

Historiquement, ce Cichlidé a été décrit sous le taxon Acara crassipinnis par HECKEL en 1840 depuis des exemplaires en provenance géographique du :

  • Rio-Paraguay ;
  • Rio-Guapore dans le Matogrosso ;
  • Rio Negro ;
  • Rio Branco.

…tous ces bassins hydrologiques étant situés le nord de l’Amazonie.

L’origine comprend ainsi : Paraguay, Brésil, Bolivie et Pérou : dans le haut-Paraguay et de l’Amazonie bolivienne y compris le Guaporé Mamoré et Madre de Dios.

L’aire de répartition du cichlidé de l’œil de paon (Astronotus ocellatus) en Amérique du Sud est le bassin amazonien et le bassin versant supérieur du Río Paraná et du Río Paraguay

Son habitat naturel est probablement les eaux stagnantes (lacs, étangs, étangs) et les bras latéraux silencieux ou coupés des rivières aux surfaces sablonneuses ou boueuses.

Astronotus crassipinnis en aquarium biotope

On le trouve également dans les zones rocheuses.

C’est Sven O. KULLANDER qui modifie le nom de genre sur la base de plusieurs syntypes.

En 1986, KULLANDER distingue A. ocellatus et Astronotus crassipinnis grâce au motif de couleur et aux données méristiques.

Astronotus crassipinnis ne présente jamais de taches ocellées le long de la base de la nageoire dorsale, qui caractérisent A. ocellatus de l’ouest amazonien.

Le modèle des fasciatures est variable dans les deux espèces, mais Astronotus crassipinnis est globalement plus sombre, et reconnus, en particulier en ayant des barres verticales plus antérieures et plus claires que ocellatus (bien avant l’extrémité de la nageoire pectorale) et deux autres plus ou moins bien séparées par des barres verticales sombres à la position de la barre la plus lumineuse de Astronotus ocellatus.

Astronotus crassipinnis compte 21–22 rayons contrairement à Astronotus ocellatus qui a 20 et jamais 22 rayons et presque jamais 12 épines.

Le nombre d’écailles montrent un chevauchement considérable, avec une variation de 35–40 chez Astronotus crassipinnis et 33–39, avec une moyenne à 35 pour ocellatus.

Astronotus crassipinnis juvénile

Comme l’a expliqué KULLANDER (1986), seuls deux syntypes de crassipinnis ont été localisés depuis la région du Guaporé.

Les autres spécimens qui ont été rapportés du Rio Negro et Rio Branco représentent probablement des variétés d’Astronotus ocellatus ou d’autres espèces non décrites !

Jusqu’à ce qu’une désignation d’un lectotype, recommandant un spécimen Guaporéen, l’utilisation de Astronotus crassipinnis pour les espèces du Paraguay et la Bolivie amazonienne de Astronotus est conservée mais demeure provisoire.

Astronotus ocellatus se distingue de son unique congénère, Astronotus crassipinnis, par :

  • La présence (versus l’absence) de taches ocellées à la base de la nageoire dorsale ;
  • La présence d’une barre verticale claire la plus antérieure sur le corps située au-dessus de la base de la nageoire anale (par opposition à celle avant la pointe de la nageoire pectorale) ;
  • La présence de 13 rayons épineux et de 20 rayons mous (en opposition avec Astronotus crassipinnis qui possède 12 épineux et 21-22 mous) dans la nageoire dorsale.

De plus, Astronotus crassipinnis a deux barres verticales sombres au lieu de la première barre claire d’Astronotus ocellatus et est généralement de couleur plus foncée.

Astronotus crassipinnis couple

Cependant, la taxonomie du genre est loin d’être résolue, car les analyses génétiques suggèrent qu’il existe plusieurs espèces supplémentaires, morphologiquement cryptiques.

Par exemple, les ocelles dorsaux ne semblent être présents que dans les populations de l’ouest de l’Amazonie, et seul l’Astronotus ocellatus péruvien a été largement étudié.

Le motif de couleur de tous les Astronotus est cryptique et composé de taches et de rayures irrégulièrement disposées, tandis que les juvéniles sont généralement noirs avec des rayures blanches.

