Les Astronotus – Article n°10 – Alimentation

ASTRONOTUS OCELLATUS – AGASSIZ, 1831

Le cichlidé, vedette de cet article, est bien connu de tous les aquariophiles car il rappelle beaucoup de souvenirs à ceux qui l’ont élevé au moins une fois dans leur vie aquariophile…

Faire un article ou plutôt une série d’articles sur un cichlidé aussi connu dans le monde de l’aquariophilie est une forme de défi, une gageure car tant d’amateurs et de professionnels ont déjà écrit à son sujet.

En effet, Astronotus ocellatus est un grand classique de l’aquariophilie et c’est tout aussi vrai qu’il n’existe que peu de cichlidophiles qui n’aient jamais maintenu ce cichlidé qui ne laisse indifférent sur aucun point car il répond à de nombreux critères qui font de lui un incontournable.

En outre, Astronotus ocellatus est certainement le cichlidé américain qui plaira sûrement à tous les aquariophiles qui adhèrent au principe selon lequel « tout ce qui est grand est beau ».

Astronotus ocellatus de la famille des Cichlidae est l’un des poissons d’ornement d’eau douce les plus populaires et les plus beaux au monde.

Quel aquariophile ne connaît pas ces géants du genre Astronotus, qui, grâce à leurs yeux en soucoupe et malgré leur taille de 30-40 centimètres, ont réussi à s’assurer une place permanente dans l’aquarium et ont même reçu le titre, rare chez les poissons, « d’animal de compagnie » !

Il est très intéressant pour les aquariophiles en raison de sa couleur unique, de son comportement de combat, de ses mouvements et de sa parade…

Quand on parle d’Astronotus ocellatus, on évoque un poisson qui est présent dans le monde de l’aquariophilie depuis plus de 90 ans d’expérience ce qui en fait l’une des espèces d’aquarium le plus classiques.

Astronotus ocellatus a été scientifiquement décrit dès 1829, et c’est à des fins d’aquariophilie qu’il a été introduit en Europe, exactement cent ans plus tard.

Grace à son apparence impressionnante, à sa douceur relative et à sa facilité d’élevage et d’élevage, il est rapidement devenu très populaire parmi le nombre croissant d’amateurs aquariophiles.

Il n’est donc pas étonnant que ces cichlidés aient pris une part importante et permanente dans les aquariums, et l’intérêt pour ces poissons a également augmenté des lors que les premières variétés d’élevage, chargées de couleurs et avec une apparence beaucoup plus attrayante que les spécimens originaux ont été mise sur le marché.

Jusqu’à présent, bon nombre de leurs variétés de couleurs ont été obtenues, en plus, très probablement, elles ont été utilisées pour obtenir plusieurs “espèces” élevées artificiellement, telles que les fameux mais horribles et difformes “FLowerhorns“.

A l’origine, Astronotus ocellatus est un cichlidé originaire d’Amérique du sud, on le trouve dans les eaux de l’Amazone, du Paraná, du Rio Paraguay et du Rio Negro.

Actuellement et bien malheureusement par bien des aspects, les Astronotus ocellatus sont présents et répandus dans de nombreuses régions du monde, par exemple, en Extrême-Orient, ils font partie des poissons d’aquarium préférés et sont conservés à la fois dans les aquariums domestiques et dans les bacs d’entreprise et publiques.

Leur charme est évident, ces cichlidés ne peuvent pas laisser indifférents un mateur en quête d’acheter un bel animal, même parmi la grande variété de poissons dans une animalerie moderne.

Les Astronotus ocellatus adultes attirent l’attention par leur taille et la fluidité de leurs mouvements, ils sont majestueux !

Leur regard ne laisse pas non plus insensible, en effet, il y a peu de poissons d’aquarium avec des yeux aussi expressifs et d’un regard ou un instant passé à les observer dans leur bac de vente, sans surprise, le désir d’acheter ce superbe cichlidé surgit instantanément.

Pourtant, s’il faut retenir quelque chose de la maintenance de ce cichlidé, c’est la patience !

Un achat inconsidéré risque de se solder par la mort de ces merveilleux poissons.

