Les Astronotus – Article n°5 (Les dérives : Les Oscars trafiqués)

ASTRONOTUS OCELLATUS – AGASSIZ, 1831

Le cichlidé, vedette de cet article, est bien connu de tous les aquariophiles car il rappelle beaucoup de souvenirs à ceux qui l’ont élevé au moins une fois dans leur vie aquariophile…

Faire un article ou plutôt une série d’articles sur un cichlidé aussi connu dans le monde de l’aquariophilie est une forme de défi, une gageure car tant d’amateurs et de professionnels ont déjà écrit à son sujet.

En effet, Astronotus ocellatus est un grand classique de l’aquariophilie et c’est tout aussi vrai qu’il n’existe que peu de cichlidophiles qui n’aient jamais maintenu ce cichlidé qui ne laisse indifférent sur aucun point car il répond à de nombreux critères qui font de lui un incontournable.

En outre, Astronotus ocellatus est certainement le cichlidé américain qui plaira sûrement à tous les aquariophiles qui adhèrent au principe selon lequel « tout ce qui est grand est beau ».

Astronotus ocellatus de la famille des Cichlidae est l’un des poissons d’ornement d’eau douce les plus populaires et les plus beaux au monde.

Quel aquariophile ne connaît pas ces géants du genre Astronotus, qui, grâce à leurs yeux en soucoupe et malgré leur taille de 30-40 centimètres, ont réussi à s’assurer une place permanente dans l’aquarium et ont même reçu le titre, rare chez les poissons, « d’animal de compagnie » !

Il est très intéressant pour les aquariophiles en raison de sa couleur unique, de son comportement de combat, de ses mouvements et de sa parade…

Quand on parle d’Astronotus ocellatus, on évoque un poisson qui est présent dans le monde de l’aquariophilie depuis plus de 90 ans d’expérience ce qui en fait l’une des espèces d’aquarium le plus classiques.

Astronotus ocellatus a été scientifiquement décrit dès 1829, et c’est à des fins d’aquariophilie qu’il a été introduit en Europe, exactement cent ans plus tard.

Grace à son apparence impressionnante, à sa douceur relative et à sa facilité d’élevage et d’élevage, il est rapidement devenu très populaire parmi le nombre croissant d’amateurs aquariophiles.

Il n’est donc pas étonnant que ces cichlidés aient pris une part importante et permanente dans les aquariums, et l’intérêt pour ces poissons a également augmenté des lors que les premières variétés d’élevage, chargées de couleurs et avec une apparence beaucoup plus attrayante que les spécimens originaux ont été mise sur le marché.

Jusqu’à présent, bon nombre de leurs variétés de couleurs ont été obtenues, en plus, très probablement, elles ont été utilisées pour obtenir plusieurs “espèces” élevées artificiellement, telles que les fameux mais horribles et difformes “FLowerhorns“.

A l’origine, Astronotus ocellatus est un cichlidé originaire d’Amérique du sud, on le trouve dans les eaux de l’Amazone, du Paraná, du Rio Paraguay et du Rio Negro.

Actuellement et bien malheureusement par bien des aspects, les Astronotus ocellatus sont présents et répandus dans de nombreuses régions du monde, par exemple, en Extrême-Orient, ils font partie des poissons d’aquarium préférés et sont conservés à la fois dans les aquariums domestiques et dans les bacs d’entreprise et publiques.

Leur charme est évident, ces cichlidés ne peuvent pas laisser indifférents un mateur en quête d’acheter un bel animal, même parmi la grande variété de poissons dans une animalerie moderne.

Les Astronotus ocellatus adultes attirent l’attention par leur taille et la fluidité de leurs mouvements, ils sont majestueux !

Leur regard ne laisse pas non plus insensible, en effet, il y a peu de poissons d’aquarium avec des yeux aussi expressifs et d’un regard ou un instant passé à les observer dans leur bac de vente, sans surprise, le désir d’acheter ce superbe cichlidé surgit instantanément.

Pourtant, s’il faut retenir quelque chose de la maintenance de ce cichlidé, c’est la patience !

Un achat inconsidéré risque de se solder par la mort de ces merveilleux poissons.

 Cet article, si long soit-il, aidera les futurs propriétaires d’Astronotus ocellatus à éviter les erreurs les plus courantes qui sont faites lors de l’acquisition de ces animaux, il les guidera dans l’entretien et l’élevage de ces dignes animaux d’aquarium.

