Apistogramma sp. « D10 »

Un nouvel “Apistogramma” : Apistogramma sp. “D10”

Avec le travail de Tom CHRISTOFFERSEN (Larvik, Norvège) et Daniel MEJIA (Bogota, Colombie), de nombreuses nouvelles espèces et formes d’Apistogramma ont été découvertes en Colombie et introduites dans le cadre du passe-temps de l’aquariophilie.

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Un aquarium de 6300 litres

Juste pour le plaisir des yeux, ce magnifique bac s’intègre bien bien dans l’intérieur de ce domicile particulier. Au départ, en découvrant l’article, j’étais emballé de découvrir qu’il était peuplé de cichlidés mais il faut constater qu’un mélange de cichlidés “perroquet” (hybride AMC) et de Frontosa constitue la population de ce bac. ….mais le bac,seul, mérite vraiment d’être admiré ! (more…)

Les nouveaux Crenicichla d’Argentine : Crenicichla taikyra

Crenicichla taikyra, Casciotta, Almirón, Aichino, Gómez, Piálek & Říĉan, 2013

  

Description

Crenicichla taikyra, une nouvelle espèce, a été découvert dans le Rio Paraná, en Argentine.

Cette espèce se distingue principalement des autres espèces du genre Crenicichla par la combinaison de caractères suivants :

  • une bande suborbitale bien développée,
  • absence de points noirs épars sur les flancs.
  • des dents molariformes sur les mâchoires du pharynx (cet état de caractère est apparu plusieurs fois chez des espèces non apparentées).

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Apistogramma agassizii – 1ère partie

Apistogramma agassizii, Steindachner, 1875

Un peu d’Histoire….

Le genre Apistogramma a une longue histoire évolutive, datant du Pléistocène, entre 2 et 11 mille ans environ. Ce genre, comme tant d’autres, a soutenu l’ère glaciaire, qui, bien que pas une incidence directe sur leur habitat par le froid, cela a changé le régime de l’eau des cours d’eau, abaissant les niveaux de la mer de plus de 100 mètres et le séchage du bassin amazonien. Au fur et à mesure que les températures baissaient, les pluies sont tombées et la forêt tropicale s’est retirée dans des zones isolées, à partir desquelles la plupart des groupes ont évolué pour former le genre Apistogramma.

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Histoire de l’Aquariophilie au XIXème siècle – Episode 3

Le 19ème siècle : Le siècle des révolutions industrielles

L’évolution des techniques de l’Aquariophilie grâce au développement des connaissances et les aquariums privés.

 ….la naissance de l’Aquariophilie et ses dérivés.

Edward EDWARDS (1803 – 1879) un zoologiste marin, en 1864, s’intéressât à l’observation des formes de la vie marine dans les eaux magnifiques du détroit de Menai, il commença à étudier les habitudes et les caractères des poissons dans leur milieu natif.

Il fut incité à tenter un « arrangement artificiel pour conserver les poissons, en santé, dans l’isolement » afin de pouvoir étudier de plus près leurs habitudes.

Par une imitation ou plutôt reproduction des conditions naturelles dans lesquelles les poissons prospèrent, il a réussi à introduire de telles améliorations dans la construction des aquariums qui lui ont permis de conserver ses poissons pendant une période presque illimitée sans changement d’eau.

Son amélioration la plus notable était son «réservoir à fond sombre de la chambre à eau», résultat d’une étude attentive des bassins rocheux, avec leurs fissures et leurs gouffres, dans les rochers des rives du détroit de Menai.

Cette amélioration retarda longtemps le goût pour les aquariums domestiques, et le principe du réservoir d’EDWARDS fut adopté avec succès dans tous les grands établissements de ce pays et dans de nombreuses écoles zoologiques continentales et américaines.

“Ceci est l’aquarium, constitué d’un réservoir en verre ou d’une fontaine, généralement de forme oblongue, avec des côtés droits, et d’une taille plus grande ou plus petite, mais cependant de dimensions suffisantes pour admettre un plancher de sable et de pierres, avec quelques les plantes aquatiques, de sorte que les poissons de toutes sortes puissent librement se déplacer dans l’eau au-dessus et au-dessous de ces objets. ”

GOODRICH, 1859

Souvenez-vous….

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Les parutions aquariophiles de juillet-août 2018

Il reste peu de revues spécialisées traitant de l’Aquariophilie en France et si on déplore le fait, il faut avoir le courage de constater que le monde aquariophile n’encourage pas souvent leur existence. Cette rubrique aura pour but d’encourager les lecteurs du site à consulter ces revues qui sont, malgré toutes les critiques, le reflet de la vie aquariophile. A lire dans AQUARIUM A LA MAISON : des articles en rapport avec les cichlidés Pages 12 à 14 : Pour reproduire des cichlidés américains Pages 36 à 39 : Le Discus fait son show à Cognac ….et plein d’autres articles à découvrir ! A lire dans AQUAMAG : Pour l’instant, je ne suis pas encore abonné pour pouvoir vous proposer un éditorial orienté sur les cichlidés américains ! (more…)

Un nouveau Vieja….pas si nouveau que cela !

