Amatitlania nigrofasciata – Article n°8

Amatitlania nigrofasciata – GÜNTHER, 1867

Le cichlidé bagnard (Amatitlania nigrofasciata) est l’une des espèces d’aquarium les plus connues et répandues du monde de l’aquariophilie.

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1867 par Albert GÜNTHER sous le nom de Heros nigrofasciatus (RADKHAH & EAGDERI, 2019).

Par la suite, il a été rebaptisé « Cichlasoma nigrofasciatum » puis ensuite « Archocentrus nigrofasciatus ».

Depuis cette époque, il a été affublé de plusieurs autres noms avant que sa taxonomie actuelle ne soit décidée…et rien ne certifie qu’elle ne changera pas encore dans les années à venir.

Amatitlania nigrofasciata (SCHMITTER-SOTO, 2007) est un poisson néotropical appartenant à la famille des Cichlidae dont la répartition d’origine est l’Amérique centrale, plus précisément que l’on trouve au Salvador, au Guatemala et au Panama (FROESE & PAULY, 2019).

Les Amatitlania nigrofasciata sont entrés pour la première fois dans le monde de l’aquariophilie qu’à partir des années 1930 et sont rapidement devenus connus et réputés pour être agressifs envers les autres poissons mais aussi pour d’autres qualités qui sont les leurs et qui font tout leur charme.

Le chercheur Juan SCHMITTER-SOTO a décrit ce genre pour la première fois en 2007 sur la base d’une étude du complexe Archocentrus (DUFFY & AL., 2013).

La popularité de Convict cichlid chez les aquariophiles a eu aussi d’autres effets indésirables comme l’a révélée son introduction dans des zones et pays situés en dehors de son aire de répartition d’origine.

Parce qu’il est si robuste, il est capable de s’adapter facilement aux zones en dehors de son aire de répartition, des populations envahissantes d’Amatitlania nigrofasciata ont été établies aux États-Unis, en Iran et en Australie occidentale.

Des lors, cette espèce est considérée comme invasive et comme un ravageur dans ces zones à cause de la concurrence qu’il exerce à l’encontre de la faune indigène des lieux où il a été introduit.

Pourtant, malgré ce constat peu flatteur, aujourd’hui encore, le « Convict Cichlid », Amatitlania nigrofasciata reste l’un des cichlidés les plus répandu et connu de l’aquariophilie et du monde de la science qui a trouvé en ces cichlidés un grand potentiel expérimental et d’étude comportementale.

Pour de multiples raisons, les Amatitlania nigrofasciata restent pourtant parmi les poissons les plus intéressants à élever et à observer même s’ils n’emportent pas toujours les faveurs de tous les publics.

Malgré leur apparente facilité de maintenance, il est bien souvent préférable qu’elle soit l’affaire d’aquariophiles qui ont déjà une certaine expérience dans l’élevage de poissons agressifs.

Par ailleurs, leur environnement offre un biotope très attrayant qu’il est possible de reconstituer en aquarium dans lequel leurs beaux motifs d’écailles noires et argentées s’intégreront parfaitement.

Malgré l’agressivité réputée de ce poisson, les Amatitlania nigrofasciata sont en fait l’un des cichlidés les plus faciles à entretenir et surtout, les Amatitlania nigrofasciata sont une bonne initiation à la découverte de la famille des cichlidés.

AQUARIUM

Dans leur milieu naturel, ce sont des poissons qui vivent dans un décor assez encombré, et toujours à couvert.

L’eau y est rapide et bien oxygénée.

En aquarium, proposez un décor principalement rocheux.

L’agencement des pierres doit former des grottes et des cachettes pour les Nigros.

Dans l’idéal, un agencement imitant une caverne serait parfait !

Un aquarium de  80 centimètres de façade, 50 à 60 centimètres de large et de plus de 100 litres suffit, au strict minimum, pour faire vivre un couple seul dans de bonnes conditions de maintenance.

Comme la plupart des cichlidés, la partie décor n’est pas à négliger et doit faire l’objet d’une certaine attention !

En effet, ces cichlidés sont territoriaux et Amatitlania nigrofasciata, malgré sa petite taille, fait partie du top au niveau agressivité.

C’est pour toutes ces raisons qu’il faudra prévoir un territoire d’environ 0,8  mètre × 0,5 mètre = 0,40 mètre² et, si d’autres poissons doivent cohabiter, chaque territoire devra être séparé par des barrières visuelles conséquentes, tels des amas de pierres, une végétation touffue à base de grandes Vallisneria ou de grandes racines (voir plusieurs branches).

Attention, si des empilements rocheux sont créés (pour faire des grottes), il faut les réaliser avant l’ajout du sable et surtout bien solidariser les pierres entre elles pour éviter un éboulement fatal pour les poissons et/ou l’aquarium !!!