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Les dérives

Dans un contexte naturel, les couleurs sombres sont le plus souvent rencontrées dans l’eau.

Le noir est la couleur la plus couramment trouvée dans les eaux locales.

Lors de réunions lors d’événements majeurs tels que des concours et des championnats dans plusieurs pays, l’art de la couleur est devenu une activité importante faisant l’objet d’une évaluation toute aussi importante de la part des aquariophiles qui s’adonnent à ce genre d’activité.

Contrastant totalement avec les formes naturelles, des ajouts de couleurs peuvent être faits par des professionnels qui ont longtemps été dans le monde des cichlidés.

Le rajeunissement des pigments et la modification singulière des cellules sanguines, afin d’obtenir la meilleure couleur, se retrouvent souvent dans les concours de classe mondiale.

Il n’est pas facile d’appliquer un système de couleurs si l’on est pas doué pour la  réalisation de compositions stables, Astronotus ocellatus n’est un poisson de garniture moyen ni standard.

L’arrangement des couleurs se trouve souvent chez les poissons d’ornement, mais certains peuvent être appelés à l’aide de dopage, de colorants, d’injections et autres.

Un comité d’éthique a mené des recherches rigoureuses afin de s’imposer et se qualifier pour participer aux concours en vue de de démarrer un championnat dédié à ces Astronotus modifiés !

Ainsi, malgré des dérives évidentes, bon nombre de ces réglementations strictes ont sauvé le niveau élevé du cichlidé en tant que poisson d’ornement populaire parmi le public.

Certains des juges habitués à servir au niveau des championnats du monde se font assistés par des scientifiques, des scientifiques et du personnel expert du laboratoire faisant allusion au phénomène ci-dessus, il est peu probable que l’on puisse dire que les poissons utilisant tous les types de dopage ci-dessus s’échappent.

Ces poissons “modifiés” sont esthétiquement des poissons virtuellement ou potentiellement morts d’avance ou en tous les cas condamnés rapidement, de nombreux professionnels dans le monde ainsi que les juges, ont demandé qu’ils soient refusés en concours et que cette pratique soit jetée à la poubelle.

C’est du moins ce qui sorti de l’un des nombreux bilans, qui fait de l’existence du poisson Astronotus ocellatus créés par dopage, coloration, injection, un poisson défectueux.

Malgré ces initiatives, le rajeunissement des pigments et la modification singulière des cellules sanguines, afin d’obtenir la meilleure couleur, se retrouvent souvent dans les concours de classe mondiale.

LES DIFFERENTES « ESPECES » OU VARIETES D’ASTRONOTUS OCELLATUS MODIFIES

À notre époque, plusieurs formes d’élevage ont été obtenues qui diffèrent par la couleur et la forme du corps.

Il est presque impossible d’énumérer tous les types, car de nouvelles formes apparaissent régulièrement dans un marché aquariophile où tous les goûts doivent être satisfaits.

Etablir un listing précis et juste de toutes les variations d’Astronotus relève de la gageure car, suite aux sélections, croisements et manipulations faites autant par les particuliers que dans certains cas par les industriels de l’aquariophilie, tout est désormais possible, y compris les pires monstruosités !

Les espèces qui vivent à l’état sauvage sont généralement de couleur plutôt modérément foncée avec des taches orange sur le dos et les branchies.

Ces espèces ont une grosse tache noire avec des bords orange sur la nageoire.

Parfois certaines couleurs sont très peu présentes, donnant ainsi une apparence assez fade aux poissons…en comparaison avec avec les formes naturelles !

Vieux mâle Astronotus ocellatus sp. Orénoque sauvage

Chez les poissons sauvages, la coloration est plutôt modeste, d’une teinte sombre, contre laquelle se trouvent des taches orange – sur le dos et les valves branchiales.

Jeune (sexe non déterminé) Astronotus ocellatus sp. Orénoque sauvage

Une tache noire est située sur la nageoire caudale, pour laquelle les poissons étaient appelés Astronotus oculaire.

De plus, les individus de la forme sauvage et les poissons élevés de manière sélective ont une capacité particulière à changer rapidement de couleur à certains moments.

