Cryptoheros spilurus – Article n°3 : Description générale 1/2

CRYPTOHEROS SPILURUS – GÜNTHER, 1862   INTRODUCTION Les cichlidés d’Amérique, et en particulier les Cryptoheros, sont des poissons fascinants qui attirent l’attention des amateurs d’aquariophilie du monde entier. Originaires des eaux douces d’Amérique centrale et du Sud, les cichlidés présentent une incroyable diversité de couleurs, de comportements et d’habitats. Les Cryptoheros, un genre de cichlidés, se distinguent par leur comportement territorial, leurs couleurs vives et leur capacité à s’adapter à une grande variété de conditions de vie. Les amateurs de poissons d’aquarium sont souvent captivés par la beauté des Cryptoheros, ainsi que par leur comportement social complexe et leur rôle dans l’équilibre des écosystèmes aquatiques. Cryptoheros spilurus est un poisson facile à maintenir, mais agressif, il peut dominer tout un aquarium, mais peut aussi être conservé au sein d’un bac communautaire. En apprenant à mieux connaître ces fascinants poissons, il est possible de développer une appréciation plus profonde pour la diversité de la vie aquatique et l’importance de la conservation des habitats naturels. Les Cryptoheros spilurus sont des cichlidés sympathiques et amusants à conserver, ils n’atteignent pas une grande taille, ils sont pugnaces comme les autres membres de ce genre. Cryptoheros spilurus est un poisson, typé pour la première fois par GUNTHER en 1862, a été trouvé à l’origine dans le lac Izabal et a aujourd’hui une répartition relativement large dans la nature tout en étant bien apprécié dans le monde de l’aquariophilie. Initialement connu sous d’autres noms scientifiques, ce cichlidé a été introduit dans le genre Cryptoheros par ALLGAYER en 2001. …A découvrir ! –    DESCRIPTION Le Cryptoheros spilurus est un poisson au corps haut et écrasé sur les flancs. D’une coloration gris bleuté, il arbore tantôt des reflets turquoise, tantôt des reflets crème. 7 barres verticales brunes complètent le patron colorimétrique de celui-ci, barres plus ou moins visibles (more…)

Cryptoheros spilurus – Article n°2 : Taxonomie & Noms

CRYPTOHEROS SPILURUS – GÜNTHER, 1862

 

INTRODUCTION

Les cichlidés d’Amérique, et en particulier les Cryptoheros, sont des poissons fascinants qui attirent l’attention des amateurs d’aquariophilie du monde entier.

Originaires des eaux douces d’Amérique centrale et du Sud, les cichlidés présentent une incroyable diversité de couleurs, de comportements et d’habitats.

Les Cryptoheros, un genre de cichlidés, se distinguent par leur comportement territorial, leurs couleurs vives et leur capacité à s’adapter à une grande variété de conditions de vie.

Les amateurs de poissons d’aquarium sont souvent captivés par la beauté des Cryptoheros, ainsi que par leur comportement social complexe et leur rôle dans l’équilibre des écosystèmes aquatiques.

Cryptoheros spilurus est un poisson facile à maintenir, mais agressif, il peut dominer tout un aquarium, mais peut aussi être conservé au sein d’un bac communautaire.

En apprenant à mieux connaître ces fascinants poissons, il est possible de développer une appréciation plus profonde pour la diversité de la vie aquatique et l’importance de la conservation des habitats naturels.

Les Cryptoheros spilurus sont des cichlidés sympathiques et amusants à conserver, ils n’atteignent pas une grande taille, ils sont pugnaces comme les autres membres de ce genre.

Cryptoheros spilurus est un poisson, typé pour la première fois par GUNTHER en 1862, a été trouvé à l’origine dans le lac Izabal et a aujourd’hui une répartition relativement large dans la nature tout en étant bien apprécié dans le monde de l’aquariophilie.

Initialement connu sous d’autres noms scientifiques, ce cichlidé a été introduit dans le genre Cryptoheros par ALLGAYER en 2001.

…A découvrir !

