Les Astronotus – Article n°8 – Dimorphisme sexuel & comportement

ASTRONOTUS OCELLATUS – AGASSIZ, 1831

Le cichlidé, vedette de cet article, est bien connu de tous les aquariophiles car il rappelle beaucoup de souvenirs à ceux qui l’ont élevé au moins une fois dans leur vie aquariophile…

Faire un article ou plutôt une série d’articles sur un cichlidé aussi connu dans le monde de l’aquariophilie est une forme de défi, une gageure car tant d’amateurs et de professionnels ont déjà écrit à son sujet.

En effet, Astronotus ocellatus est un grand classique de l’aquariophilie et c’est tout aussi vrai qu’il n’existe que peu de cichlidophiles qui n’aient jamais maintenu ce cichlidé qui ne laisse indifférent sur aucun point car il répond à de nombreux critères qui font de lui un incontournable.

En outre, Astronotus ocellatus est certainement le cichlidé américain qui plaira sûrement à tous les aquariophiles qui adhèrent au principe selon lequel « tout ce qui est grand est beau ».

Astronotus ocellatus de la famille des Cichlidae est l’un des poissons d’ornement d’eau douce les plus populaires et les plus beaux au monde.

Quel aquariophile ne connaît pas ces géants du genre Astronotus, qui, grâce à leurs yeux en soucoupe et malgré leur taille de 30-40 centimètres, ont réussi à s’assurer une place permanente dans l’aquarium et ont même reçu le titre, rare chez les poissons, « d’animal de compagnie » !

Il est très intéressant pour les aquariophiles en raison de sa couleur unique, de son comportement de combat, de ses mouvements et de sa parade…

Quand on parle d’Astronotus ocellatus, on évoque un poisson qui est présent dans le monde de l’aquariophilie depuis plus de 90 ans d’expérience ce qui en fait l’une des espèces d’aquarium le plus classiques.

Astronotus ocellatus a été scientifiquement décrit dès 1829, et c’est à des fins d’aquariophilie qu’il a été introduit en Europe, exactement cent ans plus tard.

Grace à son apparence impressionnante, à sa douceur relative et à sa facilité d’élevage et d’élevage, il est rapidement devenu très populaire parmi le nombre croissant d’amateurs aquariophiles.

Il n’est donc pas étonnant que ces cichlidés aient pris une part importante et permanente dans les aquariums, et l’intérêt pour ces poissons a également augmenté des lors que les premières variétés d’élevage, chargées de couleurs et avec une apparence beaucoup plus attrayante que les spécimens originaux ont été mise sur le marché.

Jusqu’à présent, bon nombre de leurs variétés de couleurs ont été obtenues, en plus, très probablement, elles ont été utilisées pour obtenir plusieurs “espèces” élevées artificiellement, telles que les fameux mais horribles et difformes “FLowerhorns“.

A l’origine, Astronotus ocellatus est un cichlidé originaire d’Amérique du sud, on le trouve dans les eaux de l’Amazone, du Paraná, du Rio Paraguay et du Rio Negro.

Actuellement et bien malheureusement par bien des aspects, les Astronotus ocellatus sont présents et répandus dans de nombreuses régions du monde, par exemple, en Extrême-Orient, ils font partie des poissons d’aquarium préférés et sont conservés à la fois dans les aquariums domestiques et dans les bacs d’entreprise et publiques.

Leur charme est évident, ces cichlidés ne peuvent pas laisser indifférents un mateur en quête d’acheter un bel animal, même parmi la grande variété de poissons dans une animalerie moderne.

Les Astronotus ocellatus adultes attirent l’attention par leur taille et la fluidité de leurs mouvements, ils sont majestueux !

Leur regard ne laisse pas non plus insensible, en effet, il y a peu de poissons d’aquarium avec des yeux aussi expressifs et d’un regard ou un instant passé à les observer dans leur bac de vente, sans surprise, le désir d’acheter ce superbe cichlidé surgit instantanément.

Pourtant, s’il faut retenir quelque chose de la maintenance de ce cichlidé, c’est la patience !

Un achat inconsidéré risque de se solder par la mort de ces merveilleux poissons.

 Cet article, si long soit-il, aidera les futurs propriétaires d’Astronotus ocellatus à éviter les erreurs les plus courantes qui sont faites lors de l’acquisition de ces animaux, il les guidera dans l’entretien et l’élevage de ces dignes animaux d’aquarium.

 –

DUREE DE VIE

L’espérance de vie des Astronotus ocellatus, sauvages ou d’élevage est estimée dans une fourchette de 10 à 25 ans selon certains sites Internet qui sont plutôt optimistes de proposer une aussi longue durée de vie pour des cichlidés d’Amérique du sud.

L’espérance de vie moyenne de l’espèce serait plus raisonnablement comprise entre 10 à 12 ans, bien qu’il existe des enregistrements de poissons qui ont vécu plus de 15 ans.

 

DIMORPHISME SEXUEL

La différenciation sexuelle chez Astronotus ocellatus est assez difficile.

L’identification du sexe chez Astronotus ocellatus est d’une grande importance pour la l’élevage en captivité, puisqu’il peut contribuer à l’établissement du cheptel reproducteur compte tenu de la proportion appropriée entre les sexes.

Cependant, bien qu’importante, la différenciation entre mâles et femelles est limitée, compte tenu de l’absence de dimorphisme sexuel chez l’espèce.

Les Astronotus ocellatus sont dits monomorphes, cela signifie que les mâles et les femelles n’ont pas de différences morphologiques appréciables.

Dans les populations sauvages, les mâles adultes sont parfois plus gros et plus colorés que les femelles, mais cette espèce n’a pas tendance à présenter de véritables différences sexuelles externes.

Cependant, il est évident que ces différences morphologiques sexuelles existent, et pour les trouver, il faut observer la région génitale de ces animaux et observer, en particulier, certains conduits que possèdent ces animaux.

Les deux sexes ont deux canaux sexuels ronds, disposés longitudinalement au corps.

Chez les femelles en période de reproduction ou prénuptiale, l’ovipositeur devient, avant et pendant le frai, apparent et plus visible et ressemble à une extension de l’oviducte

Chez les femelles, le canal antérieur (le plus proche du pédoncule caudal) est plus large que l’autre canal.

Chez les mâles, les deux ont la même taille.

Cependant, la meilleure et la plus sûre façon de sexer les Astronotus ocellatus est de les voir pondre et de voir qui pond les œufs et qui les fertilise (quelque chose qui parfois n’a pas l’air bien) et une fois que les œufs éclosent, nous saurons qu’ils sont mâles et femelles et selon l’observation on peut se classer.

Il est important d’attendre ce moment précis de la ponte car, comme les autres espèces de cichlidés, deux femelles peuvent s’inciter à pondre et toutes les deux le font, dans ce cas, comme on le voit, les alevins n’éclosent jamais.

Les Astronotus ocellatus ne présentent pas de dimorphisme sexuel apparent, au moins jusqu’à ce que l’accouplement ne se produise.

