Uaru fernandezyepezi

Uaru fernandezyepezi – STAWIKOWSKI, 1989

Les grands spécimens d’Uaru fernandezyepezi font toujours une impression vraiment électrisante sur leurs observateurs et chez les passionnés de cichlidés américains : Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne laissent pas insensibles !

En effet, quand ils sont bien soignés, ces poissons adultes sont magnifiques et majestueux, à tel point que leurs couleurs et leur pelage font penser aux célèbres pandas dont ils ont hérité le surnom.

Les Uaru fernandezyepezi sont de grands cichlidés sud-américains atteignant plusieurs centimètres, dépassant facilement à l’âge adulte les 20 centimètres de longueur. 

Dans son habitat naturel, cette espèce habite les eaux douces et noires du fleuve Rio Atabapo, l’affluent supérieur de l’Orénoque, entre le Venezuela et la Colombie. 

Les Uaru fernandezyepezi sont présents dans des eaux à faible courant, dans des cours d’eau avec un fond composé de sable blanc et fin, où se trouvent de nombreux enchevêtrements de racines et de feuillage tombé.

Johann HECKEL.

Le nom générique a été donné à cette espèce par le célèbre ichtyologue autrichien Johann HECKEL.

Ce dernier s’était inspiré du terme local « uaru-ura », qui signifie « crapaud oiseau ». 

Pourquoi avait-il choisi ce nom, cela reste encore, un peu, un mystère ?

D’autre part, le nom scientifique difficile à prononcer de cette espèce vient de l’ichtyologiste vénézuélien Augustin Fernandez YEPEZ. 

Ce cichlidé a été capturé pour la première fois par Hans KOPKE en 1988 dans le Rio Atabapo, plus précisément dans l’est de la Colombie.

Les Uaru sont surtout connus pour leur forme triangulaire caractéristique, leur intelligence incroyable et leurs couleurs de frai impressionnantes.

En effet, en ce qui le concerne tout particulièrement, Uaru fernandezyepezi a l’une des formes corporelles et des couleurs les plus uniques de la famille des cichlidés !

A ses atouts physiques s’ajoutent, en sus, le fait que Uaru fernandezyepezi est aussi ce que l’on pourrait considérer un cichlidé intelligent qui en fait un excellent animal de compagnie et qui est souvent comparé au Discus, ou appelé « le discus du pauvre ».

Ces poissons adultes sont magnifiques et majestueux, et avec leurs couleurs et parure peu courantes, ils peuvent ressembler aux célèbres Panda.

Sur certains plans, les Uaru fernandezyepezi tiennent aussi la comparaison avec Heros severum !

Mais, en contrepartie, comme Symphysodon Discus, les Uaru fernandezyepezi peuvent se montrer être une espèce difficile à maintenir et surtout à reproduire.

En effet, l’une des principales sources d’attractivité que procurent ces cichlidés Uaru est bien celle de sa reproduction.

Bien maintenus, lorsqu’ils se reproduisent, les Uaru fernandezyepezi deviennent imposants et la pseudo “larme” sur le bord de l’œil, si caractéristique, devient grande et noire, avec juste un peu de marron ou de gris sur les bords, en outre les yeux brilleront comme des lanternes et deviendront rouge-orange vif.

Les adultes sont frappants et d’apparence très différente par rapport aux juvéniles.

Uaru fernandezyepezi est le cichlidé sud américain que tout cichlidophile “hardcore”, puriste ou en mal de réaliser une maintenance difficile, aspire à posséder et doit avoir dans son aquarium !

Pour ces raisons, Uaru fernandezyepezi n’est pas le cichlidé recommandé pour les débutants et pourtant il sera bien difficile de résister à la tentation d’acquérir l’un de ces grands spécimens d’Uaru fernandezyepezi qui font une impression vraiment électrisante sur l’aquariophile quand la chance d’en trouver se présente.

Selon STERBA (1962) et HOLI (1941), le premier Uaru a été importé pour la première fois à Hambourg, en Allemagne, en 1913.

Avant cette première importation, ce poisson n’était qu’une rumeur dans le monde aquariophile et jusqu’à ce qu’il soit récolté puis commercialisé à partir de 1988.

Uaru fernandezyepezi est le deuxième poisson de ce genre à être formellement décrit mais surtout, Uaru fernandezyepezi est avant tout un véritable défi pour l’aquariophile.

Les spécimens importés sont limitées et en outre, il faut savoir que les poissons sauvages demandent une eau très propre avec les paramètres décrits ci-dessous.

Tout ce qu’il faut faire pour garder ces poissons fascinants et rares en bonne santé et en bonne forme…vous le découvrirez dans l’article suivant !

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

L’espèce Uaru fernandezyepezi est endémique du bassin de l’Orénoque, au nord de l’Amazonie, et surtout dans le bassin de la rivière Atabapo près de la frontière entre le Venezuela et la Colombie.

Son origine connue est le système hydrographique du Rio Atabapo et ses affluents, dans le bassin hydrographique du Rio Orénoque qui se jette dans l’Orénoque et est proche de la frontière entre la Colombie et le Venezuela.

En 1875, STEINDACHNER  a nommé les sites actuellement connus de l’espèce:

  • Ruisseaux amazoniens près de Tonantins, Rio Teffé, Rio Obidos, Rio Coary, Rio Serpa, Rio Cudajas, Rio Fonteboa, Rio Jatuarana, Rio Ueranduba ;
  • Rio negro, Rio Madeira et Rio Xingu ;
  • Lac Hyanuary, Alexo, Saraca et Lago Maximo ;
  • Rivière Cupai.

D’après STEINDACHNER, on ne sait pas où il a été trouvé, mais les animaux ont souvent été importés avec des Uaru amphiacanthoides – et étaient apparemment issus de Manaus.

MILIEU NATUREL & HABITAT

Bassin de l’Orénoque, au nord de l’Amazonie

Uaru fernandezyepezi n’est connu que du Rio Atabapo (partie du bassin versant du Rio Orinoco) qui forme la frontière internationale entre le Venezuela et la Colombie sur une grande partie de sa longueur.

Dans son habitat naturel, cette espèce habite les eaux douces et noires du fleuve Rio Atabapo, un affluent supérieur de l’Orénoque, entre le Venezuela et la Colombie.

Dans cette région, l’eau y est chaude, très douce et acide, et ces conditions doivent être recréées dans l’aquarium domestique pour que cette espèce délicate puisse se développer normalement.

Dans la nature, ces poissons majestueux préfèrent la sécurité des zones ombragées parmi la végétation et les arbres tombés, donc cela devrait être reproduit le mieux possible dans leur bac de maintenance.

Le bras du Rio Atabapo, d’où provenaient les spécimens types d’Uaru, transportait des eaux quasi stagnantes à la fin avril 1988 et contenait, sans exception, un sous-sol sableux.

Des Uaru fernandezyepezi sont souvent attrapés dans l’eau libre de cette rivière aux eaux noires.

Selon les pêcheurs locaux, Uaru fernandezyepezi, dans le Rio Atabapo, ne peut jamais être capturé en grande quantité, mais il peut être capturé régulièrement.

Il faudra retenir que les Uaru fernandezyepezi se trouvent :

  • dans des cours d’eaux ayant un faible courant, presque doux ;
  • avec un fond constitué de sable fin et blanc ;
  • avec de nombreux enchevêtrements de racines et de feuillage tombé ;
  • habitent à la fois les eaux noires et les eaux blanches et sa présence a été signalée comme très abondante dans son aire de répartition naturelle.

Ces poissons, une fois en aquarium, sont donc assez difficiles à garder car ils proviennent de biotopes très chauds (30 à 34°C) et dont les eaux sont très acides (pH 4 à 5).

Ils vivent majoritairement dans ces zones d’eaux noires qui sont presque stériles…

Comme cela a été dit, si les eaux d’origine de ce poisson sont de couleur brun foncé (eau noire) c’est en raison de la présence des tanins des matières organiques en décomposition présents qui, en outre, sont donc très acides (et presque exemptes de germes).

A ces conditions spécifiques s’ajoutent d’autres critères qu’il faudra prendre en compte :

  • Uaru fernandezyepezi se trouve dans les parties calmes de petites rivières d’eau noire, de lacs et de bassins profonds ;
  • Les Uaru fernandezyepezi vivent en petits groupes ;

Les conditions de maintenance de Uaru fernandezyepezi sont donc très difficiles à recréer en aquarium et représentent un réel défi pour l’aquariophile qui se lancerait dans la maintenance de magnifique poisson.

TAXONOMIE

HISTORIQUE

Remontons le temps …

Après un voyage de collecte de spécimen de la faune et de la flore de 18 ans en Amérique du Sud, Johann NATTERER est rentré chez lui en Autriche en 1835 avec de grandes collections, y compris le poisson qui allait devenir le premier spécimen d’Uaru décrit scientifiquement.

Le poisson a été abattu à “Airao” dans le centre de Rio Negro avec une flèche.

Rio Negro

La description scientifique a été faite par Jacob HECKEL au Muséum d’histoire naturelle de Vienne.

Sur les quelque 50 cichlidés qu’il décrit dans l’essai classique de 1840, le genre Uaru avec la seule espèce Uaru amphiacanthoides vient en premier.

En 1840, l’ichtyologue autrichien Jacob HECKEL avait établi l’existence neuf genres de cichlidés sud-américains, y compris le genre monotypique Uaru avec l’espèce Uaru amphiacanthoides.

En 1840, l’ichtyologue autrichien Jacob HECKEL avait établi l’existence neuf genres de cichlidés sud-américains, y compris le genre monotypique Uaru avec l’espèce Uaru amphiacanthoides.

HECKEL a fait sa description de Uaru sur la base d’un spécimen de 21 centimètres de long qui a été reçu par une flèche tirée dans le Rio negro au-dessus d’Airao.

S’inspirant du nom local donné à ce poisson, “Uarü-urä, “qui signifie quelque chose comme un “crapaud oiseau”, HECKEL appelé ce nouveau genre “Uaru”.

Siganus virgatus

Le nom de l’espèce “Uaru” fait aussi référence à la forme du cichlidé, qui rappellerait, selon le descripteur, un poisson marin du genre Amphiacanthus, devenu aujourd’hui synonyme de Siganus (poisson lapin, famille Siganidae).

En 1843, Sir William JARDINE décrivit “Pomotis fasciatus” issu du Rio Padauiri et découvert dans un affluent nord du Rio Negro.

 

L’illustration en couleur reproduite par JARDINE montrait également clairement une tache de coin l’oeil, une bande longitudinale noire de largeur presque continue s’étendant jusqu’à la base de la nageoire caudale…

En 1862, Albert C. GÜNTHER, fit, à son tour, la description d’un spécimen d’Uaru qu’il nomma “Uaru obscurum“.

Cet Uaru obscurum mesurait environ 15 centimètres et provenait de la rivière Cupai, baptisé manifestement d’une mauvaise orthographe.

Il s’agissait en fait du Rio Cupari qui est un affluent droit du Rio Tapajós et qui se jette dans l’Amazone à Santarém.