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Cryptoheros spilurus – Article n°1 : Répartition

CRYPTOHEROS SPILURUS – GÜNTHER, 1862

 

Les cichlidés d’Amérique, et en particulier les Cryptoheros, sont des poissons fascinants qui attirent l’attention des amateurs d’aquariophilie du monde entier.

Originaires des eaux douces d’Amérique centrale et du Sud, les cichlidés présentent une incroyable diversité de couleurs, de comportements et d’habitats.

Les Cryptoheros, un genre de cichlidés, se distinguent par leur comportement territorial, leurs couleurs vives et leur capacité à s’adapter à une grande variété de conditions de vie.

Les amateurs de poissons d’aquarium sont souvent captivés par la beauté des Cryptoheros, ainsi que par leur comportement social complexe et leur rôle dans l’équilibre des écosystèmes aquatiques.

Cryptoheros spilurus est un poisson facile à maintenir, mais agressif, il peut dominer tout un aquarium, mais peut aussi être conservé au sein d’un bac communautaire.

En apprenant à mieux connaître ces fascinants poissons, il est possible de développer une appréciation plus profonde pour la diversité de la vie aquatique et l’importance de la conservation des habitats naturels.

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Amphilophus trimaculatum – Article n°5 : Reproduction & Conservation

Amphilophus trimaculatum – GÜNTHER, 1867   Le « cichlidé à trois taches », ou “Amphilophus trimaculatum“, également connu sous le nom de « Trimac » ou « cichlidé aux yeux rouges », est une espèce de cichlidé du Mexique et d’Amérique centrale, de la sous-famille des Cichlasomatinae.  Comme les autres cichlidés géants, Amphilophus trimaculatum (ex-Cichlasoma trimaculatum) est un très beau poisson avec une forte personnalité, en plus d’être très agressif et résistant aux maladies, mais il peut très bien vivre avec d’autres cichlidés géants.  Il convient de rappeler que cette espèce croisée avec Amphilophus citrinellus produit le « Flowerhorn », un hybride ! Que ce soient chez les véritables Amphilophus trimaculatus ou chez ces monstruosités hybrides, le mâle adulte mature a toujours une bosse sur la tête, trait caractéristique de l’espèce, mais pas la femelle. Ce sont des poissons rarement présents dans les aquariums car ces cichlidés ont besoin de beaucoup d’espace et établissent un très vaste territoire et surtout, ils sont parmi les cichlidés les plus agressifs qui existent.  Bien que le tristement célèbre hybride, « Flowerhorn » soit à la base d’une renommée mondiale, il existe moins de littérature disponible sur Amphilophus trimaculatus qu’il serait normal d’attendre et, d’autre part, le véritable Amphilophus trimaculatus n’a pas le succès commercial que l’on pourrait attendre, pire, il est même difficile de s’en procurer dans le monde aquariophile ! Amphilophus trimaculatus a été décrit par GÜNTHER en 1867. Comme les autres cichlidés géants, le trimaculatus ( ex-Cichlasoma trimaculatum ) est un très beau poisson avec une forte personnalité, en plus d’être très agressif et résistant aux maladies, il peut très bien vivre avec d’autres cichlidés géants. – REPRODUCTION GENERALITES Les Amphilophus trimaculatus sont des ovipares, pondeurs sur substrat ouvert/découvert qui forment une famille parentale. Les Amphilophus trimaculatus produisent jusqu’à 1000 œufs qu’ils déposent et qui se fixent sur (more…)

Amphilophus trimaculatum – Article n°4 : Eau & Comportement & Alimentation & Aquarium