Même si pour les connaisseurs, la forme de la tête plus grande et plus haute serait caractéristique des mâles et donc un critère les différenciant des femelles, ce genre d’information ne peut pas vraiment être une indication de leur sexe.

Sur la forme naturelle, les mâles ont le plus souvent 3 taches foncées à la base de la dorsale, les nageoires un peu plus grandes; au moment de la ponte, le tube génital de la femelle est plus large et plus évasé, celui du mâle étant plus étroit et plus pointu.

Bien que l’espèce soit largement reconnue comme sexuellement monomorphe, il a été suggéré que le mâle grandit plus rapidement et, dans certaines populations naturelles, les mâles ont des taches noires à la base de la colonne vertébrale dorsale.

Finalement, on retiendra que le sexage certain de l’Astronotus ocellatus n’est réellement possible qu’au moment de la ponte.

Il reste toujours la solution ultime d’attraper les poissons car chez Astronotus ocellatus, l’identification du sexe est basée sur la forme de l’ouverture urogénitale, qui est circulaire chez les mâles et en forme de fente croisée chez les femelles.

Cependant, chez les petits animaux, la différenciation est difficile à réaliser, en plus d’être peu fiable et subjective (PINTO-PAIVA & NEPOMUCENO, 1989).

Différence entre l’ouverture urogénitale des poissons oscar mâles et femelles, Astronotus ocellatus (Poissons, Cichlidae).

En temps normal, il est difficile de faire la distinction entre les individus hétérosexuels d’Astronotus.

Les experts prêtent attention aux signes suivants :

  • Les mâles Astronotus sont généralement plus grands que les femelles (dans ce cas, des individus du même âge sont comparés).
  • Les individus de sexes différents diffèrent par la forme des nageoires.
  • La nageoire sur le dos et près de l’anus est plus longue chez le mâle que chez la femelle.
  • Le front du mâle est plus large et a une forme plus convexe.
  • Les yeux du mâle sont plus larges que ceux de la femelle.
  • La forme du corps chez les femelles par derrière devient progressivement semblable à une poire; chez les mâles, de tels changements ne sont pas observés.

L’influence des facteurs environnementaux sur la détermination du sexe est particulièrement importante chez les poissons.

Chez différentes espèces, la détermination des relations sexuelles peut survenir tardivement jusqu’à la maturation sexuelle, ce qui permet d’affirmer que des facteurs externes influencent le sexe.

Ainsi, l’individu peut adopter le sexe qu’il lui confère un plus grand succès reproducteur, selon le contexte environnemental dans lequel auquel il est inséré (MANK; AVISE, 2009).

Parmi les principaux déterminants, dans la nature, les environnements pouvant influencer le sex-ratio de ces cichlidés est :

  • La température ;
  • Ph ;
  • La densité de population ;
  • Les Interactions sociales (NAKAMURA & Al., 1998).

En aquarium, ces facteurs ne joueront pas ou à l’occasion d’une reproduction menée à bien et avec une forte population de jeunes Astronotus élevés à termes !

 

Voici quelques signes indicatifs par lesquels il est possible de différencier un Astronotus mâle adulte d’un Astronotus femelle

  1. L’Astronotus féminin est caractérisé par un abdomen plus arrondi.
  2. La distance entre les yeux chez les hommes est généralement plus grande que chez les femelles.
  3. Le dos de la femelle dans la nageoire est en forme de poire, tandis que chez les mâles, il est le plus souvent lisse, sans renflements perceptibles.
  4. Il existe une opinion selon laquelle les mâles sont plus grands que les femelles, mais ce critère ne peut être utilisé que si les poissons vivent dans le même aquarium. En fait, choisir une femelle ou un mâle dans le magasin, surtout s’ils sont différents en âge, est presque impossible.
  5. Les nageoires pelviennes chez les mâles sont légèrement plus longues et plus pointues aux extrémités que chez les femelles.
  6. La partie frontale du corps de l’homme peut être plus convexe que celle de la femme.

Les signes énumérés sont relatifs et ne peuvent être utilisés que comme hypothèse sur le sexe d’un Astronotus particulier.

 

COMPORTEMENT

CARACTERE

Dans le milieu naturel, Astronotus ocellatus est décrit comme une espèce au comportement territorialiste, ne procédant pas à des migrations.

Cependant, dans la période système reproducteur, développe une série de comportements, y compris la formation de couples, la définition de la frayère, le soin du nid et des juvéniles (SLOMAN & AL., 2006).

Parmi les poissons, en général, il est considéré comme un animal intelligent, avec capacité à reconnaître le propriétaire lui-même, mais avec des taux élevés d’agressivité, pouvoir changer de tonalité en cas de stress (PAES & AL., 2012).

Ces individus, pour chasser et tromper leurs proies imitent également la mort, tout comme les espèces :

  • Parachromis friedrichsthalii (Poissons, Cichlidae) ;
  • Nimbochromis livingstonii (Poissons, Cichlidés) (TOBLER, 2005).

La plupart des études font référence à un comportement agonistique chez un sens large, incluant différentes formes d’agression intraspécifique principalement associée aux manifestations offensives et défensives d’un individu particulier (HSU; EARLY; WOLF, 2006).

En général, le comportement agonistique est considéré comme tout comportement agressif entre individus de la même espèce dans laquelle il implique luttes et conflits autour des ressources environnementales (KING & AL., 1973 ; PRICE, 1969).

L’agressivité est considérée comme un trait de condition physique dans de nombreux espèces de poisson, sa manifestation étant variable selon chaque individu.

La tendance d’un individu particulier à être agressif est un axe comportemental important qui est directement associé au contexte social dans lequel cet individu est inséré (RÉALE & AL., 2007 ; SIH ; BELL ; JOHNSON, 2004).

De plus, un comportement agressif est souvent associé à d’autres caractéristiques comportementales, telles que l’audace et l’aptitude à la dominance.

De plus, un comportement agressif est souvent le fruit d’une concurrence pour le territoire, de disputes sur les femelles ou à l’occasion des soins parentaux

Par conséquent, les animaux qui sont généralement plus agressifs sont ceux qui réussissent mieux à se reproduire que leurs pairs.

Compte tenu du comportement d’Astronotus ocellatus, il s’agit d’une espèce connue pour établir des interactions agonistiques et des accouplements monogames.

Leur agressivité est principalement motivée par l’établissement d’une position sociale au sein d’une hiérarchie de dominance et aussi par la défense des territoires (BAERENDS ; BAERENDS-VAN RON, 1992 ; ENQUIST).

Parce qu’il est souvent considéré comme une espèce agressive, Astronotus ocellatus est parfois maintenu en isolement social par les aquariophiles.

C’est une grossière erreur et il convient de chercher la raison du mal-être de l’Astronotus dans l’aquarium qui l’héberge…

Souvent le problème provient de la taille ou de l’arrangement de la décoration du bac !

Les Astronotus ocellatus répondent aux soins que leur prodiguent leurs maîtres, ils sont sensibles mais aussi exigeants, un peu comme s’ils faisaient partie du noyau familial.

