Aequidens pallidus

AEQUIDENS PALLIDUS – HECKEL, 1840

Le cichlidé à deux points “Aequidens pallidus” est un poisson d’eau douce d’Amérique du Sud.

Le nom anglais du cichlidé à deux points est “Doublespot acara“.

L’Aequidens pallidus est un cousin du poisson d’ornement à la réputation d’un comportement sulfureux : Andinoacara rivulatus

La patrie d’Aequidens pallidus est le Rio Negro moyen et inférieur, Uatumã, Preto da Eva et Puraquequara au Brésil.

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Le cichlidé à deux points (Aequidens pallidus) vient d’Amérique du Sud, plus particulièrement de la région de Manaus.

On le trouve dans le le bassin amazonien, c’est à dire :

  • le Rio Negro (drainages moyen et inférieur) ;
  • le Rio Uatumã ;
  • le Rio Preto da Eva ;
  • Le Rio Puraquequara ;
  • Le Rio Uatumã ;
  • également dans l’Igarapé Tarumãzinho.

Si Aequidens pallidus (Heckel) se rencontre dans les bassins de drainage des rivières noires Negro, Puraquequara, Preto da Eva et Uatumã au Brésil, ses habitats sont des rivières à débit rapide et lent.

Venant du Brésil, plus précisément du système Rio Negro, il est capturé, par exemple, à Rio Preto da Eva.

Aequidens tubicen sp.n., a aussi été collecté dans les rivières Trombelas et Mapuera un peu en amont de Cachoeira Porteira.

MILIEU NATUREL

Réputé pour vivre dans un habitat lotique à eau noire, il vit aussi bien dans de l’eau claire.

Dans le Rio Uatumá, cette espèce a été collectée dans des mares marginales mais aussi dans des rapides suite à la fermeture du barrage de Balbina et consécutivment à la baisse du niveau de la rivière qui est tombé considérablement en dessous du niveau normal des basses eaux.

Des collectes ont été réalisées dans le Río Preto da Eva qui est un petit ruisseau forestier à écoulement relativement lent, d’autres sur le site d’Igarape Tarumázinho et son rio qui est un ruisseau forestier à écoulement rapide.

Bien qu’il soit souvent rapporté que des collectes de ce poisson ont été faites dans des marécages et des lacs, cette espèce a été principalement capturée dans de l’eau courante.

HABITAT

Les localités d’origine connues jusqu’à présent de Aequidens pallidus sont au Brésil dans les secteurs moyen et supérieur du Rio Negro ainsi que dans les systèmes d’affluents du Rio Preto da Eva, du Rio Puraquequara et du Rio Uatuma.

Apparemment donc ce cichlidé n’apparaît que dans les cours d’eaux noires.

Dans les années 1981, 1986 et 1987, cette espèce a été capturée à plusieurs reprises dans le Rio Negro inférieur au niveau des îles Anavilhanas.

A cet endroit, l’eau varie de claire à brun foncé.

L’eau de ce rio est particulièrement pauvre en minéraux et acide.

Il a été remarqué que des spécimens adultes s’y tiennent souvent près des rives où ils trouvent des cachettes entre les arbres et les branches qui sont dans l’eau.

Les alevins jusqu’à une longueur de 4 centimètres, quant à eux, se cachent souvent sous une couche épaisse de feuilles mortes qui se trouve au fond près des rives.

Dans un étang marécageux très poissonneux sur une des îles Anavilhanas, des Aequidens pallidus ont été capturés avec des :

  • Acarichthys heckelii ;
  • Acaronia nasa ;
  • Satanoperca jurupari ;
  • Taeniacara candidi.

Tous ces poissons habitent à la fois une eau noire mais aussi claire suivant les endroits, mais toujours de préférence dans les eaux stagnantes.

Ces poissons préfèrent rester dans des fourrés denses de végétation côtière où ils trouvent nourriture, lieux de frai et protection.

“Aequidens pallidus est un poisson de taille petite à moyenne qui a une faible fécondité et prodigue des formes variables de soins parentaux; de plus, il semble préférer des habitats très structurés et afficher un comportement territorial ou philopatrique”

BUHRNHEIM & COX-FERNANDES, 2004

TAXONOMIE

HISTORIQUE

Collecté dans les habitats lentiques et lotiques, mais limité aux eaux noires et claires. GOULDING et Al. (1988) ont trouvé principalement des poissons et des détritus dans l’estomac des spécimens prélevés dans le Rio Negro.

Aequidens tubicen sp.n., a été collecté dans les rivières Trombelas et Mapuera un peu en amont de Cachoeira Porteira.

Aequidens pallidus et Aequidens tubicen forment un groupe diagnostiqué par un nombre élevé de vertèbres (14 + 13 = 27) et trois synapomorphies de motifs de couleurs : bande latérale positionnée plus dorsalement et tache médio-latérale positionnée plus en arrière que chez les autres espèces d’Aequidens et tache caudale précédée d’une grande tache lumineuse à la marge dorsale du pédoncule caudal.

