Thorichthys meeki – 2 éme partie

Thorichthys meeki, MEEK – 1904

Quel est ce beau poisson ?

Tel était mon propos, il y a plusieurs années, en regardant la page de couverture d’AXELROD’s et VORDERWINKLER “ENCYCLOPEDIA OF TROPICAL FISHES” (Edition 1974).

Ce livre montrait une superbe photographie de Hans Joachin RITCHER d’un fier mâle Thorichthys meeki avec ses couvertures branchiales et ses membranes complétées en avant, dans une pose menaçante.

Le mâle surveille son frai dans un aquarium joliment planté et décoré. Quand j’en ai appris plus sur ce magnifique poisson, j’ai été étonné de constater que ce poisson, Thorichthys meeki, ne pouvait être trouvé dans mon pays, le Mexique.

Juan Miguel ARTIGUAS-AZAS

Des années se sont écoulées depuis et, à ce jour, mon admiration pour ce poisson n’a jamais cessé, bien que j’ai réellement recueilli et le regarder plusieurs fois dans plusieurs parties de sa gamme naturelle.

Et même aujourd’hui j’ai une paire de reproduction de ce superbe cichlidé de Rio Candelaria, Campeche, dans mon espace de réservoirs restreints.

Juan Miguel ARTIGUAS-AZAS

On aimerait écrire que le bon vieux “meeki” est toujours une star parmi les cichlidés américains et qu’il figure toujours parmi les poissons les plus volontiers conservés dans les aquariums…c’est assez difficile même si ce beau cichlidé reste une référence en aquariophilie et chez les cichlidophiles !

En fait, ce n’est pas le cas, car on ne voit jamais ces spécimens adultes magnifiquement colorés proposés dans les animaleries !

Plus souvent on trouve des juvéniles qui sont généralement dans un état déplorable, fades en couleurs, mal développés en conséquence d’une mauvaise nutrition, d’une infestation de parasites internes, etc…

Aujourd’hui, presque personne ne pense à acheter de tels poissons, même si leur prix est relativement bas.

Seth Eugène MEEK (1859-1914) était un ichtyologue américain qui a d’abord collecté des documents sur les poissons d’eau douce au Mexique et publié un livre sur eux vivant dans les eaux du Panama.

Seth Eugène MEEK

Ichtyologue américain, Seth Eugène MEEK s’est intéressé aux poissons d’eau douce d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale.

Seth Eugène MEEK est né à Hicksville, en Ohio, peu de temps après que ses parents britanniques ont émigré aux États-Unis.

Enfant, il a travaillé dans la ferme familiale et a aidé à l’école locale, nourrissant le désir d’enseigner.

Plus tard au lycée de Valparaiso, Indiana, il a développé un intérêt pour l’histoire naturelle et en 1881 est entré à l’Université de l’Indiana, où son professeur l’a orienté vers l’étude des poissons d’eau douce.

Après avoir obtenu son diplôme en 1884, il a poursuivi ses études pour obtenir une maîtrise (1886) et un doctorat (1891).

Pendant ce temps, il a épousé Ella TOURNER.

Alors qu’il était étudiant, Seth Eugène MEEK a profité de ses vacances pour étudier les poissons et les amphibiens d’Amérique du Nord et, en tant que bénévole, a entrepris des travaux sur le terrain pour la Commission des pêches des États-Unis.

Seth Eugène MEEK a commencé à enseigner dans l’Illinois au EUREKA COLLEGE et plus tard au COE COLLEGE avant de devenir, en 1892, professeur de biologie et de géologie et conservateur du Museum of Natural History de l’Université de l’Arkansas.

Field Museum of Natural History

Field Museum of Natural History

Entre 1896 et 1897, MEEK a reçu une bourse du SMITHSONIAN INSTITUTE pour étudier à Naples, en Italie, avant de déménager à Chicago où il a travaillé comme expert en poissons au Field Museum of Natural History.

Une contribution à l’ichtyologie du Mexique

Au cours de cette période de sa vie, MEEK a entrepris deux importants voyages sur le terrain au Mexique (1901 et 1903), à partir desquels il a publié deux livres, l’un sur la distribution des poissons d’eau douce au Mexique et l’autre décrivant ses collections de l’isthme de Tehuantepec.

Plus tard, il a également fait des recherches sur les poissons des lacs Atitlan et Amatitlan au Guatemala, les lacs du Nicaragua et les rivières du Costa Rica.

Il fut également le premier à décrire le genre “Thorichthys” en 1904.

C’est en son honneur que le nom de l’espèce du poisson a été donné.

Seth Eugène MEEK a joué un rôle important dans le monde de l’aquariophilie car il a inventorié, classé et nommé de nombreux poissons de d’Amérique.

Seth Eugène MEEK a fait plusieurs expéditions au Mexique et au Panama qui ont abouti à l’écriture d’un livre “Poissons d’eau douce du Mexique au nord de l’isthme de Tehuantepec“.

Dans ce livre, il présente également le genre Thorichthys, qu’il avait dirigé par Thorichthys ellioti, qui est actuellement très discuté (voir description du poisson Thorichthys maculipinis).

Seth Eugene MEEK n’a pas vécu longtemps.

Il avait 55 ans lorsqu’il mourut d’une maladie, on dit qu’il avait contracté le paludisme dans la forêt tropicale panaméenne.

Walter Lannoy BRIND, auteur et importateur de poissons d’aquarium à New York, a publié un article « Une nouvelle sous-espèce de Thorichthys Helleri » dans AQUALIFE (un magazine mensuel d’aquarium) en 1918 et a décrit Thorichthys meeki comme étant une sous-espèce de Thorichthys Helleri, qu’il a appelé “Thorichthys helleri meeki”.

Walter Lannoy BRIND avait acheté ces poissons à un marin français qui auparavant les avait pêchés dans des “cenotes” à Progreso, une ville côtière du sud du Mexique.

Chez les mâles adultes de cette espèce, l’attention de l’observateur avait été particulièrement attirée sur la couleur rouge orangé plus ou moins intense de la partie inférieure avant du corps s’étendant parfois le long du bord jusqu’à l’ouverture anale.

C’est de là que vient le nom de l’espèce donné en anglais : “Cichlidé à la gorge en feu“, ce qui donne une fois traduit “Firemounth cichlid”.

Selon l’humeur du poisson, le long du corps on peut observer une bande de motifs irréguliers, collés ou non ensemble.

Les taches sont plus ou moins foncées et couvrent partiellement les 5 – 7 bandes transversales qui deviennent beaucoup  moins visibles.

Thorichthys meeki atteint environ 10 centimètres pour la femelle et environ 15 centimètres chez le mâle.

Dans la nature, Thorichthys meeki est présent dans les eaux du sud du Mexique, y compris la péninsule du Yucatan, jusqu’au Guatemala, au Belize et au nord du Honduras.

Des populations importées par l’homme sont connues à Porto Rico, en Floride et à Hawaï.

DESCRIPTION

Thorichthys  meeki a été décrit en premier par BRIND en 1918 comme “Thorichthys helleri meeki”.

L’espèce type du genre Thorichthys a désigné Thorichthys ellioti.

REGAN en 1905, dans son ouvrage scientifique intitulé “Révision des poissons appartenant aux cichlidés américains du genre cichlasoma, ainsi que des genres similaires” considérait ce genre comme une division des cichlases (REGAN croyait que l’appellation “cichlazoma” était plus appropriée et plus correct à écrire que le cichlasoma), mais après une révision du genre (KULLANDER 1983), le genre Thorichthys a finalement retrouvé sa place.

La description était basée sur une étude de spécimens d’aquarium capturés dans des trous d’eau à ciel ouvert (Cénotes) situés près de la ville de Progreso, dans le Yucatan, à Mexico (HUBBS 1936).

La description de ce poisson a été publiée dans le numéro 119 du magazine d’aquarium, “AQUATIC LIFE”, publié en mai 1918.

Aquatic life. – Page 119 (Illustration, Text)

Aquatic life. – Page 120 (Text)

Selon les mots de HUBBS :

“La description était mal composée et n’expliquait pas avec précision les caractéristiques de ce genre.”

Bien que HUBBS ait été le premier à admettre que le nom de Cichlasoma devrait être utilisé pour décrire ce type de poisson.

Avec une certaine priorité sur la désignation Cichlasoma meeki faite par HILDEBRAND en 1925, qui décrivait des classes n’appartenant pas à ce genre et issues d’El Salvador (Cichlasoma guija, HILDERBRAND 1934), Thorichthys meeki a été reclassé par BRIND comme “canchita écarlate“, décrivant ainsi la couleur du poisson ” magnifique par ses couleurs et ses rayures écarlates qui s’étendent du pharynx et des branchies inférieures et couvrent le dos et l’extrémité des nageoires pectorales. “

La signification du mot Thorichthys fait référence à la nature  de “poisson sauteur” attribuée par MEEK lors de la découverte de Thorichthys meeki.

«Ces petits poissons (Cichlasoma helleri) sont extrêmement nombreux dans de petits étangs isolés, en particulier lorsqu’une végétation est considérable.

Ils sont attirés par tout ce qui pénètre dans l’eau et saute dans une ambiance apparemment ludique.

Lorsqu’ils sont nombreux, ils sont facilement capturés, car dès que votre doigt touche l’eau, ils viendront sauter vers vous ».

Il faut savoir que les Thorichthys sont aussi appelés «Toritos» dans leur habitat naturel par les habitants, ce mot espagnol signifiant «Petits taureaux».

Ce surnom leur vient de l’attitude qu’ils ont quand ils menacent leurs congénères en ouvrant leurs branchies, en s’avançant et en reculant successivement pour intimider leur adversaire.

Etonnons nous encore sur la ressemblance amusante de ces deux mots “Toritos” et “Thorichthys” dont la phonétique est très proche !