Amphilophus trimaculatum – GÜNTHER, 1867   Le « cichlidé à trois taches », ou “Amphilophus trimaculatum“, également connu sous le nom de « Trimac » ou « cichlidé aux yeux rouges », est une espèce de cichlidé du Mexique et d’Amérique centrale, de la sous-famille des Cichlasomatinae.  Comme les autres cichlidés géants, Amphilophus trimaculatum (ex-Cichlasoma trimaculatum) est un très beau poisson avec une forte personnalité, en plus d’être très agressif et résistant aux maladies, mais il peut très bien vivre avec d’autres cichlidés géants.  Il convient de rappeler que cette espèce croisée avec Amphilophus citrinellus produit le « Flowerhorn », un hybride ! Que ce soient chez les véritables Amphilophus trimaculatus ou chez ces monstruosités hybrides, le mâle adulte mature a toujours une bosse sur la tête, trait caractéristique de l’espèce, mais pas la femelle. Ce sont des poissons rarement présents dans les aquariums car ces cichlidés ont besoin de beaucoup d’espace et établissent un très vaste territoire et surtout, ils sont parmi les cichlidés les plus agressifs qui existent.  Bien que le tristement célèbre hybride, « Flowerhorn » soit à la base d’une renommée mondiale, il existe moins de littérature disponible sur Amphilophus trimaculatus qu’il serait normal d’attendre et, d’autre part, le véritable Amphilophus trimaculatus n’a pas le succès commercial que l’on pourrait attendre, pire, il est même difficile de s’en procurer dans le monde aquariophile ! Amphilophus trimaculatus a été décrit par GÜNTHER en 1867. Comme les autres cichlidés géants, le trimaculatus ( ex-Cichlasoma trimaculatum ) est un très beau poisson avec une forte personnalité, en plus d’être très agressif et résistant aux maladies, il peut très bien vivre avec d’autres cichlidés géants. – EAU Le trimaculatus est une espèce qui vit naturellement à une température comprise entre 24°C et 30°C. Pour une bonne maintenance, la température ne devrait jamais dépasser les 33°C sur de (more…)

Amphilophus trimaculatum – Article n°3 : Noms & Description & Dimorphisme sexuel

Amphilophus trimaculatum – GÜNTHER, 1867

 

Le « cichlidé à trois taches », ou “Amphilophus trimaculatum“, également connu sous le nom de « Trimac » ou « cichlidé aux yeux rouges », est une espèce de cichlidé du Mexique et d’Amérique centrale, de la sous-famille des Cichlasomatinae. 

Comme les autres cichlidés géants, Amphilophus trimaculatum (ex-Cichlasoma trimaculatum) est un très beau poisson avec une forte personnalité, en plus d’être très agressif et résistant aux maladies, mais il peut très bien vivre avec d’autres cichlidés géants. 

Il convient de rappeler que cette espèce croisée avec Amphilophus citrinellus produit le « Flowerhorn », un hybride !

Que ce soient chez les véritables Amphilophus trimaculatus ou chez ces monstruosités hybrides, le mâle adulte mature a toujours une bosse sur la tête, trait caractéristique de l’espèce, mais pas la femelle.

Ce sont des poissons rarement présents dans les aquariums car ces cichlidés ont besoin de beaucoup d’espace et établissent un très vaste territoire et surtout, ils sont parmi les cichlidés les plus agressifs qui existent. 

Bien que le tristement célèbre hybride, « Flowerhorn » soit à la base d’une renommée mondiale, il existe moins de littérature disponible sur Amphilophus trimaculatus qu’il serait normal d’attendre et, d’autre part, le véritable Amphilophus trimaculatus n’a pas le succès commercial que l’on pourrait attendre, pire, il est même difficile de s’en procurer dans le monde aquariophile !

Amphilophus trimaculatus a été décrit par GÜNTHER en 1867.

Comme les autres cichlidés géants, le trimaculatus ( ex-Cichlasoma trimaculatum ) est un très beau poisson avec une forte personnalité, en plus d’être très agressif et résistant aux maladies, il peut très bien vivre avec d’autres cichlidés géants.

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Amphilophus trimaculatum – Article n°2 : Flowerhorns & Taxonomie

Amphilophus trimaculatum – GÜNTHER, 1867

 

Le « cichlidé à trois taches », ou “Amphilophus trimaculatum“, également connu sous le nom de « Trimac » ou « cichlidé aux yeux rouges », est une espèce de cichlidé du Mexique et d’Amérique centrale, de la sous-famille des Cichlasomatinae. 

