Les Astronotus – Article n°9 – L’eau

ASTRONOTUS OCELLATUS – AGASSIZ, 1831

Le cichlidé, vedette de cet article, est bien connu de tous les aquariophiles car il rappelle beaucoup de souvenirs à ceux qui l’ont élevé au moins une fois dans leur vie aquariophile…

Faire un article ou plutôt une série d’articles sur un cichlidé aussi connu dans le monde de l’aquariophilie est une forme de défi, une gageure car tant d’amateurs et de professionnels ont déjà écrit à son sujet.

En effet, Astronotus ocellatus est un grand classique de l’aquariophilie et c’est tout aussi vrai qu’il n’existe que peu de cichlidophiles qui n’aient jamais maintenu ce cichlidé qui ne laisse indifférent sur aucun point car il répond à de nombreux critères qui font de lui un incontournable.

En outre, Astronotus ocellatus est certainement le cichlidé américain qui plaira sûrement à tous les aquariophiles qui adhèrent au principe selon lequel « tout ce qui est grand est beau ».

Astronotus ocellatus de la famille des Cichlidae est l’un des poissons d’ornement d’eau douce les plus populaires et les plus beaux au monde.

Quel aquariophile ne connaît pas ces géants du genre Astronotus, qui, grâce à leurs yeux en soucoupe et malgré leur taille de 30-40 centimètres, ont réussi à s’assurer une place permanente dans l’aquarium et ont même reçu le titre, rare chez les poissons, « d’animal de compagnie » !

Il est très intéressant pour les aquariophiles en raison de sa couleur unique, de son comportement de combat, de ses mouvements et de sa parade…

Quand on parle d’Astronotus ocellatus, on évoque un poisson qui est présent dans le monde de l’aquariophilie depuis plus de 90 ans d’expérience ce qui en fait l’une des espèces d’aquarium le plus classiques.

Astronotus ocellatus a été scientifiquement décrit dès 1829, et c’est à des fins d’aquariophilie qu’il a été introduit en Europe, exactement cent ans plus tard.

Grace à son apparence impressionnante, à sa douceur relative et à sa facilité d’élevage et d’élevage, il est rapidement devenu très populaire parmi le nombre croissant d’amateurs aquariophiles.

Il n’est donc pas étonnant que ces cichlidés aient pris une part importante et permanente dans les aquariums, et l’intérêt pour ces poissons a également augmenté des lors que les premières variétés d’élevage, chargées de couleurs et avec une apparence beaucoup plus attrayante que les spécimens originaux ont été mise sur le marché.

Jusqu’à présent, bon nombre de leurs variétés de couleurs ont été obtenues, en plus, très probablement, elles ont été utilisées pour obtenir plusieurs “espèces” élevées artificiellement, telles que les fameux mais horribles et difformes “FLowerhorns“.

A l’origine, Astronotus ocellatus est un cichlidé originaire d’Amérique du sud, on le trouve dans les eaux de l’Amazone, du Paraná, du Rio Paraguay et du Rio Negro.

Actuellement et bien malheureusement par bien des aspects, les Astronotus ocellatus sont présents et répandus dans de nombreuses régions du monde, par exemple, en Extrême-Orient, ils font partie des poissons d’aquarium préférés et sont conservés à la fois dans les aquariums domestiques et dans les bacs d’entreprise et publiques.

Leur charme est évident, ces cichlidés ne peuvent pas laisser indifférents un mateur en quête d’acheter un bel animal, même parmi la grande variété de poissons dans une animalerie moderne.

Les Astronotus ocellatus adultes attirent l’attention par leur taille et la fluidité de leurs mouvements, ils sont majestueux !

Leur regard ne laisse pas non plus insensible, en effet, il y a peu de poissons d’aquarium avec des yeux aussi expressifs et d’un regard ou un instant passé à les observer dans leur bac de vente, sans surprise, le désir d’acheter ce superbe cichlidé surgit instantanément.

Pourtant, s’il faut retenir quelque chose de la maintenance de ce cichlidé, c’est la patience !

Un achat inconsidéré risque de se solder par la mort de ces merveilleux poissons.

 Cet article, si long soit-il, aidera les futurs propriétaires d’Astronotus ocellatus à éviter les erreurs les plus courantes qui sont faites lors de l’acquisition de ces animaux, il les guidera dans l’entretien et l’élevage de ces dignes animaux d’aquarium.

EAU

Oxygène & Hypoxie

Garder des poissons d’aquarium Astronotus est assez simple, à condition de leur fournir de l’eau fraîche et propre.