Mais pourquoi le genre Thorichthys ?

Le genre Thorichthys a été érigé par Seth Eugène MEEK en 1904 pour regrouper des cichlidés d’Amérique centrale autour d’une taille ne dépassant pas plus de 15 centimètres,en fonction des des critères suivants :

  • un corps profond et comprimé ;
  • une petite bouche ;
  • des nageoires dorsales et caudales se terminant en longs filaments, également présents dans les extrémités extérieures de la nageoire caudale qui est tronquée.

La gorge ainsi que la partie ventrale sont rouges ce qui contraste fortement avec le reste du corps essentiellement gris.

Selon son origine, il faut savoir la couleur du Thorichthys meeki peut varier et par conséquent la couleur n’est pas un critère déterminant de différenciation de ces poissons.

Le trait le plus distinctif de ce genre est la présence de cette tache ocellée noire dans la zone sous-operculaire.

C’est une caractéristique commune aux Thorichthys mais qui est absente chez l’un des représentants de ce genre : Thorichthys callolepis (REGAN, 1905) qui vient du haut de Rio Coatzacoalcos, au Mexique.

Thorichthys callolepis.

Cette tâche est généralement utilisée par ces poissons pour tromper leurs ennemis potentiels en leur faisant croire qu’ils sont beaucoup plus grands qu’ils ne le sont réellement.

Les Thorichthys font cela en extrudant leurs branchies vers l’avant, en montrant leurs taches ocellées qui donnent alors l’apparence d’yeux plus séparés et plus gros….donc de poissons apparemment bien plus grands !

Toutes les espèces du genre Thorichthys sont des cichlidés relativement petits avec cinq pores mandibulaires tandis que tous les autres espèces du genre hérichtyine ne possèdent que quatre pores mandibulaires.
Les espèces possèdent une forme allongée et profil de tête modérément à fortement anguleux avec une petite bouche terminale. 
Les écailles ne sont pas présentes sur la base du nageoire dorsale ou anale molle. 
Les nageoires pectorales sont allongées, se rétrécissant vers l’arrière, généralement jusqu’à un point modérément défini (c. bord non arrondi) et s’étendant jusqu’à environ un quart de la nageoire anale. 
Le bord postérieur de la dorsale et de l’anus les nageoires ont souvent des pointes allongées.
 
 

CLE DES ESPECES

Liste des espèces

Selon FISHBASE (26 janv. 2017) :

  • Thorichthys affinis, (GÜNTHER, 1862) ;
  • Thorichthys aureus, (GÜNTHER, 1862) ;
  • Thorichthys callolepis, (REGAN, 1904) ;
  • Thorichthys ellioti, (MEEK, 1904) ;
  • Thorichthys helleri, (STEINDACHNER, 1864) ;
  • Thorichthys meeki, (BRIND, 1918) ;
  • Thorichthys pasionis, (RIVAS, 1962) ;
  • Thorichthys socolofi, (MILLER & TAYLOR, 1984) ;

Cette espèce a été un poisson d’aquarium populaire pendant une période considérable et pratiquement tous les poissons commercialisés sont maintenant élevés commercialement à cette fin.

Il est facilement identifiable par le dessous de la tête rouge vif ou orange caractéristique, qui est plus prononcé chez les adultes.

D’après MILLER et TAYLOR (1984), le genre Thorichthys est identifié par la combinaison de caractères suivante :

  • Les nageoires dorsale et anale sont molles et sans écailles ;
  • La nageoire caudale est tronquée à semi-lunaire,
  • Les rayons externes sont généralement allongés, se terminant en filaments chez l’adulte ;
  • La nageoire pectorale est longue et pointue, et son extrémité dépasse l’origine de la nageoire anale ;
  • Le museau est prononcé,
  • La région pré-orbitaire généralement est profonde ;
  • Le développement uniforme de cinq (plutôt que quatre) pores mandibulaires ;
  • Les vertèbres pré-caudales sont presque toujours au nombre de 12 (vs 13 ou plus) ;
  • Le motif de couleur comprend une série de cinq ou six barres verticales le long du flanc, la troisième barre est intensifiée sous la forme d’une tache noirâtre sur le milieu qui s’étend souvent sur les lignes latérales supérieures et inférieures ;
  • La région inter-mandibulaire est marquée d’une couleur frappante, allant de l’orange au saumon au rouge ou rose (elle est noire chez Thorichthys pasionis) ;
  • Le sous-opercule est typique avec une tache sombre bien visible (presque invisible chez Thorichthys callolepis et réduit chez Thorichthys pasionis et Thorichthys socolofi) ;
  • La tête, la nuque et les parties antérieures du corps possèdent souvent des taches proéminentes crayeuses ou d’un bleu irisé à turquoise qui peuvent également se développer sur les nageoires verticales.

Thorichthys est généralement considéré comme représentant un groupe d’espèces monophylétiques.

Des analyses moléculaires et morphologiques ont soutenu cette monophylie, mais sa position évolutive par rapport aux autres groupes de cichlidés d’Amérique centrale est toujours en question.

Thorichthys meeki a été décrit au sein de Cichlasoma par REGAN, puis admis en sous-genre, et finalement élevé au rang de genre générique par KULLANDER (1983).

 

MORPHOLOGIE

Thorichthys meeki a la tête et le corps gris à jaune olive.

Il y a une grande marque noire sur la moitié inférieure de l’opercule.

La surface ventrale et en particulier le dessous de la tête est rouge vif ou orange ;ceci est plus visible chez les adultes et en particulier les mâles reproducteurs.

Il y a 5 ou 6 barres verticales et noires d’intensité variable le long des flancs ; la troisième barre est généralement plus prononcée et souvent s’étend sur les lignes latérales supérieure et inférieure.

Toutes les nageoires, à l’exception des pectorales, ont un bord et des rangées de taches rouges ou de taches bleues irisées.

Les gros mâles ont des filaments de rayons étendus à l’arrière des nageoires dorsale et anale et dans une moindre mesure les bords supérieur et inférieur de la nageoire caudale.

Thorichthys meeki possède :

  • 15-17 épines dorsales ;
  • 10-13 rayons dorsaux ;
  • 8-10 épines anales ;
  • 7-9 rayons anaux (Miller et Taylor, 1984 ;Page et Burr, 1991).

Thorichthys meeki est sexuellement dimorphe, les mâles devenant un peu plus gros que les femelles, présentant rayons des nageoires étendus et plus intensément colorés (en particulier la coloration rouge ventrale).

Les poissons femelles adultes peuvent avoir un corps plus rond avec un ventre plus gros (Artigas Azas, 2011).

TAILLE

Jusqu’à 15 centimètres pour les mâles.

Exceptionnellement cette taille peut être dépassée dans le cadre d’une excellente maintenance faite en aquarium.

COLORATION

Un trait distinctif propre au genre Thorichthys est la présence d’une tache noire ocellée dans la zone sous-operculaire : c’est une caractéristique commune  aux Thorichthys mais qui est absente chez l’un des représentants de ce genre : Thorichthys callolepis (REGAN, 1905).

Cette tâche est utilisée par le poisson pour tromper ses ennemis potentiels en leur faisant croire qu’ils sont beaucoup plus gros qu’ils ne le sont en réalité.

Ils le font en extrudant leurs poches glandulaires vers l’avant, montrant leurs taches ocellées qui donnent alors l’apparence d’yeux plus séparés et plus grands.

D’une façon générale, au sein d’un groupe de Thorichthys meeki, les individus les plus  marqués rouges sont les plus dominants.

Thorichthys meeki -Rrio Subin.

Mais Thorichthys meeki, cependant, porte plutôt cette tenue frappante principalement pour attirer l’attention du sexe opposé et il y parvient souvent mieux que prévu, car il peut être clair que dans la nature, il n’est pas toujours de bon ton ni très sécurisant d’être aussi visible.

Dans les zones à forte pression de prédation, par exemple, la sélection naturelle mettra les possesseurs de cette couleur rouge sous forte pression car les spécimens les plus marquants sont toujours les premiers à mourir.

C’est pourquoi dans de nombreuses régions, Thorichthys meeki n’est pas aussi bien coloré que décrit ci-dessus.

Il faut bien savoir qu’il existe même des variantes où la couleur rouge semble avoir totalement ou partiellement disparue.

C’est ainsi le cas de Thorichthys meeki Angeles qui est une variante du Rio Mamantel et qui peut devenir si noire que ce poisson peut être confondu avec un morceau de bois immergé quand on l’observe de la berge.

Mais l’inverse se produit également.

La variante Thorichthys meeki Bacalar, par exemple, est complètement adaptée au sable de corail clair que l’on trouve dans son habitat et de ce fait la robe de ce poisson ne montre pratiquement aucun pigment. (Sebastiaan WASSENAAR, 2006).

Thorichthys meeki Bacalar

D’autre part, il existe également des Thorichthys meeki aux couleurs magnifiquement contrastées, comme le Thorichthys meeki “Champoton Fire Throat” (Willem HEIJNS, 1995), un poisson du Rio Champotón.

Mais les plus belles variétés de Thorichthys meeki, selon Juan Miguel ARTIGAS AZAS proviennent du cours inférieur du Rio Grijalva.

En cet endroit, les poissons ont un beau rouge, en partie sur la tête, sur les nageoires et le corps à l’exception du ventre.

La variété de Thorichthys meeki “Rio Candelaria” est également connue pour ses très beaux spécimens…et peut être la plus belle de l’avis de beaucoup d’aquariophiles !

Si on résume, on peut dire que les animaux des rivières qui se jettent dans le golfe du Mexique sont plus joliment colorés que les animaux qui viennent des rivières qui se jettent dans la mer des Caraïbes.

Chez ces derniers, les Thorichthys meeki  des caraïbes, le rouge est souvent orange voire jaune.