Dans le présent document (en pièce jointe de cet article) est décrite une nouvelle espèce de cichlidés d’Amérique centrale, le Vieja coatlicue sp. nov., issu du bassin de la Rivière Coatzacoalcos (Oaxaca-Veracruz), Isthme de Tehuantepec, au Mexique. En lisant ces lignes, j’imaginais la découverte d’une nouvelle espèce de Vieja, un poisson inconnu encore à ce jour et tout fraîchement découvert : Une pépite ! Couple capturé pendant la nuit. A) Le, mâle adulte en état de reproduction, capturé sur la rivière Pinal, Santa Maria Chimalapa, oaxaca ; B) La femelle adulte en état de reproduction, capturée sur la rivière Pinal, Santa Maria Chimalapa, oaxaca. En fait, il n’en est rien ou presque rien. Ce Vieja qui jusqu’à maintenant a facilement été confondu avec le Vieja zonata lequel a été décrit par Meek (1905) sous le nom générique de « Cichlasoma » est en fait une espèce déjà connue du monde de l’Aquariophilie depuis un certain temps et qui l’avait appelé Vieja sp. « Coatzacoalcos». De manière particulière et anecdotique, Vieja coatlicue sp. nov., a aussi souvent été confondu avec V. zonata, A savoir : Les exemplaires utilisés à l’époque pour la description de V. zonata provenaient de Niltepec, d’Oaxaca,  au Mexique. Les auteurs avaient effectué une expédition dans la localité où le spécimen holotype avait été prélevé mais n’avaient  pas eu le succès d’en prélever dans la Rivière Niltepec. Quelques exemplaires avaient été capturés dans la Rivière Ostuta. Parfois, à l’instar des anciennes espèces de Vieja, cette espèce avait été aussi affublé du synonyme Paratheraps ‘Werner et Stawikowski 1987) ou Paraneetroplus (Regan 1905,Nuttall, 2011 ; 2014). Juvéniles de Vieja coatlicue, Rio Almoloya, el Ajal, Barrio de la soledada Il ne faut pas oublier que le type Vieja avait été proposé par Fernández-Yépez (1969) avec Vieja panamensis comme exemplaire type. Étant donné l’incertitude taxonomique de (more…)

Un bac spécifique pour Apistogramma par “BLURAMI”

Article rédigé par BLURAMI le 22 décembre 2016 Cet article est écrit plus à l’attention d’aider ceux qui débutent avec ce genre de poissons et qui voudraient faire de la reproduction aboutie avec une maintenance en spécifique qu’aux spécialistes des Apistogramma. Je vais donc vous montrer comment réaliser un bac pour Apistogramma : il y a rien de bien sorcier là-dedans mais on voit souvent sur le net des personnes qui ne comprennent pas pourquoi leurs Apistogramma sont stressés, hyper agressifs ou encore bien d’autres problèmes… Et pourtant ils ont bien mis des caches (1 racine et 1 noix de coco!!!) mais rien n’y fait alors voyons cela ensembles pour commencer de la bonne façon et mettre toutes les chances de notre côté.  BLURAMI Apistogramma borellii Apistogramma-cacatuoides Apistogramma_baenschi Apistogramma bitaenia Apistogramma-hongsloi Apistogramma nijsseni Apistogramma hongsloi Apistogramma macmasteri Généralités Les apistogramma sont des poissons faisant partie de la grande famille des cichlidés, certes se sont des « modèles réduits » mais ils ont tout le tempérament de leurs grands frères. Leurs tailles varient de 6 cm jusqu’à 10/12 cm pour les plus grands sujets. Ils sont présents sur quasiment toute l’Amérique du Sud et vivent dans des petits cours d’eau sans trop de courant ou pièces d’eau résiduelles. Les paramètres de maintenance sont fonction de l’espèce maintenu mais généralement cela va de Ph 7 à 4.5, température entre 22°C et 28°C et l’eau doit être la plus douce possible à part pour certaines espèces bien précises. Voici tout l’intérêt de bien se renseigner sur l’espèce que l’on maintient. Dans la nature, les mâles sont très souvent polygames mais en aquarium ce n’est pas forcément ce qu’il y a de mieux à faire vu l’espace trop restreint de nos bacs. Ce sont des poissons territoriaux qui demandent une plus grande surface au sol que de hauteur (more…)

Une nourriture vivante : Les cloportes !

