ElTofi : Les vrais travaux commencent ….

LA CONSTRUCTION COMMENCE….ENFIN !

La construction du bassin en béton

Début juillet 2011, la 2ème équipe du maçon intervient pour plusieurs étapes capitales.

Tout d’abord, il s’agit de coffrer le sol pour pouvoir couler une chape de base. C’est également un travail particulier, car le mélange doit pouvoir sécher sans fendre ni se rétracter.

Cela pourrait avoir un impact sur l’intégrité du circuit de chauffe, qui s’il est malléable (serpentin relativement souple), reste tout de même en métal. De plus, toute crevasse est à proscrire, car même avec une résine d’étanchéité, c’est un point faible. Le seul moyen pour obtenir un séchage « lissé », c’est de maintenir une humidité maîtrisée.

Ca tombe bien, on a une ventilation asservie sur hygrostat ce qui nous permet de maîtriser assez précisément l’humidité relative du local : 10 jours de séchage à 75 % d’humidité régulé comme du papier à musique.

Cette première étape de construction passée, il s’agit maintenant de coffrer et ferrailler le mur frontal, qui accueillera donc les deux vitres récupérées depuis le 1600 litres en verre.

J’ai donné un plan à mon maçon, je lui ai montré les ébauches 3D avec toutes les cotes de « mon » mur, et surtout, je lui ai imposé une marge d’erreur très faible… le verre, c’est relativement peu souple !

Le coffrage

Il faut relèver le défi et je ne peux dissimuler une certaine inquiétude :  « vous savez, normalement, les murs en béton, on a plus de marge d’erreur, c’est pour des maisons, pas pour du verre ».

Coffrage, ferraillage, reprise en horizontal et en vertical dans le sol et les murs adjacents:  Tous ces termes m’étourdissent un peu et m’effraient car normalement, je suis supposé valider le coffrage après une vision sur place.

… sauf que lorsque je rentre du boulot à début juillet 2011, je trouve le mur non seulement coffré, mais également, le béton a été coulé, y compris les détails des feuillures qui vont accueillir les vitres.

J’espère que les maçons ont été précis dans leurs mesures et travaux !

Le séchage

4 jours de séchage, toujours à 75% d’humidité. Autant dire que c’est long surtout que d’un seul coup, ce n’est plus une cave en travaux que j’ai sous les yeux, mais bel et bien un volume (presque) prêt à recevoir de l’eau, donc un bassin.

… et ça démange très fort de le remplir !

Une dernière intervention de l’équipe pour effectuer le décoffrage, et enlever toutes les parties métalliques qui servaient à tenir les panneaux de coffrage. On n’aurait jamais cru qu’il y en avait autant !

23 août 2011

Après 48 heures de séchage, les différences de couleurs s’amenuisent, l’humidité relative du local est revenue aux alentours de 55-60%. De loin, ça a l’air nickel et ça ressemble à ça :

quand on s’approche, on constate sur quelques dizaines de centimètres, particulièrement le long des joints horizontaux (mur frontal, surtout), des fissures :

 Bon, d’une part, il y a le béton hydrofuge dessous, avec la liaison chimique au sol. D’autre part, il y a une première couche d’étanchéité faite par le maçon avec une résine 1 composant, puis il y a une toile de verre sur toute la périphérie, toile elle-même recouverte avec cette même résine mono-composant. Par dessus cette résine, j’ai rajouté une 2ème couche de Mapelastic.

Celle-là, étendue finement au pinceau quand les composants avaient déjà bien polymérisé, est parfaitement étanche et ne comporte aucune fissure.

La 3ème couche de Mapelastic appliquée le dimanche est tout aussi bonne, car étalée au petit rouleau à peinture et “spatulée” par après…

Ce n’est vraiment que la 4ème couche, appliquée à grands coups de brosse, qui est fissurée.

A posteriori, je pense que j’en ai trop mis en un seul passage et que cela a formé des “boudins” ou des couches trop liquides-pâteuses qui se sont rétractées au séchage sans structure dessous, créant la fissure.

