Les Astronotus

ASTRONOTUS OCELLATUS – AGASSIZ, 1831

Le cichlidé, vedette de cet article, est bien connu de tous les aquariophiles car il rappelle beaucoup de souvenirs à ceux qui l’ont élevé au moins une fois dans leur vie aquariophile…

Faire un article ou plutôt une série d’articles sur un cichlidé aussi connu dans le monde de l’aquariophilie est une forme de défi, une gageure car tant d’amateurs et de professionnels ont déjà écrit à son sujet.

En effet, Astronotus ocellatus est un grand classique de l’aquariophilie et c’est tout aussi vrai qu’il n’existe que peu de cichlidophiles qui n’aient jamais maintenu ce cichlidé qui ne laisse indifférent sur aucun point car il répond à de nombreux critères qui font de lui un incontournable.

En outre, Astronotus ocellatus est certainement le cichlidé américain qui plaira sûrement à tous les aquariophiles qui adhèrent au principe selon lequel « tout ce qui est grand est beau ».

Astronotus ocellatus de la famille des Cichlidae est l’un des poissons d’ornement d’eau douce les plus populaires et les plus beaux au monde.

Quel aquariophile ne connaît pas ces géants du genre Astronotus, qui, grâce à leurs yeux en soucoupe et malgré leur taille de 30-40 centimètres, ont réussi à s’assurer une place permanente dans l’aquarium et ont même reçu le titre, rare chez les poissons, « d’animal de compagnie » !

Il est très intéressant pour les aquariophiles en raison de sa couleur unique, de son comportement de combat, de ses mouvements et de sa parade…

Quand on parle d’Astronotus ocellatus, on évoque un poisson qui est présent dans le monde de l’aquariophilie depuis plus de 90 ans d’expérience ce qui en fait l’une des espèces d’aquarium le plus classiques.

Astronotus ocellatus a été scientifiquement décrit dès 1829, et c’est à des fins d’aquariophilie qu’il a été introduit en Europe, exactement cent ans plus tard.

Grace à son apparence impressionnante, à sa douceur relative et à sa facilité d’élevage et d’élevage, il est rapidement devenu très populaire parmi le nombre croissant d’amateurs aquariophiles.

Il n’est donc pas étonnant que ces cichlidés aient pris une part importante et permanente dans les aquariums, et l’intérêt pour ces poissons a également augmenté des lors que les premières variétés d’élevage, chargées de couleurs et avec une apparence beaucoup plus attrayante que les spécimens originaux ont été mise sur le marché.

Jusqu’à présent, bon nombre de leurs variétés de couleurs ont été obtenues, en plus, très probablement, elles ont été utilisées pour obtenir plusieurs “espèces” élevées artificiellement, telles que les fameux mais horribles et difformes “FLowerhorns“.

A l’origine, Astronotus ocellatus est un cichlidé originaire d’Amérique du sud, on le trouve dans les eaux de l’Amazone, du Paraná, du Rio Paraguay et du Rio Negro.

Actuellement et bien malheureusement par bien des aspects, les Astronotus ocellatus sont présents et répandus dans de nombreuses régions du monde, par exemple, en Extrême-Orient, ils font partie des poissons d’aquarium préférés et sont conservés à la fois dans les aquariums domestiques et dans les bacs d’entreprise et publiques.

Leur charme est évident, ces cichlidés ne peuvent pas laisser indifférents un mateur en quête d’acheter un bel animal, même parmi la grande variété de poissons dans une animalerie moderne.

Les Astronotus ocellatus adultes attirent l’attention par leur taille et la fluidité de leurs mouvements, ils sont majestueux !

Leur regard ne laisse pas non plus insensible, en effet, il y a peu de poissons d’aquarium avec des yeux aussi expressifs et d’un regard ou un instant passé à les observer dans leur bac de vente, sans surprise, le désir d’acheter ce superbe cichlidé surgit instantanément.

Pourtant, s’il faut retenir quelque chose de la maintenance de ce cichlidé, c’est la patience !

Un achat inconsidéré risque de se solder par la mort de ces merveilleux poissons.

 Cet article, si long soit-il, aidera les futurs propriétaires d’Astronotus ocellatus à éviter les erreurs les plus courantes qui sont faites lors de l’acquisition de ces animaux, il les guidera dans l’entretien et l’élevage de ces dignes animaux d’aquarium.

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REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

L’Astronotus ocellatus est un poisson originaire de la région amazonienne, ce cichlidé est présent naturellement en :

  • Colombie ;
  • Venezuela ;
  • Bolivie ;
  • Équateur ;
  • Pérou ;
  • Brésil ;
  • Guyane française ;
  • Paraguay ;
  • Uruguay ;
  •  

Avec une répartition géographique aussi large, il n’est pas surprenant de constater que cette espèce ait été trouvée dans de nombreux systèmes fluviaux, avec des habitats différents.

En effet, les Astronotus ocellatus, sont des poissons d’eau douce que l’on trouve dans les zones où la température de l’eau est chaude.

Ses eaux préférées sont les eaux peu profondes et calmes, aux eaux blanches et limoneuses, où ils souvent possible de rencontrer ces magnifiques cichlidés qui se tiennent généralement près des racines des arbres ou sous les couvertures végétales.

Les Astronotus ocellatus, appelés couramment « Oscar » sont originaires d’Amérique du Sud, et vivent plus particulièrement dans les fleuves Amazone et Orénoque et leurs affluents.

Dans ces régions, les bassins fluviaux occupent un complexe de voies navigables qui comprend l’Argentine, le Brésil, la Colombie, le Paraguay, le Pérou, l’Uruguay et le Venezuela.

Les Astronotus ocellatus se retrouvent également dans certaines parties du Surinam et de la Guyane française.

Astronotus ocellatus est donc une espèce largement distribuée dans la région amazonienne, c’est ainsi que ce poisson a été collecté dans de nombreux systèmes fluviaux, notamment dans :

  • L’Ucayali ;
  • Le Solimões ;
  • L’Amazonas ;
  • Le Negro ;
  • Le Madère ;
  • Le Tapajós ;
  • Le Tocantins ;
  • L’Orénoque ;
  • L’Approuague ;
  • L’Oyapock.

Mais si se facultés d’adaptation lui autorisent de vivre dans nombreux pays d’Amérique du sud, des populations devenues sauvages existent également dans plusieurs pays, dont Singapour et les États-Unis…et d’autres encore !

En effet, il existe de nombreuses variétés de cette espèce qui ont été sélectionnées et introduites en Asie du Sud, en Amérique du Nord et centrale et en Afrique…et même en Europe.

Les Astronotus ocellatus ont été utilisés en Floride comme poisson de gibier et sont des poissons d’aquarium courants (CRUMLY, 1998 ; KULLANDER, 2003 ; PAGE & BURR, 1992).

Largement distribué dans la région amazonienne et signalé en Colombie, au Venezuela, en Bolivie, en Équateur, au Pérou, au Brésil, en Guyane française, au Paraguay, en Uruguay et en Argentine.

Des populations sauvages existent également dans plusieurs pays, dont Singapour et les États-Unis.

Des poissons sauvages sont parfois disponibles dans le commerce, mais la grande majorité de ceux qui sont en vente proviennent d’éleveurs commerciaux d’Europe de l’Est ou d’Extrême-Orient.

Les populations reproductrices d’Astronotus ocellatus établies dans les régions du sud de la Floride proviennent d’un événement de repeuplement effectué délibérément dans le comté de Dade par des fermes piscicoles d’aquarium peu scrupuleuses, à la fin des années 1950.

Les nombreux canaux interconnectés du sud de la Floride ainsi que le transport par des pêcheurs individuels vers de nouvelles zones ont ainsi contribué à la dispersion de cette espèce introduite par l’homme.

Implanté dans pas moins de 6 comtés, l’Astronotus ocellatus est l’un des rares poissons exotiques se reproduisant dans les habitats marginalisés du sud de la Floride à avoir pris pied dans le parc national des Everglades.

L’effet direct de l’Astronotus ocellatus sur les espèces indigènes ou l’équilibre écologique du parc est inconnu,

La dispersion vers le nord en Floride semble être limitée par la température.

Une étude de 1982 de la « Florida Game and Freshwater Fish Commission » a déterminé que la température létale inférieure moyenne pour cette espèce est de 12,9°C.

Dans son aire de répartition d’origine, l’Astronotus ocellatus est apprécié par les pêcheurs artisanaux comme poisson de consommation.

Bien que la localité type du spécimen d’Agassiz ait été publiée comme étant “l’océan Atlantique”, l’Astronotus ocellatus est une espèce vivant strictement dans de l’eau douce dont la répartition d’origine est limitée au bassin versant du Rio Ucayali et au fleuve Amazone supérieur du Pérou et du Brésil.

A l’époque, l’erreur commise par AGASSIZ est facilement explicable par le fait que de nombreuses premières descriptions d’espèces animales étaient fondées sur des spécimens expédiés aux zoologistes, depuis des endroits éloignés et souvent ces spécimens étaient accompagnés de peu de données de localité spécifiques.

C’est dans ces circonstances, qu’AGASSIZ a cru comprendre qu’Astronotus ocellatus était issu de l’océan Atlantique !

En effet, il existe de nombreux exemples de premières descriptions d’espèces avec des erreurs de localité similaires au cas de l’Astronotus ocellatus.

Résumé de l’envahissement

Régions biogéographiques

  • Région néarctique : introduit
  • Région paléarctique : introduit
  • Région Orientale : introduit
  • Région néotropicale : indigène

Astronotus ocellatus, communément appelé aussi Astronotus ocellatus, est un grand cichlidé prédateur qui est très populaire dans le monde entier comme poisson d’eau douce ornemental.

C’est ainsi qu’il a été introduit dans les habitats aquatiques d’au moins 10 pays, principalement en raison du statut ornemental populaire d’Astronotus ocellatus qui est le sien mais, à sa décharge, cette espèce est rarement considérée comme une espèce nuisible.

Astronotus ocellatus s’est révélé envahissant en raison de ses larges tolérances environnementales, de sa capacité à coloniser des habitats perturbés, de son opportunisme trophique et de ses taux de croissance rapides.

Les impacts écologiques potentiels peuvent inclure la concurrence des ressources avec la faune piscicole endémique et la prédation des communautés d’invertébrés aquatiques dans leur ensemble.

Il convient de noter en particulier la capacité de l’espèce à consommer des poissons sympatriques de petite et moyenne taille en raison de sa grande taille (jusqu’à 450 millimètres).

Des recherches menées en Amérique du Nord et du Sud ont suggéré qu’Astronotus ocellatus pourrait avoir un impact négatif sur la faune de poissons indigènes habitant des niches écologiques similaires.

Arbre taxonomique

Aux États-Unis, Astronotus ocellatus a été signalé dans au moins 20 États continentaux ainsi qu’en Alaska et à Hawaï (USGS-NAS, 2014).

La majorité de ces enregistrements décrivent la collection de spécimens uniques, par exemple, en Arizona, Arkansas, Californie, Géorgie, Indiana, Louisiane, Maryland, Massachusetts, Minnesota, Mississippi, Nebraska, New Jersey, Ohio, Caroline du Sud, Texas, Virginie, Vermont (USGS-NAS, 2014).

Il est possible de supposer que ces enregistrements peuvent décrire la collecte d’un seul poisson relâché et ne représentent pas les populations établies (USGS-NAS, 2014).

Cependant, bon nombre de ces collections ne provenaient pas d’événements d’échantillonnage scientifique, mais de spécimens uniques collectés par des pêcheurs récréatifs.

Ainsi, dans ces circonstances, il n’est pas possible de déterminer si des populations établies d’Astronotus ocellatus sont présentes dans tous les États américains répertoriés par l’USGS-NAS (2014).

Astronotus ocellatus a aussi été collecté sur le rivage du lac Jewel près d’Anchorage, en Alaska, aux États-Unis (Alaska Department of Fish and Game, 2002).

Il est peu probable que l’espèce survive à des latitudes aussi élevées, d’autant plus que la collecte de poissons à cet endroit a eu lieu « avant la formation de glace » sur le bord du lac.

Ainsi, il est raisonnable de supposer que cette “population” en Alaska n’est plus présente.

Les trois États américains où Astronotus ocellatus s’est établi avec le plus de succès sont, sans surprise, les trois États où l’espèce a été volontairement stockée pour être utilisé à fins dites sportives de pêche.

Ces endroits sont :

  • La Floride ;
  • Hawaï ;
  • Le Texas.

Ces enregistrements ont été rassemblés par l’USGS-NAS (2014).

Au Texas, aux États-Unis, de nombreux enregistrements de collecte sont basés sur des poissons capturés par des pêcheurs récréatifs, bien que, selon HOWELLS (1992), il n’y ait pas de populations de frai ou établies connues.

Les sites du Texas où les poissons ont été collectés comprenaient :

  • Le bac Victor BRAUNIG et la rivière San Antonio près de San Antonio (comté de Bexar) ;
  • Le comté de Tom Green ;
  • Le comté de Mc Lennan ;
  • Le comté de Freestone ;
  • Le comté de Mitchell ;
  • Le comté de Donley (HOWELLS, 1992 ; Texas Parks and Wildlife Department, 2001 ; USGS-NAS, 2014).

Astronotus ocellatus constitue une proportion substantielle des captures de cette pêche récréative dans certaines zones des Everglades, en Floride, aux États-Unis (FURY & MORELLO, 1994), en particulier lorsque les températures froides ont été absentes pendant plusieurs années (USGS-NAS, 2014).

A la fin des années 1950, une pisciculture d’aquarium dans le sud-est de la Floride – apparemment mécontente de ne vendre que des plats exotiques à des passionnés des États-Unis – a décidé d’introduire délibérément un petit poisson sud-américain dans les canaux de la banlieue de Miami. Ce qui nageait autrefois tranquillement dans des aquariums, naviguant dans des coffres au trésor miniatures engloutis et de minuscules plongeurs en haute mer aux côtés de ces adorables tétras au néon et du betta bourru qui traînait dans le coin supérieur, renfrogné à ses voisins, l’oscar a soudainement nagé librement dans le proche -Système de canaux d’eau douce tropicale sur le bord oriental des Everglades. Aujourd’hui, il pourrait s’agir du poisson envahissant le plus abondant dans ce qui est peut-être devenu le système de plomberie le plus manipulé pour le soutien urbain et agricole aux États-Unis. L’oscar ( Astronotus ocellatus ) est originaire d’Amazonie et nage abondamment dans ses rivières d’origine, comme l’Amazone, l’Oronoco et le Rio Negro. Mais, selon un rapport révisé de 2018 du US Fish and Wildlife Service, l’oscar sous ses diverses formes hybrides représente une grande partie de la pêche récréative dans le sud de la Floride. Non seulement il est établi dans les Everglades, mais ses plus grands représentants viennent du lac Okeechobee et se dirigent plus au nord.

RISQUES D’!INTRODUCTION

Astronotus ocellatus est une espèce ornementale populaire (RIXON & AL., 2005 ; USGS-NAS, 2014).

Les chercheurs ont émis l’hypothèse que la libération, par des particuliers aquariophiles de ces poissons d’ornement devenus indésirables est l’explication la plus probable des populations non indigènes présentes en Australie et dans certains États des États-Unis (COURTENAY & STAUFFER, 1990 ; ACTFR, 2007 ; USGS-NAS, 2014).

Il existe un potentiel de dispersion naturelle et de translocation anthropique des populations introduites d’Astronotus ocellatus et cela est plus susceptible de se produire dans les zones qui contiennent de multiples populations et/ou des populations plus importantes et largement réparties.

Cependant, la dispersion naturelle des populations d’Astronotus ocellatus peut être limitée par les tolérances de salinité et de température.

Astronotus ocellatus a été largement dispersé aux États-Unis en tant que poisson de pêche sportive (USGS-NAS, 2014).

Cette espèce constitue désormais une proportion substantielle des captures de la pêche récréative dans certaines zones des Everglades (FURY & MORELLO, 1994).

Par conséquent, comme Astronotus ocellatus est considéré comme un poisson de pêche sportive, qu’il est recherché et apprécié par des amateurs de ce type de sensation, cette hypothèse n’exclut pas que cette espèce soit délibérément propagée par ces pêcheurs (USGS-NAS, 2014) en mal de sensations fortes dans ce loisir.

MILIEU NATUREL & BIOTOPE

Les habitats des Astronotus ocellatus se trouvent dans des rivières ou des bassins d’eau douce peu profonds et calmes.

Astronotus ocellatus peut se rencontrer autant dans les eaux claires, les eaux noires, les eaux troubles, les eaux calmes ou lentes, les étangs, les ruisseaux, les rivières mais, généralement les Astronotus ocellatus habitent également les plaines inondables.

Les Astronotus ocellatus vivent dans les eaux peu profondes et lentes dans les zones boisées, chargées de limon.

Ils aiment s’abriter dans les entrelacs de racines d’arbres submergées et aussi sous la couverture de la végétation qui surplombe les plans d’eau.

Dans la nature, les poissons se trouvent souvent dans les eaux forestières à écoulement lent ou stagnant avec un fond boueux, où ils restent près des racines des arbres submergés sous le couvert de plantes de surface.

Astronotus ocellatus semble favoriser comme habitat les cours d’eau vive chargés de limon, où il se confond plus facilement et généralement avec les racines d’arbres submergées.

Pour trouver des Astronotus ocellatus, il faut chercher souvent sous le couvert d’une végétation marginale, à moitié caché sous des branches d’arbres fortement tombées ou sous la végétation des rives.

Dans ces endroits, ils trouvent pour se nourrir des petits poissons, des écrevisses, des vers et divers insectes, peu importe qu’ils soient aquatiques ou terrestres !

Habituellement, les Astronotus ocellatus aiment vivre de préférence sur un substrat sablonneux jonché de bois flotté et de rochers, où parfois quelques plantes poussent de façon parsemée.

L’eau des zones d’habitations des Astronotus ocellatus a un pH assez neutre situé dans une fourchette de 6 à 8, avec une dureté modérée et des températures tropicales comprises entre 22-25°Celsius.

Les Astronotus ocellatus sont pour la grande majorité des habitants du fond où ils trouvent leur nourriture, ils préfèrent vivre dans des zones qui ont des substrats boueux ou sablonneux (BARLOW, 2000 ; CRUMLY, 1998 ; KULLANDER, 2003 ; MILLS, 1993 ; PAGE &BURR, 1992).

Les Astronotus ocellatus montrent une très nette préférence pour les eaux lentes qui leur permettent de se dissimuler sous la voute de branches et des différents branchages enfoncées dans l’eau.

Ce cichlidé passe beaucoup de temps à séjourner et vivre dans ces zones couvertes et c’est aussi dans ces endroits qu’ils se reposent, sur le substrat, pendant la nuit.

On trouve le plus souvent les Astronotus ocellatus dans les bas-fonds des cours d’eaux lentes ou calmes des zones boisées.

De façon globale, cette espèce apprécie les eaux peu profondes à faible débit à côté des zones forestières.

Les Astronotus ocellatus migrent également vers les zones inondées pendant la saison des pluies.

Si les populations indigènes d’Astronotus ocellatus se trouvent dans les plaines inondables et les marécages des rivières lentes parmi les débris ligneux (branches et rondins enfoncés), les populations introduites occupent des zones similaires et prospèrent également dans les étangs, lacs et bacs artificiels (ACTFR, 2007 ; FROESE & PAULY, 2014 ; USGS-NAS, 2014).

La capacité de cette espèce de cichlidé à tolérer des conditions hypoxiques lui permet d’habiter les étangs stagnants et de coloniser les cours d’eau dégradés (CORFIELD & AL., 2008).

CARATERISITIQUES DES REGIONS D’HABITAT

  • Tropical, eau fraiche ;
  • Biomes aquatiques, pélagique, benthique ;
  • Rivières et ruisseaux ;
  • Dans son environnement naturel, l’espèce se trouve généralement dans des habitats d’eau propre à mouvement lent, vu caché sous des branches submergées.

LOCALITE D’ECHANTILLONNAGE D’ESPECES D’ASTRONOTUS EN AMAZONIE BRESILIENNE

La carte de base a été obtenue auprès du WWF.

(http://assets.panda.org/img/original/hydrosheds_amazon_large.jpg).

Les chiffres correspondent aux localités d’échantillonnage :

  • Tabatinga ;
  • Mamiraua ;
  • Juruá ;
  • Guajará Mirim;
  • Borba;
  • Sainte Isabelle ;
  • Barcelos ;
  • Careiro Castanho;
  • Oriximina ;

Les cercles rouges et les carrés jaunes sont des localités d’Astronotus ocellatus et d’Astronotus crassipinnis, respectivement, étudiées par KULLANDER.

La ligne brun rougeâtre délimite la périphérie du bassin amazonien.

TAXONOMIE

HISTORIQUE

Astronotus ocellatus a été officiellement décrit en 1831 sous le nom de « Lobotes ocellatus » par le célèbre zoologiste du XIXe siècle et fondateur du Musée de zoologie comparée de l’Université de Harvard, Jean Louis Rodolphe AGASSIZ.

Cependant, le genre « Lobotes » est un genre entièrement marin et les poissons de ce genre, connus sous le nom de tripletails (Lobotidae) n’ont aucun lien significatif ou commun avec les cichlidés vivant en eau douce.

On suppose qu’AGASSIZ a choisi ce terme de « Lobotes » pour décrire l’Astronotus ocellatus sur la base du fait qu’il croyait à tort, que son ou ses spécimens d’étude avaient été collectés dans l’océan Atlantique et par conséquent étaient des poissons d’eau de mer !

Compte tenu de la similitude d’apparence de l’Astronotus ocellatus avec les tripletails marins et des informations de localité erronées, le placement original de l’Astronotus ocellatus dans « Lobotes », dans ces conditions, n’est pas vraiment surprenant.

Le placement taxonomique exact et actuel de l’Astronotus ocellatus est dans le genre de cichlidés sud-américain Astronotus.

Astronotus est dérivé des mots grecs “astra” = rayon et “noton” = dos.

“Ocellatus” est le mot latin signifiant « tacheté » car se référant au motif tacheté sur le corps de ce poisson.

Les synonymes incluent :

  • Acara compressus – COPE, 1872 ;
  • Hyposticta acara – COPE, 1878.

Astronotus a longtemps été considéré comme un genre monotypique, mais des études récentes indiquent qu’un certain nombre d’autres espèces d'”Astronotus ocellatus” abondent en Amérique du Sud.

Astronotus ocellatus tel que décrit à l’origine était, semble-t-il, limitée en diffusion au Pérou et au Brésil.

Le genre Astronotus a été décrit pour la première fois comme un sous-genre de « Crenilabrus » par W SWAINSON en 1839 et la première espèce placée plus tard dans ce genre a été collectée avant 1820 par les Allemands PF VON MARTIUS et JB DE SPIX et publiée dans « Selecta Genera et Species Piscum » en 1829 sous le nom de « Lobotes ocellatus ».

Le couple, PF VON MARTIUS et JB DE SPIX, l’a collecté en Amazonie dans un habitat alors décrit comme Oceano Atlantico à une époque de l’histoire où la partie inférieure de l’Amazonie était appelée « Mar », ce qui signifie « océan » à la suite du voyage d’ORELLANA en Amazonie en 1541-1542.

ME BLOCH, un scientifique né près de de Francfort en Allemagne, a publié entre 1782 et 1795 un ouvrage en plusieurs volumes sur les poissons « Allgemeine Naturgeschichte der Fische » dans lequel il décrit un poisson nommé « Holocentrus surinamensis », en provenance du Surinam.

Holocentrus surinamensis

Holocentrus surinamensis était une espèce saumâtre et marine trouvée dans plusieurs régions d’Amérique du Sud dans des lacs d’eau douce pure, bien qu’elle ait une distribution marine presque circumtropicale.

Cette espèce est extrêmement similaire au « Lobotes ocellatus » décrit par AGASSIZ en 1829.

En 1829-1830, le naturaliste français Baron Georges CUVIER a écrit sur les « Lobotes » et a discuté des nouveaux spécimens de MARTIUS et SPIX, ainsi que du matériel de M. LEVAILLANT collecté au sud du Surinam, des spécimens du naturaliste M. LE LUC DE RIVOLI collectés au Brésil et le matériel de BLOCH, ainsi que des Lobotes d’autres parties.

C’est certainement en raison du fait que les spécimens de BLOCH au Surinam ressemblaient tellement aux animaux prélevés rassemblés, que le Baron a attribué tous les spécimens à « Lobotes ocellatus », certainement aussi peut-être à cause de leur origine, c’est-à-dire venant de la même localité type d’Oceano Atlantico.

Les deux espèces ont ensuite été séparées à nouveau et en deux familles :

  • « Lobotidae » pour Holocentrus surinamensis

et

  • « Cichlidae » pour Astronotus.

Tout s’explique, ils ont également, outre une morphologie similaire, deux à trois petits ocelles faibles près ou le long de la base de leur nageoire dorsale.

Chez la forme Astronotus ocellatus du Surinam, ainsi que chez Lobotes surinamensis, ces taches sont très faibles.

Bien que présent dans toutes les formes d’Astronotus, l’ocelle caudal est absent chez Holocentrus surinamensis.

SWAINSON écrivit en 1839 :

« La forte ressemblance analogique de ce sous-genre (Astronotus) avec les Lobotes a trompé SPIX et AGASSIZ en leur faisant supposer qu’il appartenait réellement à ce genre, j’ai été ainsi amené à supposer que ce sous genre pourrait avoir le pré-opercule crénelé, comme certaines formes qui l’ont aussi. La ligne latérale, et bien d’autres caractères, ne laissent cependant guère de doute sur l’appartenance de ce poisson à cette sous-famille ».

Ce qui n’était pas clair, c’est que l’espèce devait prendre le nom générique, ou plutôt sous-générique Astronotus et le type désigné « Lobotes ocellatus ».

Plus tard, des espèces supplémentaires ont été décrites et finalement placées dans le genre Astronotus (voir ci-dessous).

Tous avaient été synonymisés en une seule espèce d’Astronotus ocellatus jusqu’à ce que Sven O. KULLANDER en 1986 ré-érige à sa place, Astronotus crassipinnis et écrive :

« L’espèce (qui, je pense, est une espèce différente) est signalée dans le bassin de l’Orénoque et dans de nombreuses localités du bassin de l’Amazonie, mais apparemment plusieurs espèces sont confondues sous le même nom et les noms dans la synonymie peuvent représenter des espèces valides. »

Il est fort probable qu’il existe beaucoup d’espèces.

« On trouve facilement au moins sept formes différentes, avec sa plus grande diversification dans tout le bassin amazonien dans la région de Purus où j’en ai trouvé six différentes, dont probablement une seule est vraiment Astronotus ocellatus ».

Certains avaient des couleurs étonnantes et une morphologie complètement différente du type :

Astronotus sp.1, Rio Itaparana, région de Purus.

Astronotus sp. 2, Rio Itaparana, région de Purus.

Astronotus sp. 3, Lagos Solitario, Rio Itaparana, région de Purus.

Astronotus sp. 4, Lago Uauac, région de Purus.

Astronotus sp. 5, Lago Paricatuba, bassin du Purus.

Astronotus sp. Rio Araguaia, Aruana, Goias, Brésil (photo de J. MENDES).

Astronotus sp. Rio Apure, Venezuela (photo de H. KOEPKE).

et bien d’autres encore…

Les autres formes d’Astronotus ocellatus

Depuis les années 1930, et en particulier à la lumière du boom de l’attrait pour les poissons d’ornement qui s’est produit dans la dernière partie du 20éme siècle, de nombreuses couleurs et formes différentes d’Astronotus ocellatus ont été fabriquées.

Il y eut d’abord le « Tigre roux », semblable à la forme sauvage mais avec des marques rouges irrégulières.

Cette première production d’Astronotus ocellatus a été élevé de manière sélective pour produire la forme rouge, dans laquelle les côtés étaient presque entièrement rouges.

Plus tard sont venus les Astronotus ocellatus albinos qui ont été croisés à la forme rouge pour produire des albinos marbrés et rouges et une variété presque infinie d’autres.

Encore plus tard, des mutants sont apparus qui dans la nature n’auraient aucune chance de survie, y compris des Astronotus ocellatus à longues nageoires, ressemblant à des poissons rouges « Veiltail ».

Une variété infinie de formes et de formes a été continuellement affinée dans les formes et les formes les plus horribles.

LES AJOUTS ULTERIEURE AU GENRE ASTRONOTUS

Après les observations de SWAINSON en 1839, d’autres espèces ont été décrites et ajoutées au genre :

En 1840, fut découvert « Acara crassipinnis » par HECKEL, de la collection NATTERER, ainsi que le premier Discus et plusieurs autres Cichlidae du Rio Guaporé.

En 1843, il est apparu un dessin d’une espèce nommée « Cycla rubro-ocellata » par JARDINE & SCHOMBURGK, 1843, qui a été trouvé dans le Rio Negro et ses affluents et plus tard également placé dans Astronotus.

En 1872, il y a eu « Acara compressus » de COPE du Río Ambyiacu, au Pérou, et en 1978.

Par la suite, COPE en décrivit un autre spécimen « Acara hyposticta », également du Pérou.

PELLEGRIN décrivit en 1904 une sous-espèce d’Astronotus ocellatus : « Astronotus ocellatus var. zèbre » de Santarém, trouvée dans le fleuve Amazone, à Pará, Brésil (avec Symphysodon discus var. aequifasciatus, le Discus vert).

HASEMAN décrivit t la dernière espèce en 1911 comme « Astronotus orbiculatus », issue de Santarém, pêchée dans le fleuve Amazone à Pará, Brésil.

AUTRES ESPECES DU GENRE

Les espèces reconnues couramment aujourd’hui sont :

Les espèces et sous-espèces décrites considérées comme synonymes de Astronotus ocellatus sont :

  • Astronotus compressus – (COPE E D, 1872) issue principalement du Río Ambyiacu, Pérou ;
  • Astronotus hyposticta – (COPE E D, 1878) de la localité type au Pérou ;
  • Astronotus orbiculatus – (HASEMAN J D, 1911) de Santarém, Amazonie, Pará. Brésil ;
  • Astronotus rubroocellata – (JARDINE W ET SCHOMBURGK R H A SCHOMBURGK 1843) du Rio Negro et de ses affluents.

Astronotus ocellatus, (SPIX & AGASSIZ, 1829) trouvé dans le bassin de l’Orénoque, au Surinam et en Guyane française au sud du bassin du Paraguay, mais cette distribution comprend plusieurs espèces.

Astronotus crassipinnis, (HECKEL, 1840), connu du Río Paraguay, Villa Maria et Caiçara, Río Guaporé près du Mato Grosso.

KULLANDER en a rapporté du haut Amazone au Pérou, dans le bassin du Jutaí, du Purus et d’ailleurs.

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NOMS

NOM COMMUNS

Astronotus ocellatus, appartenant à la famille des Cichlidae, de l’ordre des Perciformes, est ses caractéristiques morphologiques remarquables.

Le comportement de l’espèce reproducteur, cette coloration tend à s’accentuer, principalement le cramoisi dans le communément appelé :

  • Acará-açu (PAVANELLI, 2002) ;
  • Acará-grande ;
  • Acaraú-açu ;
  • Apaiari ;
  • Bola-de-ouro ;
  • Cará ;
  • Cará-açu ;
  • Cará-boi ;
  • Cará ;
  • Corró-baiano ;
  • Corró-chinês ;
  • Dorminhoco ;
  • Acaráuaçu ;
  • Apiari ;
  • Cará pirosca.

HISTORIQUE DU NOM

Pourquoi l’Astronotus ocellatus est-il appelé couramment « Astronotus ocellatus » ?

Honnêtement, personne ne connait vraiment l’origine de ce surnom, il existe plusieurs hypothèses…

Mais ce qui est certain, c’est que le nom est originaire des États-Unis.

En 1936, un essai d’EW CLARKE sur Astronotus parut dans la revue “The Aquarium“.

En 1949, Gene WOLFSHEIMER a rapporté dans “The Aquarium Journal” que les aquariophiles de Californie appelaient les cichlidés Astronotus « Astronotus ocellatus » (Wayne LEIBEL, Aquarium USA, 2001).

Mais il est également concevable que le mot “Astronotus ocellatus” soit une corruption du nom scientifique (Astronotus) ou du mot Tupi pour tous les cichlidés plus grands possibles “Acara”.

Tupi est la langue des personnes vivant au Brésil avant l’arrivée des Européens en Amérique.

SYNONYMES

L’espèce a été décrite à l’origine par Louis AGASSIZ en 1831 sous le nom de Lobotes ocellatus, car il croyait à tort que l’espèce était d’origine marine.

Ce sont des travaux ultérieurs qui ont finalement attribué l’espèce au genre Astronotus.

L’espèce a aussi plusieurs synonymes :

  • Lobotes ocellatus – CUVIER MS, 1829
  • Lobotes ocellatus – AGASSIZ, 1831
  • Acara ocellata – AGASSIZ, 1831
  • Acara ocellatus – AGASSIZ, 1831
  • Chromys ocellata – AGASSIZ, 1831
  • Crenilabrus ocellatus – AGASSIZ, 1831
  • Hygrogonus ocellatus – AGASSIZ, 1831
  • Astronotus ocellatus – SWAISON, 1839
  • Acara crassispinnis – HECKEL, 1840
  • Cychla rubroocellata – SCHOMBURGK, 1843
  • Cychla rubroocellata – JARDINE & SCHOMBURGK, 1843
  • Hygrogonus ocellatus – GUNTHER, 1862
  • Hygrogonus ocellatus – COPE, 1871/72
  • Acara compressus – COPE, 1871/72
  • Acara ocellata – STEINDACHNER, 1878
  • Acara hyposticta – COPE, 1878
  • Astronotus ocellatus – SWAISON, 1882
  • Acara (Hygrogonus) ocellata – STEINDACHNER, 1883
  • Astronotus ocellatus – EIGENMANN – BRAY – PELLEGRIN, 1903
  • Astronotus ocellatus var. zebra – PELLEGRIN, 1903
  • Astronotus ocellatus zebra – PELLEGRIN, 1904
  • Astronotus ocellatus – REGAN, 1905
  • Astronotus orbiculatus – HASEMAN, 1911

ETHYMOLOGIE

Le mot « Astronotus » vient du grec ancien « ἄστρον » (astron), signifiant « corps céleste », et du mot « νότος » (notos), qui signifie normalement « retour » mais semble aussi signifier « sud ».

Le mot « ocellatus » vient du latin ocellatus, qui signifie « ayant de petits yeux », et fait allusion à la tache distinctive de ce poisson située sur le pédoncule caudal.

Il existe d’autres espèces dans le genre Astronotus :

  • Astronotus crassipinnis ;
  • Astronotus orbiculatus ;
  • Astronotus sp. “Wenezuela” ;
  • Variétés ou espèces non classées.

 

DESCRIPTION

Le genre Astronotus a été décrit pour la première fois comme un sous-genre de « Crenilabrus » par W SWAINSON en 1839 et la première espèce placée plus tard dans ce genre a été collectée avant 1820 par les Allemands P F VON MARTIUS et J B DE SPIX et publiée dans « Selecta Genera et Species Piscum » en 1829 sous le nom de « Lobotes ocellatus ».

Le couple l’a recueilli en Amazonie dans un habitat alors décrit comme « Oceano Atlantico » à un moment de l’histoire où la partie inférieure de l’Amazonie était appelée « Mar », ce qui signifie océan, à la suite du voyage amazonien d’ORELLANA en 1541-1542.

Marcus Élieser BLOCH

Il a été également découvert que Marcus Elieser BLOCH, un scientifique, né près de  Francfort en Allemagne, a publié entre 1782 et 1795 dans « Allgemeine Naturgeschichte der Fische », un ouvrage en plusieurs volumes sur les poissons dans lequel il décrit un poisson nommé « Holocentrus surinamensis », en provenance du Surinam.

C’est une espèce saumâtre et marine et je l’ai trouvée dans plusieurs parties de l’Amérique du Sud dans des lacs d’eau douce pure, bien qu’elle ait une distribution marine presque circumtropicale.

Ceci est extrêmement similaire aux « Lobotes ocellatus » décrits, par AGASSIZ en 1829.

En 1829-1830, le naturaliste Français baron Georges CUVIER a écrit sur les «Lobotes » et a discuté des nouveaux spécimens de MARTIUS et SPIX, ainsi que du matériel de M LEVAILLANT collecté au sud du Surinam, des spécimens du naturaliste M. LE LUC DE RIVOLI collectés au Brésil et du matériel de BLOCH, ainsi que des Lobotes d’autres parties.

C’est parce que les spécimens du Surinam de BLOCH ressemblaient tellement aux autres matériaux rassemblés que le baron CUVIER  a attribué tous les spécimens à Lobotes ocellatus, peut-être aussi à cause de la même localité type d’Oceano Atlantico.

Les deux espèces ont ensuite été séparées à nouveau et en deux familles :

  1. Lobotidae pour Holocentrus surinamensis ;
  2. Cichlidae pour Astronotus.

Ces espèces ont également, en dehors d’une morphologie similaire, deux à trois petits ocellus faiblement marqués près ou le long de la base de leur nageoire dorsale.

Dans la forme Astronotus ocellatus du Surinam, ainsi que chez Lobotes surinamensis, ces taches sont très faibles.

Holocentrus surinamensis

Bien que présent dans toutes les formes d’Astronotus, l’ocellus caudal est absent chez Holocentrus surinamensis.

SWAINSON écrivait en 1839 :

« La forte ressemblance analogique de ce sous-genre (Astronotus) avec Lobotes a trompé SPIX et AGASSIZ en supposant qu’il appartenait vraiment à ce genre, donc je suis amené à supposer qu’il peut avoir le pré-opercule crénelé, ce que certaines formes ont certainement.

La ligne latérale, et bien d’autres spécimens, laissent cependant peu de doute sur l’appartenance à cette sous-famille ».