Le Rio Cupari (portugais : Rio Cupari) est une rivière qui se jette dans le Rio Tapajós, dans la forêt amazonienne au Brésil. La rivière Cupari se trouve dans la partie orientale du bassin versant du fleuve Amazone, dans l’État de Pará.

Ce taxon fut rapidement reconnu comme étant le synonyme d’Uaru amphiacanthoides.

Les taches sombres sur la moitié supérieure de la base de la queue et derrière l’œil, ainsi que « l’ombre » de la tâche de coin sous la branche antérieure de la ligne latérale, sont les traits caractéristiques d’Uaru amphiacanthoides qui ne sont que faiblement discernable sur l’holotype, qui est aujourd’hui presque uniformément brun.

Rappelez-vous, le corps d’Uaru amphiacanthoides a le dos très haut, ovale et fortement compressé latéralement.

La tête est visiblement courte et le profil du front s’élève presque verticalement.

D’autres traits caractéristiques des Uaru amphiacanthoides sont la forme de la bouche et des lèvres, les trois “rangées de dents” disposées l’une derrière l’autre dans de petits espaces dont l’extérieur est constitué d’incisives plat avec un bord convexe », et les petites échelles du corps.

En 1879, l’ichtyologue autrichien Franz STEINDACHNER, à son tour, décrivit “Acara (Heros) imperialis” alors que le genre Uaru avait été retiré de la taxonomie en 1875.

Il nomma l’endroit où il avait été trouvé, en ces termes :

«Ce qui restait du fleuve Amazone à l’embouchure du Rio Negro».

Le plus grand spécimen disponible qu’il utilisa pour la description qu’il fit, mesurait seulement que quatre centimètres de longueur totale et montrait la robe juvénile connue des Uaru amphiacanthoides, selon ses termes propres :

“Un tronc brun doré, vers le bord de l’abdomen un peu plus clair, et orné de petites taches bleu ciel rondes sur cinq rangées des rangées individuelles, environ 5 à 6 dans chacune d’elles alternent les unes avec les autres”

Les mesures et les dénombrements concordent essentiellement avec ceux d’Uaru amphiacanthoides, mais cela n’a pas affecté le nombre d’échelles corporelles dans la rangée longitudinale : STEINDACHNER en avait compté entre 44 à 45.

HECKEL avait dénombré le nombre d’écailles entre la couverture branchiale et la nageoire caudale à 42.

STEINDACHNER avait également déterminé 48 à 51 échelles dans la rangée longitudinale sur 74 spécimens d’Uaru amphiacanthoides, qu’il a examinés pendant son séjour à Cambridge.

Il faut savoir que des échelles en nombre aussi élevé sont rarement trouvées chez les cichlidés sud-américains appartenant à la famille des Cichlasoma.

Les valeurs approximativement élevées ne sont connues que pour les Microlepis, Symphysodon, Hoplarchus et «Cichlasoma».

En 1875, STEINDACHNER avait fait remarqué que HECKEL avait fait une erreur : l’holotype de Uaru possédait 48 écailles dans la rangée longitudinale.

Bien que les spécimens juvéniles d’Uaru analysés par STEINDACHNER n’aient pu être déterminés avec certitude, il demeure certain qu’ils étaient bien des représentants du genre Uaru.

Par la suite, aucun chercheur ultérieur n’a mis en doute qu’Acara imperialis était un autre synonyme d’Uaru amphiacanthoides, mais en théorie, il reste possible qu’il s’agissait évidemment d’une autre espèce d’Uaru !

Le plus gros spécimen dont il disposait pour sa description ne mesurait que quatre centimètres de long et montrait la robe juvénile connue d’Uaru amphiacanthoides :

« Un corps brun doré, un peu plus clair vers le bord du ventre, et avec de petites taches rondes bleu ciel en cinq rangées ornées ; les taches des rangées individuelles, environ cinq à six dans chacune d’elles, alternent les unes avec les autres. »

Les mesures et les dénombrements sont essentiellement les mêmes que ceux d’Uaru amphiacanthoides, cependant, elles n’ont pas affecté le nombre d’écailles corporelles dans la rangée longitudinale.

Bien qu’il ne puisse être établi avec certitude que les jeunes poissons de STEINDACHNER soient des représentants du genre Uaru, aucun critique par la suite n’a douté qu’Acara (Héros) imperialis soit un autre synonyme d’Uaru amphiacanthoides.

Théoriquement, cependant, il y a au moins la possibilité qu’il s’agisse d’un autre Uaru, dont la portée – au moins en partie – semble coïncider avec celle d’Uaru amphiacanthoides.

Il ne peut certainement pas être exclu que cette espèce présente également une coloration aussi jeune.

SCHMETTKAMP a introduit cette deuxième espèce en 1980 sous le nom d’Uaru sp. “Orangener Keilfleckbuntbarsch”.

Ces animaux adultes diffèrent clairement des Uaru amphiacanthoides en raison de plusieurs caractéristiques :

  • La bouche et les lèvres ont la forme de celles des amphiacanthoides d’Uaru.
  • Les dents de la mâchoire de la première rangée ont des extrémités nettement rouges.
  • Les membranes dorsales sont allongées au-delà des épines.

Apparemment, à l’époque, personne n’avait essayé de savoir où ces animaux avaient été capturés avec succès.

En avril 1988, Hans-J. KOPKE, à Valencia (Venezuela), sur le Rio Atabapo, un affluent de l’Orénoque dans le Territorio Fédéral Amazonas, Venezuela, a capturé un grand cichlidé très remarquable.

Un examen attentif des deux seuls spécimens conservés immédiatement après la capture a montré qu’il s’agissait d’une espèce d’Uaru jusqu’alors inconnue.

Le matériel type de cet “Uaru” se trouve à l’Institut de recherche zoologique et au Muséum Alexander KOENIG à Bonn (ZFMK).

FIRST, en 1989, décrivit la deuxième des deux espèces qui sont aujourd’hui considérées comme valides, à savoir Uaru fernandezyepezi découverte par le rédacteur allemand de DATZ, Rainer STAWIKOWSKI.

A l’époque, Uaru fernandezyepezi n’est connu que d’un seul affluent de l’Orénoque, à savoir le Rio Atabapo (également connu comme étant la localité type Pterophyllum altum).

Dès 1980, Werner SCHMETTKAMP rapportait dans le journal de la “German Cichlid Society” une nouvelle espèce de “Uaru” à laquelle il ne donne pas de nom scientifique mais qu’il appelle “Orangener Keilfleckbuntbarsch“.

Uaru Orangener Keilfleckbuntbarsch – Photo de STAWIKOWSKI

L’espèce n’est connue que d’un seul spécimen d’aquarium sans taille de capture connue.

Il ressemble à un Uaru amphiacanthoide avec une poitrine orange.

Il y a beaucoup de variations parmi les Uaru, probablement parce que différents lieux de collecte dans la nature donnent des poissons d’apparence légèrement différente. 

La plupart des adultes se retrouveront avec des yeux rouges/oranges, bien que, comme les discus, ils puissent aussi être de couleur ambre/jaune.

Uaru Orangener Keilfleckbuntbarsch – Photo de Heiko BLEHER

Uaru “Orangener Keilfleckbuntbarsch” diffèrerait de Uaru amphiacanthoides en fonction de :

  • sa teinte plus orange (bien que la façon dont l’orange apparait ne puisse pas être déterminée car toutes les photos sont en noir et blanc) ;
  • la grande tache latérale noire est plus courte et beaucoup plus haute, plus carrée, et qui couvre une partie de la ligne latérale supérieure ;
  • les dents dans la mâchoire inférieure qui ne sont pas couvertes par la lèvre inférieure et qui sont rouges au lieu de gris-brun.

Il existe aussi des rapports, écrits de toutes sortes disponibles sur Internet à propos de  l’existence des “Uaru orange” , par exemple :

  • monsterfishkeepers.com ;
  • practicalfishkeeping.co.uk ;
  • des comptes-rendus effectués par Heiko BLEHER.

Il demeure parfaitement possible que ce soient des poissons qui n’appartiennent à aucune des deux espèces décrites, mais la différence avec Uaru amphiacanthoides n’est pas si grande et ce n’est certainement pas la même espèce que SCHMETTKAMP avait rapporté.

Peut-être que la famille Uaru, à l’avenir s’élargira de nouveaux membres décrits et présentera également plus d’espèces que nous ne le pensions, comme cela a été le cas pour le genre Symphysodon ?

NOMS

NOM COMMUNS

  • « Raitauaru » en finnois ;
  • « Run Runá » en espagnol ;
  • 弗氏 三角 丽 鱼 en chinois (mandarin) ;
  • Au Venezuela, il est connu sous le nom de « Run Runá » ;
  • « Run runá » au Venezuela ;
  • « Ronrona » en Colombie ;

L’appellation “Panda Uaru” est rare, elle permet de distinguer ce cichlidé d’Uaru amphiacanthoides qui est et l’un des cichlidés sud-américains les plus recherchés.

Le Panda Uaru doit son nom à la robe noire et blanche des poissons adultes qui est assez contrastée.

Uaru fernandezyepezi n. sp. est aussi souvent connu sous le nom commun allemand de « cichlidé vénézuélien » (Venezolanischer Keilfleckbuntbarsch).

SYNONYMES

  • Pomotis fasciatus – JARDINE, 1843,
  • Uaru obscurum – GÜNTHER, 1862
  • Acara imperialis – STEINDACHNER, 1879.

ETHYMOLOGIE

Le nom générique de « Uaru » a été donné à cette espèce par le célèbre ichtyologiste autrichien Johann HECKEL.

HECKEL lui-même n’a pas expliqué l’étymologie des cichlidés.

En 1927, RACHOU a rapporté que le nom du genre vient du nom d’origine de ce poisson « uara ura », qui selon ses dires, signifie “comme un miroir”.

Selon ROMERO (2002), « Uaru », en langue indigène signifie «oiseau-crapaud».

Ce terme est certainement en rapport et associé au corps du poisson en forme de soucoupe !

Ce cichlidé porte le nom donné par KOPKE en l’honneur de l’ichtyologiste vénézuélien Agustin FERNANDEZ YEPEZ, décédé en 1977 et qui, en tant qu’ami et excellent expert de la faune halieutique du Venezuela, avait aidé KOPKE à plusieurs reprises.

C’est, en tous cas, un bel hommage rendu à M. Agustin FERNANDEZ YEPEZ !

DESCRIPTION

Décrit une première fois, en 1843, par Sir William JARDINE sous le nom de “Pomotis fasciatus” et sur la base d’un poisson pêché dans le Rio Padauiri, un affluent nord du Rio Negro.

On peut le voir à partir des mesures et des dénombrements donnés dans la description peu détaillée ainsi que de la coloration et du dessin décrit que Pomotis fasciatus est en fait un synonyme d’Uaru amphiacanthoides.

Uaru fernandezyepezi a été décrit par STAWIKOWSKI qu’en 1989, à savoir qu’avant cette date, la famille Uaru avait été décrite dès 1840 par Johannes HECKEL.