En effet, si vous déposez les roches directement sur le sable, les Amatitlania nigrofasciata vont creuser des trous pour faire des cavernes sous les roches, et leur travail de sape aura souvent pour conséquence de créer un éboulement catastrophique.

Vous pouvez également prévoir des grottes supplémentaires sous la forme de pots de fleurs en argile de taille appropriée posés sur le côté.

Ils sont opportunistes et pas trop regardants sur la nature de ces futurs nids !

Enfin, quand vous composez l’environnement rocheux votre aquarium, pensez à constituer des territoires nets, distincts et satisfaisants pour toutes les espèces que vous envisagez de faire cohabiter, ainsi cela limitera les risques de conflits entre différentes espèces pour l’attribution du meilleur territoire.

Pour séparer les territoires, le plus facile et esthétique consiste à utiliser les racines, les plantes ou tout autre élément séparant visuellement les différentes zones de vie et symbolisant les frontières virtuelles de chaque territoire.

Pour le fond de l’aquarium, il faut choisir un sol fait d’un sable non coupant tel que le sable de Loire.

L’ajout de quelques galets ou de roches, complétera un décor basique.

Utilisez des roches, des tourbières et des racines pour fournir de nombreuses cachettes et des sites de frai potentiels pour les poissons.

Côté filtration, il faudra opter pour une filtration assez puissante car ce poisson aime un courant moyen et l’eau bien oxygénée et propre.

 

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Contrairement à ce que pourrait suggérer leur surnom de « cichlidé bagnard », les Amatitlania nigrofasciata sont plus heureux lorsqu’ils ont à leur disposition un grand aquarium avec beaucoup d’espace.

 

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

Idéalement, l’aquarium des Amatitlania nigrofasciata devra reproduire son biotope d’origine, à savoir un substrat de sable, avec de nombreuses pierres et racines fournissant un grand nombre d’abris et de sites de ponte.

Assurez-vous de placer des racines et des branches pour que votre aquarium ressemble à son milieu naturel, mais vous pouvez également construire des grottes à partir de pierres.

L’insertion de repères facilite la territorialisation des poissons, car ils peuvent comparer leur surface à ces cailloux et branches.

Il est aussi possible d’ajouter de pots en terre cuite renversés et semi enterrés dans le sable : ce type de structure peut servir à faire une grotte avec structure solide et inébranlable qui sera recouverte de cailloux.

On peut ajouter des plantes, mais il conviendra de choisir des plantes avec un système racinaire important, car à défaut, elles risquent d’être déracinées, car les Nigro sont de grands fouisseurs.

Remplissez le substrat avec de la terre à petits grains, car ils aiment fouiller et ranger, afin qu’ils puissent réaliser leurs désirs.

On peut ajouter des plantes, mais il conviendra de choisir des plantes avec un système racinaire important, car à défaut, elles risquent d’être déracinées, car les Nigro sont de grands fouisseurs.

Il faut toujours bien choisir le substrat, un sable à petits grains, car ils aiment fouiller et ranger, pour qu’ils ne se blessent pas la bouche et surtout afin qu’ils puissent réaliser leurs désirs.

Le type de bac qu’il faut éviter !

 

PLANTES

Pour ce qui est des plantes, même si Amatitlania nigrofasciata apprécie la présence de nombreux végétaux, pourtant il déracine beaucoup les plantes quand il fouille le sol.

Les plantes aquatiques fournissent à vos poissons l’ombre dont ils ont besoin pour se sentir en sécurité.

Le plus simple et facile consiste à lester les plantes ou les mettre dans des pots enterrés et cachés dans le sol, ou les fixer sur les éléments du décor.

Il est possible d’utiliser des plantes épiphytes ancrées aux pierres comme les Anubias, Microsorum, Bolbitis, même si ce ne sont pas des plantes d’origine centraméricaine, elles sont les plus adaptées à un tel arrangement.

Dans tous les cas, choisissez des plantes très robustes (Vallisneria, Cryptocoryne…) et ancrez-les bien car elles aiment creuser beaucoup, surtout pendant l’accouplement !

Les plantes dans ce type d’installation sont difficiles à placer, en fait elles seraient presque certainement déracinées par les poissons qui creusent dans le fond, et puis comme déjà mentionné, leur habitat dans la nature est plutôt nu.

Pour les puristes qui recherchent la réalisation d’un bac biotope réaliste et conforme à l’habitat des Amatitlania nigrofasciata, il existe des plantes également répandues en Amérique centrale.