Mais bon, avec 3 couches “en ordre” dessous, je ne pense pas que cela soit un problème… J’ai aussi constaté des fissures dans les couches d’étanchéité des bassins du TierPark de Berlin et du Papillorama (Zoo de Kerzers) et chez eux, ça a l’air d’aller (dit-il à moitié pour se rassurer quand même).

Selon la version 2011 de la fiche technique du produit, je suis supposé laisser sécher pendant 5 jours avant de mettre sous pression et de remplir d’eau. Il ne faut pas non plus laisser monter le niveau d’eau d’un seul coup (75 cm de le colonne d’eau en 24 heures) et la température entre les parois du bassin et de l’eau ne doit pas avoir un écart de plus de 10°C  : Cela fait beaucoup de paramètres à prendre en compte et ça va être compliqué !

Une fois rempli tout comme il faut, dans les règles de l’art et conformément aux directives reçues, il faut laisser “tremper” 24 heures puis ensuite, enfin, effectuer au moins 2-3 rinçages à grande eau. Quand tout le programme aura été mené à bien, le remplissage final pourra débuter…

Constat : Ca va en faire de la flotte à balancer aux égouts !!!

Le mur végétal

Voilà, j’ai un bassin ou presque mais qu’il va me falloir laisser sécher pendant 7 semaines avant de pouvoir l’étanchéifier.

C’est l’occasion d’en profiter pour entamer d’autres travaux et je vais commencer déjà les travaux dits « annexes », par exemple : la peinture de la partie aérienne supérieur qui accueillera les fondations du mur végétal

Tant qu’on y est, pourquoi ne pas déjà installer les rampes d’éclairage récupérées pour presque rien chez une copine ?

Maintenant que les rampes sont là, ce serait dommage de ne pas attaquer aussi le mur végétal ?

Les travaux reprennent leur train avec perçages divers, fixations…on installe des grilles au mur.

Ces grilles accueilleront bientôt leur premières jardinières avec des Spatyphyllum, des Asplenium, des Anthurium, histoire de mettre un peu de vie au mur.

Une partie de bravoure : Les travaux d’étanchéité !

j’ai utilisé du béton hydrofuge, mais je souhaite quand même le revêtir d’une résine étanche pour plusieurs raisons :

  1. seuls la chape et le mur frontal sont en béton hydrofuge, les murs porteurs de la maison sont en béton “standard”, uniquement étanchéifié depuis l’extérieur, par un mélange goudron “construction”.
  2. le béton, même hydrofuge, relâche pas mal de composés dans l’eau, qui ont une influence non négligeable sur le pH (entre autres) de l’eau.
  3. les murs “froids” ont été isolés aux panneaux WEDI (polystyrène extrudé recouvert d’une membrane de ciment projeté sur treillis). Ce matériau n’est pas étanche. Isolant, mais pas étanche.
  4. le béton est relativement rigide, même s’il est bien mélangé-appliqué-séché, il peut fendiller, voir fendre… et les résultats à long terme seraient détestables.

Le Mapelastic Smart a un grand pouvoir élastique. Il peut supporter un étirement de plusieurs millimètres avant de se rompre ce qui m’arrange, vu le chauffage au sol, la rétraction du béton, le poids de la colonne d’eau sur le mur frontal (je ne suis pas inquiet pour les murs de fondation ou de séparation). Autant de facteurs qui me font jouer la prudence…

7 semaines, c’est long, très long à attendre, mais là, ça tombe bien, au niveau job, c’est le gros rush et ça aide à ne pas trop rester dans le sous-sol à faire des bricolages le soir. Finalement, ces sept semaines finissent par passer très vite jusqu’à mi-août.

J’ai pu commander la résine bi-composants (Mapelastic), sur les recommandations du responsable de la construction des bassins du Papillorama, à Chiètres (magnifique visite à faire pour tous les aquarios-naturalistes)

Sur papier, ça a l’air facile à faire :

  • un bac pour la gâchée,
  • un rouleau pour étendre le produit, une combinaison overallTyvec « empruntée » au boulot,
  • gants, lunettes, ventilation du local, malaxeur pour homogénéiser la gâchée

Tout est prêt….C’est parti !