Ces deux espèces Uaru fernandezyepezi  et  d’Uaru amphiacanthoides forment à elles seules toute la famille “Uaru”.

Il semblerait exister une troisième espèce encore non décrite mais connue uniquement suite à des importations occasionnelles.

A découvrir…

CLE DES ESPECES

Phylogénie

Uaru est une héroïne, c’est-à-dire que cette espèce appartient à la sous-famille des Cichlasomatinae et du tribus Heroini.

Des études morphologiques montrent que “Heros” et “Uaru” sont des groupes sœurs, tout comme  “Mesonauta”, “Symphysodon” et “Pterophyllum” qui sont apparentés (KULLANDER, 1998).

En revanche, des études moléculaires conduites par Concheiro PEREZ et Al, 2006, LOPEZ-FERNANDEZ et Al, 2010 donnent d’autres résultats plus contradictoires.

Holotype & Paratype

HOLOTYPE

ZFMK 15757, branche du Rio Atabapo, cinq kilomètres au-dessus de sa confluence avec le Rio Orinoco. Jambe. Hans-J. KOPKE 29 avril 1988.

Holotype : Pièce 238 millimètres, std. 180 millimètres.

PARATYPE

ZFMK 15758, collecté avec l’holotype.

Pt.225 millimètres, std. 169 millimètres.

MORPHOLOGIE

Corps

Les Uaru fernandezyepezi sont un peu comme les Discus, ils ont le même physique aplati, sauf qu’ils ne sont pas si ronds.!

La forme de leur corps est plutôt ovale, compressée latéralement, avec un corps haut et des nageoires bien développées.

Depuis le début de la nageoire dorsale, le profil dorsal est presque rectiligne légèrement vers le bas jusqu’au pédoncule caudal ; peu de temps avant cela, il se plie considérablement.

La ligne de la gorge va de la lèvre inférieure presque en ligne droite à la couverture branchiale postérieure.

Le profil de la poitrine du Uaru fernandezyepezi décrit une légère courbe convexe jusqu’au point où les ventraux commencent.

De là, la ligne du ventre s’étend en arc de cercle jusqu’à l’attache arrière de l’anus, où elle se fond dans le bord inférieur du pédoncule caudal, qui s’étend obliquement vers le haut et vers l’arrière en ligne droite.

HECKEL a donné le nombre d’écailles entre la couverture branchiale et la nageoire caudale à 42.

En 1875, STEINDACHNER a souligné que Heckel avait fait une erreur => l’holotype a 48 écailles dans la rangée longitudinale.

STEINDACHNER a également trouvé 48 à 51 écailles dans la rangée longitudinale sur 74 spécimens d’Uaru amphiacanthoides, qu’il a examiné pendant son séjour à Cambridge.

Les Uaru ont de très petites écailles avec une couleur qui diffère en fonction de l’âge.

Alors que les spécimens plus jeunes apparaissent encore vert grisâtre et présentent une marbrure partiellement sombre, avec l’âge à partir d’une taille de 10 centimètres, les écailles se transforment en brun grisâtre, blanc-beige, orange-brun ou jaune sale.

Tête

La tête d’ Uaru fernandezyepezi est extrêmement courte.

La bouche est terminale.

La bouche est relativement petite par rapport à la taille de son corps a des dents coniques organisées en trois rangées.

La tête est visiblement courte et le profil du front s’élève presque verticalement.

D’autres traits caractéristiques des Uaru sont la forme de la bouche et des lèvres, les trois rangées de dents placées avec de petits espaces, les unes derrière les autres.

Tête de Uaru amphiacanthoides.

Tête de Uaru fernandezyepezi.

La mâchoire inférieure dépasse un peu.

Les lèvres semblent charnues et sont tout aussi épaisses au milieu que chez les deux autres espèces d’Uaru (Uaru amphiacanthoides et “orange”).

Les dents de la première rangée de la mâchoire supérieure et inférieure sont clairement visibles dans l’holotype, mais elles sont cachées par les lèvres sur le paratype.

Les dents du milieu avant, les dents de la mâchoire supérieure et inférieure sont en plus grandes et ont un sommet aplati rouge foncé.

Les dents extérieures de la rangée avant de la mâchoire supérieure et inférieure sont plus petites. Dans l’holotype, les deux rangées de dents arrière, en particulier celles de la mâchoire inférieure, se reconnaissent très bien.

Les dents sont situées à une certaine distance derrière la première rangée respective et se composent de petites dents à un seul point qui se tiennent côte à côte avec plus que la largeur des dents.

Les dents de la troisième rangée apparaissent plus irrégulièrement disposées que celles des deux premières rangées.

Les jeunes spécimens ont des dents pointues et adultes, des dents arrondies

L’œil est haut dans la tête et beaucoup plus près du front que de la couverture branchiale.

L’iris est orange.

Le profil du front s’élève presque verticalement de la lèvre supérieure à l’œil.

Immédiatement devant l’œil, il est légèrement en saillie, puis court en arc légèrement convexe jusqu’au point où la dorsale commence, où la hauteur du corps atteint son point le plus élevé.

Nageoires

Les nageoires sont bien développées.

La nageoire dorsale a des rayons durs qui servent à l’Uaru pour se protéger des prédateurs.

La queue est arrondie à légèrement tronquée.

La nageoire dorsale commence au point le plus élevé du corps au-dessus du bord postérieur de la couverture branchiale.

La longueur des épines augmente progressivement vers l’arrière.

Les cinquième et sixième épines sont les plus longues.

Les membranes intermédiaires sont extraordinairement allongées de la partie dure de la dorsale sont remarquablement développées.

Les membranes les plus longues s’étendent de près de deux centimètres au-delà des pointes des épines.

La nageoire dorsale et l’anale sont nettement pointues dans les parties à rayons mous ;

La nageoire caudale est en éventail et arrondie.

Le premier rayon mou de la ventrale est allongé comme un fil et se prolonge dans la partie à rayons mous de l’anus.

TAILLE

Le plus grand Uaru mesuré scientifiquement mesurait 25 centimètres (9,8 po) de long.

Il y a des rapports faisant état de spécimens considérablement plus grands, jusqu’à 30 centimètres (12 pouces), mais les Uarus les plus grands observés n’atteignent que 25 centimètres (10 pouces) et en outre, ils sont assez rares.

COLORATION

Ce cichlidé est particulièrement attrayant par ses couleurs uniques, dans laquelle les animaux présentent un motif de taches blanches, et une couleur adulte très contrastée, dans laquelle des bandes noires et des yeux rouge vif se détachent sur le fond clair.

Corps

Les adultes

Ce poisson qui peut atteindre à l’âge adulte une longueur de 25 centimètres, présente une couleur de fond blanchâtre à jaune clair, avec un reflet bleu dessus.

Si vous avez vu un adulte Uaru fernandezyepezi  en robe d’élevage, vous comprendrez pourquoi il est si recherché.

Sa coloration adulte commune est une couleur gris argenté avec une seule grande tache sombre presque en forme de larme au milieu du corps, avec une autre à la base de la queue.

Les marques de couleur noire typiques de l’espèce comprennent une large bande transversale noire, qui relie la nageoire dorsale et anale à peu près au niveau des premiers rayons mous, ainsi qu’une large tache noire recouvrant toute la racine caudale.

La couleur de base du corps d’Uaru fernandezyepezi est grisâtre.

Ses petites écailles sont pour la plupart brun jaunâtre à l’intérieur

Au milieu sous la nageoire dorsale se trouve une tache noire relativement grande placée directement sur la ligne arrière.

À peu près à l’extrémité de la zone d’embranchement des rayons dur de la nageoire dorsale, une épaisse bande transversale noire s’étend de l’arrière jusqu’à juste avant l’abdomen.

Il y a aussi une bande croisée noire à la base de la nageoire caudale

Les juvéniles

Les jeunes spécimens Uaru fernandezyepezi présentent un motif «tacheté» et subissent une transformation spectaculaire en leur forme adulte.

Uaru fernandezyepezi change sensiblement de robe si on compare les tons des couleurs des jeunes spécimens avec celles des adultes.

Uaru fernandezyepezi juvénile

C’est seulement lorsque les Uaru fernandezyepezi juvéniles atteignent une longueur d’environ 5 centimètres qu’ils commencent à changer d’apparence et, à partir de ce moment précis, ils commencent à ressembler progressivement à leurs parents.

Lorsqu’ils sont jeunes, les Uaru fernandezyepezi ont une teinte générale plus foncée et ils sont couverts de taches grisâtres pâles, tandis que les adultes montrent des flancs d’un ton crémeux.

Les Uaru fernandezyepezi ont aussi un point noir à la base des nageoires pectorales et un second bord noir sur la nageoire anale, à l’exception de cette marque, toutes les nageoires sont transparentes.

Le cichlidé juvénile Uaru est de couleur similaire, mais aura une tache blanche sur la majeure partie de son corps et une frange dorée bordant sa larme.

Au stade juvénile, les Uaru fernandezyepezi ont un ton plus foncé car ils sont couverts de taches grisâtres pâles, tandis qu’au stade adulte, la couleur change en un ton de couleur crème.

Ces caractéristiques spéciales disparaîtront à mesure que le jeune Uaru fernandezyepezi grandit et disparaîtront complètement au moment où il atteindra environ 10-12 centimètres.

On retiendra que les Uaru fernandezyepezi montrent trois grandes marques noires caractéristiques :

  • deux marques dans la moitié supérieure de son corps dont l’intensité peut être variable en fonction de l’humeur des Uaru fernandezyepezi ;
  • parfois ces taches sont rejoints en dessous par une autre marque dans une disposée horizontalement et formant une sorte de «U» ;
  • La dernière est une bande verticale qui va du bord inférieur de la nageoire dorsale au début de l’anus.

Tête

La tête des Uaru fernandezyepezi, relativement grande, a une bouche terminale avec de petites dents aplaties.

Les yeux sont de couleur rouge intense et ont trois marques noires, deux sur la moitié supérieure du corps et la dernière est une bande verticale qui va du bord inférieur de la nageoire dorsale au début de l’anale.

Une petite bande verticale traverse l’œil.

Nageoires

À la base des nageoires pectorales, les Uaru fernandezyepezi ont une tache noire et la nageoire anale est bordée de noir.

En règle générale, les nageoires sont toutes transparentes.

Seules, parfois, dérogeant à cette règle, les nageoires pectorales prennent une légère teinte gris-transparent.

DIFFERENCIATION

Il existe des différences significatives les Uaru amphiacanthoides (HECKEL, 1840), les Uaru sp. «Orangener Keilfleckbuntbarsch» qui se composent d’un dessin caractéristique et du motif de couleur.

Au lieu du «point de coin», Uaru fernandezyepezi n. sp. un bandeau foncé, un large bandage vertical noir sur le tiers arrière du côté du corps et d’étroites lignes longitudinales marron foncé sur les deux tiers avant des flancs.

Bien qu’Uaru fernandezyepezi n. Sp. présente certaines caractéristiques communes avec Uaru amphiacanthoides d’une part et Uaru sp. «Cichlidé orange» en revanche, l’espèce se distingue facilement des deux autres membres du genre.

