Mesonauta festivus – HECKEL, 1840
Mesonauta festivus, connu sous le surnom de « Cichlidé drapeau » est une espèce de poissons de la famille des Cichlidés d’Amérique du Sud.
C’est surtout l’un des cichlidés les plus répandus dans le bassin de l’Amazone.
C’est encore un poisson d’aquarium très connu et cela depuis de nombres années (1908) car il possède le double avantage de ne pas être trop exigeant et se reproduire facilement.
Donc, Mesonauta festivus est assez commun, tant dans le monde de l’aquariophilie mais tout autant dans la nature.
Les Mesonauta festivus sont une espèce timide et pacifique qui préfère les eaux densément plantées et plus lentes, où ils se rassemblent en petits bancs pour se nourrir de vers, de crustacés, d’autres petits animaux zoobenthiques, d’algues et d’autres matières végétales.
Les Mesonauta festivus ont peu d’exigences spéciales du moment qu’ils bénéficient d’un bac bien planté avec des zones ouvertes pour la nage.
Les Mesonauta festivus ne sont pas trop difficiles avec les paramètres de l’eau, à condition que la qualité soit bonne.
Certaines espèces sont populaires dans le passe-temps de la pisciculture et sont fréquemment maintenues en aquariophilie.
Ceux-ci ont traditionnellement été appelés Mesonauta festivus, mais à la suite des examens taxonomiques du genre en 1991 et 1998, les espèces les plus souvent observées dans le commerce des aquariums sont les suivantes :
- Mesonauta guyanae ;
- Mesonauta insignis ;
- Mesonauta mirificus.
Les Mesonauta rappellent beaucoup les scalaires en termes d’apparence et de soin, au moins en partie, en effet, ils semblent vivre dans des habitats similaires qui ne sont pas de simples ruisseaux mais des ruisseaux légèrement plus grands, plus profonds dans lesquels ils évoluent parmi les arbres tombés ou en eau libre…
Le soin à apporter aux Mesonauta est le même que pour les scalaires, mais les Mesonauta, à la différence, nécessitent à l’âge adulte, plus d’espace et en général ils sembleraient qu’ils soient aussi un peu plus délicats avec la qualité de l’eau.
Malheureusement, aujourd’hui ils sont étonnamment rares et inconnus dans le commerce aquariophile en comparaison avec les Pterophyllum, Symphysodon et Heros qui ont toujours la faveur des aquariophiles spécialisés ou amateurs.
Bien qu’ils ne soient pas aussi spectaculaires en couleur et en forme que leurs plus proches parents, ces animaux à tous âges et encore plus adultes de plusieurs espèces sont un magnifique ornement pour l’aquarium sans parler de leur comportement qui est passionnant à observer.
Il ne faut pas oublier que faire le distinguo entre toutes les espèces de Mesonauta est assez difficile, les professionnels de l’aquariophilie ne sont pas toujours de bon conseil et souvent les différentes espèces de Mesonauta vendues sous les noms de Mesonauta festivus ou Mesonauta insignis.
Les Mesonauta ne sont certainement pas les habitants les plus colorés de l’aquarium, mais ils impressionnent par une multitude de propriétés positives qui leur ont permis de s’assurer une place permanente dans le passe-temps de l’aquariophilie pendant des années.
Car quelle que soit l’espèce, ils ne sont jamais chers à acquérir.
Ces poissons sont faciles à garder, ne font pas de demandes inhabituelles sur la qualité de leur eau ou en termes de soins : ils sont faciles à garder avec relativement peu d’effort.
Les Mesonauta mesurent en général une taille d’environ 12-15 centimètres ou, dans des cas exceptionnels, atteignent même jusqu’à 20 centimètres comme c’est le cas du mâle Mesonauta Insignis.
Tous les Mesonauta séduiront les aquariophiles qui leur offriront un aquarium digne de leur biotope d’origine ce qui explique qu’ils soient encore conservés dans de nombreux aquariums communautaires à travers le monde.
DESCRIPTION
Les cichlidés drapeau du genre Mesonauta sont classés dans le groupe de genre Heroini au sein de la sous-famille des Cichlasomatinae, qui, selon KULLANDER (1996), se distingue des autres cichlidés d’Amérique du Sud et centrale en raison de caractéristiques anatomiques et ostéologiques (structure osseuse).
MORPHOLOGIE
Corps
C’est un cichlidé de forme ovale avec une certaine compression latérale.