 Cet article, si long soit-il, aidera les futurs propriétaires d’Astronotus ocellatus à éviter les erreurs les plus courantes qui sont faites lors de l’acquisition de ces animaux, il les guidera dans l’entretien et l’élevage de ces dignes animaux d’aquarium.

ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

Les Astronotus ocellatus sont des prédateurs voraces avec un appétit lourde qui se nourrissent sur les invertébrés aquatiques (Tubifex, les larves de moustiques et de crevettes), les petits poissons comme guppy, amphibiens, des morceaux de viande provenant de carcasses d’animaux morts dans l’eau.

Dans la nature, c cichlidé est euryphage et se nourrit de différents aliments, notamment des insectes, des larves, du zooplancton, des plantes et des algues, des poissons, des espèces sans épines, etc.

Dans la nature, c’est un prédateur et en tant que tel aime la nourriture vivante.

Il avale la proie sans la mâcher lorsque les dimensions le permettent, mais en cas de besoin il s’attaque aussi à des proies de mesures généreuses grâce aux puissants muscles masticateurs qui lui permettent (à l’âge adulte) de se casser en deux poissons de 8/10 centimètres de diamètre longueur avec une morsure.

Les Oscars en captivité, à quelques exceptions près, perdent cependant beaucoup de leurs ambitions « prédatrices » et se limitent à la chasse aux petits aliments vivants ; comme les poissons rouges, les guppys et autres poissons.

Dans la nature, la plupart des Astronotus ocellatus mangent principalement de petits poissons, des invertébrés aquatiques, des insectes et des larves d’insectes, ne se nourrissant que de manière opportuniste d’une vieille carcasse, mordillant les nageoires ou les écailles de poissons plus gros ou consommant des matières végétales.

Souvent, pour se nourrir il éradique les jeunes plantes.

Cette espèce est un omnivore généralisé, se nourrissant de toute une gamme de produits, dont des poissons plus petits, des insectes, des crustacés, du zooplancton et divers types de végétation terrestre et aquatique à l’état sauvage.

Les aliments plus carnés toutefois semblent être préférés aux fruits et autres matières végétales. Une étude de WINEMILLER (1990) a révélé que parmi les poissons consommés, la plupart étaient des poissons-chats benthiques, notamment les espèces Bunocephalus, Rineloricaria et Ochmacanthus.

Astronotus ocellatus est un prédateur né, avide de petits poissons.

Les Astronotus ocellatus sont omnivores.

La plupart des poissons consommés par Astronotus ocellatus dans la nature sont des poissons-chats qui sont dans l’ensemble relativement sédentaires, on compte notamment les espèces suivantes :

  • Bunocephalus ;
  • Rineloricaria ;
  • Ochmacanthus;

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L’espèce utilise un mécanisme d’aspiration pour capturer des proies, et il a été rapporté qu’elle présentait un mimétisme de “mort couché sur le côté” d’une manière similaire à Parachromis friedrichsthalii et Nimbochromis livingstonii.

Dans la nature, les Astronotus ocellatus se nourrissent souvent en prenant leur nourriture à la surface de l’eau, ils capturent ainsi des arthropodes terrestres et arboricoles, notamment des isoptères, des diptères et des éphémétroptères (éphémères et mouches du jour).

Les invertébrés aquatiques, tels que les rotifères (rotifères), les cladocères (puces d’eau) et les copépodes sont également fréquemment consommés.

L’examen du contenu de l’estomac d’Astronotus ocellatus sauvage fait par WINEMILLER, en 1990, avait montré que son régime alimentaire naturel est constitué :

  • D’insectes aquatiques et terrestres, cette part constitue plus de 60 % de son apport alimentaire ;
  • Également de petits poissons et des crustacés.

Astronotus ocellatus quand il chasse et veut capture ses proies, utilise un mécanisme de succion, généré par une extension (saillie) des mandibules.

On rapporte qu’Astronotus ocellatus fait aussi usage d’un comportement de “Mimétisme de la mort ” en se couchant sur le côté dans une situation stressante, semblable à Parachromis friedrichsthalii et Nimbochromis livingstonii.

Cette espèce a un besoin élevé en vitamine C, car les Astronotus ocellatus développent assez facilement des problèmes de santé quand ils sont en manque de cette vitamine dans leur alimentation.