En termes phylogénétiques, Astronotus a déjà été regroupé dans la tribu putative Chaetobranchini avec les genres Chaetobranchus et Chaetobranchopsis en raison de similitudes morphologiques entre les trois (KULLANDER, 1998), bien que des analyses récentes aient eu tendance à le rapprocher des tribus Cichlini et Chaetobranchopsis Retroculini (LOPEZ-FERNANDEZ & AL, 2005), Cichlasomatini et Heroini (LOPEZ-FERNANDEZ & AL., 2010) ou comme sœur de tous ces groupes (SMITH & AL., 2008).

La révélation d’un 3éme Astronotus…

L’information date du mois de juillet 2022 et s’accompagne de la description officielle d’un 3éme Astronotus : Astronotus mikoljii

Sur la base d’une analyse morphologique et moléculaire des espèces d’Astronotus, une nouvelle espèce est décrite dans les bassins de l’Orénoco et du golfe de Paria au Venezuela.

Morphologiquement, il diffère de l’Astronotus crassipinnis et de l’Astronotus ocellatus par la profondeur pré-orbitale, la profondeur du pédoncule caudal, la largeur de la tête et la longueur du pédoncule causal, avec des différences significatives dans les pourcentages moyens.

Ostéologiquement, il se distingue des deux espèces décrites par l’absence d’hypurapophyse sur l’os parahypural (complexe hypural) et par deux ou trois os supraneuraux.

Une autre caractéristique qui aide à diagnostiquer la nouvelle espèce est la morphologie de l’otolithe sagitta, qui est ovale avec des marges dorsales et ventrale crénelées et un bord postérieur arrondi.

Génétiquement, la nouvelle espèce est distincte de toutes les autres lignées précédemment proposées pour le genre, délimitée par cinq méthodes de délimitation d’espèces uniques locus et possède également des nucléotides diagnostiques uniques.

Les analyses phylogénétiques soutiennent la monophylie des nouvelles espèces ainsi que toutes les autres espèces/lignées.

Les espèces d’Astronotus présentent des différences considérables de forme génétique, anatomique et des otolithes de Sagitta, mais elles présentent peu de différences morphométriques et méristiques traditionnelles significatives parce qu’il y a une grande variabilité dans le nombre des épines, des rayons à nageoire dorsale et balances latérales.

Il est clair que cette nouvelle espèce est génétiquement et anatomiquement différenciée de toutes les autres espèces du genre et mérite d’être reconnue comme une nouvelle espèce valide.

Le nom spécifique est donné en l’honneur de M. Ivan MIKOLJI, explorateur vénézuélien, artiste, auteur, photographe sous-marin et producteur audiovisuel, en reconnaissance d’être un diffuseur infatigable et enthousiaste de la biodiversité et de l’histoire naturelle de la liberté poissons d’eau, conservation des écosystèmes aquatiques du Venezuela et de Colombie, et soutien logistique pour ce travail.

Depuis 2020, Ivan MIKOLJI est reconnu comme chercheur associé du « Museo de Historia Natural La Salle, de la Fundación La Salle de Ciencias Naturales », à Caracas, Venezuela.

Morphologiquement, il diffère de Astronotus crassipinnis et Astronotus ocellatus par :

  • La profondeur pré-orbitaire ;
  • La profondeur du pédoncule caudal ;
  • La largeur de la tête ;
  • La longueur du pédoncule caudal.

… avec des différences significatives dans les valeurs moyennes.

Astronotus mikoljii sp. nov., holotype conservéMCNG56677 (240,12 mm SL), Venezuela., Estado Apure, Municipio Pedro Capturé dans un petit ruisseau affluent de la rivière Arauca.

Astronotus mikoljii sp. nov. est distribué dans toutes les parties du bassin inférieur de l’Orénoque, le long de la plaine inondable de son canal principal et dans les bassins hydrographiques des rivières (ou sous-bassins) suivantes :

  • Atabapo ;
  • Inírida ;
  • Guaviare ;
  • Vichada ;
  • Bita ;
  • Meta ;
  • Tomo ;
  • Arauca ;
  • Apure ;
  •  

Astronotus mikoljii sp. nov. est également présent dans le bassin du golfe de Paria (Caño La Brea, réserve forestière de Guarapiche, sous-bassin du fleuve San Juan, EBRG5055) au Vénézuela (LASSO & AL. 2010).