En effet, le corps de Mesonauta festivus est en forme de V, avec les extrémités des nageoires définissant un angle environ deux fois moins prononcé chez Pterophyllum scalare (scalaire).
Ils sont ovales robustes et compressés latéralement, avec de grands yeux et une petite bouche, les nageoires anale, pelvienne et dorsale sont similaires à celles du Pterophyllum scalare.
Mesonauta festivus a un corps discoïde, très comprimé latéralement.
En effet, Mesonauta a le corps comprimé latéralement, hautement prononcé.
La tête de Mesonauta festivus, vue de profil est assez pointue.
Avec l’âge, les spécimens plus âgés acquièrent une apparence plus bossue qui les rend moins attirants et leur fait sembler un peu déformés.
Les parties arrière du corps est marqué par le pédoncule caudal.
Le pédoncule caudal est large et distinct.
Tête
La tête est petite et pointue.
Cette forme de tête pointue chez les Mesonauta festivus est plus prononcée chez les spécimens plus jeunes.
La bouche, placée en position terminale, elle est petite, effilée et en pointe.
Avec l’âge, la forme de le tête et aussi du corps du poisson devient moins gracieuse et plus difforme : la forme pointue s’estompe et souvent une légère bosse apparait sur le front des poissons âgés.
Chez les plus âgés, cette difformité est marquante.
Nageoires
Les nageoires dorsale, ventrale et anale sont pointues et, chez les spécimens matures de Mesonauta Festivus et elles atteignent souvent l’arrière des nageoires caudales.
La nageoire dorsale et nageoire anale sont allongées.
La nageoire caudale a le bord arrondi.
Les nageoires dorsale, pelvienne et anale sont allongées et de couleur jaune blanchâtre. La nageoire dorsale, trapézoïdale, est précédée d’une seule épine et est soutenue par 14 épines rigides, partiellement couvertes par la membrane inter-radiale, et par 6/9 rayons mous, le premier rayon mou beaucoup plus long que les autres.
Cette nageoire a un aspect dentelé, est peu développée en hauteur, elle s’étend sur la moitié postérieure du dos et se termine par un grand lobe postérieur à apex pointu.
La nageoire anale est de forme trapézoïdale et supportée à son tour par 8 épines rigides, partiellement couvertes par la membrane inter-radiale, et par 8 ou 9 rayons mous, est symétrique à la nageoire dorsale et présente également un aspect dentelé.
La nageoire caudale est grande et forme trapézoïdale, elle présente une marge remarquablement arrondie.
Les nageoires ventrales sont très particulières, elles sont triangulaires, et sont soutenues par 3 épines rigides.
TAILLE
Mesonauta festivus atteint une taille moyenne d’environ 12-15 centimètres (mâles), les femelles restent légèrement plus petites.
Généralement en aquarium, ils atteignent généralement environ 15 centimètres, c’est une relativement faible par rapport à celle qu’ils peuvent atteindre en milieu naturel, dans leur habitat, et qui va jusqu’à 20 centimètres pour les plus grands spécimens.
COLORATION
Corps
La couleur de base peut varier du gris clair au brun jaunâtre.
Les caractéristiques qui font reconnaître ce poisson est la ligne noire à travers l’œil, qui, dans certains spécimens arrivent jusqu’à la fin de nageoire dorsale, et la tache noire au début de la nageoire caudale.
La livrée n’est pas très colorée; de couleur gris jaunâtre, aux reflets turquoise clair, au dos plus foncé, presque vert olive, et au ventre de couleur gris argenté.
Sa couleur de corps est très variable: de l’argenté au jaunâtre au verdâtre ou au turquoise. Une forte bande noire s’étend de ses yeux jusqu’à presque l’extrémité de sa nageoire dorsale. De couleur argentée à vert jaunâtre avec un ventre blanc.
Le corps est de couleur argent blanchâtre.
Le dos est gris blanchâtre à gris foncé.
Le corps de Mesonauta festivus est argenté avec une bande noire proéminente de la bouche à la pointe de la nageoire dorsale, coloration or verdâtre sur le dos.
- Cette bande noire qui court de la bouche sur le haut du dos des poissons de cette espèce est la caractéristique la plus distinctive des Mesonauta.
Ses flancs de corps ont aussi plusieurs barres transversales, qui ne sont souvent que faiblement reconnaissables. Leur apparence dépend de l’humeur des poissons qui lorsqu’ils changent de couleur font que les rayures verticales sont marquées ou effacées.