Les Astronotus ocellatus sauvages consomment également des crevettes, des escargots, des insectes et des larves d’insectes, ainsi que des fruits et des noix sur une base saisonnière.

Les Astronotus ocellatus captifs apprécient généralement des aliments pour poissons conçus pour les grands poissons carnivores :

  • Ecrevisses ;
  • Vers ;
  • Insectes, tels que les mouches, les grillons et les sauterelles peuvent leur être distribués.

METHODE DE CHASSE

La Thanatose

Astronotus ocellatus n’est pas un poisson très agile à la nage, il a donc mis au point une technique de chasse consistant à maintenir une flottabilité totalement statique parmi la végétation.

Les proies potentielles s’enfouissent dans l’enchevêtrement de feuilles où elles ont peu d’échappatoire aux mouvements rapides.

On a observé que certaines populations chassaient de la même manière que les Nimbochromis du lac Malawi, en utilisant une stratégie comportementale connue sous le nom de « Thanatose », « simulacre de mort » ou « faire le mort ».

La thanatose est une simulation mimétique de la mort chez certains animaux pour éviter un prédateur ou quand un mâle essaye de s’accoupler avec une femelle.

En se raidissant, mais sans immobilité tonique pour donner une impression de mort déjà ancienne, cette technique de défense est un comportement adaptatif associé à une situation donnée.

Dans l’immobilité tonique, il y a un aspect volontaire qui différencie cette technique de la « Thanatose[2] » (réflexe involontaire).

Astronotus ocellatus pratique la thanatose pour chasser !

En grec, la mort se dit « thanatos ».

Quand cette technique est utilisée pour se défendre, le message émis est qu’un animal “mort” n’est pas bon à manger.

A contrario, utilisée pour chasser, cette technique inspire chez certaines proies une forme de confiance : un animal mort est sans danger et potentiellement peut être aussi une source de nourriture pour d’autres animaux !

La thanatose est donc une simulation mimétique de la mort utilisée chez certains animaux :

  1. Pour éviter un prédateur ;
  2. Quand un mâle essaye de s’accoupler avec une femelle ;
  3. Quand un cichlidé chasse pour se nourrir.

Chez ces prédateurs, la thanatose est exprimée comme une forme de mimétisme agressif, une forme d’auto-mimétisme, un camouflage dans lequel l’animal s’imite lui-même dans un état de mort.

La technique du cichlidé consiste à se raidir, s’immobiliser pour donner une impression de mort déjà ancienne.

Ce poisson se couche sur le côté, sur les sédiments de fond et prend une coloration tachetée.

Dans son cas, l’Astronotus ocellatus imite un cadavre en décomposition en restant immobile sur le substrat.

Les charognards, gros et petits, attirés par ce qui semble être un poisson mort, aborderont le prédateur semblant mort pour vérification et c’est alors que le chasseur s’emparera de ses proies.

Le “Coup du bélier”

Quand la proie arrive en toute confiance et ignorance de son destin, à portée d’Astronotus ocellatus, celui-ci abandonne brusquement la position qui lui a servi à piéger sa victime, se redresse aussi pour « avaler » littéralement puis manger rapidement ce visiteur malchanceux venu trop près.

Mais il arrive aussi que la ruse du chasseur puisse aussi se retourner contre lui quand il devient lui-même la proie avec un prédateur plus gros que lui !

Cette technique de succion de la proie est appelée « Technique du bélier [3]» ou coup du bélier, phénomène bien connu en plomberie, et sert à la capture des proies par les Cichilidés. Lors de  la chasse, quand le cichlidés chasseur a trouvé sa proie, il réagit généralement, en présence de cette proie qui va devenir sa nourriture, en orientant son corps vers la proie.

S’ensuit ensuite une phase d’approche et se termine enfin d’une frappe.

Au début de l’approche de la proie, les mâchoires du cichlidé prédateur ont commencé à s’ouvrir lentement.

Cela se traduit progressivement par une nette augmentation de l’angle d’ouverture de la bouche signifiant le début d’une ouverture rapide de la bouche.