Il se dit chez les aquariophiles qu’on peut leur apprendre à faire de petits tours, Il est intelligent, il peut manger dans notre main et il peut même être caressé…c’est un fait avéré !

Ces poissons sont très sensibles au bruit et donc aux vibrations de l’environnement, ils sont capables de différencier les pas de leur propriétaire au sol et même de « demander » leur portion à chaque passage devant l’aquarium, sous forme de grands coups de queue pour attirer votre attention.

L’Astronotus ocellatus est assez intelligent ce qui lui permet, pour un poisson, de beaucoup interagir avec l’aquariophile.

Le comportement des Astronotus ocellatus est cependant assez variable, allant des spécimens pacifiques acceptant la main du soigneur aux spécimens agressifs qui peuvent ne pas accepter d’autres espèces dans le même espace.

L’Astronotus ocellatus a tendance à être territorialiste en maintenance intra-espèce.

L’Astronotus ocellatus est un cichlidé qui peut être gardé comme poisson de compagnie ou dans un aquarium communautaire moyennant le respect de certaines règles plus ou moins variables.

Posséder ce cichlidé est intéressant car c’est peut-être l’une des personnalités les plus impulsives parmi les poissons.

Bien qu’elle ne soit pas particulièrement agressive pour un cichlidé de cette taille, la nature prédatrice de cette espèce dicte qu’elle ne doit pas être combinée avec des poissons beaucoup plus petits.

Sa taille adulte exclut également la possibilité qu’il soit maintenu dans la majorité des bacs normaux, en mode communautaire sauf si ces bacs sont de grand taille.

Les compagnons potentiels de bac des Astronotus ocellatus comprennent :

  • Les Characidés ;
  • Les Anostomidés ;
  • D’autres cichlidés ;
  • Les plus gros poissons-chats Loricariidés ou Doradidés.

Bien qu’ils soient des sujets communs pour les études comportementales chez les poissons, on ne sait en fin de compte que peu de choses sur le comportement des Astronotus ocellatus dans leur environnement normal.

Etude du comportement

Expérience n°1

Bien qu’ils soient des sujets communément et couramment employés pour les études comportementales chez les poissons, on ne sait finalement que peu de choses sur le comportement des Astronotus ocellatus dans leur environnement normal.

Lors de l’étude des Astronotus ocellatus, ils ont souvent été stimulés pour réagir face à une certaine variable afin d’obtenir une réponse comportementale.

Selon ce type de méthodologie, BEECHING (1997) a examiné le comportement social des Astronotus ocellatus.

En premier lieu, des mannequins ont été présentés à 25 Astronotus ocellatus adultes isolés afin de stimuler une réponse de leur part.

Ces 25 Astronotus ocellatus ont été répartis en 5 groupes fonctionnels

Les cinq groupes fonctionnels dans le comportement social qui se sont avérés avoir les plus grandes réponses observées étaient :

  • Groupe 1 : L’investigation ;
  • Groupe 2 : L’attaque ;
  • Groupe 3 : La nidification ;
  • Groupe 4 : L’audace ;
  • Groupe 5 : La détresse.

Les individus ont été filmés pendant 10 minutes en présence du mannequin.

Résultats

Groupe 1 : Le comportement principal montré dans le groupe fonctionnel d’investigation a été l’affichage latéral.

L’affichage latéral est considéré comme une agression de faible intensité qui est la façon dont les Astronotus ocellatus montrent leur taille à l’intrus et montrent leur statut de résidence sur le territoire.

Cette activité était parfois observée avec des morsures de tête ou de queue.

Cet intérêt pour l’intrus (le mannequin) a été l’activité la plus fréquente observée tout au long de l’étude et est commun à la fois au comportement agnostique et à l’accouplement.

Groupe 2 : Le deuxième groupe fonctionnel s’est caractérisé par, l’attaque, a été adaptée avec l’affichage frontal, la charge et la morsure de la tête.

Pour cette activité, il a été démontré que les Astronotus ocellatus qui étaient rapides à attaquer attaquaient également plus fréquemment que les Astronotus ocellatus qui étaient lents à attaquer.

Groupe 3 : Peu d’activité a été observée pour le 3éme groupe fonctionnel, celui de nidification car il n’incluait que les visites des Astronotus ocellatus au nid, ou l’acte se battre au nid.

Il a été déclaré que si les activités de nidification reflètent la parade nuptiale, cela n’est pas lié aux activités d’attaque.

Groupe 4 : Le quatrième groupe, l’audace, avait une variable principale de taille corporelle.

Les plus grands Astronotus ocellatus étaient plus rapides et plus persistants dans les attaques factices, courantes dans le comportement social des cichlidés.

Groupe 5 : Le dernier groupe, la détresse, a montré une relation avec la taille du corps et certains comportements.

Les petits Astronotus ocellatus affichaient à la fois un battement de queue et un battement de queue plus fréquemment que les grands Astronotus ocellatus.

Le battement de la queue est une activité visant à démontrer sa taille supérieure d’un individu vis à vis de l’autre individu.

Le battement de la queue est une activité spécifiquement commune aux Les plus grands Astronotus ocellatus étaient plus rapides et plus persistants dans les attaques factices, courantes dans le comportement social des cichlidés.

Conclusion

Les auteurs ont conclu à l’absence de relation entre le sexe et le comportement.

Expérience n°2

GONCALVES-DE-FREITAS & MARIGUELA (2006) ont examiné les comportements de 10 Astronotus ocellatus juvéniles suite à l’introduction de miroirs qui ont été introduits à différents intervalles.

La réaction des poissons a été enregistrée.

La découverte faite par les scientifiques leur a permis de soutenir la théorie selon laquelle Astronotus ocellatus pourrait établir une hiérarchie de dominance et ainsi défendre son territoire.

Au cours de l’essai, 4 types d’activités agressives ont été dirigées vers le miroir :

  • Le combat de bouche ;
  • Les coups de tête ;
  • Les battements de queue ;
  • L’affichage frontal.

Bien que la fréquence des combats n’ait pas changé, il y a eu une augmentation des combats de bouche, supposés être le comportement le plus agressif des Astronotus ocellatus (BEECHING, 1997 ; GONCALVES-DE-FREITAS & MARIGUELA, 2006).

Il faut en retenir que l’Astronotus ocellatus :

  • Est intelligent et docile ;
  • Peut accepter nos caresses ou manger dans la main de son propriétaire ;
  • Est assez pacifique mais très territorial ;
  • Peut se montrer agressif avec ses partenaires en période de reproduction.

Comportements clés

  • Natatoire : L’activité est en effet considérée comme une variable reflétant les stress imposés aux animaux en élevage et par inférence un indicateur potentiel de bienêtre. Lors de l’émergence de cette problématique du bien-être en pisciculture, le premier facteur zootechnique qui a retenu l’attention a été la densité d’élevage (ELLIS & AL. 2002). 2006) ;
  • Mobile ;
  • Sédentaire ;
  • Territorial : Les Astronotus ocellatus revendiqueront souvent une zone de l’aquarium et seront très agressifs envers les autres poissons qui empiètent sur leur territoire nouvellement établi à l’intérieur de l’aquarium ou du lac. La taille du territoire varie en fonction de la taille et de l’agressivité du poisson, et de son environnement.