RAPPEL SUR LES …

Liste des espèces d’Aequidens selon ITIS et FishBase:

  • Aequidens biseriatus (Regan, 1913)
  • Aequidens chimantanus Inger, 1956
  • Aequidens coeruleopunctatus (Kner, 1863)
  • Aequidens diadema (Heckel, 1840)
  • Aequidens epae Kullander, 1995
  • Aequidens gerciliae Kullander, 1995
  • Aequidens hoehnei (Miranda Ribeiro, 1918)
  • Aequidens latifrons (Steindachner, 1878)
  • Aequidens mauesanus Kullander, 1997
  • Aequidens metae Eigenmann, 1922
  • Aequidens michaeli Kullander, 1995
  • Aequidens pallidus (Heckel, 1840)
  • Aequidens paloemeuensis Kullander et Nijssen, 1989
  • Aequidens patricki Kullander, 1984
  • Aequidens plagiozonatus Kullander, 1984
  • Aequidens potaroensis Eigenmann, 1912
  • Aequidens pulcher (Gill, 1858)
  • Aequidens rivulatus (Günther, 1860)
  • Aequidens rondoni (Miranda Ribeiro, 1918)

NOMS

NOM COMMUNS

Doublespot Acara.

SYNONYMES

  • Acara pallidus – HECKEL 1840
  • Centrarchus vittatus – JARDINE 1843
  • Aequidens duopunctata – HASEMAN 1911
  • Aequidens duopunctatus – HASEMAN 1911

Par période Aequidens pallidus a été noté en tant que synonyme d’Aequidens tetramerus.

ETHYMOLOGIE

Le genre “Aequidens” est dérivé des mots latins, équiper + égal + tanières (dents), ce qui se traduit grossièrement par “Poisson à dents égales”.

Le nom de l’espèce est dérivé du mot latin « pallidus » qui est un adjectif latin signifiant « pâle », se référant à la coloration de l’holotype fané.

« duopunctata » : Adjectif latin signifiant avec deux taches, dérivé des adjectifs « duo » signifiant « deux » et « punctatus » qui veut dire « point ». Ce nom fait référence aux taches médio-latérales et caudales proéminentes.

DESCRIPTION

Aequidens pallidus a été décrit pour la première fois par HECKEL en 1840 et a été nommé « Acara pallidus ».

Plus tard, la classification a été révisée et a maintenant été placée dans le genre Aequidens et la sous-famille Cichlasomatinae.

CLE DES ESPECES

Une caractéristique majeure chez Aequidens pallidus est la présence des deux points noirs sur la ceinture grise qui longe le corps.

La première description d’Aequidens pallidus a été réalisée en 1911, par HASEMAN, qui l’avait d’abord baptisé « Aequidens duopunctata » [dans Ann. Carnegie Sparrow. 7 (3): 338].

Les couleurs de ce poisson peuvent varier légèrement comme on peut s’en rendre compte sur les photos.

L’espèce a ensuite été redécrite par Sven KULLANDER 1990.

Selon KULLANDER et FERREIRA (1990), Aequidens pallidus a été collecté principalement dans l’eau courante, mais comme cela a déjà été souligné, cette espèce habite également les marécages et les lacs, du noir lotique à l’eau claire.

MORPHOLOGIE

SIGNES GENEREAUX

  • Le corps d’Aequidens pallidus est allongé et aplati sur le côté ;
  • Le profil de tête est arrondi convexe ;
  • Les yeux sont principalement ourlés de rouge à l’extérieur ;
  • La base de la nageoire de sa nageoire dorsale et anale est squameuse ;
  • La couleur de base d’Aequidens pallidus varie du bleu argenté au doré ;
  • Au milieu du corps, il y a une bande noire des yeux sur les branchies et les flancs du corps jusqu’à la base de la nageoire caudale ;
  • Au milieu du corps se trouve une tache noire plus grande qui se rapproche de la nageoire dorsale et s’estompe progressivement. Un autre point ou barre noirâtre se trouve à la base de la nageoire caudale ;
  • Il y a aussi des bandes transversales faibles et diffuses sur les flancs du corps

Les caractéristiques de dessin du corps d’Aequidens pallidus ne sont que très faiblement évidentes sur certains spécimens, ils ne sont parfois même pas visibles !

Les nageoires dorsale et anale sont étendues en haut et les nageoires pelviennes sont longues et pointues.

Aequidens pallidus est un poisson moyennement gros avec une longueur standard de 8 pouces ;

La nageoire pectorale est grande, 36-46% de SL (longueur standard).

Aequidens pallidus est une espèce d’Aequidens modérément grande pouvant atteindre la taille d’environ 140 millimètres de long, avec :

  • Un motif d’écailles prédorsales trisériennes ;
  • Une nageoire pectorale relativement longue (36,6-44,6% de SL) ;
  • 25-26 écailles dans la rangée E1.

Chez Aequidens pallidus, le corps est de forme ovale, assez haut, comprimé latéralement et d’aspect robuste.

La nageoire caudale est tronquée, et la nageoire dorsale chez les mâles adultes peut dépasser très nettement la nageoire caudale

Il est très ressemblant à Aequidens tubicen.

Aequiidens tubicen

Tous deux ont une tache lumineuse large en avant de la tache caudale, une bande latérale haute sur le côté, une tache médio-latérale positionnée en arrière et un nombre vertébral élevé (14 + 13 = 27).

Aequidens pallidus diffère de Aequidens tubicen par son motif de couleurs et la tache supraorbitale à la différence d’Aequidens tubicen qi n’en a aucune.

Aequidens pallidus diffère de Aequidens tubicen grâce à sa tache sur la joue tandis qu’Aequidens tubicen a une tache préoperculaire.

Chez cette espèce, la partie postérieure de la bande latérale est ininterrompue à toutes les tailles (vs divisée en taches chez Aequidens tubicen).

