Chuco intermedium

Chuco intermedium – GÜNTHER, 1862

Ce cichlidé n’a pas peur des hauteurs, car il peut être trouvé à une altitude d’au moins 1200 mètres au-dessus du niveau de la mer (ALLGAYER 1989), ce qui en fait probablement le cichlidé commun le plus élevé d’Amérique centrale.

Ce poisson principalement rhéophile (lié aux Theraps), assez étrangement, se trouve également dans certains lacs.

Cependant, il ne semble plus être présent dans le lac Petén d’où est originaire l’holotype car Juan ARTIGAS n’a pas réussi à en trouver malgré plusieurs tentatives.

Chuco intermédium est une espèce variable avec différentes populations allopatriques.

Par exemple, on connaît la variante Rio Chamula du système Tulija, avec fond jaune et marquages ​​clairs, la variante du Rio Nututum dont les marques se sont complètement estompées au fil des ans, le Rio Corso sans les points sur la tête, le Rio Bascan avec le corps bicolore et d’autres variantes du Rio Chocolhaito, Rio Blanco, Rio Chancala, Mizol-Ha River et Rio Puyacatengo River.

La variété commune la plus élevée vit dans les rivières d’approvisionnement de Laguna Montebello, situées dans le parc national du même nom au Guatemala.

L’espèce se transforme au nord-est en Chuco godmanni et au sud-est en Chuco microphthalmus.

Couple de Chuco godmani et leurs alevins.

Chuco micropthalmus.

Ce poisson, qui vit souvent dans des endroits assez profonds, derrière des piliers de ponts, des troncs d’arbres et d’autres obstacles, est dans tous les cas toujours très difficile à observer, sinon plus à capturer.

Outre les différences morphologiques entre les populations, il existe également des variations au sein des populations.

Une caractéristique frappante de cette espèce est le «carré», formée par la bande dorsale qui s’élargit vers le bas et est perpendiculaire aux quatrième et cinquième bandes transversales horizontales.

Cependant, cette caractéristique ne s’est pas développée aussi clairement dans toutes les populations.

Les troisième et quatrième ceintures croisées sont souvent constituées de courroies croisées doubles mais plus étroites.

Celles -ci peuvent se poursuivre jusqu’ à la nageoire dorsale.

On note la présence de nombreuses taches sombres sur la tête et le dos.

Si dans la nature, ces animaux atteignent un vingtaine de centimètres, il n’en est rien en aquarium et si leur maintenance est bien faite, ils pourront croitre encore de quelques centimètres et mesurer environ 30 centimètres.

La conservation de ces poissons nécessite de très grands aquariums et devient donc une aquariophilie un peu élitiste.

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

L’Amérique centrale s’étire sur 4 000 à 5 000 kilomètres, avec des limites assez larges englobant la partie sud des Etats-Unis, le Mexique, le Guatemala, le Costa Rica, le Honduras, le Panama, le Belize, et les îles du Golfe du Mexique.

Cette immense langue de terre, partagée en deux, sur toute sa longueur, par une haute chaîne de montagnes, comprend de grandes rivières de plaine, des torrents de montagne, des territoires marécageux, des lacs de toutes dimensions, certains étant de véritables mers intérieures (lacs Nicaragua et Managua, du Nicaragua, qui se déversent dans l’océan Atlantique), d’autres étant de dimensions plus réduites (lacs Izabal, Peten, Jiloa, Apoyo et Atitlan).

Chuco est un genre de cichlidés d’ Amérique centrale qui se trouve dans le sud-est du Mexique et du Guatemala dans les bassins versants de l’ Usumacinta, du Río Grijalva , du Río Polochic et du Río Motagua .

L’aire de répartition de Chuco intermedium comprend :

  • le Rio Grijalva moyen :les rivières autour de Pichucalco et Teapa ;
  • le bassin versant supérieur de Tulija : Chiapas, sud du Mexique ;
  • le bassin supérieur d’Usumacinta : Lacanjah, Lacantûn, Rio -de-la-Pasion ;
  • le sud du Mexique et le Guatemala).

PROPAGATION

Dans les eaux à débit moyen à rapide du bassin versant du Rio Grijalva-Usumacinta.

Ici, Chuco intermedium habite principalement les cours supérieurs d’approvisionnement et souvent à proximité immédiate des rapides et des cascades.

Mais Chuco intermedium se produit également dans certains lacs, par exemple Lagunas de Montebello, un lac de montagne sur les hautes plaines du Chiapas, à la frontière avec le Guatemala.

Il peut y avoir des différences morphologiques entre les types fluviaux et lacustres.

Lagunas de Montebello

Pour autant que l’on sache, aucune recherche n’a encore été faite à ce sujet, et c’est peut-être une bonne chose, car la chance que l’espèce soit divisée de façon spectaculaire (comme cela s’est produit avec Amatitlania nigrofasciata) n’est alors pas irréaliste.

MILIEU NATUREL

Ce poisson ne craint pas la vie en altitude, car il peut être trouvé jusqu’à une altitude d’au moins 1200 mètres au-dessus du niveau de la mer (ALLGAYER, 1989), ce qui en fait probablement le cichlidé le plus “montagnard” et vivant à la plus altitude en Amérique centrale.

Ce poisson principalement rhéophile (lié aux thérapies), étrangement, se trouve également dans quelques lacs.

En fait, les cinq syntypes[1] proviennent du lac Petén puisque l’holotype est apparemment disparu ou inexploitable.

Lac Peten.

Malgré des recherches successives, Juan ARTIGAS n’a pas trouvé de trace de Chuco intermedium dans le lac Petén malgré plusieurs tentatives, cependant. Il est possible qu’elle survienne encore dans les rivières d’approvisionnement du lac.

L’aire de répartition de Chuco intermedium semblerait bien plus étendue qu’on le pensait jusqu’à maintenant ce qui expliquerait son intégration dans la liste mexicaine des espèces en danger (NOM059) et aussi sa présence actuelle au Guatemala.

De ce fait, il y a donc ainsi de très nombreuses formes géographiques, plus ou moins belles.

Il est également à noter que cette espèce est bien plus à l’aise dans les eaux fraiches, avec une température inférieure à 25°C et évolue en eaux profondes lors de la saison chaude.

Des Chuco intermedium ont été observés en milieu naturel, une année où l’eau était à 23-24°C, ils évoluaient au bord de l’eau à Agua Azul.

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L’année suivante, alors que l’eau était à 27-28°C, plus aucun Chuco intermedium n’était plus visible du bord.

Ils se tenaient tous plus en profondeur ou dans le courant de la rivière où est un peu plus fraiche.

Dans la nature, on voit souvent des bancs de ces poissons subadultes alors que les plus gros vivent solitaires ou en couples.

Souvent dans les groupes de poissons observés, il a été remarqué la présence d’individus de tailles variées et donc le constat de deux tailles différentes, ce qui laisserait supposer une maturité sexuelle la 3ème année même si dans ces groupes il n’y avait pas des très gros individus.

Ces poissons passent leur temps à brouter les algues sur les cailloux.

HABITAT

Dans les eaux à débit moyen à rapide du bassin Rio Grijalva-Usumacinta.