Puis les mâchoires s’ouvrent brutalement et rapidement jusqu’à l’ouverture maximale et faisaient souvent saillie vers la proie alors que le prédateur continuait vers la proie.

Au fur et à mesure que le prédateur s’approche de la proie, la proie est aspirée dans la cavité buccale, probablement entraînée par le flux d’eau généré par la cavité buccale en expansion.

Le moment de l’ouverture maximale est variable, il peut se produire fois avant et après la capture et cette ouverture est généralement maintenue jusqu’à ce que la proie ait disparue de la vue du chasseur, une fois donc que la proie est bien à l’intérieur de sa bouche.

Après la capture, le chasseur referme ses mâchoires qui reprennent leur position détendue de pré-alimentation.

Explication du phénomène 

L’eau est aspirée dans la bouche pendant l’alimentation par aspiration en réponse à la pression subambiante générée à l’intérieur de la cavité buccale.

L’eau s’écoule par l’ouverture de la bouche et est tirée d’un espace devant la bouche ainsi que du dessus et du dessous de la tête (ALEXANDER, 1967; WEIHS, 1980; VAN LEEUWEN, 1984; LAUDER & CLARK, 1984), bien que le taux de flux vers la bouche ne soit pas le même dans toutes les directions (WEIHS, 1980 ; MULLER & AL., 1982).

Cette relation implique que la vitesse de l’eau, et donc les forces qui déterminent la capacité du poisson à attirer des proies dans la bouche, chutent précipitamment à mesure qu’on s’éloigne de la bouche.

La vitesse de l’eau décroît de façon exponentielle avec la distance de l’ouverture de la bouche, même si les poissons étaient en mesure de doubler la vitesse de l’eau qui va à leur bouche, cela aurait peu d’effet pour augmenter la distance à partir de laquelle les proies peuvent être attirées.

Cette stratégie de bélier extrême ou très rapide est plus couramment employée quand il s’agit tout particulièrement de se saisir pour se nourrir de proies plutôt insaisissables et qui ont une grande capacité à détecter le prédateur et à échapper au flux d’eau créé par aspiration de l’ouverture de sa bouche.

Le coup du bélier et l’aspiration de la proie par succion, sont obtenus par une combinaison de mouvement du corps vers l’avant et de protrusion de la mâchoire.

L’effet proportionnel de la protrusion de la mâchoire est considérable dans certains cas, c’est tout particulièrement le cas chez Petenia splendida !

Astronotus ocellatus n’est pas en reste dans ce domaine !

Des analyses de l’intestin d’Astronotus ocellatus sauvages ont montré qu’il s’agit bien effectivement d’un poisson omnivore, se nourrissant d’un panel d’aliments variées, comprenant :

  • Des petits poissons ;
  • Des insectes ;
  • Des crustacés ;
  • Du zooplancton ;
  • Divers types de végétaux terrestres et aquatiques.

Les aliments charnus semblent être l’option préférée des Astronotus ocellatus, avec des fruits et autres végétaux ingérés lorsque les proies vivantes dans le milieu où ils évoluent sont rares.

EN AQUARIUM

En aquarium, le menu des Astronotus ocellatus est plus modeste, bien que toujours copieux.

Comme on le sait, ce poisson, comme tout organisme reproducteur, a besoin d’une alimentation qui réponde à leurs besoins nutritionnels, notamment protéines et énergie.

Des granulés pour cichlidés de bonne qualité peuvent servir d’alimentation de base, additionnée de distributions régulières d’aliments vivants (vers de terre vivants, crevettes, grillons…) ou, à défaut, d’aliments surgelés.

Les aliments comme les larves de moustiques sont recommandés pour les jeunes Astronotus ocellatus. En revanche, les Astronotus ocellatus adultes ont besoin de quelque chose d’un peu plus substantiel et consistant.

Les vers de terre sont l’un de leur mets favori, mais les crevettes, les grillons… sont des alternatives de nourritures possibles qui seront rapidement appréciées.

Pour équilibrer le menu de ces cichlidés, il est préférable d’inclure un peu de verdure dans leurs repas, tels que les pois congelés légèrement blanchis ou des feuilles d’épinard préparées de la même façon conviendront bien.

