Mesonauta festivus

Mesonauta festivus – HECKEL, 1840

Mesonauta festivus, connu sous le surnom de « Cichlidé drapeau » est une espèce de poissons de la famille des Cichlidés d’Amérique du Sud.

C’est surtout l’un des cichlidés les plus répandus dans le bassin de l’Amazone.

C’est encore un poisson d’aquarium très connu et cela depuis de nombres années (1908) car il possède le double avantage de ne pas être trop exigeant et se reproduire facilement.

Donc, Mesonauta festivus est assez commun, tant dans le monde de l’aquariophilie mais tout autant dans la nature.

Les Mesonauta festivus sont une espèce timide et pacifique qui préfère les eaux densément plantées et plus lentes, où ils se rassemblent en petits bancs pour se nourrir de vers, de crustacés, d’autres petits animaux zoobenthiques, d’algues et d’autres matières végétales.

Les Mesonauta festivus ont peu d’exigences spéciales du moment qu’ils bénéficient d’un bac bien planté avec des zones ouvertes pour la nage.

Les Mesonauta festivus ne sont pas trop difficiles avec les paramètres de l’eau, à condition que la qualité soit bonne.

Certaines espèces sont populaires dans le passe-temps de la pisciculture et sont fréquemment maintenues en aquariophilie.

Ceux-ci ont traditionnellement été appelés Mesonauta festivus, mais à la suite des examens taxonomiques du genre en 1991 et 1998, les espèces les plus souvent observées dans le commerce des aquariums sont les suivantes :

  • Mesonauta guyanae ;
  • Mesonauta insignis ;
  • Mesonauta mirificus.

Mesonauta guyanae.

Mesonauta mirificus.

Mesonauta egregius.

Les Mesonauta rappellent beaucoup les scalaires en termes d’apparence et de soin, au moins en partie, en effet, ils semblent vivre dans des habitats similaires qui ne sont pas de simples ruisseaux mais des ruisseaux légèrement plus grands, plus profonds dans lesquels ils évoluent parmi les arbres tombés ou en eau libre…

Le soin à apporter aux Mesonauta est le même que pour les scalaires, mais les Mesonauta, à la différence, nécessitent à l’âge adulte, plus d’espace et en général ils sembleraient qu’ils soient aussi un peu plus délicats avec la qualité de l’eau.

Malheureusement, aujourd’hui ils sont étonnamment rares et inconnus dans le commerce  aquariophile en comparaison avec les Pterophyllum, Symphysodon et Heros qui ont toujours la faveur des aquariophiles spécialisés ou amateurs.

Bien qu’ils ne soient pas aussi spectaculaires en couleur et en forme que leurs plus proches parents, ces animaux à tous âges et encore plus adultes de plusieurs espèces sont un magnifique ornement pour l’aquarium sans parler de leur comportement qui est passionnant à observer.

Il ne faut pas oublier que faire le distinguo entre toutes les espèces de Mesonauta est assez difficile, les professionnels de l’aquariophilie ne sont pas toujours de bon conseil et souvent les différentes espèces de Mesonauta vendues sous les noms de Mesonauta festivus ou Mesonauta insignis.

Les Mesonauta ne sont certainement pas les habitants les plus colorés de l’aquarium, mais ils impressionnent par une multitude de propriétés positives qui leur ont permis de s’assurer une place permanente dans le passe-temps de l’aquariophilie pendant des années.

Car quelle que soit l’espèce, ils ne sont jamais chers à acquérir.

Ces poissons sont faciles à garder, ne font pas de demandes inhabituelles sur la qualité de leur eau ou en termes de soins : ils sont faciles à garder avec relativement peu d’effort.

Les Mesonauta mesurent en général une taille d’environ 12-15 centimètres ou, dans des cas exceptionnels, atteignent même jusqu’à 20 centimètres comme c’est le cas du mâle Mesonauta Insignis.

Tous les Mesonauta séduiront les aquariophiles qui leur offriront un aquarium digne de leur biotope d’origine ce qui explique qu’ils soient encore conservés dans de nombreux aquariums communautaires à travers le monde.

 

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Mesonauta festivus est une espèce endémique de l’Amérique du Sud, qui ne se rencontre nulle part ailleurs.

Ce poisson est originaire des rivières tropicales du Brésil, Venezuela, Pérou, Paraguay et Bolivie.

 

On trouve le Festivus dans de nombreux cours d’eau, y compris dans les bassins des rivières.

Mesonauta festivus peuple les eaux douces :

  • du Rio Tapajós (Brésil) ;
  • du Rio Jamari (Brésil) ;
  • Rio Madre de Dios (Pérou) ;
  • du Rio Guaporé (Brésil et Bolivie) ;
  • du Rio Mamoré (Bolivie) ;
  • du Rio Paraguay ;
  • du Rio Paraná (Brésil et Paraguay).

Il s’agit par contre d’une espèce dont la répartition géographique semble se préciser depuis peu.

Elle est citée avec certitude à l’ouest du bouclier guyanais:

  • Au Rio Cuyun, Venezuela ;
  • Dans la Demerara river, Guyana ;
  • Dans le fleuve Essequibo, Guyana.

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Mais cette espèce de cichlidé est aussi présente hors des Guyanes, on la trouve le long de l’Amazone à partir du Rio Capim (au Pérou) jusque dans l’ouest du Brésil dans l’Amapá, au niveau des marais côtiers de l’Oyapock (c’est-à-dire à l’est du bouclier guyanais).

La répartition actuelle de Mesonauta festivus est donc beaucoup plus étendue que celle qui était connue au moment de sa description.

En effet, l’existence de Mesonauta guyanae n’était citée qu’au Venezuela et au Guyana avec une présence probable dans l’Amapá.

Ainsi, depuis sa description, il a été confirmé que la forme de l’Amapá appartient bien à Mesonauta guyanae.

Par ailleurs, une autre forme connue comme Mesonauta sp. « amazonas » a été récemment rapportée à cette même espèce par l’auteur même de sa description (SCHINDLER, 2003).

Il serait alors intéressant de voir que ce Mesonauta, qui à l’origine était surtout connu par sa présence au Guyana et la région vénézuelienne adjacente, possède aujourd’hui une répartition qui semble plutôt contourner le plateau des trois Guyanes sans réellement le pénétrer en son centre.

Cette espèce n’est effectivement pas citée présente en Guyane française (hors bassin de l’Oyapock) ni non plus au Surinam.

Mesonauta festivus est exceptionnellement présent en Guyane française mais de manière plutôt anecdotique, en revanche, Mesonauta guyanae reste néanmoins un poisson parfois très abondant au Surinam et au Guyana.

Pourtant, dans le bassin de la Surinam river, de nombreuses personnes ont capturé en abondance des individus qui semblent devoir être rattachés à cette espèce (SCHINDLER, 2003).

Pour compliquer la chose, il existe bien un Mesonauta décrit originaire du Surinam : il s’agit de Mesonauta surinamensis Sauvage, (1882) mais, lors de l’examen de l’holotype, PELLEGRIN en 1904 a rattaché celui-ci à Polycentrus schomburgkii (MÜLLER & TROSCHEL).

Polycentrus schomburgkii

Toutefois, d’après KULLANDER et NIJSSEN qui en 1989 publièrent un ouvrage sur les Cichlidés du Surinam (sans noter eux non plus la présence de Mesonauta guyanae dans ce pays), il resterait de légers doutes sur l’identité du spécimen de Sauvage.

A l’heure actuelle, il apparaît donc difficile d’interpréter la présence effective de Mesonauta guyanae au Surinam, notamment dans le bassin de la Surinam river.

Mesonauta ? au Surinam

Les individus capturés sont-ils bien des Mesonauta guyanae présents naturellement au Surinam mais passés au travers des collectes, peut-être du fait de leur milieu de vie parfois peu prospecté ?

Ou bien la présence d’une forme que nous rapportons à Mesonauta guyanae est-elle le résultat d’une introduction accidentelle comme ce fut le cas de Pterophyllum cf. scalare en 1975 dans les environs de Zanderij, au Surinam ?

Cette deuxième hypothèse a notamment été suggérée par V. KUTTY en 1995 (liste de diffusion « Cichlid list » sur internet).

Celui-ci, en reprenant les propos d’une personne ayant travaillé dans une pisciculture proche de la ville de Lelydorp, voisine de Zanderij, explique qu’un bassin d’élevage à la paroi défectueuse aurait déversé son contenu dans un cours d’eau du voisinage.

Toutefois, toujours d’après cette même source, les poissons échappés seraient originaires de Bolivie, pays où Mesonauta guyanae est absent…

Cette dernière hypothèse expliquerait cependant l’absence de ces poissons dans les publications scientifiques, puisque celles-ci se fondent sur des prospections pour la plupart antérieures à 1972.

Quoi qu’il en soit, manquant sérieusement de données, il semble impossible de prendre position actuellement.

La seule certitude est donc la présence d’au moins une population stable de Mesonauta guyanae au Surinam.

Répandu dans une grande partie du nord de l’Amérique du Sud, Mesonauta festivus a été signalé au Venezuela, au Pérou, au Brésil, en Bolivie et au Paraguay.

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Cette souche de Mesonauta festivus se rencontre dans de nombreuses rivières drainages, y compris le Rio Tapajós, Rio Jamari, Rio Madre de Dios, Rio Guaporé, Rio Mamoré, Rio Paraguay et Rio Parana.

Comme déjà souligné, ce cichlidé, Mesonauta festivus, est commun et abondant parmi les peuplements de macrophytes le long d’une vaste aire géographique des bassins de l’Amazonas et du Paraná-Paraguay, en Amérique du Sud.

Cette large répartition géographique met en évidence la capacité de dispersion de l’espèce, qui peut être attribuée à des traits biologiques et comportementaux spécifiques.

Cependant, la capacité de dispersion ne tient pas compte de la vaste gamme géographique seul, les espèces doivent être en mesure d’établir des populations dans divers environnements, qui comprennent des zones marginales des grandes rivières avec différents types d’eau, les lacs des plaines inondables, et petits ruisseaux.

En ce qui concerne sa capacité de dispersion, il faut noter cette capacité de Mesonauta festivus à nager dans la région pélagique, ce qui est remarquable pour cette espèce et assez rare chez les cichlidés néotropicaux.

Sa vagilité [1] est élevée même lorsque les juvéniles sont sous la garde de leurs parents.