Dans cet environnement, Chuco intermedium fréquente en particulier les sources vives et évolue souvent à proximité immédiate des rapides et des cascades.

Chuco intermedium aime les eaux à courant modéré des vallées moyennes et supérieures des rivières.

Ce cichlidé se manifeste en petits groupes, généralement de 10 à 30 individus, évoluant la majeure partie du temps près de grandes formations rocheuses.

Mais Chuco intermedium a aussi été observée dans certains lacs, comme c’est le cas par exemple à Lagunas de Montebello : c’est un lac de montagne sur les hauts plateaux du Chiapas, situé à la frontière avec le Guatemala.

Lagunas de Montebello.

De ce fait, on peut déduire qu’il existe probablement des différences morphologiques entre les types fluviaux et lacustres.

Pour autant que l’on sache, aucune recherche n’a encore été menée à ce sujet.

Rien, pour l’instant ne vient alimenter l’hypothèse que cette espèce soit divisée de manière spectaculaire en deux groupes “fluvial” et  “lacustre” comme  cela s’est produit avec Amatitlania nigrofasciata.

Ce reste encore du domaine de l’hypothèse et n’a pas été confirmé ni étudié.

Dans la nature, ces poissons préfèrent des zones plus profondes, plus libres et à écoulement rapide.

En cas d’urgence, ils ne se cachent pas dans une grotte, un bois ou un autre abri, mais s’échappent simplement vers des zones d’eau à fort débit et plus profondes.

Ce poisson est principalement rhéophile[2] (lié aux Theraps ), assez étrangement, se retrouve également dans certains lacs.

En fait, les cinq syntypes (l’holotype est apparemment parti ou ne convient pas) proviennent du lac Petén.

Cependant, elle ne semble plus habiter le lac Peten, car malgré des recherches effectuées, Juan ARTIGAS n’a pas trouvé de traces de présence de ce poisson dans le lac Petén malgré plusieurs tentatives.

Il reste encore l’espoir qu’il puisse encore être trouvé dans les rivières d’approvisionnement du lac Peten !

Chuco intermedium est une espèce variable avec différentes populations allopatriques.

Par exemple, on connaît les variantes :

  • Rio Chamula du système Tulija, avec fond jaune et marquages clairs ;
  • Rio Nututum dont les marques se sont complètement estompées au fil des ans ;
  • Rio Corso sans les points sur la tête ; 
  • Rio Bascan avec le corps bicolore ;
  • Rio Chocolhaito ;
  • Rio Blanco ;
  • Rio Chancala ;
  • Rio Mizol-Ha River ;
  • Rio Puyacatengo River. Seul détail amusant de cette variété : la ligne longitudinale disparaît assez souvent pour ne laisser apparentes que les barres situées à l’arrière du corps.

La plus belle variété de Chuco intermédium est certainement celle qui vient du Rio Agua azul et, en contrepartie la plus décevante ou la plus fade serait celle du Guatemala (hors rio Puente en amont de la zone souterraine) car le rouge présent sur la première ne l’est pas sur la seconde, et de ce fait, cela donne un poisson au ton gris pendant 90% du temps.

Outre les différences morphologiques entre les populations, il existe également des variations au sein des populations.

La variété commune la plus élevée vit dans les rivières d’approvisionnement de Laguna Montebello, située dans le parc national du même nom au Guatemala.

Comme déjà évoqué, au fil du temps et de l’évolution, cette espèce se décline en :

  • Chuco godmanni au nord-est ;
  • Chuco microphtalmus au sud-est.

Ces poissons, qui vivent souvent dans des endroits assez profonds, derrière des piliers de ponts, des troncs d’arbres et d’autres obstacles, sont toujours très difficile à observer et encore plus à capturer !

…c’est aussi ce qui fait leur charme !

TAXONOMIE

HISTORIQUE

Le genre Chuco a été introduit en 1969 par l’ichtyologiste mexicain Agustin FERNANDEZ-YEPEZ, mais a ensuite été synonyme de Cichlasoma, Theraps ou Vieja par divers auteurs .

Agustín Antonio FERNÁNDEZ-YÉPEZ est né à Valence, au Venezuela, le 2 juin 1916.

C’était un éminent ichtyologiste vénézuélien qui a consacré sa vie à la recherche scientifique et à la conservation.

En 1956, il était l’un des membres de l’expédition de l’Université centrale du Venezuela au sommet du plateau d’Auyantepuy.

Peu de temps après cette expédition, il s’aventure dans le domaine littéraire et écrit son roman TESORO ESSEQUIBO, dont il reproduit quelques exemplaires en 1970 et les distribue à sa famille et à ses amis.

C’était un excellent dessinateur, il a lui-même illustré ses travaux scientifiques et a été l’illustrateur du livre “The Pirahna Book” du Dr. George S. MYERS (1972).

Il a parcouru tout le pays dans des expéditions ichtyologiques et multidisciplinaires, récoltant des poissons dans pratiquement toutes les rivières du Venezuela.

Il a décrit de nombreuses nouvelles espèces pour la science et identifié de nouveaux emplacements pour des espèces déjà connues.

Elle a été soulignée par d’éminents ichtyologistes, tels que le Dr G.S. MYERS, qui lui a dédié le poisson Laemolyta fernandezi;

Le Dr Franz H. WEIBETZAHN lui a dédié une espèce de requin (Scylliorrhinus fernandezi) et le Dr Felipe MARTÍN lui a dédié le poisson Farlowella agustini.

Plus récemment, le poisson Uaru fernandezyepezi lui a été dédié par STAWIKOWSKI (1989).

Il a laissé plus d’une centaine de publications sur l’ichtyologie et d’autres branches du savoir. Ses œuvres ont été internationalement reconnues et pendant le gouvernement d’Isaías MEDINA ANGARITA (1941 – 1945), il a été reconnu comme le “Pionnier des Sciences Ichtyologiques du Venezuela”.

En 1968, il a reçu le “Prix national de la conservation”. Il est décédé à Valence le 27 mars 1977.

Des espèces individuelles associées à Chuco ont également été temporairement incluses dans Tomocichla ou Paraneetroplus.

En avril 2016, Chuco a été revalidé par une équipe d’ichtyologues tchèques.

Chuco intermedium a également été décrit par Albert GÜNTHER juste avant Franz STEINDACHNER, qui l’avait décrit comme “Acara rectangularis” en 1864.

A cette époque, il l’appelait “Heros anguhler“.

Dans la première description, le Chuco intermedium avait été placé dans la famille Heros.

Les synonymes de cette espèce sont Heros angulifer (GÜNTHER 1862) et Acara rectangularis,

STEINDACHNER 1864. Librement traduit, angulifer et rectangularis signifie “portant un angle droit”.

Le matériel de GÜNTHER provenait du Rio Santa Isabel au Guatemala, celui de STEINDACHNER quelque part au Mexique.

Aujourd’hui, les deux taxons sont utilisés comme synonymes pour une espèce; que GÜNTHER a également décrit comme Heros intermedius en 1862 et qui est maintenant appelé Cichlasoma Chuco intermedium.

Les spécimens prélevés pour étude provenaient initialement du Guatemala et de Peten, c’est pour cette raison que GÜNTHER en avait déduit le besoin de créer une espèce indépendante pour ces animaux.