Chez les animaux, la coloration rouge est généralement produite à l’aide de pigmentation carotteenoïde  (BRUSH, 1990 ; FOX et VEVERS, 1960 ; ROTHSCHILD, 1975).
Habituellement, les caroténoïdes ne peuvent pas être métabolisés et doivent être obtenus à partir de l’alimentation. Cela devrait se traduire par des individus qui ont un meilleur accès aux ressources ayant des niveaux plus élevés de pigmentation rouge, à condition que les caroténoïdes ne sont pas surabondants dans l’environnement

En dehors de cette division globale par intensité et variations des couleurs, les facteurs environnementaux locaux jouent toujours un rôle important dans la robe de ces poissons, ce qui signifie que les animaux d’une même peuvent parfois varier en couleurs d’un endroit à un autre, même à une distance de 100 mètres (Sebastian WASSENAAR, Yucatan-Cenotes Y Lagunes, 2006).

Explication

Les Thorichthys meeki mâles ont une pigmentation rouge couvrant de grandes zones de leur surface ventrale, qui est affichée lors d’interactions agressives.
 
Alors deux animaux se disputent une ressource, la théorie suggère  qu’il y ait une période d’observation entre les   adversaires avant de se battre, période au cours de laquelle les individus évaluent les ressources de l’autre et sa capacité et volonté d’escalade.
Si il y a une asymétrie dans l’un des paramètres qui influencent cette volonté ou capacité d’investir dans un combat ultérieur, il est dans l’intérêt des deux individus en pré-conflit de résoudre une telle situation avant le combat si le risque de dommages au cours d’un tel combat dépasse la valeur de la ressource contestée.
 
Afin de décider correctement d’un plan d’action (démonstration d’agressivité et de supériorité ou fuite/retraite), chaque poisson doit évaluer la rougeur de son adversaire et “savoir” comment il se positionne par rapport à sa propre couleur.
Il y a plusieurs mécanismes possibles :
1. Le poisson perçoit à quel point il est rouge et peut classer ses adversaires par rapport à lui-même. Barlow et Rogers (978) ont suggéré cette hypothèse après l’observation de cichlidés midas femelles ( Cichlasoma citrinellum) pour lesquelles le choix de le compagnon peut être influencé par sa propre couleur. Cependant, Barlow et al. (1990) ont démontré que la couleur des parents et des frères et sœurs avait effets significatifs sur les préférences d’accouplement, alors que la couleur n’en avait pas vraiment en soi.
2. Le poisson a un capteur de caroténoïdes physiologique qui “lui dit” à quel point il est rouge afin qu’il puisse réagir de manière appropriée.
3. Le poisson ajuste son comportement face à son adversaire en jugeant le comportement de l’adversaire à son égard. Le raisonnement dans ce argument est plutôt circulaire, mais cela pourrait être surmonté si il y avait un seuil qui, s’il est dépassé par un adversaire ayant entraîné un comportement de subordination.
4. L’histoire passée peut permettre aux poissons de se construire une image mentale de leur propre rougeur. 

Cependant, les différentes variantes ne diffèrent pas seulement par la couleur.

Il y a aussi des variations physiques chez les Thorichthys meeki.

Et là encore, il semble y avoir une séparation entre les animaux des zones qui se jettent dans le golfe du Mexique et ceux des cours d’eau qui se jettent dans la mer des Caraïbes.

Les variétés de Thorichthys meeki mexicaines sont généralement un peu plus grandes tandis que les Thorichthys meeki Béliziens sont plus allongés.

Mais encore une fois, les règles ne sont pas toujours parfaitement justes et les facteurs locaux jouent encore un rôle important dans la morphologie des Thorichthys meeki.

Ainsi, il a été constaté que les Thorichthys meeki en provenance des rivières sont souvent plus allongés que les animaux vivant dans des eaux stagnantes ce qui met en évidence que les différentes populations de Thorichthys meeki diffèrent également par leur taille.

Par exemple, Juan Miguel ARTIGAS AZAS a établi que les poissons des populations du cours inférieur de l’Usumacinta deviennent plus gros que ceux du cours supérieur de la même rivière.

 

SIGNES DISTINCTIFS

Aire de répartition

⇒ En Rivière

  • Thorichthys meeki Rio Candelaria (plus de rouge au-dessus de l’oeil) ;
  • Thorichthys meeki Rio Mizol-ha (rouge bien tranchée) ;
  • Thorichthys meeki Rio Subin (Guatemala) – plus de bleu dans les nageoires ;
  • Thorichthys meeki Rio Azufre (tendance orangée dans les nageoires);
  • Thorichthys meeki Rio Mamantel (premier des meeki noirs) ;
  • Thorichthys meeki Rio Mopan (haut) (Dolores) (deuxième meeki noir) ;
  • Thorichthys meeki Rio Chiquibul (le rouge a été observé plus carmin) cela correspondrait à des poissons dans le bas Mopan.
  • Thorichthys meeki …

⇒ En Lac

  • Thorichthys meeki Laguna Catazara (couleurs assez variables suivant les moments) ;

Thorichthys meeki Laguna Catazara.

  • Thorichthys meeki Laguna Noh (idem ci-dessus) ;

  • Thorichthys meeki Laguna Bacalar (le plus pâle de tous).

 

DIFFERENCIATION

Comme pour beaucoup d’espèce à répartition large, on trouve des variations de coloration chez Thorichthys meeki.

Souches originaires de rivière :

  • Thorichthys meeki Rio Candelaria (plus de rouge au-dessus de l’œil) ;
  • Thorichthys meeki Rio mizol-ha (rouge bien tranchée) :
  • Thorichthys meeki Rio Subin (Guatemala) – plus de bleu dans les nageoires ;
  • Thorichthys meeki Rio Azufre (tendance orangée dans les nageoires) peu observé à ce jour ;
  • Thorichthys meeki Rio Mamantel (premier des meeki noirs) ;
  • Thorichthys meeki Rio Mopan (haut) (Dolores) (deuxième meeki noir que nous devons à JB) ;
  • Thorichthys meeki Rio Chiquibul (le rouge a été observé plus carmin) cela correspondrait à des poissons dans le bas mopan.

Souches originaires de lac 

  • Thorichthys meeki Laguna Catazara (couleurs assez variables suivant les moments) ;
  • Thorichthys meeki Laguna Noh (idem ci-dessus) ;
  • Thorichthys meeki Laguna Bacalar (le plus pâle de tous) ;

Souches originaire de Cenote 

  • Thorichthys meeki Cenote Azul et Laguna Xul-Ha ;
  • Thorichthys meeki Chikin Ha, 

Thorichthys meeki Cenote Azul.

Cette espèce de cichlidé a été un poisson d’aquarium très populaire pendant une période considérable et pratiquement, encore à ce jour, tous les poissons commercialisés de cette espèce sont maintenant reproduits et élevés commercialement à cette fin. 

Thorichthys meeki est facilement identifiable par le dessous de la tête rouge vif ou orange caractéristique dont la couleur est plus prononcée chez les adultes. 

D’après MILLER et TAYLORS (1984), le genre Thorichthys peut se faire identifier par la combinaison des caractères suivants :  

  • nageoires dorsale et anale molles sans écailles ;  
  • nageoire caudale tronquée à semi-lunaire ; 
  • rayons externes généralement allongés en filaments chez l’adulte ;  
  • nageoire pectorale longue et pointue, extrémité dépassant l’origine de la nageoire anale ;  
  • museau prononcé, région préorbitaire généralement profonde ;  
  • développement uniforme de cinq (plutôt que quatre) pores mandibulaires ;  
  • vertèbres précaudales presque toujours 12 (vs 13 ou plus) ;  
  • motif de couleur comprenant une série de cinq ou six barres verticales le long du flanc, la troisième intensifiée sous la forme d’une tache noirâtre sur le milieu qui s’étend souvent sur les lignes latérales supérieures et inférieures ;  
  • région intermandibulaire de couleur frappante, allant de l’orange au saumon au rouge ou rose (noir chez Thorichthys pasionis) ;  
  • sous-opercule typiquement avec une tache sombre bien visible (presque invisible chez Thorichthys callolepis et réduit chez Thorichthys pasionis et Thorichthys socolofi) ;  
  • tête, nuque et parties antérieures du corps souvent avec des taches proéminentes crayeuses ou bleu irisé à turquoise qui peuvent également se développer sur les nageoires verticales. 

Thorichthys est généralement considéré comme représentant un groupe d’espèces monophylétiques.  

Il a été décrit au sein de Cichlasoma par REGAN, puis un sous-genre, et finalement élevé au rang de générique par KULLANDER (1983).  

Des analyses moléculaires et morphologiques ont soutenu cette monophylie, mais sa position évolutive par rapport aux autres groupes de cichlidés d’Amérique centrale est toujours en question. 

 

 DUREE DE VIE

Une dizaine d’années au maximum.

Quinze ans est l’âge record atteint par cette espèce dans le cadre d’une maintenance en aquarium.

L’espérance de vie des sujets d’origine sauvage ne dépasse guère pas 8 à 9 ans.

DIMORPHISME SEXUEL

Les mâles

Le mâle est plus grand, plus coloré et possède des nageoires plus développées que la femelle.

Mâle eu premier plan, femelle en second plan.

Il est difficile de déterminer le sexe des jeunes poissons, mais les mâles Thorichthys meeki adultes ont tendance à :

  • devenir plus grands ;
  • développer des nageoires dorsales et anales plus longues ;
  • être plus intensément colorés que les femelles, surtout lorsqu’ils sont en état de frai.

À mesure qu’un mâle Thorichthys meeki vieillit, sa nageoire caudale se plie et les rayons externes s’allongent.

Femelle à gauche, mâle à droite.

Les nageoires dorsale et anale du mâle Thorichthys meeki sont exagérées et pointues par rapport à celles des femelles.