Cela se produit lorsque le poisson est stressé, commence une bagarre ou effraie des rivaux de son territoire.

Les juvéniles se distinguent des adultes par la couleur – leur corps est couvert de taches sombres et blanches.

Il existe plusieurs formes d’Astronotus, qui diffèrent par les couleurs :

L’Astronotus est devenu un des poissons d’aquarium favori des aquariophiles grâce à son caractère mais surtout en raison de la panoplie de couleurs inhabituelles de son corps.

Les couleurs varient du blanc, au jaune, orange, rouge…. ou sont plus fades avec un fond gris ou brunâtre.

Les poissons de ces dernières couleurs sont les Astronotus de race pure.

Tout comme les espèces sauvages et celles élevées par les humains, les Astronotus changent de couleur assez rapidement lorsqu’ils sont stressés, lors de combats ou pour protéger leur territoire.

Autant pour les espèces sauvages que celles issues de sélection, il est intéressant de noter que la coloration des Astronotus juvéniles diffère considérablement de celle des espèces adultes.

Souvent, chez les jeunes spécimens issus de sélection, leurs tâches sont blanches et non rouge orangées.

Ces couleurs contrastées en font des poissons très attrayants, ce qui explique leur succès dans le grand public aquariophile.

Ainsi, au grés des demandes, de nos jours, plusieurs races sélectives ont été obtenues avec des colorations et des formes de corps différentes.

Il est presque impossible de nommer tous les types d’oscar puisque de nouvelles espèces apparaissent très régulièrement.

Cependant, les Astronotus « Oscars » les plus populaires sont les suivants :

  • Astronotus ocellatus sauvage

La couleur naturelle de l’espèce sauvage est jaune vif, gris, vert pâle avec des rayures vives et quelques inclusions de couleur orange.

Il existe bien des variations de couleurs naturelles.

…trouvées parfois dans un même plan d’eau !

Photographie de poissons du genre Astronotus collectés dans la rivière Araguari et montrant la présence et l’absence d’ocelles dorsaux dans la même localité.

En plus de la localité d’Araguari, les phénotypes Astronotus ocellatus et Astronotus crassipinnis ont été collectés à Oriximina, Careiro Castanho et Borba.

La couleur de fond est olive grisâtre, des taches sombres et des taches orange le traversent.

Il y a une tache noire bordée d’orange à la base du pédoncule caudal.

L’aquariophile soviétique M.N. ILYIN affirme que chez les mâles, la tâche est plus clair que chez les femelles : C’est un critère peu évident de différenciation des sexes.

Dans la nature, cette coloration aide les poissons à se cacher au fond face à un danger le menaçant et surtout pendant la chasse.

Chez les Astronotus sauvages, la coloration est plutôt modeste, d’une teinte sombre, contre laquelle se trouvent des taches orange – sur le dos et les valves branchiales.

Une tache noire est située sur la nageoire caudale, pour laquelle les poissons étaient appelés communément Astronotus oculaire.

De plus, les individus de la forme sauvage et les poissons élevés de manière sélective ont une capacité particulière à changer rapidement de couleur à certains moments.

Cela se produit lorsque le poisson est stressé, commence une bagarre ou effraie des rivaux de son territoire.

Les juvéniles se distinguent des adultes par la couleur – leur corps est couvert de taches sombres et blanches.

Il existe plusieurs formes d’Astronotus, qui diffèrent par leurs couleurs.

Astronotus est devenu un favori parmi les aquariophiles en raison de la couleur inhabituelle et juteuse des écailles – les taches de framboise et d’orange sont situées sur un fond gris ou brunâtre.

Les poissons de cette espèce sont de race pure et conviennent à l’aquariophilie.

LES ASTRONOTUS, FRUITS DE SELECTION (SANS CROISEMENT) : LES FORMES D’ELEVAGE

Astronotus ocellatus rouge

Contrairement à la forme originale, la couleur rouge, voire même orangée est assez uniformément répartie sur la majeure partie du corps, sans taches, lignes ou courbes.

La coloration de fond sombre de ces poissons donne l’impression d’un revêtement orange ou rouge uniforme qui ne forme pas de lignes épaisses et de courbes.

Contrairement à l’Astronotus tigre, l’Astronotus rouge n’a pas de taches clairement localisées sur le corps.

C’est le représentant le plus courant de la race.