TAILLE

Taille et forme : 12 à 15 centimètres en moyenne.

Le corps est très aplati latéralement avec un front très haut.

Exceptionnellement, Aequidens pallidus atteint une taille maximale de 20 centimètres (STAWIKOWSKI et WERNER, 1998), certainement en aquarium et sous certaines conditions de maintenance.

Cela reste assez exceptionnel !

Les Aequidens pallidus (HECKEL) coollectés en milieu naturel atteignent souvent 140 millimètres de longueur standard et se rencontrent principalement dans les bassins de drainage des rivières noires Negro, Puraquequara, Preto da Eva et Uatumã au Brésil.

COLORATION

Corps

La couleur du poisson est variable et dépend entièrement de son humeur du moment et aussi de son lieu d’origine.

Globalement la couleur d’Aequidens varie du jaune au vert olive, on note tout particulièrement la présence de deux tâches noires bien distinctes sur les flancs.

La couleur de base peut aller du gris argenté à l’ocre, ceci étant dit, les tons plus foncés sont situés dans la moitié supérieure du corps.

Parfois ces poissons ont une coloration de base blanc-gris qui est parfois brun-jaune sur la partie supérieure du corps.

La bande horizontale noire commence dans la zone postorbitaire et se termine dans le pédoncule caudal.

En termes d’indice d’identification, il y surtout ces deux marques noires caractéristiques, l’une avec une forme plus ou moins arrondie dans la moitié supérieure du pédoncule caudal et la seconde faisant partie de la bande horizontale.

Ces taches ont dans leur zone adjacente une teinte plus claire qui peut être blanche ou dans des couleurs pastel.

La tache noir profond sur la partie supérieure du pédoncule caudal se détache de cette barre par une zone de couleur orange.

Une grosse tache, situé sur la partie postérieure du corps, s’étend de la barre longitudinale vers le haut, par-dessus la ligne latérale et peut même parfois atteindre la nageoire dorsale.

A l’avant et à l’arrière, elle est entourée d’une tache jaune et d’une tache orange qui s’allongent souvent en bandes transversales blanchâtres.

On reconnait particulièrement bien les écailles sur la partie dorsale grâce à leur bordure noire.

Une barre transversale se trouve entre la caudale et le bord postérieur de l’œil, l’intensité de sa coloration dépend toutefois de l’humeur du poisson.

Chez les alevins, la nageoire caudale ne présente pas de motif alors que chez les adultes, on y observe des mouchetures.

Tête

Il a également des lignes bleues irisées frappantes sur la moitié inférieure de la tête. On note encore des iridescences bleues sur toutes les nageoires à l’exception des nageoires pectorales.

L’iris est généralement d’une coloration rouge intense.

Un motif vermiforme à lignes vertes et brillantes entrecroisées qui, sur le fond rougeâtre à brun rouge, orne les joues, constitue une caractéristique de la coloration typique à l’espèce.

Une petite tache noire sur la joue, située sur le bord postérieur et inférieur de l’œil a une forme allongée. Sa formation dépend toutefois de l’état d’excitation du poisson.

Cette espèce rarement élevée et importée est très similaire à l’acara colombienne (Aequidens metae).

La patrie d’Aequidens pallidus est le Rio Negro moyen et inférieur, Uatumã, Preto da Eva et Puraquequara au Brésil.

DIFFERENCIATION

Un espèce d’une parenté proche est Aequidens tubicen (KULLANDER, 1991), du Rio Trombetas bien que chez lui la barre longitudinale est décomposée en plusieurs taches uniques.

Aequidens diadema

Aequidens diadema (HECKEL, 1840) se différencie par l’apposition de la tache latérale qui, chez cette espèce, se trouve non pas sur la moitié postérieure du corps mais plus au milieu.

Aequidens pallidus ressemble le plus à Aequidens tubicen, avec lequel il partage :

  • Une tache lumineuse, large et améliorée en avant de la tache caudale ;
  • Une bande latérale haute sur le côté ;
  • Une tache médio-latérale positionnée en arrière ;
  • Un nombre vertébral élevé (14 + 13 = 27).

Aequidens tubicen

Aequidens pallidus diffère de Aequidens tubicen par le motif de couleur, il possède une tache supraorbitale qui fait défaut chez Aequidens tubicen et une tache sur la joue tandis qu’Aequidens tubicen détient, en ce qui le concerne une tache pré-operculaire.

Chez Aequidens pallidus, la partie postérieure de la bande latérale est ininterrompue à toutes les tailles, tandis que chez Aequidens tubicen, elle est divisée en taches.

Aequidens pallidus est également similaire à Aequidens diadema dont il peut être distingué par :

  • Un nombre plus important d’écailles (nombre de rangées E1 25-26 au lieu de 24) ;
  • Des marges sombres beaucoup plus étroites sur les écailles du flanc dorsal ;
  • Une tache médio-latérale située plus en arrière (par E3 échelles 12-15 au lieu d’environ 10-13). (Modifié après KULLANDER & FERREIRA, 1991.)

Il est quelque peu similaire à Aequidens tubicen ayant une large tache lumineuse antérieure (avant) tache caudale. La bande latérale est haute sur le côté, la tache médiane est positionnée vers l’arrière (arrière) et le nombre vertébral est élevé à 27.