Comme les autres cichlidés géants, Amphilophus trimaculatum (ex-Cichlasoma trimaculatum) est un très beau poisson avec une forte personnalité, en plus d’être très agressif et résistant aux maladies, mais il peut très bien vivre avec d’autres cichlidés géants. 

Il convient de rappeler que cette espèce croisée avec Amphilophus citrinellus produit le « Flowerhorn », un hybride !

Que ce soient chez les véritables Amphilophus trimaculatus ou chez ces monstruosités hybrides, le mâle adulte mature a toujours une bosse sur la tête, trait caractéristique de l’espèce, mais pas la femelle.

Ce sont des poissons rarement présents dans les aquariums car ces cichlidés ont besoin de beaucoup d’espace et établissent un très vaste territoire et surtout, ils sont parmi les cichlidés les plus agressifs qui existent. 

Bien que le tristement célèbre hybride, « Flowerhorn » soit à la base d’une renommée mondiale, il existe moins de littérature disponible sur Amphilophus trimaculatus qu’il serait normal d’attendre et, d’autre part, le véritable Amphilophus trimaculatus n’a pas le succès commercial que l’on pourrait attendre, pire, il est même difficile de s’en procurer dans le monde aquariophile !

Amphilophus trimaculatus a été décrit par GÜNTHER en 1867.

Comme les autres cichlidés géants, le trimaculatus ( ex-Cichlasoma trimaculatum ) est un très beau poisson avec une forte personnalité, en plus d’être très agressif et résistant aux maladies, il peut très bien vivre avec d’autres cichlidés géants.

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Amphilophus trimaculatum -Article n°1 : Distribution

Amphilophus trimaculatum – GÜNTHER, 1867

Le « cichlidé à trois taches », ou “Amphilophus trimaculatum“, également connu sous le nom de « Trimac » ou « cichlidé aux yeux rouges », est une espèce de cichlidé du Mexique et d’Amérique centrale, de la sous-famille des Cichlasomatinae. 

Comme les autres cichlidés géants, Amphilophus trimaculatum (ex-Cichlasoma trimaculatum) est un très beau poisson avec une forte personnalité, en plus d’être très agressif et résistant aux maladies, mais il peut très bien vivre avec d’autres cichlidés géants. 

Il convient de rappeler que cette espèce croisée avec Amphilophus citrinellus produit le « Flowerhorn », un hybride !

Que ce soient chez les véritables Amphilophus trimaculatus ou chez ces monstruosités hybrides, le mâle adulte mature a toujours une bosse sur la tête, trait caractéristique de l’espèce, mais pas la femelle.

Ce sont des poissons rarement présents dans les aquariums car ces cichlidés ont besoin de beaucoup d’espace et établissent un très vaste territoire et surtout, ils sont parmi les cichlidés les plus agressifs qui existent. 

Bien que le tristement célèbre hybride, « Flowerhorn » soit à la base d’une renommée mondiale, il existe moins de littérature disponible sur Amphilophus trimaculatus qu’il serait normal d’attendre et, d’autre part, le véritable Amphilophus trimaculatus n’a pas le succès commercial que l’on pourrait attendre, pire, il est même difficile de s’en procurer dans le monde aquariophile !

Amphilophus trimaculatus a été décrit par GÜNTHER en 1867.

Comme les autres cichlidés géants, le trimaculatus ( ex-Cichlasoma trimaculatum ) est un très beau poisson avec une forte personnalité, en plus d’être très agressif et résistant aux maladies, il peut très bien vivre avec d’autres cichlidés géants.