Les individus de type peuvent être de couleur bordeaux, rouge vif ou rougeâtre.

En raison de la fusion de nuances similaires, les écailles du poisson ont un aspect irisé et velouté.

Les individus peuvent être bordeaux, rouge vif ou rougeâtre.

ou plus clairs en couleurs…

Cet Astronotus rouge ne possède pas, caractéristique des spécimens sauvages, de tache à la base de la nageoire caudale.

L’Astronotus rouge ne possède pas, à l’inverse de ce qui est une caractéristique des spécimens sauvages, de tache oculaire à la base de la nageoire caudale.

Les Astronotus rouges ont été importés à l’origine par Charoen PATTABONGE, un pisciculteur thaïlandais, qui a noté la coloration anormalement rouge de certains Astronotus et a corrigé ce trait dans les générations suivantes.

Cette variété a été développée par l’aquariophile thaïlandais Charoen PATTABONGE, qui a remarqué cette mutation inhabituelle et a fixé le trait dans les générations suivantes.

Fin des années 1960 et dans les années 1970, cette variation d’Astronotus avait toutes les faveurs du monde des aquariophiles adeptes de ces transformations des formes sauvages.

Ce type de poissons dominait le commerce aquariophile parmi les autres Astronotus.

La tâche sombre caractéristique à la base de la queue est toujours absente.

C’est une race issue d’une longue sélection.

Astronotus ocellatus tigre

Il a une coloration non uniforme.

La coloration est inégale, le fond général va du brun grisâtre au noir, sur lequel sont dispersées des taches et des taches jaunes, souvent avec un liseré noir de chaque tâche.

Le fond général peut varier du gris brunâtre au noir avec des taches jaunes et des taches dispersées sur le corps, assez souvent chaque tache a des bords noirs.

Au début de la nageoire caudale, il y a une grande tache noire aux bords orange qui ressemble à un gros œil : la fameuse ocelle des Astronotus ocellatus !

La couleur principale du corps est le gris-olive, et des taches rouge-orange qui parcourent le corps ressemblant à un motif similairement identique à la peau d’un tigre.

À l’heure actuelle, avec les albinos c’est la coloration la plus populaire.

À la base de la nageoire caudale, il y a une grande tache noire bordée d’une bande orange, ressemblant à un gros œil.

Cet « œil », à la base du pédoncule caudal est hérité de la couleur sauvage.

A ce stade de sélection et d’élevage, tout est permis et on arrive vite à trouver des formes de sélection très poussées, presque de la manipulation génétique et on s’éloigne assez définitivement des formes originelles.

Mais il existe aussi des spécimens au corps clair ou blanc parsemé de rayures rouges et oranges…

Ces spécimen sont le fruit de combinaison d’Astronotus albinos ou lutino.

On distinguera donc les formes de sélections réalisées à partir des :

  • Albinos ;
  • Lutinos ;

Et enfin

  • Les combinaisons de formes ;
  • Les formes trafiquées issues de manipulations génétiques ou de divers traitements chimiques.

A ce stade, on arrive à des formes de sélection très poussées, presque de la manipulation génétique et on s’éloigne assez définitivement des formes originelles, naturelles et sauvages.

LES ASTRONOTUS ALBINOS OU POISSONS AMELANIQUES

Une caractéristique clé de la forme albinos est l’absence de tout pigment autre que les teintes rouges.

L’Astronotus albinos a un corps blanc avec des taches rouges, roses ou oranges, la pupille des mêmes couleurs.

On pense que les formes légères et albinos sont plus sensibles à la lumière vive.

Par conséquent, avec ces poissons spécifiques et leurs particularités génétiques qui leur impose des exigences, il faut créer un éclairage doux et des zones sombres.

Car comme chez les humains, les yeux des Astronotus albinos sont rouges et ces derniers sont naturellement très sensibles à la lumière vive.

Chez les animaux, il existe différentes couleurs :

  • Les formes cyanophores (bleu) ;
  • Les formes xanthophores (jaune) ;
  • Les formes érythrophores (rouge) ;
  • Les formes mélanophores (noir/marron).

L’Albinisme désigne un animal atteint d’une anomalie congénitale caractérisée par l’absence de pigment de la peau, celle-ci étant blanche ou tout au moins très claire.