Cependant, Aequidens pallidus peut être différencié d’Aequidens tubicen comme indiqué ci-dessous :

  • Aequidens pallidus a une tache supra-orbitale (juste au-dessus de l’œil) qui est absente chez Aequidens tubicen.
  • Aequidens pallidus a une tache de joue normale alors qu’Aequidens tubicen a une tache sur le préoperculaire (près de la narine).
  • Chez Aequidens pallidus, la partie postérieure de la bande latérale est continue contrairement à Aequidens tubicen où elle est divisée en taches.
  • Aequidens pallidus est également similaire à Aequidens diadema, et peut être s’en distinguer car il possède plus d’écailles :
  • Son nombre d’écailles en rangées E1 est 25-26 au lieu de 24 pour Aequidens tubicen.
  • Chez Aequidens pallidus, la marge sombre sur les écailles du flanc dorsal est plus étroite et la tache latérale médiane est placée plus en arrière (derrière).

DUREE DE VIE

Il est connu pour vivre de 8 à 10 ans.

DIMORPHISME SEXUEL

Chez Aequidens pallidus, il n’y a pas de dimorphisme sexuel marqué.

Les caractéristiques sexuelles externes d’Aequidens pallidus sont peu développées : c’est l’un des problèmes que rencontrent les aquariophiles qui veulent se lancer dans la reproduction de ce poisson.

En effet, son manque de caractéristiques sexuelles secondaires claires rend difficile la sélection des reproducteurs.

Si effectivement les sexes sont difficiles à différencier, il ne reste pour tenter d’y arriver que l’option d’examiner la papille urogénitale :

  1. Si papille urogénitale est de forme pointue, c’est un mâle ;
  2. Si papille urogénitale est de forme arrondie, c’est une femelle.

En général, on arrive parfois aussi à reconnaître les mâles adultes grâce à leurs nageoires très développées.

Parfois, il y a les différences habituelles telles que les nageoires plus longues et les nageoires anales sur le mâle.

En outre, chez les mâles adultes, les vermicules présentes sur la moitié inférieure de la tête sont plus grandes que chez les femelles.

Où est le mâle, où est la femelle ?

Autre critère pouvant aider : La taille.

Le mâle peut être légèrement plus grand que la femelle.

COMPORTEMENT

GENERALITES

Comportement :

  • Espèce territoriale ;
  • Vie en couple ;
  • Famille parentale.

C’est un poisson très paisible en dehors de la période de frai. Il peut cohabiter avec des poissons aux comportements calmes.

Aequidens pallidus doit être conservé en couple, de préférence.

A l’exception de la période de reproduction, ce sont des poissons calmes et paisibles, parfois timides qui peuvent avoir peur très rapidement, qui sursautent rapidement et réagissent ensuite en changeant rapidement de couleurs et en nageant avec panique.

En dehors de la saison des amours, ce sont des poissons calmes et paisibles.

L’aquarium doit être aménagé avec suffisamment de cachettes. Cela peut être réalisé avec des plantes robustes, du bois flotté et des racines.

Un territoire se met en place.

Un filtrage approprié est nécessaire.

COHABITATION

Comme l’Aequidens pallidus est un hôte très calme et qu’il ne pourrait s’imposer face à des congénères agressifs et vifs, il serait bien de l’associer à des cichlidés de taille moyenne (par exemple, des espèces Biotodoma) et même à des cichlidés nains (espèces Laetacara).

Les Aequidens pallidus ne sont pas très agressifs mais peuvent être très agressifs envers les autres de la même espèce.

C’est seulement au moment de la reproduction que se manifeste leur caractère agressif.

Si les Aequidens pallidus sont réputés calmes et pacifiques, en revanche, il faut éviter d’introduire des petits poissons comme compagnons de bac car ces derniers seront considérés comme de la nourriture et traités comme telle !

Ce poisson doit être gardé en couple.

Sauf pendant la période de reproduction, le reste du temps, ce sont des poissons calmes et paisibles, parfois timides.

EAU

Eau fraiche et benthopélagique.

La qualité de l’eau est primordiale elle doit être limpide et si possible avec très peu de Nitrates (prévoir dans certains cas un dénitrateur pas osmose).

  • pH de 6,5 – 6,9,
  • Dureté de 2 à 10°dGH,
  • Température : une fourchette de 22- 24°C, 23°C étant la température la plus appropriée.

Valeurs idéales

  • pH 6,8 -7,2,
  • Dureté : 10°dGH
  • Température : 22 à 24°C.

ENVIRONNEMENT

Valeurs relevées en milieu naturel

Localité: Arquipélago des Anavilhanas :

Arquipélago des Anavilhanas

Ces endroits sont caractéristiques en raison d’étangs marécageux et d’une île située à proximité de la rive gauche du Rio Negro.

  • Visibilité : Eau claire ;
  • Couleur de l’eau : Brun foncé, couleur thé ;
  • pH : 4.3 ;
  • Dureté totale: < 1°dH ;
  • Dureté carbonatée : < 1°dH ;
  • Conductivité :   10 µS/cm ;
  • Profondeur : maximum 1 mètre ;
  • Courant : aucun ;
  • Température de l’eau : 28.0°C ;
  • Température de l’air : 26.0°C.

ZONE DE VIE

Aequidens pallidus est benthopélagique ou nage au-dessus du lit de la rivière / ruisseau à des profondeurs d’environ 1 à 3 mètres dans les rivières à eaux noires.

ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

Le « cichlidé à deux points » (Aequidens pallidus) se nourrit à l’état sauvage de nourriture animale et végétale.