Une fois que l’Astronotus ocellatus établit un territoire, il le défendra vigoureusement en chassant les autres poissons. [23]

  • Social : Les Astronotus ocellatus sont certainement parmi les poissons les plus motivés par la personnalité du passe-temps, et peuvent en fait avoir tellement de personnalité que leur territoire peut s’étendre au-delà du bac. Ils enquêteront sur tout ce qui se passe dans la pièce et pourront créer des liens avec leurs propriétaires à un niveau que les cichlidés plus petits n’ont pas.
  • Hiérarchies de dominance.

On peut leur apprendre à se retourner pour se nourrir et même apprendre à aimer se faire caresser.

Parfois, ils agissent de façon orgueilleuse ou gâtée et peuvent être sensibles ou maussades.

Ce poisson peut aussi être exigeant, se comportant comme un membre de la famille !

L’activité natatoire et l’utilisation de l’espace sont de bons indicateurs de bien être et de santé chez les poissons.

Communication et Perception

La plupart des cichlidés produisent des sons de communication à très basses fréquences, en utilisant des impulsions ou des grognements pour reconnaître l’espèce, le sexe ou évaluer les autres poissons.

Les affichages visuels et vocaux peuvent être utilisés presque de la même manière et de manière interchangeable lors de la réaction ou de la communication avec des poissons individuels.

D’autres cichlidés peuvent changer de couleur ou de motif avec le comportement.

Les changements oculaires sont également caractéristiques en fonction du comportement.

Les yeux des Astronotus ocellatus deviennent noirs lorsqu’ils ont perdu un combat avec un autre poisson (BARLOW, 2000).

Une personnalité peu courante

D’après MIKOLJI.

« Quand je repère mes Oscars dans la nature, ils ne nagent pas comme beaucoup d’autres poissons ; cependant, ils ne m’approchent pas avec curiosité ou avidité non plus comme le font les autres poissons. Ils sont en fait comme des gens avec une personnalité.

Les Oscars semblent être des poissons très intelligents.

« Double O » est le nom que j’ai donné à l’Oscar qui a un double globe oculaire ou ocellus, c’est un poisson « cool !

Il n’a jamais peur de moi.

Il me voit toujours et continue à faire ses affaires avec les Oscars.

Même si je m’approche, il nage simplement vers mon appareil photo et continue à nager au-delà d’une de mes oreilles.

Il est détendu.

Les astronautes, une fidèle famille d’Oscars, restent toujours à deux mètres de moi en tout temps.

Le mâle a une tache oculaire qui semble avoir de petites oreilles de chat si on le voit verticalement.

Quand ils auront des alevins, ils resteront encore plus loin.

Afin de prendre une image d’eux, j’ai dû les tromper. Je les laisse nager derrière un grand groupe de plantes aquatiques.

Une fois sorti de leur site, j’ai rapidement nagé devant le mur de plantes et les ai attendues à la fin.

Une fois qu’ils ont nagé devant les plantes aquatiques, ils ont pu me voir, mais à ce moment-là, la photo était dans la boîte.

Ce couple semble un peu paranoïaque tout le temps même quand ils ne se reproduisent pas.

Ils ne s’éloignent pas rapidement, ils choisissent juste d’être un peu loin de moi.

Ils pensent probablement que je suis une sorte de croc qu’ils n’ont jamais vu auparavant.

Le dernier de mes amis Oscar est Gray, et comme son nom l’indique, il est tout simplement gris.

Il n’a pas d’orange sur les côtés de son corps.

Gray a toujours faim et n’arrête pas de chercher de la nourriture.

Il est assez difficile de le suivre.

Il va et vient d’ici à là, désespéré pour son prochain repas et c’est tout ce qu’il fait ».

Canaux de communication

  • Canal visuel ;
  • Canal acoustique.

 –

Canaux de perception

  • Canal visuel ;
  • Canal tactile ;
  • Canal acoustique ;
  • Canal chimique.

COHABITATION

L’Astronotus ocellatus est grégaire, c’est un poisson de troupeau qui devrait vivre avec 4/5 spécimens de son espèce, dans des aquariums pas moins de 600 litres, mais pourtant il peut aussi bien vivre seul !

Astronotus ocellatus possède un caractère très agressif, à tel point que souvent il peut s’en prendre à son propre reflet dans une vitre de l’aquarium, manifestant son mécontentement en face de sa propre image en ouvrant les branchies et en changeant de couleurs.

Suivant le degrés d’excitation, Astronotus ocellatus peut même sauter hors de l’eau, et donc du bac dans certains cas.

Les poissons compatibles pour une maintenance communautaire avec Astronotus ocellatus sont les gros poissons propres comme l’Ancistrus ou l’Arowana ou le Black Bass, à condition que tout ce beau monde soit maintenu dans des grands aquariums.

Peu tolérant envers les petites espèces, Astronotus ocellatus est un cichlidé très territorial et mange tout ce qu’il peut tenir dans sa bouche.

Bien qu’étant un poisson d’apparence « bon enfant », relativement lent dans ses déplacements, cette limitation est compensée par son intelligence : Astronotus ocellatus est un chasseur né qui sait tendre facilement une embuscade à sa proie.

En saison de reproduction, leur instinct de territorialité augmente de façon exponentielle et un couple d’Astronotus ocellatus qui s’apprête à pondre est capable de créer une véritable atmosphère de terreur dans le bac, afin de maintenir les voisins à bonne distance.

Plus que tout, il est important de ne pas le mettre en compagnie de petits poissons car ces derniers seraient vite mangés !

Bien qu’elle ne soit pas particulièrement agressive pour un cichlidé de cette taille, la nature prédatrice de cette espèce dicte qu’elle ne doit pas être mélangée à des poissons beaucoup plus petits.

Pour toutes ces raisons, il ne doit pas être placé dans un aquarium où les autres poissons mesurent moins des deux tiers de leur taille et disposent de suffisamment d’espace et de cachettes adéquates.

En plus de tout cela, si l’envie lui prend, il peut se transformer du jour au lendemain en véritable bulldozer et renverser complètement la décoration que son propriétaire a si laborieusement créée dans l’aquarium, en creusant des trous, en déplaçant les rochers et les morceaux de bois immergés, détruisant et réduisant en lambeaux les plantes, etc…

Selon les experts et les aquariophiles qui en ont fait l’expérience de sa maintenance, l’Astronotus ocellatus est aussi un poisson très attentif et extrêmement curieux, il fait parfois preuve d’un comportement qui consiste à bousculer d’enlever la décoration.

Ce comportement est justifié par instinct de survie qui l’incite à garder son champ de vision bien dégagé, et, force est de constater que c’est un comportement qui est, en fait, bien caractéristique de nombreux cichlidés.