Sur les surfaces planes, c’est effectivement assez facile : une couche dans un gros “splatch”, qu’on étale avec le rouleau à manche. 2mm par couche, 5 heures de séchage entre chaque couche, ce qui devrait pouvoir le faire pour les 3 couches sur un week-end.

Cela semble facile en théorie, sauf la technique d’application sur parois verticales est plus difficile à réaliser et demande une certaines pratique : c’est bien plus compliqué, parce que la gâchée, elle coule !

…. Et si j’attends qu’elle polymérise un peu trop, et ben elle prend en bloc. Du coup, j’ai environ 60 minutes par gâchée avant que ce soit trop « dur ».

Au final,  je m’en sors pas si mal que cela sur toutes les surfaces, qu’elles soient horizontales ou verticales, ce qui me permet de m’attaquer dans la foulée aux angles droits, du sol et ceux sur les jonctions du mur.

Ensuite vient la pose  des bandes prédécoupées de fibre de verre, avec étalage généreux de colle pour couvrir et noyer le tout dans la masse: c’est la bande de fibre de verre qui est supposée absorber les éventuelles dilatations entre les axes.

Au total, ce travail représente 6 heures de travail réparties sur deux jours pour finaliser cette étanchéité. A la fin, il me reste environ 3 litres de résine.

les “Couac” et déboires de l’opération d’’étanchéité

 Toutes les histoires de construction de gros aquariums ou bassins béton que j’ai lues jusque-là commencent par « ouais, super il est en eau » et continuent par « et merde, c’est pas étanche » !

Il semblerait qu’avant même de coller la vitre, je ne fasse pas exception !!!

Vous vous rappelez la question « plus y’en a mieux c’est » ?

C’est faux, en fait, la résine doit se répandre en couche de maximum 2 mm à la fois, pour ne pas, en séchant, se rétracter et fendiller !

 “Merde !”

Il semblerait que mon histoire de bac en béton ne soit finalement pas différente de toutes celles que j’ai lues jusque-là. Elle n’échappe pas à la règle !

Pendant le remplissage hier soir, à environ 1500 litres, cela représente 18.5 cm de hauteur d’eau, tout allait bien depuis.

A ce moment, le chauffagiste passe me voir pour la visite finale de chantier. On papote et on discute de choses diverses et je mets en route le robinet pour continuer à remplir le bassin. Notre discussion se poursuit pendant une bonne demi-heure… et d’un coup il me dit : “Dites, il pisse votre bassin” !

Après une recherche rapide de l’origine de la fuite, la confirmation tombe : ça vient bien de l’étanchéité, pas du circuit d’eau de chauffage, contrairement à ce qu’on pourrait croire à première vue.

Ce qui complique drastiquement le problème, c’est que le coin d’où semble provenir la fuite, il n’existe aucune fissure apparente, à tel point que j’étais totalement certain de l’étanchéité de cette partie du bac et certain d’y avoir parfaitement réalisé l’étanchéité.

Seule explication possible, ça vient d’ailleurs, et ça s’est répandu jusque-là, ce qui sous-entend que :

  • je vais devoir vider le bassin (c’est en cours et c’était prévu en eau de rinçage),
  • je vais devoir le chauffer pour qu’il sèche à nouveau,
  • je vais devoir revoir mon étanchéité avec au moins 3 options possibles :
  1. remettre 1-2 couches de composants par dessus, pour faire une coque

ou

  1. tout enlever et recommencer, si c’est seulement possible d’enlever ce revêtement

au pire

  1. faire appel à un pro pour avoir son avis !
  • et, surtout, espérer très fort que c’est bien un problème d’étanchéité et pas de circuit de chauffage.

Bon, en considérant les choses sous un autre angle avec un état d’esprit plus positif, j’aime mieux que ça arrive maintenant que dans 6 mois avec le bac rempli de poisson.

Jeudi 25 août 2011 : Le bassin est vidé !

… en évaporation pour les quelques mm d’eau qui restent au fond, il restera en l’état jusqu’à lundi soir.

Un professionnel régional qui se trouve être aquariophile ET pêcheur, et qui a tout de suite compris ma détresse et mon urgence va venir voir le bassin.