Les poissons, les reptiles et les amphibiens sont disponibles dans une large gamme de couleurs.

A la différence, les mammifères ne possèdent qu’une gamme de couleurs relativement limitée.

Ainsi, les animaux albinos sont le plus souvent blancs avec des yeux rouges, roses ou même très clairs (vu que le sang sous la peau est visible en transparence), mais ils bénéficient d’une coloration due à d’autres pigments tels que :

  • Porphyrine : Les porphyrines sont des molécules à structures cycliques impliquées dans le transport du dioxygène et pouvant jouer le rôle de cofacteur lié (groupement prosthétique) à certaines enzymes. Elles entrent dans la composition de l’hémoglobine, dans le globule rouge (où l’on parle alors de Porphyrine érythrocytaire) et tiennent donc une place importante dans le métabolisme respiratoire. ;
  • Ptéridine : La ptérine (du grec pteron, aile) est un composé hétérocyclique constitué d’un noyau de pyrazine fusionné avec un noyau de pyrimidine (une ptéridine donc), avec sur le carbone 4 de la pyrimidine, un groupe carbonyle, et sur le carbone 2 un groupe amine. Les ptérines sont présentes dans de nombreuses biomolécules, notamment dans les pigments ptériniques qui donnent leur couleurs aux insectes, comme la xanthoptérine ; les ptérines furent d’ailleurs découvertes dans les pigments des ailes (pteron en grec, d’où leur nom) de papillon. Elles ont aussi un rôle important comme cofacteurs, comme la bioptérine ou l’acide folique (Vitamine B9).;
  • Psittacine : Les psittacofulvines (ou psittacine) sont des pigments liposolubles. Leur nom provient de Psittacidae, le nom scientifique des espèces comprenant les perroquets, perruches, cacatoès, etc. chez qui ces pigments ont été découverts.

L’animal peut ainsi aussi apparaître rose (circulation sanguine), jaune ou brunâtre (kératine), ou être coloré par des pigments provenant de l’alimentation.

Dans certains environnements, l’animal albinos est désavantagé par la perte du pouvoir camouflant de la mélanine, mais certains prédateurs semblent plus attirés par les animaux normalement colorés, vu qu’ils ont plus l’habitude de chasser ces derniers.

La lumière et les rayons UV du soleil sont les contraintes principales auxquelles les Astronotus albinos doivent faire face, car la mélanine, faite pour protéger la peau en la rendant foncée, n’étant plus produite, ces Astronotus sont sujets au cancer de la peau ou oculaire qui peut résulter d’une trop longue prolongation sous les rayons UV.

Cependant, les mammifères et les oiseaux sont grandement moins touchés que chez les autres familles d’animaux, vu que leurs fourrures et plumages leur permettent une protection contre les rayons UV, d’autant plus que la couleur blanche réfléchie mieux la lumière que les autres couleurs.

Les espèces habitant à longueurs de temps sous le feuillage des arbres, dans les forêts tropicales ou tempérées, sont aussi moins soumis aux rayons UV, vu qu’ils vivent toujours à l’ombre.

Les différences de couleurs chez les animaux (comme chez les humains peuvent provoquer dans certains cas) des changements de comportement, c’est ainsi, par exemple, que les oiseaux albinos font souvent l’objet de rejet de la part de leurs congénères et ont du mal à s’accoupler.

Chez les poissons, ce phénomène ne semble pas être présent.

Cependant, on remarque chez la plupart des espèces, suivant les conditions, que l’albinisme n’est socialement pas gênant pour eux, comme chez le zèbre, où les individus concernés sont pleinement acceptés au sein de leurs congénères, comme on a pu le constater pour les différentes variations de robes chez cet animal, comme les zèbres mouchetés.

En effet, les mammifères n’ont que la mélanine comme pigment.

Donc, par conséquent, si vous retirez la mélanine d’un mammifère, il s’agit, selon toute définition, d’un albinos.

Bien que l’albinisme soit génétiquement hérité, son incidence chez les poissons peut être développée artificiellement en exposant les œufs à des métaux lourds comme l’arsenic, le cadmium, le cuivre, le mercure, le sélénium et le zinc.

Les poissons albinos sont souvent plus fragiles.

Les espèces albinos ont un corps blanc avec des taches orange vif ou rouges.