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Krobia guianensis – Article n°5 : Reproduction & conservation

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre ” Krobia “ a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans ” Aequidens ” (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain ” Krobia ” (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des ” Cichlasomatini ” (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir ” Acara guianensis ” (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir, ” Aequidens itanyi ” (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (more…)

Krobia guianensis – Article n°4 : Dimorphisme, comportement, eau, alimentation et aquarium

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre ” Krobia “ a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans ” Aequidens ” (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain ” Krobia ” (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des ” Cichlasomatini ” (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir ” Acara guianensis ” (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir, ” Aequidens itanyi ” (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (more…)

Krobia guianensis – Article n°3 : Description

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre ” Krobia “ a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans ” Aequidens ” (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain ” Krobia ” (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des ” Cichlasomatini ” (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir ” Acara guianensis ” (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir, ” Aequidens itanyi ” (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (more…)

Krobia guianensis – Article n°2 : Taxonomie & Noms

Krobia guianensis – REGAN, 1905 Le genre ” Krobia “ a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans ” Aequidens ” (EIGENMANN & BRAY), à savoir : Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ; Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française. KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone. C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain ” Krobia ” (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des ” Cichlasomatini ” (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010). Krobia guianensis. Ce genre a été érigé pour inclure une espèce du genre Acara (HECKEL, 1840), à savoir ” Acara guianensis ” (REGAN, 1905) et une espèce du genre Aequidens (EIGENMANN & BRAY 1894), à savoir, ” Aequidens itanyi ” (PUYO, 1943), toutes deux provenaient de rivières drainant le bouclier guyanais (KULLANDER & NIJSSEN 1989; KULLANDER 2012). En 2012, KULLANDER a décrit une nouvelle espèce « Krobia xinguensis » issue du bassin du fleuve Xingu, un affluent sud du fleuve Amazone dans le Bouclier brésilien, et, en dernier lieu, ce sont  STEELE & AL. qui, en 2013, ont décrit finalement « Krobia petiteella » en provenance du bassin du fleuve Berbice dans le nord-est de la Guyane. On sait aujourd’hui encore que d’autres espèces sont non décrites et existent non seulement en Guyane française, mais aussi au Brésil, dans le Rio Jari et dans le Rio paru ainsi que dans plusieurs affluents atlantiques dans l’Etat d’Amapá (Rio Amapa Grande, Rio Caçiporé, Rio Araguari)… Krobia guianensis, (more…)

Krobia guianensis – Article n°1 : Répartition & Biotope

Krobia guianensis – REGAN, 1905

Le genre ” Krobia “ a été instauré par KULLANDER & NIJSSEN (1989) pour recueillir deux espèces de cichlidés issus des bassins versants atlantiques des Guyanes, précédemment classées dans ” Aequidens ” (EIGENMANN & BRAY), à savoir :

  • Krobia guianensis (REGAN) du bassin d’Essequibo en Guyane ;
  • Krobia itanyi (PUYO) du bassin du Maroni au Suriname et en Guyane française.

KULLANDER & NIJSSEN (1989) avaient également signalé deux autres espèces non décrites de Guyane française, et au fil du temps, d’autres espèces avaient également été signalées dans le bassin hydrographique inférieur de l’Amazone.

C’est en 1989 que le genre de cichlidés sud-américain ” Krobia ” (KULLANDER & NIJSSEN) devient enfin officiellement et taxonomiquement un membre de la tribu des ” Cichlasomatini ” (SMITH & Al. 2008; LOPEZ-FERNANDEZ & Al. 2010).

Krobia guianensis.

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Wajpamheros nourissati – Article n°3 : Reproduction & conservation

Wajpamheros nourissati – ALLGAYER, 1989

Les cichlidés sont considérés comme parmi les plus diversifiés au monde.

Cette famille de poissons magnifiques est composée de 251 genres et 1727 espèces valides qui sont répartis dans divers milieux aquatiques en Afrique, au Moyen-Orient, en Inde du Sud, en Amérique centrale et du Sud (FRICKE & AL. 2021), c’est un groupe « modèle » au sein de la biologie.

C’est une famille de poissons qui évolue et on considère que leur diversification est favorisée par la répartition des ressources, notamment de l’habitat et de la nourriture ce qui explique certainement une partie des problèmes taxonomiques et systématiques pour certains groupes de cichlidés mésoaméricains, dus à des changements fréquents dans leur classification dus à la grande variation morphologique et au faible signal phylogénétique des caractères diagnostiques.