Un aquarium est un système fermé et quelle que soit sa taille, petit (à fortiori) ou grand, il doit toujours être nettoyé et entretenu.

Au fil du temps, le niveau d’ammoniac et de nitrates dans l’eau augmente, et quels qu’ils soient, les poissons s’empoisonnent lentement !

Les Astronotus ocellatus préfèrent l’eau à haute teneur en oxygène, mais ils n’aiment pas la présence d’écoulement d’eau trop fort et perturbateur.

Dans ces conditions pour leur donner une aération correcte de leur eau, il faudra avoir recours à un système d’aération par pompe à air + diffuseur et/ou utiliser le rejet du filtre extérieur en prenant bien soin de casser le rejet de la pompe de filtration et le rendre le plus large possible pour ne pas créer un courant fort dans leur aquarium.

Par conséquent, il est absolument nécessaire d’utiliser l’aération ou d’installer une prise d’air directe sur la cane de rejet du filtre qui oxygénera l’eau filtrée.

Les Astronotus ocellatus ne sont pas exigeants en termes de paramètres de l’eau ; ils se sentent bien à la fois dans des milieux légèrement acides et alcalins.

Tolérance à l’hypoxie

Le terme hypoxie désigne une situation où la disponibilité en oxygène est réduite.

Les poissons amazoniens ont de nombreuses stratégies liées à la consommation d’oxygène en réponse à des variations extrêmes ou à des périodes de pénurie de ce gaz dissous dans le milieu aquatique ; ces stratégies affectent directement leur évolution et leur mode de vie.

Astronotus ocellatus est une espèce extrêmement tolérante à l’hypoxie.

Cette espèce se trouve normalement dans des conditions hypoxiques son environnement naturel lorsqu’il pénètre dans la plaine inondable depuis les principaux canaux des rivières à des fins de reproduction et de nourriture, en plus d’habiter des lacs hypoxiques en raison des taux élevés de décomposition pendant la sécheresse (FONTENELE, 1951).

Astronotus ocellatus serait donc hautement tolérant à l’hypoxie, c’est qu’ont notifié, en 1998, MUUSZE & AL. en outre il est capable d’utiliser la respiration de surface pour aider à atténuer l’hypoxie (KRAMER & Mc CLURE, 1982).

MUUSZE & AL. Avaient aussi signalé que la capacité de cette espèce à réduire son taux métabolique dans des conditions hypoxiques, de sorte qu’Astronotus ocellatus peut survivre à une hypoxie sévère (oxygène dissous < 0,4 mg/l) et même à 4 heures d’anoxie complète à 28°C (MUUSZE & AL., 1998).

Astronotus ocellatus est un cichlidé tolérant à l’hypoxie qui vit dans les plaines inondables et les jungles inondées du Brésil.  

Cette espèce peut subir des fluctuations quotidiennes drastiques de l’oxygène environnemental dans son habitat naturel, en raison de la combinaison de macrophytes photosynthétiques, d’eau stagnante et de matière organique en décomposition.

Néanmoins, les Astronotus prospèrent dans l’hypoxie extrême qui peut exister dans ces zones, où ils continuent à se nourrir et à se reproduire.

En fait, l’Astronotus adulte peut survivre à une hypoxie sévère (<10 Torr) pendant au moins 20 h et à une anoxie complète jusqu’à 6 h à 28°C (MUUSZE & AL., 1998; ALMEIDA-VAL & AL., 2000; RICHARDS & AL., 2007).

Température

Ce sont des poissons qui aiment la chaleur.

Ce cichlidé est thermophile.

Astronotus ocellatus apprécie une température comprise entre 20°C au minimum et 30°C au maximum, les températures idéales se situent, comme déjà dit, entre 23°C et 28°C.

La plage de température recommandée pour les conserver idéalement est de 23 à 28°C (73,4 à 82,4°F).

Des variations de température sont possibles, mais uniquement vers les valeurs supérieures et pendant une durée de temps limitée.

LOWE-Mc CONNELL (1987) a signalé des plages de température de l’eau de 23 à 34°C dans les rivières et les bassins du bassin amazonien où Astronotus ocellatus est bien présent.

Une température de l’eau inférieure à 20°C (68°F) est extrêmement indésirable et incommode les Astronotus ocellatus, si elle atteint le seuil bas de 13°C (55,4°F) ou baisse plus encore, cela devient fortement critique pour les Astronotus ocellatus car c’est un seuil en dessous duquel ces poissons meurent.