Ce qui n’était pas clair, c’est que l’espèce devrait prendre le nom générique, ou plutôt sous-générique Astronotus et le type désigné Lobotes ocellatus.

Plus tard, d’autres espèces ont été décrites et finalement placées dans le genre Astronotus (voir ci-dessous).

Tous avaient été synonymisés en une seule espèce d’Astronotus ocellatus jusqu’à ce que Sven O KULLANDER en 1986 ré-érige Astronotus crassipinnis et écrive :

« L’espèce (qui, je pense, est une espèce différente) est signalée dans le drainage de l’Orénoque et de nombreuses localités du bassin amazonien, mais apparemment plusieurs espèces sont confondues sous le nom et les noms dans la synonymie peuvent représenter des espèces valides.

Je suis sûr qu’il y a beaucoup d’espèces.

J’ai trouvé au moins sept formes différentes, avec sa plus grande diversification dans tout le bassin amazonien dans la région de Purus où j’en ai trouvé six différentes – dont probablement une seule est Astronotus ocellatus ».

Certains Astronotus avaient des couleurs étonnantes et une morphologie complètement différente du type originel.

ITIS décrit Astronotus ocellatus comme suit : 

DESCRIPTION DE L’APPARENCE ET CARACTERISTIQUES MAJEURES

D’aspect générale, Astronotus ocellatus ressemble à une espèce de perche puissante, grande et robuste.

Une description biologique décrit Astronotus ocellatus avec un corps allongé relativement élevé, aplati latéralement (hauteur 2 à 2,25 et longueur de la tête 2,8 à 3 fois dans la longueur).

L’ouverture buccale est légèrement arquée, avec une lèvre inférieure proéminente.

Le pré opercule est dépourvu d’écailles.

La ligne latérale comporte 33 à 38 écailles dans la plus grande longueur, 17 à 20 écailles dans la plus grande hauteur.

La ligne latérale se présente sur 2 lignes incomplètes (antérieure supérieure, postérieure inférieure).

La nageoire dorsale débute au-dessus du bord postérieur de l’opercule, les rayons durs sont peu allongés (maximum 1/3 de la longueur de la tête).

Les nageoires pectorales sont aussi longues que la tête, et la nageoire caudale est arrondie, issue d’un court pédoncule caudal.

Corps

L’Astronotus ocellatus a un corps robuste, de forme ovoïde, très comprimé latéralement.

Le torse est assez haut, étroitement comprimé sur les côtés, presque rond dans le sens de la longueur.

L’Astronotus ocellatus est l’une des plus grandes espèces américaines, pouvant atteindre jusqu’à 35 centimètres et 1,6 kilogrammes.

La ligne latérale est brisée.

C’est un poisson de bonne taille, il peut mesurer couramment jusqu’à 35 centimètres.

La longueur moyenne d’un Astronotus ocellatus est comprise entre 30 et 40 centimètres (moyenne de 35 centimètres) et la masse moyenne est de 1,58 kg à l’âge adulte.

Le corps est modérément comprimé et de forme ovale. Le corps est grand, ovaloïde, avec une grande bouche.

Ils sont de forme ovale et assez plats, avec des nageoires arrondies,

Les poissons relativement grands avec le dos incurvé et le ventre incurvé donnent parfois un effet dense, mais leur apparence donne une impression générale de force tranquille.

Il est ovale et plutôt plat, avec de longues nageoires arrondies.

Les Astronotus ocellatus sont énormes, donnant l’impression (à tort !) d’être des poissons plutôt lents et robustes.

Ce qui attire l’attention est son corps massif, sa grande tête avec une énorme bouche proportionnelle et de grands yeux et, surtout le regard du poisson qui est extrêmement perçant à tel point qu’il n’est pas facile de dire qui est l’observateur et qui est observé.

Tête

L’Astronotus ocellatus a la tête pointue est rejointe par un front et une gorge légèrement convexes ou arqué.

Sur la tête il y a une paire de narines qui n’ont pas de fonction respiratoire mais seulement olfactive.

La tête est massive, la grande bouche est supérieure et a des lèvres bombées.

Les mâchoires sont fortement dentées et les lèvres charnues.

Sa tête est arrondie, sa bouche est grande, sa mâchoire est pleine de force et de dents pointues et petites, ce qui peut facilement endommager le poisson exposé à son attaque.

Les yeux sont grands et proéminents.

La bouche est pointue, protractile et aux lèvres charnues, elle est placée en position terminale et légèrement tournée vers le haut.

A l’intérieur de la bouche, il y a deux autres mandibules pharyngiennes armées avec de fortes dents.

La hauteur de la tête est de 2 à 2,5 fois la longueur du corps.

Les yeux sont foncés avec un fin contour rouge et les lèvres sont épaisses et charnues.

Le diamètre de l’œil est de 4 à 4,33 fois la longueur de la tête.

La longueur du museau est égale au diamètre de l’œil ou légèrement plus longue.

La distance entre les yeux est de 2,25 à 2,33 fois le diamètre des yeux.

Le museau est placé obliquement.

La mâchoire inférieure dépasse un peu.

La hauteur de la tête est 2 à 2,5 fois plus courte que la longueur du thorax.

Le diamètre de l’œil est 4 à 4,33 fois plus petit que la longueur de la tête.

La bouche est située en diagonale.

La mâchoire inférieure est légèrement saillante.

Comme tous les cichlidés, les oscars possèdent non seulement des dents dans leurs mâchoires, mais également un ensemble de dents pharyngées.

Les dents des mâchoires sont petites et utilisées pour saisir tandis que celles de la gorge (les dents pharyngiennes) manipulent et traitent les proies.

La bouche est égale au diamètre de l’œil, ou plus longue.

Il y a 7 à 9 lignes d’écailles sur les joues.

Les couvertures branchiales les plus avancées sont nues.

Le front est souvent de taille considérable mais n’est pas caractéristique de l’espèce.

Les yeux sont foncés avec un fin contour rouge et les lèvres sont épaisses et charnues.

Caractéristique des cichlidés, les Astronotus ocellatus ont une seule narine de chaque côté du museau, et ont des mâchoires pharyngées.

Il a des yeux exorbités et une grande bouche avec de fortes mâchoires.

Chez Astronotus ocellatus, la forme et la position de la bouche, ses dents dans la mâchoire et dans la région oropharyngée, ainsi que la forme des fentes branchiales et le degré de protractilité dans la bouche sont liés avec leurs habitudes alimentaires carnivores.

L’analyse des items composant la nourriture présentent ce cichlidé la démontre comme étant une espèce carnivore, avec une tendance insectivore-piscivore, mais de préférence insectivore, qui, par conséquent, nécessite pour son bien-être, un apport nutritionnel important.

La disposition des muscles masticateurs permet de déplacer indépendamment les doubles mâchoires pour mâcher des aliments, souvent trop gros pour être avalés en une seule bouchée.

Cette conformation détermine l’étrange façon de manger du poisson qui semble toujours sur le point de recracher la nourriture alors que, au lieu de cela, il le fait simplement passer d’un ensemble de mandibules à un autre; l’opercule branchial, très grand, a un pré opercule articulé.

Nageoires

Ses nageoires sont également principalement arrondies, bien qu’avec le temps, la nageoire dorsale puisse devenir pointue.

Les nageoires en éventail sont sombres avec des liserés clairs.

Les nageoires sont fortes, larges et arrondies.

Les nageoires les plus longues sont vulnérables et elles peuvent être facilement endommagés à l’occasion de combats et de batailles livrés entre ces poissons.

La nageoire de queue est légèrement allongée et la nageoire dorsale commence par des pointes dures semi-détachées qui appartiennent en fait aux rayons durs du faisceau.

On compte 12 à 14 rayons durs contre 19 à 21 rayons mous.

La nageoire anale possède 3 rayons durs et 15-17 rayons mous.

Le pédoncule caudal est large mais bien distinct.

La nageoire caudale est arrondie, tandis que les nageoires anale et dorsale sont souvent pointues.

La nageoire dorsale, soutenue par 12/14 épines rigides et 19/21 rayons mous, s’étend sur presque tout le dos et se termine par un large lobe postérieur à l’apex arrondi et légèrement relevé.

Les premières épines rigides ne sont pas complètement recouvertes par la membrane interradiale et donnent à la première partie de la nageoire un aspect dentelé.

La nageoire anale, elle-même soutenue par 3 épines rigides et 15/17 rayons mous, elle s’étend uniformément sur le ventre et se termine par un long lobe postérieur au bord arrondi.

Les deux nageoires (dorsale & anale) viennent frôler la nageoire caudale et, parfois, la recouvrent partiellement.

La nageoire caudale est remarquable par sa taille et sa forme de delta, elle a une marge fortement arrondie.

Les nageoires pectorales sont larges et triangulaires, elles ont une marge arrondie.

Les nageoires ventrales sont également larges et triangulaires,

Les parties molles des nageoires sont plus longues que celles à rayons durs.

Ils présentent leur beauté lorsque le poisson essaie d’impressionner – comme un avertissement, lors d’un combat ou d’une parade nuptiale.

La nageoire dorsale commence par un trou branchial.

La longueur des rayons dans la nageoire dorsale augmente légèrement vers l’arrière.

Le rayon ayant la plus longue mesure fait environ 33% de la longueur de la tête.

Les nageoires pectorales sont aussi longues que la tête.

La nageoire caudale est arrondie.

La base de la queue est courte. Une longueur de la base est égale à 0,4-0,5 de sa hauteur.

La nageoire dorsale part de la fente branchiale.

La longueur des rayons de la nageoire dorsale augmente successivement légèrement vers l’arrière.

Les nageoires pectorales sont aussi longues que la tête.

La nageoire caudale est arrondie.

L’ensemble caudal est court.

La longueur de la racine caudale varie de 0,4 à 0,5 fois de sa hauteur.

AUTRES CARACTERISTIQUES

Autres caractéristiques physiques

  • Animal ectotherme 

Se dit d’un animal dont la température centrale est engendrée seulement par les échanges thermiques avec son environnement.

Les animaux ectothermes sont donc également hétérothermes.

Les animaux ectothermes sont des animaux à sang froid ne pouvant contrôler eux-mêmes leur température interne.

Leur température corporelle dépend de celle du milieu dans lequel ils évoluent.

Ce fonctionnement métabolique, partagé avec la plupart des poissons, des reptiles, des amphibiens, des insectes et des invertébrés, est vingt fois plus économe en énergie que celui des oiseaux ou des mammifères qui sont homéothermes.

Parce que les animaux à sang froid n’utilisent pas d’énergie interne pour réguler leur température corporelle, ils n’ont pas besoin de se nourrir constamment comme les homéothermes.

Grâce à cela les animaux ectothermes peuvent survivre dans des zones éloignées comme les petites îles et déserts ou la nourriture ne serait pas suffisante pour permettre aux animaux à sang chaud de survivre.

Certaines espèces de grenouilles peuvent survivre des mois durant en s’enterrant dans le sable et ne ressortiront qu’à la saison des pluies pour se nourrir.

Étonnamment pendant ce long sommeil, ces animaux à sang froid ne perde pas leur masse musculaire contrairement à l’ours qui doit emmagasiner un maximum de graisse pour pouvoir survire pendant l’hibernation.

  • Animal ayant une symétrie bilatérale

Une symétrie bilatérale indique deux côtés symétriques, généralement le côté gauche et le côté droit sont identiques mais cela implique aussi que la partie supérieure du corps (côté dorsal) est différente de l’inférieure (côté ventral); voir la symétrie axiale dans ce dernier cas, et voir aussi la symétrie radiale.

 

  • Animal ayant une grande palette de couleurs

Dans le monde aquariophile germanophone, on l’appelle «Pfauenaugenbuntbarsch», ce qui signifie « perche aux yeux de paon », ce qui vient du fait qu’il existe encore une tache noire bordée de rouge ornée à la base des tribus sauvages.

Au fur et à mesure que les poissons vieillissent, ils deviennent de plus en plus gris-olive,

Les spécimens disponibles aujourd’hui dans le commerce aquariophile montrent de plus en plus de couleur rouge en raison de l’élevage sélectif, certains d’entre eux sont presque rouges, mais les variantes de couleur tigre et albinos sont également très populaires, et même des spécimens voilés sont disponibles dans le commerce.

Dans sa forme sauvage, il est généralement de couleur foncée (vert grisâtre, noir ou rayé) avec des taches annelées orange ou jaunes, bien qu’il existe également des spécimens albinos.

Suite à certains rituels territoriaux et de combat, il change parfois de couleur.

Le nom ocellatus est dû à l’ocelle qu’il a à côté de la nageoire caudale (celle utilisée par les poissons pour se propulser).

L’ocelle est une tache ronde, semblable à un œil, avec laquelle ils trompent les prédateurs.

Souvenez-vous, Astronotus ocellatus, est un poisson de la famille des cichlidés, dont, à priori (ce n’est pas la vérité) on a considèré qu’il n’existait qu’une autre variété :  Astronotus crassipinnis.

Il est souvent connu sous d’autres noms communs, tels que cichlidé de velours, Astronotus ocellatus rouge, poisson Astronotus ocellatus tigre ou cichlidé de marbre.

C’est un poisson très original, qui change d’apparence en vieillissant, étant très attrayant à l’état juvénile, avec des couleurs jaunes et marron clair, alors qu’en vieillissant, il est moins voyant.

À l’état naturel, le poisson Astronotus ocellatus est généralement sombre, avec des taches annelées orange sur le pédoncule caudal et la nageoire dorsale.

Cependant, en captivité, leur coloration est « cryptique », constituée de taches et de rayures irrégulièrement disposées, qui chez les jeunes spécimens sont généralement noires, avec des rayures blanches ou orange, avec des points sur la tête.

Les colorations des poissons Astronotus ocellatus élevés en captivité sont très variées, en passant par les couleurs marbrées, mouchetées, tachetées, aux couleurs rouges, noires, toutes rouges ou toutes noires.

Dans les magasins spécialisés, il est possible de se procurer des spécimens de poissons Astronotus ocellatus albinos.

Sa coloration, peut également être modifiée, lorsqu’elle devient territoriale.

Il n’y a pas de différences morphologiques entre le mâle et la femelle, bien que certains chercheurs soutiennent que le mâle grandit plus vite que la femelle, et que dans certaines populations naturelles (difficiles à apprécier en aquarium), les mâles ont des taches noires à la base de leurs nageoires, et le long de la colonne vertébrale.

La coloration est très variable au cours du développement et en fonction des individus. De nombreuses variétés ont été sélectionnées : cuivre, albinos, rouge, tigré et des mélanges de ces 4 bases.

À l’état naturel, ses flancs sont le plus souvent de brun à noir, auréolés de zones rouge orangé.

Cependant, les formes d’élevage voient généralement ces zones s’étendre parfois uniformément sur presque tout le corps.

La forme naturelle d’Astronotus ocellatus montre un ocelle bien démarqué.

L’Astronotus ocellatus Astronotus ocellatus affiche un ocelle foncé, cerclé de rouge et de noir, à la base de la caudale, marque de l’espèce.

Les jeunes sont d’abord en robe très foncée avec le plus souvent des nageoires plus claires; après 3 à 4 semaines, on perçoit le développement de fasciatures, des bandes transversales (aspect général plus coloré) mais l’ocelle est encore à peine visible.

Les spécimens plus âgés perdent l’ornementation transversale et acquièrent des dessins très variés : bandes, marbrures, taches, ocelles, foncées (brunes, jaunes, vertes, rouges).

Les ocelles ont un rôle en milieu naturel, suggérant leurrer certains piranhas comme Pygocentrus nattereri qui est sympatrique d’Astronotus ocellatus dans son environnement naturel.

L’espèce est en mesure de modifier rapidement sa coloration, un trait qui facilite les comportements territoriaux et les combats ritualisés entre congénères.

Les poissons juvéniles sont de couleur grise à noire avec un motif d’anneau marbré rose sur le corps.

Les poissons adultes ont un dos olive avec des parties inférieures noires et orange.

Une tache de queue évidente peut être vue près du pédoncule caudal.

Bien qu’il existe de nombreuses variétés de cette espèce, les types sauvages sont de couleur vert foncé / marron avec des marques variées d’orange, de rouge et de jaune sur les côtés.

Ils ont des ocelles caractéristiques à la base de la nageoire dorsale, qui sont noirs avec un contour orange et rouge avec une marque verticale de couleur plus claire à la base de la nageoire anale.

La livrée est initialement noire marbrée de blancs nacrés, mais en grandissant la couleur de fond va se démarquer sur le brun foncé vert avec des taches de rouille orange, dans des signes différents pour chaque individu.

Sur le pédoncule caudal apparaît une tache noire bordée d’or, comme un petit œil d’où le nom latin ocellatus.

Les races les plus courantes sont:

  • Red Tiger ;
  • Albinos ;
  • ….

C’est un poisson de bonne taille, il peut mesurer jusqu’à 35 centimètres.

Ils sont de forme ovale et assez plats, avec des nageoires arrondies, des yeux légèrement bombés, une grande bouche et de fortes mâchoires.

Pas en vain, il mange tout ce qui bouge à l’intérieur de l’aquarium qui est plus petit que lui.

À l’état naturel, le poisson Astronotus ocellatus est généralement sombre, avec des taches annelées orange sur le pédoncule caudal et la nageoire dorsale.

Cependant, en captivité, leur coloration est « cryptique », constituée de taches et de rayures irrégulièrement disposées, qui chez les jeunes spécimens sont généralement noires, avec des rayures blanches ou orange, avec des points sur la tête.

Les colorations des poissons Astronotus ocellatus élevés en captivité sont très variées, en passant par les couleurs marbrées, mouchetées, tachetées, aux couleurs rouges, noires, toutes rouges ou toutes noires.

Dans les magasins spécialisés, il est possible de se procurer des spécimens de poissons Astronotus ocellatus albinos.

Sa coloration, peut également être modifiée, lorsqu’elle devient territoriale.

Il n’y a pas de différences morphologiques entre le mâle et la femelle, bien que certains chercheurs soutiennent que le mâle grandit plus vite que la femelle, et que dans certaines populations naturelles (difficiles à apprécier en aquarium), les mâles ont des taches noires à la base des nageoires et au niveau de la colonne vertébrale.

Les Astronotus ocellatus ont une caractéristique particulière, ils ne possèdent qu’une seule narine de chaque côté du museau, et ont des mâchoires pharyngées.

La longueur moyenne d’un Astronotus ocellatus est comprise entre 30 et 40 centimètres (moyenne de 35 centimètres) et la masse moyenne est de 1,58 kg à l’âge adulte.

Bien qu’il existe de nombreuses variétés de cette espèce, les types sauvages sont de couleur vert foncé / marron avec des marques variées d’orange, de rouge et de jaune sur les côtés.

Ils ont des ocelles caractéristiques à la base de la nageoire dorsale, qui sont noirs avec un contour orange et rouge avec une marque verticale de couleur plus claire à la base de la nageoire anale. Les nageoires en éventail sont sombres avec des liserés clairs.

Les changements de motif de couleur se produisent en fonction de différents comportements et stades de développement, comme l’a rapporté (BEECHING, 1992), en utilisant des poissons factices.

L’auteur a découvert que les poissons présentaient des motifs de couleurs différents en fonction de la réaction des Astronotus ocellatus.

Les variations d’Astronotus ocellatus comprennent des nageoires plus longues, une coloration noire, une coloration rouge dans les marques et un corps blanc avec des marques orange partout (BARLOW, 2000 ; BEECHING, 1992 ; CRUMLY, 1998 ; MILLS, 1993 ; PAGE ET BURR, 1992 ; TOFFOLI ET FARIAS, 2012 ).

TAILLE & POIDS

On peut lire toute sorte d’informations plus ou moins fantaisistes d’un site Web à un autre quand il s’agit d’Astronotus ocellatus !

Il y a des rapports qui font état de poissons mesurant de 45 à 55 centimètres de taille au maximum, mais, en réalité, on considère qu’un Astronotus ocellatus en moyenne entre 30 et 35 centimètres en tant que mesure standard.

Le poids de cet animal est généralement compris entre 1 et 1,5 kilogrammes chez les plus gros spécimens.

Il convient de noter qu’au cours de leur première année de vie, les Astronotus ocellatus connaissent une croissance assez rapide.

Dans un bac spacieux avec une alimentation équilibrée et correcte en quantité, ils grandiront facilement de d’environ 2 à 3 centimètres par mois.

Leur croissance ralentira ralentissant à l’âge d’environ 6 mois.

Ils atteindront dans l’année la taille déjà respectable de 18 à 21 centimètre.

Après cela, le taux de croissance ralentira et se stabilisera entre 30 et 35 centimètres.

En milieu naturel, les plus gros Astronotus ocellatus atteignent au maximum 33 centimètres.

Cependant, dans un grand aquarium, Astronotus ocellatus peut atteindre 40 centimètres, et ces mesures sont tout aussi valables pour les femelles que pour les mâles.

Dans la nature, la taille maximale d’un Astronotus peut être d’environ 45 centimètres (18 pouces) et 1,6 kilogramme (3,5 livres) de poids, généralement en aquarium, ces poissons restent plus petits et atteignent environ 30 centimètres (12 pouces).

La taille maximale des poissons est atteinte en trois à quatre ans.

Avec de bons soins, Astronotus peut vivre jusqu’à 12 ans ou plus.

COLORATION

En termes de couleur, le motif de couleurs dont est paré l’Astronotus ocellatus s’assombrit avec l’âge, bien qu’à l’âge de la jeunesse celle-ci fut brillante et aux couleurs vives.

Ce cichlidé est un beau poisson coloré.

La coloration est difficile à déterminer car elle dépend de nombreux facteurs, tels que :

  • L’humeur ; Les Astronotus ocellatus vaincus au combat subissent souvent un changement de motif de couleur dans lequel la coloration normale du corps vert olive à brun s’assombrit jusqu’au presque noir, interrompue par des barres blanches irrégulières.
  • L’environnement ;
  • L’éclairage ;
  • La proximité d’autres poissons, ;
  • etc…

Chaque poisson a un motif de couleur légèrement différent avec des taches et des rayures.

Les jeunes poissons sont colorés différemment des poissons adultes, de sorte que de nombreux aquariophiles débutants pensent qu’il s’agit de deux espèces différentes.

Cet avantage est largement exploité par le commerce aquariophile, et les spécimens aux motifs rougeâtres souvent brillants d’une taille d’environ 5 centimètres, disponibles dans les magasins ne restent pas toujours de charmants et doux poissons, mais peuvent devenir de durs prédateurs.

Il faut bien retenir que les couleurs rougeâtres dominent à un jeune âge.

Fondamentalement, l’Astronotus ocellatus est une couleur de base gris-noir foncé, qu’ornent des lignes et des motifs irréguliers orange et rougeâtres, créant un effet de marbre ce qui lui a valu également son nom hongrois.

Dans un contexte naturel, les couleurs sombres sont celles que l’on rencontre le plus souvent dans les cours d’eau d’origine de ces animaux : Le noir est la couleur la plus couramment trouvée dans ces eaux locales.

Lors de réunions lors d’événements majeurs tels que des concours et des championnats dans plusieurs pays, l’art de la couleur est devenu une partie importante d’une évaluation importante.

Les changements de motif de couleurs des Astronotus ocellatus se produisent en fonction de différents comportements et stades de développement, comme l’a rapporté (BEECHING, 1992), en utilisant des poissons factices.

L’auteur a découvert que les poissons présentaient des motifs de couleurs différents en fonction de la réaction des Astronotus ocellatus.

Cette espèce est également capable de modifier rapidement sa coloration, un trait qui facilite les comportements ritualisés territoriaux et de combat entre congénères.

Les Astronotus ocellatus juvéniles ont une coloration différente des adultes et sont rayés de bandes ondulées blanches et orange et ont des têtes tachetées.

Les variations d’Astronotus ocellatus comprennent :

  • Des nageoires plus longues ;
  • Une coloration noire ;
  • Une coloration rouge dans les marques ;
  • Un corps blanc avec des marques orange partout. (BARLOW, 2000 ; BEECHING, 1992 ; CRUMLY, 1998 ; MILLS, 1993 ; PAGE & BURR, 1992 ; TOFFOLI & FARIAS, 2012).

La coloration de la peau est l’une des caractéristiques phénotypiques des organismes hautement polymorphes et joue des fonctions adaptatives dans la survie des animaux, telles que :

  • La communication ;
  • La parade nuptiale ;
  • La reconnaissance des espèces ;
  • La compétition alimentaire ;
  • Le statut social ;
  • Le camouflage

(GROSENICK & AL., 2007 ; HUBBARD & AL., 2010 ; OGITA & KARINO, 2019).

La pigmentation corporelle peut également servir à des fins ornementales relativement discutables, par exemple, les poissons albinos et colorés (SALZBURGER, 2018).

Les motifs de couleur des animaux sont généralement associés à la densité, à l’emplacement et à la disposition des chromatophores (KELSH, 2004 ; SANTOS & AL., 2016).

Il existe généralement six types de chromatophores chez les poissons ;

  • Les mélanophores (noirs ou bruns) : Cellules pigmentaires contenant les pigments mélaniques noirs ou bruns mais non capables de fabriquer la mélanine  ;
  • Les érythrophores (rouges à oranges) : Chromatophore qui contient d’importantes quantités de caroténoïdes rouge/orange. ;
  • Les xanthophores (oranges à jaunes) : Chromatophore à l’origine de la couleur jaune chez certains animaux. ;
  • Les iridophores (irisés, bleus ou argentés) : Cellule pigmentaire capable de réfléchir la lumière dans des couleurs iridescentes (ou métallisées). ;
  • Les cyanophores (cyan) : chromatophore mature de couleur bleu sur les téguments de certains amphibiens, Poissons, Reptiles, crustacés et céphalopodes.;
  • Les leucophores (réfléchissants ou blanc) : Cellule pigmentaire (chromatophore) présente par exemple dans le tégument des Céphalopodes, des poissons ou des crustacés. Un leucophore réfléchit la lumière dans des tons de blancs éclatants..

L’albinisme, généralement caractérisé par un dépôt anormal de mélanine dans la peau, les yeux ou les cheveux, est une variation de la couleur du corps qui se produit largement chez les animaux (OETTING & KING, 1999).

Les mélanines, y compris l’eumélanine et la phéomélanine, sont synthétisées en catalysant la tyrosine dans les mélanosomes des mélanophores (LIN & AL., 2021).

L’albinisme est étroitement lié à la déficience en mélanine ou mélanocytes, qui est régulée par des réseaux génétiques rigoureux et compliqués (OETTING & KING, 1999).

Plus de 100 mutations génétiques sont caractérisées et décrites dans la base de données sur l’albinisme ( http://www.ifpcs.org/albinism/).

Certaines enzymes, notamment les tyrosinases (TYR), la protéine 1 liée à la tyrosinase (TYRP1) et la protéine 2 liée à la dopachrome tautomérase/tyrosinase (DCT/TYRP2), jouent un rôle crucial dans la synthèse de la mélanine (WANG & AL., 2007a).

L’albinisme a été observé chez :

  • La carpe herbivore (Ctenopharyngodon idella) (ROTHBARD & WOHLFARTH, 1993) ;
  • Le flet japonais (Paralichthys olicaceus) (WANG & AL., 2007b) (ZHANG & AL., 2021) ;
  • Le poisson des cavernes (Astyanax mexicanus) (BILANDZIJA & AL., 2013) ;
  • L’anguille (Anguilla bengalensis) (ABDUL KADIR & AL., 2015) ;
  • Le paon Nkhomo-benga (Aulonocara baenschi) (LEE & LEE, 2020).

Chez la plupart des poissons, les individus albinos ont les yeux rouges et la peau blanche ou de couleur vive et le trait est hérité de manière autosomique récessive, alors que l’albinos dominant avec les yeux rouges et la peau orange pâle a été trouvé chez la truite arc-en-ciel (NAKAMURA & AL., 2001 ; ZOU & AL., 2015).

Les variations de couleur sont une caractéristique importante des poissons d’ornement: Elles déterminent l’engouement des passionnés pour certains poissons plutôt que d’autres.

C’est à ce titre que la variété “Astronotus Albinos” chez les aquariophiles amateurs à une valeur ornementale unique en raison de sa rareté sur le marché.

Ces cichlidés sont très diversifiés dans la coloration et la pigmentation du corps (SALZBURGER, 2018).

En tant que source importante de poissons d’ornement, des recherches limitées sur l’albinisme des cichlidés ont été menées, mais davantage d’études se sont concentrées sur les motifs de couleur corporelle tels que les rayures et les taches.

SANTOS & AL. (2016) ont découvert que 29 gènes étaient impliqués dans la formation du phénotype de la tâche d’œuf de Cyno tilapia pélican par transcriptomique comparative.

LIANG & AL. (2020) ont trouvé trois mécanismes indépendants de formation de motifs de rayures horizontales chez Haplochromis latifasciatus :

  • La migration des mélanosomes le long du cytosquelette contrôle sa dispersion ;
  • La prolifération des progéniteurs contrôle la densité des mélanophores ;
  • Les voies de synthèse de la mélanine et le microenvironnement du mélanosome contrôlent la synthèse de la mélanine.

Haplochromis latifasciatus

LEE & LEE (2020) ont exploré les gènes impliqués dans l’albinisme du poisson africain Aulonocara baenschi.

Aulonocara baenschi albinos.

Des Astronotus ocellatus factices ont été utilisés dans deux tests complémentaires qui ont montré que le motif de couleur sombre et rayé inhibe l’agressivité chez les congénères sous deux modèles expérimentaux différents et avec deux groupes de sujets différents.

Dans la forme d’élevage “Red Oscar”, les marques sont rouge vif.

Mais il existe de nombreuses formes d’élevage avec des couleurs et des marques différentes.

Les nageoires présentent également des colorations différentes, qui peuvent varier du blanchâtre au rougeâtre en passant par le noirâtre, selon la race.

La nageoire caudale est convexe arrondie et présente une tache oculaire noire (“œil de paon”), généralement bordée de rouge ou d’orange.

Sur la nageoire dorsale, il peut y avoir plusieurs taches de formes différentes, légèrement bordées

Formule des nageoires : D (global) XII-XIV/19-21, A III/15-17

Les nombreux noms de variétés de couleurs élevées en captivité sont basés sur une coloration et des motifs développés, certains des plus connus étant

  • L’Astronotus ocellatus Red Tiger ;
  • L’Astronotus ocellatus Rouge ;
  • L’Astronotus ocellatus Rouge Moucheté ;
  • L’Astronotus ocellatus Albino Tiger ;
  • L’Astronotus ocellatus Rouge Albino.

D’autres variétés plus récentes sont les « lutinos » et « les longues nageoires / formes voilées ».

Il y en a aussi qui ont même été artificiellement colorés ou “peints” pour augmenter leur attrait.

 

COLORATION DES JUVENILES

Les jeunes poissons sont d’un noir profond avec des nageoires pour la plupart claires.

Astronotus ocellatus juvénile

À l’âge de 3 à 4 semaines, de belles rayures transversales irrégulières apparaissent sur leur corps.

A partir de la taille de 8 centimètres, c’est un tout autre poisson !

L’ensemble du corps et des nageoires, à l’exception des nageoires pectorales vitreuses, devient noir brunâtre avec des taches noires ou ocre avec des reflets verts.

Il se trouve également qu’il est complètement noir, mais la tête est généralement un peu plus claire.

Le front et la face descendant jusqu’aux lèvres, et parfois aussi légèrement plus bas, sont marqués d’un grand nombre de rayures jaune clair longitudinales et transversales bordées de noir ainsi que de points et de lignes.

Le menton est orné de trois larges bandes transversales de couleur jaune et blanche, encadrées de noir.

Une belle bande brun-jaune ou brun-rouge, bordée de noir, s’étend de la base de la tête (nuque) jusqu’aux opercules branchiaux et au menton.

Sur la couverture branchiale, cette bande bifurque vers l’arrière et s’arque vers le milieu des rayons durs de la nageoire dorsale.

Derrière cette bande arquée court une plus petite vers le début des rayons mous de la nageoire dorsale.

Sur les côtés et le ventre, il y a trois bandes : jaune clair ou marron et jaune, bordées de noir et diverses tâches et lignes.

Toutes les nageoires, à l’exception des nageoires pectorales translucides vitreuses, en particulier les parties molles des nageoires dorsale, caudale, anale et ventrale, ont des rayures transversales irrégulières jaune clair.

La partie dure de la nageoire dorsale est brune ou brune avec des taches noires et un revêtement noir.

La partie molle des nageoires dorsale et caudale est bordée de blanc.

Derrière cette bande arquée court une plus petite vers le début des rayons mous de la nageoire dorsale.

Sur les côtés et le ventre, il y a trois bandes : jaune clair ou marron et jaune, bordées de noir et diverses tâches et lignes.

Toutes les nageoires, à l’exception des nageoires pectorales translucides vitreuses, en particulier les parties molles des nageoires dorsale, caudale, anale et ventrale, ont des rayures transversales irrégulières jaune clair.

La partie dure de la nageoire dorsale est brune ou brune avec des taches noires et un revêtement noir.

Derrière cette bande arquée court une plus petite vers le début des rayons mous de la nageoire dorsale.

Sur les côtés et le ventre, il y a trois bandes : jaune clair ou marron et jaune, bordées de noir et diverses tâches et lignes.

La partie dure de la nageoire dorsale est brune ou brune avec des taches noires et un revêtement noir.

La partie molle des nageoires dorsale et caudale est bordée de blanc en particulier les parties molles des nageoires dorsale, caudale, anale et ventrale présentent des rayures transversales irrégulières jaune clair.

La partie dure de la nageoire dorsale est brune ou brune avec des taches noires et un revêtement noir.

La partie molle des nageoires dorsale et caudale est bordée de blanc en particulier les parties molles des nageoires dorsale, caudale, anale et ventrale présentent des rayures transversales irrégulières jaune clair.

La partie dure de la nageoire dorsale est brune ou brune avec des taches noires et un revêtement noir.

La partie molle des nageoires dorsale et caudale est bordée de blanc.

Les plus gros poissons deviennent plus foncés et perdent une partie importante des rayures transversales sur leurs nageoires.

Le torse est généralement brun-noir ou noir, à travers lequel il y a des rayures transversales irrégulières de couleur olive-brun ou rouge-brun, mais il y a aussi des rayures jaune vif ou vertes ou même bleues.

Ces rayures prennent souvent la forme de lignes et de taches bordées de noir profond.

Les nageoires, à l’exception des pectorales, sont d’un noir profond à partir des bords.

Les nageoires dorsale et caudale, ont un revêtement brun clair, ou parfois brun olive foncé.

Chez certains poissons, la partie dure de la nageoire dorsale devient beaucoup plus claire que l’arrière-plan du corps.

Il y a quelques taches d’or sur les couvertures branchiales et sur les côtés, rouge à rouge feu, bordées de jaune et de noir profond à l’extérieur.

À la base de la nageoire caudale, il y a un œil de paon rouge ardent bordé de noir.

Les mâles se distinguent des femelles par trois taches circulaires noires à la base des rayons durs de la nageoire dorsale…ce n’est pas un critère infaillible pour différencier els sexes de ces cichlidés.

En aquarium, ces poissons atteignent la maturité sexuelle à une taille d’environ 10 centimètres, et parfois ils sont gardés dans de petits aquariums et mal nourris, même à partir de la taille de 8 centimètres.

Les dérives

Dans un contexte naturel, les couleurs sombres sont le plus souvent rencontrées dans l’eau.

Le noir est la couleur la plus couramment trouvée dans les eaux locales.

Lors de réunions lors d’événements majeurs tels que des concours et des championnats dans plusieurs pays, l’art de la couleur est devenu une partie importante d’une évaluation importante.

En contraste naturel, des ajouts à l’art des contours de couleur peuvent être faits par des professionnels qui ont longtemps été dans le monde des cichlidés.

Le rajeunissement des pigments et la modification singulière des cellules sanguines, afin d’obtenir la meilleure couleur, se retrouvent souvent dans les concours de classe mondiale.

Il n’est pas facile d’appliquer un système de couleur si vous n’êtes pas doué pour la composition stable, Astronotus ocellatus n’est pas votre poisson de garniture moyen.

L’arrangement des couleurs se trouve souvent chez les poissons d’ornement, mais certains peuvent être appelés à l’aide de dopage, de colorants, d’injections et autres.

Un comité d’éthique a mené des recherches rigoureuses afin de s’imposer et se qualifier pour participer aux concours en vue de de démarrer un championnat dédié à ces Astronotus modifiés !

Ainsi, malgré des dérives évidentes, bon nombre de ces réglementations strictes ont sauvé le niveau élevé du cichlidé en tant que poisson d’ornement populaire parmi le public.

Certains des juges habitués à servir au niveau des championnats du monde se font assistés par des scientifiques, des scientifiques et du personnel expert du laboratoire faisant allusion au phénomène ci-dessus, il est peu probable que l’on puisse dire que les poissons utilisant tous les types de dopage ci-dessus s’échappent.

Ces poissons “modifiés” sont esthétiquement des poissons virtuellement ou potentiellement morts d’avance ou en tous les cas condamnés rapidement, de nombreux professionnels dans le monde ainsi que les juges, ont demandé qu’ils soient refusés en concours et que cette pratique soit jetée à la poubelle.

C’est du moins ce qui sorti de l’un des nombreux bilans, qui fait de l’existence du poisson Astronotus ocellatus créés par dopage, coloration, injection, un poisson défectueux.

Malgré ces initiatives, le rajeunissement des pigments et la modification singulière des cellules sanguines, afin d’obtenir la meilleure couleur, se retrouvent souvent dans les concours de classe mondiale.

LES DIFFERENTES « ESPECES » OU VARIETES D’ASTRONOTUS OCELLATUS MODIFIES

À notre époque, plusieurs formes d’élevage ont été obtenues qui diffèrent par la couleur et la forme du corps.

Il est presque impossible d’énumérer tous les types, car de nouvelles formes apparaissent régulièrement dans un marché aquariophile où tous les goûts doivent être satisfaits.