Parmi les espèces qui ont connu le plus de changements taxonomiques et de classification figure le clade Theraps-Paraneetroplus, apparu il y a environ 7,3 millions d’années (MILLER & AL. 2009 ; RTOAN & AL. 2016).

Ce groupe de poissons est composé de 25 espèces, appartenant à 10 genres, dont la répartition couvre les bassins hydrologiques de Papaloapan, Coatzacoalcos, Grijalva et Usumacinta, atteignant même la partie nord du Belize.

Chez les cichlidés mésoaméricains, certaines caractéristiques morphologiques sont considérées comme convergentes, car les espèces qui ne partagent pas le même ancêtre présentent des formes corporelles et des structures trophiques similaires.

La similitude morphologique de certaines espèces du clade Theraps-Paraneetroplus a permis une classification écomorphologique, où la morphologie peut être liée au type d’habitat où elles se trouvent comme lotique (espèces à corps allongé et pédoncule caudal) et lentique (poissons) avec un corps grand et une nageoire caudale courte).

Au sein de ce clade Theraps-Paraneetroplus, une espèce se distingue particulièrement, en effet, sur la base des caractéristiques associées à l’habitat et à l’alimentation, Wajpamheros nourissati est sans contestation possible l’espèce la plus différente et atypique de toutes.

En outre, il faut aussi savoir que dans le milieu aquariophile, Wajpamheros nourissati est un poissons peu présent dans les aquariums…

A découvrir, donc !

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Wajpamheros nourissati – Article n°2 : Dimorphisme, alimentation, aquarium et comportement

Wajpamheros nourissati – ALLGAYER, 1989

Les cichlidés sont considérés comme parmi les plus diversifiés au monde.

Cette famille de poissons magnifiques est composée de 251 genres et 1727 espèces valides qui sont répartis dans divers milieux aquatiques en Afrique, au Moyen-Orient, en Inde du Sud, en Amérique centrale et du Sud (FRICKE & AL. 2021), c’est un groupe « modèle » au sein de la biologie.

C’est une famille de poissons qui évolue et on considère que leur diversification est favorisée par la répartition des ressources, notamment de l’habitat et de la nourriture ce qui explique certainement une partie des problèmes taxonomiques et systématiques pour certains groupes de cichlidés mésoaméricains, dus à des changements fréquents dans leur classification dus à la grande variation morphologique et au faible signal phylogénétique des caractères diagnostiques.

Parmi les espèces qui ont connu le plus de changements taxonomiques et de classification figure le clade Theraps-Paraneetroplus, apparu il y a environ 7,3 millions d’années (MILLER & AL. 2009 ; RTOAN & AL. 2016).

Ce groupe de poissons est composé de 25 espèces, appartenant à 10 genres, dont la répartition couvre les bassins hydrologiques de Papaloapan, Coatzacoalcos, Grijalva et Usumacinta, atteignant même la partie nord du Belize.

Chez les cichlidés mésoaméricains, certaines caractéristiques morphologiques sont considérées comme convergentes, car les espèces qui ne partagent pas le même ancêtre présentent des formes corporelles et des structures trophiques similaires.

La similitude morphologique de certaines espèces du clade Theraps-Paraneetroplus a permis une classification écomorphologique, où la morphologie peut être liée au type d’habitat où elles se trouvent comme lotique (espèces à corps allongé et pédoncule caudal) et lentique (poissons) avec un corps grand et une nageoire caudale courte).

Au sein de ce clade Theraps-Paraneetroplus, une espèce se distingue particulièrement, en effet, sur la base des caractéristiques associées à l’habitat et à l’alimentation, Wajpamheros nourissati est sans contestation possible l’espèce la plus différente et atypique de toutes.

En outre, il faut aussi savoir que dans le milieu aquariophile, Wajpamheros nourissati est un poissons peu présent dans les aquariums…

A découvrir, donc !

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