Les Astronotus ocellatus ne doivent pas être uniquement nourris avec de la viande de mammifères comme c’est parfois l’usage avec le cœur de bœuf ou de poulet.

Le fait est que cette viande ne peut pas être bien digérée par le poisson en raison de sa forte teneur en protéines et en graisses.

Cela conduit à la dégénérescence graisseuse et à la dystrophie des viscères des poissons.

En effet, les graisses contenues dans ces viandes ne peuvent être métabolisées par l’organisme digestif de ces poissons et peuvent rapidement provoquer des dépôts excédentaires de graisse et, à termes, la dégénérescence de leurs organes.

En aquarium, un menu riche en protéines est vivement recommandé.

Quant au cœur de bœuf, il est préférable de le donner au poisson une fois par semaine pour ne pas surcharger l’estomac du poisson.

Il convient d’être vigilant et de veiller en permanence à ne pas sur-nourrir Astronotus ocellatus, même si ces derniers passent leur temps à réclamer toujours plus à manger.

Pour bien faire, le régime principal des Astronotus ocellatus sera réalisé à base de paillettes et de granulés pour cichlidés du commerce aquariophile est complété plusieurs fois par semaine avec des proies vivantes, comme, par exemple, des vers de terre.

Certains aquariophiles distribuent de la nourriture pour chats ou chiens.

Cependant, cette méthode est à utiliser avec grande précaution et à titre exceptionnel car le système digestif des poissons est peu capable d’assimiler correctement de la nourriture pour animaux à sang chaud.

A l’inverse une préparation à base de crevettes et de moules est appropriée et sera tout autant appréciée des Astronotus ocellatus.

Dans un aquarium, l’option la plus simple consiste à utiliser des aliments en flocons et granulés achetés au magasin car la composition de ces aliments est équilibrée.

Ceux-ci ont été conçus pour contenir toute la nutrition dont vous avez besoin pour vos poissons, vous pouvez même en acheter spécifiquement pour les cichlidés.

D’autres options incluent les aliments vivants / congelés (qui sont remplis de protéines).

Ceux-ci incluent les vers de vase, la daphnie et la saumure de crevettes.

La nourriture vivante, outre l’aspect nutritif, procure l’avantage d’encourager les Astronotus ocellatus à attraper leur nourriture qui fait ressortir leurs instincts naturels de chasse.

https://youtu.be/YmziUgCGd2M

Si vous avez des légumes verts dans la cuisine, vous pouvez les hacher et les mettre dans le bac de ces poissons, ou, vous pouvez les utiliser pour produire vos propres plats de poisson faits maison !

Même s’ils ne dédaignent pas grignoter des plantes occasionnellement et s’ils reçoivent suffisamment d’autres aliments, la part végétale de leur alimentation ne représentera pas une grande partie de leur menu.

Un mélange de différents types d’aliments sera le meilleur régime pour fournir une gamme de nutriments dont vos poissons auront besoin pour rester en bonne santé.

REGIME

Les petits poissons charognards et inquisiteurs sont les mets préférés des Astronotus !

Le régime alimentaire naturel des Astronotus ocellatus se compose en grande partie de petits poissons, de crustacés, de gastéropodes et d’insectes aquatiques ou de larves d’insectes.

Bien que les Astronotus ocellatus soient généralement lents ou inactifs, ils sont capables de tendre une embuscade et de capturer des proies en fuite sur de courtes distances.

Les Astronotus ocellatus en captivité présentent des habitudes alimentaires voraces et quelque peu aveugles.

Cette espèce est un omnivore généralisé, se nourrissant d’une gamme d’éléments, notamment des poissons plus petits, des insectes, des crustacés, du zooplancton et divers types de végétation terrestre et aquatique à l’état sauvage, bien que les aliments plus charnus semblent être l’option préférée avec des fruits et d’autres matières végétales être pris lorsque les proies sont rares.

Une étude de WINEMILLER (1990) a révélé que parmi les poissons consommés, la plupart étaient des poissons-chats benthiques, notamment les espèces Bunocephalus, Rineloricaria et Ochmacanthus.