En ce qui concerne l’établissement de la population, Mesonauta festivus possède une tolérance environnementale élevée qui le distingue des autres espèces et permet à cette espèce de vivre dans des conditions abiotiques remarquablement différentes.

En outre, chez Mesonauta festivus, sa maturation sexuelle atteinte malgré une petite taille et sa capacité de frai tout au long du cycle hydrologique (apparemment non associée à un signal environnemental spécifique) sont autant de facteurs qui expliquent que les Mesonauta festivus peuvent également faciliter l’établissement de nouvelles populations dans de nouveaux environnements.

De plus, le comportement d’imitation des feuilles mortes, qui est principalement adopté par les juvéniles de Mesonauta festivus est aussi de nature à réduire les pressions de prédation.

Quelques informations sur la distribution du Mesonauta

Mesonauta acora (CASTELNAU, 1855)

Ce cichlidé avait été signalé sur les affluents des fleuves Tocantins et Xingu, dans le bassin du fleuve Amazone.

Mais la distribution de Mesaunata acora mériterait d’être plus précise et surtout corrigée, en effet une erreur a été relevée sur sa localisation dans le fleuve Xingu appartient au bassin amazonien qui est inexacte.

Il n’y a aucun moyen de comlmunication entre le fleuve Xingu et le fleuve Tocantins qui est un affluent du bassin de la rivière Araguaia qui se jette dans l’océan Pacifique.

Le fleuve Xingu ne se connecte pas avec le bassin amazonien.

La distribution de Mesonauta acora se fait donc dans la rivière Tocantins et dans la partie supérieure du bassin fluvial Araguaia, tout cela au Brésil.

SCHINDLER en 2016 ont récemment publié de nouveaux documents relatifs à la zone de localisation type de cette espèce.

Mesonauta egregius (KULLANDER et SILFVERGRIP, 1991)

Ce cichlidé se rencontre sur les affluents des rivières Meta et Vichada, dans le bassin de l’Orénoque.

Distribution: bassin fluvial de l’Orénoque au Venezuela et en Colombie.

La population de la partie inférieure du bassin de l’Orénoque (y compris des parties du delta de l’Orénoque) est traitée par certains auteurs comme une espèce différente (cf. Weidner 2009).

Mesonauta festivus (HECKEL, 1840)

Ce cichlidé se rencontre dans :

  • le fleuve Paraguay (Brésil et Paraguay) ;
  • le bassin fluvial du Paraná ;
  • les affluents des rivières Guapore (Brésil et Bolivie) Madre de Dios (Pérou), Mamore (Bolivie), Jamarí et Tapajos (Brésil) ;
  • le bassin du fleuve Amazone.

Mesonauta guyanae  (SCHINDLER, 1998)

Ce cichlidé se rencontre dans le bassin du Rio Negro (Brésil) du fleuve Amazone. Il se trouve également dans le bassin du fleuve Essequibo en Guyane.

 Autre nom : Netback Flag Cichlid

Distribution: Dans le bassin du Rio Negro (Brésil) du fleuve Amazone; également dans le bassin de l’Essequibo en Guyane et Oyapok (ce dernier fleuve ne l’a pas inclus dans la distribution initiale que j’ai faite sur cette espèce)

La séparation spécifique entre Mesonauta guyanae et son espèce sœur Mesonauta insignis dans le bassin versant du Rio Negro est toujours en discussion.

Mesonauta insignis (HECKEL, 1840)

Ce cichlidé se rencontre dans la partie supérieure du fleuve Negro au Brésil, le bassin du fleuve Amazone, on trouve également ce poisson le long du fleuve Orénoque en Colombie et au Venezuela.

Mesonauta insignis (Heckel, 1840) -Cichlidé drapeau de la poitrine jaune

Le degré de jaune (ou d’orange) sur la poitrine est quelque peu variable. Cela dépend de l’humeur, de la gamme des poissons et du site de collecte (Staeck 2013). C’est probablement le plus coloré du genre.

Mesonauta mirificus (KULLANDER & SILFVERGRIP, 1991)

Il est présent dans le bassin du fleuve Amazone au Pérou et en Colombie sur les affluents des fleuves Ucayali et Amazonien de Yarina Cocha à l’île de Mocagua, près de Leticia.

Récemment, une photographie d’un spécimen de cette espèce capturé au Brésil a été vue. Ce serait (si confirmé) le premier signalement de Mesonauta mirificus en dehors du Pérou.

Mesonauta sp. Xingu

Comme son nom l’indique, il provient de la rivière Xingu, atteignant 12 centimètres de longueur. Les caractéristiques morphologiques décrites pour cette forme par STAWIKOWSKI et WERNER (1998) suggèrent, d’une part, une relation avec le complexe Mesonauta insignis / guyanae et, d’autre part, une association avec le groupe Mesonauta festivus.

Il y a 2 possibilités que :

  • Il s’agit d’une espèce possible en attente d’une description formelle ;
  • Il s’agit d’un hybride entre Mesonauta guyanae et Mesonauta festivus, ce qui pourrait indiquer des études futures (SCHINDLER 2005, STAWIKOWSKI 2006).

Mesonauta sp. Manapiare

Il a été présenté par STAECK en  2013.

Il vient de la rivière Manapiare au Venezuela. atteignant 12 centimètres de longueur.

C’est une espèce relique (distribution géographique restreinte), un ancien ancêtre du complexe Mesonauta insignis / guyanae ou autrement une variante de Mesonauta insignis.

Mesonauta festivus (HECKEL, 1840) 

Il existe des variations considérables au sein de l’espèce (SCHINDLER, 2005).

Cela pourrait conduire à sa division en 2 espèces ou plus à l’avenir.

HABITAT & MILIEU NATUREL

Habituellement, Mesonauta festivus est présent dans des cours bien plantés et dans des eaux à écoulement très lent.

Pour pécher ces poissons, il faudra se concentrer sur les parties debout des cours d’eau se trouvent près du rivage dans l’eau avec de grands roseaux, de préférence sous de grands lots de plantes flottantes, toujours d’un environnement où le courant de l’eau est lent.

Ce sont des poissons qui aiment les eaux noires « blackwaters » aux zones calmes et ombragées, ils vivent dans des zones proches du rivage, avec des roseaux et une végétation abondante.

L’habitat des Mesonauta est habituellement situé dans des écosystèmes bien plantés, avec une forte végétation ripicole[2], dans les eaux lentes.

Les spécimens de Mesonauta festivus du Tapajos ont été prélevés à partir d’une plage de sable à Aveiro et une petite crique à Santarem, à proximité de la végétation, sur un lit de boue et de sable au fond.

Les spécimens de Vila Bela da Trinidade Santfssima ont été capturés, eux, dans le côté ombrageux d’une berge, en eau peu profonde et là encore avec beaucoup de végétation aquatique.

En revanche, les spécimens de Mesonauta festivus issus de Madre de Dios ont été pêchés dans un trou d’eau dans un ruisseau avec de l’eau légèrement teintée mais claire et sans végétation.

Mesonauta festivus peut être observé, dans la nature, en présence de Discus et de scalaires, c’est assez souvent le cas des populations de l’Amazone et dans l’ouest de la Guyane.

Mesonauta festivus se tient dans les couches basses et milieu des cours d’eau qu’ils fréquentent.

Dans la nature, ils vivent sans différence parmi les eaux blanches et claires, mais aussi dans les eaux sombres des lacs, des rivières et des ruisseaux, toujours là où l’eau a un mouvement lent et aux endroits où on peut rencontrer une végétation submergée abondante et voire même intense qui pourrait les cacher.

Il est à noter pour tous les Mesonauta habitent les couches moyennes de l’eau ce qui est relativement atypique chez les cichlidés.

Les Mesonauta sont encore plus originaux dans leur comportement et vont même plus loin puisqu’ils ont placé leur habitat préféré juste sous la surface de l’eau.

Les espèces de Mesonauta ne recherchent en aucun cas la surface du sol, même pour pondre leurs œufs et lorsqu’il s’agit d’assurer les soins du couvain.

Il existe comme caractéristique unique parmi les cichlidés, le fait que les jeunes animaux qui sont toujours pris en charge par leurs parents restent généralement au-dessus des parents qui s’occupent des couvées. Les parent sont toujours situés juste sous la surface de l’eau.

la bande longitudinale qui s’étend obliquement vers l’arrière et vers le haut, que toutes les espèces de Mesonauta possèdent servirait en outre comme aide à l’orientation pour les poissons juvéniles.

TAXONOMIE

HISTORIQUE

L’un des poissons d’aquarium les plus anciens, il a été un favori éternel dans le passe-temps depuis plus Il a été introduit pour la première fois dans le hobby vers 1908 et élevé pour la première fois en captivité en Allemagne de l’Ouest à l’Aquarium de WEINHAUSEN à Brunswick en 1911.

Les vrais “découvreurs” des Mesonauta sont d’abord les indiens qui ont colonisé la zone où ce poisson vivait à l’origine.

De façon précise et historique, le premier collectionneur scientifique et créateur de la nomenclature type valide de cette espèce est à juste titre le Comte François de CASTELNAU.

François Louis NOMPAR de CAUMONT LAPORTE, comte de Castelnau est un explorateur et un naturaliste français, né le 25 décembre 1810 à Londres et mort le 4 février 1880 à Melbourne.

Il a utilisé également les noms de Francis de Castelnau, François Laporte et François Delaporte.

Entre 1843 et 1847, il entreprit une longue expédition, allant de Rio de Janeiro par l’Amérique du Sud équatoriale à Lima.

Une partie importante de sa tournée, qu’il montait à cheval et à mulets pris part, conduit le long du Rio Araguaia.

Publier ses expériences il a ouvert plusieurs volumes envoyer de la documentation. En 1855, il semblait être le groupe dans lequel il prenait entre autres choses rapportées sur les cichlidés

Né à Londres, il est le fils illégitime de la comtesse de Mesnard-La Barotière, fille du duc de La Force et veuve depuis plusieurs années, et, d’après certains auteurs, du futur roi d’Angleterre George IV ; ce qui ferait de lui le cousin germain de la reine Victoria.

Sa situation irrégulière explique les incertitudes sur son nom et sur sa date de naissance, ainsi que les inconnues de ses premières années.

Dans les années 1830, il réside à Paris et fait partie des membres fondateurs de la Société entomologique de France, qui voit le jour le 29 février 1832.