Des caractéristiques distinctives très importantes résultent des couleurs vivantes.

La couleur de base des Uaru amphiacanthoides est un gris vert clair.

La gorge et la poitrine sont jaune blanchâtre.

Derrière le pectoral commence une large tache noire, qui s’étend sur la moitié inférieure du flanc en forme de coin vers l’arrière jusqu’à la base de la queue.

En raison de cette couleur, Uaru amphiacanthoides a reçu le nom allemand de « cichlidé tacheté /perche aux couleurs vives / perche panachée » (Keilfleckbuntbarsch).

Il y a une deuxième tache noire derrière et sous l’œil, et une troisième sur la moitié supérieure de la racine de la queue.

Il y a aussi des animaux dans lesquels la tâche de coin et la tâche de racine de queue se confondent.

Il y a une quatrième tache noire, quoique très petite, sur l’attache pectorale.

Chez certains spécimens, une cinquième tache apparaît enfin au-dessus de l’attache pectorale derrière la couverture branchiale.

La branche avant de la ligne de touche noire forme un arc au-dessus du point de coin.

L’iris est orange vif.

L’iris d’Uaru sp. “Orangener Keilfleckbuntbarsch” est également orange, avec une bande rouge foncé dans le tiers supérieur.

La couleur de base du corps est un brun-jaune sale.

Des lignes rouge-brun en forme de ver apparaissent sur le front. La « tache de coin » commence plus en arrière qu’avec les amphiacanthoides d’Uaru et a presque la forme d’un rectangle.

Il se termine à une plus grande distance devant le point de la racine caudale que chez Uaru amphiacanthoides.

De plus, la tâche est plus large vers le haut, de sorte que la branche antérieure de la ligne latérale, qui est un peu plus profonde et plus droite que celle d’Uaru amphiacanthoides, traverse la tâche.

Le point de la racine de la queue apparaît sous la forme d’une bande nettement définie et s’étend du bord supérieur juste au-dessus du bord inférieur de la tige de la queue.

Derrière l’œil et le dos, la nageoire pectorale peut apparaître une nuance grisâtre d’une grande surface.

Quand KOPKE a trouvé les deux Uaru fernandezyepezi capturés par des Vénézuéliens comme poisson de consommation.et que les poissons lui avaient été remis, ils étaient presque morts et par conséquent, il était difficile d’apprécier leurs véritables couleurs.

KOPKE avait décrit sa couleur de corps comme un gris blanc clair, presque brillant, à partir duquel les rangées longitudinales des fosses sombres contrastent richement avec le noir profond.

Les bandages foncés du corps et de la racine de la queue étaient beaucoup moins prononcés chez les animaux encore vivants qu’après conservation.

Les nageoires étaient gris-transparent, l’iris était orange.

Une fois les animaux morts, les rangées de taches ont progressivement viré au brun.

DUREE DE VIE

Espérance de vie : Plus de 15 ans.

DIMORPHISME SEXUEL

Il est très difficile de sexer les Uaru en général et les Uaru fernandezyepezi en fonction de caractéristiques externes.

À première vue, les Uaru fernandezyepezi n’ont pas de différences de sexe apparentes.

Afin de déterminer le sexe, il faut observer leurs papilles génitales, qui seront minces et pointues chez les mâles, et épaisses et arrondies chez les femelles.

Mais l’observation des papilles génitales n’est pas toujours évidente et ne permet pas toujours la détermination des sexes : souvent elles ne présentent pas de différences entre les individus mâles et femelles !

Il est donc très difficile d’apprécier les sexes de ces poissons sauf au moment exact de la ponte.

A ce moment précis, les mâles ont un organe reproducteur fin et pointu tandis que le tube opposé des femelles est plus épais, plus émoussé et plus long.

À pleine taille adulte, les mâles ont des papilles génitales un peu plus pointues que la femelle et ils sont également connus pour devenir un peu plus gros.

Identifier le sexe d’un Uaru adulte est donc, on l’aura compris extrêmement difficile.

La façon la plus « radicale » d’y arriver est d’avoir au recours au processus de la retournette qui consiste à attraper le poisson et à examiner son ouverture urogénitale.

Si ce procédé reste efficace, dans certains cas, il peut également y avoir des erreurs.

Par exemple, lorsqu’un tube ovipositeur apparait pendant la ponte et que le mâle suspecté précédemment devient soudainement une femelle.

De plus, comme dans le cas des discus et des scalaires, deux femelles Uaru peuvent former une paire qui se reproduit périodiquement et en prend soin du couvain…en vain !

Dans certains cas, les mâles ont une nageoire dorsale et anale plus pointue et plus douce, et un front plus arrondi que la femelle, cependant, ces différences sont situationnelles.

COMPORTEMENT

CARACTERE

Uaru fernandezyepezi  est considéré comme assez paisible pour un cichlidé, mais assez nerveux qui peut malgré tout, en fonction de certaines circonstances exceptionnelles, devenir agressif ou territorial.

Uaru fernandezyepezi n’est donc pas foncièrement agressif.

Les Uaru sont des poissons très timides et dans la nature, ils restent à l’ombre des arbres inondés, donc des abris et des zones ombragées sont nécessaires pour leur bien être dans l’aquarium.

Ce qui est particulièrement frappant et intéressant d’un point de vue aquariophile, en même temps une récompense pour son éleveur, c’est un cichlidé intelligent qui se comporte un excellent animal de compagnie.

A savoir que les Uaru fernandezyepezi apprendront vite à connaître et à répondre à leurs propriétaires.

Beaucoup d’aquariophiles qui ont maintenu ces poissons rapportent que ce poisson est l’un des poissons d’aquarium les plus intelligents du marché.

D’autre part, c’est un poisson grégaire qui aime vivre en banc ou en petit groupe d’au moins 6 – 7 individus.

Chez les Uaru, il y a une hiérarchie de groupe, entre eux les Uaru fernandezyepezi semblent considérer le plus gros mâle comme étant le chef du groupe.

Il faut veiller à ce que cette stricte hiérarchie puisse s’installer dans le groupe car elle est nécessaire dans cette famille de poissons.

Si la position dominante revient au plus gros mâle du troupeau, les rôles sont répartis en fonction de la taille du poisson.

Au sein du groupe formé dans l’aquarium, dans le système hiérarchique qui s’est formé, on distinguera vite le mâle dominant qui est aussi le mâle reproducteur, suivi de sa femelle.

Tous deux occupent, en qualité de dominants et reproducteurs, reçoivent de la part des autres poissons du groupe, la place centrale, puis les emplacements sont répartis en fonction de la taille et de la force des individus constituant le groupe.

L’observation du fonctionnement du groupe de ce poissons est un plaisir dont aucun éleveur ne se lasse !

Lorsque les Uaru juvéniles atteignent une longueur d’environ 5 centimètres, ils changent d’apparence et ressemblent davantage à leurs parents.

Pendant cette étape, les observations faites ont fait état d’un changement de caractère des poissons qui devenaient plus timides qu’avant et passaient plus de temps à se cacher.

Ce comportement est normal, certainement provoqué par cette mutation de couleurs et de robe : il ne faut pas s’en inquiéter quand il se produit et veiller à respecter cette phase de transition en évitant tout ce qui pourrait busquer ou stresser ces futurs adultes Uaru fernandezyepezi.

Les poissons effrayés et stressés prennent des couleurs très sombres et se cachent dans les parties les plus sombres de l’aquarium.

En fait, les Uaru fernandezyepezi sont des poissons pacifiques qui peuvent être gardés aux côtés d’autres espèces aussi pacifiques et de taille moyenne à grande, mais jamais plus grandes que ces cichlidés.

Il faudra bien veiller à choisir la population qui accompagnera les Uaru fernandezyepezi car les Uaru fernandezyepezi ne doivent pas être hébergés avec des poissons agressifs ou turbulents.

Le seul moment où les Uaru fernandezyepezi sont susceptibles d’avoir une attitude conflictuelle (et non belliqueuse) est celui de l’appariement entre de deux de ces poissons voulant se mettre en couple,

Pour éviter les conflits avec d’autres prétendants, il convient de séparer le futur couple du reste du groupe, quitte à ajouter d’autres individus dans le bac pour reconstituer le groupe amputé de deux de ses membres.

Dans l’aquarium, Uaru fernandezyepezi est un pensionnaire tranquille qui ne bouge qu’avec modération.

Pour cette raison, ces cichlidés se contentent d’assez peu d’espace…sans pour autant leur offrir un bac de trop petite taille : Avec les cichlidés, plus c’est grand, mieux c’est !

L’aquarium des Uaru fernandezyepezi devra disposer de cachettes en nombre, réalisées parmi les racines de bois plongées dans lesquelles ils peuvent se retirer semblent favoriser leur bien-être.

En cas d’attaque rapide, les Uaru fernandezyepezi ont un comportement qui le plus fréquent chez les poissons ; il se caractérise par une attaque frontale directe avec la bouche ouverte, suivi d’un retour immédiat à la zone de départ.

Si un individu dominant s’en prend à un dominé, exerce sur ce dernier une forme de persécution, celle-ci se caractérise par être une attaque rapide telle que décrite précédemment où bien l’individu dominant poursuit sa cible sans arrêt ni retour à la zone de départ jusqu’à le frapper.

C’est une espèce peu territoriale contrairement aux autres cichlidés.

 Les Uaru fernandezyepezi restent en groupe et ne se séparent qu’aux heures les plus chaudes.

Il a été observé une certaine affinité des individus dominants pour certaines zones où la nourriture abondait, cependant, ils ne l’ont pas défendu en présence de congénères ou d’autres espèces.

Cependant lorsqu’un dominant insiste pour que cet adversaire potentiel se retire, le dominant manifeste son intention par une dépigmentation faciale généralement suivie d’une ou plusieurs attaques rapides qui finissent par faire s’éloigner l’intru malvenu.

Il faut savoir que généralement les couples formés s’éloignent du haut-fond aux heures de plus grande activité protégeant la zone d’alimentation qui est une zone spécifique délimité par le couple dominant ou mâle dominant.

Le comportement de cette espèce de Uaru est très similaire à celui des discus.

COHABITATION

Les Uaru fernandezyepezi sont généralement très paisibles en compagnie d’autres poissons, eux aussi pacifiques et au maximum de taille similaire.

En raison de l’eau douce et acide et des températures élevées requises par ces poissons, tous leurs compagnons de bac devront avoir été soigneusement choisis.

C’est une espèce pacifique qu’il vaut mieux conserver avec d’autres poissons sensibles à la chaleur tels que le Discus.

Pourtant, il n’est pas recommandé de les conserver avec des discus.

En effet, un Uaru fernandezyepezi mange vite et beaucoup tandis que les discus mangent  beaucoup mais plus lentement.

Dans ces conditions, les Discus entrent en conflit face aux Uarus, ils deviennent ainsi opprimés et s’affaiblissent progressivement avec le temps, souvent avec une issue fatale.

Il vaut mieux conserver les Uaru fernandezyepezi en groupe intraspécifique bien qu’ils deviennent probablement plus agressifs lors de la reproduction.