Une nourriture vivante : Les cloportes ! Mais qu’est-ce qui rend si appétissant, aux yeux de nos poissons, ce petit animal qui par nature est un marcheur impénitent, et qui n’est absolument pas tenté par les sports aquatiques ? Les cloportes appartiennent à la grande classe des crustacés, plus connus pour ses représentants aquatiques, parmi lesquels, pour confirmer la règle, il constitue l’exception remarquable de terrien convaincu… Plus sérieusement, ils font partie de l’ordre des Isopodes et de la famille des Oniscidés. On les distingue par le nombre de segments des antennes et la forme des pattes arrière, plus quelques autres caractéristiques… L’identification précise des espèces reste une affaire de spécialistes mais ce qui permet de nous en sortir, c’est que les poissons sont encore plus mauvais que nous quand il s’agit de classification ; celle-ci se bornant à distinguer ce qui se mange de ce qui ne se mange pas. Ils possèdent six à sept paires de pattes bien visibles, auxquelles il faut ajouter deux paires d’antennes : Pour un poisson difficile de résister. Ils pondent des oeufs d’où sortent de minuscules cloportes. Une caractéristique qui nous intéresse, puisque selon l’âge et l’espèce, il est possible de trouver des sujets de quelques millimètres à plus de deux centimètres. De quoi satisfaire quasiment tous les appétits. Où les trouver ? Prioritairement sous le bois mort, et sous les amas de végétaux. Il est aussi possible de les trouver sous les déchets mêlant le végétal à l’animal. Par contre, il ne s’attaque jamais au bois sain (donc aucun risque pour votre salle à manger Louis XVI). En cherchant bien, on en trouve aussi bien au centre des grandes villes qu’en rase campagne (ce qui en dit long sur leur capacité d’adaptation). Les cloportes sont de petits détritivores. De ce fait, ils ne sont (more…)

Amatitlania nigrofasciata – Article n°8

Amatitlania nigrofasciata – GÜNTHER, 1867

Le cichlidé bagnard (Amatitlania nigrofasciata) est l’une des espèces d’aquarium les plus connues et répandues du monde de l’aquariophilie.

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1867 par Albert GÜNTHER sous le nom de Heros nigrofasciatus (RADKHAH & EAGDERI, 2019).

Par la suite, il a été rebaptisé « Cichlasoma nigrofasciatum » puis ensuite « Archocentrus nigrofasciatus ».

Depuis cette époque, il a été affublé de plusieurs autres noms avant que sa taxonomie actuelle ne soit décidée…et rien ne certifie qu’elle ne changera pas encore dans les années à venir.

Amatitlania nigrofasciata (SCHMITTER-SOTO, 2007) est un poisson néotropical appartenant à la famille des Cichlidae dont la répartition d’origine est l’Amérique centrale, plus précisément que l’on trouve au Salvador, au Guatemala et au Panama (FROESE & PAULY, 2019).

Les Amatitlania nigrofasciata sont entrés pour la première fois dans le monde de l’aquariophilie qu’à partir des années 1930 et sont rapidement devenus connus et réputés pour être agressifs envers les autres poissons mais aussi pour d’autres qualités qui sont les leurs et qui font tout leur charme.

Le chercheur Juan SCHMITTER-SOTO a décrit ce genre pour la première fois en 2007 sur la base d’une étude du complexe Archocentrus (DUFFY & AL., 2013).

La popularité de Convict cichlid chez les aquariophiles a eu aussi d’autres effets indésirables comme l’a révélée son introduction dans des zones et pays situés en dehors de son aire de répartition d’origine.

Parce qu’il est si robuste, il est capable de s’adapter facilement aux zones en dehors de son aire de répartition, des populations envahissantes d’Amatitlania nigrofasciata ont été établies aux États-Unis, en Iran et en Australie occidentale.

Des lors, cette espèce est considérée comme invasive et comme un ravageur dans ces zones à cause de la concurrence qu’il exerce à l’encontre de la faune indigène des lieux où il a été introduit.

Pourtant, malgré ce constat peu flatteur, aujourd’hui encore, le « Convict Cichlid », Amatitlania nigrofasciata reste l’un des cichlidés les plus répandu et connu de l’aquariophilie et du monde de la science qui a trouvé en ces cichlidés un grand potentiel expérimental et d’étude comportementale.

Pour de multiples raisons, les Amatitlania nigrofasciata restent pourtant parmi les poissons les plus intéressants à élever et à observer même s’ils n’emportent pas toujours les faveurs de tous les publics.

Malgré leur apparente facilité de maintenance, il est bien souvent préférable qu’elle soit l’affaire d’aquariophiles qui ont déjà une certaine expérience dans l’élevage de poissons agressifs.

Par ailleurs, leur environnement offre un biotope très attrayant qu’il est possible de reconstituer en aquarium dans lequel leurs beaux motifs d’écailles noires et argentées s’intégreront parfaitement.