Les plus robustes et adaptées à mettre dans un tel aquarium sont :

  • Les Vallisneria ;
  • certaines Echinodorus tels que Echinodorus cordifolius et Echinodorus bleheri ;
  • Juncus repens ;
  • Lobelia cardinalis ;
  • Proserpinaca palustris ;
  • Sagittaria subulata ;
  • Hydrocotyle verticillata ;
  • Ceratophyllum demersum ;

Les plantes flottantes peuvent également être très utiles, elles servent à la fois à tamiser la lumière du bac et parce qu’elles peuvent absorber les nitrates et les phosphates de l’eau.

Par leur action ces plantes contribuent à la bonne gestion de l’aquarium tout en apportant le plaisir d’avoir un bac planté.

Au fond du bac, il est envisageable de disposer quelques feuilles de Catappa, ou des feuilles de chêne séchées, afin d’obtenir une sorte de litière.

Ces feuilles ont un rôle chimique utile et bénéfique et suite à leur décomposition et à la création de cette matière organique, une certaine microfaune pourra aussi se développer qui sera très utile par la suite, en particulier pour l’alimentation des alevins.

 

ECLAIRAGE

Compte tenu du milieu naturel dans lequel vit ce poisson, il n’est pas nécessaire ni recommandé d’installer un éclairage fort, en particulier si le décor ne contient pas de plantes vivantes.

Une ambiance à base de lumière tamisée avec une zone un peu plus fortement éclairée (plantes au sol ou ancrées sur des rochers) conviendra parfaitement au bien être de ce cichlidé.

 

FILTRATION-BRASSAGE DE L’EAU & OXYGENATION

Ces cichlidés préfèrent un mouvement d’eau modéré, et un système de filtration efficace est important pour garder l’eau propre et bien oxygénée.

La filtration du bac contenant les Amatitlania nigrofasciata doit impérativement être puissante, c’est-à-dire d’un volume réel correspondant à deux fois minimum le volume du bac par heure.

Avec ces poissons, le système de filtrage doit etre surdimensionné car ce sont des cichlidés qui produisent une forte charge organique.

En revanche, le débit d’eau doit être assez lent pour correspondre à leur habitat naturel.

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BIOGRAPHIE

Juan Jacobo SCHMITTER-SOTO est né le 1er février 1965 à Mexico.

Qualifications

Licence ès sciences en biologie, Université nationale autonome du Mexique, Mexico, 1989 ;

Docteur en Philosophie en Biologie des Systèmes Aquatiques, Université Nationale Autonome du Mexique, Mexico, 1998;

Master of Science in Marine Sciences, Institute Politécnico National, La Paz, Baja California Sur, Mexique, 1992.

Carrière

Juan Jacobo SCHMITTER-SOTO est un chercheur biologiste.

Il a été associé au :

  • Centro de Investigaciones Biológicas de Baja California Sur, La Paz, Mexique, 1988-1992,
  • Research Center Investigaciones Quintana Roo, Chetumal, Mexique, 1992-1995,
  • El Colegio de la Frontera Sur, Chetumal, Quintana Roo, Mexique, 1995 à aujourd’hui.

Travaux

Auteur : Catálogo de los peces continentales de Quintana Roo. Co-auteur : Ictiofauna estuarino-lagunar y vicaria de Mexico, Contributeur d’articles à des revues professionnelles.

  • Biologiste (UNAM, 1989), Master en sciences marines (CICIMAR-IPN, 1992), Ph.D. en biologie des systèmes et des ressources aquatiques (UNAM, 1998), Postdoctorat (Université du Michigan, boursier Fulbright)
  • Chercheur national de niveau II et membre régulier, Académie mexicaine des sciences • Responsable de la ligne de recherche sur Nekton, 1995-2011, et directeur du domaine académique Conservation de la biodiversité, 2009-2011
  • Environ 150 travaux scientifiques, y compris des articles dans les revues Biodiversity and Conservation, Science of the Total Environment, Bulletin of Marine Science, Endangered Species Research, Zootaxa, entre autres, ainsi que plus de 50 articles populaires ; plus de 2500 citations.
  • Président de 2002 à 2004 et fondateur de la Société mexicaine d’ichtyologie • Référent de plus de 50 revues scientifiques ; Editeur associé de Biota Neotrópica (Brésil).
  • Membre du Comité national du PPD du PNUD, 1999-2019, du Comité consultatif scientifique de la Stratégie nationale sur les espèces envahissantes, 2014-2018, et du Groupe de spécialistes des poissons d’eau douce de l’UICN, depuis 2017.
  • Prix pour le développement institutionnel à ECOSUR , 2002, pour ses réalisations en tant que directeur de troisième cycle.
  • Prix d’État pour les sciences à Quintana Roo, 2008, pour le projet Les poissons de la côte sud de Quintana Roo : une décennie de changements.

Si vous avez un très grand aquarium et que vous souhaitez ne garder qu’un couple d’Amatitlania nigrofasciata, portez votre choix de préférence sur des poissons d’origine sauvage, associez-les éventuellement avec peut-être quelques poissons plus gros et semi-agressifs et observez toutes les facettes d’une maintenance très intéressante voire captivante !