Etablir un listing précis et juste de toutes les variations d’Astronotus relève de la gageure car, suite aux sélections, croisements et manipulations faites autant par les particuliers que dans certains cas par les industriels de l’aquariophilie, tout est désormais possible, y compris les pires monstruosités !

Les espèces qui vivent à l’état sauvage sont généralement de couleur plutôt modérément foncée avec des taches orange sur le dos et les branchies.

Ces espèces ont une grosse tache noire avec des bords orange sur la nageoire.

Parfois certaines couleurs sont très peu présentes, donnant ainsi une apparence assez fade aux poissons.

Vieux mâle Astronotus ocellatus sp. Orénoque sauvage

Chez les poissons sauvages, la coloration est plutôt modeste, d’une teinte sombre, contre laquelle se trouvent des taches orange – sur le dos et les valves branchiales.

Jeune (sexe non déterminé) Astronotus ocellatus sp. Orénoque sauvage

Une tache noire est située sur la nageoire caudale, pour laquelle les poissons étaient appelés Astronotus oculaire.

De plus, les individus de la forme sauvage et les poissons élevés de manière sélective ont une capacité particulière à changer rapidement de couleur à certains moments.

Cela se produit lorsque le poisson est stressé, commence une bagarre ou effraie des rivaux de son territoire.

Les juvéniles se distinguent des adultes par la couleur – leur corps est couvert de taches sombres et blanches.

Il existe plusieurs formes d’Astronotus, qui diffèrent par les couleurs :

L’Astronotus est devenu un des poissons d’aquarium favori des aquariophiles grâce à son caractère mais surtout en raison de la panoplie de couleurs inhabituelles de son corps.

Les couleurs varient du blanc, au jaune, orange, rouge…. ou sont plus fades avec un fond gris ou brunâtre.

Les poissons de ces dernières couleurs sont les Astronotus de race pure.

Tout comme les espèces sauvages et celles élevées par les humains, les Astronotus changent de couleur assez rapidement lorsqu’ils sont stressés, lors de combats ou pour protéger leur territoire.

Autant pour les espèces sauvages que celles issues de sélection, il est intéressant de noter que la coloration des Astronotus juvéniles diffère considérablement de celle des espèces adultes.

Souvent, chez les jeunes spécimens issus de sélection, leurs tâches sont blanches et non rouge orangées.

Ces couleurs contrastées en font des poissons très attrayants, ce qui explique leur succès dans le grand public aquariophile.

Ainsi, au grés des demandes, de nos jours, plusieurs races sélectives ont été obtenues avec des colorations et des formes de corps différentes.

Il est presque impossible de nommer tous les types d’oscar puisque de nouvelles espèces apparaissent très régulièrement.

Cependant, les Astronotus « Oscars » les plus populaires sont les suivants :

  • Astronotus ocellatus sauvage

La couleur naturelle de l’espèce sauvage est jaune vif, gris, vert pâle avec des rayures vives et quelques inclusions de couleur orange.

Il existe bien des variations de couleurs naturelles.

…trouvées parfois dans un même plan d’eau !

Photographie de poissons du genre Astronotus collectés dans la rivière Araguari et montrant la présence et l’absence d’ocelles dorsaux dans la même localité.

En plus de la localité d’Araguari, les phénotypes Astronotus ocellatus et Astronotus crassipinnis ont été collectés à Oriximina, Careiro Castanho et Borba.

La couleur de fond est olive grisâtre, des taches sombres et des taches orange le traversent.

Il y a une tache noire bordée d’orange à la base du pédoncule caudal.

L’aquariophile soviétique M.N. ILYIN affirme que chez les mâles, la tâche est plus clair que chez les femelles : C’est un critère peu évident de différenciation des sexes.

Dans la nature, cette coloration aide les poissons à se cacher au fond face à un danger le menaçant et surtout pendant la chasse.

Chez les Astronotus sauvages, la coloration est plutôt modeste, d’une teinte sombre, contre laquelle se trouvent des taches orange – sur le dos et les valves branchiales.

Une tache noire est située sur la nageoire caudale, pour laquelle les poissons étaient appelés communément Astronotus oculaire.

De plus, les individus de la forme sauvage et les poissons élevés de manière sélective ont une capacité particulière à changer rapidement de couleur à certains moments.

Cela se produit lorsque le poisson est stressé, commence une bagarre ou effraie des rivaux de son territoire.

Les juvéniles se distinguent des adultes par la couleur – leur corps est couvert de taches sombres et blanches.

Il existe plusieurs formes d’Astronotus, qui diffèrent par leurs couleurs.

Astronotus est devenu un favori parmi les aquariophiles en raison de la couleur inhabituelle et juteuse des écailles – les taches de framboise et d’orange sont situées sur un fond gris ou brunâtre.

Les poissons de cette espèce sont de race pure et conviennent à l’aquariophilie.

LES ASTRONOTUS, FRUITS DE SELECTION (SANS CROISEMENT) : LES FORMES D’ELEVAGE

Astronotus ocellatus rouge

Contrairement à la forme originale, la couleur rouge, voire même orangée est assez uniformément répartie sur la majeure partie du corps, sans taches, lignes ou courbes.

La coloration de fond sombre de ces poissons donne l’impression d’un revêtement orange ou rouge uniforme qui ne forme pas de lignes épaisses et de courbes.

Contrairement à l’Astronotus tigre, l’Astronotus rouge n’a pas de taches clairement localisées sur le corps.

C’est le représentant le plus courant de la race.

Les individus de type peuvent être de couleur bordeaux, rouge vif ou rougeâtre.

En raison de la fusion de nuances similaires, les écailles du poisson ont un aspect irisé et velouté.

Les individus peuvent être bordeaux, rouge vif ou rougeâtre.

ou plus clairs en couleurs…

Cet Astronotus rouge ne possède pas, caractéristique des spécimens sauvages, de tache à la base de la nageoire caudale.

L’Astronotus rouge ne possède pas, à l’inverse de ce qui est une caractéristique des spécimens sauvages, de tache oculaire à la base de la nageoire caudale.

Les Astronotus rouges ont été importés à l’origine par Charoen PATTABONGE, un pisciculteur thaïlandais, qui a noté la coloration anormalement rouge de certains Astronotus et a corrigé ce trait dans les générations suivantes.

Cette variété a été développée par l’aquariophile thaïlandais Charoen PATTABONGE, qui a remarqué cette mutation inhabituelle et a fixé le trait dans les générations suivantes.

Fin des années 1960 et dans les années 1970, cette variation d’Astronotus avait toutes les faveurs du monde des aquariophiles adeptes de ces transformations des formes sauvages.

Ce type de poissons dominait le commerce aquariophile parmi les autres Astronotus.

La tâche sombre caractéristique à la base de la queue est toujours absente.

C’est une race issue d’une longue sélection.

Astronotus ocellatus tigre

Il a une coloration non uniforme.

La coloration est inégale, le fond général va du brun grisâtre au noir, sur lequel sont dispersées des taches et des taches jaunes, souvent avec un liseré noir de chaque tâche.

Le fond général peut varier du gris brunâtre au noir avec des taches jaunes et des taches dispersées sur le corps, assez souvent chaque tache a des bords noirs.

Au début de la nageoire caudale, il y a une grande tache noire aux bords orange qui ressemble à un gros œil : la fameuse ocelle des Astronotus ocellatus !

La couleur principale du corps est le gris-olive, et des taches rouge-orange qui parcourent le corps ressemblant à un motif similairement identique à la peau d’un tigre.

À l’heure actuelle, avec les albinos c’est la coloration la plus populaire.

À la base de la nageoire caudale, il y a une grande tache noire bordée d’une bande orange, ressemblant à un gros œil.

Cet « œil », à la base du pédoncule caudal est hérité de la couleur sauvage.

A ce stade de sélection et d’élevage, tout est permis et on arrive vite à trouver des formes de sélection très poussées, presque de la manipulation génétique et on s’éloigne assez définitivement des formes originelles.

Mais il existe aussi des spécimens au corps clair ou blanc parsemé de rayures rouges et oranges…

Ces spécimen sont le fruit de combinaison d’Astronotus albinos ou lutino.

On distinguera donc les formes de sélections réalisées à partir des :

  • Albinos ;
  • Lutinos ;

Et enfin

  • Les combinaisons de formes ;
  • Les formes trafiquées issues de manipulations génétiques ou de divers traitements chimiques.

A ce stade, on arrive à des formes de sélection très poussées, presque de la manipulation génétique et on s’éloigne assez définitivement des formes originelles, naturelles et sauvages.

LES ASTRONOTUS ALBINOS OU POISSONS AMELANIQUES

Une caractéristique clé de la forme albinos est l’absence de tout pigment autre que les teintes rouges.

L’Astronotus albinos a un corps blanc avec des taches rouges, roses ou oranges, la pupille des mêmes couleurs.

On pense que les formes légères et albinos sont plus sensibles à la lumière vive.

Par conséquent, avec ces poissons spécifiques et leurs particularités génétiques qui leur impose des exigences, il faut créer un éclairage doux et des zones sombres.

Car comme chez les humains, les yeux des Astronotus albinos sont rouges et ces derniers sont naturellement très sensibles à la lumière vive.

Chez les animaux, il existe différentes couleurs :

  • Les formes cyanophores (bleu) ;
  • Les formes xanthophores (jaune) ;
  • Les formes érythrophores (rouge) ;
  • Les formes mélanophores (noir/marron).

L’Albinisme désigne un animal atteint d’une anomalie congénitale caractérisée par l’absence de pigment de la peau, celle-ci étant blanche ou tout au moins très claire.

Les poissons, les reptiles et les amphibiens sont disponibles dans une large gamme de couleurs.

A la différence, les mammifères ne possèdent qu’une gamme de couleurs relativement limitée.

Ainsi, les animaux albinos sont le plus souvent blancs avec des yeux rouges, roses ou même très clairs (vu que le sang sous la peau est visible en transparence), mais ils bénéficient d’une coloration due à d’autres pigments tels que :

  • Porphyrine : Les porphyrines sont des molécules à structures cycliques impliquées dans le transport du dioxygène et pouvant jouer le rôle de cofacteur lié (groupement prosthétique) à certaines enzymes. Elles entrent dans la composition de l’hémoglobine, dans le globule rouge (où l’on parle alors de Porphyrine érythrocytaire) et tiennent donc une place importante dans le métabolisme respiratoire. ;
  • Ptéridine : La ptérine (du grec pteron, aile) est un composé hétérocyclique constitué d’un noyau de pyrazine fusionné avec un noyau de pyrimidine (une ptéridine donc), avec sur le carbone 4 de la pyrimidine, un groupe carbonyle, et sur le carbone 2 un groupe amine. Les ptérines sont présentes dans de nombreuses biomolécules, notamment dans les pigments ptériniques qui donnent leur couleurs aux insectes, comme la xanthoptérine ; les ptérines furent d’ailleurs découvertes dans les pigments des ailes (pteron en grec, d’où leur nom) de papillon. Elles ont aussi un rôle important comme cofacteurs, comme la bioptérine ou l’acide folique (Vitamine B9).;
  • Psittacine : Les psittacofulvines (ou psittacine) sont des pigments liposolubles. Leur nom provient de Psittacidae, le nom scientifique des espèces comprenant les perroquets, perruches, cacatoès, etc. chez qui ces pigments ont été découverts.

L’animal peut ainsi aussi apparaître rose (circulation sanguine), jaune ou brunâtre (kératine), ou être coloré par des pigments provenant de l’alimentation.

Dans certains environnements, l’animal albinos est désavantagé par la perte du pouvoir camouflant de la mélanine, mais certains prédateurs semblent plus attirés par les animaux normalement colorés, vu qu’ils ont plus l’habitude de chasser ces derniers.

La lumière et les rayons UV du soleil sont les contraintes principales auxquelles les Astronotus albinos doivent faire face, car la mélanine, faite pour protéger la peau en la rendant foncée, n’étant plus produite, ces Astronotus sont sujets au cancer de la peau ou oculaire qui peut résulter d’une trop longue prolongation sous les rayons UV.

Cependant, les mammifères et les oiseaux sont grandement moins touchés que chez les autres familles d’animaux, vu que leurs fourrures et plumages leur permettent une protection contre les rayons UV, d’autant plus que la couleur blanche réfléchie mieux la lumière que les autres couleurs.

Les espèces habitant à longueurs de temps sous le feuillage des arbres, dans les forêts tropicales ou tempérées, sont aussi moins soumis aux rayons UV, vu qu’ils vivent toujours à l’ombre.

Les différences de couleurs chez les animaux (comme chez les humains peuvent provoquer dans certains cas) des changements de comportement, c’est ainsi, par exemple, que les oiseaux albinos font souvent l’objet de rejet de la part de leurs congénères et ont du mal à s’accoupler.

Chez les poissons, ce phénomène ne semble pas être présent.

Cependant, on remarque chez la plupart des espèces, suivant les conditions, que l’albinisme n’est socialement pas gênant pour eux, comme chez le zèbre, où les individus concernés sont pleinement acceptés au sein de leurs congénères, comme on a pu le constater pour les différentes variations de robes chez cet animal, comme les zèbres mouchetés.

En effet, les mammifères n’ont que la mélanine comme pigment.

Donc, par conséquent, si vous retirez la mélanine d’un mammifère, il s’agit, selon toute définition, d’un albinos.

Bien que l’albinisme soit génétiquement hérité, son incidence chez les poissons peut être développée artificiellement en exposant les œufs à des métaux lourds comme l’arsenic, le cadmium, le cuivre, le mercure, le sélénium et le zinc.

Les poissons albinos sont souvent plus fragiles.

Les espèces albinos ont un corps blanc avec des taches orange vif ou rouges.

Leur trait principal est rose ou, plus rarement, les yeux et les nageoires orange sans aucun pigment foncé.

Sinon, ce sont des espèces “Lutinos” ou “Lutino“, en d’autres termes des morphes de couleur.

Lutino est un mot qui a été emprunté aux ornithologues : Un oiseau lutino est un oiseau qui présente du xanthochromisme.

Cela signifie que cet oiseau lutino a une coloration inhabituellement jaune.

Le xanthochromisme est souvent associé à un manque de pigment rouge, mais il n’en dépend pas.

Dans ces conditions, les Astronotus blancs sont généralement « exceptionnellement jaunes » ?

Certains Astronotus le sont mais la plupart sont blancs et orange.

Donc, si l’affichage d’une coloration jaune atypique est ce qui fait d’un animal un lutino, il est fort probable que ce ne soit pas le meilleur terme pour décrire les Astronotus à base de couleur blanche.

En effet, le termes « lutino » s’applique aussi parfois aux animaux amélaniques !

L’amélanistique[1] est souvent un terme approprié pour définir un Astronotus blanc.

Ainsi, les Astronotus sans leur pigment brun naturel sont, selon cette définition, leucistiques ; c’est-à-dire qu’ils ont perdu beaucoup de leur pigment noir/brun mais ont conservé leur pigment rouge/jaune.

Un Astronotus amélanique est aussi un Astronotus leucistique car il manque de mélanine qui n’est aussi qu’une perte partielle de pigment.

Astronotus lutino est donc un terme correct pour caractériser les Astronotus qu’on pourrait tout aussi bien Astronotus leucistiques !

Chez tous ces poissons, les nageoires n’ont aucun signe de couleurs sombres.

Astronotus albinos

L’Astronotus albinos a un corps blanc avec des taches orange vif ou rouges.

Une caractéristique clé des albinos sont ses yeux et ses nageoires qui sont roses ou moins souvent orange, sans aucun pigment foncé.

Quand un poisson pouvant laisser croire qu’il est albinos ne respecte pas ces critères, sans hésitation, c’est Astronotus lutino.

Les nageoires ne présentent aucune trace de pigments foncés.

Les conditions de détention ne sont pas différentes des autres formes.

Ce sont des poissons blancs, mais leur coloration est égayée par un remplissage de tons rouges ou orangés.

Une autre caractéristique des albinos est que leurs yeux sont orange ou roses.

Astronotus albinos Tigre

Ce sont des spécimens au corps clair ou blanc parsemé de rayures rouges et oranges

Chez ces poissons, la pupille doit être rouge.

 

Astronotus albinos rouge

Les spécimens d’Astronotus albinos rouge sont clairs ou blancs avec un ombrage rouge et orange uniforme

La couleur de fond est blanche, l’Astronotus albinos rouge a comme un enduit orange ou rouge recouvrant la majeure partie de son corps.

La pupille de ces poissons doit être rouge.

Cette couleur est souvent confondue avec l’albinos, et certains soutiennent qu’il ne s’agit que d’une variante de la forme albinos. 

Astronotus albinos rouge feu “red”

Cette variation comprend des espèces avec une coloration corporelle brillante et complètement rouge.

Astronotus ocellatus « Oscar » rouge feu ou Bloody / Super red

Astronotus doré

Ces espèces sont similaires à l’Oscar rouge…la palette de couleur est plus nuancée.

Cependant, au lieu des teintes rouges et oranges, les teintes jaunes et dorées prédominent.

Astronotus doré – forme « Lemon »

C’est l’un des types les plus populaires, mais il est extrêmement difficile à trouver en vente.

Le poisson a une coloration citron-orange vif sur tout son corps.

Astronotus Lemon jaune citron juvénile

 

Astronotus  « Strawberry Oscar »

LES ASTRONOTUS LUTINO

En apparence, ces Astronotus lutino sont similaires aux Astronotus albinos, mais ils ont une couleur plus foncée, qui est particulièrement visible au niveau de la queue et des nageoires.

L’Astronotus lutino est capable de présenter des taches pigmentaires vertes, brunes, noires.

Les yeux des Astronotus lutino sont de couleur foncée.

L’indicateur clé pour savoir si un Astronotus est un albinos est les yeux et les nageoires : Si les yeux sont roses (ou peut-être orange) et qu’il n’y a pas de coloration foncée sur les nageoires, il s’agit d’un Astronotus albinos, sinon, c’est un Astronotus lutino.

Astronotus lutino

Ces poissons ressemblent aux albinos, mais leur coloration est un peu plus foncée, principalement sur les nageoires et dans la zone de la tache oculaire sur la queue.

Ainsi, tout acquéreur d’un Astronotus qui semblerait de type albinos mais aurait des yeux et des nageoires noires, détient en fait un Astronotus lutino.

L’explication de ce fait est simple car les albinos ne peuvent pas produire de pigments noirs, bruns et verts.

L’Astronotus lutino est capable de produire des taches pigmentaires vertes, brunes, noires.

Leurs yeux sont de couleur foncée.

L’Astronotus lutino a les pupilles noires et des stries grises non typiques des albinos.

Extérieurement, les Astronotus lutino sont, à priori, similaires aux Astronotus albinos, mais ils ont une couleur plus foncée, qui est particulièrement visible dans la queue et les nageoires.

Astronotus lutino tigre

Astronotus « Lemon » citron ou jaune

C’est l’un des type d’Astronotus issu de sélection les plus populaires, ce qui explique qu’il est très difficile de le trouver en vente.

Le poisson a une coloration jaune citron vif sur tout le corps.

Astronotus lutino bringé

C’est un spécimen d’Astronotus possédant un fond de corps de couleur blanc ou clair et des rayures orange ou jaunes, et des nuances brunâtres et grises sur le corps et les nageoires.

La pupille est noire et des taches ou des liserés sombres sont visibles sur les nageoires.

Astronotus lutino doré

C’est l’une des espèces de ce genre les plus rares et difficiles à trouver.

Ces individus ressemblent à l’Astronotus rouge, mais au lieu des nuances de rouge et d’orange, le jaune et l’or sont plus prononcés.

Une autre espèce rare fruit de sélections ultimes d’Astronotus, sont les individus sont appelés « Astronotus sanglants » ou Astronotus « Bloody ».

Ils peuvent être reconnus par leur couleur particulièrement brillante et uniforme de tout le corps.

LES AUTRES ASTRONOTUS TRAFIQUES

Astronotus peints/teintés artificiellement

La mode des poissons peints n’a pas oublié, non plus, les Astronotus ! 

Dans ces cas, des Astronotus albinos et Astronotus lutino sont colorés par injection d’une substance chimique colorante, à l’aide d’une seringue qui sert à introduire le colorant sous la peau de l’animal : cette pratique cruelle qui n’est faite avec aucun autre animal devrait absolument être prohibée et considérée comme de la maltraitance animale. 

Avec le temps et après avoir été progressivement excrété cette substance chimique par le corps, le poisson reprend progressivement sa couleur d’origine. 

Le principal inconvénient est qu’après ce (mauvais) traitement, le système immunitaire de l’animal souffre et est affaibli.

Ainsi l’animal devient beaucoup plus sensible aux maladies, il accuse aussi et souvent un retard de croissance et sa durée de vie s’en trouve fortement altérée.

Oscar bleu ou « Blueberry oscar »

Les espèces appartenant à cette variation sont initialement apparues comme albinos ou lutino, mais elles ont été teintes avec un colorant bleu.

Ces « Oscars » ont également été victimes d’un processus de teinture chimique appliqués sur des animaux vivants par injection.

Ainsi, il est fait état d’Astronotus ou Oscars myrtille ou fraise qui sont généralement des Astronotus albinos ou lutino qui ont été soumis pendant une bonne partie de leur vie à vivre dans de l’eau teintée suivant la couleur désirée.

Auparavant, cet Astronotus Lutino avait des taches de couleur bleu, et maintenant, grâce au métabolisme de l’animal qui reprend le dessus, la peinture est en train d’être retirée de son corps.

Ces poissons ont aussi été nourris avec des aliments imbibés de colorant ou ont directement subi des injections de colorants.

Non seulement cette pratique est quelque chose qui devrait être interdit, mais elle est immorale et malsaine pour n’importe quel poisson.

C’est un processus horrible qui affaiblit le poisson, le rendant beaucoup plus sensible aux maladies et raccourcit sa durée de vie.

Généralement, le poisson affaibli par ce processus, même s’il a résisté à ce traitement chimique finit par succomber, principalement à cause du stress dans les six mois.

De plus, avec le temps, la couleur finit par s’estomper, si bien qu’au final l’heureux propriétaire de cette monstruosité coloriée se retrouve avec un « Oscar albinos » ou un « Oscar lutino » qui aura coûté cher à l’achat et qui sera un animal maladif.

Astronotus Veiltail ou Astronotus voile

Cette variante a des nageoires allongées et peut également avoir différents types de coloration corporelle.

Les poissons de cette race ont des nageoires luxueuses et allongées qui se déplacent efficacement en nageant.

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Il est recommandé de garder ce poisson seul, sinon des voisins agressifs rongeront son voile.

Ces formes peuvent conduire à d’autres mélanges qui sont de plus en plus éloignés des formes originelles d’Astronotus ocellatus !

Astronotus « ballon »

Il est parfois appelé à « Oscar à corps court ». 

En raison d’une mutation qui limite la croissance de la colonne vertébrale, cet »Astronotus » a un torse court et une taille plus petite.

Quant aux couleurs, elles peuvent être différentes.

Avec un tel dimorphisme, on atteint summum de la bêtise : on est très éloigné de ce qu’est réellement un Astronotus ocellatus !

En toute évidence et logique, il convient de ne surtout pas encourager la production de tous ces monstres et surtout de jamais acheter ces poissons teints ou totalement difformes qui sont le résultat de maltraitances animales totalement répréhensibles !

Rôle des ocelles

Astronotus ocellatus et plusieurs autres grands poissons cichlidés d’Amérique du Sud présentent des ocelles brillants, ou taches oculaires, près de la base de la nageoire caudale.

Astronotus ocellatus vit de façon sympatrique en présence de piranhas du genre Serrasalmus capables, à tous instants de mordre les nageoires.

On constate souvent sur les Astronotus pêchés à quel point les les dommages sont plus ou moins étendus sur les nageoires de ces cichlidés sympatriques qui sont de taille similaire aux piranhas qui,eux n’ont pas d’ocelles caudales distincts.

En biologie, un organisme sympatrique caractérise des espèces qui ne s’hybrident pas, alors que les aires respectives peuvent avoir une zone commune.

Les espèces peuvent aussi être qualifiées de parapatriques.

La sympatrie se dit donc d’espèces voisines qui vivent dans la même aire géographique sans s’hybrider.

Les espèces d’une population issue d’une spéciation sont sympatriques (spéciation sympatrique, population sympatrique), alors que les sous-espèces sont allopatriques. Dans l’aire qu’elle occupe, une sous-espèces est exclusive d’une autre sous-espèce.

Les données écologiques et les différences comportementales interspécifiques observées soutiennent l’hypothèse selon laquelle les taches oculaires réduisent les attaques de piranha en confondant la reconnaissance visuelle de la région caudale de la proie.

La desquamation dense des nageoires médiales non appariées, en particulier de la nageoire caudale, masque les repères visuels pour la reconnaissance des nageoires, améliorant encore le mimétisme de la tête par la région caudale.

L’hypothèse selon laquelle les ocelles caudaux chez Astronotus ocellatus, et peut-être d’autres grands poissons cichlidés, fonctionnent principalement comme des imitations oculaires pour la défense contre les prédateurs des nageoires est plus parcimonieuse que l’hypothèse antérieure de ZARET « inhibition du cannibalisme » est donc vraie.

Les nageoires sont une ressource alimentaire principale pour de nombreux characidés du genre sud-américain Serrasalmus et Pristobrycon (MACHADO-ALLISON & GARCIA, L986; NORTHCOTEETA, 1986 ; NICOAND TAPHOM, 1988 ; WINEMILLER, 1989B).

Les nageoires fournissent une ressource alimentaire abondante et rapidement renouvelée pour les divers piranhas.

Le pincement des nageoires est le plus répandu parmi les classes de taille des sous-adultes et des petits adultes de la plupart des Serrasabnus spp. qui ont fait l’objet d’études approfondies.

Les dommages aux nageoires affectent négativement les performances de nage, ce qui à son tour nuit à l’efficacité.

Des études ont montré que le pincement des nageoires avait une série d’impacts négatifs sur la croissance et la survie des proies.

Par exemple, les nageoires endommagées chez des poissons captifs les rendent plus sensibles aux infections bactériennes et fongiques (REICHENBACH-KLINKE ET ELKAN, 1965).

Les dommages aux nageoires affectent aussi négativement les performances de nage du poisson blessé, ce qui à son tour nuit à l’efficacité de l’alimentation et des manœuvres de fuite (SAZIMA ET POMBAL, 1988).

De plus, les dommages aux nageoires ont un impact négatif sur le budget énergétique du poisson, puisque la matière et l’énergie seraient détournées du développement gonadique et de la croissance somatique globale, et dirigées vers la régénération des nageoires.

Même le statut de dominance des individus est affecté par des aspects visuels associés à la morphologie des nageoires chez certaines espèces, qui à leur tour peuvent influencer le succès de l’accouplement (BAERENDS ET BAERENDS VON ROON, 1950 ; BARLOW, 1974 ; BAYLIS, 1974).

Les grands cichlidés lents et dotés de larges nageoires médianes sont des cibles remarquables et potentiellement vulnérables pour les piranhas qui leur pincent les nageoires.

Un rapport scientifique a fait la preuve qu’Astronotus ocellatus et peut-être plusieurs autres grands cichlidés néotropicaux obtenaient une certaine protection contre la prédation des nageoires via le mimétisme caudal de la région de la tête.

Ce mimétisme de la tête est réalisé par trois caractéristiques morphologiques :

1) l’ocelle caudal ;

2) écailles denses et opaques des nageoires médiales ;

3) la symétrie du profil latéral.

L’ocelle caudal, ou ocelle, de l’Astronotus ocellatus consiste en un anneau orange vif d’écailles entourant une tache noire à la base dorsolatérale de la nageoire caudale à l’exception de l’ocelle bien visible et/ou de l’ange iris des yeux, la coloration de l’Astronotus ocellatus est terne et cryptique.

Selon l’état de comportement et l’environnement du poisson, la coloration du corps peut rapidement passer d’un gris uniforme à un motif marbré composé de taches gris foncé et brun clair à gris.

Moins de la moitié de 1% des Astronotus ocellatus sauvages présentent au moins deux ocelles, généralement près de la base de la nageoire dorsale ou des côtés du corps (WINEMILLER, obs. pers., n > 250 sur une période de 5 ans dans les llanos vénézuéliens).

Ces ocelles multiples sont généralement incomplets (parfois constitués uniquement d’une tache noire sans l’anneau orange) et apparemment anormaux.

À l’exception de l’ocelle caudal brillant, les Astronotus ocellatus sauvages des llanos vénézuéliens sont très ternes par rapport aux variétés de couleurs sélectionnées sélectivement appelées “oscars” dans le commerce international des aquariums.

Si une simple tache caudale améliore la survie en réduisant le taux de réussite des frappes de prédateurs, l’ajout d’une couleur visible sous la forme d’un ocelle ne ferait que réduire la survie en augmentant le taux de détection par les prédateurs.

Alternativement, le mimétisme caudal de la région de la tête pourrait réduire le taux de prédation, si des avaleurs de poissons entiers plus conventionnels anticipent parfois incorrectement le chemin de fuite à prendre par un organisme proie immobile (COTE, 1957).

En plus de dissimuler des tissus vulnérables, la fausse tête des grands piscivores donnerait l’apparence d’une menace de prédation pour les petits piranhas pinceurs de nageoires, décourageant ainsi de nombreuses approches exploratoires.

Des travaux expérimentaux sur des poissons captifs pourraient éclairer ces possibilités alternatives.

Les dommages aux nageoires infligés par les piranhas constituent sans aucun doute une pression sélective majeure sur les grands poissons lents qui habitent les habitats aquatiques des basses ¬terres d’Amérique du Sud.

Les ocelles visibles chez Astronotus ocellatus et certains autres grands cichlidés servent probablement de faux yeux -mimétisme de la tête qui dissuade partiellement le pincement des nageoires.

Bien qu’elles ne s’excluent pas mutuellement, l’hypothèse de prédation des nageoires/imitation de la tête explique la fonction des ocelles caudaux sur les cichlidés néotropicaux de manière plus parcimonieuse que l’hypothèse d’inhibition du cannibalisme de ZARET, car elle invoque moins d’hypothèses interdépendantes.

L’ocelle caudal, ou ocelle, de l’Astronotus ocellatus consiste en un anneau orange vif d’écailles entourant une tache noire à la base dorsolatérale de la nageoire caudale à l’exception de l’ocelle bien visible et/ou l’iris des yeux, la coloration de l’Astronotus est terne et cryptique.

Si une simple tache caudale améliore la survie en réduisant le taux de réussite des frappes de prédateurs, l’ajout d’une couleur visible sous la forme d’un ocelle ne ferait que réduire la survie en augmentant le taux de détection par les prédateurs.

Alternativement, le mimétisme caudal de la région de la tête pourrait réduire le taux de prédation, si des avaleurs de poissons entiers plus conventionnels anticipent parfois incorrectement le chemin de fuite à prendre par un organisme proie immobile (COTE, 1957).

En plus de dissimuler des tissus vulnérables, la fausse tête des grands piscivores donnerait l’apparence d’une menace de prédation pour les petits piranhas pinceurs de nageoires, décourageant ainsi de nombreuses approches exploratoires.

Des travaux expérimentaux sur des poissons captifs pourraient éclairer ces possibilités alternatives.

Les dommages aux nageoires infligés par les piranhas constituent sans aucun doute une pression sélective majeure sur les grands poissons lents qui habitent les habitats aquatiques des basses ¬terres d’Amérique du Sud.

Les ocelles visibles chez Astronotus ocellatus et certains autres grands cichlidés servent probablement de faux yeux -mimétisme de la tête qui dissuade partiellement le pincement des nageoires.

Bien qu’elles ne s’excluent pas mutuellement, l’hypothèse de prédation des nageoires/imitation de la tête explique la fonction des ocelles caudaux sur les cichlidés néotropicaux de manière plus parcimonieuse que l’hypothèse d’inhibition du cannibalisme de ZARET, car elle invoque moins d’hypothèses interdépendantes.

SIGNES DISTINCTIFS GENEREAUX

On retiendra principalement comme caractéristiques importantes de l’Astronotus ocellatus :

  • Son physique est ovale, légèrement haut et modérément aplati sur les côtés ;
  • La forme de base de cette espèce est de couleur vert foncé à grisâtre ;
  • La partie inférieure du corps, y compris le ventre, est souvent orange ;
  • Les flancs du corps sont couverts de diverses formes géométriques ou taches ou lignes ;
  • Les flancs du corps sont généralement de couleur foncée.

DIFFERENCIATION

TYPE D’ASTRONOTUS

En plus de l’Astronotus ocellatus habituel (Astronotus ocellatus), il existerait dans la nature d’autres espèces telles que :

  • L’Astronotus orbicularis ou Astronotus « bourdon » ou Astronotus cf. orbicularis “Bumblebee Oscar”. L’Astronotus cf. orbicularis cichlidé est un Cichlidae d’Amérique du Sud que l’on trouve dans le fleuve Amazone.

Synonymes : Acara compressus, Acara hyposticta, Astronotus ocellatus zebra et Astronotus orbiculatus.

  • L’Astronotus crassipinnis ou Astronotus à nageoires épaisses. Astronotus crassipinnis est un poisson sud-américain de la famille des cichlidés du sud du bassin amazonien et des bassins du Paraná-Paraguay.

Et il existe d’autres espèces encore !

Caractéristiques importantes d’Astronotus crassipinnis :

  • Son physique est ovale, légèrement haut du dos et seulement modérément aplati latéralement ;
  • la forme de base de cette espèce est de couleur vert foncé à brun grisâtre ;;
  • La coloration peut varier considérablement ;
  • Les flancs du corps sont recouverts de diverses formes géométriques ou de taches ou de traits ;
  • En outre, plusieurs bandes transversales brillantes courent sur les flancs du corps. Environ au milieu du corps courent des traits horizontaux brillants, fins et pointillés ;
  • La nageoire caudale est convexe arrondie et présente une tache oculaire à franges noires; généralement rouges ou oranges « œil de paon » ;
  • Le dessous de la tête est clair, le plus souvent de couleur jaunâtre ;
  • La tête est massive, la grande bouche supérieure et les lèvres bombées ;
  • Les mâchoires sont fortement dentées.

La confusion entre Astronotus crassipinnis et Astronotus ocellatus est possible, cependant, Astronotus crassipinnis  se différencie par ses taches oculaires sous la base de sa nageoire dorsale.

Leur appartenance à différentes espèces est actuellement remise en question, et leurs différences externes sont causées par la localité de résidence.

Néanmoins, il existe d’autres différences mineures entre ces espèces de poissons :

  • L’Astronotus orbicularis a des rayures plus larges et distinctes.
  • Les éleveurs notent qu’Astronotus orbicularis est de nature plus timide et calme que Astronotus ocellatus.
  • En comparaison avec Astronotus ocellatus et Astronotus orbicularis, Astronotus crassipinnis a une taille plus petite et ne dépasse pas, dans des conditions naturelles, la taille de 25 centimètres.
  • Sa couleur est également différente, il possède des rayures sont verticales, fines, uniformément délimitées.

Grâce au « travail » des éleveurs, de nombreuses “morphes” d’Astronotus sont apparues.

Tous ces Astronotus ne diffèrent pas dans leurs conditions de détention et peuvent se croiser entre eux.

Mais, il ne faut pas oublier que pendant longtemps, il n’y a eu que deux espèces d’Astronotus reconnues officiellement :

  • Astronotus ocellatus ;
  • Astronotus crassipinnis.

Quelques mots sur Astronotus crassipinnis

Astronotus crassipinnis est assez finalement assez distinct du bien plus connu Oscar Astronotus ocellatus.

Historiquement, ce Cichlidé a été décrit sous le taxon Acara crassipinnis par HECKEL en 1840 depuis des exemplaires en provenance géographique du :

  • Rio-Paraguay ;
  • Rio-Guapore dans le Matogrosso ;
  • Rio Negro ;
  • Rio Branco.

…tous ces bassins hydrologiques étant situés le nord de l’Amazonie.

L’origine comprend ainsi : Paraguay, Brésil, Bolivie et Pérou : dans le haut-Paraguay et de l’Amazonie bolivienne y compris le Guaporé Mamoré et Madre de Dios.

L’aire de répartition du cichlidé de l’œil de paon (Astronotus ocellatus) en Amérique du Sud est le bassin amazonien et le bassin versant supérieur du Río Paraná et du Río Paraguay

Son habitat naturel est probablement les eaux stagnantes (lacs, étangs, étangs) et les bras latéraux silencieux ou coupés des rivières aux surfaces sablonneuses ou boueuses.

Astronotus crassipinnis en aquarium biotope

On le trouve également dans les zones rocheuses.

C’est Sven O. KULLANDER qui modifie le nom de genre sur la base de plusieurs syntypes.

En 1986, KULLANDER distingue A. ocellatus et Astronotus crassipinnis grâce au motif de couleur et aux données méristiques.

Astronotus crassipinnis ne présente jamais de taches ocellées le long de la base de la nageoire dorsale, qui caractérisent A. ocellatus de l’ouest amazonien.

Le modèle des fasciatures est variable dans les deux espèces, mais Astronotus crassipinnis est globalement plus sombre, et reconnus, en particulier en ayant des barres verticales plus antérieures et plus claires que ocellatus (bien avant l’extrémité de la nageoire pectorale) et deux autres plus ou moins bien séparées par des barres verticales sombres à la position de la barre la plus lumineuse de Astronotus ocellatus.

Astronotus crassipinnis compte 21–22 rayons contrairement à Astronotus ocellatus qui a 20 et jamais 22 rayons et presque jamais 12 épines.

Le nombre d’écailles montrent un chevauchement considérable, avec une variation de 35–40 chez Astronotus crassipinnis et 33–39, avec une moyenne à 35 pour ocellatus.

Astronotus crassipinnis juvénile

Comme l’a expliqué KULLANDER (1986), seuls deux syntypes de crassipinnis ont été localisés depuis la région du Guaporé.