Certaines populations d’Astronotus ocellatus ont été observées en train de chasser de la même manière que les Nimbochromis du lac Malawi, en utilisant une stratégie comportementale connue sous le nom de thanatose, ou « faire le mort ».

Dans l’aquarium, il mange tout sans jamais rechigner !

Bien qu’un menu riche en protéines soit préférable ; les granulés pour cichlidés de bonne qualité peuvent être utilisé comme alimentation de base, complétés par des distributions régulières d’aliments vivants ou surgelés.

Les vers de terre vivants sont particulièrement appréciés, mais pas seulement.

Les crevettes, les appâts blancs, les crevettes de rivière, les grillons, etc. sont tous des alternatives utiles à l’alimentation des Astronotus ocellatus.

Quoiqu’il en soit, il faudra bien veiller à ne pas suralimenter ces cichlidés car les Astronotus ocellatus sont notoirement gourmands et apprennent rapidement à « mendier » de la nourriture chaque fois que leur propriétaire s’approche de l’aquarium.

Comme la grande majorité des poissons prédateurs, cette espèce ne devrait pas être nourrie avec de la viande de mammifère/aviaire comme le cœur de bœuf ou le poulet, et de même, il y a peu d’avantages à utiliser à long terme des poissons « nourriciers » comme les vivipares ou les petits poissons rouges qui transportent avec eux elles courent le risque d’introduction de parasites ou de maladies et, en tout cas, ont tendance à ne pas avoir une valeur nutritionnelle élevée à moins d’être correctement conditionnées au préalable.

Les cichlidés sont omnivores avec des préférences carnivores.

Les Astronotus ocellatus sont principalement des mangeurs de fond, qui comprennent un régime d’escargots, de crevettes, d’insectes, de palourdes et de détritus qu’ils aspirent du sol de boue.

Des besoins spécifiques

Des études ont montré le besoin de vitamine C en raison d’une carence en Astronotus ocellatus.

La vitamine C est essentielle à la croissance et à la santé générale des poissons. (BARLOW, 2000 ; NICHOLS ET OFTEDAL, 1998).

Régime primaire

  • Carnivore ;
  • Piscivore ;
  • Mange des œufs ;
  • Insectivore ;
  • Mange des arthropodes non-insectes ;
  • Molluscivore ;
  • Vermivore ;
  • Mange d’autres invertébrés marins, dont du zooplancton ;
  • Herbivore ;
  • Frugivore ;
  • Algivore ;
  • Omnivore ;
  • Planctivore ;
  • Détritivore ;
  • Mange des aliments pour animaux ;
  • Accepte d’autres repas …

La coloration de la peau de ces cichlidés joue un rôle clé dans le commerce des poissons d’ornement.

La quantité de pigments caroténoïdes a une influence décisive sur la couleur des muscles et de la peau des poissons comestibles et d’ornement.

C’est pourquoi, du point de vue de certains aquariophiles, il est parfois nécessaire d’ajouter des caroténoïdes dans le régime alimentaire de ces poissons, en particulier s’il s’agit de poissons d’élevage.

Les aliments vivants, en particulier les Artémias, jouent aussi un rôle important dans l’alimentation de ces poissons d’ornement principalement en ce qui concerne la croissance et la couleur de la peau et donc la commercialisation.

Etude sur l’alimentation des Astronotus ocellatus

La coloration de la peau joue un rôle clé dans le commerce des poissons d’ornement.

La quantité de pigments caroténoïdes a une influence décisive sur la couleur des muscles et de la peau des poissons comestibles et d’ornement.

En outre, il est nécessaire d’ajouter des caroténoïdes dans le régime alimentaire des poissons d’élevage. Les aliments vivants, en particulier les artémias, jouent un rôle important dans l’alimentation des poissons d’ornement en ce qui concerne la croissance et la couleur de la peau et donc la commercialisation.

Dans une étude, les effets de différents régimes comprenant :

Régime n°1

  1. 67 % de concentré ;
  2. 33 % de ver de terre congelé.

Régime n°2

  • 67 % de concentré ;
  • 33 % d’Artémia urmiana congelé.

Régime n°3

  • 67 % de concentré ;
  • 33 % de cœur de vache congelé.