Ainsi sur le côté du corps, il y a 7 à 8 bandes transversales droites, de couleur sombre qui coupe cette ligne sombre, de couleur noire compacte et légèrement arquée, reliant la bouche à l’apex de la nageoire dorsale en passant sur l’œil.
Sur la partie supérieure de l’extrémité du pédoncule caudal, il y a une tache sombre en forme de selle; les nageoires sont semi-transparentes avec de légers reflets turquoise.
Plusieurs barres verticales sombres sont généralement indistinctes, donnant davantage une apparence marbrée.
Ces barres verticales sombres sont généralement indistinctes et lui donnent davantage une apparence marbrée.
Il ne faut pas l’oublier, il y le choix entre au moins 6 variétés de couleurs et motifs ou plus, mais toutes les variétés ont tous cette marque noire distinctive.
Les variations trouvées chez ce poisson proviennent des endroits où les espèces parentes ont été capturées à l’origine.
Bien que pas toujours visible, le corps présente des rayures verticales sombres et une grande tache, également noire, sur le pédoncule caudal.
Tête
La partie inférieure de la tête scintille souvent turquoise bleuâtre, parfois jaune.
Une bande diagonale s’étend de la pointe de la nageoire dorsale à l’œil.
Cette bande s’étend jusqu’à la bouche, bien que cette partie soit généralement très pâle.
Les yeux sont rouges.
Nageoires
Une tache noire distinctive se trouve sur la base de sa nageoire caudale.
Ses nageoires sont pour la plupart colorées comme le reste du corps, parfois presque transparentes. Le 1er rayon des nageoires pelviennes est très allongé
En outre, chez Mesonauta Festivus, les nageoires dorsale, anale et pelvienne ont des tons jaunâtres, la bande oblique qui la traverse est noire, créant deux zones de coloration différente.
La partie supérieure est d’un vert grisâtre et avec des zones jaunes, et tandis que dans la partie inférieure prédomine le gris argenté.
DIFFERENCIATION & IDENTIFICATION
Le Mesonauta Festivus est très similaire à Mesonauta insignis et au Mesonauta egregius, avec lesquels il est souvent confondu, et souvent ces trois poissons sont commercialisés sous le même nom commun.
La différence la plus évidente pour différencier ces 3 poissons repose sur la ligne arquée qui chez Mesonauta Festivus est d’un noir compact et atteint la bouche tandis que chez la Mesonauta insignis la couleur est moins intense et il est possible d’observer le réticulum formé par la bordure noire des écailles.
De son côté, Mesonauta egregius, cette ligne est plus colorée, elle est droite et elle n’atteint pas la bouche mais s’arrête juste avant l’œil.
À mesure que les Mesonauta Festivus grandissent et surtout vieillissent, ces poissons développent un dos particulièrement voûté qui leur donne une allure un peu déformée.
Tous les Mesonauta Festivus sont facilement identifiables par une barre diagonale sombre (ou drapeau) qui s’étend de la partie supérieure de la bouche, à travers la partie inférieure de leur œil rouge, jusqu’à l’extrémité de la pointe de la nageoire dorsale.
Le corps au-dessus de cette bande est une nuance sombre de brun.
La couleur dominante du corps est une couleur jaune verdâtre qui présente un éclat métallique.
Toutes les sous-espèces possèdent une grande tache noire entourée d’or au sommet de la base de la nageoire caudale, et certaines ont une tache de même contour au centre du drapeau noir.
Les longues nageoires pectorales sont incolores et les nageoires dorsale, anale et caudale sont de couleur jaune pâle avec de petites taches noires entrelacées.
Hormis le fait que les femelles sont légèrement plus petites que les mâles, leurs marques et couleurs sont identiques.
Plusieurs sous-espèces de Festivus ont développé des motifs de couleur distincts avec de légères variations dans le nombre et la disposition de leurs bandes verticales.