Il est de nature carnivore et mange de petits poissons, mais aussi toute sorte de de détritus.

Les aliments trouvés dans l’estomac des spécimens de Río Negro étaient principalement constitués de petits poissons et de détritus.

EN AQUARIUM

Les aliments comme les autres espèces d’Aequidens contiennent la plupart des aliments secs et congelés, des mélanges de crevettes, des vers de terre, etc…

Ce poisson n’est pas difficile à garder car il mange la plupart des nourritures qui lui sont distribuées.

Les vers de terre sont une collation dont ils raffolent et qu’ils mangeront avec avidité.

Ce type d’aliment vivant permettra de l’aider à conserver son tempérament de prédateur.

Capable d’avaler d’énormes quantités de nourriture, une fois gavés, ils finiront par se poser sur le fond tout en donnant l’impression d’haleter.

REGIME

Ce sont des omnivores qui préfèrent les aliments énergétiques sous la forme, par exemple, de cœur de bœuf…

S’ils apprécient une nourriture riche, une nourriture variée, dans laquelle des aliments verts doit également être incluse dans le régime de ces poissons.

Cependant, autant que possible, la préférence est donnée à la nourriture vivante.

Ce poisson est omnivore, il conviendra de le nourrir avec de gros aliments vivants ou surgelés.

Les Aequidens pallidus acceptent les aliments commerciaux et vivants et surgelés.et toutes sortes de nourritures vivantes, aliments lyophilisés, et aliments en flocons…

AQUARIUM

SOINS GENERAUX

Aequidens pallidus peut être maintenu dans un aquarium collectif conventionnel sauf pendant la période de l’accouplement.

Contrairement à beaucoup d’autres cichlidés, Aequidens pallidus ne détruit pas les plantes et il affectionne tout particulièrement les cachettes dans les amas rocheux.

Ce sont des poissons calmes au caractère doux…et, souvenez-vous : timides !

Maintenus en aquarium, ils se montrent parfois intimidés pour diverses raisons.

Aequidens pallidus milieu naturel.

Il est donc recommandé d’organiser un aquarium avec beaucoup de cachettes sous forme de racines et une plantation riche.

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Les Aequidens pallidus sont des poissons de taille moyenne et doivent être conservés dans un aquarium d’environ 300 litres avec une bonne filtration.

Un lit de sable fin et de nombreux abris avec des rochers et du bois flotté sont idéaux pour ce poisson.

Lors de l’installation du bac destiné à recevoir des Aequidens pallidus, il faudra prévoir une couche de sable sombre, avec un mélange de graviers dont la granulométrie est moyenne.

Le décor sera composé de roches, racines et plantes (qu’il ne touche et ne détruit pas,).

Un espace dégagé pour nager est indispensable.

Le fond de l’aquarium doit être constitué de sable grossier ou de gravier fin.

Il doit y avoir suffisamment de cachettes telles que des racines ou des structures en pierre,

Le cichlidé à deux points a également besoin de pierres plates pour se reproduire.

PLANTES

Une caractéristique supplémentaire et bien agréable de ce poisson, Aequidens pallidus, est qu’il ne s’attaque pas aux plantes de l’aquarium.

Par contre, il lui faut un aquarium spacieux dont la longueur devrait largement dépasser un mètre.

Les plantes seront disposées sur le pourtour, elles seront éclairées avec une intensité lumineuse de moyenne à forte.

Des cachettes seront mises à la disposions de la femelle, cela permet d’assurer une certaine tranquillité contre les ardeurs du mâle.

Le bac peut être planté (plantes perches comme Vallisneria spiralis ou Cryptocoryne beckettii).

Différents autres types de plantes tels que Echinodorus, Hygrophile, Cabomba… feront très bien l’affaire.

FILTRATION

Comme il vit dans les zones calmes à faible courant, la propreté est assurée par une filtration de 2 à 2½ fois le volume par heure avec rejet en surface, cette méthode augmente l’oxygénation du milieu.

Des changements d’eau régulier de 25% minimum semaine, avec un nettoyage mensuel des masses filtrantes participent à maintenir cette espèce dans de bonnes conditions de maintenance.

La filtration efficace, l’aération de l’eau, le changement hebdomadaire jusqu’à 25-30% (maximum) du volume d’eau sont nécessaires.

REPRODUCTION

C’est un incubateur buccal larvophiles tardif avec un comportement propre aux pondeurs sur substrat libre : Ce sont des géniteurs sur substrats découvert et des incubateurs tardifs.

Aequidens pallidus est un reproducteur de substrat qui dépose ses œufs sur des pierres plates, des racines et parfois sur les plantes des lors qu’il a accès à une surface plane pour y mettre sa ponte.

En effet, la reproduction ne peut avoir lieu que si les paramètres de l’eau correspondent à ceux que l’on trouve dans leur milieu naturel où l’eau est extrêmement douce et acide.

Bien que cette espèce soit régulièrement importée depuis de nombreuses années, il a aussi manqué pendant toutes ces années de rapports sur une reproduction couronnée de succès d’Aequidens pallidus en aquarium.

La reproduction n’est pas facile…mais accessible avec un minimum d’expérience et en respectant bien les conseils qui suivent.

AVANT LA REPRODUCTION

Ce qu’il faut savoir et prendre en compte ….

Aequidens pallidus est dimorphe et atteint sa maturité sexuelle en 9 à 11 mois environ.

La maturité survient à l’âge donné mois avec une longueur de 7 à 9 centimètres.

