Uaru amphiacanthoides – 3éme partie

Uaru amphiacanthoides – HECKEL, 1840

Uaru amphiacanthoides, ou « Discus du pauvre » selon le surnom qui lui a longtemps été donné est un cichlidés d’Amérique du sud, faisant partie du groupe des grands cichlidés amazoniens.

Si on le surnomme ainsi, c’est qu’il a les mêmes besoins que le Discus notamment en qualité d’eau, d’environnement, de température qui devra être assez élevée dans le bac.

Tout au long des années 1960 et 1970, lorsque seuls les Discus sauvages étaient disponibles et généralement vendus pour des sommes d’argent exorbitantes, Le Uaru (prononcez “wouarou”) ou « triangle cichlid » était souvent appelé le “Discus du pauvre”.

En effet, ils étaient facilement disponibles comme juvéniles et subadultes à des prix plusieurs fois inférieurs aux prix des Discus sauvages, et, en outre, leur morphologie et leurs habitudes rappelaient celles des Discus.

Aujourd’hui, avec la prolifération des écloseries de Discus et le l’énorme quantité d’individus élevés en captivité à des prix raisonnables, il semblerait que le Discus, pourrait, à son tour être nommé plus correctement “Uaru du pauvre”.

Uaru amphiacanthoides est pourtant un poisson peu répandu et présent chez les aquariophiles, il est très intelligent mais nécessite une certaine expérience aquariophile pour sa maintenance et sa reproduction.

L’Uaru est un poisson de belle taille pouvant atteindre les 25 centimètres.

Il peut être maintenu en couple ou en groupe, dans un aquarium de taille relativement conséquente !

Il a beau être grand, et impressionnant, c’est un doux géant, avec une forte tendance à être herbivore, sans pour autant interdire sa maintenance dans un bac planté.

La reproduction d’Uaru amphiacanthoides n’est pas aisée, pas seulement en raison du fait que l’on des difficultés à distinguer mâle et femelle.

C’est un poisson très intelligent, interactif qui ravit sans exception tous ses propriétaires.

Uaru amphiacanthoides n’est pas le poisson à confier à un débutant, il peut être un poisson difficile à garder et il est préférable de le garder par quelqu’un avec une certaine expérience.

Les Uaru amphiacanthoides peuvent être des poissons capricieux et ne tolèrent pas les grandes fluctuations de leurs conditions d’eau et de la chimie de celle-ci.

A savoir qu’ils réagissent parfois violement au stress.

Dans tous les cas, leur propriétaire devra être en mesure de réagir de manière appropriée et rapide aux changements des conditions de l’eau et de maintenir un calendrier de nettoyage strict et fréquent.

Ces poissons ne sont pas particulièrement agressifs ce qui leur permet d’être maintenus dans un aquarium communautaire avec d’autres cichlidés d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. En revanche, il faudra éviter de leur adjoindre des partenaires de trop petites tailles

Il faudra aussi prendre la précaution de les conserver groupes d’au moins deux cichlidés Uaru et ne maintenir d’individu seul car il déprimerait puis décéderait.

L’Uaru, est bien connu, le voir évoluer dans un aquarium reconstituant son biotope d’origine est un spectacle rare dans le monde de l’aquariophilie.

Ce résultat n’est pas seulement dû à sa belle apparence ou à sa nature paisible, c’est un poisson imposant et majestueux !

Maintenir des Uaru est très exigeant et malheureusement pas adapté aux débutants, en outre, il ne faudra pas oublier que Uaru  a également besoin d’un grand aquarium.

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