Philip Henry GOSSE est né le 6 avril 1810 à Worcester et mort le 23 août 1888 à Torquay, c’était un naturaliste britannique.

Philip Henry GOSSE fut un actif vulgarisateur des sciences naturelles : il est, à tort, l’un des inventeurs de l’aquarium d’eaux de mer et, par ses magnifiques illustrations, l’un des propagandistes de la biologie marine.

GOSSE est resté célèbre pour avoir écrit Omphalos, un essai où il tente de réconcilier l’immensité des temps géologiques décrit par Sir Charles LYELL (1797-1875) et le récit biblique par la théorie de l’omphalisme.

Il est le fils de Thomas GOSSE, peintre de portrait en miniature itinérant, et d’une domestique d’une Lady.

Il étudie à Poole et à Blandford et devient très jeune employé de bureau dans la firme comptable de George Garland and Sons à Poole.

En 1827, il part à Carbonear (Terre-Neuve) où il travaille, toujours comme employé de bureau, à la SLADE, ELSON & Co.

C’est durant ce séjour qu’il s’initie à l’entomologie et devient le premier naturaliste à s’être intéressé aux insectes de l’île.

En 1832, il fait l’expérience d’une révélation religieuse.

En 1835, il quitte Terre-Neuve pour le comté de Compton, dans le Bas-Canada, où il exploite une ferme sans grande réussite durant trois ans, d’abord dans le but d’établir une communauté avec deux de ses amis religieux.

malgré cet échec, le contact avec la nature renforce son amour pour l’histoire naturelle ; ses voisins le surnomme « L’anglais fou qui récolte des bestioles » (That crazy Englishman who goes about picking up bugs).

GOSSE séjourne brièvement dans le centre de l’Alabama, où il étudie et dessine la faune et, raconte-t-il, se met à détester « Tout ce qu’il voit et entend au sujet de l’esclavage ».

Il part, pour le compte du British Museum, faire des récoltes d’oiseaux en Jamaïque de 1844 à 1846. GOSSE devient membre de la Royal Society en 1865.

Il fait partie de la mission de Plymouth.

GOSSE fait paraître de très nombreuses publications scientifiques.

Il tente de réconcilier les idées bibliques des connaissances géologiques de son temps qui fait remonter l’origine de la terre à des millions d’années.

Dans Omphalos, son livre et sa théorie, il tente de démontrer que c’est Dieu, au moment de la création du monde, qui a mis des fossiles dans les roches afin de faire croire que le monde est plus vieux qu’il n’est.

Philip Henry GOSSE a été fait membre de la ROYAL SOCIETY le 5 juin 1856.

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Philip Henry GOSSE : Un aquariophile marin… mais pas l’inventeur de l’aquarium !

En mai 1852, le biologiste marin et naturaliste Philip Henry GOSSE (1810-1888) fit sa première tentative sérieuse de créer un aquarium marin.

Il a mis trois litres d’eau de mer dans un récipient en verre contenant une sélection de plantes et d’animaux marins et a ajouté de l’eau de temps en temps au fur et à mesure qu’elle s’évaporait.

Le contenu est resté sain pendant plus de deux mois.

La seule difficulté était d’empêcher les animaux de se manger les uns les autres !

GOSSE vivait avec sa famille dans le Devon, d’abord à St. Marychurch, à un mile de Torquay dans le sud du Devon, puis à Ilfracombe sur la côte nord du Devon.

Il passait ses journées à rassembler des spécimens marins pour les collecter, les identifier et les illustrer.

Début décembre 1852, GOSSE entreprit de construire un aquarium dans la nouvelle Fish House des jardins zoologiques de Regent’s Park (aujourd’hui zoo de Londres), approvisionné avec environ deux cents spécimens collectés à Ilfracombe deux mois plus tôt.

En avril 1853, GOSSE se rendit de nouveau vers l’ouest, cette fois dans le Dorset, pour collecter des spécimens à renvoyer à la Zoological Society de Londres.

Ses observations constituent la base de son best-seller, L’Aquarium : dévoilement des merveilles des profondeurs marines (1854).

Le livre s’est vendu « comme une traînée de poudre » et était « richement orné » de douze planches lithographiées en couleurs très coûteuses :

Je me suis efforcé – d’une manière jusqu’ici, je crois, inédite – de représenter les animaux marins, avec leur beauté de forme et l’éclat de leurs couleurs, dans leurs repaires propres, entourés de rochers sous-marins et d’élégantes algues, tels qu’ils apparaissent lorsqu’ils sont transférés à un aquarium.

Dans le dernier chapitre, il propose des conseils pour aménager un aquarium à la maison.

En quelques années, l’aquarium marin était devenu un ornement à la mode du salon victorien ; les familles se rassemblaient pour regarder le spectacle en direct et les modèles de récipients, fabriqués à partir de verre, d’ardoise, de bois et de fer, devenaient de plus en plus élaborés. GOSSE publia ensuite une suite “A Handbook to the Marine Aquarium”.

En 1856, il fut élu membre de la Royal Society.

L’intérêt de GOSSE pour la biologie marine l’a conduit à la publication de ses ouvrages les plus importants :

Manuel de zoologie marine, 2 vol. (1855-1856), un ouvrage complet sur le sujet,
Actinologia Britannica (1858-1860), concernant les anémones de mer dans les eaux britanniques.

En tant que membre des Plymouth Brethren, une secte chrétienne très conservatrice, GOSSE rejetait tous les concepts évolutionnistes ; ces points de vue ont été exposés dans “Life” et “Omphalos “, tous deux publiés en 1857.

Une notice nécrologique parue dans les Actes de la Royal Society de 1889 affirmait qu’il était « non seulement un naturaliste aux multiples facettes et expérimenté, mais quelqu’un qui faisait plus que tous ses contemporains scientifiques pour populariser l’étude des objets naturels ».

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