Jamais cette espèce ne décevra un éleveur sérieux, elle répondra à tous les critères qui la rendent attractive.

Bien qu’ils soient sans aucun doute des poissons agressifs mais les Amatitlania nigrofasciata sont faciles à maintenir et ils sont très faciles à reproduire y compris dans un aquarium communautaire, ce qui fait de ces poissons attrayants et pas seulement, comme beaucoup le croient fermement, un bon choix pour un débutant.

 

https://www.tfhdigital.com/tfh/jul_aug_2020/MobilePagedArticle.action?articleId=1594973#articleId1594973

 

[1] Le lac Amatitlán (Lago Amatitlán, prononcé en espagnol : [laɣo amatiˈtlan]) est un lac volcanique du centre Sud du Guatemala, à proximité de Guatemala City. Situé dans les hautes terres du centre, à 1186 mètres au-dessus du niveau de la mer1. Sa profondeur maximale est de 33 mètres pour une moyenne générale de 18 mètres. Il s’étend sur 11 km de long et 3 km de large sur une surface de l’ordre de 15,2 km2 pour un volume avoisinant les 0,286 km3. L’affluent principal du lac est la rivière Villalobos et son exutoire se fait par la rivière Michatoya, un affluent du fleuve Maria Linda. La ville de Amatitlàn est située au Nord près de l’embouchure de la rivière Michatoya. Un barrage sépare le lac en deux ce qui fait que sa partie Nord-Ouest qui est la partie irriguée reçoit aussi une partie des déchets de Guatemala City ainsi qu’une pollution industrielle faisant que ce lac est artificiellement composé de deux parties distinctes et aux réalités environnementales contrastées.

 

[2] Les chromatophores sont des cellules pigmentaires qui réfléchissent la lumière présente dans le tégument de certains animaux. Ils sont en grande majorité responsables de la couleur de la peau et des yeux des animaux à sang froid et sont créés par la crête neurale durant le développement embryonnaire. Ils sont situés à la surface du tégument de certains Amphibiens, Poissons, Reptiles, Crustacés et Céphalopodes. Les brusques modifications de couleur des téguments, visibles chez certaines espèces, sont dues aux variations de taille des chromatophores, à la migration des pigments ou à la réorientation de lamelles réfléchissantes, sous contrôle hormonal, nerveux ou mixte. Ces modifications de couleur sont souvent employées comme moyen de camouflage par homochromie, mais peuvent aussi être déclenchées par des variations d’humeur, de température, de nature de l’environnement local, ou par le stress.

 

[3] En éthologie, un comportement agonistique (grec ancien ἀγωνιστικός, agônistikos, « de compétition ») désigne l’ensemble des conduites liées aux confrontations de rivalité entre individus. Ce comportement qui englobe l’agression (attaque, comportement de menace, défense) et la fuite, est notamment chargé de régler les problèmes de tension dans un groupe social (territorialité, accouplement).

 

[4] Un organe protractile est capable d’être projeté, éjecté, d’être poussé dehors ou d’être étendu en avant. Se dit souvent d’une bouche ou d’un organe saillant lancé rapidement, typiquement pour capturer une proie. Le mouvement est appelé la protraction. Son contraire est rétractile.

 

[5] L’Ontogénie est le développement de l’individu, depuis la fécondation de l’œuf jusqu’à l’état adulte (s’oppose à phylogenèse).

 

[6] En limnologie, la matière organique allochtone désigne la matière organique présente dans un écosystème aquatique qui est produite à l’extérieur de cet écosystème, généralement sur le bassin versant.

 

[7] L’aposématisme est la stratégie adaptative qui permet à certains organismes (généralement des animaux, parfois des plantes) d’émettre un signal d’avertissement clairement perceptible, qui peut être visuel (le plus souvent une couleur), sonore ou olfactif. Ce signal de défense contre les prédateurs avertit ces derniers d’un danger qu’ils doivent éviter (émission de molécules sémiochimiques répulsives, de substances toxiques, spinescence…).

 

[8] En limnologie, la matière organique allochtone désigne la matière organique présente dans un écosystème aquatique qui est produite à l’extérieur de cet écosystème, généralement sur le bassin versant.

 

[9] L’aposématisme est la stratégie adaptative qui permet à certains organismes (généralement des animaux, parfois des plantes) d’émettre un signal d’avertissement clairement perceptible, qui peut être visuel (le plus souvent une couleur), sonore ou olfactif. Ce signal de défense contre les prédateurs avertit ces derniers d’un danger qu’ils doivent éviter (émission de molécules sémiochimiques répulsives, de substances toxiques, spinescence…).

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