Auteur de plusieurs ouvrages publiés dans les années 1830-1850, il rédige notamment la partie de « Coléoptères » de l’Histoire naturelle des animaux articulés (1840), l’une des dernières monographies traitant l’ensemble de cet ordre d’insectes.

Accepté et intégré dans la haute aristocratie française, il épouse une cousine de sa mère et voyage beaucoup, en partie à titre personnel, en partie pour le compte du gouvernement français.

Sa mission en Amérique du Sud, de 1843 à 1847, fait l’objet d’une publication célèbre. Il conduit notamment une expédition de 1837 à 1841 en Amérique du Nord pour y étudier les lacs canadiens, les États-Unis et le Mexique.

De 1843 à 1847, il conduit une expédition comprenant trois autres personnes dont le botaniste Hugh d’Algernon Weddell, à travers l’Amérique du Sud, du Pérou au Brésil.

C’est grâce à l’appui du duc d’Orléans et du duc de Nemours que l’expédition peut être organisée.

Nommé consul de France à Bahia en 1848, puis, peu de temps après au Siam, fonction qu’il occupe jusqu’en 1862.

Il arrive à Melbourne en 1862 et y occupe les fonctions de consul de France de 1864 à 1870.

Il y reste après sa retraite et y meurt, après avoir légué sa riche collection de coléoptères au musée de cette ville.

Il participe activement aux activités de la Société d’acclimatation de Victoria et de la Société d’entomologie des Nouvelles-Galles du Sud.

On lui doit plusieurs ouvrages d’entomologie.

Dans ses ouvrages, il a décrit 16 nouveaux cichlidés dont KULLANDER, par la suite en 2003 reconnaitra valides 5 d’entre elles.

Après un voyage de collecte de fonds de 18 ans en Amérique du Sud, Johann Natterer rentra chez lui en Autriche en 1835 avec de grandes collections de poissons, entre autres.

Cela a conduit Jacob Heckel au musée d’histoire naturelle de Vienne à traiter et à commencer à décrire le poisson. Malheureusement, seul le premier volume de cichlidés est sorti.

Puis il s’est intéressé aux poissons d’autres parties du monde.

Le livre comprend toujours des descriptions de 49 nouvelles espèces de cichlidés, dont certaines, cependant, d’Amérique centrale. Voici également les deux premiers cichlidés drapeau: Heros festivus et Heros insignis.

Quelques années plus tard, est venue une description d’un troisième cichlidé drapeau. C’est le chercheur français de Castelnau (selon Wikipédia, son nom complet était: Francis-Louis Nompar de Caumont La Force de La Porte, comte de Castelnau) qui, en 1855, décrivit Chromys acora .

Les pêcheurs ont fondé leur propre famille en 1864 lorsque Albert Günther, du Natural History Museum de Londres, a décrit Mesonauta .

Cependant, il pensait qu’ils étaient si similaires qu’il les a tous regroupés sous le nom de Mesonauta insignis .

Pendant les cent années suivantes, cette seule espèce était le plus souvent appelée Cichlasoma festivum .

Ce n’est qu’en 1983 que Sven KULLANDER (Suède) a rétabli le genre Mesonauta , pour décrire deux espèces du Pérou en 1986, qu’il a ensuite identifiées comme Mesonauta festivus et Mesonauta insignis .

En 1991, cela a été suivi par une révision de la famille, maintenant en collaboration avec Anders Silfvergrip.

Cependant, l’audit ne couvre pas les forums d’Amazonie inférieure et la région des Guyanes. Le résultat a été cinq espèces, avec un pétard qu’il y a au moins 2-3 espèces de plus.

En 1998, l’aquariophile allemand Ingo SCHINDLER a décrit une sixième espèce du Venezuela-Guyane.

Mesonauta est une héroïne, c’est-à-dire appartient à la sous-famille des Cichlasomatinae et du tribus Heroini.

Des études morphologiques montrent que Mesonauta et Pterophyllum sont des groupes frères , des Heros, Symphysodon et Uaru apparentés (KULLANDER, 1998), des études moléculaires, par exemple CONCHEIRO PEREZ et al, 2006, LOPEZ-FERNANDEZ et al, 2010 donnent d’autres résultats plus contradictoires.

Il y a encore de la place pour une analyse plus approfondie du genre, y compris des méthodes morphologiques et moléculaires – ou en d’autres termes, nous ne savons toujours pas grand-chose sur les espèces et les relations, et de nombreux animaux dans le commerce qui proviennent souvent de l’Amazonie centrale pourraient bien être de espèces non décrites.

Avant KULLANDER, Mesonauta festivus avait été initialement nommé « Heros festivus » par HECKEL en 1840.

GÜNTHER les a séparés, « Chromys acoras » et « Heros insignis » et les a placés dans un nouveau genre, Mesonauta.

En 1905, REGAN les avait regroupés avec d’autres Acaras du genre Cichlasoma, sous le nom de Cichlasoma festivum, qui était le nom utilisé pour le poisson lorsqu’il était importé à l’origine dans le hobby au début du 20e siècle.

En 1983, KULLANDER a révisé le genre Cichlasoma à un nombre relativement restreint d’espèces et érigé ou ré-érigé plusieurs genres.

L’un d’eux était Mesonauta.

La plupart des espèces de Mesonauta ont été dans le passe-temps à un moment ou à un autre, mais la plupart des «festivums» vendus dans le commerce sont Mesonauta insignis du Rio Negro du Brésil.

Parmi les éléments permettant d’identifier les différentes espèces du genre figurent :

  1. L’arrière du corps ;
  2. La bande latérale ;
  3. Les barres verticales ;
  4. Les taches sur les nageoires.

La classification des caractéristiques de ces éléments repose sur :

  1. Le dos du poisson qui est classé comme réticulé ou non réticulé.
  2. La bande latérale qui est classée comme continue ou discontinue.
  3. Les barres qui sont sont identifiées par des chiffres, en commençant par la pseudo-ocelle du pédoncule caudal.
  4. La présence ou non de taches sur les nageoires et la forme.

Le genre Mesonauta, réhabilité par KULLANDER en 1991, comprend actuellement et certainement très provisoirement, six espèces décrites.

Il s’agit de :

  • Mesonauta acora – CASTELNAU, 1855 ;
  • Mesonauta egregius – KULLANDER & SILFVERGRIP, 1991 ;
  • Mesonauta festivus – HECKEL, 1840 ;
  • Mesonauta guyanae – SCHINDLER, 1998 ;
  • Mesonauta insignis – HECKEL, 1840 ;
  • Mesonauta mirificus – KULLANDER & SILFVERGRIP, 1991.

Par ailleurs, il existe au moins deux nouvelles formes qui pourraient représenter des espèces non décrites scientifiquement, il s’agit de :

  • Mesonauta sp. « Orinoco » ;
  • Mesonauta sp. « Xingú ».
  • Mesonauta sp. «Amazonas».

L’aire de répartition du genre couvre une très grande partie de l’Amérique du Sud équatoriale et subéquatoriale ce qui explique ces nouvelles espèces non décrites à ce jour et peut être d’autres qui seront découvertes dans els temps à venir.

Ainsi, d’après les données publiées (KULLANDER & SILFVERGRIP 1991, SCHINDLER 1998), deux espèces décrites proviennent des affluents de la rive droite de l’Amazone et d’un système du sud du continent, il s’agit de :

  • Mesonauta acora (Rio Tocantins et Rio Xingú) ;
  • Mesonauta festivus, présent dans le bassin du Rio Paraguay (Rio Paraná) et dans le bassin amazonien (Rio Guaporé, Madre de Dios, Mamoré, Jamari avec une forme particulière dans le bas du Rio Tapajós).

Les autres espèces sont plutôt originaires du cours principal de l’Amazone et des régions situées au nord de ce fleuve (ses affluents de la rive gauche, du bassin du Rio Orinoco et du plateau guyanais) :

il s’agit de :

  • Mesonauta egregius : Présent dans le bassin du Rio Orinoco avec les Rio Meta et Vichada dans les Llanos colombiens) ;
  • Mesonauta mirificus qui est une espèce proche de Mesonauta festivus et qui est présente dans le bassin amazonien péruvien et colombien (Rio Ucayali, Napo, Solimões près de Leticia) ;
  • Mesonauta insignis présent dans le Rio Orinoco et le haut Rio Negro. Les deux formes géographiques de ces deux bassins sont malgré tout légèrement différentes);
  • Mesonauta guyanae présent dans le cours principal de l’Amazone, sur les plateaux guyanais du Venezuela, du Guyana et de l’Amapá.

Mesonauta festivus a été généralement reconnue comme la seule espèce valide du genre Mesonauta jusqu’en 1991, date à laquelle un examen taxonomique a révélé, à cette date (aujourd’hui au moins six !) que cinq espèces devaient être reconnues (une sixième a été décrite en 1998).]

En conséquence, les spécimens vendus dans les magasins d’aquariophilie sont généralement venus et étiquetés comme étant des « Mesonauta festivus » n’en sont pas..

En réalité, le véritable Mesonauta festivus est plus difficile à obtenir et vu beaucoup moins souvent que certains de ses parents.

Plus généralement, il est plus facile de se procurer dans ces magasins des :

  • Mesonauta guyanae ;
  • Mesonauta insignis ;
  • Mesonauta mirificus.

A ce stade, il convient de savoir différencier toutes ces espèces de Mesonauta pour trouver le bon « Mesonauta festivus » !

 

RAPPEL SUR LES …..

Mesonauta festivus a été révisé en 1991, entraînant la division de l’espèce en cinq espèces distinctes:

  • Mesonauta acora des rivières Tocantins et Xingu ;
  • Mesonauta egregius de l’Orénoque en Colombie ;
  • Mesonauta festivus des affluents qui se jettent dans l’Amazonie en Bolivie et au Paraguay ;
  • Mesonauta insignis du haut Rio Negro et du fleuve Orénoque, dans la zone proche du célèbre canal Casiquiare ;
  • Mesonauta mirificus de l’Amazonie péruvienne.

L’espèce Mesonauta festivus a été généralement reconnue comme la seule espèce valide du genre Mesonauta jusqu’en 1991, date à laquelle un examen taxonomique a révélé que cinq espèces puis six espèces en 1998 devaient être reconnues…en attendant d’autres venues.

Il existe donc dans la nature au moins 6 variétés de couleurs ou plus provenant d’endroits différents, mais fait qui les caractérise toutes, chacune d’entre elle possède cette fameuse bande noire.