Pour le frai, il est préférable d’identifier un couple constitué et le séparer éventuellement d’un groupe de plusieurs Aequidens pallidus.

Dans un deuxième temps, il faudra place ce futur couple reproducteur dans un bac dédié et séparé.

Ils pondent des œufs sur des surfaces planes et pratiquent le soin des couvées à leur progéniture.

Les parents Aequidens pallidus sont de bons soigneurs.

Les deux parents s’occupent des œufs et des larves.

Conditions de reproduction

La condition pour une reproduction réussie est un réservoir correctement aménagé dans lequel les territoires créés par les racines et les pierres doivent être trouvés.

De grandes plantes robustes peuvent être plantées.

Placer une grosse pierre avec une surface plane devrait stimuler les poissons à y frayer.

Le frai est stimulé par l’ajout d’eau douce, une augmentation de la température et une diminution de la GH.

Caractéristiques de l’eau pour la reproduction

  • Température : 22 – 30 °C. 25°C est la température idéale ;
  • Ph: 6,5 – 7,0 ;
  • dH: 10 – 12°.

Avertissements

Attention le couple tentera à nouveau de se reproduire si les alevins lui sont retirés trop tôt.

Jusqu’à récemment, on savait peu de choses sur la culture d’Aequidens pallidus.

On pensait qu’ils étaient de vrais incubateurs buccaux !

Dans la littérature dédiée à l’aquariophilie, plus ancienne, il se disait que ce poisson est un « couveur buccal retardé », pendant longtemps, faute de retours d’expérience sur la reproduction de ces poissons, cette hypothèse avait pignon sur rue !

Il a maintenant été confirmé qu’ils étaient de vrais pondeurs sur substrat pratiquant une incubation buccale larvophiles tardive.

Cette espèce ne pratique pas l’incubation orale de sa progéniture (à la différence de Heros liberifer), mais quand les œufs éclosent, les larves sont collectées par un ou les deux parents et déposées en sécurité dans des anfractuosités jusqu’à la fin de la résorption du sac vitellin.

Ce poisson est un reproducteur sur substrat découvert, ce qui signifie qu’il se reproduit sur une petite pierre, ou sur un bois de tourbière, sur le substrat directement ou s’il trouve un autre matériau qu’il utilisera.

PENDANT LA REPRODUCTION

La reproduction n’est pas facile.

La reproduction s’effectue dans une eau à 25°C, pH7 et Dureté 10°dGH.

La femelle déposera environ 300 œufs qui sont déposés sur support choisi qui a été auparavant nettoyé avec attention.

Les femelles sont plus petites et nettoieront un morceau de roche plate et pondront de 300 à 600 œufs, exceptionnellement plus.

Les œufs arrivent à maturation pour éclore au bout de 70 heures environ.

Une fois éclos, les parents transfèrent les larves dans un trou creusé à l’avance.

Ce scénario se reproduit autant fois que jugé nécessaire par les parents et en fonction du climat de sécurité instauré dans le bac : c’est pour cela qu’il convient de ne garder dans ce bac de reproduction et d’élevage que le couple reproducteur d’Aequidens pallidus !

Les larves commencent à se nourrir au bout de 6 à 9 jours.

Vers 8 jours, les larves d’Aequidens pallidus libérées de leurs sacs vitellins consommés, devenus enfin des alevins nagent librement, bien qu’en cas de danger potentiel, les alevins se réfugient immédiatement dans la cavité buccale des parents.

Les premiers jours, le soin des couvées est principalement réservé à la femelle, tandis que le mâle s’occupe du territoire.

Ils sont ensuite régulièrement changés de cachettes par les deux parents.

Ils seront ensuite pris en charge pendant un certain temps par les deux parents.

Ils peuvent être élevés assez facilement et seront rapidement nourris avec des naupliies d’artémias.

Deux jours après l’éclosion des œufs, les larves frétillantes sont prises en bouche par les parents qui se les transmettent plusieurs fois de sorte que c’est alternativement le mâle ou la femelle qui porte les larves en bouche.

Au bout d’environ huit jours les alevins nagent librement.

En cas de danger ils sont repris en bouche immédiatement.

Ce sont des incubateurs buccaux larvophiles.

En cas de danger ils sont repris en bouche immédiatement.

Régulièrement, les larves, puis par la suite les alevins d’Aequidens pallidus sont changés de cachettes par les deux parents.

Ils seront pris en charge pendant un certain temps par les deux parents.

Au bout d’environ huit jours les alevins nagent librement.

Ils peuvent être élevés assez facilement et quand ils sont en mesure de nager seuls, les alevins (environ 300) seront nourris de naupliies d’artémias la première semaine et en deuxième, les distributions de petits vermisseaux peuvent débuter.

À ce moment, il est parfaitement possible de leur donner des infusoires ou des aliments commerciaux spécifiques pour les alevins, ils peuvent aussi se nourrir de daphnies.

Après environ un mois, les jeunes poissons peuvent être séparés de leurs parents.

Dans l’aquarium, les poissons peuvent frayer plusieurs fois par an.

Parenthèse sur l’incubation buccale

L’incubation buccale de Opistognathus aurifrons ne se limite pas aux oeufs mais aussi à la garde des alevins en bouche.

Dans le cours de l’évolution, l’incubation buccale est arrivée tardivement et s’est étalée sur des milliers d’années.

Une incubation buccale est une forme d’incubation : les poissons conservent les œufs fécondés et/ou les alevins dans leur bouche.