La détermination scientifique chez Mesonauta prend essentiellement en compte le patron mélanique et parfois aussi certains critères apparemment plus pertinents et efficaces mais difficilement utilisables en aquariophilie, en l’occurrence ces critères peuvent porter sur l’observation des arcs branchiaux et de l’écaillure du pré-opercule…
Dans ces conditions, on ne peut pas vraiment parler une réelle clé de détermination, mais plutôt d’un certain nombres d’indices et d’outils qui constituent une aide à la détermination dont le but est de permettre aux aquariophile d’appréhender un peu mieux ce genre difficile…
Les principes d’identification
La première étape dans la détermination consistera à numéroter les barres du patron mélanique en suivant la méthode proposée par KULLANDER & SILFVERGRIP lors de la révision du genre en 1991 et reprise par SCHINDLER en 1998 pour décrire Mesonauta guyanae.
La première barre est toujours celle qui porte l’ocelle sur le pédoncule caudal.
Pour compter dans le bon ordre les barres, on compte en allant de la nageoire caudale vers la tête.
Pour les barres peu marquées (c’est souvent le cas de la 8ème) ou celles qui sont scindées en deux verticalement, il est possible de se référer à la partie dorsale, au-dessus de la ligne oblique caractéristique du genre, où les barres prennent naissance et sont généralement bien visibles.
Il n’y a pas de différences majeures entre les spécimens femelles et mâles.
Les mâles sont que légèrement plus grands que les femelles et ont des nageoires dorsales et anales plus pointues.
La deuxième étape consiste à confronter le patron mélanique observé sur les individus aux descriptions présentées dans le tableau d’aide à la détermination.
Parmi les éléments permettant d’identifier les différentes espèces du genre figurent:
- L’arrière
- Bande latérale
- Barres verticales
- Taches de nageoires
La classification des caractéristiques de ces éléments est :
- Le dos: il est classé comme réticulé ou non réticulé.
- La bande latérale: elle est classée comme continue ou discontinue.
- Les barres: elles sont identifiées par des chiffres, en commençant par le pseudo-ocelle du pédoncule caudal.
- Présence ou non de taches sur les nageoires et leur forme.
ETAPE 1 : Aide à la détermination des espèces du genre Mesonauta appliquée à l’aquariophilie.
Mesonauta acora : Les barres sont irrégulières et la 5ème barre est interrompue laissant une zone claire à mi-hauteur.
REMARQUE : Ce patron mélanique donne au corps un aspect marbré.
Mesonauta festivus : Toutes les barres sont entières (ni scindées en 2 parallèles, ni interrompues et les barres 3 et 4 sont unies.
Elles se séparent cependant en arrivant près de la nageoire anale formant un Y renversé.
Mesonauta egregius : La 6ème barre est scindée en deux parallèles et il y a VI à VII (en général VII) rayons épineux dans l’anale.
REMARQUE : la 5ème barre est en générale intacte : ni scindée en 2 parallèles, ni interrompue. Néanmoins quelques populations de ces Mesonauta peuvent posséder cette 5ème barre interrompue.
Mesonauta mirificus : La 6ème barre scindée en deux parallèles et VIII à IX (en général VIII) rayons épineux dans l’anale.
REMARQUE : la 5ème barre est intacte.
Mesonauta insignis : La 5ème barre est entière mais comporte deux branches en arrivant près de la nageoire anale et la 6ème barre rejoint la 7ème dans la région ventrale.
REMARQUE : la 6ème barre est intacte.
Mesonauta guyanae : La 5ème barre est scindée en deux parallèles à partir de la ligne longitudinale oblique et les barres 6 et 7 sont bien séparées même dans la région ventrale où elles s’amincissent.
REMARQUE : la 6ème barre est intacte.
Mesonauta sp. « Xingú » : Toutes les barres sont intactes et bien individualisées.
ETAPE 2 : Autre mode de détermination
Un autre mode de détermination a été mis en place par des spécialistes, il s’appuie sur des critères qui prennent essentiellement en compte le patron mélanique des poissons et fait abstraction de certains critères parfois plus pertinents mais difficilement utilisables en aquariophilie (observation des arcs branchiaux, écaillure du pré opercule).
En conséquence, il faudra retenir de cette méthode qu’elle n’est donc pas une réelle clé de détermination, mais juste une aide pour y voir plus clair parmi tous les Mesonauta.
Les barres sont numérotées (voir message suivant) en utilisant la méthode de KULLANDER et SILFVERGRIP lors de leur révision du genre (cf. références).
- Mesonauta acora (CASTELNAU, 1855) => Les barres sont irrégulières et la 5ème barre est interrompue.
=> REMARQUE : Ce patron mélanique donne au corps un aspect marbré ce qui vaut à ce Mesonauta le surnom de Mesonauta marbré.