Les autres spécimens qui ont été rapportés du Rio Negro et Rio Branco représentent probablement des variétés d’Astronotus ocellatus ou d’autres espèces non décrites !

Jusqu’à ce qu’une désignation d’un lectotype, recommandant un spécimen Guaporéen, l’utilisation de Astronotus crassipinnis pour les espèces du Paraguay et la Bolivie amazonienne de Astronotus est conservée mais demeure provisoire.

Astronotus ocellatus se distingue de son unique congénère, Astronotus crassipinnis, par :

  • La présence (versus l’absence) de taches ocellées à la base de la nageoire dorsale ;
  • La présence d’une barre verticale claire la plus antérieure sur le corps située au-dessus de la base de la nageoire anale (par opposition à celle avant la pointe de la nageoire pectorale) ;
  • La présence de 13 rayons épineux et de 20 rayons mous (en opposition avec Astronotus crassipinnis qui possède 12 épineux et 21-22 mous) dans la nageoire dorsale.

De plus, Astronotus crassipinnis a deux barres verticales sombres au lieu de la première barre claire d’Astronotus ocellatus et est généralement de couleur plus foncée.

Astronotus crassipinnis couple

Cependant, la taxonomie du genre est loin d’être résolue, car les analyses génétiques suggèrent qu’il existe plusieurs espèces supplémentaires, morphologiquement cryptiques.

Par exemple, les ocelles dorsaux ne semblent être présents que dans les populations de l’ouest de l’Amazonie, et seul l’Astronotus ocellatus péruvien a été largement étudié.

Le motif de couleur de tous les Astronotus est cryptique et composé de taches et de rayures irrégulièrement disposées, tandis que les juvéniles sont généralement noirs avec des rayures blanches.

En termes phylogénétiques, Astronotus a déjà été regroupé dans la tribu putative Chaetobranchini avec les genres Chaetobranchus et Chaetobranchopsis en raison de similitudes morphologiques entre les trois (KULLANDER, 1998), bien que des analyses récentes aient eu tendance à le rapprocher des tribus Cichlini et Chaetobranchopsis Retroculini (LOPEZ-FERNANDEZ & AL, 2005), Cichlasomatini et Heroini (LOPEZ-FERNANDEZ & AL., 2010) ou comme sœur de tous ces groupes (SMITH & AL., 2008).

La révélation d’un 3éme Astronotus…

L’information date du mois de juillet 2022 et s’accompagne de la description officielle d’un 3éme Astronotus : Astronotus mikoljii

Sur la base d’une analyse morphologique et moléculaire des espèces d’Astronotus, une nouvelle espèce est décrite dans les bassins de l’Orénoco et du golfe de Paria au Venezuela.

Morphologiquement, il diffère de l’Astronotus crassipinnis et de l’Astronotus ocellatus par la profondeur pré-orbitale, la profondeur du pédoncule caudal, la largeur de la tête et la longueur du pédoncule causal, avec des différences significatives dans les pourcentages moyens.

Ostéologiquement, il se distingue des deux espèces décrites par l’absence d’hypurapophyse sur l’os parahypural (complexe hypural) et par deux ou trois os supraneuraux.

Une autre caractéristique qui aide à diagnostiquer la nouvelle espèce est la morphologie de l’otolithe sagitta, qui est ovale avec des marges dorsales et ventrale crénelées et un bord postérieur arrondi.

Génétiquement, la nouvelle espèce est distincte de toutes les autres lignées précédemment proposées pour le genre, délimitée par cinq méthodes de délimitation d’espèces uniques locus et possède également des nucléotides diagnostiques uniques.

Les analyses phylogénétiques soutiennent la monophylie des nouvelles espèces ainsi que toutes les autres espèces/lignées.

Les espèces d’Astronotus présentent des différences considérables de forme génétique, anatomique et des otolithes de Sagitta, mais elles présentent peu de différences morphométriques et méristiques traditionnelles significatives parce qu’il y a une grande variabilité dans le nombre des épines, des rayons à nageoire dorsale et balances latérales.

Il est clair que cette nouvelle espèce est génétiquement et anatomiquement différenciée de toutes les autres espèces du genre et mérite d’être reconnue comme une nouvelle espèce valide.

Le nom spécifique est donné en l’honneur de M. Ivan MIKOLJI, explorateur vénézuélien, artiste, auteur, photographe sous-marin et producteur audiovisuel, en reconnaissance d’être un diffuseur infatigable et enthousiaste de la biodiversité et de l’histoire naturelle de la liberté poissons d’eau, conservation des écosystèmes aquatiques du Venezuela et de Colombie, et soutien logistique pour ce travail.

Depuis 2020, Ivan MIKOLJI est reconnu comme chercheur associé du « Museo de Historia Natural La Salle, de la Fundación La Salle de Ciencias Naturales », à Caracas, Venezuela.

Morphologiquement, il diffère de Astronotus crassipinnis et Astronotus ocellatus par :

  • La profondeur pré-orbitaire ;
  • La profondeur du pédoncule caudal ;
  • La largeur de la tête ;
  • La longueur du pédoncule caudal.

… avec des différences significatives dans les valeurs moyennes.

Astronotus mikoljii sp. nov., holotype conservéMCNG56677 (240,12 mm SL), Venezuela., Estado Apure, Municipio Pedro Capturé dans un petit ruisseau affluent de la rivière Arauca.

Astronotus mikoljii sp. nov. est distribué dans toutes les parties du bassin inférieur de l’Orénoque, le long de la plaine inondable de son canal principal et dans les bassins hydrographiques des rivières (ou sous-bassins) suivantes :

  • Atabapo ;
  • Inírida ;
  • Guaviare ;
  • Vichada ;
  • Bita ;
  • Meta ;
  • Tomo ;
  • Arauca ;
  • Apure ;
  •  

Astronotus mikoljii sp. nov. est également présent dans le bassin du golfe de Paria (Caño La Brea, réserve forestière de Guarapiche, sous-bassin du fleuve San Juan, EBRG5055) au Vénézuela (LASSO & AL. 2010).

Astronotus mikoljii sp. nov. a été introduit dans d’autres bassins versants du Venezuela tels que le Lago de Valencia et dans les réservoirs du bassin de Mar Caribe (drainages des rivières Unare, Tuy, Coro et San Juan (Isla de Margarita)) (LUENGO 1963; LEON 1966; CERVIGON 1983; GINEZ & OLIVO 1984; GINEZ & AL. 1984).

Carte montrant tous les sites échantillonnés dans cette étude. Les cercles représentent les localités d’échantillonnage basées sur les enregistrements de spécimens utilisés pour les analyses morphologiques, les carrés représentent les localités d’échantillonnage des analyses de matériel génétique et les étoiles représentent la localité type de chaque espèce.

Les couleurs représentent le consensus des méthodes de délimitation des espèces.

  • Astronotus mikoljii sp. nov. => rouge
  • Astronotus crassipinnis => vert
  • Astronotus ocellatus => bleu
  • Astronotus sp. “Est” => jaune
  • Astronotus sp. « Jurua » => orange
  • Astronotus sp. “Nègre” => marron.

Astronotus mikoljii sp. nov. habite généralement le cours moyen et inférieur du fleuve Orénoque et du bassin du golfe de Paria, à des altitudes ne dépassant pas 250 m au-dessus du niveau de la mer.

On peut trouver ce cichlidé les plans d’eau lotiques ou lentiques, les grandes ou petites rivières, les ponceaux, les lagunes et les plaines inondables, avec des eaux blanches, claires et noires (sensu SIOLI 1965).

Dans le delta du fleuve Orénoque, Astronotus mikoljii sp. nov. vit dans des canaux à débit lent et des forêts inondées, tandis que dans la région moyenne de l’Orénoque.

Cette espèce n’a été capturée que dans des lagunes inondables et des plaines inondables, sur les deux rives du fleuve (NOVOA & AL. 1982; NOVOA 1986).

Couple sauvage d’Astronotus mikoljii

Dans ses premiers stades de développement, il est associé à une végétation flottante et à des plantes semi-racinées formées principalement de graminées et de jacinthes d’eau (Paspalum repens, Eichhornia crassipes).

Dans la phase adulte, ils sont situés dans des zones riveraines, généralement parmi les graminées et les carex (MACHADO-ALLISON 1993 ; LASSO 2004 ; LASSO & AL. 2011B ; ECHEVERRIA & MACHADO-ALLISON 2015).

Une partie du matériel type a été capturée dans la savane inondée d’un affluent mineur de la rivière Arauca, dans les plaines inondables de l’État d’Apure, au Venezuela (Fig. 8b).

Lors de l’échantillonnage, le plan d’eau était presque stagnant et la température de l’eau était de 27°C avec une végétation aquatique abondante et un fond vaseux.

Cette espèce a probablement été affectée négativement par l’invasion du bassin de l’Orénoque par le cichlidé envahissant Caquetaia kraussii (STEINDACHNER, 1878) (ROYERO & LASSO 1992 ; SEÑARIS & LASSO 1993 ; LASSO & MACHADO-ALLISON, 2000).

Par exemple, dans une lagune du bassin versant de la rivière Portuguesa entre Guanare et Guanarito, où l’un des auteurs (DCT) a couramment collecté Astronotus mikoljii sp. nov. (à de nombreuses reprises pendant de nombreuses années lors de voyages scolaires d’étudiants de 1978 à 1988), il est maintenant absent, ayant été complètement remplacé par Caquetaia kraussii.

Il est clair qu’Astronotus mikoljii sp. nov. est à la fois génétiquement et morphologiquement différencié de toutes les autres espèces/lignées du genre et mérite le statut d’espèce valide.

Le cas d’Astronotus rubroocellatus

C’est une espèce d’Astronotus très rare et bien connue du Rio Negro : Astronotus rubroocellatus.

Cependant, cette espèce d’Astronotus se distingue facilement d’Astronotus ocellatus grâce à sa coloration spécifique et de ses marques sur son corps.

Le nom de « rubroocellatus » fait référence aux ocelles bordés de “rouge” (taches oculaires) de la nageoire dorsale.

Cela lui a valu le surnom “Oscar rouge”.

Cette espèce de poisson est un poisson comestible populaire qui ne manque sur aucun marché, mais il est quasi inconnu des aquariophiles !

Astronotus rubroocellatus atteint une taille corporelle de 45 centimètres et environ un poids de 1,5 kilogrammes.

Astronotus rubroocellatus préfère les affluents ou les lacs d’eau vive qui ne sont reliés aux grands fleuves que pendant la saison des pluies.

Sa grande bouche aux lèvres prononcées est saisissante.

La couleur de base du corps est vert foncé avec des taches irrégulières et des rayures de couleur orange vif, rouge et beige.

Sur les rayons postérieurs de la nageoire dorsale et à la base de la nageoire caudale, on distingue des taches oculaires noires bordées de rouge ou de rouge orangé, qui lui donnent son nom.

Les deux mâchoires sont équipées d’une forte musculature et de nombreuses petites dents, indiquant que ces cichlidés se nourrissent de préférence d’autres poissons.

Les jusqu’à 2000 œufs sont pondus sur n’importe quel substrat.

Les larves écloses peuvent s’accrocher au substrat, par exemple à un escargot, pendant quelques jours avec une sécrétion de tête collante qui leur permet de rester collés même dans des courants forts.

Après environ cinq jours, les jeunes Astronotus rubroocellatus savent nager…

Sa robe de jeunesse est inhabituelle : sur un fond marron foncé, il y a un motif à rayures blanchâtres.

Les poissons sont très appréciés des aquariophiles spécialisés dans les grands cichlidés.

Malheureusement, à ce jour encore, cette espèce est considérée comme un taxon invalide.

DUREE DE VIE

L’espérance de vie des Astronotus ocellatus, sauvages ou d’élevage est estimée dans une fourchette de 10 à 25 ans selon certains sites Internet qui sont plutôt optimistes de proposer une aussi longue durée de vie pour des cichlidés d’Amérique du sud.

L’espérance de vie moyenne de l’espèce serait plus raisonnablement comprise entre 10 à 12 ans, bien qu’il existe des enregistrements de poissons qui ont vécu plus de 15 ans.

 

DIMORPHISME SEXUEL

La différenciation sexuelle chez Astronotus ocellatus est assez difficile.

L’identification du sexe chez Astronotus ocellatus est d’une grande importance pour la l’élevage en captivité, puisqu’il peut contribuer à l’établissement du cheptel reproducteur compte tenu de la proportion appropriée entre les sexes.

Cependant, bien qu’importante, la différenciation entre mâles et femelles est limitée, compte tenu de l’absence de dimorphisme sexuel chez l’espèce.

Les Astronotus ocellatus sont dits monomorphes, cela signifie que les mâles et les femelles n’ont pas de différences morphologiques appréciables.

Dans les populations sauvages, les mâles adultes sont parfois plus gros et plus colorés que les femelles, mais cette espèce n’a pas tendance à présenter de véritables différences sexuelles externes.

Cependant, il est évident que ces différences morphologiques sexuelles existent, et pour les trouver, il faut observer la région génitale de ces animaux et observer, en particulier, certains conduits que possèdent ces animaux.

Les deux sexes ont deux canaux sexuels ronds, disposés longitudinalement au corps.

Chez les femelles en période de reproduction ou prénuptiale, l’ovipositeur devient, avant et pendant le frai, apparent et plus visible et ressemble à une extension de l’oviducte

Chez les femelles, le canal antérieur (le plus proche du pédoncule caudal) est plus large que l’autre canal.

Chez les mâles, les deux ont la même taille.

Cependant, la meilleure et la plus sûre façon de sexer les Astronotus ocellatus est de les voir pondre et de voir qui pond les œufs et qui les fertilise (quelque chose qui parfois n’a pas l’air bien) et une fois que les œufs éclosent, nous saurons qu’ils sont mâles et femelles et selon l’observation on peut se classer.

Il est important d’attendre ce moment précis de la ponte car, comme les autres espèces de cichlidés, deux femelles peuvent s’inciter à pondre et toutes les deux le font, dans ce cas, comme on le voit, les alevins n’éclosent jamais.

Les Astronotus ocellatus ne présentent pas de dimorphisme sexuel apparent, au moins jusqu’à ce que l’accouplement ne se produise.

Même si pour les connaisseurs, la forme de la tête plus grande et plus haute serait caractéristique des mâles et donc un critère les différenciant des femelles, ce genre d’information ne peut pas vraiment être une indication de leur sexe.

Sur la forme naturelle, les mâles ont le plus souvent 3 taches foncées à la base de la dorsale, les nageoires un peu plus grandes; au moment de la ponte, le tube génital de la femelle est plus large et plus évasé, celui du mâle étant plus étroit et plus pointu.

Bien que l’espèce soit largement reconnue comme sexuellement monomorphe, il a été suggéré que le mâle grandit plus rapidement et, dans certaines populations naturelles, les mâles ont des taches noires à la base de la colonne vertébrale dorsale.

Finalement, on retiendra que le sexage certain de l’Astronotus ocellatus n’est réellement possible qu’au moment de la ponte.

Il reste toujours la solution ultime d’attraper les poissons car chez Astronotus ocellatus, l’identification du sexe est basée sur la forme de l’ouverture urogénitale, qui est circulaire chez les mâles et en forme de fente croisée chez les femelles.

Cependant, chez les petits animaux, la différenciation est difficile à réaliser, en plus d’être peu fiable et subjective (PINTO-PAIVA & NEPOMUCENO, 1989).

Différence entre l’ouverture urogénitale des poissons oscar mâles et femelles, Astronotus ocellatus (Poissons, Cichlidae).

En temps normal, il est difficile de faire la distinction entre les individus hétérosexuels d’Astronotus.

Les experts prêtent attention aux signes suivants :

  • Les mâles Astronotus sont généralement plus grands que les femelles (dans ce cas, des individus du même âge sont comparés).
  • Les individus de sexes différents diffèrent par la forme des nageoires.
  • La nageoire sur le dos et près de l’anus est plus longue chez le mâle que chez la femelle.
  • Le front du mâle est plus large et a une forme plus convexe.
  • Les yeux du mâle sont plus larges que ceux de la femelle.
  • La forme du corps chez les femelles par derrière devient progressivement semblable à une poire; chez les mâles, de tels changements ne sont pas observés.

L’influence des facteurs environnementaux sur la détermination du sexe est particulièrement importante chez les poissons.

Chez différentes espèces, la détermination des relations sexuelles peut survenir tardivement jusqu’à la maturation sexuelle, ce qui permet d’affirmer que des facteurs externes influencent le sexe.

Ainsi, l’individu peut adopter le sexe qu’il lui confère un plus grand succès reproducteur, selon le contexte environnemental dans lequel auquel il est inséré (MANK; AVISE, 2009).

Parmi les principaux déterminants, dans la nature, les environnements pouvant influencer le sex-ratio de ces cichlidés est :

  • La température ;
  • Ph ;
  • La densité de population ;
  • Les Interactions sociales (NAKAMURA & Al., 1998).

En aquarium, ces facteurs ne joueront pas ou à l’occasion d’une reproduction menée à bien et avec une forte population de jeunes Astronotus élevés à termes !

Voici quelques signes indicatifs par lesquels il est possible de différencier un Astronotus mâle adulte d’un Astronotus femelle

  1. L’Astronotus féminin est caractérisé par un abdomen plus arrondi.
  2. La distance entre les yeux chez les hommes est généralement plus grande que chez les femelles.
  3. Le dos de la femelle dans la nageoire est en forme de poire, tandis que chez les mâles, il est le plus souvent lisse, sans renflements perceptibles.
  4. Il existe une opinion selon laquelle les mâles sont plus grands que les femelles, mais ce critère ne peut être utilisé que si les poissons vivent dans le même aquarium. En fait, choisir une femelle ou un mâle dans le magasin, surtout s’ils sont différents en âge, est presque impossible.
  5. Les nageoires pelviennes chez les mâles sont légèrement plus longues et plus pointues aux extrémités que chez les femelles.
  6. La partie frontale du corps de l’homme peut être plus convexe que celle de la femme.

Les signes énumérés sont relatifs et ne peuvent être utilisés que comme hypothèse sur le sexe d’un Astronotus particulier.

 

COMPORTEMENT

CARACTERE

Dans le milieu naturel, Astronotus ocellatus est décrit comme une espèce au comportement territorialiste, ne procédant pas à des migrations.

Cependant, dans la période système reproducteur, développe une série de comportements, y compris la formation de couples, la définition de la frayère, le soin du nid et des juvéniles (SLOMAN & AL., 2006).

Parmi les poissons, en général, il est considéré comme un animal intelligent, avec capacité à reconnaître le propriétaire lui-même, mais avec des taux élevés d’agressivité, pouvoir changer de tonalité en cas de stress (PAES & AL., 2012).

Ces individus, pour chasser et tromper leurs proies imitent également la mort, tout comme les espèces :

  • Parachromis friedrichsthalii (Poissons, Cichlidae) ;
  • Nimbochromis livingstonii (Poissons, Cichlidés) (TOBLER, 2005).

La plupart des études font référence à un comportement agonistique chez un sens large, incluant différentes formes d’agression intraspécifique principalement associée aux manifestations offensives et défensives d’un individu particulier (HSU; EARLY; WOLF, 2006).

En général, le comportement agonistique est considéré comme tout comportement agressif entre individus de la même espèce dans laquelle il implique luttes et conflits autour des ressources environnementales (KING & AL., 1973 ; PRICE, 1969).

L’agressivité est considérée comme un trait de condition physique dans de nombreux espèces de poisson, sa manifestation étant variable selon chaque individu.

…et à tous âges !

La tendance d’un individu particulier à être agressif est un axe comportemental important qui est directement associé au contexte social dans lequel cet individu est inséré (RÉALE & AL., 2007 ; SIH ; BELL ; JOHNSON, 2004).

De plus, un comportement agressif est souvent associé à d’autres caractéristiques comportementales, telles que l’audace et l’aptitude à la dominance.

De plus, un comportement agressif est souvent le fruit d’une concurrence pour le territoire, de disputes sur les femelles ou à l’occasion des soins parentaux

Par conséquent, les animaux qui sont généralement plus agressifs sont ceux qui réussissent mieux à se reproduire que leurs pairs.

Compte tenu du comportement d’Astronotus ocellatus, il s’agit d’une espèce connue pour établir des interactions agonistiques et des accouplements monogames.

Leur agressivité est principalement motivée par l’établissement d’une position sociale au sein d’une hiérarchie de dominance et aussi par la défense des territoires (BAERENDS ; BAERENDS-VAN RON, 1992 ; ENQUIST).

Parce qu’il est souvent considéré comme une espèce agressive, Astronotus ocellatus est parfois maintenu en isolement social par les aquariophiles.

C’est une grossière erreur et il convient de chercher la raison du mal-être de l’Astronotus dans l’aquarium qui l’héberge…

Souvent le problème provient de la taille ou de l’arrangement de la décoration du bac !

Les Astronotus ocellatus répondent aux soins que leur prodiguent leurs maîtres, ils sont sensibles mais aussi exigeants, un peu comme s’ils faisaient partie du noyau familial.

Il se dit chez les aquariophiles qu’on peut leur apprendre à faire de petits tours, Il est intelligent, il peut manger dans notre main et il peut même être caressé…c’est un fait avéré !

Ces poissons sont très sensibles au bruit et donc aux vibrations de l’environnement, ils sont capables de différencier les pas de leur propriétaire au sol et même de « demander » leur portion à chaque passage devant l’aquarium, sous forme de grands coups de queue pour attirer votre attention.

L’Astronotus ocellatus est assez intelligent ce qui lui permet, pour un poisson, de beaucoup interagir avec l’aquariophile.

Le comportement des Astronotus ocellatus est cependant assez variable, allant des spécimens pacifiques acceptant la main du soigneur aux spécimens agressifs qui peuvent ne pas accepter d’autres espèces dans le même espace.

L’Astronotus ocellatus a tendance à être territorialiste en maintenance intra-espèce.

L’Astronotus ocellatus est un cichlidé qui peut être gardé comme poisson de compagnie ou dans un aquarium communautaire moyennant le respect de certaines règles plus ou moins variables.

Posséder ce cichlidé est intéressant car c’est peut-être l’une des personnalités les plus impulsives parmi les poissons.

Bien qu’elle ne soit pas particulièrement agressive pour un cichlidé de cette taille, la nature prédatrice de cette espèce dicte qu’elle ne doit pas être combinée avec des poissons beaucoup plus petits.

Sa taille adulte exclut également la possibilité qu’il soit maintenu dans la majorité des bacs normaux, en mode communautaire sauf si ces bacs sont de grand taille.

Les compagnons potentiels de bac des Astronotus ocellatus comprennent :

  • Les Characidés ;
  • Les Anostomidés ;
  • D’autres cichlidés ;
  • Les plus gros poissons-chats Loricariidés ou Doradidés.

Bien qu’ils soient des sujets communs pour les études comportementales chez les poissons, on ne sait en fin de compte que peu de choses sur le comportement des Astronotus ocellatus dans leur environnement normal.

Etude du comportement

Expérience n°1

Bien qu’ils soient des sujets communément et couramment employés pour les études comportementales chez les poissons, on ne sait finalement que peu de choses sur le comportement des Astronotus ocellatus dans leur environnement normal.

Lors de l’étude des Astronotus ocellatus, ils ont souvent été stimulés pour réagir face à une certaine variable afin d’obtenir une réponse comportementale.

Selon ce type de méthodologie, BEECHING (1997) a examiné le comportement social des Astronotus ocellatus.

En premier lieu, des mannequins ont été présentés à 25 Astronotus ocellatus adultes isolés afin de stimuler une réponse de leur part.

Ces 25 Astronotus ocellatus ont été répartis en 5 groupes fonctionnels

Les cinq groupes fonctionnels dans le comportement social qui se sont avérés avoir les plus grandes réponses observées étaient :

  • Groupe 1 : L’investigation ;
  • Groupe 2 : L’attaque ;
  • Groupe 3 : La nidification ;
  • Groupe 4 : L’audace ;
  • Groupe 5 : La détresse.

Les individus ont été filmés pendant 10 minutes en présence du mannequin.

Résultats

Groupe 1 : Le comportement principal montré dans le groupe fonctionnel d’investigation a été l’affichage latéral.

L’affichage latéral est considéré comme une agression de faible intensité qui est la façon dont les Astronotus ocellatus montrent leur taille à l’intrus et montrent leur statut de résidence sur le territoire.

Cette activité était parfois observée avec des morsures de tête ou de queue.

Cet intérêt pour l’intrus (le mannequin) a été l’activité la plus fréquente observée tout au long de l’étude et est commun à la fois au comportement agnostique et à l’accouplement.

Groupe 2 : Le deuxième groupe fonctionnel s’est caractérisé par, l’attaque, a été adaptée avec l’affichage frontal, la charge et la morsure de la tête.

Pour cette activité, il a été démontré que les Astronotus ocellatus qui étaient rapides à attaquer attaquaient également plus fréquemment que les Astronotus ocellatus qui étaient lents à attaquer.

Groupe 3 : Peu d’activité a été observée pour le 3éme groupe fonctionnel, celui de nidification car il n’incluait que les visites des Astronotus ocellatus au nid, ou l’acte se battre au nid.

Il a été déclaré que si les activités de nidification reflètent la parade nuptiale, cela n’est pas lié aux activités d’attaque.

Groupe 4 : Le quatrième groupe, l’audace, avait une variable principale de taille corporelle.

Les plus grands Astronotus ocellatus étaient plus rapides et plus persistants dans les attaques factices, courantes dans le comportement social des cichlidés.

Groupe 5 : Le dernier groupe, la détresse, a montré une relation avec la taille du corps et certains comportements.

Les petits Astronotus ocellatus affichaient à la fois un battement de queue et un battement de queue plus fréquemment que les grands Astronotus ocellatus.

Le battement de la queue est une activité visant à démontrer sa taille supérieure d’un individu vis à vis de l’autre individu.

Le battement de la queue est une activité spécifiquement commune aux Les plus grands Astronotus ocellatus étaient plus rapides et plus persistants dans les attaques factices, courantes dans le comportement social des cichlidés.

Conclusion

Les auteurs ont conclu à l’absence de relation entre le sexe et le comportement.

Expérience n°2

GONCALVES-DE-FREITAS & MARIGUELA (2006) ont examiné les comportements de 10 Astronotus ocellatus juvéniles suite à l’introduction de miroirs qui ont été introduits à différents intervalles.

La réaction des poissons a été enregistrée.

La découverte faite par les scientifiques leur a permis de soutenir la théorie selon laquelle Astronotus ocellatus pourrait établir une hiérarchie de dominance et ainsi défendre son territoire.

Au cours de l’essai, 4 types d’activités agressives ont été dirigées vers le miroir :

  • Le combat de bouche ;
  • Les coups de tête ;
  • Les battements de queue ;
  • L’affichage frontal.

Bien que la fréquence des combats n’ait pas changé, il y a eu une augmentation des combats de bouche, supposés être le comportement le plus agressif des Astronotus ocellatus (BEECHING, 1997 ; GONCALVES-DE-FREITAS & MARIGUELA, 2006).

Il faut en retenir que l’Astronotus ocellatus :

  • Est intelligent et docile ;
  • Peut accepter nos caresses ou manger dans la main de son propriétaire ;
  • Est assez pacifique mais très territorial ;
  • Peut se montrer agressif avec ses partenaires en période de reproduction.

Comportements clés

  • Natatoire : L’activité est en effet considérée comme une variable reflétant les stress imposés aux animaux en élevage et par inférence un indicateur potentiel de bienêtre. Lors de l’émergence de cette problématique du bien-être en pisciculture, le premier facteur zootechnique qui a retenu l’attention a été la densité d’élevage (ELLIS & AL. 2002). 2006) ;
  • Mobile ;
  • Sédentaire ;
  • Territorial : Les Astronotus ocellatus revendiqueront souvent une zone de l’aquarium et seront très agressifs envers les autres poissons qui empiètent sur leur territoire nouvellement établi à l’intérieur de l’aquarium ou du lac. La taille du territoire varie en fonction de la taille et de l’agressivité du poisson, et de son environnement.

Une fois que l’Astronotus ocellatus établit un territoire, il le défendra vigoureusement en chassant les autres poissons. [23]

  • Social : Les Astronotus ocellatus sont certainement parmi les poissons les plus motivés par la personnalité du passe-temps, et peuvent en fait avoir tellement de personnalité que leur territoire peut s’étendre au-delà du bac. Ils enquêteront sur tout ce qui se passe dans la pièce et pourront créer des liens avec leurs propriétaires à un niveau que les cichlidés plus petits n’ont pas.
  • Hiérarchies de dominance.

On peut leur apprendre à se retourner pour se nourrir et même apprendre à aimer se faire caresser.

Parfois, ils agissent de façon orgueilleuse ou gâtée et peuvent être sensibles ou maussades.

Ce poisson peut aussi être exigeant, se comportant comme un membre de la famille !

L’activité natatoire et l’utilisation de l’espace sont de bons indicateurs de bien être et de santé chez les poissons.

Communication et Perception

La plupart des cichlidés produisent des sons de communication à très basses fréquences, en utilisant des impulsions ou des grognements pour reconnaître l’espèce, le sexe ou évaluer les autres poissons.

Les affichages visuels et vocaux peuvent être utilisés presque de la même manière et de manière interchangeable lors de la réaction ou de la communication avec des poissons individuels.

D’autres cichlidés peuvent changer de couleur ou de motif avec le comportement.

Les changements oculaires sont également caractéristiques en fonction du comportement.

Les yeux des Astronotus ocellatus deviennent noirs lorsqu’ils ont perdu un combat avec un autre poisson (BARLOW, 2000).

Une personnalité peu courante

D’après MIKOLJI

« Quand je repère mes Oscars dans la nature, ils ne nagent pas comme beaucoup d’autres poissons; cependant, ils ne m’approchent pas avec curiosité ou avidité non plus comme le font les autres poissons.

Ils sont en fait comme des gens avec une personnalité.

Les Oscars semblent être des poissons très intelligents.

« Double O » est le nom que j’ai donné à l’Oscar qui a un double globe oculaire ou ocellus, c’est un poisson « cool !

Il n’a jamais peur de moi.

Il me voit toujours et continue à faire ses affaires avec les Oscars.

Même si je m’approche, il nage simplement vers mon appareil photo et continue à nager au-delà d’une de mes oreilles.

Il est détendu.

Les astronautes, une fidèle famille d’Oscars, restent toujours à deux mètres de moi en tout temps.

Le mâle a une tache oculaire qui semble avoir de petites oreilles de chat si on le voit verticalement.

Quand ils auront des alevins, ils resteront encore plus loin.

Afin de prendre une image d’eux, j’ai dû les tromper. Je les laisse nager derrière un grand groupe de plantes aquatiques.

Une fois sorti de leur site, j’ai rapidement nagé devant le mur de plantes et les ai attendues à la fin.

Une fois qu’ils ont nagé devant les plantes aquatiques, ils ont pu me voir, mais à ce moment-là, la photo était dans la boîte.

Ce couple semble un peu paranoïaque tout le temps même quand ils ne se reproduisent pas.

Ils ne s’éloignent pas rapidement, ils choisissent juste d’être un peu loin de moi.

Ils pensent probablement que je suis une sorte de croc qu’ils n’ont jamais vu auparavant.

Le dernier de mes amis Oscar est Gray, et comme son nom l’indique, il est tout simplement gris.

Il n’a pas d’orange sur les côtés de son corps.

Gray a toujours faim et n’arrête pas de chercher de la nourriture.

Il est assez difficile de le suivre.

Il va et vient d’ici à là, désespéré pour son prochain repas et c’est tout ce qu’il fait ».

Canaux de communication

  • Canal visuel ;
  • Canal acoustique.

 

Canaux de perception

  • Canal visuel ;
  • Canal tactile ;
  • Canal acoustique ;
  • Canal chimique.

COHABITATION

L’Astronotus ocellatus est grégaire, c’est un poisson de troupeau qui devrait vivre avec 4/5 spécimens de son espèce, dans des aquariums pas moins de 600 litres, mais pourtant il peut aussi bien vivre seul !

Astronotus ocellatus possède un caractère très agressif, à tel point que souvent il peut s’en prendre à son propre reflet dans une vitre de l’aquarium, manifestant son mécontentement en face de sa propre image en ouvrant les branchies et en changeant de couleurs.

Suivant le degrés d’excitation, Astronotus ocellatus peut même sauter hors de l’eau, et donc du bac dans certains cas.

Les poissons compatibles pour une maintenance communautaire avec Astronotus ocellatus sont les gros poissons propres comme l’Ancistrus ou l’Arowana ou le Black Bass, à condition que tout ce beau monde soit maintenu dans des grands aquariums.

Peu tolérant envers les petites espèces, Astronotus ocellatus est un cichlidé très territorial et mange tout ce qu’il peut tenir dans sa bouche.

Bien qu’étant un poisson d’apparence « bon enfant », relativement lent dans ses déplacements, cette limitation est compensée par son intelligence : Astronotus ocellatus est un chasseur né qui sait tendre facilement une embuscade à sa proie.

En saison de reproduction, leur instinct de territorialité augmente de façon exponentielle et un couple d’Astronotus ocellatus qui s’apprête à pondre est capable de créer une véritable atmosphère de terreur dans le bac, afin de maintenir les voisins à bonne distance.

Plus que tout, il est important de ne pas le mettre en compagnie de petits poissons car ces derniers seraient vite mangés !

Bien qu’elle ne soit pas particulièrement agressive pour un cichlidé de cette taille, la nature prédatrice de cette espèce dicte qu’elle ne doit pas être mélangée à des poissons beaucoup plus petits.

Pour toutes ces raisons, il ne doit pas être placé dans un aquarium où les autres poissons mesurent moins des deux tiers de leur taille et disposent de suffisamment d’espace et de cachettes adéquates.

En plus de tout cela, si l’envie lui prend, il peut se transformer du jour au lendemain en véritable bulldozer et renverser complètement la décoration que son propriétaire a si laborieusement créée dans l’aquarium, en creusant des trous, en déplaçant les rochers et les morceaux de bois immergés, détruisant et réduisant en lambeaux les plantes, etc…

Selon les experts et les aquariophiles qui en ont fait l’expérience de sa maintenance, l’Astronotus ocellatus est aussi un poisson très attentif et extrêmement curieux, il fait parfois preuve d’un comportement qui consiste à bousculer d’enlever la décoration.

Ce comportement est justifié par instinct de survie qui l’incite à garder son champ de vision bien dégagé, et, force est de constater que c’est un comportement qui est, en fait, bien caractéristique de nombreux cichlidés.

Pour faire face à cette éventualité et aux tracas que les Astronotus ocellatus provoquent dans les aquariums, sachant que ces poissons sont par nature des gloutons invétérés, il est préférable de ne pas utiliser de filtres de fond dans leur bac mais d’opter plutôt pour un ou deux filtres externes de grande capacité.

Et il faut également veiller à placer le thermostat dans un endroit où il sera protégé d’éventuelles attaques destructrices.

Sa taille adulte exclut également la possibilité de le garder en communauté dans tous les aquariums privés sauf les plus grands.

Sociabilité

Cet animal de compagnie d’aquarium est beaucoup plus intelligent que ses partenaires d’aquarium.

Il connaît son soutien de famille !

Si le propriétaire est occupé par quelque chose dans la pièce où se trouve l’aquarium, l’Astronotus surveillera de près toutes les actions et son regard sera plus conscient que les autres petits habitants de l’aquarium.

Certains poissons sont si paisibles qu’ils vous permettent même de les caresser comme des chats domestiques.

Souvent, ils s’habituent tellement à leur maître qu’ils se nourrissent de sa main, bien qu’ils puissent mordre par hasard.

Le comportement social d’Astronotus ocellatus a été évalué par BEECHING (1997) et, à travers cette étude, une série de manifestations agonistiques a été établis, parmi lesquels se détachent :

  1. L’ « Affichage latéral», attesté par la présentation latérale du corps de l’animal face à un adversaire, appelée « activité agressif de faible intensité » (KOOPS; GRANT, 1993);
  2. Le « Mordage de queue», caractérisé par des manifestations dans lesquelles l’animal mord la queue de l’adversaire ;
  3. Le « Front display», caractérisé par une attaque frontale à l’adversaire ;
  4. Le « Head bit » ou « morsure à la tête», caractérisée par une morsure à la tête, cette dernière étant considérée comme un manifestation agressive de haute intensité (BEECHING, 1997).

Quatre différents événements agressifs ont été enregistrés :

  1. Le « Combat de bouche à bouche », comportement considérant extrêmement agressif, dans lequel l’attaque contre l’adversaire est effectuée avec la bouche;
  2. Le « Coup de bouche», l’animal s’approche simplement de l’adversaire et le touche avec la bouche;
  3. Le « Battement de queue», dans lequel l’animal manifeste son agressivité par le mouvement de la queue contre l’adversaire ;
  4. L’ « Affichage frontal », dans lequel l’animal manifeste de l’agressivité par un affichage frontal dirigé vers l’adversaire (GONÇALVES-DE-FREITASÿ; MARIGUELA, 2006).

Quand les animaux ont des tailles similaires dans les interactions agonistiques, la compétition devient symétrique et, par conséquent, augmente l’agressivité chez Astronotus ocellatus (HÊTRE, 1997).

Deuxièmement, un autre facteur important contribuant à la l’agressivité chez Astronotus ocellatus est l’isolement social.

Dans une étude menée par GONÇALVES-DE-FREITAS et MARIGUELA (2006), il a été observé que l’isolement social est capable d’augmenter la motivation agressive, comme en témoigne une augmentation de fréquence des combats de bouche (GONÇALVES-DE-FREITASÿ; MARGUELA, 2006).

Ce type d’attaque est considéré comme de haute intensité, car il a tendance à durer plus longtemps. Ainsi, l’augmentation de la fréquence des « se battre avec la bouche » est un bon indicateur d’agressivité chez Astronotus ocellatus (BEECHING, 1997; GONÇALVES-DE-FREITAS; MARIGUELA, 2006).