L’éclosion est ainsi protégée des prédateurs.

On distingue plusieurs aspects :

  • Des œufs pondus, fécondés puis pris en bouche ;
  • Des œufs pondus, pris en bouche, puis fécondés ;
  • Des œufs pondus, fécondés puis pris en bouche après l’éclosion ;
  • Une incubation par un des deux parents, le plus souvent la mère, mais également le père, et parfois par les deux parents

Une distinction est faite entre les couveurs buccaux ovophiles (couvant les œufs) et couveurs larvophiles (couvant ou protégeant les larves dans leur bouche).

La couvée buccale peut être exclusivement du fait de la femelle ou du mâle, ou parfois des deux géniteurs dans le cas d’une couvée biparentale.

La fécondation externe a aussi lieu chez les poissons qui couvent en bouche.

Exemple : L’incubation buccale  chez les cichlidés du Malawi

Au cours de la parade nuptiale, le mâle va poursuivre la femelle, non pas pour l’agresser, mais pour lui montrer ses belles couleurs, indiquant par là qu’il fait partie de son espèce.

Si la femelle est prête, la classique position en T permet la ponte et la fécondation : la femelle pond un ou plusieurs œufs, les reprend aussitôt dans sa bouche et positionne sa tête près de l’orifice génital du mâle.

Celui-ci émet alors le sperme que la femelle aspire, permettant la fécondation. Chez quelques rares espèces du Malawi, les plus primitives (Sc. fryeri, Nimbochromis livingstonii, Astatotilapia caliptera, Cyrtocara moorii, Protomelas annectens, ..), la fécondation des œufs s’effectue avant la prise en bouche.

La scène se répète plusieurs fois jusqu’à épuisement du stock d’œufs.

Bien à l’abri dans la bouche maternelle, les œufs vont éclore au bout de cinq jours environ et les larves (embryons) vont se développer jusqu’à maturation complète, ce qui prend en moyenne trois semaines.

⇒ Les œufs ainsi à l’abri ne sont plus accessibles aux prédateurs.

Certaines espèces gardent encore un mode de reproduction mixte. L’observation d’un très petit cichlidé du lac Tanganyika, le Neolamprologus signatus qui vit sur les fonds vaseux du lac Tanganyika nous apporte déjà un début de réponse dans le passage à l’incubation buccale.

Neolamprologus signatus

Le Neolamprologus signatus creuse son nid dans la vase composée de sable et de boue.

Il faut noter que les œufs de ce petit cichlidé ne sont pas adhésifs et n’adhèrent par conséquent pas au substrat ou au support sur lequel ils ont été déposés par la femelle, contrairement à la plupart des œufs des autres cichlidés.

Ainsi, les œufs peuvent ainsi rouler et se disperser pour de multiples raisons : éboulement du nid. Devant un éboulement ou devant la présence d’un prédateur les parents prennent les œufs dans la bouche et les déplacent vers un autre nid.

Certaines espèces de cichlidés qui déménagent ainsi leur progéniture se sont rendu compte au fil de l’évolution que de cette façon, les œufs étaient mieux protégés dans la bouche d’un des deux parents que sous un abri ou un nid quelconque.

Au fil du temps un grand nombre d’espèces a adopté la méthode et gardé les œufs en bouche jusqu’à la maturité complète des alevins.

Ailleurs et dans certains habitats très peuplés, les œufs pondus sur substrat découvert étaient rapidement mangés par les prédateurs.

Finalement pour protéger leur progéniture, les femelles n’avaient pas d’autre moyen que la protection buccale pour mener à terme une ponte.

Cette protection buccale des alevins s’est développée plusieurs fois chez les cichlidés du Tanganyika, dans des circonstances différentes et avec des facteurs déclenchants différents.

L’aboutissement de ce processus qui s’est produit dans les autres grands lacs et dans les fleuves d’Afrique est l’incubation cent pour cent buccale que pratiquent actuellement les cichlidés du lac Malawi.

Actuellement, tous les comportements intermédiaires sont également observables en milieu lacustre et fluviatile en Afrique comme en Amérique.

L’incubation et la couvaison en bouche ont l’avantage de procurer un changement de position rapide du frai est possible en cas de menace, possibilité qui n’est pas offerte aux géniteurs sur substrat (nidificateurs).

En revanche, l’inconvénient majeur est que le couvain des incubateurs buccaux est toujours plus petit pour des raisons d’espace : Une bouche de poisson a ses limites !

Cependant, autre avantage à créditer aux incubateurs buccaux, réduire le nombre d’œufs signifie économiser de l’énergie, en particulier pour les femelles.

Si un incubateur buccal peut avoir 10-40 alevins, un nidificateur qui garde quelques dizaines à centaines d’œufs, et un disperseur d’œufs peut engendrer des milliers (dizaines de milliers parfois) de larves dont il faut s’occuper jusqu’au moment où les parents de ses alevins leur donneront l’autonomie et la liberté…que certains auront déjà pris !

ELEVAGE

Le comportement reproducteur de ces poissons est remarquable.

Les œufs sont pondus sur une surface généralement dure.

Si cela se produit dans l’aquarium communautaire, il y a de fortes chances qu’ils ne prennent pas activement la défense de des futures larves/alevins et que les œufs soient volés par les autres pensionnaires du bac où sont placés les Aequidens pallidus.

Par la suite, livrés à eux-mêmes, les jeunes animaux en particulier se font souvent attraper et dévorer.