C’est pourquoi ce nom générique particulier “intermedius” a été attribué et qui signifie son statut comme intermédiaire.

Désormais il forme le nouveau genre “CHUCO” avec le Chuco godmanni et le Chuco microphthalmus .

RAPPEL SUR LES …..

Le genre Chuco a été introduit en 1969 par l’ichtyologue mexicain Agustin FERNANDEZ-YEPEZ, et est devenu plus tard synonyme de Cichlasoma, Theraps ou Vieja par divers auteurs .

Les espèces individuelles attribuées à Chuco faisaient également temporairement partie de Tomocichla ou Paraneetroplus .

En avril 2016, le genre Chuco a été revalidé par une équipe d’ichtyologues tchèques.

Le genre Chuco compte actuellement trois espèces :

  • Chuco godmanni, (GÜNTHER, 1862) ;
  • Chuco intermedium, (GÜNTHER, 1862) ;
  • Chuco microphthalmus, (GÜNTHER, 1862).

Chuco godmanni

Chuco microphthalmus.

Leur aire de répartition se situe au bord du Mexique, au Guatemala à Bélize et au Honduras.

Ce sont des espèces rhéophiles, qui vivent dans les rivières à fort courant.

Chuco microphthalmus et Chuco godmanni sont deux espèces magnifiques,  pouvant dépasser 30 centimètres, et sont dotés de caractères assez agressifs.

A ne maintenir que dans de très grands bacs.

Chuco Intermédium  quant à lui est moins coloré mais moins agressif.

Chuco Intermédium

Ce sont des pondeurs sur substrat caché.

Dans leur milieu naturel, ils choisissent les endroits calmes des rivières pour la reproduction.

Chuco microphthalmus, GÜNTHER – 1862

Il vient du bassin du Motagua, au Guatemala, et du Rio Copan au Honduras.

Il vit dans les rivières d’eau courante et souvent cristalline avec un PH de 8° et une dureté relativement faible, DGH 10°.

Chuco microphthalmus.

Ces poissons vivent en petites troupes d’une dizaine d’individus de même taille.

Il faut tenir compte de cela pour la maintenance en aquarium.

Les différences sexuelles commencent à apparaître vers une quinzaine de centimètres.

Les mâles arborent une livrée bleu turquoise, constellée de points rouges, ils ont le front légèrement bombé et les nageoires plus longues que les femelles.

La nageoire caudale est très large et puissante.

Pendant la reproduction, le corps de la femelle s’éclaircit avec des barres transversales foncées.

Le mâle ne change de coloration que lors de la nage libre des alevins.

Chuco  godmanni, GÜNTHER – 1862

L’exemplaire type a été capturé dans le Rio Cahabon, au Guatemala.

Comme les autres Chuco, il vit en petites troupes dans les rivières à fort courant.

Chuco godmanni.

La couleur de fond est jaune tirant sur le vert, avec une zone rouge qui va du dessous de la mâchoire jusque vers le milieu du corps.

Ensuite ce rouge est ponctué de bleu jusqu’au pédoncule caudal.

Les nageoires anales, caudale et dorsale sont rouges ponctuées de bleu.

Une grande tache noire se situe derrière l’opercule, vers le milieu du corps, une autre tache, moins visible, se transforme en barre selon l’humeur du poisson est située sous la nageoire dorsale.

En période de reproduction, les poissons se décolorent et laissent apparaître des barres transversales foncées sur fond clair.

En aquarium, il est un peu timide, mais peut avoir un comportement assez agressif avec ses congénères.

A ne maintenir que dans des bacs d’un minimum de 2.00 mètres munis de nombreuses caches.

NOMS

NOM COMMUNS

  • Northern checkmark cichlid ;
  • Peten cichlid ;
  • Winkelcichlide ;
  • 中間麗體魚;
  • 中间丽体鱼;
  • Mojarra del Petén ;

SYNONYMES

  • Theraps intermedius, GÜNTHER, 1862 ;
  • Heros intermedius, GÜNTHER, 1862 ;
  • Cichlasoma intermedium, GÜNTHER, 1862 ;
  • Theraps intermedia; (GÜNTHER, 1862 ;
  • Vieja intermedia, (GÜNTHER, 1862 ;
  • Theraps intermedium, GÜNTHER, 1862 ;
  • Vieja intermedium, GÜNTHER, 1862 ;
  • Heros angulifer, GÜNTHER, 1862 ;
  • Acara rectangularis, STEINDACHNER, 1864 ;
  • Heros rectangulare, STEINDACHNER, 1864.

ETHYMOLOGIE

«Chuco» est un nom régional (FERNANDEZ-YEPEZ 1969).

Cela pourrait-il venir du mot espagnol “Chucho” .., qui signifie “laid”.

«Intermedium» reflète le point de vue taxonomique de GÜNTHER qui pensait qu’il s’agissait d’un intermédiaire entre Heros angulifer (syn. Of Chuco intermedium ) et Heros nebulifera ( Paraneetroplus nebulifer ).

“Thérapies”: Grec, therops = semblable à une bête sauvage.

DESCRIPTION

Les espèces de Chuco mesurent de 20 à 30 centimètres de long et ont un corps modérément allongé et aplati latéralement et un profil de front arrondi qui devient une légère bosse chez les vieux mâles.

Lors de la reproduction, les femelles acquièrent une coloration contrastée avec l’apparition de sortes de bandages et des taches sur le corps.

La bande longitudinale inférieure et la première ou la deuxième bande transversale forment un dessin en forme de L.

Pendant la saison de reproduction, le dessous de la tête et le ventre sont noirs (couleur de couvée typique des Herichthyines).

Les nageoires dorsale et anale sont légèrement écaillées à leur base.

Sur le prémaxillaire et dans la mâchoire inférieure, les dents de la première rangée possèdent deux pointes.

Les dents de la mâchoire centrale avant sont considérablement élargies, leurs extrémités sont recourbées vers l’arrière.

CLE DES ESPECES

Sans objet.

MORPHOLOGIE

Les espèces Chuco mesurent de 20 à 30 centimètres de long et ont un corps modérément allongé, aplati latéralement et un profil de front arrondi qui se transforme avec l’apparition d’une légère bosse chez les vieux mâles.

Corps

Le genre Chuco possède :

  • 15 vertèbres au niveau du tronc (vertèbres abdominales) ;
  • 16 vertèbres caudales (vertèbres caudales) ;
  • 4 vertèbres dans le pédoncule caudal.

Le nombre d’échelles le long des lignes de touche est également relativement élevé, de 31 à 32.

Tête

Sur le prémaxillaire et dans la mâchoire inférieure, les dents de la première rangée ont deux pointes.

 Les dents de la mâchoire avant et centrale sont considérablement agrandies, leurs pointes sont recourbées vers l’arrière.

Sur le prémaxillaire et dans la mâchoire inférieure, les dents de la première rangée sont à deux pointes.

Toutes les dents sont pointues, labiolingues (côtés des lèvres et de la langue) aplaties.

Les dents de la mâchoire centrale avant sont considérablement élargies, leurs extrémités recourbées vers l’arrière.

Nageoires

Les nageoires dorsale et anale sont légèrement écaillées à leur base.