De nature assez calme mais ne vous y trompez pas, l’Astronotus ocellatus reste avant tout un prédateur vif et capable d’accélérations impressionnantes.

Astronotus est très curieux et souvent, on pourra le surprendre en train avec beaucoup d’attention d’observer son soigneur pendant que ce dernier fait les travaux d’entretien du bac.

Malgré sa taille impressionnante, l’Astronotus ocellatus peut parfois et de façon assez surprenante se faire dominer par des espèces plus petites mais plus teigneuses et agressives.

Les généralités sur le comportement de l’Astronotus ocellatus s’arrêtent là, car ces poissons peuvent manifester des comportements très différents selon les individus, il arrivera de trouver des individus timides, voire apathiques, tandis que d’autres peuvent être turbulents.

Pareillement, certains Astronotus ocellatus seront facile à apprivoisés et d’autres resteront farouches face toutes tentatives pour les amadouer.

Compatibilité

Ce n’est absolument pas un poisson pour les aquariums communautaires (quoi qu’en dise le vendeur).

Tant que le poisson est jeune, il se comporte assez bien avec les autres coéquipiers, mais lorsqu’il atteint une longueur de 10-12 centimètres et devient reproducteur, le poisson devient également agressif, et à partir de là, il est préférable de garder une paire ou peut-être plusieurs poissons ensemble dans l’aquarium si la capacité de l’aquarium le permet.

C’est une espèce relativement paisible, mais lorsqu’elle est gardée avec des poissons de taille similaire. Comme ils sont de nature carnivore, toute proie pouvant tenir dans leur bouche est perçue comme de la nourriture.

Si l’aquarium est spacieux, il peut être conservé avec d’autres grandes espèces de poissons, y compris des cichlidés.

L’Ancistrus peut être tout à fait approprié dans un aquarium avec Astronotus.

Il a été observé que lorsque les Astronotus sont maintenus ensemble, ils deviennent plus gros qu’en compagnie d’autres poissons.

Il n’est pas nécessaire de nourrir spécialement les poissons-chats lorsqu’ils sont gardés avec les Astronotus, car les Astronotus ne mangent pas très soigneusement et la plupart des aliments coulent au fond de l’aquarium.

Mais c’est quand même mieux si l’aquarium est une espèce et qu’il ne contient que quelques poissons.

InformationS complémentaireS

Astronotus est doté d’une forte personnalité qui parfois est aussi très variable d’un individu à l’autre, hormis cette spécificité, Astronotus ocellatus est consensuellement considéré comme le plus intelligent des poissons d’aquarium.

En effet, Astronotus ocellatus apprend rapidement à reconnaître son propriétaire ou son soigneur et, progressivement apprendra à venir manger à la main.

De nombreux aquariophiles rapportent qu’avec le temps, certains de ces animaux se sont laissés « domestiqués » ou « amadoués » et ont même profité de caresses.

Avec l’élevage en captivité, les Astronotus ocellatus sont devenus plus dociles, plus lents ce qui explique que ce trait de caractère se soit renforcé !

Pour ceux qui voudraient faire du dressage avec leur Astronotus.

Selon Culum BROWN, de l’Université de Macquarie en Australie, éminent spécialiste sur le comportement des poissons :

«les poissons sont beaucoup plus intelligents que ce que l’on croit. Dans certains domaines, comme la mémoire, ils sont aussi bons, et parfois plus encore, que la plupart des mammifères terrestres».   

Exactement comme pour les chiens et les chats, la récompense sous forme de nourriture permet un apprentissage rapide.

Et pour les meilleurs des poissons, il suffit parfois d’une seule démonstration pour que l’exercice soit reproduit et enregistré !

Les dernières recherches mettent d’ailleurs en évidence une mémoire d’un an pour certains tours appris en laboratoires, même lorsque que le tour en question n’a pas été demandé au cours de l’année entière…

Certains poissons reconnaissent parfaitement leur « maître », la personne qui s’occupe le plus d’eux, et le différencie donc des autres personnes.

Les cichlidés, plus particulièrement les Astronotus et très certainement beaucoup d’autres) sont également capables de reconnaître la boîte de nourriture en fonction de sa couleur.

Si leur boîte de nourriture est bleue, les poissons s’agiteront à la vue de leur boîte ou d’une autre boîte à la couleur similaire, tandis qu’ils ne réagiront pas à une boîte verte ou rouge.

Plus étonnant encore, certains poissons, apprécient les caresses et n’hésitent pas à solliciter la main de leur propriétaire dès lors qu’elle est plongée dans l’eau.

EAU

Oxygène & Hypoxie

Garder des poissons d’aquarium Astronotus est assez simple, à condition de leur fournir de l’eau fraîche et propre.

Un aquarium est un système fermé et quelle que soit sa taille, petit (à fortiori) ou grand, il doit toujours être nettoyé et entretenu.

Au fil du temps, le niveau d’ammoniac et de nitrates dans l’eau augmente, et quels qu’ils soient, les poissons s’empoisonnent lentement !

Les Astronotus ocellatus préfèrent l’eau à haute teneur en oxygène, mais ils n’aiment pas la présence d’écoulement d’eau trop fort et perturbateur.

Dans ces conditions pour leur donner une aération correcte de leur eau, il faudra avoir recours à un système d’aération par pompe à air + diffuseur et/ou utiliser le rejet du filtre extérieur en prenant bien soin de casser le rejet de la pompe de filtration et le rendre le plus large possible pour ne pas créer un courant fort dans leur aquarium.

Par conséquent, il est absolument nécessaire d’utiliser l’aération ou d’installer une prise d’air directe sur la cane de rejet du filtre qui oxygénera l’eau filtrée.

Les Astronotus ocellatus ne sont pas exigeants en termes de paramètres de l’eau ; ils se sentent bien à la fois dans des milieux légèrement acides et alcalins.

Tolérance à l’hypoxie

Le terme hypoxie désigne une situation où la disponibilité en oxygène est réduite.

Les poissons amazoniens ont de nombreuses stratégies liées à la consommation d’oxygène en réponse à des variations extrêmes ou à des périodes de pénurie de ce gaz dissous dans le milieu aquatique ; ces stratégies affectent directement leur évolution et leur mode de vie.

Astronotus ocellatus est une espèce extrêmement tolérante à l’hypoxie.

Cette espèce se trouve normalement dans des conditions hypoxiques son environnement naturel lorsqu’il pénètre dans la plaine inondable depuis les principaux canaux des rivières à des fins de reproduction et de nourriture, en plus d’habiter des lacs hypoxiques en raison des taux élevés de décomposition pendant la sécheresse (FONTENELE, 1951).

Astronotus ocellatus serait donc hautement tolérant à l’hypoxie, c’est qu’ont notifié, en 1998, MUUSZE & AL. en outre il est capable d’utiliser la respiration de surface pour aider à atténuer l’hypoxie (KRAMER & Mc CLURE, 1982).

MUUSZE & AL. Avaient aussi signalé que la capacité de cette espèce à réduire son taux métabolique dans des conditions hypoxiques, de sorte qu’Astronotus ocellatus peut survivre à une hypoxie sévère (oxygène dissous < 0,4 mg/l) et même à 4 heures d’anoxie complète à 28°C (MUUSZE & AL., 1998).

Astronotus ocellatus est un cichlidé tolérant à l’hypoxie qui vit dans les plaines inondables et les jungles inondées du Brésil.  

Cette espèce peut subir des fluctuations quotidiennes drastiques de l’oxygène environnemental dans son habitat naturel, en raison de la combinaison de macrophytes photosynthétiques, d’eau stagnante et de matière organique en décomposition.

Néanmoins, les Astronotus prospèrent dans l’hypoxie extrême qui peut exister dans ces zones, où ils continuent à se nourrir et à se reproduire.

En fait, l’Astronotus adulte peut survivre à une hypoxie sévère (<10 Torr) pendant au moins 20 h et à une anoxie complète jusqu’à 6 h à 28°C (MUUSZE & AL., 1998; ALMEIDA-VAL & AL., 2000; RICHARDS & AL., 2007).

Température

Ce sont des poissons qui aiment la chaleur.

Ce cichlidé est thermophile.

Astronotus ocellatus apprécie une température comprise entre 20°C au minimum et 30°C au maximum, les températures idéales se situent, comme déjà dit, entre 23°C et 28°C.

La plage de température recommandée pour les conserver idéalement est de 23 à 28°C (73,4 à 82,4°F).

Des variations de température sont possibles, mais uniquement vers les valeurs supérieures et pendant une durée de temps limitée.

LOWE-Mc CONNELL (1987) a signalé des plages de température de l’eau de 23 à 34°C dans les rivières et les bassins du bassin amazonien où Astronotus ocellatus est bien présent.

Une température de l’eau inférieure à 20°C (68°F) est extrêmement indésirable et incommode les Astronotus ocellatus, si elle atteint le seuil bas de 13°C (55,4°F) ou baisse plus encore, cela devient fortement critique pour les Astronotus ocellatus car c’est un seuil en dessous duquel ces poissons meurent.

En revanche, il ne faudra pas perdre de vue qu’une température de 27 à 30°C, entre autres critères préparatoires à la ponte, est utile pour provoquer le début du frai.

Par conséquent, les extrêmes doivent être évités, et il faut se souvenir plus que tout que les Astronotus ocellatus ont du mal à survivre au froid.

Minimum thermique critique signalé de 12,9°C selon les observations de SHAFLAND& PESTRAK (1982)

D’autre part, leur maintenance dans des températures extrêmes (>30°C), sans une aération appropriée voire surdimensionnée entraînera une privation d’oxygène pouvant entraîner, à terme, la mort des Astronotus ocellatus.

En outre, la maintenance des Astronotus ocellatus dans une eau trop chaude pendant de longues périodes entraînera une privation d’oxygène, pouvant ainsi causer des lésions nerveuses, des lésions cardiaques et peut sérieusement entraver le système immunitaire.

Les garder trop au « frais » ou, ne serait-ce que les exposer à un froid soudain peut également entraver leur système immunitaire.

Un système immunitaire altéré, chez ce type de poisson, les rend plus sensibles à de nombreuses maladies, allant de la maladie facilement traitable et donc bégnine à des maladies plus difficiles telles que le trou dans la tête qui entraine majoritairement la mort des sujets affectés.

Bien qu’il accepte sans problème une plage de température considérable et qu’il soit également flexible en termes de pH et de dureté, en ce qui concerne la qualité et la propreté de l’eau, la situation est complètement différente : Une excellente filtration est foncièrement essentielle pour ces poissons, et le facteur le plus important pour le maintien de cette espèce est la qualité biologique et chimique de l’eau.

Salinité

Astronotus ocellatus est probablement sténohaline, bien que la plage critique de tolérance à la salinité soit inconnue.

Sur la base de sa distribution (cours moyen et supérieur des fleuves des bassins de l’Amazone et de l’Orénoque.

Cette espèce de cichlidé est très susceptible d’avoir une tolérance limitée à la salinité (ACTFR, 2007 ; FROESE & PAULY, 2014).

PH

Les Astronotus ocellatus élevés en captivité ne sont pas difficiles à ce sujet des lors qu’une plage de maintenance située 6,0 à 7,5 est normalement respectée.

La plage de pH optimale est de 6,0 à 7,5, et des valeurs d’acidité inférieures ne sont pas souhaitables car, à l’état sauvage, le poisson ne se rencontre pas dans les eaux noires.

Le poisson est assez tolérant envers une faible teneur en oxygène dans l’eau et peut survivre même à une concentration de 0,4 mg/l.

Les Astronotus ocellatus sauvages peuvent nécessiter des conditions plus spécifiques selon leur origine.

Bien qu’originaires des eaux acides, les Astronotus ocellatus tolèrent facilement les eaux alcalines, ce qui en fait une espèce très résistante.

Dureté

La dureté de l’eau peut varier de 5 à 20°GH.

Cette dureté sera située entre 90 – 357 ppm.

Les Astronotus ocellatus sauvages peuvent nécessiter des conditions plus spécifiques selon leur origine.

Heureusement pour l’Astronotus ocellatus et ceux qui aiment les garder, c’est un animal qui peut résister à un large éventail de conditions d’eau.

Un pH de 6,0 à 8,0 et une dureté de 5 à 12 degrés sont acceptables.

Les changements d’eau sont le seul moyen d’assurer de bonnes conditions d’eau et une bonne santé aux Astronotus ocellatus.

L’ammoniac, les nitrites et les nitrates peuvent être contrôlés avec des changements d’eau hebdomadaires ou bihebdomadaires de 30 à 40 % ainsi qu’une BONNE filtration.

Pour garder les Astronotus ocellatus en bonne santé dans un aquarium domestique, est tout simplement de veiller à leur fournir ne permanence fournir une eau toujours propre et chaude.

ENVIRONNEMENT

Astronotus ocellatus n’est pas particulièrement exigeant en ce qui concerne les caractéristiques physico-chimiques de l’eau de l’aquarium.

La seule précaution, compte tenu de son appétit immodéré, consiste à équiper le bac d’un puissant système d’oxygénation et de filtration, de préférence au moyen d’un filtre externe sous pression avec un débit horaire d’au moins 4 fois la capacité de l’aquarium.

Il convient également de procéder régulièrement à des changements partiels, précédés d’un siphonage scrupuleux du fond pour recueillir les plus gros résidus.

Des traitements réguliers à l’ozone et des ajouts hebdomadaires d’oligo-éléments et de bioéléments sont également recommandés.

ZONE DE VIE

C’est un poisson qui préfère les zones basses de l’aquarium, en effet, Astronotus ocellatus délimite son territoire à partir d’un point du fond, proche du sol, mais qui occupe rapidement toute la colonne d’eau.

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ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

Les Astronotus ocellatus sont des prédateurs voraces avec un appétit lourde qui se nourrissent sur les invertébrés aquatiques (Tubifex, les larves de moustiques et de crevettes), les petits poissons comme guppy, amphibiens, des morceaux de viande provenant de carcasses d’animaux morts dans l’eau.

Dans la nature, c cichlidé est euryphage et se nourrit de différents aliments, notamment des insectes, des larves, du zooplancton, des plantes et des algues, des poissons, des espèces sans épines, etc.

Dans la nature, c’est un prédateur et en tant que tel aime la nourriture vivante.

Il avale la proie sans la mâcher lorsque les dimensions le permettent, mais en cas de besoin il s’attaque aussi à des proies de mesures généreuses grâce aux puissants muscles masticateurs qui lui permettent (à l’âge adulte) de se casser en deux poissons de 8/10 centimètres de diamètre longueur avec une morsure.

Les Oscars en captivité, à quelques exceptions près, perdent cependant beaucoup de leurs ambitions « prédatrices » et se limitent à la chasse aux petits aliments vivants ; comme les poissons rouges, les guppys et autres poissons.

Dans la nature, la plupart des Astronotus ocellatus mangent principalement de petits poissons, des invertébrés aquatiques, des insectes et des larves d’insectes, ne se nourrissant que de manière opportuniste d’une vieille carcasse, mordillant les nageoires ou les écailles de poissons plus gros ou consommant des matières végétales.

Souvent, pour se nourrir il éradique les jeunes plantes.

Cette espèce est un omnivore généralisé, se nourrissant de toute une gamme de produits, dont des poissons plus petits, des insectes, des crustacés, du zooplancton et divers types de végétation terrestre et aquatique à l’état sauvage.

Les aliments plus carnés toutefois semblent être préférés aux fruits et autres matières végétales. Une étude de WINEMILLER (1990) a révélé que parmi les poissons consommés, la plupart étaient des poissons-chats benthiques, notamment les espèces Bunocephalus, Rineloricaria et Ochmacanthus.

Astronotus ocellatus est un prédateur né, avide de petits poissons.

Les Astronotus ocellatus sont omnivores.

La plupart des poissons consommés par Astronotus ocellatus dans la nature sont des poissons-chats qui sont dans l’ensemble relativement sédentaires, on compte notamment les espèces suivantes :

  • Bunocephalus ;
  • Rineloricaria ;
  • Ochmacanthus;

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L’espèce utilise un mécanisme d’aspiration pour capturer des proies, et il a été rapporté qu’elle présentait un mimétisme de “mort couché sur le côté” d’une manière similaire à Parachromis friedrichsthalii et Nimbochromis livingstonii.

Dans la nature, les Astronotus ocellatus se nourrissent souvent en prenant leur nourriture à la surface de l’eau, ils capturent ainsi des arthropodes terrestres et arboricoles, notamment des isoptères, des diptères et des éphémétroptères (éphémères et mouches du jour).

Les invertébrés aquatiques, tels que les rotifères (rotifères), les cladocères (puces d’eau) et les copépodes sont également fréquemment consommés.

L’examen du contenu de l’estomac d’Astronotus ocellatus sauvage fait par WINEMILLER, en 1990, avait montré que son régime alimentaire naturel est constitué :

  • D’insectes aquatiques et terrestres, cette part constitue plus de 60 % de son apport alimentaire ;
  • Également de petits poissons et des crustacés.

Astronotus ocellatus quand il chasse et veut capture ses proies, utilise un mécanisme de succion, généré par une extension (saillie) des mandibules.

On rapporte qu’Astronotus ocellatus fait aussi usage d’un comportement de “Mimétisme de la mort ” en se couchant sur le côté dans une situation stressante, semblable à Parachromis friedrichsthalii et Nimbochromis livingstonii.

Cette espèce a un besoin élevé en vitamine C, car les Astronotus ocellatus développent assez facilement des problèmes de santé quand ils sont en manque de cette vitamine dans leur alimentation.

Les Astronotus ocellatus sauvages consomment également des crevettes, des escargots, des insectes et des larves d’insectes, ainsi que des fruits et des noix sur une base saisonnière.

Les Astronotus ocellatus captifs apprécient généralement des aliments pour poissons conçus pour les grands poissons carnivores :

  • Ecrevisses ;
  • Vers ;
  • Insectes, tels que les mouches, les grillons et les sauterelles peuvent leur être distribués.

METHODE DE CHASSE

La Thanatose

Astronotus ocellatus n’est pas un poisson très agile à la nage, il a donc mis au point une technique de chasse consistant à maintenir une flottabilité totalement statique parmi la végétation.

Les proies potentielles s’enfouissent dans l’enchevêtrement de feuilles où elles ont peu d’échappatoire aux mouvements rapides.

On a observé que certaines populations chassaient de la même manière que les Nimbochromis du lac Malawi, en utilisant une stratégie comportementale connue sous le nom de « Thanatose », « simulacre de mort » ou « faire le mort ».

La thanatose est une simulation mimétique de la mort chez certains animaux pour éviter un prédateur ou quand un mâle essaye de s’accoupler avec une femelle.

En se raidissant, mais sans immobilité tonique pour donner une impression de mort déjà ancienne, cette technique de défense est un comportement adaptatif associé à une situation donnée.

Dans l’immobilité tonique, il y a un aspect volontaire qui différencie cette technique de la « Thanatose[2] » (réflexe involontaire).

Astronotus ocellatus pratique la thanatose pour chasser !

En grec, la mort se dit « thanatos ».

Quand cette technique est utilisée pour se défendre, le message émis est qu’un animal “mort” n’est pas bon à manger.

A contrario, utilisée pour chasser, cette technique inspire chez certaines proies une forme de confiance : un animal mort est sans danger et potentiellement peut être aussi une source de nourriture pour d’autres animaux !

La thanatose est donc une simulation mimétique de la mort utilisée chez certains animaux :

  1. Pour éviter un prédateur ;
  2. Quand un mâle essaye de s’accoupler avec une femelle ;
  3. Quand un cichlidé chasse pour se nourrir.

Chez ces prédateurs, la thanatose est exprimée comme une forme de mimétisme agressif, une forme d’auto-mimétisme, un camouflage dans lequel l’animal s’imite lui-même dans un état de mort.

La technique du cichlidé consiste à se raidir, s’immobiliser pour donner une impression de mort déjà ancienne.

Ce poisson se couche sur le côté, sur les sédiments de fond et prend une coloration tachetée.

Dans son cas, l’Astronotus ocellatus imite un cadavre en décomposition en restant immobile sur le substrat.

Les charognards, gros et petits, attirés par ce qui semble être un poisson mort, aborderont le prédateur semblant mort pour vérification et c’est alors que le chasseur s’emparera de ses proies.

Le “Coup du bélier”

Quand la proie arrive en toute confiance et ignorance de son destin, à portée d’Astronotus ocellatus, celui-ci abandonne brusquement la position qui lui a servi à piéger sa victime, se redresse aussi pour « avaler » littéralement puis manger rapidement ce visiteur malchanceux venu trop près.

Mais il arrive aussi que la ruse du chasseur puisse aussi se retourner contre lui quand il devient lui-même la proie avec un prédateur plus gros que lui !

Cette technique de succion de la proie est appelée « Technique du bélier [3]» ou coup du bélier, phénomène bien connu en plomberie, et sert à la capture des proies par les Cichilidés. Lors de  la chasse, quand le cichlidés chasseur a trouvé sa proie, il réagit généralement, en présence de cette proie qui va devenir sa nourriture, en orientant son corps vers la proie.

S’ensuit ensuite une phase d’approche et se termine enfin d’une frappe.

Au début de l’approche de la proie, les mâchoires du cichlidé prédateur ont commencé à s’ouvrir lentement.

Cela se traduit progressivement par une nette augmentation de l’angle d’ouverture de la bouche signifiant le début d’une ouverture rapide de la bouche.

Puis les mâchoires s’ouvrent brutalement et rapidement jusqu’à l’ouverture maximale et faisaient souvent saillie vers la proie alors que le prédateur continuait vers la proie.

Au fur et à mesure que le prédateur s’approche de la proie, la proie est aspirée dans la cavité buccale, probablement entraînée par le flux d’eau généré par la cavité buccale en expansion.

Le moment de l’ouverture maximale est variable, il peut se produire fois avant et après la capture et cette ouverture est généralement maintenue jusqu’à ce que la proie ait disparue de la vue du chasseur, une fois donc que la proie est bien à l’intérieur de sa bouche.

Après la capture, le chasseur referme ses mâchoires qui reprennent leur position détendue de pré-alimentation.

Explication du phénomène 

L’eau est aspirée dans la bouche pendant l’alimentation par aspiration en réponse à la pression subambiante générée à l’intérieur de la cavité buccale.

L’eau s’écoule par l’ouverture de la bouche et est tirée d’un espace devant la bouche ainsi que du dessus et du dessous de la tête (ALEXANDER, 1967; WEIHS, 1980; VAN LEEUWEN, 1984; LAUDER & CLARK, 1984), bien que le taux de flux vers la bouche ne soit pas le même dans toutes les directions (WEIHS, 1980 ; MULLER & AL., 1982).

Cette relation implique que la vitesse de l’eau, et donc les forces qui déterminent la capacité du poisson à attirer des proies dans la bouche, chutent précipitamment à mesure qu’on s’éloigne de la bouche.

La vitesse de l’eau décroît de façon exponentielle avec la distance de l’ouverture de la bouche, même si les poissons étaient en mesure de doubler la vitesse de l’eau qui va à leur bouche, cela aurait peu d’effet pour augmenter la distance à partir de laquelle les proies peuvent être attirées.

Cette stratégie de bélier extrême ou très rapide est plus couramment employée quand il s’agit tout particulièrement de se saisir pour se nourrir de proies plutôt insaisissables et qui ont une grande capacité à détecter le prédateur et à échapper au flux d’eau créé par aspiration de l’ouverture de sa bouche.

Le coup du bélier et l’aspiration de la proie par succion, sont obtenus par une combinaison de mouvement du corps vers l’avant et de protrusion de la mâchoire.

L’effet proportionnel de la protrusion de la mâchoire est considérable dans certains cas, c’est tout particulièrement le cas chez Petenia splendida !

Astronotus ocellatus n’est pas en reste dans ce domaine !

Des analyses de l’intestin d’Astronotus ocellatus sauvages ont montré qu’il s’agit bien effectivement d’un poisson omnivore, se nourrissant d’un panel d’aliments variées, comprenant :

  • Des petits poissons ;
  • Des insectes ;
  • Des crustacés ;
  • Du zooplancton ;
  • Divers types de végétaux terrestres et aquatiques.

Les aliments charnus semblent être l’option préférée des Astronotus ocellatus, avec des fruits et autres végétaux ingérés lorsque les proies vivantes dans le milieu où ils évoluent sont rares.

EN AQUARIUM

En aquarium, le menu des Astronotus ocellatus est plus modeste, bien que toujours copieux.

Comme on le sait, ce poisson, comme tout organisme reproducteur, a besoin d’une alimentation qui réponde à leurs besoins nutritionnels, notamment protéines et énergie.

Des granulés pour cichlidés de bonne qualité peuvent servir d’alimentation de base, additionnée de distributions régulières d’aliments vivants (vers de terre vivants, crevettes, grillons…) ou, à défaut, d’aliments surgelés.

Les aliments comme les larves de moustiques sont recommandés pour les jeunes Astronotus ocellatus. En revanche, les Astronotus ocellatus adultes ont besoin de quelque chose d’un peu plus substantiel et consistant.

Les vers de terre sont l’un de leur mets favori, mais les crevettes, les grillons… sont des alternatives de nourritures possibles qui seront rapidement appréciées.

Pour équilibrer le menu de ces cichlidés, il est préférable d’inclure un peu de verdure dans leurs repas, tels que les pois congelés légèrement blanchis ou des feuilles d’épinard préparées de la même façon conviendront bien.

Les Astronotus ocellatus ne doivent pas être uniquement nourris avec de la viande de mammifères comme c’est parfois l’usage avec le cœur de bœuf ou de poulet.

Le fait est que cette viande ne peut pas être bien digérée par le poisson en raison de sa forte teneur en protéines et en graisses.

Cela conduit à la dégénérescence graisseuse et à la dystrophie des viscères des poissons.

En effet, les graisses contenues dans ces viandes ne peuvent être métabolisées par l’organisme digestif de ces poissons et peuvent rapidement provoquer des dépôts excédentaires de graisse et, à termes, la dégénérescence de leurs organes.

En aquarium, un menu riche en protéines est vivement recommandé.

Quant au cœur de bœuf, il est préférable de le donner au poisson une fois par semaine pour ne pas surcharger l’estomac du poisson.

Il convient d’être vigilant et de veiller en permanence à ne pas sur-nourrir Astronotus ocellatus, même si ces derniers passent leur temps à réclamer toujours plus à manger.

Pour bien faire, le régime principal des Astronotus ocellatus sera réalisé à base de paillettes et de granulés pour cichlidés du commerce aquariophile est complété plusieurs fois par semaine avec des proies vivantes, comme, par exemple, des vers de terre.

Certains aquariophiles distribuent de la nourriture pour chats ou chiens.

Cependant, cette méthode est à utiliser avec grande précaution et à titre exceptionnel car le système digestif des poissons est peu capable d’assimiler correctement de la nourriture pour animaux à sang chaud.

A l’inverse une préparation à base de crevettes et de moules est appropriée et sera tout autant appréciée des Astronotus ocellatus.

Dans un aquarium, l’option la plus simple consiste à utiliser des aliments en flocons et granulés achetés au magasin car la composition de ces aliments est équilibrée.

Ceux-ci ont été conçus pour contenir toute la nutrition dont vous avez besoin pour vos poissons, vous pouvez même en acheter spécifiquement pour les cichlidés.

D’autres options incluent les aliments vivants / congelés (qui sont remplis de protéines).

Ceux-ci incluent les vers de vase, la daphnie et la saumure de crevettes.

La nourriture vivante, outre l’aspect nutritif, procure l’avantage d’encourager les Astronotus ocellatus à attraper leur nourriture qui fait ressortir leurs instincts naturels de chasse.

https://youtu.be/YmziUgCGd2M

Si vous avez des légumes verts dans la cuisine, vous pouvez les hacher et les mettre dans le bac de ces poissons, ou, vous pouvez les utiliser pour produire vos propres plats de poisson faits maison !

Même s’ils ne dédaignent pas grignoter des plantes occasionnellement et s’ils reçoivent suffisamment d’autres aliments, la part végétale de leur alimentation ne représentera pas une grande partie de leur menu.

Un mélange de différents types d’aliments sera le meilleur régime pour fournir une gamme de nutriments dont vos poissons auront besoin pour rester en bonne santé.

REGIME

Les petits poissons charognards et inquisiteurs sont les mets préférés des Astronotus !

Le régime alimentaire naturel des Astronotus ocellatus se compose en grande partie de petits poissons, de crustacés, de gastéropodes et d’insectes aquatiques ou de larves d’insectes.

Bien que les Astronotus ocellatus soient généralement lents ou inactifs, ils sont capables de tendre une embuscade et de capturer des proies en fuite sur de courtes distances.

Les Astronotus ocellatus en captivité présentent des habitudes alimentaires voraces et quelque peu aveugles.

Cette espèce est un omnivore généralisé, se nourrissant d’une gamme d’éléments, notamment des poissons plus petits, des insectes, des crustacés, du zooplancton et divers types de végétation terrestre et aquatique à l’état sauvage, bien que les aliments plus charnus semblent être l’option préférée avec des fruits et d’autres matières végétales être pris lorsque les proies sont rares.

Une étude de WINEMILLER (1990) a révélé que parmi les poissons consommés, la plupart étaient des poissons-chats benthiques, notamment les espèces Bunocephalus, Rineloricaria et Ochmacanthus.

Certaines populations d’Astronotus ocellatus ont été observées en train de chasser de la même manière que les Nimbochromis du lac Malawi, en utilisant une stratégie comportementale connue sous le nom de thanatose, ou « faire le mort ».

Dans l’aquarium, il mange tout sans jamais rechigner !

Bien qu’un menu riche en protéines soit préférable ; les granulés pour cichlidés de bonne qualité peuvent être utilisé comme alimentation de base, complétés par des distributions régulières d’aliments vivants ou surgelés.

Les vers de terre vivants sont particulièrement appréciés, mais pas seulement.

Les crevettes, les appâts blancs, les crevettes de rivière, les grillons, etc. sont tous des alternatives utiles à l’alimentation des Astronotus ocellatus.

Quoiqu’il en soit, il faudra bien veiller à ne pas suralimenter ces cichlidés car les Astronotus ocellatus sont notoirement gourmands et apprennent rapidement à « mendier » de la nourriture chaque fois que leur propriétaire s’approche de l’aquarium.

Comme la grande majorité des poissons prédateurs, cette espèce ne devrait pas être nourrie avec de la viande de mammifère/aviaire comme le cœur de bœuf ou le poulet, et de même, il y a peu d’avantages à utiliser à long terme des poissons « nourriciers » comme les vivipares ou les petits poissons rouges qui transportent avec eux elles courent le risque d’introduction de parasites ou de maladies et, en tout cas, ont tendance à ne pas avoir une valeur nutritionnelle élevée à moins d’être correctement conditionnées au préalable.

Les cichlidés sont omnivores avec des préférences carnivores.

Les Astronotus ocellatus sont principalement des mangeurs de fond, qui comprennent un régime d’escargots, de crevettes, d’insectes, de palourdes et de détritus qu’ils aspirent du sol de boue.

Des besoins spécifiques

Des études ont montré le besoin de vitamine C en raison d’une carence en Astronotus ocellatus.

La vitamine C est essentielle à la croissance et à la santé générale des poissons. (BARLOW, 2000 ; NICHOLS ET OFTEDAL, 1998).

Régime primaire

  • Carnivore ;
  • Piscivore ;
  • Mange des œufs ;
  • Insectivore ;
  • Mange des arthropodes non-insectes ;
  • Molluscivore ;
  • Vermivore ;
  • Mange d’autres invertébrés marins, dont du zooplancton ;
  • Herbivore ;
  • Frugivore ;
  • Algivore ;
  • Omnivore ;
  • Planctivore ;
  • Détritivore ;
  • Mange des aliments pour animaux ;
  • Accepte d’autres repas …

La coloration de la peau de ces cichlidés joue un rôle clé dans le commerce des poissons d’ornement.

La quantité de pigments caroténoïdes a une influence décisive sur la couleur des muscles et de la peau des poissons comestibles et d’ornement.

C’est pourquoi, du point de vue de certains aquariophiles, il est parfois nécessaire d’ajouter des caroténoïdes dans le régime alimentaire de ces poissons, en particulier s’il s’agit de poissons d’élevage.

Les aliments vivants, en particulier les Artémias, jouent aussi un rôle important dans l’alimentation de ces poissons d’ornement principalement en ce qui concerne la croissance et la couleur de la peau et donc la commercialisation.

Etude sur l’alimentation des Astronotus ocellatus

La coloration de la peau joue un rôle clé dans le commerce des poissons d’ornement.

La quantité de pigments caroténoïdes a une influence décisive sur la couleur des muscles et de la peau des poissons comestibles et d’ornement.

En outre, il est nécessaire d’ajouter des caroténoïdes dans le régime alimentaire des poissons d’élevage. Les aliments vivants, en particulier les artémias, jouent un rôle important dans l’alimentation des poissons d’ornement en ce qui concerne la croissance et la couleur de la peau et donc la commercialisation.

Dans une étude, les effets de différents régimes comprenant :

Régime n°1

  1. 67 % de concentré ;
  2. 33 % de ver de terre congelé.

Régime n°2

  • 67 % de concentré ;
  • 33 % d’Artémia urmiana congelé.

Régime n°3

  • 67 % de concentré ;
  • 33 % de cœur de vache congelé.

Suite aux différents régimes suivis par les poissons, les caroténoïdes totaux et les pigments caroténoïdes d’Oscar peau de ces poissons ont été étudiés.

Un total de 360 Astronotus avec un poids initial d’environ 1,6 g ont été nourris selon ces régimes pendant 2 mois dans 4 traitements alimentaires, chacun en 3 répétitions.

Les teneurs totales en caroténoïdes, astaxanthine, cantaxanthine et β-carotène des poissons ont été analysées.

Les résultats ont indiqué que dans tous les traitements, l’asthaxanthine était la quantité la plus élevée de pigmentation caroténoïde de la peau d’Oscar.

L’ajout d’Artémia urmiana dans l’alimentation a induit des niveaux totaux plus élevés de caroténoïdes et d’asthaxanthine dans la peau des poissons Oscar

Dans cette étude, les effets de différents régimes comprenant du concentré, 33 % de ver de terre congelé, 33 % d’Artémias congelées ainsi que 33 % de cœur de vache congelé sur les caroténoïdes totaux et les pigments caroténoïdes de la peau d’Astronotus ocellatus ont été étudiés.

Les résultats ont indiqué que dans tous les traitements, l’asthaxanthine était la quantité la plus élevée de pigmentation caroténoïde de la peau d’Astronotus ocellatus.

L’ajout d’Artémia urmiana dans l’alimentation a induit des niveaux totaux plus élevés de caroténoïdes et d’asthaxanthine dans la peau des poissons Astronotus ocellatus.

Cette étude a montré que, totalement, l’Artémia en tant que source de nourriture pour les poissons Oscar produira les niveaux les plus élevés de pigmentation de la peau. D’autre part, Artémia a les effets secondaires les plus faibles sur les poissons.

Par conséquent, il est suggéré d’utiliser Artémia dans le cadre de l’alimentation de ces cichlidés qui aura pour effet commercial d’accroître l’intérêt des aquariophiles et la vente de ces animaux grâce aux fermes productrices de poissons d’ornement.

Dans l’aquarium, nourrissez-les avec une variété d’aliments et rappelez-vous qu’à mesure qu’ils grandissent, ils auront besoin d’aliments plus gros, comme de gros comprimés et des granulés, de la viande de poisson maigre, des moules et des vers de vase. Un de mes amis a même donné ses petites tomates !

Côté nourriture, les Astronotus ocellatus sont généralement faciles à satisfaire.

Astronotus ocellatus est un poisson carnivore.

Il se nourrit de crabes, de petits poissons, de vers et d’insectes en captivité est recommandé de ne pas donner très souvent des aliments vivants car ils peuvent causer des endoparasites.

Il est également déconseillé de leur donner de la viande de volaille ou de mammifère car cela peut causer des problèmes de foie.

Presque tout ce qui tombe à l’eau est mangé par les Astronotus ocellatus.

Des poissons vivants peuvent être donnés, mais les poissons tels que les poissons rouges et les vers de vase roses/rouges ne doivent pas être donnés.

Ceux-ci contiennent une enzyme (thiaminase) dans leur viande qui se lie à la vitamine B1, entraînant une carence.

Les Astronotus ocellatus bénéficient également de certains légumes dans leur alimentation comme la laitue, les pois, les courgettes et les concombres.

Le trempage occasionnel des granulés dans des vitamines liquides aidera à empêcher le poisson de contracter la maladie du trou dans la tête.

Il faut nourrir les Astronotus ocellatus une ou deux fois par jour, et se préparer à être constamment sollicité par ces poissons si avides de nourriture, car, si une chose est certaine c’est que ce cichlidé est un poisson qui serait très heureux de manger toute la journée.

Les Astronotus ocellatus sont également connus pour être des poissons assez intelligents, et il est assez courant qu’ils deviennent si friands d’un ou de plusieurs aliments particuliers qu’ils n’accepteront pas ou même ne reconnaîtront pas d’autres types d’aliments.

Les Astronotus ocellatus sont des mangeurs voraces, insatiables qui se feront un plaisir de manger chaque fois que leur nourrisseur, pour ne pas dire leur maitre, se trouve à proximité de leur bac.

Attention à ne pas abuser car une fois que les Astronotus ocellatus atteignent environ 20 centimètres de longueur, ils n’ont besoin d’être nourris qu’à la fréquence d’une ou peut-être deux fois par jour.

Par ailleurs, il faut prendre en compte que si un Astronotus ocellatus mange anormalement et trop souvent, ce qui est vivement déconseillé, sa santé sera altérée à long terme de vos poissons à force de les nourrir plus que ce qui est recommandé.

Pour savoir ce qu’il faut donner à ces animaux voraces, les Astronotus ocellatus devraient pouvoir consommer toute la nourriture qui leur est offert dans les deux minutes qui ont suivies la distribution.