En revanche, il ne faudra pas perdre de vue qu’une température de 27 à 30°C, entre autres critères préparatoires à la ponte, est utile pour provoquer le début du frai.

Par conséquent, les extrêmes doivent être évités, et il faut se souvenir plus que tout que les Astronotus ocellatus ont du mal à survivre au froid.

Minimum thermique critique signalé de 12,9°C selon les observations de SHAFLAND& PESTRAK (1982)

D’autre part, leur maintenance dans des températures extrêmes (>30°C), sans une aération appropriée voire surdimensionnée entraînera une privation d’oxygène pouvant entraîner, à terme, la mort des Astronotus ocellatus.

En outre, la maintenance des Astronotus ocellatus dans une eau trop chaude pendant de longues périodes entraînera une privation d’oxygène, pouvant ainsi causer des lésions nerveuses, des lésions cardiaques et peut sérieusement entraver le système immunitaire.

Les garder trop au « frais » ou, ne serait-ce que les exposer à un froid soudain peut également entraver leur système immunitaire.

Un système immunitaire altéré, chez ce type de poisson, les rend plus sensibles à de nombreuses maladies, allant de la maladie facilement traitable et donc bégnine à des maladies plus difficiles telles que le trou dans la tête qui entraine majoritairement la mort des sujets affectés.

Bien qu’il accepte sans problème une plage de température considérable et qu’il soit également flexible en termes de pH et de dureté, en ce qui concerne la qualité et la propreté de l’eau, la situation est complètement différente : Une excellente filtration est foncièrement essentielle pour ces poissons, et le facteur le plus important pour le maintien de cette espèce est la qualité biologique et chimique de l’eau.

Salinité

Astronotus ocellatus est probablement sténohaline, bien que la plage critique de tolérance à la salinité soit inconnue.

Sur la base de sa distribution (cours moyen et supérieur des fleuves des bassins de l’Amazone et de l’Orénoque.

Cette espèce de cichlidé est très susceptible d’avoir une tolérance limitée à la salinité (ACTFR, 2007 ; FROESE & PAULY, 2014).

PH

Les Astronotus ocellatus élevés en captivité ne sont pas difficiles à ce sujet des lors qu’une plage de maintenance située 6,0 à 7,5 est normalement respectée.

La plage de pH optimale est de 6,0 à 7,5, et des valeurs d’acidité inférieures ne sont pas souhaitables car, à l’état sauvage, le poisson ne se rencontre pas dans les eaux noires.

Le poisson est assez tolérant envers une faible teneur en oxygène dans l’eau et peut survivre même à une concentration de 0,4 mg/l.

Les Astronotus ocellatus sauvages peuvent nécessiter des conditions plus spécifiques selon leur origine.

Bien qu’originaires des eaux acides, les Astronotus ocellatus tolèrent facilement les eaux alcalines, ce qui en fait une espèce très résistante.

Dureté

La dureté de l’eau peut varier de 5 à 20°GH.

Cette dureté sera située entre 90 – 357 ppm.

Les Astronotus ocellatus sauvages peuvent nécessiter des conditions plus spécifiques selon leur origine.

Heureusement pour l’Astronotus ocellatus et ceux qui aiment les garder, c’est un animal qui peut résister à un large éventail de conditions d’eau.

Un pH de 6,0 à 8,0 et une dureté de 5 à 12 degrés sont acceptables.

Les changements d’eau sont le seul moyen d’assurer de bonnes conditions d’eau et une bonne santé aux Astronotus ocellatus.

L’ammoniac, les nitrites et les nitrates peuvent être contrôlés avec des changements d’eau hebdomadaires ou bihebdomadaires de 30 à 40 % ainsi qu’une BONNE filtration.

Pour garder les Astronotus ocellatus en bonne santé dans un aquarium domestique, est tout simplement de veiller à leur fournir ne permanence fournir une eau toujours propre et chaude.

ENVIRONNEMENT

Astronotus ocellatus n’est pas particulièrement exigeant en ce qui concerne les caractéristiques physico-chimiques de l’eau de l’aquarium.

La seule précaution, compte tenu de son appétit immodéré, consiste à équiper le bac d’un puissant système d’oxygénation et de filtration, de préférence au moyen d’un filtre externe sous pression avec un débit horaire d’au moins 4 fois la capacité de l’aquarium.

Il convient également de procéder régulièrement à des changements partiels, précédés d’un siphonage scrupuleux du fond pour recueillir les plus gros résidus.