Les mâles sont plus gros et se distinguent facilement par leurs nageoires dorsale et anale très pointues et leur coloration plus vive autour de la gorge, en particulier pendant le frai.

Les mâles sont plus gros et révèlent une coloration plus brillante avec des rayons de nageoires plus longs.

Les femelles

Les femelles ont une papille génitale sensiblement émoussée et sont moins colorées.

Chez les femelles, un ovaire bien visible apparaît lors de la ponte.

Canal spermiducte du mâle.

Oviducte de la femelle.

Les femelles se révèlent aussi grâce à leur ventre qui est souvent marquée par une forme plus arrondie que celui des mâles.

Comme les poissons, les femelles et les mâles de l’espèce semblent différents mais ce n’est pas toujours très évident de faire la distinction.

La retournette est le seul moyen sûr de déterminer le sexe des plus petits Thorichthys.

Les mâles atteignent environ 15 centimètres de longueur tandis que les femelles sont un peu plus petites et ne dépassent pas 12 à 13 centimètres de longueur au maximum.

Chez les femelles, les branchies ont une coloration gris à bleu-olive tandis que les mâles présentant des couleurs orange ou rouge.

La méthode de la “Retournette”

COMPORTEMENT

Il y a peu de poissons qui captent autant l’imagination que Thorichthys meeki car son comportement en aquarium et sa beauté ne laissent pas indifférent l’éleveur ou les admirateurs occasionnels !

En effet, même les non-aquariophiles sont souvent impressionnés par le comportement d’intimidation de ces cichlidés, qui souvent à la moindre sollicitation sur la vitre de l’aquarium, fait une apparition soudaine et brusque, tel un diable sortant de sa boite, face à ce que ce poisson considère comme un potentiel adversaire à intimider.

A cet instant, les branchies du Thorichthys meeki se dilatent, de sorte que les taches sur les branchies deviennent soudainement deux yeux et le rouge de la membrane branchiale une bouche grande ouverte.

Cette démonstration de Thorichthys meeki est souvent, à elle seule, une raison suffisante pour que la plupart des potentiel protagonistes aquatiques choisissent la fuite plutôt que la confrontation !

Thorichthys meeki fait état de ce comportement d’intimidation typique de manière encore plus convaincante quand il est en couple.

En couple, le mâle et la femelle, côte à côte, adaptent la même posture pour défendre ainsi leur progéniture ou tout simplement leur territoire.

Il faut aussi savoir que chaque mâle possède un territoire et, ainsi, toute femelle qui n’est pas la sienne et qui y pénètre est attaquée avec la même force de persuasion.

Dans ces circonstances, le mâle Thorichthys meeki met tout en œuvre pour repousser l’intruse, il se “plante” devant elle, se fait aussi grand et impressionnant que possible, bat de la queue et montre son ventre écarlate.

C’est une scène intéressante à observer et qui rappelle beaucoup le flamenco espagnol.

 

CARACTERE

Toutes les études de cette espèce de poisson ont été réalisées à partir de spécimen prélevés principalement dans le Rio Pichukalko, Rio Candelaria et Rio Champoton.

Dans les étangs de Tabasco, aucun test n’a été effectué, car il était impossible d’observer les poissons dans les eaux troubles.

Les Thorichthys meeki habitent aussi les eaux des rivières et des étangs avec un petit courant ou avec de l’eau stagnante.

Fondamentalement, les Thorichthys meeki sont assez grégaires et se déplacent souvent en groupes tout en restant sur les bas-fonds du cours d’eau.

Par ce comportement, il est manifeste que les Thorichthys recherchent généralement la sécurité des abris sous différentes formes, que soient des plantes suspendues au-dessus de l’eau ou des branches d’arbres enfoncées.

À l’aide d’une posture d’attaque spécifique, décrite ci-dessus, ces zones sont protégées des cichlidés indésirables.

Très rarement, les Thorichthys meeki se battent les uns contre les autres, car avant d’en arriver à ces extrémités, les Thorichthys meeki réussissent le plus souvent à effrayer l’ennemi et à le faire fuir.

Les mâles Thorichthys meeki adultes surveillent généralement de petites zones du cours d’eau, cela est tout autant valable qu’ils soient en train de se reproduire ou non.

Laissant aux mâles leurs prérogatives de gardien du troupeau, les femelles Thorichthys meeki et les juvéniles de cette espèce se déplacent généralement, lentement et  près du bord à la recherche de nourriture.

Globalement, Thorichthys meeki est un poisson calme surtout s’il vit dans un bac approprié.

C’est seulement lors des périodes de fraie que son tempérament devient plus impétueux et fougueux et qu’ il tend à devenir très excité.

Parfois cette excitation prend des tournures surprenantes, en particulier pour l’éleveur qui mettrait la main dans l’aquarium, celui-ci ne subira pas les assauts du mâle ou du groupe, ce qui est plutôt étonnant chez les cichlidés !

Thorichthys meeki est assez timide vis à vis la main de l’Homme qu’il doit considérer comme un adversaire trop gros pour son gabarit.

Thorichthys meeki serait donc assez timide ou tout simplement pudique : Il faut, en particulier ne pas trop rester devant le bac lors du nourrissage ce qui le freine à aller se nourrir.

En grand timide, il se cache si l’on nettoie le bac.

Avec l’habitude et si celui-ci n’est pas trop brusque, il s’habituera vite à son soigneur.

Tous ceux qui en ont fait l’expérience assureront que c’est un poisson très difficile à attraper et qui demande quelque expérience ou dextérité en la matière !

A savoir aussi au passage, que la capture de ce poisson est vécue comme très éprouvante pour lui car il stresse beaucoup dans ce cas.

Les Thorichthys meeki ne touchent pas aux plantes à condition qu’elles ne soient pas placées sur leur territoire ou site de ponte.

Si cette précaution n’est pas respectée, en bons cichlidés qui se respectent, ils n’hésiteront pas à les arracher.

Parfois, malgré les précautions prises, il peut arriver que pendant la parade nuptiale quelques plantes soient abîmées…cela reste exceptionnel et certainement du à un agencement plus ou moins  inadapté ou un bac trop petit.

 

Rôle de la couleur des poissons dans le comportement

L’affichage agressif de cette espèce s’effectue en plusieurs étapes [BAERENDS et BAERENDS-VANROON, 1950) :

  1. Affichage latéral : Les deux poissons opposés s’approchent mutuellement avec leurs nageoires médianes dressées, la bande de blocs noirs devient plus prononcé, et les poissons nagent parallèlement l’un à l’autre.
  2. Évasement des branchies : Lorsque l’affichage de la bande de blocs noirs diminue, les zones rouges du Thorichthys meeki s’affichent plus vivement. Pendant cette phase, les deux Thorichthys meeki se tiennent poissons généralement de face et font souvent des sortes de bonds en avant face à l’adversaire puis reculent aussi vite. Ce type d’intimidation est courant lorsqu’un des deux poissons est en possession d’un abri.
  1. Parfois, l’affichage frontal de l’évasement des branchies conduit à la lutte à la bouche, dans laquelle meurent deux poissons mordent chacun l’un et l’autre et où l’un ou l’autre tentent de repousser ou d’éloigner son adversaire de la ressource convoitée et contestée.
  2. Une interaction supplémentaire est observée dans laquelle un poisson nage à côté de l’autre et tente de le mordre, ce qui peut parfois conduire les deux adversaires à une course poursuite à travers le bac et cela pendant plusieurs minutes d’affilée.

Cela peut se produire dans plusieurs contextes, en l’occurrence lors de la phase n°1 de l’affichage latéral et/ou  lorsqu’un poisson est dans une cavité et nage pour attaquer son adversaire.

Parfois cela se produit sans qu’aucun signe annonciateur n’ait pu être détecté par l’un ou l’autre des adversaires !

L’importance des caroténoïdes dans l’alimentation joue un rôle déterminant  dans le comportement des Thorichthys meeki  au niveau de la signalisation (jeu de couleurs de l’animal) lors d’interactions agressives entre Thorichthys meeki (MATTHEW R. EVANS et Ken Norris Edward Gray Institute of Field Ornithology, Département de zoologie, Université d’Oxford, SudParks Road, Oxford OX1 3PS, Royaume-Uni

Les mâles Thorichthys meeki, utilisent leur pigmentation rouge couvrant de grandes zones de leur surface ventrale, et s’en servent lors d’interactions agressives.

Des scientifiques ont étudié les niveaux de pigmentation rouge en affectant les poissons après leur avoir fait subir 2 régimes différents qui étaient aussi similaires que possible, sauf que l’un de ces deux était riche en caroténoïdes tandis que l’autre en était aussi faible que possible.

Deux populations de Thorichthys meeki ont été maintenues dans des aquariums et chacune a été soumise à l’un des deux régimes.

Les poissons ont été nourris en quantité égales de nourriture, à raison de deux fois par jour.

Les poissons étaient maintenus sur ces régimes pendant 3 mois, ce qui est suffisant pour permettre aux poissons d’assimiler les caroténoïdes afin de refléter les régimes alimentaires et d’assurer aussi (pour la population de poissons privés de caroténoïdes) la disparition de tout caroténoïde qui s’était accumulé avant le début de ce régime alimentaire.

Le principe de ce test consistait en suite à mettre “en conflit” deux Thorichthys meeki issus des 2 populations aux régimes spécifiques et observer en suite leur comportement sous la forme d’une “sorte de combats de coqs”.

En prévision de chaque affrontement, un poisson de chaque bac (deux régimes alimentaires différents) a été sélectionné, au hasard et placé dans une cuve d’observation).

Cette expérience a rapidement suggéré que la pigmentation provoquée par l’ingestion des caroténoïdes est susceptible de refléter une qualité générale, influencée par plusieurs facteurs.