TAILLE

Les mâles mesurent 30 centimètres, les femelles entièrement développées de 20 à 25 centimètres.

Dans la nature, les animaux adultes atteignent en moyenne 23-25 centimètres, mais élevés dans un aquarium, ils peuvent encore croître de quelques centimètres, il y a même un rapport qui signale une taille atteinte pour cette espèce de 30 centimètres (STAWIKOWSKI & WERNER 1998).

COLORATION

Coloration normale

L’espèce type vient du Guatemala, mais son aire de répartition est très importante, ce qui donne des différences de coloration selon les populations.

La couleur de fond est jaune tirant sur le vert, avec une zone rouge qui va du dessous de la mâchoire jusque vers le milieu du corps.

On remarque la présence d’une barre très large, qui part derrière l’œil et va jusqu’au milieu du corps et forme un angle droit vers la nageoire dorsale, quelques petites taches noires vers le haut du corps et une tache sur le pédoncule caudal.

Ensuite ces taches sont ponctuées de bleu jusqu’au pédoncule caudal.

Les nageoires anales, caudale et dorsale sont rouges ponctuées de bleu.

Une grande tache noire se situe derrière l’opercule, vers le milieu du corps, une autre tache, moins visible, se transforme en barre selon l’humeur du poisson, est située sous la nageoire dorsale.

En période de reproduction, ces poissons se décolorent et laissent apparaître des barres transversales foncées sur fond clair.

Pendant la parade nuptiale et les soins des couvées, l’abdomen et la poitrine, ainsi que la moitié inférieure du corps, deviennent noirs.

Le dessin angulaire et les parties des rayures horizontales se distinguent par un contraste élevé.

Les animaux plus jeunes jusqu’à une taille de cinq à six centimètres ont un dessin plutôt clair.

Chuco intermedius

Avec une croissance croissante, la définition du dessin d’angle devient de plus en plus floue.

Finalement, certaines bandes verticales qui ne se distinguent pas clairement émergent, de sorte qu’une bande de nuages ​​sombres apparaît sur le flanc.

Plusieurs écailles portent désormais une ligne noire verticale, de sorte que les animaux en croissance et matures de cette forme ne sont plus dignes du nom de “coin cichlidés”.

Pendant la saison de reproduction, le dessin change fortement au point que la couleur de fond généralement claire devient presque blanche comme neige, de sorte que les dessins noirs apparaissent toujours avec un contraste élevé.

Actuellement, Il existe principalement deux formes différentes de Chuco intermedium qui circulent dans le monde de l’aquariophilie.

  1. L’une provient du Rio Chamula (système Tulija) et présente une tache noire à angle droit sur sa surface beige-brun clair, si typique de ces poissons. Aussi d’autres éléments caractéristiques; comme de petites taches sombres sur les côtés à l’intérieur du coin et d’étranges écailles marbrées. Les nageoires peuvent apparaître bleu vif en fonction de la lumière.
  2. La deuxième forme provient également d’un autre affluent de Tulija – Rio Nututum. Contrairement aux précédents, leur couleur est claire, gris blanchâtre.

Mais ces variétés ne sont pas les seules….

On compte aussi :

Chuco intermedium, variété du Rio Bascan.

Chuco-intermedium Rio Chacamax

Chuco intermedium Rio Chocoljà, Mexique

Chuco internedium Rio Corso

Chuco intermedium Rio Tulija

Coloration des jeunes & juvéniles

Les jeunes poissons, mesurant jusqu’à cinq à six centimètres, ont également un motif angulaire distinct.

Chuco intermedius

Au fur et à mesure qu’il grandit, le dessin angulaire se délimite et devient de plus en plus flou.

À la fin de sa croissance, le jeune Chuco intermédium possède des stries verticales qui ne peuvent pas toujours être clairement distinguées, ces stries forment une tache sombre sur les flancs du poisson.

Dans cet état, le dessin en forme d’ange n’est plus distinguable.

La couleur de fond du poisson se compose d’une couleur marron clair avec une forme noire d’un carré ou d’un boomerang sur le flanc.

Les échelles montrent différentes couleurs, qui peuvent inclure les couleurs jaune, marron, beige, noir et bleu.

Dans la nageoire dorsale, mais aussi à la base de la nageoire caudale, on peut souvent voir de belles taches bleu nacrées, plus ou moins visible et dépendant quelque peu de l’incidence de la lumière.

Le dessin et la couleur sont légèrement différents suivant chaque animal.

Par exemple, suite à l’observation faite sur un groupe de 6 animaux qui comprenait 3 femelle, l’une d’entre elles était est clairement de couleur plus claire que les 2 autres femelles.

Aucune n’avait sa robe de reproduction, toutes les trois étaient dans leurs couleurs normales.

Pour ce qui concerne la couleur des jeunes alevins récemment nés, il y a moins de marques carrées que les marques noires à rayures verticales prédominent.

Coloration de reproduction

La coloration en période de reproduction est la même à peu de chose près que les autres Chuco, avec des barres transversales noires sur fond clair.

DIFFERENCIATION

Une caractéristique frappante de cette espèce est le «carré», formé par la bande dorsale qui s’élargit vers le bas et est perpendiculaire aux quatrième et cinquième bandes transversales horizontales.

Cependant, cette caractéristique n’est pas toujours développée aussi clairement chez toutes les populations de Chuco intermédium.

Les troisième et quatrième ceintures croisées sont souvent constituées de sortes de dessin en forme de courroies croisées et doubles mais plus étroites.

Ces marques peuvent continuer jusqu’au niveau de la nageoire dorsale.

On remarque aussi la présence de nombreuses taches sombres sur la tête et sur le dos.

Les Chuco intermédium se distinguent :

  • des Paraneetroplus et Rheoheros par le doublement du quatrième et cinquième lien transversal sur les côtés du corps ;
  • des Theraps dans le corps supérieur et le tronc et la queue moins allongés ;
  • des Cincelichthys par la tige de la queue plus longue et une morphologie dentaire différente (pas de dents en forme de ciseau) ;
  • des Wajpamheros par le manque d’adaptations de la morphologie du crâne à la nutrition par la croissance.

DUREE DE VIE

Aucune information.

Comme la plupart des gros cichlidés, une espérance de vive allant de 10 à 12 ans est parfaitement concevable.

DIMORPHISME SEXUEL

Les sexes sont difficiles à distinguer.

Un magnifique couple en parade de reproduction, la femelle est plus petite.

Les différences sexuelles commencent à apparaître vers une quinzaine de centimètres.

Mâle en bas, femelle au-dessus.

LES MALES

Les mâles plus costauds montrent une légère bosse sur le front à un âge avancé.

Les mâles arborent une livrée bleu turquoise, constellée de points rouges, ils ont le front légèrement bombé et les nageoires plus longues que les femelles.

Les mâles de cette espèce peuvent atteindre une longueur d’environ 30 centimètres.

Les mâles portent une poitrine rougeâtre mais il existe des cas de figure chez deux mâles issus du même biotope, l’un a la gorge et la poitrine foncées et l’autre pas : Ce n’est pas un critère discriminant.

Mâle.

Il en est de même de l’affirmation qui tendrait à affirmer que les mâles ont toujours la gorge plus claire que les femelles : Ce n’est pas toujours le cas.