Leur trait principal est rose ou, plus rarement, les yeux et les nageoires orange sans aucun pigment foncé.

Sinon, ce sont des espèces “Lutinos” ou “Lutino“, en d’autres termes des morphes de couleur.

Lutino est un mot qui a été emprunté aux ornithologues : Un oiseau lutino est un oiseau qui présente du xanthochromisme.

Cela signifie que cet oiseau lutino a une coloration inhabituellement jaune.

Le xanthochromisme est souvent associé à un manque de pigment rouge, mais il n’en dépend pas.

Dans ces conditions, les Astronotus blancs sont généralement « exceptionnellement jaunes » ?

Certains Astronotus le sont mais la plupart sont blancs et orange.

Donc, si l’affichage d’une coloration jaune atypique est ce qui fait d’un animal un lutino, il est fort probable que ce ne soit pas le meilleur terme pour décrire les Astronotus à base de couleur blanche.

En effet, le termes « lutino » s’applique aussi parfois aux animaux amélaniques !

L’amélanistique[1] est souvent un terme approprié pour définir un Astronotus blanc.

Ainsi, les Astronotus sans leur pigment brun naturel sont, selon cette définition, leucistiques ; c’est-à-dire qu’ils ont perdu beaucoup de leur pigment noir/brun mais ont conservé leur pigment rouge/jaune.

Un Astronotus amélanique est aussi un Astronotus leucistique car il manque de mélanine qui n’est aussi qu’une perte partielle de pigment.

Astronotus lutino est donc un terme correct pour caractériser les Astronotus qu’on pourrait tout aussi bien Astronotus leucistiques !

Chez tous ces poissons, les nageoires n’ont aucun signe de couleurs sombres.

Astronotus albinos

L’Astronotus albinos a un corps blanc avec des taches orange vif ou rouges.

Une caractéristique clé des albinos sont ses yeux et ses nageoires qui sont roses ou moins souvent orange, sans aucun pigment foncé.

Quand un poisson pouvant laisser croire qu’il est albinos ne respecte pas ces critères, sans hésitation, c’est Astronotus lutino.

Les nageoires ne présentent aucune trace de pigments foncés.

Les conditions de détention ne sont pas différentes des autres formes.

Ce sont des poissons blancs, mais leur coloration est égayée par un remplissage de tons rouges ou orangés.

Une autre caractéristique des albinos est que leurs yeux sont orange ou roses.

Astronotus albinos Tigre

Ce sont des spécimens au corps clair ou blanc parsemé de rayures rouges et oranges

Chez ces poissons, la pupille doit être rouge.

Astronotus albinos rouge

Les spécimens d’Astronotus albinos rouge sont clairs ou blancs avec un ombrage rouge et orange uniforme

La couleur de fond est blanche, l’Astronotus albinos rouge a comme un enduit orange ou rouge recouvrant la majeure partie de son corps.

La pupille de ces poissons doit être rouge.

Cette couleur est souvent confondue avec l’albinos, et certains soutiennent qu’il ne s’agit que d’une variante de la forme albinos. 

Astronotus albinos rouge feu “red”

Cette variation comprend des espèces avec une coloration corporelle brillante et complètement rouge.

Astronotus ocellatus « Oscar » rouge feu ou Bloody / Super red

Astronotus doré

Ces espèces sont similaires à l’Oscar rouge…la palette de couleur est plus nuancée.

Cependant, au lieu des teintes rouges et oranges, les teintes jaunes et dorées prédominent.

Astronotus doré – forme « Lemon »

C’est l’un des types les plus populaires, mais il est extrêmement difficile à trouver en vente.

Le poisson a une coloration citron-orange vif sur tout son corps.

Astronotus Lemon jaune citron juvénile

Astronotus  « Strawberry Oscar »

LES ASTRONOTUS LUTINO

En apparence, ces Astronotus lutino sont similaires aux Astronotus albinos, mais ils ont une couleur plus foncée, qui est particulièrement visible au niveau de la queue et des nageoires.

L’Astronotus lutino est capable de présenter des taches pigmentaires vertes, brunes, noires.

Les yeux des Astronotus lutino sont de couleur foncée.

L’indicateur clé pour savoir si un Astronotus est un albinos est les yeux et les nageoires : Si les yeux sont roses (ou peut-être orange) et qu’il n’y a pas de coloration foncée sur les nageoires, il s’agit d’un Astronotus albinos, sinon, c’est un Astronotus lutino.