Il existe également une autre variété qui a 7 barres verticales brunes qui courent sur toute la longueur de leur corps se terminant par une huitième barre plus comme un point dans la nageoire caudale.

NOMS

NOM COMMUNS

Connu depuis longtemps sous le nom de Cichlasoma festivus, qui représente le nom commun de «festivus».

Le « Flag Cichlid Mesonauta festivus », également est connu sous les noms de :

  • Festivus Cichlid,
  • Barred Cichlid
  • Festive Cichlid,

Dans tous les cas, c’est un cichlidé magnifique et intéressant.

 

SYNONYMES

  • Mesonauta festiva – HECKEL, 1840 ;
  • Mesonauta festivus – HECKEL, 1840 ;
  • Mesonauta festiva – HECKEL, 1840 ;
  • Heros festivus – HECKEL, 1840 ;
  • Acara festiva ;
  • Cichlasoma festiva ;
  • Cichlasoma insigne ;
  • Cichlasoma insignis ;
  • Heros insignis.

ETHYMOLOGIE

Le mot « Mesonauta » probablement du grec « mesos » signifiant « moyen ».

Le mot « nautes »signifie « marin » et vient du latin “nauta” ou marin.

Ce nom fait peut-être référence à la position d’origine de la nageoire dorsale postérieure à la nageoire pelvienne qui était l’auteur caractère diagnostique principal.

Le terme de genre Mesonauta signifie “marin moyen”, “distingué et “remarquable” tandis que le terme d’espèce festivus signifie “joyeux” ou “beau”.

DESCRIPTION

Les cichlidés drapeau du genre Mesonauta sont classés dans le groupe de genre Heroini au sein de la sous-famille des Cichlasomatinae, qui, selon KULLANDER (1996), se distingue des autres cichlidés d’Amérique du Sud et centrale en raison de caractéristiques anatomiques et ostéologiques (structure osseuse).

MORPHOLOGIE

Corps

C’est un cichlidé de forme ovale avec une certaine compression latérale.

En effet, le corps de Mesonauta festivus est en forme de V, avec les extrémités des nageoires définissant un angle environ deux fois moins prononcé chez Pterophyllum scalare (scalaire).

Ils sont ovales robustes et compressés latéralement, avec de grands yeux et une petite bouche, les nageoires anale, pelvienne et dorsale sont similaires à celles du Pterophyllum scalare.

Mesonauta festivus a un corps discoïde, très comprimé latéralement.

En effet, Mesonauta a le corps comprimé latéralement, hautement prononcé.

La tête  de Mesonauta festivus, vue de profil est assez pointue.

Avec l’âge, les spécimens plus âgés acquièrent une apparence plus bossue qui les rend moins attirants et leur fait sembler un peu déformés.

Les parties arrière du corps est marqué par le pédoncule caudal.

Le pédoncule caudal est large et distinct.

Tête

La tête est petite et pointue.

Cette forme de tête pointue chez les Mesonauta festivus est plus prononcée chez les spécimens plus jeunes.

La bouche, placée en position terminale, elle est petite, effilée et en pointe.

Avec l’âge, la forme de le tête et aussi du corps du poisson devient moins gracieuse et plus difforme : la forme pointue s’estompe et souvent une légère bosse apparait sur le front des poissons âgés.

Chez les plus âgés, cette difformité est marquante.

Nageoires

Les nageoires dorsale, ventrale et anale sont pointues et, chez les spécimens matures de Mesonauta Festivus et elles atteignent souvent l’arrière des nageoires caudales.

La nageoire dorsale et nageoire anale sont allongées.

La nageoire caudale a le bord arrondi.

Les nageoires dorsale, pelvienne et anale sont allongées et de couleur jaune blanchâtre.

La nageoire dorsale, trapézoïdale, est précédée d’une seule épine et est soutenue par 14 épines rigides, partiellement couvertes par la membrane inter-radiale, et par 6/9 rayons mous, le premier rayon mou beaucoup plus long que les autres.

Cette nageoire a un aspect dentelé, est peu développée en hauteur, elle s’étend sur la moitié postérieure du dos et se termine par un grand lobe postérieur à apex pointu.

La nageoire anale est de forme trapézoïdale et supportée à son tour par 8 épines rigides, partiellement couvertes par la membrane inter-radiale, et par 8 ou 9 rayons mous, est symétrique à la nageoire dorsale et présente également un aspect dentelé.

La nageoire caudale est grande et forme trapézoïdale, elle présente une marge remarquablement arrondie.

Les nageoires ventrales sont très particulières, elles sont triangulaires, et sont soutenues par 3 épines rigides.

TAILLE

Mesonauta festivus atteint une taille moyenne d’environ 12-15 centimètres (mâles), les femelles restent légèrement plus petites.

Généralement en aquarium, ils atteignent généralement environ 15 centimètres, c’est une relativement faible par rapport à celle qu’ils peuvent atteindre en milieu naturel, dans leur habitat, et qui va jusqu’à 20 centimètres pour les plus grands spécimens.

 

COLORATION

Corps

La couleur de base peut varier du gris clair au brun jaunâtre.

Les caractéristiques qui font reconnaître ce poisson est la ligne noire à travers l’œil, qui, dans certains spécimens arrivent jusqu’à la fin de nageoire dorsale, et la tache noire au début de la nageoire caudale.

La livrée n’est pas très colorée; de couleur gris jaunâtre, aux reflets turquoise clair, au dos plus foncé, presque vert olive, et au ventre de couleur gris argenté.

Sa couleur de corps est très variable: de l’argenté au jaunâtre au verdâtre ou au turquoise. Une forte bande noire s’étend de ses yeux jusqu’à presque l’extrémité de sa nageoire dorsale. De couleur argentée à vert jaunâtre avec un ventre blanc.

Le corps est de couleur argent blanchâtre.

Le dos est gris blanchâtre à gris foncé.

Le corps de Mesonauta festivus est argenté avec une bande noire proéminente de la bouche à la pointe de la nageoire dorsale, coloration or verdâtre sur le dos.

  • Cette bande noire qui court de la bouche sur le haut du dos des poissons de cette espèce est la caractéristique la plus distinctive des Mesonauta.

Ses flancs de corps ont aussi plusieurs barres transversales, qui ne sont souvent que faiblement reconnaissables. Leur apparence dépend de l’humeur des poissons qui lorsqu’ils changent de couleur font que les rayures verticales sont marquées ou effacées.

Ainsi sur le côté du corps, il y a 7 à 8 bandes transversales droites, de couleur sombre qui coupe cette ligne sombre, de couleur noire compacte et légèrement arquée, reliant la bouche à l’apex de la nageoire dorsale en passant sur l’œil.

Sur la partie supérieure de l’extrémité du pédoncule caudal, il y a une tache sombre en forme de selle; les nageoires sont semi-transparentes avec de légers reflets turquoise.

Plusieurs barres verticales sombres sont généralement indistinctes, donnant davantage une apparence marbrée.

Ces barres verticales sombres sont généralement indistinctes et lui donnent davantage une apparence marbrée.

Il ne faut pas l’oublier, il y le choix entre au moins 6 variétés de couleurs et motifs ou plus, mais toutes les variétés ont tous cette marque noire distinctive.

Les variations trouvées chez ce poisson proviennent des endroits où les espèces parentes ont été capturées à l’origine.

Bien que pas toujours visible, le corps présente des rayures verticales sombres et une grande tache, également noire, sur le pédoncule caudal.

Tête

La partie inférieure de la tête scintille souvent turquoise bleuâtre, parfois jaune.

Une bande diagonale s’étend de la pointe de la nageoire dorsale à l’œil.

Cette bande s’étend jusqu’à la bouche, bien que cette partie soit généralement très pâle.

Les yeux sont rouges.

Nageoires

Une tache noire distinctive se trouve sur la base de sa nageoire caudale.

Ses nageoires sont pour la plupart colorées comme le reste du corps, parfois presque transparentes.

Le 1er rayon des nageoires pelviennes est très allongé

En outre, chez Mesonauta Festivus, les nageoires dorsale, anale et pelvienne ont des tons jaunâtres, la bande oblique qui la traverse est noire, créant deux zones de coloration différente.

La partie supérieure est d’un vert grisâtre et avec des zones jaunes, et tandis que dans la partie inférieure prédomine le gris argenté.

DIFFERENCIATION & IDENTIFICATION

Le Mesonauta Festivus est très similaire à Mesonauta insignis et au Mesonauta egregius, avec lesquels il est souvent confondu, et souvent ces trois poissons sont commercialisés sous le même nom commun.

La différence la plus évidente pour différencier ces 3 poissons repose sur la ligne arquée qui chez Mesonauta Festivus est d’un noir compact et atteint la bouche tandis que chez la Mesonauta insignis la couleur est moins intense et il est possible d’observer le réticulum formé par la bordure noire des écailles.

De son côté, Mesonauta egregius, cette ligne est plus colorée, elle est droite et elle n’atteint pas la bouche mais s’arrête juste avant l’œil.

À mesure que les Mesonauta Festivus grandissent et surtout vieillissent, ces poissons développent un  dos particulièrement voûté qui leur donne une allure un peu déformée.

Tous les Mesonauta Festivus sont facilement identifiables par une barre diagonale sombre (ou drapeau) qui s’étend de la partie supérieure de la bouche, à travers la partie inférieure de leur œil rouge, jusqu’à l’extrémité de la pointe de la nageoire dorsale.

Le corps au-dessus de cette bande est une nuance sombre de brun.

La couleur dominante du corps est une couleur jaune verdâtre qui présente un éclat métallique.

Toutes les sous-espèces possèdent une grande tache noire entourée d’or au sommet de la base de la nageoire caudale, et certaines ont une tache de même contour au centre du drapeau noir.

Les longues nageoires pectorales sont incolores et les nageoires dorsale, anale et caudale sont de couleur jaune pâle avec de petites taches noires entrelacées.

Hormis le fait que les femelles sont légèrement plus petites que les mâles, leurs marques et couleurs sont identiques.

Plusieurs sous-espèces de Festivus ont développé des motifs de couleur distincts avec de légères variations dans le nombre et la disposition de leurs bandes verticales.