Les mâles grossissent et ont un profil de tête légèrement plus raide.

La nageoire caudale est très large et puissante.

Pendant la période de reproduction, le mâle ne change de coloration que lors de la nage libre des alevins.

LES FEMELLES

Pendant la reproduction, le corps de la femelle s’éclaircit avec des barres transversales foncées.

Ce n’est qu’avec la variante Rio de la Pasion que la différenciation des sexes est un peu plus facile.

Les femelles restent plus petites et sont moins importantes que les mâles.

Pendant la reproduction, les femelles obtiennent une couleur contrastante avec des bandages et des taches.

Femelle.

Les deux sexes deviennent plus riches en contraste pendant la saison de reproduction, ce qui n’est pas forcément un élément permettant la différenciation des sexes au sein couple qui s’est formé.

Les sexes sont difficiles à distinguer les uns des autres. Seulement avec la version du Rio de la Pasion, c’est un peu plus facile.

Le motif des bandes croisées devient plus visible et la gorge, le ventre et les nageoires pectorales deviennent sombres.

Les différences externes entre les sexes sont peu évidentes, il semblerait que la croissance des mâles fut plus longue que celle des femelles et qu’ils auraient des couleurs légèrement plus marquées tandis que les femelles possèderaient une gorge plus foncée.

Ces affirmations ne peuvent être au pied de la lettre, il existe différentes variantes géographiques qui les infirment.

Dans le groupe intermédiaire des Chuco intermédium issu du Rio Chacamax, on peut trouver des spécimens avec une couleur sombre, mais aussi avec une gorge et une poitrine de couleur plus claire.

La bande longitudinale inférieure et la première ou la deuxième bande transversale forment un dessin en forme de L.

Pendant la saison de reproduction, le dessous de la tête et le ventre sont noirs (couleur de reproduction typique des Herichthyines).

Comportement menaçant et d’intimidation entre 2 mâles dominants Chuco intermedium “Rio Chacamax”

COMPORTEMENT

EN MILIEU NATUREL

Dans la nature, ces poissons préfèrent les zones plus profondes, plus libres et à débit rapide dans lesquelles ils vivent au moins en dehors de la saison de reproduction.

En cas de danger, ils ne vont pas se réfugier au bord de la rive de la rivière, parmi les fentes de bois, dans aucune grotte de berge, formation de bois flotté ou autre abri, les Chuco intermédium s’enfuient tout simplement vers des zones d’eau à fort débit et surtout plus profondes.

Dans la nature, ces poissons préfèrent ces zones d’eau plus profondes, plus libre et plus rapides, dans lesquelles ils restent au moins en dehors de la période de reproduction.

Poisson timide et pas particulièrement agressif, sauf …

COHABITATION

En aquarium, il est un peu timide, mais peut avoir un comportement assez agressif avec ses congénères.

A ne maintenir que dans des bacs d’un minimum de 2 mètres de longueur et munis de nombreuses caches.

Bien que Chuco intermedium ne soit pas connu pour être particulièrement agressif, s’il est gardé dans de petits aquariums ou a des alevins à défendre, il peut, comme tous les autres cichlidés d’Amérique centrale, mordre.

Avec leurs dents en forme de spatule, qui se prêtent parfaitement au grattage des algues des pierres, ils peuvent blesser leur adversaire de telle sorte que les écailles se détachent de la peau.

S’il y a des combats acharnés entre des poissons ou d’autres espèces de poissons, souvent les Chuco intermédium, lors d’un conflit  essaieront de frapper l’adversaire exactement à l’arrière du corps ou à la base de la queue.

Grâce à leurs dents en forme de rappe, idéalement taillées pour gratter et racler les algues sur le sol et les roches immergées, ils sont parfaitement en mesure d’infliger de graves blessures à leurs adversaires.

C’est probablement pour quelques unes de ces raisons que cette espèce est peu répandue et assez inhabituelle dans les aquariums car la principale raison est qu’ils sont réputés agressifs.

Fort de ce constat, l’aquariophile qui se lancerait dans leur maintenance, devra prendre la précaution de ne les conserver qu’avec des poissons au moins aussi gros qu’eux.

Cependant, en aquarium tout particulièrement, certainement à cause de la promiscuité lié à cette vie en captivité, cette espèce reste principalement agressive envers les espèces apparentées, mais ces agressions seront moindres si vous les gardez dans un groupe de 5 à 10 (dans la nature, les Chuco intermédium se trouvent généralement en groupes de 10 à 30).

En tout cas, ce sont des cichlidés extrêmement beaux, et globalement pacifiques.

Rien ne s’oppose à la socialisation avec d’autres cichlidés pacifiques ou des tétra d’une certaine taille.

Le comportement d’intimidation se limite en premier lieu à menacer l’adversaire ou l’intru en déployant leurs ouvertures branchiales et avec le corps face à face, sans mordre.

Il ne faut jamais oublier leur dentition parfaitement adaptée pour paître les algues sur un substrat solide, et qui peut être utilisée à des fins moins honorables comme celles de blesser gravement leur adversaire.

Leurs attaques sont souvent de nature à faire perdre des écailles à leurs éventuels adversaires.

De tels jugements auraient fait naître dans le monde de l’aquariophilie la rumeur selon laquelle les Chuco Intermedium étaient des charognards…

En effet, à cause de la perte d’écailles liée à un affrontement impliquant au moins un Chuco, il a été rapporté que ce dernier se nourrissait des écailles perdu par son adversaire. Ainsi est née la légende du charognard et celle du mangeur d’écailles !

Régulièrement au moment du nourrissage de ces poissons, il a été observé qu’un Chuco Intermedium pouvait chasser les autres poissons, également ses congénères ce qui était une source de conflit.

La variante de Chuco intermédium en provenance du Rio Tulija semble se comporter plus violemment dans l’aquarium que les variantes du Rio Bascan et du Rio Chacamax.

Cette variante semble également avoir une progéniture plus tard.

Les partenaires

Ils ne devraient probablement être conservés qu’avec des poissons au moins aussi gros qu’eux.

Cependant, l’espèce est principalement agressive envers les espèces apparentées, mais ces agressions seront moindres si vous les gardez dans un groupe de 5 à 10 (dans la nature, elles se trouvent le plus souvent en groupes de 10 à 30).

Population pour un bac biotope du Rio La Pasion.

Un aquarium adapté doit avoir une bonne circulation et contenir de nombreuses cachettes.

Les partenaires potentiels des Chuco intermédium, par exemple, peuvent être :

  • Rocio octofasciata,
  • Astatheros robertsoni,
  • Trichromis salvini,
  • Vieja melanurus,
  • Theraps irrégulis,
  • Paraneetroplus gibbiseps,
  • Wajpamheros nourissati,
  • Kihnichthys ufermanni,
  • Cincelichthys pearsei

Tous les cichlidés qui se produisent en sympatrie avec Chuco intermedium.

EAU

Espèce bentopélagique vivant en  eau douce.

  • PH > 7,
  • GH dur – très dur,
  • température : .22° – 30° Celsius. Les températures peuvent varier entre 24 et 28 ºC.

Bien que les animaux puissent être trouvés dans la nature à des températures plus basses, cela n’est pas recommandé dans un aquarium (en raison du risque de ballonnement).