Astronotus mikoljii sp. nov. a été introduit dans d’autres bassins versants du Venezuela tels que le Lago de Valencia et dans les réservoirs du bassin de Mar Caribe (drainages des rivières Unare, Tuy, Coro et San Juan (Isla de Margarita)) (LUENGO 1963; LEON 1966; CERVIGON 1983; GINEZ & OLIVO 1984; GINEZ & AL. 1984).

Carte montrant tous les sites échantillonnés dans cette étude. Les cercles représentent les localités d’échantillonnage basées sur les enregistrements de spécimens utilisés pour les analyses morphologiques, les carrés représentent les localités d’échantillonnage des analyses de matériel génétique et les étoiles représentent la localité type de chaque espèce.

Les couleurs représentent le consensus des méthodes de délimitation des espèces.

  • Astronotus mikoljii sp. nov. => rouge
  • Astronotus crassipinnis => vert
  • Astronotus ocellatus => bleu
  • Astronotus sp. “Est” => jaune
  • Astronotus sp. « Jurua » => orange
  • Astronotus sp. “Nègre” => marron.

Astronotus mikoljii sp. nov. habite généralement le cours moyen et inférieur du fleuve Orénoque et du bassin du golfe de Paria, à des altitudes ne dépassant pas 250 m au-dessus du niveau de la mer.

On peut trouver ce cichlidé les plans d’eau lotiques ou lentiques, les grandes ou petites rivières, les ponceaux, les lagunes et les plaines inondables, avec des eaux blanches, claires et noires (sensu SIOLI 1965).

Dans le delta du fleuve Orénoque, Astronotus mikoljii sp. nov. vit dans des canaux à débit lent et des forêts inondées, tandis que dans la région moyenne de l’Orénoque.

Cette espèce n’a été capturée que dans des lagunes inondables et des plaines inondables, sur les deux rives du fleuve (NOVOA & AL. 1982; NOVOA 1986).

Couple sauvage d’Astronotus mikoljii

Dans ses premiers stades de développement, il est associé à une végétation flottante et à des plantes semi-racinées formées principalement de graminées et de jacinthes d’eau (Paspalum repens, Eichhornia crassipes).

Dans la phase adulte, ils sont situés dans des zones riveraines, généralement parmi les graminées et les carex (MACHADO-ALLISON 1993 ; LASSO 2004 ; LASSO & AL. 2011B ; ECHEVERRIA & MACHADO-ALLISON 2015).

Une partie du matériel type a été capturée dans la savane inondée d’un affluent mineur de la rivière Arauca, dans les plaines inondables de l’État d’Apure, au Venezuela (Fig. 8b).

Lors de l’échantillonnage, le plan d’eau était presque stagnant et la température de l’eau était de 27°C avec une végétation aquatique abondante et un fond vaseux.

Cette espèce a probablement été affectée négativement par l’invasion du bassin de l’Orénoque par le cichlidé envahissant Caquetaia kraussii (STEINDACHNER, 1878) (ROYERO & LASSO 1992 ; SEÑARIS & LASSO 1993 ; LASSO & MACHADO-ALLISON, 2000).

Par exemple, dans une lagune du bassin versant de la rivière Portuguesa entre Guanare et Guanarito, où l’un des auteurs (DCT) a couramment collecté Astronotus mikoljii sp. nov. (à de nombreuses reprises pendant de nombreuses années lors de voyages scolaires d’étudiants de 1978 à 1988), il est maintenant absent, ayant été complètement remplacé par Caquetaia kraussii.

Il est clair qu’Astronotus mikoljii sp. nov. est à la fois génétiquement et morphologiquement différencié de toutes les autres espèces/lignées du genre et mérite le statut d’espèce valide.

Le cas d’Astronotus rubroocellatus

C’est une espèce d’Astronotus très rare et bien connue du Rio Negro : Astronotus rubroocellatus.

Cependant, cette espèce d’Astronotus se distingue facilement d’Astronotus ocellatus grâce à sa coloration spécifique et de ses marques sur son corps.

Le nom de « rubroocellatus » fait référence aux ocelles bordés de “rouge” (taches oculaires) de la nageoire dorsale.