Des traitements réguliers à l’ozone et des ajouts hebdomadaires d’oligo-éléments et de bioéléments sont également recommandés.

ZONE DE VIE

C’est un poisson qui préfère les zones basses de l’aquarium, en effet, Astronotus ocellatus délimite son territoire à partir d’un point du fond, proche du sol, mais qui occupe rapidement toute la colonne d’eau.

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2010 – 2019

BITTER, F. 2019. Grandes gueules de cichlidés aux yeux de paon avec du caractère. Amazone, #84,15(4): 60-63. Page de citation [: 60ff, photo couleur, distribution, aquariophile, reproduction, formes cultivées]

 

2020 et …

MIKOLJI, I. 2020. Cichlidés aux yeux de paon dans la nature. Informations DCG(revue membre de la Société allemande des cichlidés eV),51(3): 59-63. Page de citation [: 59ff, photos couleur UW, biotope, Venezuela]

LUCANUS, O. 2020. Nord Pantanal, Brésil. Aquaristik Fachmagazin, #274,52(4): 98-99. Page de citation [:98f, photo couleur UW, biotope]

 

AUTRES LIENS

https://www.cabi.org/isc/datasheet/92671

 

Description originale N. H. Fishes etc., 2, 173 page(s): 229  

Base de la notice SN2000/Eschmeyer, 1998  

Base d’enregistrement Neave, SA (1939-1996). Nomenclator Zoologicus vol. 1-10 en ligne. [développé par uBio, hébergé en ligne à la bibliothèque MBLWHOI]. , disponible en ligne sur http://ubio.org/NomenclatorZoologicus/ 
source vérifiée pour la famille WoRMS (mars 2013)  

Source vérifiée pour le catalogue des poissons de la famille Eschmeyer (version en ligne), version 2012. , disponible en ligne sur

https://researcharchive.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp  

Nom source vérifiée Neave, SA (1939-1996). Nomenclator Zoologicus vol. 1-10 en ligne. [développé par uBio, hébergé en ligne à la bibliothèque MBLWHOI]. , disponible en ligne sur http://ubio.org/NomenclatorZoologicus/  [détails]  

Nom actuel source WoRMS (mars 2013)  [détails]  

Nom actuel source ESCHMEYER’S Catalog of Fishes (version en ligne), version 2012., disponible en ligne sur https://researcharchive.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp  [détails]  

Source de drapeau existante SN2000/ESCHMEYER, 1998  [détails]  

Habitat flag source FishBase  [détails]  

Description originale (de Hygrogonus Günther, 1862 ) Cat. Poisson. Britannique. Mus., 4, 265 page(s) : 303  [détails]  

Description originale (d’ Acara Heckel, 1840 ) Ann. Wiener Mus., 2 [3] page(s): 338  [détails]  

http://mahengechromis.blogspot.com/2009/02/darwin-ed-i-ciclidi.html

https://www.practicalfishkeeping.co.uk/features/definitive-guide-to-oscars/

https://youtu.be/HDbNlCHH9EI

http://www.flymazon.com/standard-1109-1.html

https://youtu.be/5ybpDPfZ3CI

https://www.cichlid-forum.com/threads/Astronotus-ocellatus-part-2.456311/

 

GLOSSAIRE

[1] Amélanistique est donc le nom scientifique pour l’albinisme (albinos).

[2] La Thanatose, ou Simulacre de mort, du grec thanatos (θάνατος), qui signifie « mort », désigne le comportement défensif de certains animaux qui consiste en un raidissement total du corps (catalepsie) en présence d’un danger, ou comme simple réaction de contact, dans le but de simuler un état de mort apparente. Ce moyen naturel de défense se rencontre fréquemment chez de nombreux coléoptères et chez certains reptiles.

[3] Le coup de bélier est un phénomène de surpression qui apparaît au moment de la variation brusque de la vitesse d’un liquide, par suite d’une fermeture/ouverture rapide d’une vanne, d’un robinet ou du démarrage/arrêt d’une pompe. Cette surpression peut être importante, elle se traduit souvent par un bruit caractéristique, et peut entraîner la rupture de la conduite dans les grosses installations, du fait de la quantité de fluide en mouvement. Ce problème peut être résolu avec la mise en place d’un antibélier. Joint de dilatation d’une conduite de vapeur détruit par un coup de bélier. En utilisant le phénomène du coup de bélier, il est possible de concevoir un dispositif permettant de pomper un fluide à une certaine hauteur sans autre énergie que la force du même fluide, c’est le bélier hydraulique.

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