Néanmoins, cette espèce d’Uaru, pacifique, peut être gardée avec des cichlidés nains, des loricariidés, des Corydoras et même avec des characidés de taille moyenne.

Comme déjà dit, les Uaru sont de grands cichlidés paisibles qui peuvent être hébergés en toute sécurité avec d’autres poissons placides, y compris de petits tétras et des poissons-chats.

Ils peuvent être gardés ensemble en groupes sans trop de problèmes et se mélangeront avec la plupart des poissons.

Ceux-ci partageaient leur aquarium avec d’autres poissons du même endroit, y compris des guppys sauvages, des espèces de Corydoras et divers nouveaux Loricariidés.

Un couple seul, bien apparié ou compatible peut être conservé dans un aquarium de 200 litres, tandis qu’un groupe d’Uaru fernandezyepezi devra disposer d’un aquarium d’une contenance de 400 litres.

Dans tous les cas, plus le bac sera petit plus il sera difficile maintenir au meilleur niveau la qualité de l’eau dont ces poissons ont absolument besoin pour vivre convenablement.

Comme poissons de compagnie, KOPKE avait observé dans les cours où il avait pêché  :

  • Divers poissons hache (Carnegiella strigata…) ;
  • Crenicichla ;
  • Cichla sp. ;
  • Héros sp. ;
  • Mesonauta sp. ;
  • Divers tétra ;
  • Des espèces de Leporinus ;
  • Des Corydoras ;
  • D’autres Uaru.

Si votre aquarium est vraiment grand, il est aussi possible d’héberger un groupe d’Uarus avec d’autres espèces, telles que les cichlidés Jack Dempsey, Geophagus …

EAU

Les animaux réagissent de manière sensible aux valeurs d’eau inappropriées, qui devraient se situer dans la plage acide pour l’élevage. 

L’eau doit également être très douce. 

Les valeurs optimales sont des valeurs de pH comprises entre 4 et 6, une dureté totale comprise entre 1 et 8°dGH et une température comprise entre 28 et 32°C. 

L’aquarium doit être filtré à travers de la tourbe.

ENVIRONNEMENT

Le Uaru fernandezyepezi vit dans le milieu d’eau douce benthopélagique, avec :

  • un pH = 5,0

et

  • un dH = 0.

Les Uaru fernandezyepezi sont très sensibles aux mauvaises conditions de l’eau, il faut donc mettre en œuvre dans leur aquarium une bonne filtration et pratiquer des changements d’eau partiels fréquents qui sont absolument indispensables.

L’eau doit idéalement être douce (5 – 12°dH) et acide (jusqu’à pH 5,5), même si Uaru fernandezyepezi est connu pour s’adapter à l’eau dure et à un pH de 7,4.

Les  Uaru fernandezyepezi  peuvent s’adapter et vivre avec un pH compris entre 3 et 4, avec une dureté minimale : Ce sont des conditions de vie difficiles à reproduire et maintenir en aquarium qu’il conviendra d’éviter en cas de maintenance avec d’autres espèces qui ne seraient pas adaptées à ces conditions de maintenance.

Ces animaux sont particulièrement sensibles à des valeurs d’eau inappropriées, ils doivent donc être maintenues dans la plage acide préconisée.

Uaru fernandezyepezi peut aussi vivre à des températures un peu extrêmes, c’est à dire allant au plus bas jusqu’à 24°C (75°F), mais la fourchette de température comprise entre 27°C et 29°C (81-84°F) est optimale pour leur métabolisme.

Valeurs pour l’aquariophilie

  • Température: 24°C – 34°C en valeurs maximales, et 27°C et 29°C en valeurs idéales ;
  • Valeur pH : environ 4,0 à 5,0 ;
  • Dureté totale : 1 ° – 10 ° ;
  • Ammoniac : 0 ppm ;
  • Nitrite : 0 ppm ;
  • Nitrate : < 30ppm.

Par ailleurs, il est de surcroit très important de maintenir la quantité de déchets organiques la plus faible possible dans l’aquarium.

Pour y parvenir, une aspiration des saletés accumulées dans les recoins et zones mal brassées de l’aquarium s’avère nécessaire.

On n’insistera jamais assez sur le fait que ces poissons sont très sensibles à la pureté de l’eau et à ses paramètres chimiques !

L’eau, mis à part le manque de composés azotés toxiques, doit correspondre strictement au biotope naturel, c’est-à-dire être acide et très douce.

Souvent, en raison du manque de minéraux et d’oligo-éléments présents dans l’aquarium, les poissons peuvent former des ulcères sur la tête, similaires aux symptômes de l’hexamitose.

Les Uaru fernandezyepezi juvéniles peuvent s’acclimater dans des conditions d’eau plus dure et aussi plus alcaline, mais par la suite, l’aquariophile qui voudra amener ces poissons à se reproduire aura obligatoirement besoin de leur offrir une eau douce et acide.

Les Uaru fernandezyepezi occupent toutes les strates d’eau de l’aquarium…ce qui rend la maintenance de cette espèce très agréable d’un point de vue aquariophile !

ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

Dans la nature, le cichlidé de l’Orénoque, Uaru fernandezyepezi se nourrit principalement d’aliments d’origine végétale, mais aussi de larves d’insectes, de petits crustacés et d’invertébrés vivant au fond du cours d’eau dans lequel ils vivent.

Suite à une expérimentation et observation de ces poissons faite en milieu naturel, au moment de l’observation, il a été déterminé que l’espèce reste au fond, où elle se nourrit également sans utiliser toute la colonne d’eau.

Les Uaru fernandezyepezi raclent généralement le périphyton de la surface des feuilles et des roches, ils ont également été observés filtrant le sable à travers leurs ouïes .

Par conséquent, il a été conclu que les Uaru fernandezyepezi avaient des habitudes benthiques.

Les individus ont leur pic d’activité comportementale de 9h00 à environ 14h00 où l’intensité solaire est la plus élevée.

Ils se sentent en sécurité et calme à l’ombre en groupes formant des bancs le reste de la journée et de la nuit.

Il est fréquent lors de l’alimentation ces poissons, en particulier les individus dominants, ces derniers dans leur zone choisie pour se nourrir peuvent manifester leur droit de dominant par des battements répétés de leurs nageoires pectorales destinés à imposer leur hiérarchie dans cette zone sélectionnée aux autres poissons du groupe dont ils font partie.

Comportement alimentaire

Les Uaru fernandezyepezi mangent aux moments où la lumière est la plus intense ce qui leur permet de mieux discerner ce qui est comestible sous la matière végétale déposée au fond de l’étang oriental.

Ce processus est effectué de manière passive et ne présente pas de comportement carnivore ou de traque.

Fait surprenant, les Uaru fernandezyepezi se laissent intimider par les autres habitants du cours d’eau et même par des plus petits tels que des Apistogramma, démontrant en cela qu’ils sont par définition des individus très paisibles et vulnérables au stress.

EN AQUARIUM

Uaru fernandezyepezi  est un cichlidé omnivore qui nécessite pour sa santé et une bonne croissance une alimentation variée si possible identique à ce qu’il trouve dans la nature, endroit où il mange de tout s’offre à lui, c’est-à-dire :

  • des crustacés ;
  • des vers ;
  • des insectes ;
  • des plantes ;
  • des fruits ;
  • des matières organiques en décomposition.

Dans l’aquarium, Uaru fernandezyepezi  n’est pas un pensionnaire difficile à nourrir ou faisant la fine bouche : il accepte facilement toutes sortes d’aliments et, pour cette raison, il convient parfois de réguler son alimentation et de lui imposer de suivre un régime alimentaire forcé mais varié pour lui  assurer une santé optimale.

Uaru fernandezyepezi  est essentiellement herbivore, même s’il accepte facilement les aliments les plus variés des aquariums : aliments vivants, congelés et secs (à hydrater au préalable les granulés et / ou les écailles), il ne faut pas oublier la nature originelle de son alimentation.

Il est donc indispensable de lui offrir des aliments à base de légumes ou de fournir directement des feuilles de laitue, des épinards, des pois (décapsulés), etc.

A défaut d’avoir une alimentation suffisamment orientée pour les herbivores, ils finiront par s’en prendre aux plantes de l’aquarium (s’il y en a) ou à défaut, ils dépériront progressivement !

Malheureusement, les Uaru ont la triste et bien réelle réputation d’aimer manger des plantes d’aquarium et sont connus pour les manger jusqu’aux racines !

Dans ces conditions, il convient de varier et combiner des plats préparés (flocons, granulés, gaufrettes d’algues, etc.) avec de la laitue blanchie, des courgettes, des épinards et d’autres légumes verts.

Un complément occasionnel d’aliments à base de viande, par exemple des crevettes de saumure, des vers noirs, des larves de moustiques et autres, sera donné aux Uaru fernandezyepezi  qui s’en raviront comme d’une friandise.

Ce poisson accepte normalement les aliments vivants, frais, congelés et séchés sans trop d’insistance pour les consommer.

Comme pour les Loricaridés et pas seulement pour l’aspect décoratif ou respect du biotope de ces poissons, incluez du bois flotté dans leur, car ils aiment grignoter cela. 

Il est conseillé de nourrir régulièrement les Uaru fernandezyepezi avec des aliments du commerce aquariophile, tels que les aliments en flocons ou les granulés à base de légumes.

A éviter absolument : Certains éleveurs ou aquariophiles donnent en nourriture à leurs cichlidés une alimentation destinée à suralimenter ces animaux en protéines animales, car, selon la rumeur, elles favoriseraient la croissance…

C’est une erreur fondamentale, une telle alimentation ne peut avoir qu’un effet négatif sur le foie des poissons.

Plus que tout, il faut éviter le cœur de bœuf !

D’une façon générale, les protéines de mammifères causent des dommages aux poissons herbivores ou à tous les poissons en général du fait que les poissons en général sont incapables de digérer la graisse des mammifères, en raison d’une difficulté du système gastrique des poissons solubiliser ces graisses.

et les vers, demandez-vous si l’incapacité à les digérer pourrait causer des piqûres. Consultez l’article dans le dernier FAMA sur les protéines de mammifères causant des dommages.

La distribution d’aliments frais ou surgelés peut aussi se faire tout aussi occasionnellement.

REGIME

Avec les Uaru fernandezyepezi, les possibilités d’alimentation sont très variées et ces poissons sont de gros mangeurs: il faudra toujours veiller à ne pas oublier qu’ils sont herbivores à l’origine et surtout opportunistes  et gourmands !

Il est important que Uaru fernandezyepezi reçoive une alimentation variée, incorporant une bonne quantité de matière végétale.

Ils peuvent parfois être un peu pointilleux, mais se nourrissent généralement de tout ce qui leur est distribué :

  • flocons, paillettes ou granulés / aliments granulés à descente lente,
  • Produits frais : laitue, épinards, chou frisé, concombre, plantes aquatiques à feuilles molles (comme Cabomba caroliniana),
  • Aliments surgelés tels que les larves de moustiques (vers de vase), les vers de terre, les crevettes, Mysis, Krill, crevettes hachées (crevettes à salade) etc.