Astronotus lutino

Ces poissons ressemblent aux albinos, mais leur coloration est un peu plus foncée, principalement sur les nageoires et dans la zone de la tache oculaire sur la queue.

Ainsi, tout acquéreur d’un Astronotus qui semblerait de type albinos mais aurait des yeux et des nageoires noires, détient en fait un Astronotus lutino.

L’explication de ce fait est simple car les albinos ne peuvent pas produire de pigments noirs, bruns et verts.

L’Astronotus lutino est capable de produire des taches pigmentaires vertes, brunes, noires.

Leurs yeux sont de couleur foncée.

L’Astronotus lutino a les pupilles noires et des stries grises non typiques des albinos.

Extérieurement, les Astronotus lutino sont, à priori, similaires aux Astronotus albinos, mais ils ont une couleur plus foncée, qui est particulièrement visible dans la queue et les nageoires.

Astronotus lutino tigre

Astronotus « Lemon » citron ou jaune

C’est l’un des type d’Astronotus issu de sélection les plus populaires, ce qui explique qu’il est très difficile de le trouver en vente.

Le poisson a une coloration jaune citron vif sur tout le corps.

Astronotus lutino bringé

C’est un spécimen d’Astronotus possédant un fond de corps de couleur blanc ou clair et des rayures orange ou jaunes, et des nuances brunâtres et grises sur le corps et les nageoires.

La pupille est noire et des taches ou des liserés sombres sont visibles sur les nageoires.

Astronotus lutino doré

C’est l’une des espèces de ce genre les plus rares et difficiles à trouver.

Ces individus ressemblent à l’Astronotus rouge, mais au lieu des nuances de rouge et d’orange, le jaune et l’or sont plus prononcés.

Une autre espèce rare fruit de sélections ultimes d’Astronotus, sont les individus sont appelés « Astronotus sanglants » ou Astronotus « Bloody ».

Ils peuvent être reconnus par leur couleur particulièrement brillante et uniforme de tout le corps.

LES AUTRES ASTRONOTUS TRAFIQUES

Astronotus peints/teintés artificiellement

La mode des poissons peints n’a pas oublié, non plus, les Astronotus ! 

Dans ces cas, des Astronotus albinos et Astronotus lutino sont colorés par injection d’une substance chimique colorante, à l’aide d’une seringue qui sert à introduire le colorant sous la peau de l’animal : cette pratique cruelle qui n’est faite avec aucun autre animal devrait absolument être prohibée et considérée comme de la maltraitance animale. 

Avec le temps et après avoir été progressivement excrété cette substance chimique par le corps, le poisson reprend progressivement sa couleur d’origine. 

Le principal inconvénient est qu’après ce (mauvais) traitement, le système immunitaire de l’animal souffre et est affaibli.

Ainsi l’animal devient beaucoup plus sensible aux maladies, il accuse aussi et souvent un retard de croissance et sa durée de vie s’en trouve fortement altérée.

Oscar bleu ou « Blueberry oscar »

Les espèces appartenant à cette variation sont initialement apparues comme albinos ou lutino, mais elles ont été teintes avec un colorant bleu.

Ces « Oscars » ont également été victimes d’un processus de teinture chimique appliqués sur des animaux vivants par injection.

Ainsi, il est fait état d’Astronotus ou Oscars myrtille ou fraise qui sont généralement des Astronotus albinos ou lutino qui ont été soumis pendant une bonne partie de leur vie à vivre dans de l’eau teintée suivant la couleur désirée.

Auparavant, cet Astronotus Lutino avait des taches de couleur bleu, et maintenant, grâce au métabolisme de l’animal qui reprend le dessus, la peinture est en train d’être retirée de son corps.

Ces poissons ont aussi été nourris avec des aliments imbibés de colorant ou ont directement subi des injections de colorants.

Non seulement cette pratique est quelque chose qui devrait être interdit, mais elle est immorale et malsaine pour n’importe quel poisson.

C’est un processus horrible qui affaiblit le poisson, le rendant beaucoup plus sensible aux maladies et raccourcit sa durée de vie.

Généralement, le poisson affaibli par ce processus, même s’il a résisté à ce traitement chimique finit par succomber, principalement à cause du stress dans les six mois.