Pour faire face à cette éventualité et aux tracas que les Astronotus ocellatus provoquent dans les aquariums, sachant que ces poissons sont par nature des gloutons invétérés, il est préférable de ne pas utiliser de filtres de fond dans leur bac mais d’opter plutôt pour un ou deux filtres externes de grande capacité.

Et il faut également veiller à placer le thermostat dans un endroit où il sera protégé d’éventuelles attaques destructrices.

Sa taille adulte exclut également la possibilité de le garder en communauté dans tous les aquariums privés sauf les plus grands.

Sociabilité

Cet animal de compagnie d’aquarium est beaucoup plus intelligent que ses partenaires d’aquarium.

Il connaît son soutien de famille !

Si le propriétaire est occupé par quelque chose dans la pièce où se trouve l’aquarium, l’Astronotus surveillera de près toutes les actions et son regard sera plus conscient que les autres petits habitants de l’aquarium.

Certains poissons sont si paisibles qu’ils vous permettent même de les caresser comme des chats domestiques.

Souvent, ils s’habituent tellement à leur maître qu’ils se nourrissent de sa main, bien qu’ils puissent mordre par hasard.

Le comportement social d’Astronotus ocellatus a été évalué par BEECHING (1997) et, à travers cette étude, une série de manifestations agonistiques a été établis, parmi lesquels se détachent :

  1. L’ « Affichage latéral», attesté par la présentation latérale du corps de l’animal face à un adversaire, appelée « activité agressif de faible intensité » (KOOPS; GRANT, 1993);
  2. Le « Mordage de queue», caractérisé par des manifestations dans lesquelles l’animal mord la queue de l’adversaire ;
  3. Le « Front display», caractérisé par une attaque frontale à l’adversaire ;
  4. Le « Head bit » ou « morsure à la tête», caractérisée par une morsure à la tête, cette dernière étant considérée comme un manifestation agressive de haute intensité (BEECHING, 1997).

Quatre différents événements agressifs ont été enregistrés :

  1. Le « Combat de bouche à bouche », comportement considérant extrêmement agressif, dans lequel l’attaque contre l’adversaire est effectuée avec la bouche;
  2. Le « Coup de bouche», l’animal s’approche simplement de l’adversaire et le touche avec la bouche;
  3. Le « Battement de queue», dans lequel l’animal manifeste son agressivité par le mouvement de la queue contre l’adversaire ;
  4. L’ « Affichage frontal », dans lequel l’animal manifeste de l’agressivité par un affichage frontal dirigé vers l’adversaire (GONÇALVES-DE-FREITASÿ; MARIGUELA, 2006).

Quand les animaux ont des tailles similaires dans les interactions agonistiques, la compétition devient symétrique et, par conséquent, augmente l’agressivité chez Astronotus ocellatus (HÊTRE, 1997).

Deuxièmement, un autre facteur important contribuant à la l’agressivité chez Astronotus ocellatus est l’isolement social.

Dans une étude menée par GONÇALVES-DE-FREITAS et MARIGUELA (2006), il a été observé que l’isolement social est capable d’augmenter la motivation agressive, comme en témoigne une augmentation de fréquence des combats de bouche (GONÇALVES-DE-FREITASÿ; MARGUELA, 2006).

Ce type d’attaque est considéré comme de haute intensité, car il a tendance à durer plus longtemps. Ainsi, l’augmentation de la fréquence des « se battre avec la bouche » est un bon indicateur d’agressivité chez Astronotus ocellatus (BEECHING, 1997; GONÇALVES-DE-FREITAS; MARIGUELA, 2006).

De nature assez calme mais ne vous y trompez pas, l’Astronotus ocellatus reste avant tout un prédateur vif et capable d’accélérations impressionnantes.

Astronotus est très curieux et souvent, on pourra le surprendre en train avec beaucoup d’attention d’observer son soigneur pendant que ce dernier fait les travaux d’entretien du bac.

Malgré sa taille impressionnante, l’Astronotus ocellatus peut parfois et de façon assez surprenante se faire dominer par des espèces plus petites mais plus teigneuses et agressives.

Les généralités sur le comportement de l’Astronotus ocellatus s’arrêtent là, car ces poissons peuvent manifester des comportements très différents selon les individus, il arrivera de trouver des individus timides, voire apathiques, tandis que d’autres peuvent être turbulents.

Pareillement, certains Astronotus ocellatus seront facile à apprivoisés et d’autres resteront farouches face toutes tentatives pour les amadouer.

Compatibilité

Ce n’est absolument pas un poisson pour les aquariums communautaires (quoi qu’en dise le vendeur).

Tant que le poisson est jeune, il se comporte assez bien avec les autres coéquipiers, mais lorsqu’il atteint une longueur de 10-12 centimètres et devient reproducteur, le poisson devient également agressif, et à partir de là, il est préférable de garder une paire ou peut-être plusieurs poissons ensemble dans l’aquarium si la capacité de l’aquarium le permet.

C’est une espèce relativement paisible, mais lorsqu’elle est gardée avec des poissons de taille similaire. Comme ils sont de nature carnivore, toute proie pouvant tenir dans leur bouche est perçue comme de la nourriture.

Si l’aquarium est spacieux, il peut être conservé avec d’autres grandes espèces de poissons, y compris des cichlidés.

L’Ancistrus peut être tout à fait approprié dans un aquarium avec Astronotus.

Il a été observé que lorsque les Astronotus sont maintenus ensemble, ils deviennent plus gros qu’en compagnie d’autres poissons.

Il n’est pas nécessaire de nourrir spécialement les poissons-chats lorsqu’ils sont gardés avec les Astronotus, car les Astronotus ne mangent pas très soigneusement et la plupart des aliments coulent au fond de l’aquarium.

Mais c’est quand même mieux si l’aquarium est une espèce et qu’il ne contient que quelques poissons.

InformationS complémentaireS

Astronotus est doté d’une forte personnalité qui parfois est aussi très variable d’un individu à l’autre, hormis cette spécificité, Astronotus ocellatus est consensuellement considéré comme le plus intelligent des poissons d’aquarium.

En effet, Astronotus ocellatus apprend rapidement à reconnaître son propriétaire ou son soigneur et, progressivement apprendra à venir manger à la main.

De nombreux aquariophiles rapportent qu’avec le temps, certains de ces animaux se sont laissés « domestiqués » ou « amadoués » et ont même profité de caresses.

Avec l’élevage en captivité, les Astronotus ocellatus sont devenus plus dociles, plus lents ce qui explique que ce trait de caractère se soit renforcé !

Pour ceux qui voudraient faire du dressage avec leur Astronotus.

Selon Culum BROWN, de l’Université de Macquarie en Australie, éminent spécialiste sur le comportement des poissons :

«les poissons sont beaucoup plus intelligents que ce que l’on croit. Dans certains domaines, comme la mémoire, ils sont aussi bons, et parfois plus encore, que la plupart des mammifères terrestres».   

Exactement comme pour les chiens et les chats, la récompense sous forme de nourriture permet un apprentissage rapide.

Et pour les meilleurs des poissons, il suffit parfois d’une seule démonstration pour que l’exercice soit reproduit et enregistré !