En effet, quand deux de ces animaux se disputent une ressource, la théorie retenue de l’étude suggère qu’il y ait eu, avant de se battre, une période au cours de laquelle les deux individus se jaugent et évaluent mutuellement les ressources de l’adversaire et sa réelle volonté d’en découdre ou d’abandonner la confrontation. (ENQUIST et LEI-mars 1983; MAYNARD Smith et PARKER, 1976 ; PARKER, 1974).

NEIL (1984) a décrit le comportement reproducteur et territorial du cichlidé Thorichthys meeki dans lacs d’eau douce au Mexique.

Les comportements décrits par NEIL (1984) ne semblent pas différer significativement de ceux observés dans l’aquarium.

NEIL (1984) a noté que peu de poissons n’affichaient des blessures relatives à des combats ou conflits et a suggéré que la plupart des conflits étaient résolus par l’affichage des couleurs et du rouge en particulier.

En résultats, l’étude a montré que les poissons suivant un régime riche en caroténoïdes avaient gagné plus significativement les affrontements (provoqués dans le cadre de l’expérience) que les poissons suivant un régime sans caroténoïde

A savoir, que chez les animaux, de façon générale, la coloration rouge est généralement produite à l’aide de d’une pigmentation à base de caroténoïdes (BRUSH, 1990 ; FOX et VEVERS, 1960; ROTHSCHILD, 1975).

Habituellement, il faut savoir que les caroténoïdes ne peuvent pas être métabolisés et doivent être obtenus à partir de l’alimentation.

La manifestation de cette couleur “rouge” doit donc se traduire, chez les individus qui en font la manifestation par un meilleur accès local aux ressources ayant des niveaux plus élevés de pigmentation rouge, à condition que les caroténoïdes ne soient pas surabondants dans l’environnement.

Il y a plusieurs mécanismes possibles :

  1. Le poisson perçoit à quel point il est rouge et peut classer ses adversaires par rapport à lui-même. BARLOW et ROGERS (1978) ont suggéré que le choix du compagnon peut être influencé par sa propre couleur. Cependant, BARLOW(1990) a démontré que la couleur des parents et des frères et sœurs avait des effets significatifs sur les préférences d’accouplement.
  1. Le poisson a un capteur de caroténoïdes physiologique qui lui indique à quel point il est rouge afin qu’il puisse réagir de manière appropriée.
  2. Le poisson ajuste son comportement à son adversaire en jugeant le comportement de l’adversaire envers lui-même. Le raisonnement dans cet argument est plutôt circulaire, mais cela pourrait être surmonté s’il y avait un seuil qui, s’il est dépassé par un adversaire, entraîne un comportement de subordination.
  1. Le vécu de l’animal peut permettre aux poissons de se construire une image mentale de leur propre rougeur.

 

COHABITATION EN MILIEU NATUREL

En milieu naturel, les  Thorichthys meeki  aiment évoluer en groupes et restent sur les bas-fonds.

Les poissons de cette espèce recherchent généralement des abris sous forme de plantes suspendues au-dessus de l’eau ou de branches d’arbres enfoncées.

Les mâles Thorichthys meeki adultes gardent généralement de petites zones, qu’ils soient en train de se reproduire ou non.

À l’aide d’une posture d’attaque spécifique, décrite ci-dessus et bien connue de ce poisson, ces zones sont protégées des cichlidés indésirables et autres intrus potentiels.

Très rarement, les Thorichthys meeki sont amenés à se battre les uns contre les autres, car ils ont toujours recours à cette même posture d’intimidation et réussissent à faire fuir l’ennemi rapidement, sans grands dégâts d’un coté comme de l’autre.

De leur cote, les femelles Thorichthys meeki et les juvéniles se déplacent généralement lentement près des berges à la recherche de nourriture.

La cohabitation de Thorichthys meeki est tout à fait possible avec d’autres cichlidés de la région d’appartenance de l’espèce, à condition que les poissons soient d’une taille similaire.

En revanche attention à bien agrandir le bac dans ce cas là, 600 litres devient un bon minimum.

Enfin si on ne veut pas mettre d’autres cichlidés avec Thorichthys meeki, il est parfaitement possible d’intégrer dans le bac des vivipares (Poecillia, Xypho, Platy, …) et des Loricariidés (Plécostomus).

Pour les vivipares, il faudra choisir des gros spécimens pour éviter qu’ils se fassent manger.

Attention, les guppys même gros ne seront pas assez vifs et risquent de devenir une proie facile.

Thorichthys meeki n’est pas particulièrement agressif, mais il devient plus soucieux de son territoire et plus âpre à la défendre lorsqu’il se reproduit et, à ces occasions, il peut s’en prendre aux petits poissons et en faire des plus petits, son repas.

Thorichthys meeki peut donc facilement être maintenu avec des cichlidés d’Amérique centrale de taille similaire, à la condition expresse de prévoir suffisamment d’espace pour permettre à chaque espèce de former un territoire adéquat.

Plus le bac sera grand, moins les Thorichthys meeki seront sujets au stress car les grandes dimensions de leur bac les aident à diviser les territoires et à se les répartir entre couples formés.

Dans leur propre habitat normal, les Thorichthys meeki mâles ont tendance à vivre s’en s’éloigner de trop de leurs territoires.

Les Thorichthys meeki sont donc territoriaux !

Les mâles élargiront leurs branchies et se montreront ou pour avertir les autres poissons de s’écarter de leurs terres.

Tant que les couples ne sont pas formés, les espèces de Thorichthys sont assez grégaires et, pour démarrer une maintenance de cette espèce en aquarium, il est préférable de les maintenir en groupe de huit individus ou plus.

La constitution d’un couple est aussi possible, mais un groupe trop petit peut entrainer un harcèlement abusif du ou des mâles dominés.

Les Thorichthys meeki sont de bons parents et sont monogames.

Comme cela a déjà été dit, les Thorichthys meeki ne sont particulièrement agressifs, mais plutôt d’un tempérament territorial qui s’exerce tout particulièrement lors de la reproduction.

Occasionnellement, Thorichthys meeki peut manger des poissons beaucoup plus petits, mais son caractère plutôt calme fait qu’il peut être conservé avec des cichlidés d’Amérique centrale de taille similaire à condition, toujours de lui offrir suffisamment d’espace pour permettre à chaque espèce de former un territoire adéquat et vivre de façon un peu indépendante.

Des groupes de poissons vivant dans les eaux supérieures pacifiques peuvent également être inclus dans le bac des Thorichthys meeki : on compte parmi ces populations, les genres Poecilia et Xiphophorus qui conviennent particulièrement bien puisqu’ils ont des représentants au Mexique.

À moins d’être en pleine période de frai, toutes les espèces de Thorichthys sont assez grégaires et leur maintenance est souvent plus facile lorsqu’elles sont maintenues en groupes de 8 – 10 individus ou plus.

Dans son habitat, il peut être trouvé en petits groupes bien qu’il ne s’agisse pas d’une véritable espèce de bancs.

Les mâles établissent un territoire défini par des plantes, avec des repères visuels qui peuvent être des bâtons et des branches immergés, cette notion de territorialité est tout aussi vraie que ces poissons soient en période de reproduction ou non .

La maintenance de ces cichlidés est permise en petit groupe dans un aquarium de 200 litres ou plus.

En cas de maintenance communautaire, les autres poissons doivent être non agressifs et il est parfaitement possible d’introduire dans leur bac des cichlidés pacifiques de moyenne taille, si possible issus d’Amérique centrale. Dans ce cas de figure, il faudra tout de suite envisager de recourir à un bac de taille plus grande !

Les barbus, les characins plus gros et autres poissons de substrat paisibles font de bons compagnons pour ces cichlidés.

Bien que territoriaux lors de la reproduction, ces cichlidés ne sont pas des combattants agressifs de nature.

Au lieu de cela, ils règlent souvent des différends mineurs entre eux par de simples coups de bluff et autres fanfaronnades, c’est à dire en faisant gonfler leurs branchies qui sont complétées par des taches oculaires pour se faire paraître plus gros et plus intimidants lorsqu’ils sont vus de face.

Généralement, ils ne donnent pas suite à ces menaces ce qui n’est souvent pas le cas d’autres cichlidés qui pourraient passer à l’action et se livrer à de véritables combats !

Rappel : Le Thorichthys meeki vit dans la partie inférieure et médiane de l’aquarium.

Pour animer la zone supérieure du bac des espèces compatibles peuvent être introduites.

Mais tous les petits compagnons de bacs qui constitueraient de cibles ou casse-croute potentiels en raison de leur petite taille doivent être évités.

 

 

 

 

Chez ces cichlidés, les observations faites en milieu naturel révèlent que les mâles forment facilement des structures sociales dominantes-subordonnées (BAERENDS & BAERENDS VAN ROON, 1950 ; EVAN & NORRIS, 1996 ; RADESÄTER & FERNÖ,1979 ; NEIL, 1983) et que, dans une situation de recherche de nourriture, les mâles subordonnés non seulement obtiennent moins de nourriture, mais semblent également adopter une « stratégie agoniste de minimisation de la recherche de nourriture » (FREY & HODAPP, 1982) dans laquelle ils renoncent aux opportunités de se procurer de la nourriture afin d’éviter l’attaque du mâle dominant.

 

Cohabitation intraspécifique

Dans la mesure du possible, il faudra néanmoins éviter la cohabitation des Thorichthys meeki avec d’autres Thorichthys pour éviter tout risque d’hybridation entre ces espèces très proches.

La beauté originelle de ces cichlidés suffit amplement pour ne pas avoir recours à des hybridations contre nature

…si tentant que cela puisse être !

 

Cohabitation avec les cichlidés

Dans les échauffourées entre d’autres cichlidés plus turbulents, tels que de nombreux types affirmés d’Amérique centrale, les Thorichthys pourraient finir par s’en sortir assez mal.

Ne les hébergez pas avec de grandes espèces agressives, car les Thorichthys sont essentiellement un poisson timide et paisible en dehors de la période de reproduction.