Lorsqu’il s’agit de déposer des œufs dans un aquarium séparé qu’ils ont eux-mêmes, les coquilles d’œufs s’ouvrent après deux jours et maintenant l’un des animaux parents prend les larves dans la bouche.

Cette incubation est effectuée alternativement par les deux parents.

Pendant toute cette période, ils ne prennent pas de nourriture.

Le fait qu’ils s’occupent de la couvée est clairement visible dans le tissu beaucoup plus coloré qu’ils arborent à ce stade.

Après environ une semaine, les jeunes nagent librement se mettent pour la première fois à la recherche de nourriture, mais en cas de danger ils rejoignent la bouche protectrice d’un des parents.

L’élevage des Aequidens pallidus n’est pas difficile ; il conviendra de leur distribuer en première nourriture de petits morceaux de nourriture, sachant que les morceaux trop gros pour être avalés par les alevins sont mâchés par les parents puis éjectés à travers les branchies au profit de la couvée affamée.

CONSERVATION

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Pas d’introduction de ce poisson hors de son biotope d’origine.

USAGES HUMAINS

Ce Cichlidé a une certaine importance au niveau de la population locale en tant que poisson d’alimentation dans ses localités d’origine naturelles, puisque les mâles peuvent atteindre une longueur d’environ 20 centimètres.

MENACE POUR LES HUMAINS

Sans danger.

MARCHE AQUARIOPHILE

Marché commercial de l’Aquariophilie.

La répartition de ces cichlidés s’étend sur des eaux intensivement utilisées par les pêcheurs de poissons décoratifs. Tant et si bien qu’on en trouve régulièrement dans les importations provenant du Brésil sous une dénomination incorrecte.

STATUT DE CONSERVATION

  • Niveau de difficulté : ne convient pas aux débutants
  • Statut sur la Liste rouge de l’UICN (Réf. 120744 )

Non évalué

Non évalué

Non évalué

  • ITIS

REFERENCES

KULLANDER, SO et EJG FERREIRA, 1990. Une nouvelle espèce d’Aequidens du Rio Trombetas, Brésil, et une nouvelle description d’Aequidens pallidus (Teleostei, CichIid ae). Zool. Scrip 19 (4): 425-433.

STAWIKOWSKI, R. et U. Werner, 1998. Die Buntbarsche Amerikas, bande 1. Verlag Eugen Ulmer, Stuttgart, Allemagne, 540 p.

KULLANDER, SO , 2003. Cichlidae (Cichlidés). p. 605-654. Dans RE Reis, SO KULLANDER et CJ FERRARIS, Jr. (éd.) Liste de contrôle des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. Porto Alegre: EDIPUCRS, Brésil. ( Réf.36377 )

GOULDING, M., ML CARVALHO & EG FERREIR Aequidens 1988. Rio Negro. Vie riche dans une eau pauvre. La Haye.

HASEMAN, JD 1911. Un catalogue annoté des poissons cichlidés collectés par l’expédition du musée Carnegie en Amérique centrale du Sud, 1907-10. Ann. Carneg. Mus. 7: 329-373.

HECKEL, J. 1840. Le nach den Beobachtungen und Mittheilungen des Entdeckers beschrieben de Johann Natterer neue Flussfische Brasilien. (Erste Abtheilung, die Labroiden.) Annln wien. Mus. Natges. 2: 327-470.

KULLANDER, SO & EJG FERREIRAequidens 1991. Une nouvelle espèce d’ Aequidens du Rio Trombetas, Brésil, et redescription d’ Aequidens pallidus . Zool. Scr. 19: 425-433.

http://www.pike-cichlids.com/home/pub/175.htm

Livre TETRA “Cichlidés Américains II – Espèce de grande taille” par Wolgang STAECK & Horst LINKE.

AUTRES LIENS

http://aquavisie.retry.org/Database/Aquariumfish/Aquariumfish.html

LEXIQUE

L’écologie de système lotique est l’étude des interactions biotiques et abiotiques dans les flux d’eaux courantes continentales1. Avec l’écologie des systèmes lentiques, qui implique des eaux continentales moins dynamiques comme des lacs ou des étangs, ces domaines forment le champ d’études plus générale de l’eau douce ou de l’écologie aquatique.

Les milieux lotiques prennent des formes très diverses, allant du ruisseau peu large au grand fleuve de plusieurs kilomètres de large2, mais présentent des invariances3 qui justifient leur étude commune.

On observe donc quelques caractéristiques communes rendant l’écologie des eaux coulantes unique par rapport aux autres habitats aquatiques : les flots sont unidirectionnels ; ces systèmes sont dans un état de changement physique continuel ; il y a un haut degré d’hétérogénéité spatiale et temporelle à toutes échelles (microhabitats) ; la variabilité entre les systèmes lotiques est haute ; la « biota » est spécialisée pour vivre dans les conditions des flots.

Un organisme benthopélagique qualifie un animal, un végétal ou tout organisme qui vit indifféremment dans le milieu benthiquedémersal ou pélagique.

La zone benthopélagique nomme également cette partie du milieu aquatique.

Les poissons benthopélagiques ont une flottabilité neutre, afin qu’ils puissent nager en profondeur sans trop d’effort, tandis que les poissons strictement benthiques sont plus denses, avec une flottabilité négative de sorte qu’ils peuvent se maintenir sur le fond sans le moindre effort. La plupart des poissons démersaux sont benthopélagiques.