Les dernières recherches mettent d’ailleurs en évidence une mémoire d’un an pour certains tours appris en laboratoires, même lorsque que le tour en question n’a pas été demandé au cours de l’année entière…

Certains poissons reconnaissent parfaitement leur « maître », la personne qui s’occupe le plus d’eux, et le différencie donc des autres personnes.

Les cichlidés, plus particulièrement les Astronotus et très certainement beaucoup d’autres) sont également capables de reconnaître la boîte de nourriture en fonction de sa couleur.

Si leur boîte de nourriture est bleue, les poissons s’agiteront à la vue de leur boîte ou d’une autre boîte à la couleur similaire, tandis qu’ils ne réagiront pas à une boîte verte ou rouge.

Plus étonnant encore, certains poissons, apprécient les caresses et n’hésitent pas à solliciter la main de leur propriétaire dès lors qu’elle est plongée dans l’eau.

REFERENCES

  1. « Florida Fish and Wildlife Conservation Commission » (en ligne). : http://myfwc.com/wildlifehabitats/profiles/freshwater/nonnatives/Astronotus ocellatus/ .

BARLOW, G. 2000. Les poissons cichlidés. Cambridge, Massachusetts : Perseus Publishing.

BEECHING, S. 1995. Modèle de couleur et inhibition de l’agressivité chez le poisson cichlidé Astronotus ocellatus. Journal of Fish Biology, 47/1 : 50-58.

BEECHING, S. 1997. Groupes fonctionnels dans le comportement social d’un poisson cichlidé, l’Astronotus ocellatus, Astronotus ocellatus. Processus comportementaux, 39/1 : 85-93.

BEECHING, S. 1992. Évaluation visuelle de la taille corporelle relative chez un poisson cichlidé, l’Astronotus ocellatus, Astronotus-ocellatus. Éthologie, 90/3 : 177-186.

CHELLAPPA, S. 2003. Écologie reproductive d’un poisson cichlidé néotropical, Cichla monoculus (Osteichthyes : Cichlidae). Journal brésilien de biologie, 63/1 : 17-26.

CONSOLI, R., C. GUIMARAES, J. DO CARMO, D. SOARES, J. DOS SANTOS. 1991. Astronotus ocellatus (Cichildae : Poissons) et Macropodus opercularis (Anabatidae : Poissons) en tant que prédateurs d’Aedes fluviatilis immatures (Diptera : Culicidae) et Biomphalaria glabrata (Mollusca : Planorbidae). Memorias do Instituto Oswaldo Cruz , 86/4 : 419-424.

CRUMLY, C. 1998. Cichlidés. pp. 200-204 dans J Paxton, W ESCHMEYER, éds. Encyclopédie des Poissons, Vol. 1998, 2 édition. États-Unis : Weldon Owen Pty Limited.

FELDBERG, E., J. PORTO, L. BERTOLLO. 2003. Changements chromosomiques et adaptation des poissons cichlidés au cours de l’évolution. pp. 285-308 dans E FELDBERG, J PORTO, L BERTOLLO, eds. Adaptation aux poissons. Enfield – NH, États-Unis : Science Publishers, Inc..

FURY, J., F. MORELLO. 1994. La contribution d’un poisson exotique, l’Astronotus ocellatus, à la pêche sportive de la zone de conservation des eaux des Everglades. Actes de la Southeastern Association of Fish and Wildlife Agencies, 48 : 474-481.

GOLDSTEIN, R. 2015. “Élevage de poissons Astronotus ocellatus” (en ligne). FishChannel.com. Consulté le 16 octobre 2015 sur http://www.fishchannel.com/freshwater-aquariums/fish-breeding/Astronotus ocellatus-fish.aspx.

GONÇALVES-DE-FREITAS, E., T. MARIGUELA. 2006. Isolement social et agressivité chez le poisson juvénile amazonien Astronotus ocellatus. Journal brésilien de biologie, 66 /1b : 233-238.

KIM, J., C. HAYWARD, S. JOH, G. HEO. 2002. Infections parasitaires chez les poissons tropicaux d’eau douce vivants importés en Corée. Maladies des organismes aquatiques, 52 : 169-173.

KULLANDER, S. 2003. Famille Cichildae (Cichlidés). pp. 605-607 dans R Reis, S KULLANDER, C FERRARIS, éds. Liste de contrôle des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud et centrale. Porto ALEGRE, Brésil : Edipucrs.

MESCHIATTI, A., M. ARCIFA. 2002. Premiers stades de la vie des poissons et relations avec le zooplancton dans un bac brésilien tropical, le lac Monte Alegre. Journal brésilien de biologie, 62/1 : 41-50.

MILLS, D. 1993. Poissons d’aquarium. États-Unis : Dorling Kindersley Limited.

NEVES, L., F. PEREIRA, M. TAVARES-DIAS, J. LUQUE. 2013. Influence saisonnière sur la faune parasitaire d’une population sauvage d’Astronotus ocellatus (Perciformes : Cichildae) de l’Amazonie brésilienne. Journal of Parasitology, 99/4 : 718-721.

NICHOLS, D., O. OFTEDAL. 1998. Astronotus ocellatus, Astronotus ocellatus, ont un besoin alimentaire en vitamine C. Journal of Nutrition, 128/10 : 1745-1751.

NICO, L., P. FULLER, M. NEILSON. 2015. « Base de données sur les espèces aquatiques non indigènes de l’USGS » (en ligne). Astronotus ocellatus.

Consulté le 30 novembre 2015 à http://nas.er.usgs.gov/queries/FactSheet.aspx?speciesID=436.

PAES, M., L. MAKINO, L. VASQUEZ, J. FERNANDES, L. NAKAGHI. 2012. Développement précoce d’Astronotus ocellatus sous stéréomicroscopie et microscopie électronique à balayage. Zygote, 20/3 : 269-276. Page, L., B. Burr. 1992. Un guide de terrain pour les poissons d’eau douce d’Amérique du Nord au nord du Mexique. Copeia, 1992/3 : 920-925.

TOFFOLI, D., I. FARIAS. 2012. Divergence phylogénétique profonde et manque de concordance taxonomique chez les espèces d’Astronotus (Cichildae). Journal international de biologie évolutive, 2012 : 1-8.

WALTZEK, T., A. CARROLL, J. GRUBICH. 2001. Évaluation de l’utilisation du bélier et de la succion lors de la capture des proies par les poissons cichlidés. Le tourillon de la biologie expérimentale, 204 : 3039-3051.

WINEMILLER, K. 1990. Les taches oculaires caudales comme moyen de dissuasion contre la prédation des nageoires chez le cichlidé néotropical Astronotus-ocellatus. COPEIA , 1990/3 : 665-673.

YAN, H., A. POPPER. 1993. Discrimination de l’intensité acoustique par le poisson cichlidé Astronotus ocellatus ( Cuvier ). Journal of Comparative Physiology A, 173/3 : 347-351.

YILMAZ, A., D. ARSIAN. 2013. Astronotus ocellatus (Astronotus ocellatus Agassiz, 1831) Uretimi. Derlème, 6.2 : 51-55.