Il faudra retenir, par exemple, pour ce genre d’association :

  • Hypsophris Nicaraguense ;
  • Herotilapia Multipsinosa ;
  • Archocentrus Sajica ;
  • Amatitlania nigrofasciatus ;
  • Les Cryptoheros.

Les territoires entre chaque espèce doivent être distincts, sinon il y aura des bagarres.

Les petits Cryptoheros feront l’affaire si le bac est correctement aménagé.

Les “Amphilophus”, tels que les Amphilophus alfari et Amphilophus longimanus, bien que morphologiquement assez ressemblants sont, en fait, en matière d’évolution, assez éloignés et ne peuvent donc convenir que dans les cas de maintenance dans de grands bacs.

 

Cohabitation avec les autres espèces

L’ajout de vivipares avec des cichlidés d’Amérique Centrale a aussi un double avantage avec les Thorichthys : Les vivipares vont peupler la zone supérieure du bac qui est inoccupée, ce qui offre un avantage visuel et une vie plus importante au bac.

Des groupes de poissons paisibles vivant dans les eaux supérieures peuvent également être inclus, les genres Poecilia et Xiphophorus étant particulièrement adaptés puisqu’ils ont des représentants au Mexique.

i7679es

D’autre part, les vivipares sont des poissons non craintifs qui par leur comportement inciteront les cichlidés, et par conséquent les Thorichthys meeki, à se montrer plus facilement: Ces poissons aident les Thorichthys à vaincre leur timidité naturelle.

Ces poissons auront en outre l’avantage de faire diminuer le stress de ces cichlidés.

 

Prédateurs

Dans son habitat naturel, les prédateurs de Thorichthys meeki sont présents en bon nombre.

Martin-pêcheur d’Amérique. Famille des Alcédinidés. Ordre : Coraciiformes

Il y a tout d’abord des oiseaux martins-pêcheurs présents tout au long de l’aire de répartition de ces cichlidés, il faut y ajouter les loutres, des caïmans, des serpents, des tortues et de plus gros poissons piscivores, comme Petenia splendide et les Lépisosteus pour qui les Amphilophus seront potentiellement des proies de choix.

Pourtant, malgré tous ces prédateurs, jusqu’à ce jour, Thorichthys meeki ne semble pas être en danger dans son habitat naturel, compte tenu des dangers potentiels qui l’entourent.

A ces prédateurs naturels, il faut ajouter une plus grande menace d’origine humaine telle que :

  • l’exploration pétrolière,
  • les déchets industriels non traités,
  • la destruction de l’habitat en coupant les forêts environnantes

…et toutes les activités humaines qui pourraient finalement et inévitablement compromettre son habitat naturel et originel.