Sa reconnaissance parmi les autres membres de l’espèce est facile à faire !
- Mesonauta festivus (HECKEL, 1840) => Toutes les barres sont entières, elles ne sont ni scindées en 2 parallèles, ni interrompues.
En outre, les barres 3 et 4 sont unies et elles se séparent cependant en arrivant près de la nageoire anale.
- Mesonauta egregius (KULLANDER & SILFVERGRIP, 1991) => La 6ème barre se divise en deux barres parallèles au niveau de la barre transversale commune à tous les Mesonauta. A partir de cette scission, on compte sur les barres VI à VII qui finissent au niveau des rayons épineux de la nageoire anale
REMARQUE : la 5ème barre est intacte, elle n’est ni scindée en divisée en 2 barres parallèles, ni interrompue.
- Mesonauta mirificus (KULLANDER & SILFVERGRIP, 1991) => La 6ème barre se divise en deux barres parallèles au niveau de la barre transversale commune à tous les Mesonauta. A partir de cette scission, on compte sur les barres VIII à IX rayons qui se rejoignent, après avoir formé une sorte de boucle au niveau des premiers avant les premiers rayons épineux de la nageoire anale.
Mesonauta mirificus a la troisième barre divisée, avec des lignes horizontales épaisses au-dessus du drapeau diagonal.
REMARQUE : la 5ème barre est intacte.
- Mesonauta insignis (HECKEL, 1840) : La 5ème barre est entière mais avec deux branches en arrivant près de la nageoire anale tandis que la 6ème barre rejoint la 7ème dans la région ventrale. Mesonauta Insignis a sept barres à peine visibles qui sont bien en évidence lorsque ces poissons sont stressés. En outre, les 2e et 4e barres sont jointes et les échelles au-dessus de la barre diagonale sont réticulées.
REMARQUE : la 6ème barre est intacte.
- Mesonauta guyanae (SCHINDLER, 1998) => La 5ème barre est entièrement scindée en deux parallèles et les barres 6 et 7 sont bien séparées même dans la région ventrale.
REMARQUE : la 6ème barre est intacte.
Cette méthode n’est cependant pas toujours applicable et présente certaines limites.
Il est préférable, par exemple, d’éviter de l’employer sur des individus trop jeunes.
En effet, le patron mélanique de transition des juvéniles ne permet pas toujours de repérer les barres correctement (il est en fait trop proche du patron marbré des plus jeunes).
De même, le patron mélanique variant considérablement en fonction de l’état de stress du poisson mais aussi entre les individus et parfois les populations d’une même espèce, il est souhaitable de procéder à la détermination sur plusieurs spécimens à chaque fois.
En outre, certaines formes non décrites n’ont pas été prises en compte.
Lorsque cette information est disponible, l’origine géographique peut être un bon élément pour conforter ou non une identification (attention cependant, le mode de fonctionnement des exportateurs aquariophiles ne garantit pas qu’une importation en provenance d’un pays donné concerne forcément des spécimens provenant de ce pays, ils peuvent très bien être originaires d’une autre région).
D’après SCHINDLER (1998, 2003), Mesonauta guyanae appartiendrait au même complexe d’espèces que Mesonauta insignis.
Ainsi, l’auteur interprète leur patron réticulé sur la nuque et sur l’arrière du corps au-dessus de la ligne longitudinale oblique mais aussi leur museau comparativement plus allongé que celui des autres formes du genre, comme des caractères dérivés propres à ce complexe d’espèces.
DUREE DE VIE
Les Mesonauta ont une espérance de vie comprise entre 8 à 10 ans si on leur prodigue bien tous les soins pour y parvenir.
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DIMORPHISME SEXUEL
Le dimorphisme sexuel chez Mesonauta met généralement en évidence la taille plus grande du mâle par rapport à la femelle et la présence d’extensions effilées sur les nageoires dorsale et anale du mâle qui sont particulièrement remarquables chez certains spécimens adultes.
Le mâle Mesonauta festivus a des nageoires impaires plus effilées qu’une femelle.
Les nageoires pelviennes en filament servent au thigmotactisme, comme chez le scalaire.
Le Mesonauta festivus est un poisson mesurant environ 10 centimètres à l’âge adulte.
Le mâle Mesonauta festivus est un peu plus grand que la femelle.
Le mâle Mesonauta festivus est aussi plus gros et ses extensions sur les nageoires dorsales et anales plus longues et effilées.