Un filtrage puissant, des pompes de circulation supplémentaires et des changements d’eau fréquents sont à conseiller.

ENVIRONNEMENT

Mais comme tous les membres de son espèce, Chuco intermédium aime l’eau propre, claire et, surtout, riche en oxygène et une dureté carbonatée raisonnablement élevées (12,5 GH et 12 KH dans le Rio Nututum) et un pH alcalin clair (8,85).

Comme déjà signalé, l’aquarium des Chuco intermédium devra déjà avoir une certaine longueur, 200 centimètres minimum et sera équipé de fortes pompes de brassage capable de lui procurer un espace de nage à contre-courant.

A noter que les températures peuvent varier entre 24 et 28ºC, pendant la période de sécheresse.

ZONE DE VIE

Dans la nature, ces poissons préfèrent les zones plus profondes, plus libres et à débit rapide dans lesquelles ils vivent au moins en dehors de la saison de reproduction.

En cas de danger, ils ne cachent dans aucune rive de la rivière, ni parmi les morceaux de bois ou d’autres abris, mais s’enfuient simplement vers des zones d’eau à fort débit et plus profondes.

C’est un comportement à intégrer dans l’aménagement de leur aquarium qui devra offrir un vaste espace de nage libre pour leur permettre de fuir et de se cacher.

Il faudra penser à mettre un décor qui ne leur procure aucune blessure dans le cas d’un fuite brutale afin qu’ils ne se blessent pas.

ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

Vraisemblablement, les poissons se nourrissent de manière omnivore dans la nature, mais il est absolument certain que la nourriture végétale est également au menu.

Il faudra mettre l’accent dans leur alimentation sur la distribution d’ingrédients végétaux : Algues, feuilles, fruits…

Dans leur environnement naturel, on peut voir que ces Theraps broutent parfois la croissance des algues sur les substrats solides, comme c’est aussi le cas chez divers cichlidés africains.

Par conséquent, il est difficile de garder ces poissons dans des aquariums avec des plantes, en particulier des plantes aquatiques, y compris même les plus grandes telles que Vallisneria et Echinodorus.

Elles ne resteront certainement pas indemnes en présence des Chuco intermédium !

Ils aiment aussi particulièrement les crustacés tels que mysis, krill, gamarus… et les écrevisses d’eau douce.

Ils se nourrissent sans problème des espèces de tous les jours: ils aiment manger de la nourriture en flocons à la surface de l’eau tout autant que des petits ou plus gros morceaux de nourriture flottant dans l’eau.

Dans de telles situations, la rumeur a alors couru que Chuco intermedium serait un charognard (Valkeneers 1999).

Le poisson se nourrit probablement de la nature en tant qu’omnivore, mais il est certain que la nourriture végétale est également au menu.

Comme déjà évoqué précédemment, la notion que Cichlasoma intermedium est prétendument un mangeur squameux sur une base occasionnelle rapportée par la littérature aquariophile est probablement basée sur une erreur d’évaluation.

EN AQUARIUM

Chuco intermédium mange habituellement tout ce qui lui est offert, mais les aliments congelés tels que le krill, le mysis et les larves de moustiques noirs, etc. sont ses mets préférés.

Rapidement, ils s’adapteront à consommer d’autre nourritures et accepteront également des granulés, etc…

Les Chuco intermédium aiment aussi manger des flocons flottant à la surface de l’eau ainsi que des morceaux de nourriture petits ou plus gros flottant dans l’eau.

REGIME

La plantation n’est pas nécessaire ni recommandée si on veut avoir un bac planté, elle est considérée comme de la nourriture par ces poissons , par conséquent, la nourriture verte est donc absolument nécessaire à leur équilibre digestif.

La spiruline, la laitue, les pois bouillis, le maïs et les haricots seront bien consommés et il est possible de favoriser leur comportement de brouteur en entretenant la croissance des algues avec un bon éclairage de l’aquarium.

De plus, ils aiment aussi manger toutes sortes d’aliments pour animaux.

Attention à la taille de leurs partenaires d’aquarium, ils peuvent les dévorer et son parfaitement capables, par exemple, d’attraper et manger le rapide Astyanax mexicanus.

Nos Chuco intermédium consomment de la nourriture en flocons, de la spiruline, des insectes séchés, des crevettes et des granulés, mais le maïs fonctionne également bien.

Pendant la période estivale, il peut leur être distribué régulièrement des insectes attrapés dans le jardin ou dans les rivières  qui sont également pris avec empressement voire voracité.

Ce type de nourriture vivante favorisera autant leur caractère que leur métabolisme !

Comme pour une grande majorité de cichlidés, il vaut mieux éviter de leur donner des aliments trop riches en protéines (Cœur de bœuf, par exemple).

Ce type de distribution doit toujours rester exceptionnel.

AQUARIUM

Ces poissons préfèrent une eau claire, à écoulement rapide et oxygénée avec une dureté de préférence élevée et un pH élevé.

En raison de leur comportement de nage actif, ces poissons nécessitent plus d’espace que les poissons de dimensions comparables.

Il est préférable de garder les animaux en groupes d’au moins six dans des conteneurs de deux mètres.

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Ce poisson, qui se trouve souvent dans des endroits assez profonds, derrière des piliers de pont, des troncs d’arbres et d’autres obstacles, est très difficile à observer de près, et encore moins à attraper dans la nature.

Les premières importations ont donc été portées vivantes en Europe par des amateurs allemands en 1983 et la première progéniture a réussi l’année suivante.

Normalement, cette espèce peut mettre du temps à se reproduire pour la première fois.

En Allemagne, il a été surnommé “Winkel Cichlasoma“, en raison de son dessin carré. En raison de son motif de couleur sobre, le poisson n’est jamais vraiment devenu populaire.

Chuco intermedium n’est pas un poisson pour débutant.

Ces poissons préfèrent une eau claire, à écoulement rapide et riche en oxygène avec une dureté de préférence élevée et un pH élevé.

En raison de leur comportement de nage actif, ces poissons nécessitent plus d’espace que les poissons de dimensions similaires.

Il est préférable de garder les animaux en groupes d’au moins six dans des plateaux de deux mètres. Les températures peuvent varier entre 24 et 28º Celsius.

Bien que les animaux puissent être trouvés dans la nature à des températures relativement basses par rapport à celles des autres cichlidés, il n’est pas recommandé de leur offrir de telles conditions de maintenance en aquarium au risque de provoquer des maladies, notamment celle du ballonnement.

Un filtrage puissant, des pompes de circulation supplémentaires et des changements d’eau fréquents sont les conseils qu’il faudra appliquer scrupuleusement pour leur aquarium.

Étant donné que l’espèce peuple principalement les rivières et les ruisseaux à débit rapide, un bon filtrage devra toujours être disponible et une pompe de débit supplémentaire est aussi fortement recommandée.

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

Souvenez-vous aussi que la plantation n’est pas nécessaire et n’est considérée comme nourriture que par ces poissons.

Un aquarium spacieux, décoré de grosses pierres de rivière, de dalles et de racines, est très accueillant pour la garde de ces animaux et un gage de réussite de la maintenance des Chuco intermédium.