REFERENCES

LITTERATURE

  • AXELROD Herbert R & Vorderwinkler. 1974. “Encyclopédie des poissons tropicaux”. Publications TFH ( crc07293 )
  • HUBBS, Carl LEAVITT . 1936. “XVII. Poissons de la péninsule du Yucatan”. Les Cenotes du Yucatán, une étude zoologique et hydrographique . (457) p. 157-287 ( crc00250 )
  • KULLANDER, Sven . 1983. “Une révision du genre de cichlidés sud-américain Cichlasoma (Teleostei: Cichlidae)”. Musée suédois d’histoire naturelle . 296 p. ( crc00309 ) ( résumé )
  • Doux, Seth Eugène . 1904. “Les poissons d’eau douce du Mexique au nord de l’isthme de Tehuantepec”. Publication Field Columbian Museum . p. 1-252 ( crc00159 )
  • ÁLVAREZ J. 1950. Clé pour la détermination des espèces chez les poissons des eaux continentales mexicaines. Mexico, secrétaire de la Marine, Direction générale des pêches et des industries connexes. [ Liens  ]
  • ARTIGAS-AZAS JM 2011. Thorichthys – Mayaskatter som levier sous vattnet. Ciklidbladet 44 (1) : 6-13. [ Liens  ]
  • CONKEL D. 1997. Cichlidés d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale. New Jersey : TFH Publications, Inc., Neptune City. [ Liens  ]
  • ESPINOSA-PEREZ, H., MT Gaspar-Dillanes & P. ​​​​Fuentes-Mata. 1993. Listes fauniques du Mexique III. Poisson d’eau douce mexicain. Mexico : Institut de biologie, Université nationale autonome du Mexique. [ Liens  ]
  • HUBBS CL & KF LAGLER. 1958. Poissons de la région des Grands Lacs. 2e éd. Michigan : Cranbrook Institute of Science, Bloomfield Hills. [ Liens  ]
  • KULLANDER SO 2003. Famille Cichlidae (Cichlidés) : Dans : RE Reis, SO Kullander et CJ Ferraris Jr., eds. Liste de contrôle des poissons d’eau douce d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Porto Alegre : EDIPUCRS. P. 605-654. [ Liens  ]
  • MEEK SE 1904. Les poissons d’eau douce du Mexique au nord de l’isthme de Tehuantepec. Champ Columbian Mus., Zool. être. 5 : 1-252. http://dx.doi.org/10.5962/bhl.title.2229 . [ Liens  ]
  • MEEK SE 1905. Une collection de poissons de l’isthme de Tehuantepec. Biol. Soc. Wash. 18, 243-245. [ Liens  ]
  • CD McMAHAN, WA Matamoros, KR Piller & P. ​​ 2015. Taxonomie et systématique des herichthyins (Cichlidae : Tribe Heroini), avec la description de huit nouveaux genres d’Amérique centrale. Zootaxons 3999 (2) : 211-234. http://dx.doi.org/10.11646/zootaxa.3999.2.3 . [ Liens  ]
  • MILLER RR 1974. Cichlasoma regani, une nouvelle espèce de poisson cichlidé du bassin du Rio Coatzacoalcos, Mexique. Proc. Biol. Soc. Wash. 87 (40) : 465-472. [ Liens  ]
  • MILLER RR 2009. Poisson d’eau douce du Mexique. Mexico : Commission nationale pour la connaissance et l’utilisation de la biodiversité, Sociedad Ictiológica Mexicana AC, El Colegio de la Frontera Sur et le United States-Mexico Desert Fish Council. [ Liens  ]
  • MILLER RR & BC NELSON. 1961. Variation, couleurs de la vie et écologie de Cichlasoma callolepis, un poisson cichlidé du sud du Mexique, avec une discussion sur le groupe d’espèces Thorichthys. D’occas. Bouillie. Mus. Zool. Université du Michigan, 622 : 1-9. [ Liens  ]
  • MILLER RR & JN TAYLOR. 1984. Cichlasoma socolofi, une nouvelle espèce de cichlidés du groupe Thorichthys du nord du Chiapas, Mexique. Copéia 4 : 933-940. [ Liens  ]
  • REGAN CT 1905. Une révision des poissons du genre cichlidé américain Cichlosoma [sic] et des genres alliés. Anne. Mag. Nat. Hist., Ser. 7, 16 : 316-340. [ Liens  ]
  • REGAN CT 1906-08. Poissons, dans : Biologie de l’Amérique centrale. RH Porter, Londond, p. 8 : 1-203.
  • ŘÍČAN O., L. PIÁLEK, K. DRAGOVÁ & J. NOVÁK. Diversité et évolution des cichlidés d’Amérique centrale (Teleostei : Cichlidae) avec classification révisée. Vertébr. Zool. 66 (1) : 1-102. [ Liens  ]
  • RIVAS LR 1962. Cichlasoma pasionis, une nouvelle espèce de cichlidés du groupe Thorichthys, du Rio de la Pasion, Guatemala. QJ Fla. Acad. Sci 25 (2) : 147-156. [ Liens  ]
  • TAYLOR JN et RR MILLER. 1980. Deux nouveaux poissons, genre Cichlasoma, du Chiapas, Mexique. Occ. Bouillie. Mus. Zool. Université Mich. 693 : 1-16. [ Liens  ]
  • TAYLOR, WR et VAN DYKE GC (1985). Procédures révisées pour la coloration et l’élimination des petits poissons et autres vertébrés pour l’étude des os et du cartilage. Cybium, 9 (2) : 107-119. [ Liens  ]
  • WASSERSUG RJ 1976. Une procédure pour la coloration différentielle du cartilage et de l’os chez des vertébrés entiers fixés au formol. Teinture Technol. 51 (2) : 131-134. [ Liens  ]
  • ARTIGAS AZAS JM, 2011. Thorichthys meeki (Brind, 1918). Dans : The Cichlid Room Companion, http://www.cichlidae.com/species.php?id=248
  • BARTLEY DM, 2006. Espèces introduites dans la pêche et l’aquaculture : informations pour une utilisation et un contrôle responsables. Dans : Espèces introduites dans la pêche et l’aquaculture : informations pour une utilisation et un contrôle responsables, Rome, Italie : FAO.
  • BROCK VE, 1960. L’introduction d’animaux aquatiques dans les eaux hawaïennes. Dans : International Revue der Gesamten Hydrobiologie, 45 463-480.
  • CABI, non daté. Dossier de recueil. Wallingford, Royaume-Uni : CABI
  • CABI, non daté a. Compendium CABI : Statut déduit de la distribution régionale. Wallingford, Royaume-Uni : CABI
  • CABI, non daté b. Compendium CABI : Statut tel que déterminé par l’éditeur CABI. Wallingford, Royaume-Uni : CABI
  • CONKEL D, 1993. Cichlids of North and Central America., Neptune City, NJ, États-Unis : Tropical Fish Hobbyist Publications, Inc.
  • CORFIELD J, DIGGLES B, JUBB C, MCDOWALL RM, MOORE A, RICHARDS A, ROWE DK, 2007. Examen des impacts des espèces de poissons d’aquarium introduites qui ont établi des populations sauvages en Australie. Dans : Examen des impacts des espèces de poissons d’aquarium introduites qui ont établi des populations sauvages en Australie. Canberra, Australie : Ministère de l’Environnement et des Ressources en eau du gouvernement australien.
  • FROESE R, PAULY D, 2014. FishBase. http://www.fishbase.org
  • LEVIER C, 1996. Poissons naturalisés du monde. Californie, États-Unis : Academic Press. 408 p.
  • Document technique de la FAO sur les pêches, 318 pages.
  • ARTIGAS AZAS JM, 2011. Thorichthys meeki (Brind, 1918). Le compagnon de la salle des cichlidés. http://www.cichlidae.com/species.php?id=248
  • ARTIGAS AZAS ; Juan Miguel, 1995. Thorchthys meeki à l’état sauvage. Le compagnon de la salle des cichlidés. http://www.cichlidae.com/article.php?id=7
  • BARTLEY DM, 2006. Espèces introduites dans la pêche et l’aquaculture : informations pour une utilisation et un contrôle responsables. Rome, Italie, FAO : non paginé.
  • BOMFORD M; GLOVER J, 2004. Modèle d’évaluation des risques pour l’importation et la conservation de poissons exotiques d’eau douce et d’estuaire. Canberra : Bureau des sciences rurales.
  • BRIND WL, 1918. Une nouvelle sous-espèce de Thorichthys helleri. Vie aquatique, 3 : 119-120.
  • BROCK VE, 1960. L’introduction d’animaux aquatiques dans les eaux hawaïennes. International Revue der Gesamten Hydrobiologie, 45:463-480.
  • le juge Brown ; MOORE MW; QUABIUS ES, 2001. Effets physiologiques des eaux salines sur le sandre. Journal of Fish Biology, 59(6) : 1544-1555.
  • majordome B; TERRIERS DW ; MORGAN G, 2010. Rapport sur la tolérance à l’oxygène dissous des espèces de poissons d’eau douce exotiques du nord du Queensland. 10/08 du Centre australien de recherche sur les eaux douces tropicales, Université James Cook, Townsville, au Centre de recherche en sciences marines et tropicales. Cairns, Australie : Reef and Rainforest Research Centre Limited, 24 p.
  • CHAKRABARTY P, 2007. Une analyse phylogénétique morphologique des cichlidés d’Amérique centrale avec un accent particulier sur la section ‘Nandopsis’ sensu Regan. Publications diverses, Musée de zoologie, Université du Michigan, 198:i-iv + 1-31.
  • CHAVEZ-LOMELI MO; MATTHEEUWS AE; PEREZ-VEGA MH, 1988. Biologie des poissons de la rivière San Pedro afin de déterminer son potentiel pour la pisciculture (Biología de los peces del río San Pedro en vista de determinar su potencial para la piscicultura). Villahermosa, Mexique : Instituto Nacional de Investigaciones sobre Recursos Bióticos.
  • COCHRAN-BIEDERMAN JL ; WINEMILLER KO, 2010. Relations entre l’habitat, l’écomorphologie et les régimes alimentaires des cichlidés dans la rivière Bladen, Belize. Biologie environnementale des poissons, 88:143-152.
  • COLEMAN R; GALVANI AP, 1998. La taille des œufs détermine la taille de la progéniture chez les cichlidés néotropicaux (Teleostei : Cichlidae). Copéia, 1988 : 209-213.
  • CONKEL D, 1993. Cichlidés d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale. Neptune City, NJ, États-Unis : Tropical Fish Hobbyist Publications, Inc.
  • CORFIELD J; DIGGLES B; JUBB C; MCDOWALL RM ; MOORE A; RICHARDS A; ROWE DK, 2007. .
  • COURTENAY JR WR; HENSLEY DA; TAYLOR JN; MCCANN JA, 1984. Répartition des poissons exotiques dans la zone continentale des États-Unis. Dans : Distribution, biologie et gestion des poissons exotiques [éd. par Courtney Jr WR, Stauffer Jr JR] Baltimore, États-Unis : Johns Hopkins University Press, 41-77.
  • COURTENAY WR Jr; HENSLEY DA, 1979. Enquête sur les poissons non indigènes introduits. Rapport de la phase I. Introduced exotique fishes in North America: status 1979. Rapport soumis au National Fishery Research Laboratory, US Fish and Wildlife Service, Gainesville, FL.
  • COURTENAY WR JR; SAHLMAN HF ; MILEY WM, 1974. Poissons exotiques dans les eaux douces et saumâtres de Floride. Conservation biologique, 6:292-302.
  • COURTENAY WR; STAUFFER JR, 1990. Le problème des poissons introduits et l’industrie des poissons d’aquarium. Journal de la Société mondiale d’aquaculture, 21(3):145-159.
  • DEVICK WS, 1991. Perturbations et fluctuations de l’écosystème du réservoir Wahiawa. Projet F-14-R-15, Job 4, Study I. Hawaii, USA: Division of Aquatic Resources, Hawaii Department of Land and Natural Resources.
  • DEVICK WS, 1991. Modèles d’introduction d’organismes aquatiques dans les habitats d’eau douce d’Hawaï. In: nouvelles directions dans la recherche, la gestion et la conservation des écosystèmes des cours d’eau d’Hawaï. Actes du symposium de 1990 sur la biologie des cours d’eau douce et la gestion des pêches. Hawaï, États-Unis : Division des ressources aquatiques, Département des terres et des ressources naturelles d’Hawaï, 189-213.
  • ESCALERA-VAZQUEZ LH; ZAMBRANO L, 2010. L’effet de la variation saisonnière des facteurs abiotiques sur la structure des communautés de poissons dans les mares temporaires et permanentes d’une zone humide tropicale. Biologie des eaux douces, 55(12):2557-2569. http://onlinelibrary.wiley.com/journal/10.1111/(ISSN)1365-2427
  • FENNER B, 2014. Firemouth Cichlids, un favori plus facile, de taille moyenne et d’antan. Médias Web humides. http://www.wetwebmedia.com/fwsubwebindex/firemouths.htm
  • FISHBASE, 2012. FISHBASE : Lepomis macrochirusm – Crapet arlequin. Base de poisson : Lepomis macrochirus – Crapet arlequin [éd. par Froese, R. \Pauly, D.]. http://www.fishbase.org
  • FROESE R; PAULY D, 2014. FishBase. http://www.fishbase.org
  • HASSE JJ, 1981. Caractères, synonymie et distribution du poisson cichlidé d’Amérique centrale Cichlasoma meeki. Copeia, 1981(1):210-212.