Hormis ces critères, il n’existe aucun autre signe extérieur permettant de différencier les sexes chez Mesonauta festivus.
Ce n’est seulement qu’en période de frai qu’il sera possible de distinguer, sans erreur possible, le mâle de la femelle d’après la forme du conduit génital.
L’observation du couple et de son comportement peuvent aider et parfois une différence peut être significative au niveau de la tête des poissons : cette différenciation porte sur la forme de la tête et selon certains spécialistes de ce poisson, les mâles ont un museau plus long.
La tête des mâles est plus longue, avec une sorte de museau, semblable à Pterophyllum altum.
D’une façon générale, la différenciation des sexes chez Mesonauta et Mesonauta festivus en particulier, est difficile à effectuer tant que leurs conduits génitaux ne sont pas apparus ce qui survient seulement au cours du frai !
Pour faire la différence, il faut savoir que :
- L’oviducte de la femelle est court et large, de forme émoussée ;
- Le conduit génital du mâle est plus long, plus fin et plus pointu.
À l’âge adulte, les mâles sont généralement plus gros que les femelles et peuvent également avoir :
- Un museau légèrement plus allongé ;
- Des nageoires dorsales et anales plus pointues ;
- Des nageoires pectorales plus grandes.
Cependant, les mâles peuvent devenir un peu plus gros et avoir une queue allongée et des nageoires anales plus longues.
On retiendra que :
- Cette différence de sexe est toujours plus facile à voir chez les animaux du même âge ;
- Les spécimens femelles sont légèrement plus petits que les mâles ,
- Les mâles peuvent être reconnus par le “nez” légèrement plus saillant ;
- Les mâles ont des nageoires pectorales et anales plus longues, en plus ….mais pas toujours.
[1] Le périphyton (les germanophones utilisent aussi parfois le mot « aufwuchs ») est un mélange complexe d’algues, de cyanobactéries, de champignons et microbes hétérotrophes et de détritus. Il participe au phénomène de fouling (biofouling).
Là où il est présent, il est une des bases des chaines alimentaires et réseaux trophiques subaquatiques, et conditionne notamment la richesse en invertébrés (et notamment en macro invertébrés benthiques, dont en milieu lotique.
Dans certains contextes, un périphyton biominéralisant et encroutant peut conduire à la production d’une roche dite biogénique (tuf calcaire).
–
REFERENCES
KULLANDER, S.O. & A. Mesonauta C. SILFVERGRIP. 1991. Review of the South American cichlid genus Mesonauta Günther with descriptions of two new species. Revue suisse Zool. 98: 407-448.
SCHINDLER, I. 1998. Mesonauta guyanae spec. nov., A new cichlid fish from the Guyana shield, South America (Teleostei: Cichlidae)
Stawikowski, R. och U. Werner (1998). Die Buntbarsche Amerikas, Groupe 1. Ulmer-Verlag, Stuttgart
SCHINDLER. (2003-2005). Die Gattung Mesonauta (Teil 1-8). DCG-Informationen 34.
STAWIKOWSKI R. (2006). “Alte Bekannte ? Neues über Flaggenbuntbarsche”. DATZ-Sonderheft “Amazonas” 2
STAECK, Wolfgang. 2013. “Un nouveau drapeau cichlidé du Venezuela”. Bulletin de Buntbarsche. (n ° 274) – En ce qui concerne les espèces déjà décrites, certaines notes mises à jour.
[1] La vagilité, en biologie et essentiellement en biologie marine, qualifie la faculté d’un organisme se propager au sein d’un environnement par un déplacement qualifié de vagile. C’est donc la capacité d’un organisme de se déplacer librement et de migrer.
[2] végétation ripicole C’est une végétation qui vit en bordure des eaux courantes. Du latin ripa (« rive ») et colo (« habiter »).
[3] Le périphyton (les germanophones utilisent aussi parfois le mot « aufwuchs ») est un mélange complexe d’algues, de cyanobactéries, de champignons et microbes hétérotrophes et de détritus. Il participe au phénomène de fouling (biofouling).
Là où il est présent, il est une des bases des chaines alimentaires et réseaux trophiques subaquatiques, et conditionne notamment la richesse en invertébrés (et notamment en macroinvertébrés benthiques, dont en milieu lotique.
Dans certains contextes, un périphyton biominéralisant et encroutant peut conduire à la production d’une roche dite biogénique (tuf calcaire).