Suite aux différents régimes suivis par les poissons, les caroténoïdes totaux et les pigments caroténoïdes d’Oscar peau de ces poissons ont été étudiés.

Un total de 360 Astronotus avec un poids initial d’environ 1,6 g ont été nourris selon ces régimes pendant 2 mois dans 4 traitements alimentaires, chacun en 3 répétitions.

Les teneurs totales en caroténoïdes, astaxanthine, cantaxanthine et β-carotène des poissons ont été analysées.

Les résultats ont indiqué que dans tous les traitements, l’asthaxanthine était la quantité la plus élevée de pigmentation caroténoïde de la peau d’Oscar.

L’ajout d’Artémia urmiana dans l’alimentation a induit des niveaux totaux plus élevés de caroténoïdes et d’asthaxanthine dans la peau des poissons Oscar

Dans cette étude, les effets de différents régimes comprenant du concentré, 33 % de ver de terre congelé, 33 % d’Artémias congelées ainsi que 33 % de cœur de vache congelé sur les caroténoïdes totaux et les pigments caroténoïdes de la peau d’Astronotus ocellatus ont été étudiés.

Les résultats ont indiqué que dans tous les traitements, l’asthaxanthine était la quantité la plus élevée de pigmentation caroténoïde de la peau d’Astronotus ocellatus.

L’ajout d’Artémia urmiana dans l’alimentation a induit des niveaux totaux plus élevés de caroténoïdes et d’asthaxanthine dans la peau des poissons Astronotus ocellatus.

Cette étude a montré que, totalement, l’Artémia en tant que source de nourriture pour les poissons Oscar produira les niveaux les plus élevés de pigmentation de la peau. D’autre part, Artémia a les effets secondaires les plus faibles sur les poissons.

Par conséquent, il est suggéré d’utiliser Artémia dans le cadre de l’alimentation de ces cichlidés qui aura pour effet commercial d’accroître l’intérêt des aquariophiles et la vente de ces animaux grâce aux fermes productrices de poissons d’ornement.

Dans l’aquarium, nourrissez-les avec une variété d’aliments et rappelez-vous qu’à mesure qu’ils grandissent, ils auront besoin d’aliments plus gros, comme de gros comprimés et des granulés, de la viande de poisson maigre, des moules et des vers de vase. Un de mes amis a même donné ses petites tomates !

Côté nourriture, les Astronotus ocellatus sont généralement faciles à satisfaire.

Astronotus ocellatus est un poisson carnivore.

Il se nourrit de crabes, de petits poissons, de vers et d’insectes en captivité est recommandé de ne pas donner très souvent des aliments vivants car ils peuvent causer des endoparasites.

Il est également déconseillé de leur donner de la viande de volaille ou de mammifère car cela peut causer des problèmes de foie.

Presque tout ce qui tombe à l’eau est mangé par les Astronotus ocellatus.

Des poissons vivants peuvent être donnés, mais les poissons tels que les poissons rouges et les vers de vase roses/rouges ne doivent pas être donnés.

Ceux-ci contiennent une enzyme (thiaminase) dans leur viande qui se lie à la vitamine B1, entraînant une carence.

Les Astronotus ocellatus bénéficient également de certains légumes dans leur alimentation comme la laitue, les pois, les courgettes et les concombres.

Le trempage occasionnel des granulés dans des vitamines liquides aidera à empêcher le poisson de contracter la maladie du trou dans la tête.

Il faut nourrir les Astronotus ocellatus une ou deux fois par jour, et se préparer à être constamment sollicité par ces poissons si avides de nourriture, car, si une chose est certaine c’est que ce cichlidé est un poisson qui serait très heureux de manger toute la journée.

Les Astronotus ocellatus sont également connus pour être des poissons assez intelligents, et il est assez courant qu’ils deviennent si friands d’un ou de plusieurs aliments particuliers qu’ils n’accepteront pas ou même ne reconnaîtront pas d’autres types d’aliments.

Les Astronotus ocellatus sont des mangeurs voraces, insatiables qui se feront un plaisir de manger chaque fois que leur nourrisseur, pour ne pas dire leur maitre, se trouve à proximité de leur bac.