La détermination scientifique chez Mesonauta prend essentiellement en compte le patron mélanique et parfois aussi certains critères apparemment plus pertinents et efficaces mais difficilement utilisables en aquariophilie, en l’occurrence ces critères peuvent porter sur l’observation des arcs branchiaux et de l’écaillure du pré-opercule…

Dans ces conditions, on ne peut pas vraiment parler une réelle clé de détermination, mais plutôt d’un certain nombres d’indices et d’outils qui constituent une aide à la détermination dont le but est de permettre aux aquariophile d’appréhender un peu mieux ce genre difficile…

Les principes d’identification

La première étape dans la détermination consistera à numéroter les barres du patron mélanique en suivant la méthode proposée par KULLANDER & SILFVERGRIP lors de la révision du genre en 1991 et reprise par SCHINDLER en 1998 pour décrire Mesonauta guyanae.

La première barre est toujours celle qui porte l’ocelle sur le pédoncule caudal.

Pour compter dans le bon ordre les barres, on compte en allant de la nageoire caudale vers la tête.

Pour les barres peu marquées (c’est souvent le cas de la 8ème) ou celles qui sont scindées en deux verticalement, il est possible de se référer à la partie dorsale, au-dessus de la ligne oblique caractéristique du genre, où les barres prennent naissance et sont généralement bien visibles.

Il n’y a pas de différences majeures entre les spécimens femelles et mâles.

Les mâles sont que légèrement plus grands que les femelles et ont des nageoires dorsales et anales plus pointues.

La deuxième étape consiste à confronter le patron mélanique observé sur les individus aux descriptions présentées dans le tableau d’aide à la détermination.

Parmi les éléments permettant d’identifier les différentes espèces du genre figurent:

  • L’arrière
  • Bande latérale
  • Barres verticales
  • Taches de nageoires

La classification des caractéristiques de ces éléments est :

  1. Le dos: il est classé comme réticulé ou non réticulé.
  2. La bande latérale: elle est classée comme continue ou discontinue.
  3. Les barres: elles sont identifiées par des chiffres, en commençant par le pseudo-ocelle du pédoncule caudal.
  4. Présence ou non de taches sur les nageoires et leur forme.

ETAPE 1 : Aide à la détermination des espèces du genre Mesonauta appliquée à l’aquariophilie.

Mesonauta acora : Les barres sont irrégulières et la 5ème barre est interrompue laissant une zone claire à mi-hauteur.

REMARQUE : Ce patron mélanique donne au corps un aspect marbré.

Mesonauta festivus : Toutes les barres sont entières (ni scindées en 2 parallèles, ni interrompues et les barres 3 et 4 sont unies.

Elles se séparent cependant en arrivant près de la nageoire anale formant un Y renversé.

Mesonauta egregius : La 6ème barre est scindée en deux parallèles et il y a VI à VII (en général VII) rayons épineux dans l’anale.

REMARQUE : la 5ème barre est en générale intacte : ni scindée en 2 parallèles, ni interrompue. Néanmoins quelques populations de ces Mesonauta peuvent posséder cette 5ème barre interrompue.

Mesonauta mirificus : La 6ème barre scindée en deux parallèles et VIII à IX (en général VIII) rayons épineux dans l’anale.

REMARQUE : la 5ème barre est intacte.

Mesonauta insignis : La 5ème barre est entière mais comporte deux branches en arrivant près de la nageoire anale et la 6ème barre rejoint la 7ème dans la région ventrale.

REMARQUE : la 6ème barre est intacte.

Mesonauta guyanae : La 5ème barre est scindée en deux parallèles à partir de la ligne longitudinale oblique et les barres 6 et 7 sont bien séparées même dans la région ventrale où elles s’amincissent.

REMARQUE : la 6ème barre est intacte.

Mesonauta sp. « Xingú » : Toutes les barres sont intactes et bien individualisées.

ETAPE 2 : Autre mode de détermination

Un autre mode de détermination a été mis en place par des spécialistes, il s’appuie sur des critères qui prennent essentiellement en compte le patron mélanique des poissons et fait abstraction de certains critères parfois plus pertinents mais difficilement utilisables en aquariophilie (observation des arcs branchiaux, écaillure du pré opercule).

En conséquence, il faudra retenir de cette méthode qu’elle n’est donc pas une réelle clé de détermination, mais juste une aide pour y voir plus clair parmi tous les Mesonauta.

Les barres sont numérotées (voir message suivant) en utilisant la méthode de KULLANDER et SILFVERGRIP lors de leur révision du genre (cf. références).

  • Mesonauta acora (CASTELNAU, 1855) => Les barres sont irrégulières et la 5ème barre est interrompue.

=> REMARQUE : Ce patron mélanique donne au corps un aspect marbré ce qui vaut à ce Mesonauta le surnom de Mesonauta marbré.

Sa reconnaissance parmi les autres membres de l’espèce est facile à faire !

  • Mesonauta festivus (HECKEL, 1840) => Toutes les barres sont entières, elles ne sont ni scindées en 2 parallèles, ni interrompues.

En outre, les barres 3 et 4 sont unies et elles se séparent cependant en arrivant près de la nageoire anale.

  • Mesonauta egregius (KULLANDER & SILFVERGRIP, 1991) => La 6ème barre se divise en deux barres parallèles au niveau de la barre transversale commune à tous les Mesonauta. A partir de cette scission, on compte sur les barres VI à VII qui finissent au niveau des rayons épineux de la nageoire anale

REMARQUE : la 5ème barre est intacte, elle n’est ni scindée en divisée en 2 barres parallèles, ni interrompue.

  • Mesonauta mirificus (KULLANDER & SILFVERGRIP, 1991) => La 6ème barre se divise en deux barres parallèles au niveau de la barre transversale commune à tous les Mesonauta. A partir de cette scission, on compte sur les barres VIII à IX rayons qui se rejoignent, après avoir formé une sorte de boucle au niveau des premiers avant les premiers rayons épineux de la nageoire anale.

Mesonauta mirificus a la troisième barre divisée, avec des lignes horizontales épaisses au-dessus du drapeau diagonal.

REMARQUE : la 5ème barre est intacte.

  • Mesonauta insignis (HECKEL, 1840) : La 5ème barre est entière mais avec deux branches en arrivant près de la nageoire anale tandis que la 6ème barre rejoint la 7ème dans la région ventrale. Mesonauta Insignis a sept barres à peine visibles qui sont bien en évidence lorsque ces poissons sont stressés. En outre, les 2e et 4e barres sont jointes et les échelles au-dessus de la barre diagonale sont réticulées.

REMARQUE : la 6ème barre est intacte.

  • Mesonauta guyanae (SCHINDLER, 1998) => La 5ème barre est entièrement scindée en deux parallèles et les barres 6 et 7 sont bien séparées même dans la région ventrale.

REMARQUE : la 6ème barre est intacte.

Cette méthode n’est cependant pas toujours applicable et présente certaines limites.

Il est préférable, par exemple, d’éviter de l’employer sur des individus trop jeunes.

En effet, le patron mélanique de transition des juvéniles ne permet pas toujours de repérer les barres correctement (il est en fait trop proche du patron marbré des plus jeunes).

De même, le patron mélanique variant considérablement en fonction de l’état de stress du poisson mais aussi entre les individus et parfois les populations d’une même espèce, il est souhaitable de procéder à la détermination sur plusieurs spécimens à chaque fois.

En outre, certaines formes non décrites n’ont pas été prises en compte.

Lorsque cette information est disponible, l’origine géographique peut être un bon élément pour conforter ou non une identification (attention cependant, le mode de fonctionnement des exportateurs aquariophiles ne garantit pas qu’une importation en provenance d’un pays donné concerne forcément des spécimens provenant de ce pays, ils peuvent très bien être originaires d’une autre région).

D’après SCHINDLER (1998, 2003), Mesonauta guyanae appartiendrait au même complexe d’espèces que Mesonauta insignis.

Ainsi, l’auteur interprète leur patron réticulé sur la nuque et sur l’arrière du corps au-dessus de la ligne longitudinale oblique mais aussi leur museau comparativement plus allongé que celui des autres formes du genre, comme des caractères dérivés propres à ce complexe d’espèces.

DUREE DE VIE

Les Mesonauta ont une espérance de vie comprise entre 8 à 10 ans si on leur prodigue bien tous les soins pour y parvenir.

Un vieux mâle Mesonauta festivus : On notera qu’avec l’âge, la forme du poisson s’arrondit…ce qui le rend moins attractif pour beaucoup d’aquariophiles !

DIMORPHISME SEXUEL

Le dimorphisme sexuel chez Mesonauta met généralement en évidence la taille plus grande du mâle par rapport à la femelle et la présence d’extensions effilées sur les nageoires dorsale et anale du mâle qui sont particulièrement remarquables chez certains spécimens adultes.

Le mâle Mesonauta festivus a des nageoires impaires plus effilées qu’une femelle.

Les nageoires pelviennes en filament servent au thigmotactisme, comme chez le scalaire.

Le Mesonauta festivus est un poisson mesurant environ 10 centimètres à l’âge adulte.

Le mâle Mesonauta festivus est un peu plus grand que la femelle.

Le mâle Mesonauta festivus est aussi plus gros et ses extensions sur les nageoires dorsales et anales plus longues et effilées.

Hormis ces critères, il n’existe aucun autre signe extérieur permettant de différencier les sexes chez Mesonauta festivus.

Ce n’est seulement qu’en période de frai qu’il sera possible de distinguer, sans erreur possible, le mâle de la femelle d’après la forme du conduit génital.

L’observation du couple et de son comportement peuvent aider et parfois une différence peut être significative au niveau de la tête des poissons : cette différenciation porte sur la forme de la tête et selon certains spécialistes de ce poisson, les mâles ont un museau plus long.

La tête des mâles est plus longue, avec une sorte de museau, semblable à Pterophyllum altum.

D’une façon générale, la différenciation des sexes chez Mesonauta et Mesonauta festivus en particulier est difficile à effectuer tant que leurs conduits génitaux ne sont pas apparus ce qui survient seulement au cours du frai !

Pour faire la différence, il faut savoir que :

  • L’oviducte de la femelle est court et large, de forme émoussée ;
  • Le conduit génital du mâle est plus long, plus fin et plus pointu.

À l’âge adulte, les mâles sont généralement plus gros que les femelles et peuvent également avoir :

  • Un museau légèrement plus allongé ;
  • Des nageoires dorsales et anales plus pointues ;
  • Des nageoires pectorales plus grandes.

Cependant, les mâles peuvent devenir un peu plus gros et avoir une queue allongée et des nageoires anales plus longues.