Certains aquariophiles rapportent que nourrir votre Uaru avec beaucoup de légumes-feuilles le rendra moins intéressé par la destruction des plantes d’aquarium.

Il est préférable de nourrir votre Uaru 2-3 fois par jour au lieu d’une seule grande portion.

En fait, pour une reproduction réussie, il est nécessaire d’inclure des aliments végétaux dans l’alimentation.

Cela peut être une salade, une jeune courgette ou tout aliment contenant de la spiruline.

L’épinard n’est pas recommandé comme alimentation régulière car ses feuilles contiennent de l’acide oxalique toxique.

Aussi, il faudra veiller à ne pas abuser de la lentille d’eau comme nourriture d’appoint, ni de la mousse javanaise ou de la fougère aquatique indienne : il existe bien d’autres végétaux  qui s’y substitueront !

Mais néanmoins, dans des conditions d’aquarium, il est préférable de les nourrir avec des légumes, mais les produits protéiques doivent être ajoutés une fois tous les 7-10 jours.

Les pansements pour plantes peuvent comprendre :

  • Du chou ;
  • Des feuilles de laitue ;
  • Des courgettes finement hachées ;
  • Des fleurs de pissenlit ;
  • Des tranches de concombres frais ;
  • Des petits pois ;
  • Des pommes ;

Avant de vous nourrir avec ces aliments, il faudra bien laver les légumes et fruits, puis ensuite les passer à l’eau bouillante.

Cette opération détruira d’une part les microbes et les bactéries qui peuvent être présents sur ces produits et d’autre part aura pour objectif de les rendra plus mous, donc plus facilement comestibles par les poissons.

L’alimentation du poisson doit être effectuée deux fois par jour, en veillant qu’aucun aliment ne reste pas dans l’eau après que les Uaru fernandezyepezi se soient rassasiés, car cet excédent de nourriture peut se dégrader puis pourrir, ce qui entraînera le développement de bactéries.

Cependant, s’il faut bien s’assurer que les aliments pour animaux sont majoritairement végétaux, il faut aussi qu’ils soient diversifiés.

L’AQUARIUM

Ces poissons vivent dans les eaux noires de la partie supérieure de l’Atabapo, en Colombie et au Venezuela.

Leurs conditions seront les meilleures dans un aquarium qui reproduit au mieux leur habitat naturel, c’est-à-dire avec un pH bas, une eau douce et une fourchette de températures chaudes…et un “visuel” aussi identique qu’à leur milieu naturel.

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Idéalement, l’aquarium de ces pensionnaires particuliers que sont les Uaru fernandezyepezi  doit être “aquascapé” avec beaucoup de racines de tourbières et de plantes robustes telles que Microsorum pteropus, ou variétés de plastique / soie.

Cette espèce d’Uaru atteint normalement et dans de bonnes conditions de maintenance, une longueur maximale d’environ 24-25 centimètres et doit de préférence être gardée en groupe de 6 animaux (c’est le minimum) ou plus dans un aquarium (au strict minimal de 400 litres) de 600 litres.

Leur aquarium doit être aménagé avec un substrat de sable ou de gravier fin.

Le substrat doit être graveleux ou sableux, il faudra éviter un substrat aux arêtes tranchantes !

À cette fin, l’aquarium doit être installé avec de nombreuses racines (par exemple : hêtre rouge, chêne, racines de tourbières, tout bois compatible en aquariophilie qui sera impérativement séché et écorcé avant introduction dans l’aquarium), qui non seulement fournissent une structure et des cachettes, mais enrichissent également l’eau en acides humiques et garantissent ainsi la création d’un environnement d’eau noire.

De plus, il conviendra d’ajouter dans l’aquarium des feuilles séchées de hêtre ou de chêne, ou mieux encore de Catalpa doivent également être ajoutées pour renforcer cet effet et apporter leur bienfait chimique.

Les déchets générés par ces feuilles devront être régulièrement enlevés par aspiration et les feuilles dissoutes et broyées seront remplacées.

En effet, lorsque l’eau devient trop brune, les vieilles feuilles doivent être enlevées et les nouvelles remplacées (les feuilles ne doivent pas pourrir).

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

Comme mentionné ci-dessus, il est conseillé d’imiter autant que possible et pour le bien être des Uaru fernandezyepezi, l’environnement naturel de ces poissons lors de la mise en service de type d’aquarium.

Dans la conception du décor qui devra satisfaire plus encore les pensionnaires que l’aquariophile, il faudra inclure de nombreuses cachettes, par exemple en utilisant, les morceaux de bois immergés, les plantes et des roches.

L’introduction de bois mort, comme déjà évoqué est incontournable avec les Uaru fernandezyepezi   car ils aiment mâcher la surface de ces morceaux de bois.

Choisissez un substrat sans arête vive et utilisez-le généreusement car l’Uaru fernandezyepezi, en grand gourmand tout avide, aime passer au crible le substrat à la recherche de nourriture.

Fournissez beaucoup de roches avec des grottes et des cachettes afin qu’ils puissent aussi se réfugier et mieux encore, frayer sur les rochers.

PLANTES

L’Uaru aime avoir des zones densément plantées dans l’aquarium, mais il aime aussi manger des plantes, alors, si on veut avoir un bac planté, il faudra choisir des espèces très robustes et à croissance rapide…et bien respecter son régime alimentaire !

Les fougères flottantes (Ceratopteris thalictroides, par exemple), qui résistent bien à leur voracité.

Uaru fernandezyepezi  aime beaucoup manger des plantes à feuilles fines ou à feuilles molles.

Il sera facile d’en faire le constat car leurs visages sembleront presque « s’illuminer » si vous leur présentez, en dégustation ou friandise, de temps à autre, de la Cabomba caroliniana qui est l’un de ses mets favoris.

FILTRATION

Un filtre puissant et un changement d’eau substantiel régulier sont nécessaires.

Ce cichlidé produit beaucoup de déchets, ce qui explique la fréquence et la nécessité des changements d’eau importants et fréquents ils sont donc indispensables.

Une filtration puissante (mécanique et biologique) sera d’une grande aide. 

L’objectif du système de filtration sera de toujours maintenir les niveaux de nitrate de l’eau bas et à ce titre, une attention toute particulière sera donnée dans ce sens.

Il ne faut oublier qu’une forte filtration est nécessaire et souvent la meilleure solution pour éliminer l’ammoniac et les nitrites.

Pour les changements d’eau, une fréquence de changement journalier ou tous les deux jours serait idéale !

Cela représente un changement total de 80% à 100% du volume de l’aquarium par semaine.

La meilleure des options pour y parvenir sans que l’opération “changement d’eau” tourne à la corvée harassante, est le recours à un système de changement d’eau au “goutte à goutte”.

Avec un tel système de renouvellement de l’eau de l’aquarium, il conviendra de filtrer à travers la tourbe pour lui rendre ses propriétés et sa couleur.

ECLAIRAGE

Un éclairage modéré ou tamisé est fortement recommandé.

Vivant ans des eaux noires, les Uaru fernandezyepezi n’apprécient guère un fort éclairage.

Pour y parvenir, il est parfaitement possible d’utiliser des plantes flottantes pour rendre la lumière plus douce.

Un éclairage tamisé est un plus, et un bac planté harmonieusement comprenant des plantes derrière lesquelles, les Uaru fernandezyepezi se réfugier, rassurera ces cichlidés qui seront beaucoup moins susceptibles d’être stressés dans cet environnement.

REPRODUCTION

Généralités

Cette espèce a été élevée en captivité par STAWIKOWSKI.

Les Uaru fernandezyepezi se reproduisent de la même manière que les Uaru amphiacanthoides.

Comme eux, ils prodiguent à leur progéniture des soins bi-parentaux.

L’eau du bac d’élevage doit avoir un pH de 4,0 à 5,0 et une température de 30°C à 34°C.

Le couple reproducteur doit également être nourri de haute qualité et varié au préalable.

Ces cichlidés sont des reproducteurs de substrat (famille mère) et préfèrent frayer sur des pierres ou d’autres objets solides.

Ces zones de frai sont soigneusement nettoyées au préalable.

Après l’éclosion, après environ 2 jours, les jeunes poissons sont enterrés de nouveau par la femelle dans des fosses préparées dans le sol.

Les alevins nagent librement après 3 jours supplémentaires. Les deux animaux parents s’occupent de la couvée.

Ils atteignent la maturité sexuelle entre 12 et 16 mois.

La ponte se fera sur une surface plane et horizontale, le nombre d’œufs se situera entre quatre-vingts et trois cents œufs qui, selon la température, écloront entre le deuxième et le quatrième jour.

L’élevage de poissons est une tâche délicate, qui est principalement déterminée par la difficulté de «monter à l’aile» des alevins.

Vous avez d’abord besoin de quelques fabricants, c’est plus facile à dire qu’à faire.

Identifier le sexe d’un Uaru adulte est extrêmement difficile.

Ce processus revient à attraper le poisson et à examiner son ouverture urogénitale.

Mais dans ce cas, il peut également y avoir des erreurs.

Par exemple, lorsqu’un tube ovipositeur tombe pendant la ponte et que le mâle suspecté précédemment devient soudainement une femelle.

De plus, comme dans le cas des discus et des scalaires, deux femelles Uaru peuvent former un couple qui se reproduit périodiquement et prend bien soin de sa progéniture.

Dans certains cas, les mâles ont une nageoire dorsale et anale plus pointue et plus douce, et un front plus arrondi que la femelle, cependant, ces différences sont situationnelles.

Pour un appariement réussi, plusieurs individus doivent être acquis. Habituellement, quand une paire de poissons commence à se séparer de l’école générale (au moins 4) et à nager ensemble, cela indique la formation de futurs producteurs.

Mais de cette manière, des couples Uaru fernandezyepezi composés uniquement de femelles se forment, donc seuls les œufs fécondés et le fait de l’apparition des alevins peuvent être un marqueur précis.

AVANT LA REPRODUCTION

Constitution d’un couple

Comme cela le laisse supposer et a déjà un peu été évoqué, la reproduction de Uaru fernandezyepezi n’est pas toujours facile à réussir.

Pour y parvenir, il faut constituer un couple bien apparié et compatible.

Dans ce cas, comme pour beaucoup d’autres cichlidés, la recette est toujours identique avec ces poissons comme pour beaucoup de cichlidés : Il est préférable de faire l’acquisition d’un groupe de 6 à 8 de ces jeunes animaux.

Après une période d’acclimatation et de croissance suffisante (s’il s’agissait de jeunes animaux), un couple Uaru fernandezyepezi se formera après un certain qui aura permis aux futurs reproducteurs de se choisir..

Habituellement quand cela se produit, deux poissons commencent à se séparer du groupe et évoluent ensemble.

Au moment de la parade nuptiale, leur corps se met comme à vibrer ; ces sortes de vibrations sont caractérisées par des mouvements répétitifs continus de certaines parties du corps, généralement produites par les individus dominants, à la fois mâles et femelles Uaru fernandezyepezi  avant de commencer la parade nuptiale.