S’il y a des restes de nourriture dans l’aquarium après ce laps de temps, cette accumulation contribuera à la mauvaise qualité de l’eau et rendra les Astronotus ocellatus plus sensibles aux maladies.

Si les Astronotus ocellatus sont nourris plus d’une fois par jour, cela augmentera les déchets produits par ces poissons et augmentera également le risque de suralimentation, ainsi, il deviendra donc important d’effectuer plus fréquemment les changements d’eau hebdomadaires de 10 à 15 % et tout l’entretien nécessaire du filtre.

Bien que les Astronotus ocellatus prennent des aliments vivants, nourrir ces cichlidés avec des poissons rouges vivants, comme le font certains éleveurs, est toujours une très mauvaise idée.

Les poissons rouges nourriciers ne sont pas un aliment très nutritif, et ils sont un bon moyen de propager des maladies à vos Astronotus ocellatus bien-aimés.

L’idéal d’une bonne alimentation de ces poissons consiste tout simplement à ne nourrir l’Astronotus ocellatus qu’une fois par jour avec une alimentation appropriée qui aura pour effet bénéfique d’augmenter l’espérance de vie des Astronotus ocellatus et renforcer leur système immunitaire.

Une fois par semaine, il est fortement recommandé d’aménager des journées de jeûne pour les adultes afin de ne pas surcharger le tube digestif.

 

AQUARIUM

Astronotus ocellatus ne convient pas à l’aquarium soigneusement aquascapé car il a tendance à creuser dans le substrat mais autrement relativement simple.

Une configuration de style naturel pourrait inclure un substrat mou et sablonneux, un éclairage relativement faible ainsi que de grosses racines et des branches de bois flotté.

Une filtration efficace et un régime d’entretien dédié comprenant des changements d’eau hebdomadaires de 30 à 50 % du volume de l’aquarium sont essentiels, et si possible le thermostat de chauffage doit être situé à l’extérieur car cette espèce est connue pour casser de tels équipements.

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

L’Astronotus ocellatus a besoin d’un bon aquarium, qui contient au strict minimum 300 litres d’eau, dans lequel la température est maintenue entre 20° et 28°C.

Les dimensions minimales pour un aquarium avec un couple de ces poissons sont supérieures à ces 300 litres, et il est également nécessaire que le bac ait une bonne hauteur et profondeur, au moins 50 centimètres, pour chacune de ces coordonnées.

Il est conseillé que l’aquarium soit bien couvert, car dans les moments de plus grande excitation, comme l’heure des repas, par exemple, ils sont capables d’agiter la surface de l’eau de telle manière qu’ils peuvent projeter plusieurs litres hors du bac.

Le pH doit être maintenu dans une plage de 6 à 7,5, avec une dureté comprise entre 90 et 357 ppm.

Dans les plans d’eau naturels où vivent ces poissons, peu de lumière pénètre au travers de la canopée et, par conséquent, il n’y a pas beaucoup de plantes aquatiques, c’est pourquoi, pour ressembler au maximum au biotope de ce cichlidés, la décoration de l’aquarium devra respecter ces critères afin d’avoir un rendu plus pittoresque.

Des colonies de bactéries se formeront dans les feuilles mortes en décomposition qui permettront aux alevins d’Astronotus ocellatus de se nourrir en même temps, ce feuillage libère également des tanins qui préviennent les maladies des poissons et adoucissent parfaitement l’eau.

Les poissons sont très sensibles aux fluctuations de la composition chimique de l’eau, ils ne doivent être lancés que dans un environnement biologiquement préparé.

L’eau de l’aquarium doit être douce, pour cela, une décoction de tourbe est ajoutée, ou des additifs spéciaux d’eau noire, de feuilles de chêne sèches ou d’amandes Ketapang, qui souligneront la similitude naturelle du biotope et serviront de complément abri pour les poissons.

Les feuilles sont changées toutes les deux semaines et arrosées tous les dix jours.

La température de l’eau est d’environ 23-26 degrés.

Les plantes vivantes, si elles sont présentes, doivent fournir une couverture.

Il est bon de placer de la mousse, des plantes à petites feuilles, des plantes flottantes, comme des nénuphars, tout cela contribuera à créer un cadre de vie serein et douillet pour les Astronotus ocellatus.

Souvenez-vous, ces poissons ne supportent pas bien les courants forts, donc le filtre ne doit pas créer beaucoup de pression, à la fois interne et externe.

Les poissons ne creusent pas dans le sol, mais il n’est pas exclu et même assez probable que les Astronotus le fassent en captivité dans un aquarium, l’essentiel est qu’il y ait du sable fin et des feuilles mortes qui créent la flore la plus proche possible.

Il est conseillé d’organiser la lumière dans l’aquarium de différentes luminosités, des zones de lumière vive et des endroits sombres où les poissons peuvent se cacher en cas de danger.

Les Astronotus ocellatus ont besoin d’une eau bien oxygénée, mais n’aiment pas trop le mouvement de l’eau, c’est donc une bonne idée de mettre quelques entrées d’oxygène dans le bac.

Ce sont des poissons qui ont tendance à creuser dans le substrat, qui ne pas doit être mou, sablonneux éventuellement mais avec quelques rochers, racines et grosses branches de bois flottantes, pour lui donner un aspect plus naturel, et fournir des cachettes.

Il est déconseillé de faire une décoration très chargée, plutôt minimaliste car les Astronotus ocellatus sont assez actifs et tout ce qui aura été soigneusement mis en place par leur soigneur, sera déplacé et s’il est délicat, risquera de se casser.

Il est recommandé de faire des changements d’eau hebdomadaires, dans lesquels entre 30% et 50% du volume de l’aquarium est changé.

Autre détail important, le chauffe-eau de l’aquarium, il est pratique de le placer à l’extérieur, car on sait que certains poissons ont cassé les chauffe-eau.

Si cela n’est pas possible, toutes astuces sont bonnes y compris celle qui consisterait à fixer ces équipements, bien cachés par une pierre difficile à déplacer, afin qu’ils ne puissent pas y accéder…

Sur ce sujet, tout est permis pour atteindre cet objectif !

Les Astronotus ocellatus sont moins conscients que la plupart des poissons qu’ils sont des proies.

Cependant, pour se sentir à l’aise, ils doivent avoir beaucoup de cachettes.

Les Astronotus ocellatus aiment réorganiser leurs territoires, donc, à moins que cela ne vous dérange pas que l’Astronotus ocellatus déplace tout et il ne faudra pas hésiter à lester le décor avec de gros éléments, si possible suffisamment lourds qui seront plus difficiles à saisir et à déplacer pour l’Astronotus ocellatus.

N’oubliez pas que vous devez éviter d’utiliser des décorations pointues ou rugueuses sur lesquelles votre poisson pourrait se blesser, au cas où votre poisson se précipiterait dessus lorsqu’il serait surpris.

Comme la plupart des autres poissons, les Astronotus ocellatus sont plus à l’aise et sortiront plus et seront plus actifs si vous pouvez leur fournir une couverture de 50 à 75%.

Cela signifie aussi que l’aquarium des Astronotus sera partagé en moitié par un espace dédié de la moitié aux trois quarts de l’espace de votre aquarium par des cachettes et le reliquat sera réservé à la nage libre.

Fournir un décor dense réduit le stress et améliore donc le système immunitaire des Astronotus ocellatus, réduisant ainsi les risques de maladie.

Volume de l’aquarium

C’est un très gros poisson et doit être conservé dans un aquarium de taille appropriée.

Les juvéniles seront assez à l’aise, pour commencer à grandir, dans un bac de 100 litres, mais lorsqu’ils auront atteint une bonne taille, ils auront besoin de 500 litres ou plus.

Plus la population et le groupe d’Astronotus sera grand, plus le bac devra etre adapté à cette population et très vite, il faudra penser à héberger ces poissons dans des bacs de plus de 1000 litres.

Si vous envisagez d’obtenir cette paire de poissons pour la reproduction, un aquarium beaucoup plus grand est nécessaire pour réduire le nombre de combats entre les poissons.

Pour garder un petit troupeau, vous aurez besoin d’une capacité encore plus grande, mais l’élevage en groupe n’est pas recommandé.

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

Dans son habitat d’origine, aux heures les plus chaudes, Astronotus ocellatus se repose généralement à l’ombre, couché sur le flanc, un comportement que certains spécimens présentent parfois en aquarium.

Lors de la recréation de leur habitat, il faut toujours veiller à placer des roches et des bûches grosses et lourdes, qui sont très difficiles à déplacer pour les animaux, et les disposer de manière à aider à maintenir le gravier qui est déplacé sur les côtés en place, le faisant glisser vers la position de départ.

Une autre astuce courante consiste à recouvrir presque entièrement le fond de l’aquarium de roches plates et lisses, très proches les unes des autres, pour éviter qu’elles ne s’enfoncent dans le verre.

La capacité de ces poissons à enlever une énorme quantité de gravier en peu de temps, et à la relocaliser complètement du jour au lendemain, est en effet surprenante.

Une couche de substrat mou doit être à la base du bac.

Les grains fins sont les substrats les plus mous, donc le sable serait idéal.

Les Astronotus ocellatus aiment creuser pour se faire rayer par un substrat grossier.

L’aspect le plus naturel serait de placer des roches et des morceaux de bois issus de tourbières tout autour du bac, de façon assez dense pour que ces poissons se sentent à l’aise.

Au final, ce sont les Astronotus qui choisiront, d’une certaine façon la décoration à leur goût !

Il faut leur installer quelques grottes pour chaque poisson, afin qu’ils puissent se cacher quelque part sur leur territoire.

Au final, le plus important consiste à fixer les éléments décoratifs de l’aquarium, fermement et stablement afin qu’ils ne tombent pas sur les poissons ou pire qu’ils ne détériorent l’aquarium.

En effet, lors de la recherche de nourriture, l’Astronotus n’hésitera pas à creuser autour des éléments de décoration quitte à les déloger de leur emplacement.

Pour le décor, utilisez du sable, du gravier, des cailloux et du bois flotté bien trempé.

En tant que sol, du sable grossier, de la pierre concassée ou des cailloux font l’affaire pour un bac d’Astronotus ocellatus.

Les Astronotus sont très actifs, creusent avec enthousiasme dans le sol, déterrent tout et jettent par-dessus.

Les particules de sol et les cailloux utilisés dans l’aquarium ne doivent pas contenir d’angles vifs afin que les Astronotus ne soient pas blessés.

Les petits cailloux (jusqu’à 3 millimètres) mélangés à du sable sont idéaux pour le sol.

Des branches mortes, souches, pierres restitueront des conditions natives plus réalistes des Astronotus ocellatus.

Il est important de choisir des pierres plus grosses pour que les astronautes, qui ont grandi et sont en règle, ne causent pas de problèmes à leur maître.

Tout décor doit être stable et lourd pour ne pas être renversé et endommager le bac.

Toute plantation peut être “réarrangée”.

De plus, un couvercle sécurisé lourd est suggéré car les Astronotus ocellatus sont connus pour sauter hors du bac et même se blesser s’ils essaient de sauter et de s’écraser sur le couvercle.

Oubliez les plantes vivantes !

Si vous devez insister pour avoir des plantes vivantes dans vos bacs, elles doivent être mises en pot avec de grosses pierres recouvrant le substrat de rempotage et les racines pour aider à empêcher l’enracinement.

Cela n’arrêtera pas la dévastation subie par le feuillage exposé.

Avec les bacs Astronotus ocellatus, les rochers, le gravier et les plantes artificielles sont la seule voie à suivre.

Assurez-vous de ne pas inclure de pierres aux arêtes vives, car elles pourraient causer des blessures graves et/ou des cicatrices.

Dans tous les cas, quelle que soit la façon dont vous décidez de décorer votre bac, vos Astronotus ocellatus le re-décoreront sûrement pour vous.

PLANTES

Si vous voulez risquer les plantes, optez pour des espèces robustes comme le grand Echinodorus bleherae et le Spatiphyllum.

Ceratopteris cornuta est bon et vous pouvez éventuellement ajouter du Philodendron sur le dessus pour que les racines puissent pousser dans l’aquarium, simulant l’habitat naturel d’Astronotus.

Des plantes flottantes, telles que Eichhornia crassipes, Pistia stratoites ou différentes espèces de Salvinia, peuvent également être incluses.

Il est peu probable que des plantes vivantes soient consommées, mais elles ne sont toujours pas sûres.

Comme pour les décorations, les plantes peuvent être déracinées en creusant le substrat.

Utilisez des plantes résistantes pour survivre au traumatisme. Les plantes flottantes doivent être protégées contre les dommages, la cornifle est une bonne option.

N’utilisez que des espèces robustes telles que Echinodorus ou Vallisneria etc. sur les plantes, car les animaux creusent beaucoup pendant la saison de frai. S’il y a suffisamment d’espace libre disponible, les plantes n’ont pas besoin d’être sécurisées avec des pierres avant d’être déterrées.

Les plantes délicates et sensibles telles que Limnophila, Myriophyllum et Cabomba, etc. peuvent être endommagées par les animaux lors de mouvements de nage ou détruites pendant la parade nuptiale et les soins à la couvée.

ECLAIRAGE

En termes d’éclairage d’aquarium, les Astronotus ocellatus n’ont pas d’exigences spécifiques mais, si vous prévoyez de garder des plantes vivantes dans le bac, vous aurez besoin d’un certain type d’éclairage.

Astronotus ocellatus aime cependant une ambiance très tamisée.

 Dans son environnement naturel les Astronotus ocellatus sauvages ont besoin de 12 heures d’obscurité et de 12 heures de lumière.

La nuit, au repos, il est presque couché.

FILTRATION

Les filtres

Lorsqu’il s’agit d’entretenir cette espèce, il est primordial de sur-dimensionner le filtre et de s’habituer à faire des changements d’eau réguliers.

Ce sont des poissons carnivores très gourmands qui causent beaucoup de pollution dans l’eau.

La sélection d’un équipement de filtrage de l’eau est peut-être la chose la plus importante lors de l’équipement du bac pour les poissons oscar.

Comme ils sont assez grands et préfèrent les aliments à haute teneur en protéines, chaque repas se termine par une pollution essentielle de l’eau à la fois avec les restes de nourriture et leurs déchets.

Avec cette espèce, il est tout de même conseillé d’utiliser des filtres sec-humide, sinon, l’eau sera toujours trouble car ils expulsent de petites particules de nourriture par les branchies après les avoir ingérées et les mouvements à proximité du substrat ont tendance à mobiliser toutes les particules déposées.

L’utilisation d’un filtre à eau pas assez puissant entraîne une accumulation de composants toxiques dans l’eau du bac qui peut finalement causer de nombreux problèmes avec la santé des poissons.

Le meilleur choix consiste à utiliser un ou deux filtres à cartouche filtrantes externes.

À cela, il convient d’ajouter que la performance de rejet d’eau filtrée devra, en terme de performance, être de 7 à 8 fois le volume d’eau du bac par heure.

En outre, les filtres à cartouche modernes offrent un niveau approprié de purification biologique de l’eau.

Aussi, leur entretien est plus pratique que celui des filtres internes.

De même, un entretien efficace des charges mécaniques du filtre est essentiel, en siphonnant dans les zones où cela est possible et en n’installant pas de filtres internes qui ont tendance à se saturer facilement.

Bien que le filtre doive déplacer le volume de l’aquarium plusieurs fois par heure, il ne doit pas créer de courant excessif ou de mouvement de surface excessif, ce qui finirait par perturber les poissons.

Votre Astronotus ocellatus a besoin d’une bonne filtration pour éviter que l’eau ne devienne toxique, et il absolument maintenir le(s) filtre(s) bien entretenu(s).

Les renouvellements d’eau

Pour éliminer de l’eau du bac les nitrates apparus du fait de la filtration biologique, vous devez renouveler l’eau à environ 30 % du volume total du bac une fois par semaine.

Les changements d’eau seront hebdomadaires et compris au minimum entre 10 et 20% du volume du bac des poissons.

La sursaturation des résidus organiques finit par produire une turbidité de l’eau et une diminution des quantités d’oxygène dissous, il nous est donc très facile de la voir haleter à la surface si nous n’y prêtons pas attention.

De nombreuses personnes utilisent plusieurs filtres plus petits pour entretenir un grand aquarium pour ces poissons exigeants et surtout polluants.

L’utilisation de plusieurs filtres plus petits est une bonne option qui a l’avantage de permettre d’échelonner l’entretien du système de filtration afin de ne pas changer tous les médias filtrants en une seule fois et risquer de faire un nouveau cycle dans votre aquarium.

En fait, malgré tout ce qui se dit, il ne faut pas mettre en place un “sur-filtrage” du bac d’Astronotus ocellatus !

Avec les nombreux types de filtres disponibles dans le commerce ou réalisable soi-même (DIY), il ne devrait pas être trop difficile d’en trouver un qui répondra à vos besoins.

Évitez d’utiliser des filtres sous sable/gravier car avec des Astronotus ocellatus subadultes ou des adultes ceux-ci creuseront et tamiseront le substrat et provoqueront des points morts ou même un non-fonctionnement total de ce type de filtre.

L’utilisation de plusieurs filtres plus petits permet d’échelonner l’entretien du système de filtration de l’aquarium et ne pas dépendre d’un filtre unique qui pourrait s’encrasser, rendant rapidement l’eau toxique et imposant de « recycler » l’aquarium pour le bien être des Astronotus ocellatus.

Presque tous les systèmes de filtrage peuvent être améliorés par l’utilisation d’éléments d’élimination de produits chimiques tels que les tampons d’élimination d’ammoniac et de phosphate de HBH.

Les Astronotus ocellatus sont des poissons très salissants, l’entretien de l’aquarium est donc primordial d’effectuer les d’eau hebdomadaires entre 10 et 20%, afin que Astronotus ocellatus ait toujours de l’eau propre et que les déchets qui ne sont pas traités par le filtre de l’aquarium soient éliminés.

Pour aider également à nettoyer l’eau jaune et à réduire certaines traces d’ammoniac, des tampons imprégnés de carbone HBH doivent être utilisés.

Aspirez toujours le gravier.

Les Astronotus ocellatus sont des poissons très salissants, l’entretien de l’aquarium est donc primordial car Astronotus ocellatus a besoin d’une bonne filtration pour empêcher l’eau de devenir toxique !

Astronotus ocellatus est un glouton et produit beaucoup de déchets.

Si le système de filtration n’est pas en mesure de traiter de manière satisfaisante ces déchets, en gardant toujours l’eau cristalline, ceci dans la mesure du possible, bien sûr, le bien-être de cette espèce s’en trouvera rapidement affecté.

Brassage et aération

Les points essentiels pour assurer cette qualité de l’eau sont d’avoir un bac aux dimensions adéquates pour cette espèce, de permettre au cycle de maturation biologique de très bien se terminer pour mûrir le système avant l’introduction des poissons, de toujours garder l’eau extrêmement bien oxygénée, et de ne jamais surpeupler l’aquarium.

Bien qu’ils apprécient un environnement lentique, ils ont besoin de beaucoup d’eau oxygénée, il est donc recommandé d’utiliser des pompes de circulation proches de la surface ou même des aérateurs pour cette fonction, tant que cela ne crée pas un fort courant dans l’eau, qui est peu apprécié par l’espèce.

Assurez-vous de sécuriser les équipements cassables comme les thermostats et autres, ainsi que de placer les roches en toute sécurité, car elles aiment fouiller partout dans l’aquarium, comme indiqué ci-dessus. Ce sont des poissons très curieux.

Comme ils sont très sensibles à l’empoisonnement par ces substances, il est important de changer environ 20 % de l’eau de l’aquarium chaque semaine et de siphonner le sol.

Les restes de nourriture s’accumulent dans le sol, pourrissent et souvent à cause de cela, le plus de problèmes avec l’entretien des Astronotus.

N’oubliez pas que les Astronotus rejettent des particules de nourriture dans la litière de l’aquarium en mangeant, ces restes de nourriture se dispersent ensuite dans toutes les directions, dans tous les recoins du bac et constituent des nids de pollution importants à termes.

Les morceaux non avalés peuvent parfois être de taille respectable, par exemple, les Astronotus recrachent des parties de poisson qu’ils ont chassé ou qui leur ont été distribué, ils ne mangent pas non plus complètement les mêmes comprimés…

Ce sont des gloutons et des gaspilleurs !

Donc, si ces poissons sont régulièrement nourris avec des poissons vivants, il faudra impérativement siphonner régulièrement le sol de l’aquarium et surtout changer l’eau encore plus souvent.

Lorsqu’ils sont élevés dans des aquariums, les changements d’eau partiels (20%) doivent être effectués plus souvent en été qu’en hiver.

Le choix de l’équipement de filtrage est l’étape la plus importante dans la mise en place d’un aquarium pour garder Astronotus.

Parce qu’il s’agit de poissons assez gros qui préfèrent les aliments riches en protéines, chaque repas entraîne une importante pollution de l’eau, à la fois par les aliments non consommés et les excréments.

L’utilisation d’un filtre sous-alimenté entraînera l’accumulation de composés nocifs dans l’eau, ce qui peut éventuellement causer divers problèmes de santé aux poissons.

Le meilleur choix est d’utiliser un ou deux filtres externes qui devront avoir un niveau de performance en volume d’eau filtrée, par heure, égale à 7 à 8 fois le volume d’aquarium.

De plus, les filtres à cartouche modernes offrent un bon niveau de purification biologique de l’eau et ils sont beaucoup plus pratiques à entretenir que les filtres internes.

Pour être certain de conserver ces poissons dans de bonnes conditions, avec une alimentation riche, ce sera environ 30 % de l’eau totale qui devra être remplacée une fois par semaine.

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REPRODUCTION

Principales caractéristiques de reproduction

Système d’accouplement : Espèce monogame.

La reproduction d’Astronotus ocellatus est basée sur l’accouplement monogame résultant en la formation de couples qui restent ensemble pour la vie.

Autres caractéristiques :

  • Itéropare ;
  • élevage saisonnier ;
  • élevage toute l’année ;
  • reproduction sexuelle par fertilisation externe ;

Intervalle de reproduction : Les Oscars se reproduisent en 3-4 cycles par an.

En un an, il y a 3 à 4 cycles de reproduction qui produisent environ 300 à 3 000 œufs par cycle.

La quantité d’œufs dépend de la taille de la femelle.

Les femelles plus petites pondent de 300 à 500 œufs, tandis que les oscars femelles plus grandes pondent environ 2 500 à 3 000 œufs.

Les espèces qui sont des reproducteurs séparés, y compris Astronotus ocellatus, produisent de petites quantités de sperme et ont un plus petit nombre de mâles matures par rapport aux femelles matures au cours de la même période.

Un Astronotus a une reproduction active pendant environ 9 à 10 ans.

Saison des amours : Le frai a lieu pendant les mois les plus chauds avec des températures > 25 degrés Celsius ;

Nombre d’œufs par gamme de progéniture : 300 à 3 000 ;

Nombre moyen de descendants : 1 650 pour 3000 ;

Délai d’éclosion : 2 à 3 jours ;

Plage de temps jusqu’à l’indépendance : 8 à 12 mois ;

Tranche d’âge à la maturité sexuelle ou reproductive (femelle & mâle) : 10 à 14 mois ;

Concernant la reproduction, ocellatus est une espèce ovipare, caractérisée par sa ponte fractionnée, limitée aux mois les plus chauds de l’année, avec des températures supérieures à 25°C.

Cette espèce est un géniteur de substrat développant des liens de couple étendu.

Cette espèce, selon son mode de reproduction, présente un accouplement monogame formant des couples qui restent unis tout au long de la vie (BAERENDS; BAERENDS-VAN RON, 1992; ENQUIST; JAKOBSSON, 1986).

La reproduction d’Astronotus ocellatus est basée sur l’accouplement monogame résultant en la formation de couples qui restent ensemble pour la vie.

Cette espèce, selon son mode de reproduction, présente un accouplement monogame formant des couples qui restent unis tout au long de la vie (BAERENDS; BAERENDS-VAN RON, 1992; ENQUIST; JAKOBSSON, 1986)

La meilleure façon d’obtenir un couple est de commencer avec un groupe d’une demi-douzaine de jeunes ou plus qui devraient commencer à s’accoupler naturellement lorsqu’ils atteignent la maturité sexuelle.

Une fois qu’un couple s’est formé, les autres poissons doivent être retirés.

La reproduction de cette espèce n’est donc pas si facile que ça à obtenir, la principale difficulté réside dans l’absence de différence sexuelle entre mâle et femelle.

Dès lors, il faudra posséder un groupe de jeunes qu’on laissera grandir jusqu’à ce qu’on voit un couple autochoisi se détacher du groupe.

Une fois le couple repéré on l’isolera dans un bac spécifique de 200 à 300 litres avec de nombreuses racines et pierres.

Plusieurs centaines d’œufs, voire milliers, sont déposés sur un élément du décor qui est le plus souvent une pierre plate.

Les deux parents vont surveiller les œufs puis les alevins qu’on pourra nourrir de naupliies d’artémias et d’autres nourritures adaptées ont la taille de leur bouche.

L’aquarium doit contenir un certain nombre de roches plates ou d’autres structures afin de fournir un choix de sites de frai.

Pendant la parade nuptiale, le couple sélectionnera puis nettoiera soigneusement le site choisi. Les œufs eux-mêmes sont blancs et opaques immédiatement après la ponte.

Nous n’avons trouvé aucune donnée confirmant les raisons exactes de cela, mais une couvée viable changera généralement de couleur au cours des premières 24 heures.

Les soins parentaux sont prolongés après l’éclosion, mais une fois que les alevins nagent librement, ils peuvent être séparés des adultes en toute sécurité.

Cependant, une réflexion approfondie est nécessaire avant d’essayer d’élever cette espèce. Une seule femelle peut pondre jusqu’à 2000 œufs, ce qui signifie qu’un espace et des ressources considérables seront nécessaires si l’intention est de les élever tous.

De plus, Astronotus ocellatus fait partie des poissons les plus souvent rejetés après avoir grandi avec des aquariums publics et des magasins offrant généralement plus qu’ils ne peuvent en abriter.

Il est également considéré comme un ravageur envahissant dans certains pays, et a peu de valeur commerciale car il continue d’être produit à grande échelle par les sélectionneurs ornementaux.

BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION

Astronotus ocellatus atteint la maturité sexuelle à environ 12 centimètres LT et peut vivre de 10 à 20 ans (ROBINS, 2007).

Les poissons arrivent à maturité à environ un an et peuvent être reproducteurs actifs pendant 9 à 10 ans (PINTO-PAIVA ET HILTON NEPOMUCENKO, 1989).

Le frai dépend de la température et peut être limité aux mois les plus chauds (> 25 °C) à des latitudes plus élevées dans son aire de répartition naturelle ou introduite (ACTFR, 2007).

Astronotus ocellatus est un reproducteur ovipare sur substrat avec des soins biparentaux (BEECHING, 1992).

Après une longue parade nuptiale, les mâles et les femelles forment des couples reproducteurs.

Les œufs adhésifs sont pondus sur une roche plate nettoyée, sur des débris ligneux ou dans une fosse peu profonde creusée dans le substrat et les deux parents défendent le site du nid (BEECHING, 1992). La fécondité est de 300 à 2000 descendants par ponte (ACTFR, 2007).

Les œufs éclosent en 3-4 jours et les parents déplacent les alevins vers une autre fosse peu profonde dans le substrat où ils restent pendant 6-7 jours.

Les deux parents continuent à garder les alevins pendant plusieurs semaines (BAERENDS & BAERENDS-VAN ROON, 1950 ; FONTINELE, 1951).

La fréquence et le temps de sa reproduction peuvent être liés à l’apparition de précipitations.

Astronotus ocellatus sont des poissons de substrat reproducteur biparental, bien que les informations détaillées sur leur reproduction dans la nature soient rares.

Il a été observé que l’Astronotus crassipinnis, étroitement apparenté à Astronotus ocellatus, peut, lorsqu’il est en danger, protéger sa progéniture dans sa bouche d’une manière qui rappelle le comportement d’autres cichlidés Géophages.

Ce comportement, cependant, n’a pas encore été observé chez Astronotus ocellatus.

En captivité, les couples sont généralement connus pour sélectionner et nettoyer les surfaces lisses horizontales ou verticales où ils déposent de 1000 à 3000 œufs.

Comme chez la plupart des cichlidés, Astronotus ocellatus protège sa progéniture, cependant, la durée de cette protection dans la nature reste inconnue.

Physiologie et Phénologie

Les poissons juvéniles sont rayés de bandes ondulées blanches et orange et de taches blanches sur la tête. ZARET (1977) a suggéré qu’un tel motif de couleur peut favoriser le cryptage et aider à éviter la prédation et le cannibalisme parental.

Des recherches ont été menées sur le comportement des espèces en laboratoire.

Astronotus ocellatus est territorial et les hiérarchies de dominance sont établies par des parades agonistiques.

Une plus grande taille corporelle est corrélée avec le succès dans les interactions agonistiques (BEECHING, 1992).

Au cours d’interactions agonistiques, les poissons surpris ou vaincus au combat peuvent prendre une coloration presque noire avec des bandes blanches irrégulières, y compris une bande arquée au-dessus de la tête en arrière des yeux (BEECHING, 1995).

Le motif de couleur peut empêcher d’autres attaques en perturbant les frontières visuelles du poisson et donc en rendant potentiellement le poisson plus énigmatique (BEECHING, 1995).

Astronotus ocellatus a la capacité de supporter des conditions extrêmement hypoxiques.

On suppose que ces adaptations ont évolué parce que Astronotus ocellatus migre des principaux fleuves vers les plaines inondables amazoniennes lorsque les niveaux d’eau sont élevés pour se reproduire.

Les plaines inondables amazoniennes sont riches en matière organique et, par conséquent, il y a de grandes fluctuations dans les concentrations d’oxygène et les eaux hypoxiques sont courantes.

La recherche a suggéré que plusieurs espèces de poissons, y compris Astronotus ocellatus, utilisent de multiples stratégies adaptatives pour survivre à l’hypoxie et même à l’anoxie (ALMEIDA-VAL & HOCHACHKA, 1995; MUUSZE & AL., 1998).

Les stratégies comprennent une dépression métabolique importante, une utilisation accrue des voies métaboliques anaérobies (MUUSZE &AL., 1998 ; ALMEIDA-VAL & AL., 2000 ; CHIPPARI-GOMES & AL., 2005) et une augmentation de la respiration/ventilation (CHIPPARI-GOMES & AL., 2005 ; SCOTT & AL., 2008).

Nutrition

Astronotus ocellatus est omnivore bien que principalement carnivore.

Se nourrit de petits poissons, d’invertébrés aquatiques et terrestres, notamment d’écrevisses, de vers, de larves d’insectes et de mollusques, voire de petits vertébrés (SOARES & AL., 1986 ; HONEBRINK, 1990 ; CONSOLI ET AL., 1991 ; FURY ET MORELLO, 1994 ; FROESE & PAULY, 2014).

Astronotus ocellatus peut également consommer des fruits, des algues benthiques et des plantes aquatiques (SOARES & AL., 1986).

Astronotus ocellatus a consommé Gambusia sp. et des poissons rouges dans des expériences en laboratoire ( BEECHING, 1992 ; 1997).

Exigences environnementales

Astronotus ocellatus est considérée comme une espèce ornementale rustique et peu exigeante et est maintenue dans des aquariums avec des exigences environnementales très générales.

Il a de larges tolérances de température, bien que des températures plus élevées soient nécessaires pour la reproduction.

Minimum thermique critique signalé de 12,9°C par SHAFLAND ET PESTRAK (1982), bien que des températures supérieures à 25°C puissent être nécessaires pour le frai (ACTFR, 2007).

LOWE-MCCONNELL (1987) a signalé des plages de température de l’eau de 23 à 34°C dans les rivières et les bassins du bassin amazonien où Astronotus ocellatus est présent.

Astronotus ocellatus est probablement sténohaline, bien que la plage critique de tolérance à la salinité soit inconnue.

Sur la base de sa distribution (cours moyen et supérieur des fleuves des bassins de l’Amazone et de l’Orénoque), l’espèce est très susceptible d’avoir une tolérance limitée à la salinité (ACTFR, 2007 ; FROESE ET PAULY, 2014).

Astronotus ocellatus serait hautement tolérant à l’hypoxie (MUUSZE ET AL., 1998), et peut utiliser la respiration de surface pour aider à atténuer l’hypoxie (KRAMER & MCCLURE, 1982).

MUUSZE ET AL. (1998) ont signalé que l’espèce peut réduire son taux métabolique dans des conditions hypoxiques.

Il peut survivre à une hypoxie sévère (oxygène dissous < 0,4 milligramme/litre) et même à 4 heures d’anoxie complète à 28°C (MUUSZE & AL., 1998).

Les Astronotus ocellatus sont une espèce monogame sexuellement mature vers l’âge de 14 mois.

Étant sexuellement monomorphe, il est facile de distinguer le mâle de la femelle lorsque les trompes de reproduction apparaissent avant le frai.

Les tubes des femelles sont courts et larges avec une pointe plate par opposition à la pointe longue, fine, incurvée et pointue d’un tube mâle.

Le frai aura lieu dans les 48 heures suivant l’apparition du tube des deux partenaires. Les mâles verrouillent les mâchoires lors d’un différend sur la sélection ou le territoire des femelles.

Lorsque les deux partenaires sont prêts à frayer, leurs couleurs s’intensifient et ils commencent des mouvements de vibrations/secousses latérales avec des branchies évasées et la propagation des nageoires.

Avant que les œufs ne soient pondus, le mâle et la femelle travaillent pour nettoyer le site, généralement la surface plane d’un rocher, en se frottant dessus et en éliminant les débris.

Le processus de nettoyage peut prendre des jours voire des semaines.

TECHNIQUES D’ELEVAGE

L’élevage n’a généralement lieu que dans un très grand bac de 500 à 600 litres (c’est-à-dire 150 gallons = 568 litres).

L’eau doit être maintenue propre et à une température chaude de 26-30°C (79-86°F).

Une fois qu’un couple s’est lié, il peut rester ensemble pendant plus de dix ans, se reproduisant régulièrement.

Pas moins de 2000 œufs blancs opaques sont pondus sur des roches préalablement nettoyées.

Les œufs ont l’air d’avoir des champignons, bien qu’ils disparaissent après 24 heures.

Si les œufs ne disparaissent pas à ce moment-là, ils ont probablement des champignons.

Les deux parents participent aux soins de la couvée.

Les œufs éclosent au bout de trois à quatre jours et les larves sont déplacées dans des fosses peu profondes.

Là, les jeunes restent jusqu’à ce qu’ils nagent librement six à sept jours plus tard.

Parfois, les jeunes peuvent se fixer sur les flancs des parents.

Il est possible de nourrir les alevins avec des Rotifères, des naupliies d’Artémia et des naupliies de Cyclops.

Les jeunes grandissent rapidement et sont assez grands pour être vendus dès qu’ils ont la taille d’au moins 2,5 centimètres.

La reproduction est modérément difficile en partie à cause du grand bac requis.

Les œufs sont sensibles aux champignons.

Une fois qu’un couple fraye avec succès, on peut s’attendre à des pontes régulières.

Le comportement de ces poissons est également varié, certains sont mobiles, d’autres paraissent apathiques.

Les plus lourds “s’assoient” dans les parties arrière du bac ou se cachent derrière des plantes et des pierres.

Ils sont très voraces depuis qu’ils sont bébés.

À 6 – 7 centimètres, ils deviennent souvent agressifs, surtout avec une alimentation insuffisante.

Leur comportement envers les autres poissons devient dominant et brutal, mais ils ne les attaquent pas. Ils traitent les petits poissons d’autres espèces comme de la nourriture.

Ils peuvent être tenus avec, par exemple, des scalaires.

La nourriture doit être épaisse et nutritive.

Ils mangent avidement toutes sortes d’aliments granulés provenant d’aliments artificiels, mais tout comme les humains, certains ont meilleur goût, d’autres moins.

D’autres aliments disponibles dans le commerce sont consommés moins facilement.

De la nourriture vivante, ils mangent le plus avidement des daphnies, des têtards, des vers de terre, des germes, des guppys, etc., ainsi que de la viande grattée ou hachée, en particulier du cœur de bœuf.

Les adultes se battent entre eux pendant la période précédant le frai, qui se termine souvent par la mort.

Pour faire correspondre une paire, il est préférable de leur permettre de correspondre naturellement parmi plus de poissons.

La ponte suit des jeux d’amour violents.

Les deux parents s’en occupent.

Les jeunes éclosent après 3-4 jours. Juste avant le frai, les parents creusent un grand nombre de trous, dans lesquels ils transfèrent ensuite les alevins éclos.

Dès que les alevins se dissolvent, ce qui a généralement lieu le jour 8, les jeunes sont conduits autour de l’aquarium.

Pour la nuit, cependant, les parents les mettent dans les trous.

Après dissolution, les jeunes adoptent un beau cyclope grillagé.

Après une semaine, ils peuvent être nourris avec du plancton, puis des vers Grindals et enfin avec des vers de vase.

Il arrive aussi que les parents hachent d’abord eux-mêmes la grosse nourriture et la recrachent ensuite pour nourrir leurs petits.

Les poissons grandissent vite, ils ont une croissance assez rapide.

Lorsque les parents manifestent le désir d’une nouvelle ponte, les jeunes doivent être retirés.

Parfois, un phénomène intéressant se produit : dans la première période de la vie, les alevins s’accrochent à leurs parents et sont portés par eux.

En tirant parti de la variation de couleur des spécimens individuels, une culture a été lancée qui utilisait des mutants naturels et des différences interindividuelles normales.

Cela a conduit à la création d’une forme xantorique, appelée cichlidé aux yeux de paon.

Les spécimens actuellement dans nos bacs diffèrent souvent de manière significative de la forme sauvage (naturelle).

La chose la plus frappante est la soi-disant œil de paon situé à la base de la nageoire caudale.

Aujourd’hui, il s’agit généralement d’une tache noire avec un bord jaune – rouge ou rouge feu.