DO CARMO, F., L. MAKINO, L. VASQUEZ, J. FERNANDES, F. VALENTIN, L. NAKAGHI. 2015. Reproduction induite et histologie du développement précoce de l’Astronotus ocellatus Astronotus ocellatus (Agassiz, 1831). Zygote, 23/2 : 237-346.

 

LITTERATURE

Avant 1900

AGASSIZ:(In:DE SPIX,JB: Selecta genres et espèces Piscum quos in itinere per Brasiliam,Munich.1831)[: 129, Pl. 68, !! comme Lobotes ocellatus ]

SCHOMBURGK, RH 1843.L’histoire naturelle des poissons de Guyane.–Partie II.Dans : JARDINE, W. (éd.) : The Naturalists’ Library. Vol5. WH Lizars, Édimbourg. Page de citation [:153-154|Auteurs : JARDINE & SCHOMBURGK  !! comme Cychla rubroocellata ]

COPE, ED 1872. Sur les poissons de la rivière Ambyiacu. Actes de l’Académie des sciences naturelles de Philadelphie,23 : 250-294, Pls. 3-16 (BHL) Page de citation [:256| !! comme Acara compressus ]

COPE, ED 1878. Synopsis des poissons de l’Amazonie péruvienne, obtenu par le professeur Orton lors de ses expéditions de 1873 et 1877. Actes de l’American Philosophical Society,17(101) : 673-701. (BHL) Page de citation [:697| !! comme Acara hyposticta ]

STEINDACHNER, F. 1882. Contributions à la connaissance des poissons de rivière en Amérique du Sud. IV [Avec 3 sous-titres.]Mémoires de l’Académie impériale des sciences de Vienne, Mathematik-Naturwissenschaften Classe,46(1) [1883] : 1–44, pls. 1-7 Page de citation [:2|as:description, /Acara ] 1900-1949.

 

1900 – 1980

PELLEGRIN, J. 1904. Cyprinodonti des nouveaux du Congo et de l’Oubanghi. Bulletin du Muséum national d’histoire naturelle, (Série 1),10(5) : 221-223. Citation page [183, !! comme Astronotus ocellatus var.zèbre

HASEMAN, JD 1911. Quelques nouvelles espèces de poissons du Rio Iguassu. Annals of the Carnegie Museum,7 : 374-387, planches 50, 58, 73-83. Page de citation BHL  [:331, Pl. 53, !! comme Astronotus orbiculatus ] Le magazine de l’aquarium et du terrarium (DATZ) [1949/7:117|dessin ] 1960-1979

SCHULTZ, H. : voyage de découverte sur le Rio Japura. (Trop. Fish,2(10)1962:459-468)[:466*|photo bw, occurrence ] Le magazine de l’aquarium et du terrarium (DATZ) [1969:175|description] Magazine Aquarium [1970:42|Description]

AXELROD, HR (1970): L’Oscar rouge. Une nouvelle race de cichlidés paon. Aquarien Magazin, 4 (1): 42-43.[:42-43|photo bw, reproduction, aquariophile, RoterOs ]

OSTERMÖLLER, W. (1971): L’origine de “l’Oscar rouge”. TI 14, 5 (2): 5.[:5|RedOscar ] Aquariums Terrariums [1971:335|Description ]

PETRY, R. (1972): Copperfish = Red Oskar. DATZ 25 (2): 72[:72|aquariophilie, reproduction] Aquariums Terrariums [1972:266|Description ]

BLLINTEN, A. (1973) : Aquariophilie sèche et ennuyeuse ? DATZ 26 (11): 361-363.[:361ff|photo couleur, comportement, aquariophile] Le magazine de l’aquarium et du terrarium (DATZ) [1973:361|description]

MOND, H. : Le cichlidé aux yeux de paon – un “buffle d’eau”. (Aq.Mag.,8(2)1974:67-70)[:67-70|photo couleur, reproduction, aquariophile]

STAECK, W. 1974.Cichlidés – Distribution, comportement, espèces. Engelberg Pfriem Verlag, Wuppertal. Page de citation [:124f|photo couleur] Aquariums Terrariums [1975:180|Description ]

SCHREY,WC : Un Goliath à sous-louer : le cichlidé aux yeux de paon. (Aq.Mag.,11(2) 1977:56-60)[:56-60|photo couleur, reproduction, aquariophile]

MAYLAND, HJ 1978.Cichlids and Fish Farming (Large Aquarium Practice Volume 3). Éditeur de livres de pays. Page de citation [:92f|photo couleur] Faits et informations sur l’aquariophilie (TI) [1979/47:14ff|photo couleur]

 

1980 – 1989

STAECK, W. 1982.Manuel de la science des cichlidés. Maison d’édition Franckh’sche, Stuttgart. Page de citation [:90|photo couleur]

Cichlidae (Journal of the Belgian Cichlid Society) page de citation  [1983/10:Atlas|photo couleur]

Cichlidae (Journal of the Belgian Cichlid Society) page de citation  [1983/6:166f|bw photo ]

WEISS, W. : buffle d’eau. Le cichlidé paon, Astronotus ocellatus. (Aquar.Mag., 18(2)1984:55)[:55|photo couleur, reproduction, aquariophilie ]

MAßMANN,P.: Astronotus ocellatus (AGASSIZ,1829). (DCG-Info 16(5)1985:AZ)[:AZ|photo couleur ]

STAECK W. & LINKE, H. 1985.Cichlidés américains II – Grands cichlidés. Édition Tetra ; fondre; 1ère édition. Page de citation [:39ff|photo couleur]

UFERMANN, A. , ALLGAYER, R. & GEERTS, M. 1987. Cichlid-Catalogue (Catalogue des cichlidés). auto-édition Page de citation [:46|synonymes, répertoriés]

Stawikowski, R. & Werner, U. 1988.Cichlidés du Nouveau Monde – Amérique du Sud. Édition Kernen, Reimar Hobbit Verlag, Essen. Page de citation [:91ff|photo couleur, occurrence, reproduction, description]

 

1990 – 1999

LIEFFERINGE, G.VAN: Astronotus ocellatus (AGASSIZ,1831) (Cichlidae 16(2)1990:C.-Atlas)[:Atlas|photo couleur, occurrence, différence de sexe, reproduction, comportement ] Copeia [:665ff|occurrence, comportement , / fonction. ]

WINEMILLER, KO : Les taches oculaires caudales comme moyen de dissuasion contre la prédation des nageoires chez le cichlidé néotropical Astronotus ocellatus (Copeia 3, 1990 : 665-673)[:665-673|Comportement, reproduction, /mimétisme]

RIEHL, R. & BAENSCH, HA 1990.Aquarium Atlas Volume 1. 8e édition. Mergus Verlag, Melle. Page de citation [:682|photo couleur, synonymes]

Informations DCG (revue membre de la Société allemande des cichlidés eV)[1991/3:54|Lit.bespr. ]