Pendant cette séquence « nuptiale, il arrive qu’un des 2 poissons perde l’axe de nage et s’allonge sur flanc latérale pendant deux à trois secondes.

Cette façon de faire est un indicateur qui généralement formalise la formation d’un couple de futurs producteurs.

Mais même après avoir observé ce processus et avoir déduit de la formation d’un couple (femelle + mâle), il arrive parfois que des couples composés uniquement de femelles ou identifiés comme tels se forment, donnant lieu ensuite à un début de reproduction avec la ponte d’œufs…malheureusement non fécondés, donc non viables !

Si les œufs sont fécondés et donnent naissance à des alevins, le doute sur la nature du couple (femelle + femelle ou couple standard : mâle + femelle) sera levé !

Il faut bien se souvenir qu’avec ces poissons, la détermination du sexe est difficile à déterminer car ils sont monomorphes : c’est une des clés à connaitre pour la réussite de cette reproduction !

CONDITIONNEMENT POUR LA REPRODUCTION

La maturité sexuelle est atteinte entre 12 et 16 mois.

Le signe le plus évident d’un couple prêt à pondre peut se manifester par une dépigmentation de l’un des partenaires ou des deux  à la fois.

Dépigmentation du mâle Uaru fernandezyepezi.

Certains aquariophiles ont réussi à se reproduire les Uaru fernandezyepezi en ne nourrissant les poissons qu’avec des aliments d’origine animale de la composition suivante :

  • vers de terre ;
  • ver de farine ;
  • filet de truite ;
  • crevettes de viande hachée avec l’ajout du ver d’eau Lumbriculus variegatus ;
  • naupliies d’Artémias.

La parade nuptiale

JOHNSON (1992) décrit le comportement de parade nuptiale des Uaru fernandezyepezi au moment où les 2 poissons s’attrapent par la bouche, plus précisément les lèvres et se tirent l’un vers l’autre.

Ensuite, ils nagent côte à côte et souvent à partir de ce moment ils rejoignent le site de ponte choisi et nettoyé, pour pondre.

Préparation du site de ponte

Dès qu’un couple Uaru fernandezyepezi a finalement été trouvé, les géniteurs du substrat doivent être transférés à l’avance dans un bassin de reproduction, dans lequel ils trouveront des pierres appropriées pour la ponte.

Le nettoyage du site de ponte est effectué par les deux Uaru fernandezyepezi comme signe d’acceptation de l’accouplement.

Ce comportement est caractérisé par le fait d’avoir plusieurs composants dans le qui sont mis en évidence :
  • DELIMITATION DE ZONE : elle se caractérise par la sélection d’une zone spécifique pour se nourrir du plus gros individu qui est secondé par Ledit individu a tendance à rester avec un visage dépigmenté mais avec des bandes lignes verticales accentuées sur le corps, parfois couchées latéralement au passage du banc jusqu’à ce qu’ils trouvent leur partenaire, plus tard ils retournent au banc dans les heures de la nuit et ils retournent à nouveau sur leur territoire le lendemain matin. 
  • EXCAVATION ET NETTOYAGE DU SUPPORT : Elle est réalisée par les deux personnes comme signe d’acceptation, ils roulent généralement sur le ventre dans le sable au fond effectuant une excavation d’environ 4 centimètres de profondeur avec 12 centimètres de diamètre laissant exposé une surface dure.

Pour manifester cette volonté d’accouplement, le couple de Uaru fernandezyepezi se roulent généralement sur le ventre dans le sable et commencent à creuse une excavation d’environ 4 centimètres de profondeur avec 12 centimètres de diamètre laissant exposée une surface dure.

Après la ponte et l’éclosion des œufs, la garde des couvées seront normalement prises en charge par les deux parents.

Étant donné que le couple de Uaru fernandezyepezi revendique un territoire pendant la reproduction, il est judicieux d’utiliser le décor de l’aquarium pour former des divisions naturelles dans le réservoir.

PENDANT LA REPRODUCTION

La ponte

Au printemps, en milieu naturel, les reproducteurs déposent leurs œufs sur le substrat propre,  horizontalement.
A ce stade, les deux les parents présentent une pigmentation claire avec la présence de quatre bandes noires verticale vers la partie caudale du corps.
 
 

Ensuite, 100 à 400 œufs sont pondus et fécondés sur un substrat plat.

La femelle frayera sur un rocher ou une bûche, le mâle passera derrière elle en les fertilisant.

Un couple adulte pondra entre 80 et 300 œufs par couvée.

Les œufs éclosent entre le deuxième et le quatrième jour après la ponte.

Lorsque les alevins ont consommé le sac vitellin et peuvent nager seuls, ils se nourrissent de naupliies de crevettes de saumure nouvellement écloses.

Pourtant, JOHNSON (1992) a signalé des tailles de frai constantes de 200 à 300 œufs, une fois que les reproducteurs ont commencé, pour plusieurs pontes.

AZUMA (1973) a signalé des pontes répétées de plus de 500 œufs.

QUARLES (1997) rapporte des tailles de frai « d’environ 500 œufs ».

SCHULTZ (1988) en a élevé 96 jeunes Uaru fernandezyepezi dans son premier lot réussi, sans mortalité.

Ce couple, par la suite, a élevé de nombreuses couvées subséquentes de Uaru fernandezyepezi , et régulièrement a fourni des juvéniles à un grossiste de la côte Est pendant plusieurs années.

Par ailleurs, SCHULTZ a noté que la croissance était extrêmement rapide.

Après deux semaines dans un aquarium de 10 gallons (38 litres), les alevins ont été déplacés dans un 20 gallons (76 litres) pendant trois semaines de plus, puis un aquarium de 40 gallons (150 litres) – avec 20 pour cent de changements d’eau effectués deux fois par semaine.

À 10 semaines, les «bébés» avaient atteint 5 centimètres de longueur !

Quoiqu’il en soit, les œufs sont déposés sur un substrat propre et horizontale.

Les œufs de Uaru fernandezyepezi sont de couleur jaune ambré.

Les œufs sont pris en charge par les deux parents.

Les parents Uaru fernandezyepezi protègent les œufs avec leurs côtés et assurent la circulation de l’eau avec leurs nageoires.

les parents de substrat conservent leur position de protection.

L’Eclosion

À une température de 30 °C, les larves de Uaru fernandezyepezi éclosent après deux jours.

Après 2 à 4 jours, les larves éclosent et sont placées dans une fosse par les parents.

Une fois éclos, les larves restent au fond dans des agglomérats de masse adhérant au substrat.

A ce moment, pour mieux s’en occuper et les protéger, les parents les transfèrent dans le trou préparé dans le sol.

Parents sauvages en train de creuser le trou pour leurs futurs alevins.

Encore 3-4 jours plus tard, les alevins de Uaru fernandezyepezi nagent librement. ils n’ont pas besoin d’être complétés car ils mangent une sécrétion cutanée sécrétée par les parents.

Trois jours plus tard, les alevins commencent à apparaitre, regroupés en une masse compacte comme une boule, ils commencent enfin à nager et aussi à chercher de la nourriture.

A cette période, comme chez les Discus, les parents Uaru fernandezyepezi peuvent nourrir les alevins avec l’épithélium issu de la sécrétion de leur peau.

Ce manège est intéressant à observer : les jeunes Uaru fernandezyepezi s’attachent à un poisson, picorent ce mucus nourricier et lorsque le parent mourriceur veut se libérer de sa progéniture, il disparaît brusquement et la progéniture nage vers l’autre parent qui prend le relais.

Vie des larves & alevins & SOINS PARENTAUX

À une température de 30 °C, les larves de Uaru fernandezyepezi éclosent après deux à quatre jours.

Les alevins sont ensuite déplacés par leurs parents vers une fosse de frai creusée dans le gravier.

Ils restent dans cette fosse jusqu’à ce qu’ils atteignent le stade de la ange libre trois à quatre jours plus tard.

Le couple incubateur ne perd pas ses caractéristiques de pigmentation claire faire une suspension en forme de V protégeant les œufs avec leur côtés et assurant la circulation de l’eau avec leurs palmes de natation. 
Une fois écloses, les larves restent au fond en agglomérats massifs adhérant au substrat. 
Pendant ce temps, les parents continuent à conserver leur position protectrice.

Lorsqu’il y a un danger évident est détecté, les parents Uaru fernandezyepezi fuient de manière explosive, abandonnant leurs petits qui restent agglomérés aux dépens des prédateurs.

Alevins abandonnés par les parents Uaru.

C’est manifestement un comportement qui limite foncièrement l’expansion de cette espèce…mais qui peut être aisément combattu en aquarium ou en élevage !

Une fois le danger passé, les parents Uaru fernandezyepezi reviennent, effectuent des mouvements operculaires et des mouvements des de leurs nageoires, visiblement destinés à signaler la fin de l’alerte : cela semble supposer être un appel parental pour le regroupement de la famille vers une zone sûre !

Après cela, les jeunes Uaru fernandezyepezi se dirigent lentement vers eux…sans rancune !

Aucun souci pour l’alimentation des nouveaux alevins, pas besoin de les nourrir car les parents excréteront de la bave sur les côtés de leurs corps pour que la progéniture puisse manger.

Dans un sens, les cichlidés Uaru sont presque comme des mammifères.

Lorsque les alevins ont environ deux semaines, vous pouvez commencer à leur donner de la nourriture en flocons finement en poudre et des crevettes de saumure nouvellement écloses. 

Lorsqu’ils sont bien nourris et conservés dans des conditions appropriées, les alevins Uaru poussent remarquablement vite.

Les alevins sont foncés avant de développer une couleur jaune / dorée avec des taches blanches.

Lorsque les jeunes Uaru fernandezyepezi atteignent une longueur d’environ 5 centimètres, ils perdent cet aspect moucheté.

Problèmes de reproduction

Le deuxième problème d’élevage possible peut être l’un des parents qui mange la ponte.

En fait, les Uaru fernandezyepezi ont la triste réputation d’être des mangeures d’œufs notoires !

A l’Elm City Aquarium Society (New Haven, Connecticut) vers 1975, une membre, Sue RASTAD, une aquariophile compétente qui réussissait toutes les reproductions qu’elle souhaitait, essayait régulièrement obtenir des œufs d’Uaru fernandezyepezi qui étaient systématiquement mangés dans les jours qui précédaient l’éclosion.

Pour tenter de conserver ces œufs, elle avait rapporté qu’elle se tenait debout, jour et nuit pour protéger et garder les œufs et surtout si nécessaire en cas de tentative du parent mangeur d’œufs, frapper (doucement) ce parent fautif sur la tête puis recouvrir avec un filet les œufs sur leur site de ponte s’il s’approchait trop souvent de la couvée.

Ce manège pouvait durer jusqu’à ce que le parent délinquant ait senti que les œufs étaient assez vieux pour éclore et être élevés artificiellement !

Une autre suggestion (faite par Eberhard SCHULZE, 1988, dans son livre sur le Discus) est de couvrir le frai avec un treillis métallique (tenu en place par des ventouses) qui empêcherait les parents d’atteindre le frai mais leur permettrait toujours de ventiler les œufs pour éviter les champignons.