En comparant la coloration naturelle, les formes du cichlidé sauvage avec la coloration d’élevage, il faut dire que la première est plus impressionnante.

Il y a une tendance croissante pour les spécimens élevés à avoir des couleurs plus “fanées”.

À mon avis, la recherche d’aquariophiles pour changer la couleur de ce poisson l’a blessée.

AVANT LA REPRODUCTION

Sélection et achat

Si vous avez l’intention sérieuse de garder ou peut-être même d’élever des Astronotus ocellatus, il est recommandé d’acheter un groupe de 4 à 8 juvéniles et de les élever dans un aquarium de grande taille (> 500 litres) dans lequel ils seront libres de se choisir pour se mettre ne couple et enfin se reproduire.

Pour obtenir une reproduction dans ces conditions, le couple de poissons le mieux assorti sera laissé dans le bac et tous les autres Astronotus ocellatus seront transférés dans d’autres bacs.

Pour ce faire, au préalable, il est préférable de se procurer des Astronotus ocellatus juvéniles d’une taille d’environ 2 pouces (5-6 centimètres) de longueur.

Il convient, autant que possible d’éviter des sujets trop petits car ceux-ci sont plus fragiles, et cela augmente les risques qu’ils soient malades, etc., et ils ont moins de chances de réussir leur adaptation dans le bac.

Il ne faut donc pas sélectionner pas des poissons de la même taille car il y a de forte chances qu’ils puissent tous être tous du même sexe !

Avant de faire le choix de cette population d’Astronotus ocellatus, il faudra aussi faire attention à la l’apparence générale des poissons choisi, bien évaluer leur constitution, essayer de détecter tout signe de traumatisme sur le corps du poisson…

Par exemple, il faudra systématiquement rejeter tout poisson qui aurait l’abdomen rétracté, le dos gonflé ou les yeux exorbités…

Si le choix de l’amateur porte plutôt sur des espèces sélectives que d’origine naturelle, ce dernier devra faire attention à la forme de la tête, aux mâchoires et autres détails, car souvent ces poissons sont plus susceptibles d’avoir des imperfections anatomiques.

Enfin, pour bien faire, bien que cela se perde avec les habitudes, les poissons nouvellement achetés devraient avoir une période de quarantaine qui logiquement, et surtout avec des espèces d’origine sauvage, ne devrait pas durer moins de deux mois.

SYSTEME D’ACCOUPLEMENT

Astronotus ocellatus est monogame : Tous les Astronotus sont monogames !

Lorsque les Astronotus ocellatus atteignent la maturité sexuelle/gonadique, ils ont environ 14 mois et mesurent entre 15, 24 et 25,4 centimètres.

En un an, il y a 3 à 4 cycles de reproduction qui produisent environ 300 à 3 000 œufs par cycle.

La quantité d’œufs dépend de la taille de la femelle.

Les femelles plus petites pondent de 300 à 500 œufs, tandis que les Astronotus ocellatus femelles plus grandes pondent environ 2 500 à 3 000 œufs.

Les espèces qui sont des reproducteurs séparés, y compris Astronotus ocellatus, produisent de petites quantités de sperme et ont un plus petit nombre de mâles matures par rapport aux femelles matures au cours de la même période.

Un Astronotus ocellatus individuel a une reproduction active pendant environ 9 à 10 ans.

Le site où les œufs seront pondus est nettoyé par le mâle et la femelle.

Le frai dépend de la température et se produit pendant les mois les plus chauds lorsque la température est supérieure à 25 degrés Celsius.

Les œufs sont fragiles, de couleur claire, ovales, démersaux et adhésifs.

Ils ont un grand jaune et ont un petit espace périvitellin.

Les caractéristiques des œufs d’Astronotus ocellatus se retrouvent chez la plupart des espèces non migratrices.

Les Astronotus ocellatus s’occupent de leurs petits depuis le moment du frai jusqu’à ce que les jeunes aient presque un an et certains partenaires d’accouplement continueront à se reproduire les uns avec les autres. (GOLDSTEIN, 2015 ; PAES, & AL., 2012 ; YILMAZ & ARSIAN, 2013 ; DO CARMO & AL., 2015).

Principales caractéristiques de reproduction

Astronotus est une espèce :

  • Itéropare : Se dit d’une espèce dont les femelles peuvent se reproduire plusieurs fois au cours de leur vie. L’itéroparité est donc une stratégie de reproduction ;
  • Élevage saisonnier ;
  • Élevage toute l’année ;
  • Fertilisation externe / ovipare.

Intervalle de reproduction

Les Astronotus ocellatus se reproduisent en 3-4 cycles par an.

Saison des amours

Le frai a lieu pendant les mois les plus chauds avec des températures supérieures à 25 degrés Celsius.

Nombre de gamme de progéniture

300 à 3 000

Nombre moyen de descendants

1 650

Délai d’éclosion

2 à 3 jours

Plage de temps jusqu’à l’indépendance

8 à 12 mois

Tranche d’âge à la maturité sexuelle ou reproductive (femelle)

10 à 14 mois

Tranche d’âge à la maturité sexuelle ou reproductive (mâle)

10 à 14 mois

Formation d’un couple reproducteur

L’espèce atteint sa maturité sexuelle vers l’âge d’un an et continue de se reproduire pendant 9 à 10 ans.

Dans ces conditions, il est facile d’imager le nombre de fois un couple peut se reproduire et la quantité d’œufs qu’il produira tout au long de sa vie !

Pour un éleveur, ces chiffres sont à prendre en considération avant d tenter l’élevage.

La fréquence et le moment du frai peuvent être liés à l’occurrence de la pluie.

Le dimorphisme sexuel est pratiquement inexistant, car ce n’est qu’au moment de la ponte que la femelle se distingue par la papille génitale saillante.

Si l’on trouve encore parfois dans les magasins spécialisés quelques poissons sauvages, parfois même certaines espèces telles que des Astronotus crassipinnis (HECKEL, 1840), la plupart des spécimens disponibles sur le marché sont issus de l’élevage en captivité.

L’un des obstacles rencontrés par les passionnés qui s’aventurent à essayer de reproduire l’espèce commence tout de suite par l’obtention d’un couple.

Astronotus ocellatus n’est pas un poisson qui s’accouple facilement et il ne suffit pas de ventiler quelques spécimens, essayez de choisir un mâle et une femelle et de les mettre ensemble.

Compte tenu du comportement d’Astronotus ocellatus, il s’agit d’une espèce connue pour établir des interactions agonistiques et des accouplements monogames.

L’agressivité des poissons est principalement motivée par l’établissement d’une position sociale au sein d’une hiérarchie de dominance et aussi par la défense des territoire (BAERENDS; BAERENDS-VAN RON, 1992; ENQUIST; JAKOBSSON, 1986).

L’agressivité est considérée comme un trait de condition physique dans de nombreux espèce de poisson, sa manifestation étant variable selon chaque individu.

Constituer arbitrairement un couple relève du tir sans visibilité…et très rarement cela fonctionnera…mais nul n’est à l’abris d’un coup de chance !

La méthode la plus efficace est de rassembler un groupe d’au moins 6 à 8 juvéniles, de les laisser grandir ensemble pour apprendre à se connaître et d’attendre qu’ils grandissent en espérant qu’un couple se forme.

Considérant que, chez différentes espèces de poissons, le comportement l’agressivité est contrôlée, en partie, par le sexe, ce paramètre peut être considéré pour différencier les mâles des femelles.

Faire se reproduire les Astronotus ocellatus n’est pas aussi difficile qu’il n’y paraît une fois que vous avez un couple formé.

Le moyen le plus simple d’obtenir des couples, comme cela est répété, est d’acheter 6 à 8 juvéniles, les faire grandir ensemble et d’attendre patiemment que les couples se forment.

Une fois que vous avez un couple compatible, la femelle commencera par nettoyer puis pondra une plaque d’œufs, généralement de 1 000 à 2 000, sur un site prédéterminé.

Les sites de frai acceptables sont les rochers plats, le côté du bac, l’ardoise et les pots de fleurs à l’envers.

Préparation du bac

Dans le cas où il y a plusieurs partenaires dans l’aquarium, pour la sécurité des juvéniles (un Astronotus ocellatus en colère et en période de reproduction peut facilement tuer ou blesser même des poissons assez gros s’il est sûr que cela menace ses juvéniles), il est préférable d’avoir un bassin de ponte séparé.

Une grosse pierre plate doit être placée au fond de l’aquarium où les œufs seront placés, aucun substrat n’est nécessaire.

Conditionnement des reproducteurs

Tant que les Astronotus ocellatus pensent avoir trouvé un partenaire approprié, n’importe quelle combinaison d’individus de différentes variétés peut être reproduite.

Ces poissons élèveraient bien sûr en « saison des pluies ».

Dans un aquarium, essayez de baisser la température de quelques degrés pour signaler la saison des pluies.

Les changements d’eau tous les quelques jours ainsi que l’aspersion d’eau sur la surface pendant quelques minutes chaque jour aideront également.

L’eau ne doit pas être dure avec une réaction neutre, l’éclairage importe peu, la température de l’eau doit être portée à 28°C.

Pour provoquer le frai, une augmentation de la température de l’eau de quelques degrés est la solution idéale utilisée, à laquelle il faudra combiner la mise en place de pierres plates ou des plaques oblongues sont posées sur le fond du bac de reproduction, qui serviront de substrat de frai.

Quand ces conditions seront remplies et que le couple sera prêt à se reproduire, le mâle entame le nettoyage méticuleux de la surface de l’objet sélectionné, après quoi la parade et les rituels d’accouplement commencent.

La période de conditionnement typique pour les poissons est de 1 à 2 semaines.

Les meilleurs résultats sont obtenus en utilisant des aliments vivants tels que des poissons nourriciers (guppys, vairons rouges roses et autres vivipares fournissent le plus de nutrition), des vers de terre, des crevettes, des escargots et des crevettes et poissons congelés de qualité alimentaire.

Choisissez des aliments pour poissons Oscar riches en protéines et en matières grasses, qui aident le mâle et la femelle à produire des ovules et du sperme.

Les poissons Oscar mangent beaucoup même en temps normal donc il faudra peut-être faire le plein !

Pendant cette période, le mâle et la femelle doivent être séparés, nourris 3 à 5 fois par jour, puis présentés l’un à l’autre dans le bac d’élevage.

Cependant, il est possible de garder les parents ensemble pendant cette période sans séparation.

La femelle doit être nourrie plus fortement que le mâle afin de favoriser le bon développement des œufs.

Parade nuptiale

Un couple bien harmonisé s’impose !

On essaie de maintenir cela avec un groupe de jeunes animaux (mais avant d’acheter, il faut s’assurer qu’on peut donner les animaux excédentaires).

La parade nuptiale des Astronotus ocellatus est très intéressante.

Pendant la période de frai, le poisson acquiert une couleur très vive, le corps devient noir foncé et les taches deviennent rouge vif.

Les Astronotus ocellatus montrent un jeu de couleurs très différent, les couleurs varient en intensité et sont parfois fortes et intenses, puis s’estompent.

Ils évasent leurs branchies lorsque les poissons sont prêts à frayer et utilisent leurs nageoires pour indiquer à leur compagnon.

Il peut ensuite manifester des sortes de tremblements tels de fines vibrations.

La parade nuptiale des Astronotus ocellatus dure assez longtemps, plusieurs heures d’affilée seulement interrompues par des travaux « sauvages » de nettoyage des pierres et des séances de creusement du sol dans la zone future de nidification.

A un moment donné, ils se mettent à nager l’un autour de l’autre, tout en effectuant des contractions du corps, se donnant des coups dans l’estomac avec leur corps, puis se placent l’un devant l’autre avec la bouche grande ouverte et essaient de se repousser.

Ce comportement peut durer des jours jusqu’à ce que les œufs soient pondus.

Peu de temps avant la ponte des œufs, un territoire se forme, qui peut parfois atteindre la taille d’un demi-aquarium, d’où tous les autres poissons sont chassés de manière très agressive.

Parfois, le mâle ne traite pas très bien la femelle au début, mais si le couple est séparé par un mur de verre pendant plusieurs jours, le mâle deviendra plus tolérant envers la femelle.

Prémices

Quand le couple est enfin prêt à pondre, il choisit son lieu de ponte.

Le couple nettoie méticuleusement la pierre choisie lors d’une cérémonie à la fois excitée et agressive, tout en “expliquant” clairement aux autres locataires du bac les limites de leur sécurité.

En un jour ou deux, le couple a nettoyé soigneusement la surface, il peut enfin commencer à se reproduire.

Cette pierre doit avoir des dimensions généreuses pour abriter les centaines, voire les milliers d’œufs que comporte habituellement une posture de deux spécimens adultes (il existe de nombreux enregistrements de postures réussies avec 2 000 œufs).

A ce stade les organes sexuels deviennent bien apparents.

Maturité sexuelle

La maturité sexuelle survient lorsqu’une longueur corporelle d’environ 12 centimètres est atteinte à l’âge d’environ un an.

Les mâles se développent généralement plus rapidement que les femelles et deviennent sexuellement matures un peu plus tôt, acquérant des taches sombres à la base de la nageoire dorsale.

Les capacités de reproduction des Astronotus sont autorisées jusqu’à 9-10 ans.

À la saison des amours, la couleur est plus contrastée, en particulier les taches rouge vif.

Elle commence en même temps que la saison des pluies.

Avec un plaisir évident, quand un couple d’Astronotus est constitué, il est possible d’observer les deux poissons en train de nager l’un à côté de l’autre côte à côte en ouvrant grand la bouche et en la secouant.

Fréquence de reproduction

Les Astronotus peuvent se reproduire jusqu’à 10 fois de suite, avec un intervalle de 3 à 4 semaines, après quoi ils doivent se reposer pendant 2 à 3 mois, parfois plus de temps est nécessaire.

PENDANT LA REPRODUCTION

Ponte

Les femelles pondent en moyenne 200 à 2000 œufs sur des substrats, avec la nombre d’œufs positivement corrélé avec la taille du corps de la femelle (BEECHING, 1997).

La femelle pond ses œufs en rangées sur le rocher pendant 4 à 5 heures.

Les œufs sont gros et ovales.

On a observé que le proche parent d’Astronotus ocellatus, Astronotus crassipinnis protégeait son frai (ou couvée) dans sa bouche en cas de danger, un comportement qui rappelle la couvée buccale des cichlidés Geophagus.

Même si ce comportement n’a pas encore été observé chez Astronotus ocellatus.

De difficulté moyenne, la reproduction a lieu dans un espace ouvert, généralement sur une pierre plate posée sur le fond.

La femelle pond ses premiers œufs en passant plusieurs fois sur le rocher suivi du passage du mâle sur les œufs.

Ce processus dure environ 3 heures, ce qui donne des rangées organisées d’œufs dans une section d’environ 15-16 centimètres. (GOLDSTEIN, 2015).

La femelle pond ses œufs en rangées pendant 4 à 5 heures.

Quand c’est terminé, on peut compter sur 500 à 700 œufs dès la première ponte d’une jeune femelle, alors qu’une femelle adulte bien conditionnée peut pondre jusqu’à 2000 à 3000 œufs!

Les œufs sont gros et ovales et de la taille d’un grain de mil.

Au début, ils sont de couleur jaunâtre, mais après une journée, ils perdent leur couleur.

Les œufs varient en couleur du blanc opaque au jaune lorsqu’ils ne sont pas respectivement fertilisés.

Les œufs sont fertilisés sont collants et démersaux, c’est-à-dire qu’ils ont une densité spécifique supérieure à celle de l’eau, qui leur permet d’adhérer au substrat.

Parfois et c’est souvent le cas des jeunes couples de cichlidés, dans le pire des cas, les œufs seront mangés.

Quelle que soit le couple reproducteur, jeune ou expérimenté, il faudra bien réfléchir avant de se lancer dans l’élevage de cette espèce, car élever des milliers de petits Astronotus ocellatus peut être financièrement onéreux en raison de leur énorme appétit !

En outre, ces poissons prendront vite beaucoup de place et de temps car il faudra procéder pendant leur croissance à des changements d’eau fréquents et donner à leur bac, une filtration efficace !

Vous devez tenir compte du fait que, malgré leur taille, ce sont des poissons assez timides et ils réagissent très difficilement à tout bruit ou mouvement près de l’aquarium avec des juvéniles.

Période d’incubation & Eclosion

Les larves éclosent en 2 à 3 jours.

Des parents attentionnés les transportent dans un trou préalablement creusé dans le sable.

Les larves y restent environ une semaine.

À l’aide de glandes spéciales situées sur la tête, les larves sécrètent une matière collante et se fixent au fond de leur abri pour ne pas être emportées par le courant.

Au cinquième jour de leur vie, les alevins nagent déjà librement et commencent à se développer rapidement.

Au début, ils se nourrissent d’un secret spécial qui se forme à la surface du corps de leurs parents.

Développement

Cette espèce a une fertilisation externe, frayant environ 1000 à 2000 œufs qui éclosent au bout de trois ou quatre jours, selon la température de l’eau.

Au stade « gastrula », Gastrula désigne, en embryologie, un embryon animal chez lequel les feuillets fondamentaux, ectoblaste et endoblaste, sont en train de se mettre en place ; il s’agit d’un embryon parvenu au processus de la gastrulation.) il est possible de visualiser le développement des couches supérieures et appelé l’épiblaste et l’hypoblaste, suivis des formations du calice optique, vésicule optique, divisions céphaliques (en rhombomères), un cervelet primordial et um prosencephalo (PAES & AL., 2012).

Le développement de la larve après l’éclosion se produit par successions de temps distinct, et de 6 à 30 heures après l’éclosion (HPO : Heures post éclosion) un primordium de la commence à battre et à transporter le sang vers le corps.

A cette époque, la pigmentation de la larve augmente et le bouton de la nageoire pectorale apparaît et la différenciation de la tête.

Entre 77 et 113 heures HPO, la formation des branchies, de la mâchoire et la bouche, en plus du développement de neuromastes autour des yeux et de l’excrétion de la bile par l’anus.

Après 125 heures HPO, des papilles gustatives apparaissent sur les lèvres et des cils sur l’épithélium olfactif, initiant l’alimentation exogène, la nage verticale et la chasse de crevettes de saumure.

A partir de 383 heures HPO, la nageoire pectorale et les yeux ils sont complètement formés (PAES et al., 2012).

Bien que l’on sache peu de choses sur le développement d’Astronotus ocellatus, il y a eu deux études portant sur le développement embryonnaire et larvaire de cette espèce.

Une étude publiée par DO CARMO & AL. En 2015 a décrit l’histologie du développement précoce de l’Astronotus ocellatus par reproduction induite.

Une sélection d’Astronotus ocellatus en maturation secondaire, avec des abdomens arrondis et des organes urogénitaux visibles, ont été inséminés avec deux hormones différentes pour la reproduction artificielle : Il s’agissait d’extrait d’hypophyse de carpe et gonadotrophine chorionique synthétique.

Les œufs de la collecte initiale étaient au stade de la gastrula avec formation d’une couche supérieure (épiblaste) et d’une couche inférieure (hypoblaste) en raison du mouvement de migration.

Quinze heures après la collecte initiale, le cerveau antérieur, le cervelet, la notochorde et les yeux de l’embryon se sont formés, ainsi que 2 paires de glandes adhésives dans les parties supérieures de la tête.

L’éclosion des œufs s’est produite 46 à 58 heures après la collecte initiale, les larves mesurant environ 3,25 millimètres de long et environ 1,55 millimètres de haut.

Ces Astronotus ocellatus nouvellement éclos avaient des yeux non pigmentés, une bouche et un anus fermés et un gros foie.

En seulement 6 heures après l’éclosion, du tissu musculaire strié squelettique a été observé avec le tube digestif contenant du tissu musculaire viscéral ou lisse.

Après 12 heures HPO, il a été noté que le squelette n’était soutenu que par du cartilage hyalin.

Le tube digestif a été ouvert après 24 heures, tandis que la bouche est restée fermée. Lorsque la bouche s’est finalement ouverte, le tube digestif a commencé à se séparer dans l’œsophage, l’estomac et les intestins.

Le développement complet du premier organe sensoriel, les yeux, s’est rapidement produit 42 heures après l’éclosion (HPO).

C’était également à ce moment-là qu’une couche pigmentée avec des granules de mélanine et des extensions apicales recouvrait la rétine, ainsi qu’une couche de cellules photoréceptrices et des couches nucléaires externe et interne.

Soixante-dix-sept heures après l’éclosion, il y avait une séparation entre la cavité buccale et le pharynx, et la valve buccale et le muscle de soutien de la mâchoire inférieure étaient situés à l’arrière du maxillaire et de la mandibule.

Des branchies ont été installées dans quatre arcs brachiaux et des pseudo-branchies à l’avant du premier arc, à l’arrière des yeux, des deux côtés du pharynx et à l’intérieur de l’opercule du ventricule.

Le cerveau n’était pas encore complètement développé 89 HPO.

Cependant, le lobe olfactif dans la section frontale, la partie dorsale, l’organe pinéal central, le cervelet et l’hypothalamus ont tous été observés.

Il a été noté que la vessie natatoire n’était pas encore gonflée, mais du pronéphros a été observé au-dessus d’elle et dans la cavité corporelle 113 HPO.

Dans la cavité péricardique, le cœur était complètement formé et était le premier organe fonctionnel de la larve Astronotus ocellatus.

Des cellules caliciformes ont été trouvées près du pharynx et de l’œsophage 125 HPO, notant également le début de l’alimentation exogène.

Les couches de l’œil et une vessie natatoire gonflée fonctionnelle située sous la notocorde et au-dessus du tube digestif ont été trouvées à 137 HPO.

Au fur et à mesure que la larve grandissait, il y avait une augmentation du nombre de cellules observées à 161 HPO, et le cytoplasme apparaissait grand et clair.

Simultanément, les parois de l’estomac étaient minces et plissées et les bords des intestins étaient plus épais.

Au cours de cette phase également, une observation des entérocytes et des cellules sécrétoires a été effectuée, et les valves maxillaires mandibulaire et orale ont été formées pour l’utilisation de la respiration mécanique.

Les couches de l’œil et une vessie natatoire gonflée fonctionnelle située sous la notocorde et au-dessus du tube digestif ont été trouvées à 137 HPO.

Au fur et à mesure que la larve grandissait, il y avait une augmentation du nombre de cellules observées à 161 HPO, et le cytoplasme apparaissait grand et clair.

Simultanément, les parois de l’estomac étaient minces et plissées et les bords des intestins étaient plus épais.

Les parois de l’estomac étaient minces et plissées et les bords des intestins étaient plus épais.

Au dernier moment observé, 383 HPO, les dents étaient formées.

Il n’y avait aucune trace de tissu osseux dans les larves ou les glandes gastriques dans l’estomac.

Cependant, des plis ont été remarqués dans la muqueuse de l’intestin, ce qui ralentit le passage des aliments, entraîne une digestion plus longue et augmente l’absorption des nutriments.

En 2012, PAES & AL. ont utilisé la stéréomicroscopie et la microscopie électronique à balayage pour expliquer le développement précoce des Astronotus ocellatus.

Les auteurs ont suivi les résultats de la reproduction naturelle et ont trouvé quelques différences dans le processus de développement.

La formation de l’embryon a commencé environ 12 heures après la collecte initiale des œufs.

L’extension de la queue a été observée 15 heures après la collecte initiale.

Une augmentation de la pigmentation du corps, l’apparition de la nageoire pectorale, le détachement de la tête du jaune, le pompage du cœur et des yeux clairement pigmentés ont tous été observés entre 15 et 30 hPH.

Cinquante-trois hPH, la bouche s’est ouverte avec une mâchoire inférieure complète et les nageoires pectorales pouvaient bouger librement.

L’anus s’est ouvert à 101 HPO.

L’alimentation exogène a été initiée avec la nage verticale et les papilles gustatives observées sur les surfaces des lèvres à 125 HPO.

Peu d’informations sont disponibles après le développement précoce.

La maturation gonadique se produit entre 10 et 12 mois et, bien que considérés comme une espèce sexuellement monomorphe, les mâles sont connus pour se développer plus rapidement.

En raison des prédateurs visuels et des habitudes alimentaires, la plupart des organes sensoriels se développent relativement rapidement pour que les jeunes larves puissent survivre si jeunes. (PAES & AL., 2012 ; DO CARMO & AL., 2015).

Nage libre des alevins & Garde parentale

Les soins parentaux exercés par les Astronotus ocellatus, après le frai, sont remarquables.

Ces soins comment tôt, puisque le mâle et la femelle Astronotus ocellatus commencé par préparer et nettoyer le site où les œufs seront pondus les œufs et qu’à partir de ce moment, ils en assurent la surveillance, la garde du nid avant et après l’éclosion des œufs.

Ce sont les femelles qui ventilent les œufs pour les empêcher que dessus viennent s’y déposer des débris et autres saletés.

Avec leur bouche, les femelles enduisent les œufs d’un mucus antibactérien destiné à protéger la ponte.

En revanche, les œufs non fécondés sont mangés par les parents.

Au bout de 2 à 3 jours, les œufs éclosent mais restent collés à la surface de la roche grâce aux sécrétions produite pas les larves sécrétions.

Une fois les œufs tous éclos, les parents rassemblent les embryons et les déplaceront dans un nid sablonneux et en changeront après un jour ou deux.

Dans les 5 à 7 jours suivants, ils sont déplacés une deuxième ou une troisième fois.

A 7 jours environ, les larves sont en mesure de nager librement.

https://youtu.be/vxW3ntYngJ8

Les jeunes s’accrochent aux parents même après avoir pu nager librement. (GOLDSTEIN, 2015 ; PAES & AL., 2012 ; YILMAZ & ARSIAN, 2013; DO CARMO & AL., 2015).

Le spectacle d’une famille d’Astronotus, parents et jeunes âgés de plusieurs semaines, est une chose extraordinaire à observer…

Première alimentation des alevins

Comme cela a été évoqué, les couvées sont nombreuses, la forme de l’œuf ressemble à un “tonneau” et est de couleur marron clair ou beige.

Au bout de 36 ou 48 heures, selon la température, naîtront les petits qui seront rapidement “mâchés” par les parents et rassemblés par petits groupes.

Les larves ont des ventouses très développées sur la tête qui servent à se fixer sur la vitre de l’aquarium.

La garde des parents, comme chez presque tous les membres de cette famille, est irréprochable, dans peu de temps, nous aurons une grande nuée de petits poissons ; ceux-ci se nourrissent de naupliies d’artémias comme première nourriture, puis passent sans difficulté à un régime d’aliments secs finement broyés.

En 6 à 7 jours, les alevins se transforment en juvéniles, et ils commencent à nager et à se nourrir.

Les Astronotus ocellatus juvéniles commencent à se nourrir de crevettes de saumure (Artémias), et au fur et à mesure que les alevins de ce poisson grandissent, ils peuvent être nourris avec du tubifex broyés plus progressivement avec une nourriture plus grosse.

A savoir que les parents pendant les premiers jours ont des sécrétions nutritives sur leur corps que les juvéniles ne manquent pas devenir manger sur le corps des poissons adultes.

Certains auteurs prestigieux rapportent des alevins mangeant la muqueuse du dos des parents, qu’il s’agit d’une activité que l’on croyait auparavant exclusivement réservée aux Simphysodons discus.

Au bout d’un mois, les jeunes se séparent progressivement de leurs parents.

Pendant longtemps, les juvéniles essaient de rester plus près de leurs parents et ils nagent en petits bancs autour d’eux : c’est toujours un spectacle amusant de voir cette « petite » famille se déplacer ainsi en aquarium ou encore mieux, s’il est permis de le faire en milieu naturel.

  • Vidéo

Les Astronotus ocellatus juvéniles grandissent rapidement mais à un rythme différent, ce qui imposera qu’ils devront être fréquemment triés et répartis dans plusieurs bacs pour empêcher les plus gros juvéniles de manger leurs frères et sœurs plus petits.

La croissance des jeunes Astronotus ocellatus est rapide si les changements d’eau sont fréquents et si les alevins ont une alimentation bonne et abondante.

C’est une expérience intéressante car l’élevage de ces jeunes Astronotus ocellatus est une chose facile.

Deux stratégies de reproduction et des conseils POUR LA SUITE…

Stratégie n° 1 – Réservoir d’élevage dédié

Mettre en place un réservoir en dehors du réservoir « principal » ou « d’affichage » est la première option.

Cela comprend l’achat d’un nouveau réservoir, d’un réchauffeur et d’un ou plusieurs filtres en éponge en fonction de la taille du réservoir.

Ceux-ci doivent être achetés dans les deux sens, car un gros poisson Oscar femelle adulte peut pondre 3 000 œufs, et plusieurs réservoirs de croissance seront nécessaires.

Dans ce cas, au lieu de retirer les alevins du réservoir, les adultes seront retirés à la place.

Cette option est plus couramment utilisée lorsque les adultes sont séparés les uns des autres, soit pour le conditionnement, soit pour d’autres raisons.

Stratégie n°2 – RESERVOIR DE GRANDISSEMENT DES ALEVINS

Étant donné que les poissons Oscar sont généralement conservés par paires mâle / femelle dans le réservoir principal, il peut être plus simple pour la plupart d’ajouter simplement une surface de reproduction plate, de les conditionner, d’augmenter la température et d’attendre.

Une fois que les alevins ont suffisamment grandi pour être déplacés vers un bac à alevins, ils peuvent simplement être siphonnés, ce qui est la pratique la plus courante.

C’est également le cas de la reproduction accidentelle, qui se produit lorsque quelqu’un achète deux Oscars en tant que compagnons et qu’ils finissent par former un couple reproducteur lié.

La deuxième option est la plus couramment choisie pour les poissons Oscar, car ils n’ont généralement pas de compagnons de réservoir qui stresseront le couple ou endommageront les œufs.

De plus, c’est moins stressant pour les parents puisqu’ils ne sont pas déplacés d’un réservoir à l’autre.

INSTALLATION D’UN BAC DEDIE A DES ALEVINS

Les bacs à friture, en particulier pour les producteurs de déchets comme le poisson Oscar, sont généralement à fond nu pour faciliter le nettoyage.

Ils ont besoin d’un radiateur pour maintenir l’eau entre 77 et 80 degrés et d’un filtre éponge pour maintenir le cycle du réservoir.

Le filtre éponge est le filtre le plus sûr pour les alevins, car d’autres filtres, tels que les filtres suspendus et les filtres à cartouche, peuvent aspirer les alevins dans le filtre et les broyer dans la turbine ou l’éponge grossière.

Les filtres en éponge gardent également à portée de main les particules de nourriture que les poissons manquent, vous observerez donc probablement plusieurs alevins picorer le filtre en éponge 24h/24 et 7j/7.

Les alevins de poisson Oscar mourront s’il y a de l’ammoniac ou des nitrites présents, et ils sont plus sensibles à l’empoisonnement aux nitrates que les adultes, de sorte que les nitrates ne doivent jamais dépasser 10 ppm dans le bac à alevins.

En dehors de cela, les paramètres du bac pour adultes et du bac à alevins doivent être identiques.

La taille du réservoir de grossissement variera en fonction de la taille du frai, qui peut être comprise entre 50 et 3 000 alevins.

Des réservoirs entre 20 gallons et 150 gallons sont souvent utilisés, bien que certains réservoirs de secours soient nécessaires à mesure que les alevins grandissent.

Les alevins de poisson Oscar ont tendance à se développer à des rythmes différents.

Par conséquent, les alevins plus petits devront peut-être être conservés dans un réservoir séparé pour éviter de devenir une collation pour les alevins plus gros.

C’est un autre bonus pour garder tous vos chars avec des paramètres identiques ; aucune acclimatation n’est nécessaire pour les alevins, ce qui facilite cent fois leur déplacement !

PROVOQUER LE FRAI

La température doit être élevée entre 28 – 30°C (82 et 85 degrés Fahrenheit) afin de déclencher le comportement de frai.

Les parents ont besoin d’une sorte de surface plane pour pondre leurs œufs, et des tuiles plates ou des dalles d’ardoise sont souvent utilisées.

Leurs couleurs s’intensifieront et leurs tubes de reproduction apparaitront au moment arrivé de la ponte.

RENDRE SOIN DES OEUFS

Les deux parents gardent vigoureusement les œufs contre les tentatives des prédateurs potentiels.

Évitez de les surveiller trop régulièrement, car ils pourraient se sentir menacés et manger les œufs/alevins.

La femelle va ventiler les œufs pour empêcher la croissance des champignons, ainsi que retirer les œufs non fécondés en les mangeant.

SOIN DES ALEVINS

Environ 4 à 7 jours après la ponte, les Oscars adultes creuseront une fosse dans le substrat et y déplaceront les alevins.

Il faut environ 10 jours ou plus après la ponte pour que les alevins deviennent vraiment libres.

À ce stade, les alevins peuvent être retirés en les siphonnant dans un seau et en les transportant dans un autre réservoir avec exactement les mêmes paramètres d’eau.

À ce stade, les alevins peuvent être nourris avec des crevettes de saumure, faciles et peu coûteuses à éclore.

Ils peuvent être nourris seuls pendant les 1 à 2 premières semaines, mais d’autres aliments doivent toujours être ajoutés.

Les vers noirs et les vers blancs sont un bon ajout entre les semaines 1 et 3, selon la vitesse de croissance des alevins.

Après la troisième semaine, les alevins doivent accepter les flocons broyés et les alevins en poudre.

Les gros alevins mangeront des alevins plus petits, il est donc important de déplacer les plus gros alevins dans un réservoir de croissance plus grand.

ELEVAGE

Développement

Bien que l’on sache peu de choses sur le développement d’ Astronotus ocellatus, il y a eu deux études portant sur le développement embryonnaire et larvaire de cette espèce.

Une étude publiée par DO CARMO & AL. (2015) ont décrit l’histologie du développement précoce de l’Astronotus ocellatus par reproduction induite.

Une sélection d’Astronotus ocellatus en maturation secondaire, avec des abdomens arrondis et des organes urogénitaux visibles, ont été induits avec deux hormones différentes pour la reproduction artificielle : extrait d’hypophyse de carpe et gonadotrophine chorionique humaine synthétique.

Les œufs de la collecte initiale étaient au stade de la gastrula, la formation d’une couche supérieure (épiblaste) et d’une couche inférieure (hypoblaste) en raison du mouvement de migration.

Quinze heures après la collecte initiale, le cerveau antérieur, le cervelet, la notochorde et les yeux de l’embryon se sont formés, ainsi que 2 paires de glandes adhésives dans les parties supérieures de la tête.

L’éclosion des œufs s’est produite 46 à 58 heures après la collecte initiale, les larves mesurant environ 3,25 mm de long et environ 1,55 millimètres de haut.

Ces Astronotus ocellatus nouvellement éclos avaient des yeux non pigmentés, une bouche et un anus fermés et un gros foie.

En seulement 6 heures après l’éclosion, du tissu musculaire strié squelettique a été observé avec le tube digestif contenant du tissu musculaire viscéral ou lisse.

Après 12 heures, il a été noté que le squelette n’était soutenu que par du cartilage hyalin. Le tube digestif a été ouvert après 24 heures, tandis que la bouche est restée fermée.

Lorsque la bouche s’est finalement ouverte, le tube digestif a commencé à se séparer dans l’œsophage, l’estomac et les intestins.

Le développement complet du premier organe sensoriel, les yeux, s’est rapidement produit 42 heures après l’éclosion (hPH).

C’était également à ce moment-là qu’une couche pigmentée avec des granules de mélanine et des extensions apicales recouvrait la rétine, ainsi qu’une couche de cellules photoréceptrices et des couches nucléaires externe et interne.

Soixante-dix-sept heures après l’éclosion, il y avait une séparation entre la cavité buccale et le pharynx, et la valve buccale et le muscle de soutien de la mâchoire inférieure étaient situés à l’arrière du maxillaire et de la mandibule.

Des branchies ont été installées dans quatre arcs brachiaux et des pseudo-branchies à l’avant du premier arc, à l’arrière des yeux, des deux côtés du pharynx et à l’intérieur de l’opercule du ventricule. Le cerveau n’était pas encore complètement développé 89 hPH.

Cependant, le lobe olfactif dans la section frontale, la partie dorsale, l’organe pinéal central, le cervelet et l’hypothalamus ont tous été observés.

Il a été noté que la vessie natatoire n’était pas encore gonflée, mais du pronéphros a été observé au-dessus d’elle et dans la cavité corporelle 113 hPH.

Dans la cavité péricardique, le cœur était complètement formé et était le premier organe fonctionnel de la larve oscar.

Des cellules caliciformes ont été trouvées près du pharynx et de l’œsophage 125 hPH, notant également le début de l’alimentation exogène.

Les couches de l’œil et une vessie natatoire gonflée fonctionnelle située sous la notocorde et au-dessus du tube digestif ont été trouvées à 137 hPH.

Au fur et à mesure que la larve grandissait, il y avait une augmentation du nombre de cellules observées à 161 hPH, et le cytoplasme apparaissait grand et clair.

Simultanément, les parois de l’estomac étaient minces et plissées et les bords des intestins étaient plus épais.

Au cours de cette phase également, une observation des entérocytes et des cellules sécrétoires a été effectuée, et les valves maxillaire mandibulaire et orale ont été formées pour l’utilisation de la respiration mécanique.

Les couches de l’œil et une vessie natatoire gonflée fonctionnelle située sous la notocorde et au-dessus du tube digestif ont été trouvées à 137 hPH.

Au fur et à mesure que la larve grandissait, il y avait une augmentation du nombre de cellules observées à 161 hPH, et le cytoplasme apparaissait grand et clair.

Simultanément, les parois de l’estomac étaient minces et plissées et les bords des intestins étaient plus épais.

Au cours de cette phase également, une observation des entérocytes et des cellules sécrétoires a été effectuée, et les valves maxillaire mandibulaire et orale ont été formées pour l’utilisation de la respiration mécanique.