Cela lui a valu le surnom “Oscar rouge”.

Cette espèce de poisson est un poisson comestible populaire qui ne manque sur aucun marché, mais il est quasi inconnu des aquariophiles !

Astronotus rubroocellatus atteint une taille corporelle de 45 centimètres et environ un poids de 1,5 kilogrammes.

Astronotus rubroocellatus préfère les affluents ou les lacs d’eau vive qui ne sont reliés aux grands fleuves que pendant la saison des pluies.

Sa grande bouche aux lèvres prononcées est saisissante.

La couleur de base du corps est vert foncé avec des taches irrégulières et des rayures de couleur orange vif, rouge et beige.

Sur les rayons postérieurs de la nageoire dorsale et à la base de la nageoire caudale, on distingue des taches oculaires noires bordées de rouge ou de rouge orangé, qui lui donnent son nom.

Les deux mâchoires sont équipées d’une forte musculature et de nombreuses petites dents, indiquant que ces cichlidés se nourrissent de préférence d’autres poissons.

Les jusqu’à 2000 œufs sont pondus sur n’importe quel substrat.

Les larves écloses peuvent s’accrocher au substrat, par exemple à un escargot, pendant quelques jours avec une sécrétion de tête collante qui leur permet de rester collés même dans des courants forts.

Après environ cinq jours, les jeunes Astronotus rubroocellatus savent nager…

Sa robe de jeunesse est inhabituelle : sur un fond marron foncé, il y a un motif à rayures blanchâtres.

Les poissons sont très appréciés des aquariophiles spécialisés dans les grands cichlidés.

Malheureusement, à ce jour encore, cette espèce est considérée comme un taxon invalide.

REFERENCES

  1. « Florida Fish and Wildlife Conservation Commission » (en ligne). : http://myfwc.com/wildlifehabitats/profiles/freshwater/nonnatives/Astronotus ocellatus/ .

BARLOW, G. 2000. Les poissons cichlidés. Cambridge, Massachusetts : Perseus Publishing.

BEECHING, S. 1995. Modèle de couleur et inhibition de l’agressivité chez le poisson cichlidé Astronotus ocellatus. Journal of Fish Biology, 47/1 : 50-58.

BEECHING, S. 1997. Groupes fonctionnels dans le comportement social d’un poisson cichlidé, l’Astronotus ocellatus, Astronotus ocellatus. Processus comportementaux, 39/1 : 85-93.

BEECHING, S. 1992. Évaluation visuelle de la taille corporelle relative chez un poisson cichlidé, l’Astronotus ocellatus, Astronotus-ocellatus. Éthologie, 90/3 : 177-186.

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AUTRES LIENS

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Nom actuel source WoRMS (mars 2013)  [détails]  

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https://www.cichlid-forum.com/threads/Astronotus-ocellatus-part-2.456311/

 

GLOSSAIRE

[1] Amélanistique est donc le nom scientifique pour l’albinisme (albinos).

[2] La Thanatose, ou Simulacre de mort, du grec thanatos (θάνατος), qui signifie « mort », désigne le comportement défensif de certains animaux qui consiste en un raidissement total du corps (catalepsie) en présence d’un danger, ou comme simple réaction de contact, dans le but de simuler un état de mort apparente. Ce moyen naturel de défense se rencontre fréquemment chez de nombreux coléoptères et chez certains reptiles.

[3] Le coup de bélier est un phénomène de surpression qui apparaît au moment de la variation brusque de la vitesse d’un liquide, par suite d’une fermeture/ouverture rapide d’une vanne, d’un robinet ou du démarrage/arrêt d’une pompe. Cette surpression peut être importante, elle se traduit souvent par un bruit caractéristique, et peut entraîner la rupture de la conduite dans les grosses installations, du fait de la quantité de fluide en mouvement. Ce problème peut être résolu avec la mise en place d’un antibélier. Joint de dilatation d’une conduite de vapeur détruit par un coup de bélier. En utilisant le phénomène du coup de bélier, il est possible de concevoir un dispositif permettant de pomper un fluide à une certaine hauteur sans autre énergie que la force du même fluide, c’est le bélier hydraulique.

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