Malgré l’agressivité réputée de ce poisson, les Amatitlania nigrofasciata sont en fait l’un des cichlidés les plus faciles à entretenir et surtout, les Amatitlania nigrofasciata sont une bonne initiation à la découverte de la famille des cichlidés.

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Le projet BIOTOPE AQUARIUM (BAP) de Heiko BLEHER

Pour les passionnés d’Aquariophilie orientée sur les biotopes d’origine de nos cichlidés, je vous invite à consulter cette page intéressante du projet qu’a initié Heiko BLEHER. Référence : https://www.advancedaquarist.com/blog/the-biotope-aquarium-project Traduction du texte original Le projet BIOTOPE AQUARIUM vise à créer la première application mobile interactive multilingue pour aider les aquariophiles à recréer des habitats aussi proches de la nature que possible. La plupart des aquariophiles commencent leur voyage dans la pêche en mélangeant simplement des animaux au hasard dans un aquarium et en décorant l’aquarium en fonction de leur esthétique personnelle. Au fur et à mesure que nous en apprenons davantage, certains d’entre nous tentent de recréer des habitats naturels au lieu de communautés d’espèces de mash-mash provenant de différentes parties du monde parce que les animaux interagissent avec leur environnement comme le veut la nature. environnements naturels pour les poissons. Le projet BIOTOPE AQUARIUM (BAP) est actuellement un fonds de “crowdsourcing” (financement collectif) (via Indiegogo) pour éduquer les aquariophiles sur les habitats aquatiques naturels du monde entier afin qu’ils puissent reproduire plus fidèlement ces communautés écologiques (biotopes AKA) dans leurs aquariums domestiques. Le projet compilera de nombreuses photos d’habitats naturels et fournira des directives sur la façon de reproduire les paramètres naturels de l’eau ainsi que sur la façon de décorer les aquariums pour reproduire des biotopes spécifiques. Il fournira également une liste et des photos des espèces de poissons et des plantes qui se trouvent naturellement dans ces habitats ainsi que des alternatives appropriées provenant d’autres parties du monde. Le BAP est une collaboration véritablement internationale de scientifiques, d’ichtyologistes et d’experts en biotopes. Avec votre soutien, ils espèrent promouvoir la recherche, l’éducation et la conservation pour rester en phase avec l’ère numérique. BIOTOPE AQUARIUM Project est la start-up innovante en charge de créer la 1ère application interactive “BIOTOPE AQUARIUM” (more…)

Histoire de l’Aquariophilie au XVII ème siècle

Histoire de l’Aquariophilie au XVII ème siècle.

L’Aquariophilie n’est pas vraiment née, au moins telle qu’on l’entend à nos jours, les prémices sont là et les bases sont posées.

Les siècles et millénaires passés ont montré une chose, au moins : l’engouement des hommes pour les poissons à des fins autres que nourricières est bien présent et réel.

Conserver des poissons hors de leurs milieux naturels, qu’ils soient salins ou d’eau douce n’est pas une chose aisée, cela demande des moyens matériels et “financiers” qui ne permettent pas d’en faire une attractivité appelée aujourd’hui : Loisir.

Le 17ème siècle : Naissance de la science moderne… Continue reading

Histoire de l’Aquariophilie au XIX ème siècle – Episode 2

Le 19ème siècle : Le siècle des révolutions industrielles

Concevoir le contenant qu’est l’aquarium était une chose compliquée au regard des technologies du XIX ème siècle.

L’ère industrielle en cours, le progrès des techniques et la maîtrise des matériaux nouveaux vont aider à franchir ce pas !

Mais plus que l’instrument qui venait de naître, le concept de l’aquarium devait à son tour être défini.

Après l’invention du nom, la découverte du concept de l’Aquarium.

Pierre CARBONNIER, 1864, “Guide pratique du pisciculteur”

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Histoire de l’Aquariophilie au XIX ème siècle – Episode 1

Le 19ème siècle : Le siècle des révolutions industrielles

 

Introduction

En commençant la rédaction des articles sur les origines et fondements de l’aquariophilie et sur celles de l’objet « Aquarium », j’étais bien loin de penser et m’imaginer qu’il y avait autant d’options, d’hypothèses, de revendications….sur qui, le premier, a inventé l’aquarium, à savoir qu’il y a tout autant d’auteurs qui ont aussi écrit à ce sujet !

En fait à cette époque, la vraie question qui se posait aux découvreurs et défricheurs de l’Aquariophilie, avant tout, était :

Quelle définition donne-t-on au « mot « aquarium » et surtout qu’entend-on par ce mot ?

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Un rappel des faits…

Les tentatives pour retenir et observer des poissons vivants dans un contexte domestique ou urbain remontent à plusieurs milliers d’années. Continue reading