  • HINOJOSA-GARRO D ; ARCEO-GOMEZ J; ZAMBRANO L; ESCALERA-VAZQUEZ LH, 2013. Composition du régime alimentaire des poissons dans les mares permanentes et semi-permanentes des zones humides tropicales de la péninsule du Yucatan. Journal of Fish Biology, 11(4):881-890.
  • HODAPP A; DENNIS F, 1982. Recherche de nourriture optimale par Firemouth Cichlids, Cichlasoma meeki, dans un contexte social. Comportement animal, 30:983-989.
  • HOGG RG, 1976. Écologie des poissons de la famille des Cichlidae introduits dans les eaux douces du comté de Dade, en Floride. Coral Gables, Floride, États-Unis : Université de Miami, 142 pages.
  • HOGG RG, 1976. Poissons cichlidés exotiques établis dans le comté de Dade, en Floride. Scientifique de Floride, 39 (2) : 97-103.
  • HUBBS CL, 1935. Poissons d’eau douce collectés au Honduras britannique et au Guatemala. Publications diverses du Musée de Zoologie, Univ. du Michigan. Publications diverses du Musée de zoologie, Université du Michigan, 28:13-15.
  • KULLANDER SO, 1983. Une révision du genre de cichlidés sud-américains Cichlasoma (Teleostei : Cichlidae). Stockholm, Suède : Musée suédois d’histoire naturelle.
  • KULLANDER SO, 1996. Heroina isonycterina, une nouvelle espèce de cichlidés d’Amazonie occidentale, avec des commentaires sur la systématique des cichlasomines. Explorations ichtyologiques des eaux douces, 7(2):149-172.
  • LEE DS ; Gilbert CR; Hocutt CH ; Jenkins RE; McAllister DE; Stauffer JRJr, 1980. Atlas des poissons d’eau douce d’Amérique du Nord. Raleigh, NC, RC : Musée d’histoire naturelle de l’État de Caroline du Nord.
  • LEVIER C, 1996. Poissons naturalisés du monde. Californie, États-Unis : Academic Press, 408 pages.
  • LOFTUS WF; KUSHLAN JA, 1987. Poissons d’eau douce du sud de la Floride. Bulletin du Florida State Museum of Biological Science, 31(4):255.
  • MACIOLEK JA, 1984. Poissons exotiques à Hawaï et dans d’autres îles d’Océanie. Dans : Distribution, biologie et gestion des poissons exotiques [éd. par Courtenay WR, Stauffer JR] Baltimore, États-Unis, 131-161.
  • MATLOCK GC, 2014. Tendances temporelles des poissons non indigènes établis dans la zone continentale des États-Unis. Gestion des invasions biologiques, 5(4):349-355. http://www.reabic.net/journals/mbi/2014/4/MBI_2014_Matlock.pdf
  • MEEK SE, 1904. Les poissons d’eau douce du Mexique au nord de l’isthme de Tehuantepec. Field Columbian Museum, Série zoologique, 5:i-lxiii + 1-252, Pls 1-17.
  • MILLER RR ; MINCKLEY WL; NORRIS SM, 2005. Poissons d’eau douce du Mexique. Chicago, Illinois, États-Unis : The University of Chicago Press.
  • MILLER RR ; NELSON BC, 1961. Variation, couleurs de la vie et écologie de Cichlasoma callolepis, un poisson cichlidé du sud du Mexique, avec une discussion sur le groupe d’espèces Thorichthys. Documents occasionnels du Musée de zoologie, Université du Michigan, 622:9.
  • MILLER RR ; TAYLOR JN, 1984. Cichlasoma socolofi, une nouvelle espèce de cichlidés du groupe Thorichthys du nord du Chiapas, Mexique. Copeia, 1984(4):933-940.
  • MINKLEY WL, 1973. Poissons de l’Arizona. Phoenix, Arizona, États-Unis : Arizona Fish and Game Department.
  • NEIL SJ, 1983. Concours pour l’espace dans l’élevage de Cichlasoma meeki, le rôle du potentiel de conservation des ressources. Comportement, 87(3-4):270-282.
  • NEIL SJ, 1983. Concours pour l’espace dans l’élevage Cichlasoma meeki, l’utilisation de l’affichage de la taille apparente augmentée. Comportement, 87(3-4):282-297.
  • NEIL SJ, 1984. Variabilité des motifs de couleur et corrélats comportementaux chez le cichlidé firemouth, Cichlasoma meeki. Copéia, 1984 : 534-538.
  • Neil SJ, 1984. Études sur le terrain de l’écologie comportementale et du comportement agonistique de Cichlasoma meeki (Poissons : Cichlidae). Biologie environnementale des poissons, 10:59-68.
  • NG PKL; CHOU L; LAM T, 1993. Le statut et l’impact des animaux d’eau douce introduits à Singapour. Conservation biologique, 64:19-24.
  • NICO L ; FULLER P; NEILSON M, 2014. Thorichthys meeki. Base de données sur les espèces aquatiques non indigènes de l’USGS. Gainesville, Floride, États-Unis : USGS. http://nas.er.usgs.gov/queries/factsheet.aspx?SpeciesID=446
  • Ogilvie VE, 1969. Liste de contrôle illustrée des poissons collectés dans le canal L-15 (district de drainage de Lake Worth) dans le comté de Palm Beach, en Floride (date de collecte le 8 novembre 1969). Rapport non publié pour la Florida Game and Fresh Water Fish Commission. dix.
  • page LM; BURR BM, 1991. Un guide de terrain pour les poissons d’eau douce d’Amérique du Nord au nord du Mexique. Boston, États-Unis : Houghton Mifflin Company, 432 pages.
  • Gouvernement du Queensland, 2014. Informations générales sur les poissons nuisibles. Département de l’agriculture, des pêches et des forêts du gouvernement du Queensland. http://www.daff.qld.gov.au/fisheries/pest-fish/general-information-on-pest-fish
  • Radesater T; Ferno A, 1979. Sur la fonction des « taches oculaires » dans le comportement agonistique du cichlidé à gueule de feu (Cichlasoma meeki). Processus comportementaux, 4:5-13.
  • RICAN O; ZARDOYA R; DOADRIO I, 2008. Relations phylogénétiques des cichlidés d’Amérique centrale (Cichlidae, Heroini) sur la base des preuves combinées des gènes nucléaires, de l’ADNmt et de la morphologie. Phylogénétique moléculaire et évolution, 49(3):941-957.
  • RIVAS LR, 1965. Poissons d’eau douce de Floride et conservation. Journal trimestriel de l’Académie des sciences de Floride, 28(3):255-258.
  • ROE KJ; CONKEL D ; LYDEARD C, 1997. Systématique moléculaire des poissons cichlidés d’Amérique centrale et évolution des types trophiques chez ‘Cichlasoma (Amphilophus)’ et ‘C. (Thorichthys)’. Phylogénétique moléculaire et évolution, 7(3):366-376.
  • Sérieusement Fish, 2014. Thorichthys meeki Brind 1918 cichlidés Firemouth. http://www.seRiouslyfish.com/species/thorichthys-meeki/
  • SHAFLAND PL ; GESTRING KB; STANFORD MS, 2008. Catégorisation des poissons introduits prélevés dans les eaux publiques. Naturaliste du sud-est, 7(4):627-636.
  • SORIA-BARRETO M; RODILES-HERNANDEZ R, 2008. Distribution spatiale des cichlidés dans la rivière Tzendales, réserve de biosphère Montes Azules, Chipas, Mexique. Biologie environnementale des poissons, 83:459-469.
  • Texas Parks and Wildlife, 2012. Amateurs d’aquarium d’eau douce et espèces envahissantes dans la région de Houston-Galveston. Rapport final du projet produit par le Houston Advanced Research Center (HARC). http://www.harc.edu/publication/695
  • VALTIERRA-VEGA MT ; SCHMITTER-SOTO JJ, 2000. Habitudes alimentaires des mojarras (Perciformes : Cichlidae) de la lagune Caobas, Quintana Roo, Mexique. (Hábitos alimentaRios de las mojarras (Perciformes: Cichlidae) de la laguna Caobas, Quintana Roo, Mexique.) Revista de Biología Tropical, 48:503-508.
  • VEGA-CENDEJAS ME; SANTILLANA MHDE; NORRIS S, 2013. Caractéristiques de l’habitat et paramètres environnementaux influençant les assemblages de poissons des mares karstiques du sud du Mexique. Ichtyologie néotropicale, 11(4):859-870.
  • WEBB AC, 2007. Northern Queensland, y compris le succès de l’établissement, les taux de propagation, l’aire de répartition et les voies d’introduction. Journal & Actes de la Société royale de Nouvelle-Galles du Sud, 140:63-78.
  • Welcomme R, 1988. Introductions internationales d’espèces aquatiques continentales. Document technique de la FAO sur les pêches, 294:1-318.
  • WINEMILLER KO, 1989. Modèles de variation de l’histoire de la vie chez les poissons d’Amérique du Sud dans des environnements saisonniers. Oecologia, 81:225-241.
  • YAMAMOTO MN ; TAGAWA AW, 2000. Animaux d’eau douce indigènes et exotiques d’Hawaï. Honolulu, Hawaï, États-Unis : Mutual Publishing, 200.
  • ARTIGAS AZAS JM, 2011. Thorichthys meeki (Brind, 1918). Dans : The Cichlid Room Companion, http://www.cichlidae.com/species.php?id=248
  • BARTLEY DM, 2006. Espèces introduites dans la pêche et l’aquaculture : informations pour une utilisation et un contrôle responsables. Dans : Espèces introduites dans la pêche et l’aquaculture : informations pour une utilisation et un contrôle responsables, Rome, Italie : FAO.
  • BROCK VE, 1960. L’introduction d’animaux aquatiques dans les eaux hawaïennes. Dans : International Revue der Gesamten Hydrobiologie, 45 463-480.
  • CABI, non daté. Dossier de recueil. Wallingford, Royaume-Uni : CABI
  • CABI, non daté a. Compendium CABI : Statut déduit de la distribution régionale. Wallingford, Royaume-Uni : CABI
  • CABI, non daté b. Compendium CABI : Statut tel que déterminé par l’éditeur CABI. Wallingford, Royaume-Uni : CABI
  • CONKEL D, 1993. Cichlids of North and Central America., Neptune City, NJ, États-Unis : Tropical Fish Hobbyist Publications, Inc.
  • CORFIELD J, DIGGLES B, JUBB C, MCDOWALL RM, MOORE A, RICHARDS A, ROWE DK, 2007. Examen des impacts des espèces de poissons d’aquarium introduites qui ont établi des populations sauvages en Australie. Dans : Examen des impacts des espèces de poissons d’aquarium introduites qui ont établi des populations sauvages en Australie. Canberra, Australie : Ministère de l’Environnement et des Ressources en eau du gouvernement australien.
  • FROESE R, PAULY D, 2014. FishBase. http://www.fishbase.org
  • LEVIER C, 1996. Poissons naturalisés du monde. Californie, États-Unis : Academic Press. 408 p.
  • MACIOLEK JA, 1984. Poissons exotiques à Hawaï et dans d’autres îles d’Océanie. In : Distribution, biologie et gestion des poissons exotiques. [éd. par Courtenay WR, Stauffer JR]. Baltimore, États-Unis : 131-161.
  • MINKLEY WL, 1973. Poissons de l’Arizona. Phoenix, Arizona, États-Unis : Département de la pêche et du gibier de l’Arizona.
  • NG PKL, CHOU L, LAM T, 1993. Le statut et l’impact des animaux d’eau douce introduits à Singapour. Conservation biologique. 19-24.
  • NICO L, FULLER P, NEILSON M, 2014. Thorichthys meeki. Dans : USGS Nonindigenous Aquatic Species Database, Gainesville, Floride, États-Unis : USGS. http://nas.er.usgs.gov/queries/factsheet.aspx?SpeciesID=446
  • Page LM, BURR BM, 1991. Un guide de terrain pour les poissons d’eau douce d’Amérique du Nord au nord du Mexique. Boston, États-Unis : Houghton Mifflin Company. 432 p.
  • WEBB AC, 2007. Northern Queensland, y compris le succès de l’établissement, les taux de propagation, l’aire de répartition et les voies d’introduction. [Journal & Actes de la Société royale de Nouvelle-Galles du Sud], 140 63-78.
  • Welcomme R, 1988. Introductions internationales d’espèces aquatiques continentales. Dans : Document technique de la FAO sur les pêches, 318 pages.

 

CITATION

Artigas Azas, Juan Miguel . (27 mai 1996). ” Thorichthys meeki à l’état sauvage”. Compagnon de la salle des cichlidés . Extrait le 26 juin 2021 de : https://cichlidae.com/article.php?id=7.

 

VIDEO

 

AUTRES LIENS

https://www.ciklid.org/artregister/art.php?ID=535

https://cichlidae.com/article.php?id=7

https://www.zoopet.com/akvarieguide/artikel.php?NR=137

https://www.cabi.org/isc/datasheet/121019

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/Taxonomy/Browser/wwwtax.cgi?lvl=0&id=61805

Leave a Reply