Les couches de l’œil et une vessie natatoire gonflée fonctionnelle située sous la notocorde et au-dessus du tube digestif ont été trouvées à 137 hPH.

Au fur et à mesure que la larve grandissait, il y avait une augmentation du nombre de cellules observées à 161 hPH, et le cytoplasme apparaissait grand et clair.

Simultanément, les parois de l’estomac étaient minces et plissées et les bords des intestins étaient plus épais.

Au cours de cette phase également, une observation des entérocytes et des cellules sécrétoires a été effectuée, et les valves maxillaire mandibulaire et orale ont été formées pour l’utilisation de la respiration mécanique.

Les parois de l’estomac étaient minces et plissées et les bords des intestins étaient plus épais. Au cours de cette phase également, une observation des entérocytes et des cellules sécrétoires a été effectuée, et les valves maxillaire mandibulaire et orale ont été formées pour l’utilisation de la respiration mécanique.

Les parois de l’estomac étaient minces et plissées et les bords des intestins étaient plus épais.

Au cours de cette phase également, une observation des entérocytes et des cellules sécrétoires a été effectuée, et les valves maxillaire mandibulaire et orale ont été formées pour l’utilisation de la respiration mécanique.

Au dernier moment observé, 383 hPH, les dents étaient formées. Il n’y avait aucune preuve de tissu osseux dans les larves ou les glandes gastriques dans l’estomac.

Cependant, des plis ont été remarqués dans la muqueuse de l’intestin, ce qui ralentit le passage des aliments, entraîne une digestion plus longue et augmente l’absorption des nutriments.

PAES & AL. (2012) ont utilisé la stéréomicroscopie et la microscopie électronique à balayage pour expliquer le développement précoce des oscars.

Les auteurs ont suivi les résultats de la reproduction naturelle et ont trouvé quelques différences dans le processus de développement.

La formation de l’embryon a commencé environ 12 heures après la collecte initiale des œufs.

L’extension de la queue a été observée 15 heures après la collecte initiale.

Une augmentation de la pigmentation du corps, l’apparition de la nageoire pectorale, le détachement de la tête du jaune, le pompage du cœur et des yeux clairement pigmentés ont tous été observés entre 15 et 30 hPH.

Cinquante-trois hPH, la bouche s’est ouverte avec une mâchoire inférieure complète et les nageoires pectorales pouvaient bouger librement. L’anus s’est ouvert à 101 hPH.

L’alimentation exogène a été initiée avec la nage verticale et les papilles gustatives observées sur les surfaces des lèvres à 125 hPH.

Peu d’informations sont disponibles après le développement précoce. La maturation gonadique se produit entre 10 et 12 mois et, bien que considérés comme une espèce sexuellement monomorphe, les mâles sont connus pour se développer plus rapidement.

En raison des prédateurs visuels et des habitudes alimentaires, la plupart des organes sensoriels se développent relativement rapidement pour survivre si jeune ( PAES & AL., 2012 ; DO CARMO & AL., 2015 ).

Dans la phase juvénile puis enfin au stade adulte, ces les jeunes Astronotus ocellatus ont :

  • Un corps ovale ;
  • Une bouche, une tête et des yeux imposants ;
  • Une ocelle noire située sur base de la nageoire caudale ;
  • Des bandes de coloration blanche ou orange sur la région dorsale ;
  • Des taches blanches sur la tête ;
  • Des rayons durs sur la première nageoire dorsale et la partie antérieure de la nageoire anale ;
  • Des rayons mous et écailles à la base de la partie postérieure de la nageoire anale et à la base de la deuxième nageoire dorsale, en plus des formes arrondies sur les nageoires anale et dorsale (FONTENELE, 1951).

Les juvéniles de cette espèce habitent généralement la surface de la colonne d’eau, mais les adultes qui sont bentho-pélagiques ont une préférence pour les milieux lentiques pouvant, selon la taille de l’animal, même survivre jusqu’à 6 heures en eau profonde dans des conditions d’hypoxie et d’anoxie.

En Amazonie, cela s’explique par une fonction des changements dans la disponibilité de l’oxygène dissous qui varie dans question d’heures, incitant les individus à réagir par la respiration anaérobie (SLOMAN & AL., 2006).

Pour ce qui est de les faire se reproduire en grande quantité, il existe une pratique qui a été observée à Bangkok, en Thaïlande, au sein d’un établissement plutôt orienté dans la reproduction des Discus où étaient élevés des Astronotus ocellatus.

Le propriétaire avait construit de grandes cuves en béton et dans chacun des quatre petits compartiments séparés qui étaient équipés d’une entrée chacun, il avait instauré comme des chambres (voir photo ci-dessous).

Au sein de cette installation rationnalisée, il plaçait pour se reproduire un nombre égal d’Astronotus ocellatus des deux sexes dans l’espace ouvert.

Ensuite, chaque mâle pouvait ainsi choir sa femelle et guider l’heureuse élue ainsi sélectionnée dans l’une des « chambres » pour s’accoupler en toute intimité et discrétion, sans risque d’être dérangé.

A savoir que chaque chambre était équipée avec des morceaux d’ardoise noire.

Quand on y réfléchit, ce doit être le premier bordel de poisson, mais ce concept avait pour avantage de fonctionner car dans chaque chambre des pontes avaient lieu !

ELEVAGE INTENSIF

Pour ce qui est de les faire se reproduire en grande quantité, il existe une pratique qui a été observée à Bangkok, en Thaïlande, au sein d’un établissement plutôt orienté dans la reproduction des Discus où étaient élevés des Astronotus ocellatus.

Le propriétaire avait construit de grandes cuves en béton et dans chacun des quatre petits compartiments séparés qui étaient équipés d’une entrée chacun, il avait instauré comme des chambres.

Au sein de cette installation rationnalisée, il plaçait pour se reproduire un nombre égal d’Astronotus ocellatus des deux sexes dans l’espace ouvert.

Ensuite, chaque mâle pouvait ainsi choir sa femelle et guider l’heureuse élue ainsi sélectionnée dans l’une des « chambres » pour s’accoupler en toute intimité et discrétion, sans risque d’être dérangé.

A savoir que chaque chambre était équipée avec des morceaux d’ardoise noire.

Quand on y réfléchit, ce doit être le premier bordel de poisson, mais ce concept avait pour avantage de fonctionner car dans chaque chambre des pontes avaient lieu !

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CONSERVATION

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Origine de l’introduction des Astronotus ocellatus dans les Everglades

À la fin des années 1950, une pisciculture d’aquarium dans le sud-est de la Floride, apparemment mécontente de ne vendre que des plats exotiques à des passionnés des États-Unis, a décidé d’introduire délibérément un petit poisson sud-américain, Astronotus ocellatus, dans les canaux de la banlieue de Miami.

Celui qui nageait autrefois tranquillement dans des aquariums, s’est soudainement retrouvé libre dans le système de canaux d’eau douce tropicale oriental des Everglades.

Aujourd’hui, Astronotus ocellatus est si bien installé dans ces eaux qu’il pourrait s’agir du poisson envahissant le plus abondant présent dans ce qui est peut-être devenu le système hydraulique le plus surveillé et utilisé pour le soutien urbain et agricole aux États-Unis.

En effet, l’oscar (Astronotus ocellatus) pourtant originaire d’Amazonie y est tout aussi abondamment présent dans ses eaux comme dans celles de ses rivières d’origine, telles que l’Amazone, l’Orénoque et le Rio Negro.

Mais, selon un rapport révisé de 2018 de l’US Fish and Wildlife Service, l’oscar sous ses diverses formes hybrides représente une grande partie de la pêche récréative dans le sud de la Floride.

Non seulement il est établi dans les Everglades, mais ses plus grands représentants viennent du lac Okeechobee et se dirigent plus au nord.

Selon le rapport, Astronotus ocellatus reste très apprécié des aquariophiles, mais il ne pas oublier que c’est aussi un piscivore très actif qui a la particularité d’avoir une croissance rapide.

« Les Oscars sont très courants dans le commerce des aquariums.

C’est parce qu’ils grandissent dans les aquariums et qu’ils sont piscivores, les individus sont susceptibles d’être relâchés dans les eaux naturelles par des aquariophiles réticents à tuer leurs animaux de compagnie »

C’est ce qu’indique le rapport.

« Cela explique probablement les nombreux exemples d’enregistrements de spécimens uniques provenant d’États tempérés et subtropicaux ».

Aujourd’hui, les habitants de Floride ont pris conscience de cet impact écologique qu’a la présence d’Astronotus dans les eaux des Everglades et ils sont prêts à donner un énorme coup de pouce à la restauration des Everglades

En effet, Astronotus ocellatus s’est également établi à Hawaï et sur le territoire américain de Porto Rico.

Dans ces lieux, il a été introduit intentionnellement à la fois pour offrir des possibilités de pêche récréative, et aussi par ceux qui n’aimaient pas le fait que ce poisson, dans le cadre de son élevage, ne se contentait pas d’avaler des nourritures industrielles issues de la pisciculture.

Il était temps que cette prise de conscience ait lieu car le système de canaux des Everglades, en particulier du côté est où l’eau douce domine, est devenu une zone qui abrite des dizaines d’espèces de poissons envahissantes des climats tropicaux du monde entier.

Dans ce lieu, Astronotus ocellatus est rejoint par des têtes de serpent prédateurs, des bars de paon prisés, diverses autres espèces de cichlidés et de tilapia, des poissons-chats marcheurs, des poissons couteaux, des poissons chirurgiens et même des méduses d’eau douce.

L’Astronotus ocellatus semble être un non-indigène préféré, et des efforts ont été consentis pour l’y installer Astronotus ocellatus+ dans d’autres États, même des États comme le Wisconsin et l’Alaska.

Ces efforts ont généralement échoué, même dans les États chauds comme le Texas, la Louisiane et le Mississippi.

Dans son aire de répartition d’origine, il est prisé pour ses plats de table, et les pêcheurs du sud de la Floride ne semblent pas hésiter à récolter ces poissons non plus.

La kryptonite de l’Astronotus ocellatus, semble-t-il, est le temps froid et l’eau froide.

Dans les Everglades, après une période prolongée de temps chaud, les poissons sud-américains deviennent encore plus nombreux, en effet, ils se portent merveilleusement bien lorsqu’il n’y a pas de gelées ou d’épisodes de froid qui, bien qu’ils soient rares, se produisent parfois et sont fatals pour ces poissons.

Lorsqu’une tempête hivernale s’installe sur les Everglades, les Astronotus ocellatus font généralement partie des premières victimes, ce qui n’est pas surprenant compte tenu de ses origines tropicales.

L’Astronotus ocellatus : un bien ou un mal pour les Everglades ?

C’est absolument discutable et il est difficile de trancher selon le point duquel on se place.

L’Astronotus ocellatus a apporté aux pêcheurs dans une zone largement urbaine une source à la fois de loisirs et de nourriture.

C’est un fouisseur et un prédateur embusqué, donc il a certainement eu un impact sur le système d’eau douce des Everglades.

En fait, sa présence dans les canaux (ainsi que la présence de tilapia) est la raison pour laquelle les responsables des pêches en Floride ont ensuite introduit les Cichla « Peacock bass » alors que les Astronotus ocellatus se portaient trop bien avant l’introduction de ces « cichlidés paons » dans les années 1980.

En Amérique du Sud, l’oscar est une source de nourriture de choix pour les paons les plus convoités.

Dans les canaux des Everglades, dans un système aquatique qui ressemble à peine à leur milieu naturel natal, les envahisseurs sud-américains ont repris leur rôle de prédateur et de proie originaire d’Amazonie.

D’un point de vue du pessimiste, il est trop tard et il n’y a pas moyen de sauver les Everglades en ce qui concerne les poissons indigènes.

Ce n’est tout simplement pas faisable, tant d’un point de vue économique que d’un point de vue pratique.

Une chaine alimentaire s’est mise en place et ne peut plus être rompue :

  • Les poissons mangent encore d’autres poissons ;
  • Les oiseaux prédateurs mangent encore du poisson ;
  • Les alligators mangent encore du poisson ;
  • Et, peut-être le plus remarquable dans ce constat, c’est que les autochtones chassent toujours le poisson (peut-être plus que jamais) pour s’en nourrir aussi !

L’Astronotus ocellatus fait aujourd’hui partie d’un système qui sert un but qui lui est propre.

Pour de nombreux non-puristes, ce qui compte le plus, c’est qu’il serve un objectif bénéfique pour les gens en fournissant un débouché de pêche récréative et, dans certains cas, une source de nourriture facilement disponible.

Il fournit également une base de proies fiable pour l’achigan à grande bouche trophée (poisson indigène, soit dit en passant) et la pêche à l’achigan paon toujours populaire qui s’étend des canaux de Tamiami jusque dans la zone urbaine de Miami.

Le défi pour les défenseurs de l’environnement ?

Définir la « fonction » et le travail à accomplir.

Cela n’a très probablement rien à voir avec les oscars et autres poissons introduits qui fonctionnent effectivement ensemble.

Accepter qu’une pêche artificielle composée de poissons introduits du monde entier est une réalité simple tout en travaillant pour guérir les Everglades et la baie de Floride en augmentant le débit et la qualité de l’eau est probablement le meilleur résultat possible.

Et peut-être mettre les oscars au menu plus souvent.

https://www.hatchmag.com/articles/and-oscar-goes-florida/7715274

ACTIONS DE CONSERVATION

Sans objet.

USAGES HUMAINS

Dans l’est du Venezuela, les Guyanes et le bassin amazonien jusqu’au Paraguay, Astronotus ocellatus a été introduit accidentellement dans les canaux et les canaux d’eau de Floride par les pisciculteurs et les amateurs locaux.

Ces poissons sont maintenant sauvages et rivalisent avec les espèces indigènes.

Ce sont aussi des poissons appréciés de certains pêcheurs sportifs !

https://youtu.be/46-GBcL4oEE

https://youtu.be/UHSTDIgl1ko

https://youtu.be/ULc3m9E1jf4

https://youtu.be/WwDMg3Zkc8Y

MENACE POUR LES HUMAINS

Sans objet.

MARCHE AQUARIOPHILE

Astronotus ocellatus a triomphé en Indonésie dans les années 80 à 90.

A cette époque, le prix d’un Astronotus adulte à cette époque pouvait atteindre une fortune et était considéré comme très cher à cette époque.

Dans les années 1980, il n’y avait pas beaucoup d’Astronotus en Indonésie, les éleveurs de ces poissons à cette époque, ne cultivaient que les poissons Oscar de la meilleure qualité et peu étaient recherchés par les amateurs de poissons d’ornement.

Au début des années 1990, les coûts de production ont augmenté car il y avait moins d’éleveurs.

À cette époque, le coût de production dépendait entièrement de la valeur du dollar américain, car le coût d’expédition des semences était encore importé en moyenne de Singapour, de Malaisie et d’Inde. Si bien qu’au final, de nombreux éleveurs de poissons d’ornement Oscar se sont tournés vers le poisson Arowana.

Ceci est de plus en plus influencé par le faible niveau des coûts de production dans les pays voisins tels que Singapour et la Malaisie, de sorte que les éleveurs locaux de poissons d’ornement ont du mal à être compétitifs. De nombreuses fermes piscicoles Oscar dans l’ouest de Java ont arrêté et fermé leurs activités.

Maintenant, les Astronotus commencent à être re-cultivés en Indonésie, des amateurs, des éleveurs aux nouveaux éleveurs de poissons d’ornement, commencent à émerger, de sorte que la disponibilité des Astronotus sur le marché est très importante.

En conséquence, le prix de vente de l’Astronotus est en train de baisser sur le marché.

Pour augmenter la disponibilité des poissons Oscar sur le marché, les amateurs et les éleveurs d’Astronotus se font concurrence pour en élever le plus possible, quelle que soit la qualité et la progéniture.

Entre 2004 et 2016, la qualité du poisson Oscar en Asie s’est détériorée. Cela ne peut être séparé des politiques commerciales d’autres pays asiatiques, où ils ont commencé à cesser d’envoyer de bons Astronotus d’Amérique du Sud, au contraire pendant deux générations, ils ont continué à produire des Astronotus à partir de croisements existants, avec une progéniture la même.

Remarquablement, les pays ci-dessus sont en mesure de vendre des Astronotus à un prix relativement élevé et beaucoup sont envoyés à l’étranger.

Ces pays créent des monstres, des hybrides, des poissons génétiquement laids mais commercialisés et vendus à prix d’or.

L’essor d’Astronotus ocellatus en Indonésie est pratiquement le même dans le monde !

STATUT DE CONSERVATION

IUCN

L’Union internationale pour la conservation de la nature et des ressources naturelles a placé Astronotus ocellatus dans la Liste rouge des espèces menacées.

Pour mémoire, les niveaux de vulnérabilité selon l’UICN, sont :

  • EX Þ Éteint
  • EW Þ Éteint à l’état sauvage (éteint à l’état sauvage)
  • CR Þ En danger critique d’extinction (En danger critique d’extinction)
  • FR Þ En danger (En danger critique d’extinction)
  • VU Þ Vulnérable
  • NT Þ Quasi menacé (Potentiellement en danger)
  • LC Þ Préoccupation mineure (Préoccupation mineure)
  • RE Þ Éteint au niveau régional
  • DD Þ Données insuffisantes
  • NE Þ Non évalué

Statut : Edité au 07/09/2019 : NE – Non évalué

Menaces pour cette espèce : (non évalué)

FISHBASE

Pas de statut particulier

CITES

Pas de statut particulier

LISTE FEDERALE AMERICAINE

Pas de statut particulier

CMSS

Pas de statut particulier

MALADIES

Maladies PROPRES AUX Astronotus ocellatus

Les poissons Astronotus ocellatus peuvent être affectés par une maladie appelée Hexamita, qui provoque des trous dans leur tête.

Cette maladie provoque une nécrose cellulaire dans les muscles de la tête.

L’Hexamitiase est causée par un protozoaire appelé Hexamita, qui se trouve dans les intestins des animaux, qui y arrivent ingérés avec de la nourriture.

Normalement, les Astronotus ocellatus ne pas des sujets à cette maladie, à moins que les poissons ne soient soumis à des situations stressantes dans l’aquarium, en raison d’un nombre excessif de poissons, d’une qualité de l’eau inadéquate, de changements brusques de température ou d’une alimentation inappropriée.

Il peut s’agir d’une maladie grave si des mesures ne sont pas prises à temps.

Les maladies d’Astronotus ocellatus de type infectieux ou parasitaire nécessitent dans tous les cas, la mise en place de mesures de quarantaine :

Les poissons malades doivent être retirés de leur bac et placés dans un bac « hôpital » où un traitement pourra leur être administré.

Il est fortement déconseillé d’utiliser des poissons de rivière, d’origine sauvage, comme nourriture pour Astronotus, qui est souvent la source de certaines maladies parasitaires dangereuses et graves.

Si de la terre d’origine naturelle doit être utilisée dans le bac des Astronotus ocellatus, celle-ci devra être bouillie avant d’être placée à l’intérieur de l’aquarium.

De préférence et à fortiori si on n’en connait pas la provenance, la végétation et les éléments décoratifs sont traités avec une solution rose pâle de permanganate de potassium.

Les Astronotus font partie des poissons d’aquarium plutôt sans prétention et résistants aux maladies.

Cependant, les membres de l’ordre des perches et de la famille des cichlidés peuvent être sujets à des maladies non contagieuses et contagieuses, le plus souvent d’origine bactérienne et fongique.

Le premier type de maladie est le plus souvent associé à des violations du logement ou de la nutrition et comprend la maladie des trous, ou hexamitose, qui se manifeste par une érosion de la tête et de la ligne latérale.

Dans ce cas, toutes les zones touchées sont caractérisées par l’apparition de cavités et de caries.

La cause présumée de cette maladie est un manque de vitamines, de calcium et de phosphore, ainsi qu’une alimentation inadéquate et un renouvellement hydrique insuffisant.

Pour le traitement, le “métronidazole” est utilisé et le transfert vers le type de régime le plus équilibré est effectué.

PREDATION

Astronotus ocellatus a des taches oculaires brillantes, appelées ocelles, à la base de la nageoire caudale. WINEMILLER (1990) a examiné si les taches oculaires servaient de mécanisme de défense contre les piranhas pinceurs de nageoires, Serrasalmus et Pristobrycon.

Serrasalmus nattereri

Pristobrycon maculipinnis

La principale source de nourriture de ces piranhas sont les ailerons de poisson.

Les poissons victimes de pincement des nageoires ont un taux de croissance et de survie entravé et sont plus sensibles aux infections.

Parce que les poissons doivent concentrer leur énergie sur la régénération des nageoires, ils n’ont pas assez d’énergie pour se concentrer sur le développement gonadique et la croissance somatique.

Les taches oculaires des Astronotus ocellatus sont une imitation de sa tête pour tromper les prédateurs qui, lors d’une attaque, visent en priorité la tête.

Pourtant, comme l’on montré les études, les poissons lorsqu’ils sont en recherche de nourriture dans des zones à végétation dense, ont la tête soit positionnée vers le haut et non au niveau de la queue !

CONSOLI & AL. (1991) ont testé le comportement prédateur des Astronotus ocellatus envers les moustiques Aedes fluviatilis et les escargots d’eau douce Biomphalaria glabrata.

Ils ont constaté qu’il y avait un changement de comportement basé sur la présence ou l’absence d’autres aliments non vivants.

Astronotus ocellatus était le principal prédateur des moustiques immatures, que les scientifiques considéraient comme un agent potentiel de lutte contre les moustiques. (CONSOLI & AL., 1991 ; WINEMILLER, 1990).

LES PREDATEURS LES PLUS CONNUS

Les prédateurs les plus connus et les plus craints des Astronotus ocellatus sont les Piranhas des genres :

  • Pristobrycon ;
  • Serrasalmus ;

…ils ne sont les seuls que doivent craindre les Astronotus !

ROLES ECOSYSTEMIQUES

Astronotus ocellatus est un sujet courant lors de l’étude des parasites en raison de l’abondance et de la variété des espèces qui s’y trouvent.

NEVES & AL. (2013) ont étudié la variation du parasite en fonction des deux saisons, saison des crues (décembre à mai) et saison de drainage (juin à novembre).

Dans un lac d’eau douce du nord du Brésil, 202 Astronotus ocellatus ont été examinés et se sont avérés avoir un total de 6 308 912 parasites classés en 11 taxons :

  • Protozoa ;
  • Monogenea ;
  • Digenea metacercariae.

Parmi ceux-ci, les taxons les plus abondants étaient les protozoaires, en particulier Ichthyophthirius multifiliis.

Ichthyophthirius multifiliis sur un poisson de type molly noir, et, en bas, détails du parasite.

Les deuxièmes espèces les plus abondantes étaient les monogènes, suivies des métacercaires de trématodes et des larves de nématodes.

Il y avait une différence dans la quantité et la prévalence des espèces de parasites entre les deux saisons.

Les protistes et les nématodes ont montré une plus grande abondance et prévalence en saison de crue, alors que les monogènes étaient plus nombreux en saison de drainage.

Les nématodes (Nematoda), ou vers ronds et effilés, constituent un embranchement de vers non segmentés. Classés parmi les ecdysozoaires, ils sont recouverts d’une épaisse cuticule. Ils représentent une part très importante de la diversité biologique sur terre et constituent, en nombre d’individus, les 4/5 du règne animal. Ubiquistes, on les trouve dans les sols du monde entier, mais ils sont plus nombreux en zone subarctique (38% du total). Plus de 3 000 espèces actuellement décrites vivent « libres » (dans les sols, l’eau, les sédiments, le bois mort ou dans la nécromasse où ils sont bactérivores ou détritivores ou micro-prédateurs). Certains parasitent des végétaux, des champignons ou des animaux (dans ce dernier cas, ils sont le plus souvent des parasites gastro-intestinaux mais quelques espèces colonisent d’autres types de tissus, musculaires notamment). Certains posent problème en agriculture parce qu’ils parasitent des plantes ou des animaux d’élevage, mais la plupart contribuent au bon fonctionnement des agrosystèmes5 et en sont des bioindicateurs, des cycles du sol et des plantes dont ils stimulent la croissance en améliorant le cycle des nutriments.

NEVES & AL. (2013) ont suggéré que les protistes montraient la plus grande abondance.

Dans l’ensemble, les Astronotus ocellatus contenaient principalement des ectoparasites, ce qui est typique des poissons trouvés dans les eaux lentiques.

Les Astronotus ocellatus sont très actifs dans la communauté parasitaire car ils sont à la fois des hôtes définitifs et intermédiaires.

KIM & AL. (2002) ont suggéré qu’un monogène Gussevia asota entraînait la mort d’Astronotus ocellatus dans les aquariums.

ESPECES COMMENSALES/PARASITAIRES

  • Nématodes ;
  • Monogènes, y compris Gussevia asota ;
  • Protozoaires, y compris Ichthyophthirius multifiliis ;
  • Digéniens (métacarcaires trouvés) ;
  • Trématodes (métacarcaires trouvés).

IMPORTANCE ECONOMIQUE POUR LES HUMAINS

Les Astronotus ocellatus sont utilisés pour étudier une variété de sujets tels que l’alimentation, les rôles de l’écosystème, le développement, l’agressivité et le comportement, en raison de leur abondance dans les eaux douces d’Amérique du Sud.

Bien qu’ils ne soient pas originaires du sud de la Floride, les Astronotus ocellatus sont un poisson de gibier importé populaire en raison de leur agressivité et de leur attirance pour une variété d’appâts.

Les Astronotus ocellatus sont également un poisson d’aquarium populaire dans le monde entier. (“Florida Fish and Wildlife Conservation Commission”, 1999 ; BARLOW, 2000 ; BEECHING, 1992 ; FURY & MORELLO, 1994 ; NICHOLS & OFTEDAL, 1998 ; YAN & POPPER, 1993 ; DO CARMO & AL., 2015).

Impacts positifs

  • Commerce d’animaux de compagnie ;
  • Écotourisme ;
  • Recherche et éducation.

Impacts négatifs

Importance économique pour les humains : négative.

En Floride, où les Astronotus ocellatus sont un poisson de sport introduit, un rapport de 1993 suggérait de limiter la consommation d’Astronotus ocellatus.

Ces poissons, entre autres, étaient contaminés au mercure (NICO & AL., 2015), et par conséquent étaient toxiques pour les humains.

État de conservation

Astronotus ocellatus n’a pas encore été évalué sur la Liste rouge de l’UICN ou sur la liste des espèces en voie de disparition des États-Unis et n’est pas protégé par la CITES.

Des Astronotus ocellatus ont été introduits dans les zones de conservation et les pêcheries.

Les Astronotus ocellatus deviennent très gros dans les aquariums et sont souvent relâchés dans les eaux douces naturelles lorsque les propriétaires n’en veulent plus.

Cela a augmenté leur aire de répartition géographique non indigène. (“Florida Fish and Wildlife Conservation Commission”, 1999 ; FURY & MORELLO, 1994 ; NICO & AL., 2015)

https://www.matchfishing.it/2008/09/12/i-piranha-nel-rio-savio/

UN PIRANHA DANS LE RIO SAVIO, EN ITALIE !

12 septembre 2008 : Les faits.

Samedi après-midi 13 septembre, dans un méandre de la rivière Savio à Sorbano di Mercato Saraceno, en Italie, un pêcheur de Cesena, Sauro SERSALE, a fait une prise vraiment inhabituelle avec sa canne à pêche.

Dans ce tronçon de rivière, le barbeau et la carpe cohabitent depuis des siècles. Ainsi, lorsque le flotteur a coulé et que la proie a été amenée à une épuisette, Sauro n’aurait jamais pensé que l’hameçon avait pris l’appât d’un poisson sud-américain typique.

Poisson étrange, trapu, à la livrée sombre tirant sur le noir avec des taches orangées ; la dentition bien développée confirme qu’il s’agit d’une espèce carnivore semblable au Phyrana du fleuve Amazone.

Après s’être remis de son étonnement, Sauro Sersale a immortalisé le poisson avec quelques photos en le relâchant dans l’eau.

Dès que j’ai reçu les photos par mail, je me suis intéressé à essayer de comprendre l’identité de ce poisson.

J’ai ainsi découvert que l’allochtone en question est un Astronotus Ocellatus, un cichlidé sud-américain répandu surtout au Brésil et connu du point de vue de la taxonomie également sous le nom d’Acara ocellatus, Acara crassipinnis, Cychla rubroocellata, Hygrogonus ocellatus, Lobotes ocellatus, ou comme on l’appelle communément (surtout aux États-Unis) Marble Cichlid (Marble Cichlid) ou Velvet Cichlid (Velvet Cichlid).

Sa forte personnalité lui a d’ailleurs valu un joli surnom officiellement reconnu internationalement : “Oscar”.

Astronotus crassipinnis – Rio Paraguay.

L’Oscar est un aquarium géant.

Il dépasse facilement les 30 centimètres de long et le poids d’un kilo (avec des spécimens record atteignant même 2 kilogrammes.

D’autant que le tonnage laisse penser qu’il s’agit d’un vrai “taureau”, mais le considérer comme “indestructible” est la seule erreur que l’expert « oscarophile » sait qu’il ne peut/doit commettre.

Astronotus est en effet sujet à de nombreuses pathologies, dont certaines typiques des cichlidés comme la fameuse “maladie des trous”.

Astronotus est un poisson omnivore mais principalement carnivore.

Comment s’explique la présence d’un poisson tropical dans une rivière italienne ?

Astronotus ocellatus a probablement été importé à des fins ornementales pour peupler des aquariums de taille moyenne et grande, et lorsque la croissance est devenue trop importante, son propriétaire a décidé de relâcher les poissons « hors UE » dans la rivière.

Malheureusement, même les tortues d’eau douce, avec leur nom scientifique (Trachemys scripta elegans), suivent souvent le même chemin.

Trachemys scripta elegans

Lorsqu’ils deviennent grands et que la baignoire de la maison est trop petite, ils sont illégalement abandonnés en milieu naturel.

Il y a deux ans, dans un lac isolé situé dans la vallée du Marecchia, j’en ai capturé un de près d’un demi-kilo.

Le nombre de tortues d’eau abandonnées chaque année dans les mares, fontaines et bassins des parcs publics est trois fois supérieur à celui des chiens, et le double de celui des chats abandonnés.

AIDAA le dénonce, qui souligne que plus de 16 500 tortues d’eau sont abandonnées durant les mois d’été.

C’est malheureusement un phénomène dont on parle rarement, car les tortues sont abandonnées dans les cours d’eau ou les étangs par ceux qui, au vu de la période des vacances, ne voient pas mieux que de se débarrasser de ces animaux, créant d’énormes problèmes pour l’écosystème des cours d’eau, mais aussi des lacs des parcs publics car les tortues sont des animaux extrêmement agressifs envers les autres espèces de poissons, provoquant souvent leur disparition.

Lorsque les tortues sont achetées, elles sont extrêmement petites et de couleur verte, mais peu savent qu’au fil des mois, elles grandissent considérablement et souvent leur gestion devient difficile pour cette raison, nombreux sont ceux qui s’en débarrassent en les relâchant dans les circonstances les lieux les plus inattendues, comprenant des fontaines publiques ou des ruisseaux.

Et la même fin est faite par les poissons qui se retrouvent dans les ruisseaux et les canaux chaque été.

L’année dernière, à partir d’une sous-estimation (source AIDAA), on suppose qu’au moins 60 000 poissons tropicaux et d’aquarium se sont retrouvés dans les cours d’eau et les cours d’eau avec le risque, dans ce cas également, de créer des difficultés considérables pour l’écosystème.

AIDAA a également lancé cette année une campagne contre l’abandon des poissons et des tortues, mettant à disposition son propre téléphone convivial et une adresse internet à contacter pour obtenir des informations.

Une plus grande sensibilisation serait nécessaire pour prévenir le grave phénomène d’abandon, qui ne touche pas seulement les chiens et les chats et les rongeurs, mais touche également des dizaines de milliers de poissons de différentes tailles et des tortues d’eau.

Les premiers à agir devraient être les vendeurs de ces animaux en informant les acheteurs avant de vendre des tortues ou des poissons.

Et probablement le poisson pêché sur le Savio par Sauro SERSALE, Astronotus Ocellatus, est sans doute une autre victime de cette mauvaise habitude.

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STAWIKOWSKI, R. & KULLANDER, SO 1997. Cichlidés Jardines. Informations DCG,28(7): 121-137. Page de citation [:130|LitRez ]

SCHAEFER,C. : L’aquariophilie est polyvalente,… même sans cichlidés paons. (DATZ 51 (2)1998:119)[:119|photo couleur, aquariophile]

 

2000 – 2009

Aquaristics News [2002/06:7|listé, EGenetik, portver ]

HENDERSON, P. & JINKINGS,K. (2003) : Lacs, mares et flaques. (Tod.Fishk.,4:76-79)[:77*|photo couleur, occurrence ]

WEBER, B. 2004. Panama. Le “Bridge Country” du point de vue d’un amateur de cichlidés. Partie 3 : Autour de la zone du canal. L’Aquarium, #417, (3): 27-35. Page de citation [:32*|photo couleur, occurrence, Panama ! ]

LUCZYNSKI, A. 2004. Interactions dans le bassin sud-américain. Observations comportementales en co-soin deUaru amphiacanthoidesetAstronotus ocellatus. Informations DCG(revue membre de la Société allemande des cichlidés eV),35(8): 173-176. Page de citation [:173ff|photo couleur, comportement, maintien en aquarium]

GLASER, U. & GLASER, W. 1996. Southamerican Cichlids I. Verlag ACSpage de citation [:85(Suppl|photo couleur, photo couleur, ZF ]

STAECK, W. (2005): Astronotus crassipinnis (Heckel, 1840). Cichlidae, 31 (2) : 33-38.[:33-38|photo couleur, description]

STAECK, W. (2005) : Cichlidés à œil de paon. Les espèces du genre Astronotus. aq. Fachmag., 182 : 47-52. [:47ff|photo couleur, description, reproduction, aquariophile]

 

2010 – 2019

BITTER, F. 2019. Grandes gueules de cichlidés aux yeux de paon avec du caractère. Amazone, #84,15(4): 60-63. Page de citation [: 60ff, photo couleur, distribution, aquariophile, reproduction, formes cultivées]

 

2020 et …

MIKOLJI, I. 2020. Cichlidés aux yeux de paon dans la nature. Informations DCG(revue membre de la Société allemande des cichlidés eV),51(3): 59-63. Page de citation [: 59ff, photos couleur UW, biotope, Venezuela]

LUCANUS, O. 2020. Nord Pantanal, Brésil. Aquaristik Fachmagazin, #274,52(4): 98-99. Page de citation [:98f, photo couleur UW, biotope]

 

AUTRES LIENS

https://www.cabi.org/isc/datasheet/92671

 

Description originale N. H. Fishes etc., 2, 173 page(s): 229  

Base de la notice SN2000/Eschmeyer, 1998  

Base d’enregistrement Neave, SA (1939-1996). Nomenclator Zoologicus vol. 1-10 en ligne. [développé par uBio, hébergé en ligne à la bibliothèque MBLWHOI]. , disponible en ligne sur http://ubio.org/NomenclatorZoologicus/ 
source vérifiée pour la famille WoRMS (mars 2013)  

Source vérifiée pour le catalogue des poissons de la famille Eschmeyer (version en ligne), version 2012. , disponible en ligne sur

https://researcharchive.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp  

Nom source vérifiée Neave, SA (1939-1996). Nomenclator Zoologicus vol. 1-10 en ligne. [développé par uBio, hébergé en ligne à la bibliothèque MBLWHOI]. , disponible en ligne sur http://ubio.org/NomenclatorZoologicus/  [détails]  

Nom actuel source WoRMS (mars 2013)  [détails]  

Nom actuel source ESCHMEYER’S Catalog of Fishes (version en ligne), version 2012. , disponible en ligne sur https://researcharchive.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp  [détails]  

Source de drapeau existante SN2000/ESCHMEYER, 1998  [détails]  

Habitat flag source FishBase  [détails]  

Description originale (de Hygrogonus Günther, 1862 ) Cat. Poisson. Britannique. Mus., 4, 265 page(s) : 303  [détails]  

Description originale (d’ Acara Heckel, 1840 ) Ann. Wiener Mus., 2 [3] page(s): 338  [détails]  

 

http://mahengechromis.blogspot.com/2009/02/darwin-ed-i-ciclidi.html

https://www.practicalfishkeeping.co.uk/features/definitive-guide-to-oscars/

https://youtu.be/HDbNlCHH9EI

http://www.flymazon.com/standard-1109-1.html

https://youtu.be/5ybpDPfZ3CI

https://www.cichlid-forum.com/threads/Astronotus-ocellatus-part-2.456311/

 

GLOSSAIRE

[1] Amélanistique est donc le nom scientifique pour l’albinisme (albinos).

[2] La Thanatose, ou Simulacre de mort, du grec thanatos (θάνατος), qui signifie « mort », désigne le comportement défensif de certains animaux qui consiste en un raidissement total du corps (catalepsie) en présence d’un danger, ou comme simple réaction de contact, dans le but de simuler un état de mort apparente. Ce moyen naturel de défense se rencontre fréquemment chez de nombreux coléoptères et chez certains reptiles.

[3] Le coup de bélier est un phénomène de surpression qui apparaît au moment de la variation brusque de la vitesse d’un liquide, par suite d’une fermeture/ouverture rapide d’une vanne, d’un robinet ou du démarrage/arrêt d’une pompe.

Cette surpression peut être importante, elle se traduit souvent par un bruit caractéristique, et peut entraîner la rupture de la conduite dans les grosses installations, du fait de la quantité de fluide en mouvement.

Ce problème peut être résolu avec la mise en place d’un antibélier. Joint de dilatation d’une conduite de vapeur détruit par un coup de bélier.

En utilisant le phénomène du coup de bélier, il est possible de concevoir un dispositif permettant de pomper un fluide à une certaine hauteur sans autre énergie que la force du même fluide, c’est le bélier hydraulique.