Nini SCHULTZ (1988), une autre aquariophile américaine avait également rapporté qu’avec la lumière allumée en permanence, les reproducteurs n’avaient pas mangé leurs œufs pendant au moins trois jours, ils avaient éclos normalement le quatrième jour.

Souvent, les mâles ou les femelles Uaru fernandezyepezi deviennent des reproducteurs chroniquement problématiques : Avec ces poissons, aucune reproduction n’atteint facilement son terme !

Pour résoudre ce problème, vous pouvez essayer de changer de partenaire, déplacer la maçonnerie et l’incuber séparément.

Vous pouvez également couvrir le site de ponte et les œufs avec un filet recouvrant le tout, qui protégera le poisson des œufs, mais leur permettra de ventiler les œufs avec des nageoires.

Comme les Scalaires et les Discus, si les œufs sont mangés ou perdus, les Uaru fernandezyepezi pondent tous les 5-7 jours pendant une longue période.

Si vous souhaitez élever cette espèce, la méthode la plus simple est normalement d’élever un groupe de 6 à 8 jeunes poissons ensemble et de les laisser faire leur propre appariement.

Pendant la période de reproduction, le cichlidé Uaru change d’apparence quotidienne plutôt fade et devient noir avec des yeux rouges cuivrés.

La femelle Uaru fernandezyepezi déposera ses œufs sur une surface plane, comme une pierre plate, un morceau d’ardoise ou un pot de fleurs.

Un lot contient normalement 100 à maximum 200 œufs (bien que des rapports de lots beaucoup plus importants existent) et la progéniture est gardée par les deux parents.

Les reproducteurs Uaru fernandezyepezi protègent leurs alevins.

Le deuxième problème d’élevage possible peut être l’un des parents qui mangent leur ponte.

Souvent, les mâles ou les femelles Uaru fernandezyepezi deviennent aussi des producteurs chroniquement problématiques.

Pour résoudre ce problème, il faut essayer éventuellement de changer l’un des partenaires du couple de Uaru fernandezyepezi, et dans le cas d’une ponte d’œufs réussie, déplacer systématiquement les œufs  et les faire incuber séparément.

Vous pouvez également couvrir le couvain d’œufs avec un capuchon en filet, qui empêchera l’un des parents de devenir les prédateurs de ses œufs des œufs, mais  permettra malgré tout à l’autre parent de ventiler les œufs avec ses nageoires.

Il arrive parfois que dans le cas de « jeunes » parents Uaru fernandezyepezi, en particulier, les œufs soient mangés ou mal fécondés, il n’y a rien d’inquiétant puisque, dans ces situations, les Uaru fernandezyepezi pondent tous les 5-7 jours et cela pendant une période assez longue.

Ne perdez pas courage si votre couple de Uaru fernandezyepezi mange des œufs pendant les premiers frais…

C’est courant chez les jeunes parents et ils y parviendront probablement si vous leur permettez de continuer à se reproduire.

Laisser les lumières allumées pendant la nuit peut réduire le risque qu’ils mangent accidentellement leur propre progéniture.

Au final, malgré tout ce qui a été dit précédemment, s’ils continuent à dévorer les œufs, il est possible de retirer les œufs fécondés puis de les placer dans un récipient séparé.

Mais comme il n’y aura pas de parents, pour brasser l’eau autour des œufs et éviter leur pourriture éventuelle, il faudra :

  1. garder l’eau bien aérée en ajoutant un diffuseur d’air à côté du nid d’œufs ;
  2. ajouter un type de remède antifongique, par exemple du bleu de méthylène.

Il est possible pour les alevins d’Uaru fernandezyepezi de survivre sans obtenir de mucus de leurs parents.

ELEVAGE

Développement des alevins

Le développement des alevins est extrêmement rapide.

Comme un Discus, les alevins Uaru fernandezyepezi se nourrissent aussi de la sécrétion de l’épithélium de leurs parents.

Cependant, pour leur croissance et leur survie, contrairement au Discus, ce mode d’alimentation des alevins n’est pas une condition préalable au développement réussi de la progéniture.

La garde parentale est assurée par les deux parents.

Couple de Uaru fernandezyepezi en garde parentale et faisant face à un autre couple de Uaru fernandezyepezi.

Mâle Uaru fernandezyepezi, seul, en garde parentale.

Après une semaine, ils grandissent plus vite qu’en longueur.

Pendant deux semaines, ils peuvent être placés dans un aquarium de 40 litres, puis ensuite transférés pendant trois semaines dans un bac plus grand de 80 litres, et enfin dans un 160-200 litres pour achever leur croissance avant introduction dans leur bac définitif.

Il faudra impérativement effectuer pendant toutes les phases de croissance et de changements de bacs, des changements réguliers d’eau au rythme de 20% du volume du bac, deux fois par semaine.

À 10 semaines, les alevins atteignent 5 centimètres de long.

À 16-18 mois, les individus deviennent sexuellement matures.

C’est peut être pour toutes ces raisons que les Uaru fernandezyepezi ont été assez populaire dans le monde de l’aquariophilie qu’ils étaient moins chers à entretenir que les discus qui sont toujours très difficiles à garder et à élever.

Aujourd’hui, grâce aux moyens modernes développés pour l’aquariophilie et une meilleure connaissance de ces poissons, la tendance s’est peut être inversée !

De nos jours, le Discus est plus facile à conserver, à reproduire et à élever.

Dans ce contexte, cette espèce, Uaru fernandezyepezi, pourrait faire un excellent projet d’élevage pour l’amateur expérimenté.

Et pourtant, Uaru fernandezyepezi est rarement vu dans les aquariums et son élevage en captivité est encore plus rare.

La difficulté d’élevage de ces poissons est encore aggravée par le fait que dans cette espèce d’aquarium, on trouve principalement des poissons capturés, qui sont très nerveux….et souvent en mauvais état !

Uaru fernandezyepezi n’est pas moins intéressant que les discus ou les scalaires et au contraire, dans une certaine mesure, il est encore plus intéressant.

CONSERVATION

MALADIES

Comme Uaru amphiacanthoides, les Uaru fernandezyepezi souffrent aussi de la maladie du trou dans la tête, il convient donc de bien les surveiller et dans le cas où cette maladie se déclarerait les traiter rapidement.

Les Uaru fernandezyepezi sont délicats et s’ils ne sont pas conservés dans les bonnes conditions et ils sont vite sujets à cette maladie qui est la manifestation de conditions de maintenance moins que parfaites.

Souvent pour résoudre ce problème et combattre cette maladie, des changements d’eau et une parfaite application du protocole de maintenance de ces poissons apportent un guérison rapide.

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Sans objet.

Il faut noter que les conditions de maintenances assez “pointues” de cette espèce n’en font pas facilement une espèce invasive.

USAGES HUMAINS

Il est intéressant de noter que les aborigènes du bassin amazonien utilisent le poisson pour se nourrir.

MENACE POUR LES HUMAINS

Sans objet.

MARCHE AQUARIOPHILE

Il est extrêmement difficile de se procurer des Uaru fernandezyepezi dans le marché aquariophile.

Les exportations de cette région sont rares et il y a peu d’infrastructures pour expédier le poisson, donc les prix sont plus élevés que d’habitude.

C’est une espèce endémique, donc elle est difficile à trouver sur le marché international.

Ses caractéristiques sauvages en font un produit de grande valeur sur le marché.

La disponibilité commerciale est limitée en raison de l’engin de capture (masque) et de la complexité son environnement.

Étant l’une des espèces les plus recherchées sur le marché spécialisé, son offre est relativement faible car elle est peu reproduite en captivité dans les animaleries.

Un couple d’Uaru fernandezyepezi reproducteur régulier est une mine d’or pour son propriétaire, étant donné la constante la demande pour ces poissons et le petit nombre d’alevins qu’ils produisent malgré leur taille.

Il était inclus dans la base of « Aquatic Germplasm » (International Workshop Memories, 2005)

STATUT DE CONSERVATION

Uaru amphiacanthoides et Uaru fernandezyepezi ne sont pas inscrits sur la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées.

REFERENCES

Livre

  • Éditeur ‏ : ‎ Betascript Publishing (21 juin 2010)
  • Langue ‏ : ‎ Anglais
  • Broché ‏ : ‎ 92 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 6130528973
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-6130528973

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Bibliographie

Agustín FERNÁNDEZ-YÉPEZ est né à Valence, au Venezuela, le 2 juin 1916. C’était un éminent ichtyologiste vénézuélien qui a consacré sa vie à la rec  herche scientifique et à la conservation.

En 1956, il était l’un des membres de l’expédition de l’Université centrale du Venezuela au sommet du plateau d’Auyantepuy.

Peu de temps après cette expédition, il s’aventure dans le domaine littéraire et écrit son roman TESORO ESSEQUIBO, dont il reproduit quelques exemplaires en 1970 et les distribue à sa famille et à ses amis.

C’était un excellent dessinateur, il a lui-même illustré ses travaux scientifiques. Il a été l’illustrateur du livre “The Pirahna Book” du Dr. George S. MYERS (1972).

Il a voyagé à travers le pays lors d’expéditions ichtyologiques et multidisciplinaires, récoltant des poissons dans pratiquement toutes les rivières du Venezuela.

Il a décrit de nombreuses nouvelles espèces pour la science et identifié de nouveaux emplacements pour des espèces déjà connues.

Il a été mis en évidence par d’éminents ichtyologistes, tels que le Dr GS MYERS, qui lui a dédié le poisson Laemolyta fernandezi;

Le Dr Franz H. WEIBETZAHN, qui lui a dédié une espèce de requin (Scylliorrhinus fernandezi), et le Dr Felipe MARTÍN lui ont dédié le poisson Farlowella agustini.

Plus récemment, le poisson Uaru fernandezyepezi lui a été dédié par STAWIKOWSKI (1989).

Il a publié un grand nombre d’articles scientifiques et informatifs dans différents médias imprimés et a même réussi à éditer et reproduire un bulletin scientifique appelé EVENCIAS (Vénézuelan Science Establishment), dont il a publié 29 numéros;

Il a également publié des articles dans cinq numéros du Bulletin du Laboratoire de recherche halieutique (Cumaná) et dans dix numéros du Bulletin de la Station de recherche halieutique (Maracay).

Il a laissé plus d’une centaine de publications sur l’ichtyologie et d’autres branches du savoir.

Il a été directeur du bureau national des pêches du ministère de l’agriculture et de l’élevage (1966 – 1969).

Il a planté des nouveau-nés de l’Orénoque dans le lac de Valence, dont la reproduction effective est déjà connue sur les îles du lac. De même, il a planté des paons dans plusieurs réservoirs du pays.

Ses œuvres ont été internationalement reconnues et pendant le gouvernement d’Isaías MEDINA ANGARITA (1941 – 1945), il a été reconnu comme le “Pionnier des Sciences Ichtyologiques du Venezuela”.

En 1968, il a reçu le prix national de la conservation.

Il est décédé le 27 mars 1977.

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