STAECK, W. & SCHINDLER, I. 1993. Notes sur le genreMesonautaGÜNTHER, 1862.Informations DCG(journal des membres de la Société allemande des cichlidés eV),24(3): 57-68. Page de citation [:|mimétisme]

STAWIKOWSKI, R. : Mesonauta : Autres observations et commentaires supplémentaires. (DCG-Info 24(8)1993:161-174)[:169ff|comportement, reproduction, /mimétisme ]

WATSON, R. 1993. Les zones humides et les marais de la Floride à risque. Aqua Geo,1(4) [1992] : 74-81. Page de citation [:74|photo couleur, /introd. ]

STAECK, W. & LINKE, H. 1995. Cichlidés américains II. Grands cichlidés. 4ème édition. Tetra Verlag, Melle. Page de citation [:61f|photo couleur, description, occurrence, reproduction ]

GLASER, U. & GLASER, W. 1996. Southamerican Cichlids I. Verlag ACSpage de citation [:78,2.ldessin, dessin, | photo couleur, photo couleur]

GLASER, U. & GLASER, W. 1996. Southamerican Cichlids I. Verlag ACSpage de citation [:81,4.r|photo couleur, /Rouge]

STAWIKOWSKI, R. & KULLANDER, SO 1997. Cichlidés Jardines. Informations DCG,28(7): 121-137. Page de citation [:130|LitRez ]

SCHAEFER,C. : L’aquariophilie est polyvalente,… même sans cichlidés paons. (DATZ 51 (2)1998:119)[:119|photo couleur, aquariophile]

 

2000 – 2009

Aquaristics News [2002/06:7|listé, EGenetik, portver ]

HENDERSON, P. & JINKINGS,K. (2003) : Lacs, mares et flaques. (Tod.Fishk.,4:76-79)[:77*|photo couleur, occurrence ]

WEBER, B. 2004. Panama. Le “Bridge Country” du point de vue d’un amateur de cichlidés. Partie 3 : Autour de la zone du canal. L’Aquarium, #417, (3): 27-35. Page de citation [:32*|photo couleur, occurrence, Panama ! ]

LUCZYNSKI, A. 2004. Interactions dans le bassin sud-américain. Observations comportementales en co-soin deUaru amphiacanthoidesetAstronotus ocellatus. Informations DCG(revue membre de la Société allemande des cichlidés eV),35(8): 173-176. Page de citation [:173ff|photo couleur, comportement, maintien en aquarium]

GLASER, U. & GLASER, W. 1996. Southamerican Cichlids I. Verlag ACSpage de citation [:85(Suppl|photo couleur, photo couleur, ZF ]

STAECK, W. (2005): Astronotus crassipinnis (Heckel, 1840). Cichlidae, 31 (2) : 33-38.[:33-38|photo couleur, description]

STAECK, W. (2005) : Cichlidés à œil de paon. Les espèces du genre Astronotus. aq. Fachmag., 182 : 47-52. [:47ff|photo couleur, description, reproduction, aquariophile]

 

2010 – 2019

BITTER, F. 2019. Grandes gueules de cichlidés aux yeux de paon avec du caractère. Amazone, #84,15(4): 60-63. Page de citation [: 60ff, photo couleur, distribution, aquariophile, reproduction, formes cultivées]

 

2020 et …

MIKOLJI, I. 2020. Cichlidés aux yeux de paon dans la nature. Informations DCG(revue membre de la Société allemande des cichlidés eV),51(3): 59-63. Page de citation [: 59ff, photos couleur UW, biotope, Venezuela]

LUCANUS, O. 2020. Nord Pantanal, Brésil. Aquaristik Fachmagazin, #274,52(4): 98-99. Page de citation [:98f, photo couleur UW, biotope]

 

AUTRES LIENS

https://www.cabi.org/isc/datasheet/92671

 

Description originale N. H. Fishes etc., 2, 173 page(s): 229  

Base de la notice SN2000/Eschmeyer, 1998  

Base d’enregistrement Neave, SA (1939-1996). Nomenclator Zoologicus vol. 1-10 en ligne. [développé par uBio, hébergé en ligne à la bibliothèque MBLWHOI]. , disponible en ligne sur http://ubio.org/NomenclatorZoologicus/ 
source vérifiée pour la famille WoRMS (mars 2013)  

Source vérifiée pour le catalogue des poissons de la famille Eschmeyer (version en ligne), version 2012. , disponible en ligne sur

https://researcharchive.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp  

Nom source vérifiée Neave, SA (1939-1996). Nomenclator Zoologicus vol. 1-10 en ligne. [développé par uBio, hébergé en ligne à la bibliothèque MBLWHOI]. , disponible en ligne sur http://ubio.org/NomenclatorZoologicus/  [détails]  

Nom actuel source WoRMS (mars 2013)  [détails]  

Nom actuel source ESCHMEYER’S Catalog of Fishes (version en ligne), version 2012., disponible en ligne sur https://researcharchive.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp  [détails]  

Source de drapeau existante SN2000/ESCHMEYER, 1998  [détails]  

Habitat flag source FishBase  [détails]  

Description originale (de Hygrogonus Günther, 1862 ) Cat. Poisson. Britannique. Mus., 4, 265 page(s) : 303  [détails]  

Description originale (d’ Acara Heckel, 1840 ) Ann. Wiener Mus., 2 [3] page(s): 338  [détails]  

http://mahengechromis.blogspot.com/2009/02/darwin-ed-i-ciclidi.html

https://www.practicalfishkeeping.co.uk/features/definitive-guide-to-oscars/

https://youtu.be/HDbNlCHH9EI

http://www.flymazon.com/standard-1109-1.html

https://youtu.be/5ybpDPfZ3CI

https://www.cichlid-forum.com/threads/Astronotus-ocellatus-part-2.456311/

 

GLOSSAIRE

[1] Amélanistique est donc le nom scientifique pour l’albinisme (albinos).

[2] La Thanatose, ou Simulacre de mort, du grec thanatos (θάνατος), qui signifie « mort », désigne le comportement défensif de certains animaux qui consiste en un raidissement total du corps (catalepsie) en présence d’un danger, ou comme simple réaction de contact, dans le but de simuler un état de mort apparente. Ce moyen naturel de défense se rencontre fréquemment chez de nombreux coléoptères et chez certains reptiles.

[3] Le coup de bélier est un phénomène de surpression qui apparaît au moment de la variation brusque de la vitesse d’un liquide, par suite d’une fermeture/ouverture rapide d’une vanne, d’un robinet ou du démarrage/arrêt d’une pompe. Cette surpression peut être importante, elle se traduit souvent par un bruit caractéristique, et peut entraîner la rupture de la conduite dans les grosses installations, du fait de la quantité de fluide en mouvement. Ce problème peut être résolu avec la mise en place d’un antibélier. Joint de dilatation d’une conduite de vapeur détruit par un coup de bélier. En utilisant le phénomène du coup de bélier, il est possible de concevoir un dispositif permettant de pomper un fluide à une certaine hauteur sans autre énergie que la force du même fluide, c’est le bélier hydraulique.

Leave a Reply