On retiendra que :

  • Cette différence de sexe est toujours plus facile à voir chez les animaux du même âge ;
  • Les spécimens femelles sont légèrement plus petits que les mâles ,
  • Les mâles peuvent être reconnus par le “nez” légèrement plus saillant ;
  • Les mâles ont des nageoires pectorales et anales plus longues, en plus ….mais pas toujours.

COMPORTEMENT

CARACTERE

Les Mesonauta sont plutôt pacifiques, bien qu’ils puissent devenir bien plus agressifs en particulier lors de la période de reproduction.

Un couple de Mesonauta festivus peut être maintenu sans difficulté avec d’autres cichlidés tout aussi pacifiques tels que de petits Géophagus et les cichlidés-nains Apistogramma et autres espèces pacifiques communautaires telles que les tétras et des petits poissons-chats.

Ce cichlidé est plutôt facile à vivre et est généralement paisible avec tous les poissons qu’il ne peut pas avaler.

Il utilise ses longues nageoires pelviennes pour se frayer un chemin à travers les fourrés de plantes comme le font les anges, et il prend plaisir à repérer de petits invertébrés parmi les feuilles.

Les Mesonauta font partie d’un groupe de Cichlasomatini d’Amérique du Sud qui font d’assez bons résidents de la communauté, montrant une agressivité uniquement lors de l’accouplement ou du frai.

Exemple d’individus représentatifs de neuf espèces prélevés en milieu naturel où évolue les Mesonauta 

(a) Acarichthys heckelii, 75 mm SL;

(b) Geophagus altifrons, 197 mm SL;

(c) Mesonauta festivus, 55 mm SL;

(d) Satanoperca lilith, 185 mm SL;

(e) Pygopristis denticulata, 165 mm SL;

(f) Monocirrhus polyacantus, SL 15 mm;

(g) Symphysodon discus, 161 mm SL;

(h) Pterophyllum scalare, 85 mm SL

(i) Moenkhausia aff. colletii, 65 mm SL.

Dans un aquarium, le groupe pourra comprendre :

Dans un aquarium où ces animaux se sentiront bien, il sera possible d’observer les Mesonauta festivus se déplacer en groupe, comme un banc de poissons, ce groupe de ces poissons dans un aquarium bien planté est un spectacle impressionnant car ils évoluent gracieusement dans tout l’aquarium.

A savoir que dans la nature, ils semblent vivre en grands troupeaux.

Ne vous laissez pas tromper par leur apparente douceur, les Mesonauta festivus restent quand même gros poissons et des mangeurs insatiables !

D’une façon générale, les Mesonauta festivus sont qualifiés de cichlidés relativement pacifiques.

Ceci est vrai dans la mesure où ils sont très pacifiques envers les autres espèces.

Cependant, ils peuvent être très agressifs envers les espèces apparentées, en particulier pendant la période de reproduction et il n’est pas toujours facile d’obtenir un couple bien apparié, car semble-t-il, ils seraient difficiles dans leur choix du partenaire.

Fait remarquable, Mesonauta festivus est le seul cichlidé américain connu pour avoir un comportement de nettoyeur à l’égard des autres autres poissons !

Les poissons nettoyeurs sont de petits poissons qui éliminent les écailles, le mucus et les parasites tels que le pou du poisson de la surface d’autres poissons, que les scientifiques appellent des clients.

Depuis des années, les scientifiques tentent de comprendre la nature de la relation entre les poissons nettoyeurs et leurs clients.

Les nettoyages réguliers aident-ils les clients à vivre plus longtemps, en meilleure santé et plus heureux, ou les poissons nettoyeurs utilisent-ils simplement les clients pour obtenir un repas gratuit ?

COHABITATION

Compte tenu de ce qui a été précisé précédemment, Mesonauta festivus doit vivre en petit groupe de 5 individus minimum.

L’aquarium devra avoir une contenance de 300 litres au minimum pour accueillir un petit groupe de juvéniles et sera constitué de sable fin, de nombreuses racines, de branches et d’une végétation dense.

Mesonauta festivus est un poisson légèrement territorial mais il reste plutôt paisible.

Mesonauta festivus se comporte bien avec les autres espèces en aquarium communautaire.

Mesonauta festivus peut cohabiter avec des Géophagus, des Cichlidés-nains et avec des Tétras.

C’est un poisson relativement paisible; souvent compatible avec tous les poissons également pacifiques et même petits tels que :

  • Hasemania nana ;
  • Paracheirodon innesi ;
  • Hyphessobrycon peruvianus ;
  • Hyphessobrycon herbertaxelrodi ;
  • Hyphessobrycon pulchripinnis ;
  • Hyphessobrycon amandae ;

Mais il faut savoir que lors de la reproduction, le mâle assume un comportement territorial et peut chasser, même violemment, les autres poissons de son territoire qu’il côtoyait jusqu’alors sans problème.

En revanche, il conviendra d’éviter toute association avec des espèces très territoriales et agressives car bien que ce soit un cichlidé pacifique, il devient plus agressif lors de la reproduction.

Les petits spécimens de Mesonauta festivus sont de bons poissons pour bac communautaire, mais parfois les vieux spécimens peuvent parfois peuvent se montrer un peu belliqueux avec l’âge.

S’ils ont été habitués jeunes à être avec des scalaires ils ne leur feront rien mais tout ce qui est guppies, néons et autres petits characidés sera considéré comme un potentiel apport de nourriture vivante…

Une erreur courante chez beaucoup d’aquariophiles néophytes consiste à introduire dans le même bac des Mesonauta festivus avec des néons, qui dans la nature font partie des aliments naturels de Mesonauta festivus.

Les Mesonauta festivus ne supportent pas le froid.

Comme dit précédemment, le Mesonauta festivus est un poisson au caractère calme, qui peut être bien conservé avec d’autres poissons, l’important pour les colocataires de Mesonauta festivus étant qu’ils ne soient pas aussi gros que leur bouche, sinon ils finiront dévorés.

Ce cichlidé peut être conservé en toute sécurité en couple(s) formé(s) ou en groupe de plusieurs individus non appariés, en revanche, il faudra éviter à tout prix la maintenance d’individu solitaire qui ne seront pas épanouis !

Bien que les Mesonauta festivus soient des cichlidés pacifiques, ils deviennent légèrement plus agressifs pendant la reproduction.

Pour minimiser les agressions, ils doivent être conservés avec au moins 10 poissons de leur espèce, ou avec d’autres cichlidés pacifiques tels que l’Apistogramma ou le Géophagus.

Ils peuvent également être hébergés dans un environnement communautaire avec d’autres tétras pacifiques, des petits poissons-chats, etc.

EAU

ENVIRONNEMENT

Le “cichlidé-drapeau” ou plutôt Mesonauta apprécie un aquarium très bien planté avec un débit d’eau modéré.

Cherchez le Mesonauta dans cette jungle !

Des racines de bois et autres branches entremêlées peuvent être utilisées pour la décoration.

Un substrat de sable fin, type sable de Loire, est préférable.

Les conditions physico-chimiques de l’eau devront offrir une température entre 24 à 28°C dans l’aquarium mais à l’état sauvage, Mesonauta est présent dans une large gamme de températures.

Mais comme cela a déjà été souligné, il déteste le froid !

Un pH de 6,0 à 8,0 ne sera toléré, mais un pH d’environ 6,5 est suggéré.

En revanche, l’aquariophile devra privilégier pour la maintenance de ses Mesonauta festivus une eau très douce, avec GH < 5 et KH < 4.

La chimie idéale de l’eau pour Mesonauta festivus est la suivante :

Une eau douce tropicale,

Une température située de 25 à 32 degrés Celsius (77 à 90 degrés Fahrenheit). Mesonauta festivus se produit dans une large gamme de températures à l’état sauvage.

Une température située dans une fourchette de 24 – 28°C est fortement conseillée dans son aquarium.

Mesonauta festivus s’adapte assez bien à des variations de PH et de dureté tout en restant dans les limités évoquées précédemment.

Une fourchette située entre 6,0 – 8,0 sera tolérée mais le pH optimal est d’environ 6,5

Enfin, l’éclairage du bac abritant les Mesonauta festivus ne doit jamais être trop fort.

Avertissement : Mesonauta festivus est très sensible aux valeurs de pollution de l’eau de son aquarium  qui doit être très bien filtrée et oxygénée, exempte de nitrates et de phosphates.

Par conséquent, pour héberger ces poissons, il faudra recourir à la mise en place de :

  • Un système de filtration puissant ;
  • Un système de filtration sur de la tourbe granuleuse ;
  • Des changements d’eau partiels fréquents et abondants, précédés d’un siphonage soigneux du fond ;
  • Des ajouts réguliers d’oligoéléments et de bioéléments qui sont fortement recommandés.

ZONE DE VIE

Mesonauta festivus aime bien évoluer dans les couches basses et milieu des cours d’eau.

ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

Mesonauta festivus est un omnivore généraliste par nature.

L’alimentation des poissons sauvages adultes est principalement composée de de terre, de crustacés, des végétaux (y compris apparemment certaines algues) et d’autres proies du zoobenthos.

Mesonauta festivus a un régime alimentaire très varié, qui comprend du periphyton, diverses espèces d’algues telles que :

  • Oryza ;
  • Echinochloa polystachya ;
  • Paspalum ;
  • Lemna.

et toutes sortes de petits invertébrés trouvés dans l’eau.

Le Mesonauta festivus est omnivore, les poissons sauvages doivent être nourri avec des proies vivantes ou congelées comme les vers de vase, daphnies, artémias, …

En milieu naturel, les Mesonauta mangent une variété de graminées et d’algues benthiques ainsi que des crustacés, des insectes, des annélides (vers) et du plancton benthique.

En fait, les principaux aliments qu’ils consomment sont issus du périphyton et se présentent sous la forme de « périphyton[1] », d’organismes vivant sur les rochers.

Peu exigeants et opportunistes comme la grande majorité des cichlidés, en matière de nourriture, dans la nature, ils recueillent de petites particules de nourriture qu’ils trouve par le fond.

EN AQUARIUM

Mesonauta festivus accepte la majorité des aliments préparés.

Le régime alimentaire quotidien devrait être complété par des distribution de nourriture vivante composée de vers de vase, daphnies, artémias… et de la matière végétale.

Un apport en nourriture végétale est indispensable.