Attention à ne pas abuser car une fois que les Astronotus ocellatus atteignent environ 20 centimètres de longueur, ils n’ont besoin d’être nourris qu’à la fréquence d’une ou peut-être deux fois par jour.

Par ailleurs, il faut prendre en compte que si un Astronotus ocellatus mange anormalement et trop souvent, ce qui est vivement déconseillé, sa santé sera altérée à long terme de vos poissons à force de les nourrir plus que ce qui est recommandé.

Pour savoir ce qu’il faut donner à ces animaux voraces, les Astronotus ocellatus devraient pouvoir consommer toute la nourriture qui leur est offert dans les deux minutes qui ont suivies la distribution.

S’il y a des restes de nourriture dans l’aquarium après ce laps de temps, cette accumulation contribuera à la mauvaise qualité de l’eau et rendra les Astronotus ocellatus plus sensibles aux maladies.

Si les Astronotus ocellatus sont nourris plus d’une fois par jour, cela augmentera les déchets produits par ces poissons et augmentera également le risque de suralimentation, ainsi, il deviendra donc important d’effectuer plus fréquemment les changements d’eau hebdomadaires de 10 à 15 % et tout l’entretien nécessaire du filtre.

Bien que les Astronotus ocellatus prennent des aliments vivants, nourrir ces cichlidés avec des poissons rouges vivants, comme le font certains éleveurs, est toujours une très mauvaise idée.

Les poissons rouges nourriciers ne sont pas un aliment très nutritif, et ils sont un bon moyen de propager des maladies à vos Astronotus ocellatus bien-aimés.

L’idéal d’une bonne alimentation de ces poissons consiste tout simplement à ne nourrir l’Astronotus ocellatus qu’une fois par jour avec une alimentation appropriée qui aura pour effet bénéfique d’augmenter l’espérance de vie des Astronotus ocellatus et renforcer leur système immunitaire.

Une fois par semaine, il est fortement recommandé d’aménager des journées de jeûne pour les adultes afin de ne pas surcharger le tube digestif.

 

REFERENCES

  1. « Florida Fish and Wildlife Conservation Commission » (en ligne). : http://myfwc.com/wildlifehabitats/profiles/freshwater/nonnatives/Astronotus ocellatus/ .

BARLOW, G. 2000. Les poissons cichlidés. Cambridge, Massachusetts : Perseus Publishing.

BEECHING, S. 1995. Modèle de couleur et inhibition de l’agressivité chez le poisson cichlidé Astronotus ocellatus. Journal of Fish Biology, 47/1 : 50-58.

BEECHING, S. 1997. Groupes fonctionnels dans le comportement social d’un poisson cichlidé, l’Astronotus ocellatus, Astronotus ocellatus. Processus comportementaux, 39/1 : 85-93.

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Nom actuel source WoRMS (mars 2013)  [détails]  

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https://www.cichlid-forum.com/threads/Astronotus-ocellatus-part-2.456311/

 

GLOSSAIRE

[1] Amélanistique est donc le nom scientifique pour l’albinisme (albinos).

[2] La Thanatose, ou Simulacre de mort, du grec thanatos (θάνατος), qui signifie « mort », désigne le comportement défensif de certains animaux qui consiste en un raidissement total du corps (catalepsie) en présence d’un danger, ou comme simple réaction de contact, dans le but de simuler un état de mort apparente. Ce moyen naturel de défense se rencontre fréquemment chez de nombreux coléoptères et chez certains reptiles.

[3] Le coup de bélier est un phénomène de surpression qui apparaît au moment de la variation brusque de la vitesse d’un liquide, par suite d’une fermeture/ouverture rapide d’une vanne, d’un robinet ou du démarrage/arrêt d’une pompe. Cette surpression peut être importante, elle se traduit souvent par un bruit caractéristique, et peut entraîner la rupture de la conduite dans les grosses installations, du fait de la quantité de fluide en mouvement. Ce problème peut être résolu avec la mise en place d’un antibélier. Joint de dilatation d’une conduite de vapeur détruit par un coup de bélier. En utilisant le phénomène du coup de bélier, il est possible de concevoir un dispositif permettant de pomper un fluide à une certaine hauteur sans autre énergie que la force du même fluide, c’est le bélier hydraulique.

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