De plus, avec le temps, la couleur finit par s’estomper, si bien qu’au final l’heureux propriétaire de cette monstruosité coloriée se retrouve avec un « Oscar albinos » ou un « Oscar lutino » qui aura coûté cher à l’achat et qui sera un animal maladif.

Astronotus Vert

Aussi surréaliste que cela puisse paraître, les Astronotus verts existeraient etpourraient bien être les plus extravagants de tous les types d’astronotus trafiqués.

Leur corps est principalement vert avec d’autres couleurs mélangées (principalement noir et jaune). 

Ce type a une incroyable variété de motifs et de couleurs différents.

Cependant, ils ont généralement quelques bandes vert foncé sur leur corps et des écailles de couleur jaune. 

Parfois, vous voyez des poissons qui ont des cercles jaunes avec un noyau sombre sur leur peau. 

Ce n’est qu’un exemple des motifs uniques que vous pourriez trouver avec ce poisson.

Astronotus Veiltail ou Astronotus voile

Cette variante a des nageoires allongées et peut également avoir différents types de coloration corporelle.

Les poissons de cette race ont des nageoires luxueuses et allongées qui se déplacent efficacement en nageant.

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Il est recommandé de garder ce poisson seul, sinon des voisins agressifs rongeront son voile.

Ces formes peuvent conduire à d’autres mélanges qui sont de plus en plus éloignés des formes originelles d’Astronotus ocellatus !

Astronotus « ballon »

Il est parfois appelé à « Oscar à corps court ». 

En raison d’une mutation qui limite la croissance de la colonne vertébrale, cet »Astronotus » a un torse court et une taille plus petite.

Quant aux couleurs, elles peuvent être différentes.

Avec un tel dimorphisme, on atteint summum de la bêtise : on est très éloigné de ce qu’est réellement un Astronotus ocellatus !

En toute évidence et logique, il convient de ne surtout pas encourager la production de tous ces monstres et surtout de jamais acheter ces poissons teints ou totalement difformes qui sont le résultat de maltraitances animales totalement répréhensibles !

REFERENCES

  1. « Florida Fish and Wildlife Conservation Commission » (en ligne). : http://myfwc.com/wildlifehabitats/profiles/freshwater/nonnatives/Astronotus ocellatus/ .

BARLOW, G. 2000. Les poissons cichlidés. Cambridge, Massachusetts : Perseus Publishing.

BEECHING, S. 1995. Modèle de couleur et inhibition de l’agressivité chez le poisson cichlidé Astronotus ocellatus. Journal of Fish Biology, 47/1 : 50-58.

BEECHING, S. 1997. Groupes fonctionnels dans le comportement social d’un poisson cichlidé, l’Astronotus ocellatus, Astronotus ocellatus. Processus comportementaux, 39/1 : 85-93.

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Nom actuel source WoRMS (mars 2013)  [détails]  

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https://www.cichlid-forum.com/threads/Astronotus-ocellatus-part-2.456311/

GLOSSAIRE

[1] Amélanistique est donc le nom scientifique pour l’albinisme (albinos).

[2] La Thanatose, ou Simulacre de mort, du grec thanatos (θάνατος), qui signifie « mort », désigne le comportement défensif de certains animaux qui consiste en un raidissement total du corps (catalepsie) en présence d’un danger, ou comme simple réaction de contact, dans le but de simuler un état de mort apparente. Ce moyen naturel de défense se rencontre fréquemment chez de nombreux coléoptères et chez certains reptiles.

[3] Le coup de bélier est un phénomène de surpression qui apparaît au moment de la variation brusque de la vitesse d’un liquide, par suite d’une fermeture/ouverture rapide d’une vanne, d’un robinet ou du démarrage/arrêt d’une pompe. Cette surpression peut être importante, elle se traduit souvent par un bruit caractéristique, et peut entraîner la rupture de la conduite dans les grosses installations, du fait de la quantité de fluide en mouvement. Ce problème peut être résolu avec la mise en place d’un antibélier. Joint de dilatation d’une conduite de vapeur détruit par un coup de bélier. En utilisant le phénomène du coup de bélier, il est possible de concevoir un dispositif permettant de pomper un fluide à une certaine hauteur sans autre énergie que la force du même fluide, c’est le bélier hydraulique.

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