Dans l’aquarium, Mesonauta festivus est omnivore et accepte tous les types d’aliments de petite taille préparés pour les aquarium, des aliments surgelés, de préférence chironomus, des aliments lyophilisés, secs en flocons ou des micro-granulés.

REGIME

Omnivore, Mesonauta festivus apprécie la nourriture vivante ou congelée ainsi que les végétaux.

Il n’est vraiment pas difficile !

C’est un omnivore généraliste par nature, il accepte la majorité des plats préparés mais ces mets devraient être régulièrement complétés par des aliments vivants tels que les vers de vase, les daphnies et les Artémias auquel il faudra ajouter de la matière végétale.

Artémia salina.

Il faut aussi, de temps à autres, leur donner des aliments vivants comme les vers Tubifex, les puces d’eau et les larves de moustiques et alterner avec de la nourriture séchée.

Les suppléments à base de laitue ou d’avoine sont importants et seront bien acceptés, ces aliments éviteront que ces poissons s’en prennent aux plantes du bac !

Comme la plupart des cichlidés, ce sont des mangeurs opportunistes qui peuvent donc manger de minuscules poissons ou mordiller les longues queues des partenaires du bac, souvent dans le moment de frénésie qui suit la distribution de nourriture et pendant lequel ils feront l’amalgame de ces nageoires effilées avec la nourriture !

Les Mesonauta festivus accepteront avec enthousiasme les nourritures issues du commerces aquariophile spécialisées pour cichlidés sous forme de flocons omnivores.

Ils mangeront avec le même appétit les aliments vivants, les aliments congelés et lyophilisés tels que les vers de vase, le tubifex, le plancton océanique et les micro-pellets de cichlidés.

Plusieurs petites tétées sont suggérées quotidiennement, au lieu d’une seule grande alimentation.

En fait, dès qu’il s’agit de manger, les Mesonauta festivus ne sont pas du tout délicats !

Ils acceptent parfaitement tout, de la nourriture vivante (leur préférée, car ce sont des prédateurs) au porridge, aux écailles, aux granulés et aux surgelés (crevettes en saumure, larves, etc.), et en particulier les légumes (pois, courgettes, etc.) laitue, etc.) si nous ne voulons pas qu’elles dégradent nos plantes.

AQUARIUM

Mesonauta guyanae en aquarium.

Mesonauta festivus est un poisson paisible, qui n’endommage pas les plantes, mais devrait être maintenu avec des espèces aussi pacifiques.

L’aquarium doit avoir un couvercle car quand un Mesonauta festivus a peur, il  saute hors de l’eau.

Les Mesonauta cohabitent souvent, dans la nature, avec les scalaires.

…mais pas seulement avec les scalaires !

Un animal adulte peut mesurer jusqu’à 15 centimètres de longueur et doit donc être conservé à partir d’un volume de bac de 200 litres (100 x 40 x 50) qui sera idéalement filtré avec de la tourbe.

Un tel aquarium pour les Mesonauta festivus doit avoir une plantation dense.

De plus, des cachettes devront être disponibles et si possible réalisées à l’aide de racines de tourbières, qui s’étendent verticalement à travers tout l’aquarium.

Les cm aiment les grands aquariums bien plantés que la végétation rassure, ils sont plutôt grégaires et vont toujours en groupe, d’au strict minimum 3 ou 4 spécimens.

Il faudra éviter un brassage trop important de l’eau de l’eau, mais veiller à donner une bonne oxygénation de l’eau : c’est un compromis assez difficile à obtenir.

Enfin, il faudra aussi éviter un éclairage trop violent et privilégier une lumière tamisée qui peut être facilement obtenue avec des plantes flottantes.

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Mesonauta festivus nécessite un bac de taille moyenne avec de nombreuses roches et du bois de tourbe, disposés pour former des cachettes, et de nombreuses plantes robustes (comme Anubias barteri ou Microsorum pteropus) car il a l’habitude de creuser des trous entre les racines des plantes.

Le bac doit avoir un substrat sombre, une plantation suffisante (plantes à grandes feuilles qui atteignent la surface), des grottes et des racines (bois de tourbière) et des pierres plates pour le frai.

Utilisez également des pierres plates, car les Mesonauta festivus les utilisent pour le frai.

Si ce bac est construit sur ces indications, rapidement Mesonauta festivus se l’appropriera et déterminera ensuite son territoire…et s’ensuivra le frai si les animaux sont matures !

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

Créez des endroits pour que vos Mesonauta puissent se cacher parmi les rochers, les racines et les tourbières.

Ils ont aussi besoin de quelques roches plates pour le frai, mais surtout Mesonauta festivus devra avoir suffisamment de places disponibles pour se cacher.

Ce sera notamment le cas avec des grottes en pierre, dans les racines ou dans les abris aménagés.

Ce facteur doit être suffisamment pris en compte lors de la mise en place de l’aquarium.

PLANTES

Ils sont également assez timides et facilement intimidés.

Un bac bien planté avec une eau de bonne qualité est la clé du succès.

Le bac des Mesonauta festivus sera un bac réalisé avec une végétation dense et des plantes rustiques telles que Sagittaria, Vallisneria et Cryptocorynes.

Les plantes hautes et fortes, telles que Vallisneria, Echinodorus et autres Anubias barteri ou Microsorum pteropus sont adaptées aux aquariums amazoniens.

Toute plante tendre sera considérée comme de la nourriture puisque ce cichlidé incorpore de nombreux légumes à son alimentation.

Cela est peut-être particulièrement vrai s’il n’y a pas de plantes flottantes appropriées dans l’aquarium.

En d’autres termes, s’il n’y a pas de plantes flottantes correctement, il peut être judicieux d’avoir des lamelles sur votre aquarium de cichlidés en drapeau.

FILTRATION

Ces poissons ont des exigences très élevées sur la qualité de l’eau.

Par conséquent, l’eau doit être changée plus souvent.

L’eau de l’aquarium doit idéalement être filtrée à travers la tourbe.

Une légère couleur ambrée de l’eau de leur aquarium mettra leurs couleurs en valeurs !

Bien que cette espèce impose un entretien très simple, il est important de noter qu’elle est très sensible aux polluants.

Par conséquent, il est important d’être rigoureux et régulier sur les opérations de maintenance et de tenir à jour les changements d’eau partiels au rythme d’au moins une fois par mois, de nettoyer à chaque fois au rinçage des masses filtrantes des filtres et de veiller à l’accumulation d’excréments générateurs d’azote afin que les problèmes ne se produisent pas.

ECLAIRAGE

L’éclairage ne doit pas être trop fort ni, non plus, trop atténué par des plantes flottantes en surface qui deviendraient trop abondantes, comme :

  • Limnobium laevigatum ;
  • Salvinia natans ;
  • Pistia stratiotes.

Il faudra donc surveiller la croissance de toutes ces plantes flottantes pour contrôler l’intensité d’éclairage du bac des Mesonauta festivus.

Des lors qu’il peut trouver un endroit ou s’abriter, en pleine lumière ou dans une ambiance tamisée, les Mesonauta n’ont pas de préférence en termes de lumière et d’éclairage en aquarium.

L’aquariophile choisir selon ses gouts !

REPRODUCTION

GENERATLITES

Mesonauta festivus serait apparemment difficile à reproduire, c’est tout au moins la réputation qui lui est faite !

Il ne faut jamais oublier que la reproduction de ce cichlidé dépend beaucoup des conditions d’eau qui doit être cristalline, pure….c’est autant de motifs qui induisent souvent la reproduction.

Les Mesonauta festivus peuvent se reproduire à partir de 6 mois, de préférence dans un grand aquarium d’environ une centaine de litres au minimum.

Il conviendra de faire en sorte que ce bac n’ait de mouvement d’eau et une filtration conseillée avec de la tourbe.

PREPARATION A LA REPRODUCTION

Mise en condition des reproducteurs

Il semble possible de provoquer la ponte en abaissant le niveau d’eau dans l’aquarium et en augmentant la température jusqu’à 28°C.

Dans le mesure du possible, il conviendra de maintenir un pH compris entre 5,5 et 6,5, le gH à 5 et le kH entre 0 à 2.

Si ces critères sont respectés et que le couple est prêt à pondre, les futurs poissons commenceront rapidement à nettoyer la place du bac.

Formation du couple & Parade nuptiale

La parade nuptiale est semblable à celle de nombreux cichlidés et se déroule sans problème ni blessure entre les 2 futurs parents.

La ponte peut se faire sur une feuille plate ou une pierre lisse.

Quand la femelle est jeune, la ponte ne dépasse pas environ 250 œufs, mais si c’est elle a à l’âge adulte, la ponte peut atteindre jusqu’à 1000 œufs.

Les parents prendront soin et ventileront la couvée pendant 2 ou 3 jours, c’est-à-dire quand ils éclosent, après 4 ou 5 jours, ils commencent à nager et c’est à ce moment-là qu’ils doivent commencer à les nourrir avec des naupliies d’Artémias.

LES SIGNES D’UNE PROCHAINE REPRODUCTION

La papille génitale est un facteur certain : Elle est pointue sur le mâle, émoussée sur la femelle.

Le signe le plus évident d’une ponte se produit quand les futurs parent commencent à nettoyer le site de ponte !

AVANT LA REPRODUCTION

La reproduction de Mesonauta festivus en aquarium est relativement facile et l’élevage  légèrement plus difficile.

Il est difficile d’établir les sexes exacts et il est cependant toujours préférable de former un couple très uni dans un groupe de 5/7 jeunes individus.

Afin d’élever une couvée, un aquarium séparé sera nécessaire pour les cichlidés drapeau seuls. Ils se reproduisent à la manière typique des cichlidés en préparant un territoire, en nettoyant un site de frai qui est normalement une pierre plate ou une feuille, puis ils y pondent leurs œufs.

Pour un bon résultat il est nécessaire :

  1. d’insérer les reproducteurs dans une cuve qui leur est dédiée, remplie d’eau douce et équipée d’un filtrage avec des granules de tourbe ;
  2. d’avoir une eau d’une couleur brune, semblable à celle du thé. C’est très important car les acides humiques de la tourbe empêchent l’attaque des moisissures et des bactéries sur les œufs qui autrement seraient perdues dans les 2 ou 3 jours suivant la ponte ;
  3. de ne pas effrayer les parents qui peuvent facilement avoir peur et manger les œufs ;
  4. de disposer le bac dans un endroit calme et peu fréquenté.