PLANTES

Par conséquent, il est difficile de garder ces poissons dans des aquariums avec des plantes, car des plantes aquatiques encore plus grandes telles que Vallisneria et Echinodorus, ne restent pas intacts.

FILTRATION

Puisque ces poissons nécessitent pour leur maintenance une eau de qualité, renouvelée et brassée, certains aquariophiles qui ont tenté la maintenance de Chuco intermédium ont opté pour l’installation d’un système de renouvellement automatique avec un trop-plein dans le compartiment eau propre du filtre biologique avec déversement directement sur l’égout.

Avec un tel système – qui conviendra  à tous les cichlidés sans exception –  il n’est plus vrai que les Chuco intermédium se sentent bien plus à l’aise dans ces conditions – ils évoluent principalement vers le fond de l’aquarium, restent plus calmes voire parfois apathiques, ce qui s’avère être une amélioration considérable du comportement et du sentiment de bien-être de ces cichlidés.

REPRODUCTION

GENERALITES

La reproduction de ce cichlidé suit généralement le modèle typique  des cichlidés pondeurs sur «substrat découvert/ouvert».

Dans l’aquarium, les Chuco intermédium préfèrent les substrats de dépôt à surfaces plats couchées quelque peu dissimulées; initialement des pierres plates, qu’elles soient debout ou verticalement obliques ou horizontales.

Lorsqu’un couple s’est formé – parfois des animaux sexuellement matures ayant atteint la taille de 12 à 14 centimètres -, le frai ne tarde pas longtemps à démarrer.

FORMATION DU COUPLE

Il a été constaté avec Chuco intermedium que l’appariement d’un couple n’était pas durable et valait parfois seulement le temps d’une ponte.

Au sein d’un groupe de ces poissons, il a été remarqué qu’un mâle pouvait s’accoupler et se reproduire avec plusieurs femelles successivement.

L’accouplement dure jusqu’à ce qu’il ne soit plus nécessaire de s’occuper de la jeune couvée.

Arrivés à cette phase où les parents considèrent qu’ils ne s’occuperont plus de leur progéniture, le mâle expulsera alors la femelle, et généralement, il ne faudra pas très longtemps avant qu’il ne s’accouple avec une autre femelle après avoir délaissé la précédente.

Ces poissons qui s’évoluent dans la nature en groupes constitués d’environ 6 à 15 animaux n’occupent un territoire que pendant la saison des amours.

Comme souligné, ces animaux sont sexuellement matures à partir d’environ 13 centimètres en moyenne et ils commencent à rechercher leurs aires de reproduction à partir du mois d’avril, toujours à la lisière du fleuve.

Cela peut être un endroit abrité dans la zone riveraine ou un endroit à l’abri d’un gros rocher au milieu de la rivière.

Pendant la saison de reproduction, la robe change, leurs couleurs vives deviennent presque blanches comme neige, mettant ainsi en évidence leurs marques noires qui deviennent elles aussi plus contrastées.

Au moment de la ponte, de petits œufs de couleur ambre sont pondus sur une surface horizontale ou verticale.

Les nids sont souvent grands et peuvent contenir, suivant l’âge et la maturité des parents jusqu’à 1000 œufs.

Dans l’aquarium, cependant, il préfère les surfaces planes légèrement cachées telles que les pierres plates inclinées verticalement ou horizontales.

Après la formation d’un couple, le couple se met immédiatement à la tache et nettoie soigneusement le site de ponte qu’il se sera choisi, à cette tache, la femelle est particulièrement active.

C’est principalement la femelle qui s’occupera du couvain pendant que le mâle défendra le territoire.

Cependant, force est de constater que le mâle Chuco intermédium est parfois “volage” et qu’il ne lui faut pas grand-chose pour abandonner le territoire qu’il s’est fixé pour se reproduire.

AVANT LA REPRODUCTION

Conditions de reproduction

Aquarium environ 200-500 litres.

Une bonne filtration biologique de l’eau est nécessaire, avec un fort brassage de l’eau et des changements fréquents.

Eau d’une dureté totale et d’une dureté carbonatée (12,5 GH et 12 KH dans Rio Nututum) et un pH alcalin (8,85).

A savoir qu’en milieu naturel, les températures peuvent varier de 24 à 28ºC pendant la saison sèche.

PENDANT LA REPRODUCTION

Pendant la saison de reproduction, le dessous de la tête et le ventre sont noirs (couleur de couvée typique des Herichthyines).

La femelle dépose des œufs brunâtres relativement gros. Immédiatement, le mâle les féconde.

À une taille de 14 centimètres, les femelles produisent déjà des œufs de 20 à 300 œufs.

Les partenaires glissent ensuite l’un sur l’autre sur le substrat.

La femelle applique les œufs transparents brunâtres relativement gros.

Le mâle suivra sous peu pour les féconder.

Après la ponte, la femelle entreprend la tâche de protéger ses œufs.

Elle se tient constamment au dessus du couvain, avec ses nageoires qui se “aèrent” les œufs et ne quitte pas cette position même pour aller se nourrir.

Cette situation dure  environ jusqu’à ce que les alevins atteignent le stade de la nage libre, soit environ huit jours, de son côté, le mâle ne se soucie guère de sa progéniture.

Pendant cette période, le mâle est encore plus agressif qu’à l’accoutumée, il impose sa loi autour de lui et contrôle toute la surface de l’aquarium la considérant comme son territoire.

Quand il veille attentivement, Il s’assure qu’aucun poisson ne s’approche de la frayère.

Ce n’est que lorsque la jeune progéniture nage pour la première fois dans les zones supérieures de l’aquarium c’est à ce moment que le mâle et la femelle se rencontrent à nouveau.

Maintenant, les deux parents se tiennent ensemble au-dessus de l’essaim, chaque fois que c’est nécessaire, le mâle intimidera tous les ennemis potentiels de cette famille nombreuse.

Les jeunes alevins, aussi indisciplinés que n’importe quels autres alevins de cichlidés, errent sous la garde des parents dans l’aquarium, à la recherche constante de nourriture.

Lors des interventions musclées du mâle pour repousser les intrus, ce dernier bondit sur son adversaire, rapide comme l’éclair et s’assure qu’aucun poisson ne s’approche de la zone de ponte.

Élever de jeunes intermédium est aussi facile que n’importe quelle autre espèce de Cichlasoma d’élevage à substrat ouvert du groupe Theraps.

EXPERIENCE D’UN AQUARIOPHILE

Le couple de Chuco intermédium a d’abord commencé à creuser puis nettoyer correctement les abords et à proximité immédiate du lieu de vente.

Les œufs ont été déposés sur un substrat dur : Il s’agit le plus souvent d’une pierre ou, comme dans l’aquarium, d’une paroi rocheuse verticale.

Ce faisant, la femelle se pare de ses couleurs nuptial tandis que le mâle en fait autant mais un peu plus tard.

Ce qui m’a frappé dans la variante du Rio Chacamax, c’est la décoloration des yeux du bleu au jaune. A partir de ce moment, le mâle défend un espace considérable autour de l’embrayage. D’autres poissons sont tenus à distance et chassés.

Alors que la femelle s’occupe du soin de la pochette.

Les œufs ont une couleur brune quelque peu transparente et une couvée contiendra environ 300 œufs.