Essayez d’utiliser de l’eau chaude de 26 à 29°C (77-84°F) avec un pH d’environ 6,5 et une dureté d’environ 5 dH.

Valeurs idéales

Les valeurs idéales pour élever correctement le Mesonauta festivus sont :

  • Température: 22,5 / 28 ° C
  • Tél: 5,6 / 7,3
  • Gh: 3/17 dgh

Le Festivus est considéré, à tort, comme un cichlidé difficile à reproduire en raison des difficultés parfois rencontrés par certains aquariophiles à réussir à inciter le couple à se reproduire.

En fin de compte, il convient très bien à l’aquariophile débutant, à condition qu’il soit conservé dans des aquariums avec des plantes robustes et beaucoup de roches et de bois de tourbe comme mobilier car il a tendance, lors de la reproduction, à creuser de nombreux trous dans le sable.

Les œufs sont de préférence pondus sur une feuille de plante préalablement coupée.

Le mâle et la femelle participent à parts égales aux soins des œufs et des alevins. Cependant, le soin des couvées est très médiocre dans les aquariums.

Une fois que les alevins sont devenus libres, ils recherchent la couche végétale flottante ci-dessus.

Les parents défendent leur territoire, mais se soucient beaucoup de leur progéniture.

Toutes les espèces de Festivus sont faciles à reproduire.

Une fois qu’un couple est identifié, ils peuvent être séparés dans un bassin d’élevage séparé avec de l’ardoise ou des pierres plates.

Lorsqu’ils sont prêts à se reproduire, le couple préparera une zone sur une pierre plate où la femelle déposera plus de 200 œufs qui sont immédiatement fécondés par le mâle.

Les deux parents garderont les œufs jusqu’à ce que les alevins éclosent dans deux à trois jours.

Les alevins minuscules sont transférés par les parents dans une zone en éventail où ils sont gardés jusqu’à ce qu’ils deviennent nageurs libres; généralement 3 ou 4 jours après l’éclosion.

Il est important que les parents soient laissés seuls pendant cette période et que le bac soit placé dans un endroit calme.

Les parents Mesonauta festivus peuvent facilement devenir effrayés, ce qui peut les amener à manger leur couvée.

Nourrissez les crevettes de saumure nouvellement écloses ou une nourriture pour alevins en poudre préparée dans le commerce jusqu’à ce qu’elles deviennent assez grandes pour prendre le tarif normal.

PENDANT LA REPRODUCTION

Ponte

Ensuite, après cette phase de séduction préliminaire, les deux parents nettoient le lieu qu’ils ont choisi pour déposer leurs œufs.

Une fois l’aire de reproduction nettoyée, la femelle dépose ses œufs qui seront ensuite fécondés par le mâle.

La reproduction a lieu sur une pierre plate ou  une surface similaire.

Une fois la zone de reproduction préparée et nettoyée, les ovules seront déposés par la femelle et fécondés par le mâle.

La dépose des œufs a généralement lieu le soir, à l’issue d’un longue et intense parade nuptiale du mâle.

En moyenne, les premières fois, 200-300 œufs peuvent être pondus.

Eclosion & nage libre

Les deux poissons gardent les œufs et lorsque les alevins éclosent deux à trois jours plus tard.

Les parents les transfèrent généralement dans une fosse, un nid creusé dans le substrat.

En bons parents parents, les Mesonauta veillent sur leur progéniture jusqu’à ce que les alevins atteignent la nage libre.

L’éclosion a lieu et après 3 ou 4 jours supplémentaires après la ponte.

Lorsque les alevins nagent librement, les parents les transfèrent dans des trous qu’ils creusent au fond, parmi les racines des plantes; maintenant ils peuvent être nourris avec des naupliies de crevettes de saumure spécialement éclos.

Stade larvaire

Deux ou trois3 jours après l’éclosion, les alevins ont réabsorbé le sac vitellin et nagent librement.

Les jeunes poissons dès qu’ils sont capable de nager peuvent être alimentés directement avec des naupliies d’artémias fraîchement écloses, puis rapidement de la poudre alimentaire pour alevins jusqu’à ce que les petits poissons soient suffisamment grands pour prendre de plus gros aliments.

Une fois libres et autonomes pour se déplacer, les alevins sont assez gros pour accepter les micro-vers, les crevettes fraîchement écloses et les aliments secs en poudre préparés dans le commerce.

 

Garde parentale

Du début de la ponte jusqu’à l’éclosion des larves, puis jusqu’au moment où celles-ci atteignent le stade de la nage libre, pendant tout ce temps, les deux reproducteurs surveillent attentivement le nid, chassant parfois avec brutalité les invités indésirables.

Les deux poissons assument des tâches parentales mais peuvent être facilement effrayés, ce qui les amène souvent à manger les alevins. Quand cela se produit, la réaction est souvent la même et conduit souvent à les parents à manger leurs alevins!

Par précaution, il est conseillé que le bac d’élevage soit placé dans un endroit calme et isolé, loin de toute source de perturbation visuelle et sonore !

Les cichlidés drapeau sont assez faciles à reproduire et une fois qu’un couple s’est formé, ils se reproduiront régulièrement avec de bons soins sans aucun traitement spécial.

Les deux parents garderont la couvée et continueront de nettoyer et d’éventer les œufs pour faire circuler l’eau autour d’eux. Les œufs éclosent normalement après environ 48 heures.

Une fois éclos, les parents peuvent déplacer la couvée vers une fosse pré-creusée dans le sable et ils peuvent répéter ce processus jusqu’à ce que les alevins deviennent nageurs.

Les Mesonauta festivus s’uniront et formeront un lien fort monogame au début de leur vie.

Dans la nature, la femelle pond environ 100 œufs sur des feuilles soigneusement nettoyées ou sur des roches plates, et le mâle les fertilisera en libérant un nuage de sperme sur elles.

Une fois les alevins nés, le père et la mère surveilleront la zone autour des jeunes pendant environ 5 jours, jusqu’à ce qu’ils soient libres de nager librement.

Placement des parents Mesonauta pendant la garde parentale.

Placement des parents Mesonauta pendant la garde parentale.

Plus tard, ils essaieront de tout faire pour apprendre aux alevins à nager en meute.

C’est ce qui se passe dans la nature, très similaire à ce qui se passe dans l’aquarium, l’important est de simuler certaines conditions qui se produisent dans leur habitat naturel.

L’eau devra toujours être légèrement acide avec un pH autour de 6,5 , douce, avec un dgh autour de 5, et une température entre 25 et 28 degrés.

Il n’y a pas besoin d’un bac d’élevage séparé, tant que vos compagnons de bac ne sont pas agressifs.

Une fois que les alevins sont nés, ils devront être nourris avec des naupliies de crevettes en saumure.

Le couple utilisera des pierres ou de grandes feuilles pour pondre leurs œufs. En environ 3 jours, ils naissent et restent sur les feuilles et les pierres. dans une semaine, ils commencent à nager et le couple élève les chiots.

Les alevins acceptent généralement les aliments industrialisés, si cela ne se produit pas, essayez de les encourager avec des aliments vivants, tels que l’artémie du nouveau-né.

ELEVAGE

Le Festivus atteint sa maturité sexuelle à un an.

CONSERVATION

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Sans objet.

USAGES HUMAINS

Aquariophilie et parfois la pêche sportive.

MENACE POUR LES HUMAINS

Sans objet.

MARCHE AQUARIOPHILE

Les Mesonauta n’ont pas un grand succès en aquariophilie !

Pendant des décennies, ce poisson a joui d’une popularité modérée, apparaissant par intermittence chez les détaillants.

STATUT DE CONSERVATION

Mesonauta festivus, n’a pas été évalué à l’état sauvage, donc l’état actuel de la population sauvage n’est pas connu.

REFERENCES

NOTES

[1] Le périphyton (les germanophones utilisent aussi parfois le mot « aufwuchs ») est un mélange complexe d’algues, de cyanobactéries, de champignons et microbes hétérotrophes et de détritus. Il participe au phénomène de fouling (biofouling).

Là où il est présent, il est une des bases des chaines alimentaires et réseaux trophiques subaquatiques, et conditionne notamment la richesse en invertébrés (et notamment en macro invertébrés benthiques, dont en milieu lotique.

Dans certains contextes, un périphyton biominéralisant et encroutant peut conduire à la production d’une roche dite biogénique (tuf calcaire).

KULLANDER, S.O. & A. Mesonauta C. SILFVERGRIP. 1991. Review of the South American cichlid genus Mesonauta Günther with descriptions of two new species. Revue suisse Zool. 98: 407-448.

SCHINDLER, I. 1998. Mesonauta guyanae spec. nov., A new cichlid fish from the Guyana shield, South America (Teleostei: Cichlidae)

STAWIKOWSKI, R. OCH U. WERNER (1998). Die Buntbarsche Amerikas, Groupe 1. Ulmer-Verlag, Stuttgart

SCHINDLER, I. (2003-2005). Die Gattung Mesonauta (Teil 1-8). DCG-Informationen 34 (4)

STAWIKOWSKI, R. OCH (2006). Alte Bekannte? Neues über Flaggenbuntbarsche. DATZ-Sonderheft “Amazonas” 2

LITTERATURE

STAECK, Wolfgang. 2013. “Un nouveau drapeau cichlidé du Venezuela”. Bulletin de Buntbarsche. (n ° 274)

En ce qui concerne les espèces déjà décrites, certaines notes mises à jour.

[1] La vagilité, en biologie et essentiellement en biologie marine, qualifie la faculté d’un organisme se propager au sein d’un environnement par un déplacement qualifié de vagile.

C’est donc la capacité d’un organisme de se déplacer librement et de migrer.

[2] végétation ripicole : C’est une végétation qui vit en bordure des eaux courantes.

Le mot vient du latin ripa (« rive ») et colo (« habiter »).

[3] Le périphyton (les germanophones utilisent aussi parfois le mot « aufwuchs ») est un mélange complexe d’algues, de cyanobactéries, de champignons et microbes hétérotrophes et de détritus.

Il participe au phénomène de fouling (biofouling).Là où il est présent, il est une des bases des chaines alimentaires et réseaux trophiques subaquatiques, et conditionne notamment la richesse en invertébrés (et notamment en macroinvertébrés benthiques, dont en milieu lotique.

Dans certains contextes, un périphyton biominéralisant et encroutant peut conduire à la production d’une roche dite biogénique (tuf calcaire).