Ici, la taille de la première couvée est estimée à environ 150 œufs.

Il y avait aussi environ une dizaine d’œufs blancs non fécondés qui ont moisi par la suite.

Les œufs sont ventilés et soignés par la femelle pendant les premiers jours.

La période entre la ponte et la nage libre des alevins était de 9 jours, mais cette durée peut varier modérément en fonction de la température de l’eau.

À un stade un peu plus tardif de la reproduction de ces poissons, pendant la nage libre des jeunes, il était frappant de voir que les jeunes mangeaient de la membrane muqueuse des parents, comme cela se fait également avec les Discus d’Amérique du Sud.

Le soir, quand il commence à faire nuit, les jeunes sont logés par les parents dans un trou dans le sable.

Le lendemain, quand il fait de nouveau jour, les alevins recommencent à nager librement.

Les parents font régulièrement un mouvement de secousse avec le bas de leur corps au niveau sable, de sorte que les particules de nourriture tourbillonnent pour les jeunes.

Les jeunes profitent donc de ce comportement pour apprendre à se nourrir.

Parfois, les parents donnent des signaux pour que les jeunes soient avertis du danger et qu’ils
puissent se mettre en sécurité.

Habituellement, les parents sont entre les jeunes, mais aussi parfois au-dessus d’eux.

De cette façon, tout le groupe d’alevins se déplace dans l’aquarium avec les parents.

C’est un spectacle incroyablement beau à voir.

ELEVAGE

L’élevage et la reproduction des jeunes Chuco intermédium sont aussi faciles que toutes les autres grandes espèces de cichlidés.

POINTS D’ATTENTION PARTICULIERS DONNES PAR UN AQUARIOPHILE

Dans notre ancien aquarium (Bac en forme de L), il arrivait régulièrement que nos Chuco intermédium aient de petites blessures qui se transformaient parfois en une sorte d’inflammation qui finissait par entraîner la déchirure de l’un des flancs entraînant la mort.

Malheureusement, cela nous a coûté le mâle dominant du groupe.

J’ai pu contrer cela en attrapant le poisson avec une telle blessure et en enduisant la plaie avec une pommade pour bébé mélangée avec du métronidazole.

Commencez par désinfecter soigneusement la plaie 2x avec une solution saline.

Depuis que nous avons notre plus grand bac, avec plus de courant et avec un changement d’eau de 6 jours de 5 minutes, nous n’avons plus eu de problèmes avec ces infections.

Lorsque des taches apparaissent, elles se rétablissent d’elles-mêmes.

Un courant suffisant et une eau douce semblent donc très importants pour cette espèce.

CONSERVATION

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Sans objet.

USAGES HUMAINS

Pèche & consommation locales.

MENACE POUR LES HUMAINS

Sans danger.

MARCHE AQUARIOPHILE

Les premières importations n’ont donc été apportées en Europe que par les amateurs allemands en 1983 et la première progéniture a déjà réussi l’année suivante. Normalement, cette espèce peut mettre longtemps à se reproduire pour la première fois.

En Allemagne, il a été surnommé «Winkel Cichlasoma» en raison de son dessin de forme carrée.

Ce cichlidé n’a jamais été vraiment populaire dans le monde de l’aquariophile et même des cichlidophiles en raison de son motif de couleur sobre…de ses conditions de maintenance et de son caractère.

Chuco intermedium n’est pas un poisson recommandé pour un débutant.

STATUT DE CONSERVATION

CITES ( Réf.118484 )

Non évalué.

CMS ( Réf.116361 )

Non évalué.

Chuco intermedium est présent dans les rivières de pays tels que le Mexique et le Guatemala.

Les rivières qui abritent cette espèce sont :

  • le Rio Chacamax ;
  • le Rio Misol Ha ;
  • le Rio Bascan ;
  • le Rio Corzo ;
  • le Rio Tulija au Mexique ;
  • le Rio de la Pasion à Guatamala.

Chuco intermedium se trouve dans la partie nord du Belize.

Ce qui est frappant dans la distribution de cette espèce “rhéophile”, c’est que l’intermédium au Belize se produit souvent dans les Cenotes avec de l’eau calme, comme le fameux “Blue Hole”.

Chuco intermedium se trouve également dans de nombreux ruisseaux à eau à faible débit, comme le «Stan Creek».

On s’attend maintenant à ce que la construction de l’intermédium du Belize soit plus élevée que les variantes du Guatemala et du Mexique, mais ce n’est pas le cas.

Chuco intermédium est aussi une espèce avec une énorme adaptabilité.

C’est l’une des rares variétés du sud du Mexique, du Belize et du Guatemala qui peut tolérer des températures plus froides et qui vit à des altitudes plus élevées que toute autre espèce.

Chuco intermédium vit dans les hautes terres du Guatemala.

Les températures dans les cenotes sont souvent inférieures à 20 degrés Celsius, en raison de leur grande profondeur. Ceci a été confirmé dans l’article de Ross SOCOLOF de 1984.

REFERENCES

LITTERATURE

1998-11-S-Cich-A-Z

ŘICAN, O., PIALEK, L., DRAGOVA, K. & NOVAK, J. (2016): Diversité et évolution des cichlidés d’Amérique centrale (Teleostei: Cichlidae) avec classification révisée. Vertebrate Zoology, 66 (1): 1-102.

Horst LINKE, Wolfgang STAEK: Cichlidés américains II, grands cichlidés. Tetra-Verlag, Bissendorf 1997, ISBN 3-89745-101-8 , page 406

STAECK & LINKE: Cichlidés américains 2- GrosseBuntbarsche. 1984

STAWIKOWSKI & WERNER: Die Buntbarsche der Neuen Welt.1985

KONINGS: Cichlidés d’Amérique centrale. 1989.

GÜNTHER A. 1862. Catalogue des poissons au British Museum. Vol 4.p 298

ARTIGAS Azas JM 2018. Chuco intermedium, The Cichlid Room Companion

ALLGAYER R. 1989. Révision et redescription du genre Theraps GÜNTHER 1862. Description de deux espèces nouvelles du Mexique, Député W. 1996. Chuco intermedius, Cichlidae 22-5, pp. 112-113

GÜNTHER A. 1862. Catalogue des poissons du British Museum. Vol 4.p 298

RIEHL R. / BAENSCH H. 1993. Aquarien Atlas vol. 3, pp. 732–733

STAWIKOWSKI R. / WERNER U. 1998. Ces Buntbar Americas. Volume 1, pages 407-409

VALKENEERS B. et Al. 1999. Choco intermedium, Aquarianen Gent

VIDEO

https://list.youku.com/albumlist/show/id_23407581.html?&ascending=1

AUTRES LIENS

https://www.aquainfo.nl/artikel/chuco-intermedium/

LEXIQUE

[1] Un syntype, distingue et désigne chacun des spécimens d’une série dans laquelle aucun holotype n’a été défini lors de la première description d’une espèce, si l’on se base sur un seul individu, c’est l’holotype. S’il y en a une série (série-type) et qu’il n’y a pas d’holotype, ce sont tous des syntypes. Les différents spécimens sont syntypiques des autres

[2] Rhéophile : Se dit des espèces animales et végétales vivant dans les torrents.

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