Quand je l’ai eu au téléphone, il me dit la chose suivante :

Si c’est pour des poissons, j’imagine que c’est urgent, on sait comment c’est : on veut tout de suite poser ce sable, le sol et les plantes pour cycler ça au plus vite” .

Finalement, il y a peut-être un ange-gardien pour les bricolos du dimanche dans mon genre !

Du coup, l’équipe pour la pose de la vitre va sans doute devoir être décommandée et reportée à une date ultérieure.

Cette date sera à confirmer lundi soir.

Après inspection du chantier, le spécialiste me dit que ce n’est pas très grave et qu’il peut sans doute injecter ou colmater les points faibles de mon chantier d’étanchéité.

Il semble maîtriser son sujet, de mon côté je croise les doigts !

En fait, j’ai des fissures sur plusieurs endroits, en particulier tout au long des joints horizontaux entre le sol et les parois verticales. Il n’y en a aucune à moins d’un mètre du point de sortie. Le point de sortie est situé tout à gauche, en bas, là où se trouve le piquage du 3 ème circuit, sur lequel je pourrai rajouter ultérieurement un radiateur.

En fait, l’eau s’est infiltrée par je ne sais pas où et est ressortie sous le mur frontal dans la partie gauche.

En clair, il y a là un angle composé du :

  • mur latéral en béton de construction standard, recouvert de plaques WEDI + Mapelastic,
  • mur frontal en béton hydrofuge, recouvert de Mapelastic et lié chimiquement à la chape et au sol,
  • chape de chauffage en chape hydrofuge, recouverte d’une finition ciment hydrofuge, recouverte d’une importante couche de Mapelastic.

Tous les angles ont été recouverts d’une résine mono-composant, puis d’une bande de toile de verre tissée, puis d’une nouvelle couche de résine mono-composant.

Après 6 semaines de séchage  et d’attente, j’y ai encore rajouté 3 à 4 couches de Mapelastic.

J’enrage car je pensais avoir pris toutes les précautions nécessaires.

Vu le débit relativement élevé de la fuite, je pense que le problème se situe au-dessus de ces fissures. Ou que le poids de la colonne d’eau a joué un rôle sitôt passé les 25-30 cm.

N’importe comment, la technique “injection-recouvrement” fera l’affaire, c’est ce que j’espère secrètement.

Le spécialiste me dit qu’il peut faire intervenir une équipe à lui dès ce vendredi matin.

Au programme des nouveaux travaux :

  • Un ponçage spécifiquement sur les angles et les points faibles de la résine posée maladroitement par mes soins,
  • La pose de bandes d’étanchéité sur tous les angles,
  • La pose d’une couche d’epoxy pour figer tout ça,
  • un séchage de quelques heures

Et, si tout se passe bien, on pourra sans autre attaquer le collage des vitres samedi matin.

Bilan des travaux d’étanchéité : Je m’en sors pas trop mal, ce spécialiste m’a dit qu’il n’y a pas de grosses erreurs et que c’est facilement rattrapable. Cela n’engendre même pas de contretemps sur le programme initial que je m’étais fixé.

De soulagement, je respire un grand coup, et j’espère que l’étape n°2 sera plus efficace et se déroulera mieux que la n°1.

Vendredi : passage de l’équipe étanchéité

Samedi : collage de la grande vitre

Lundi matin : vitrier pour tentative de découpe des petites vitres dans les 2 grandes que j’utiliserai pour le bac de quarantaine.

Lundi après-midi : test de mise en eau “bac de rétention”.

A suivre : collage “tout seul comme un grand” de la petite vitre latérale. bon,

Vendredi 2 septembre 2011

L’équipe de l’étancheur est en place depuis 07h30 : ces spécialistes ont commencé par un repérage des lieux agrémenté des explications du boss et de moi-même, en prime, sur le boulot à faire, sur les défauts qu’ils doivent rattraper et sur la structure composant le bassin.

Le chef d’équipe me dit :

Bon, on va attaquer à la ponceuse, mais si ça suffit pas, on cassera la couche superficielle au marteau pneumatique

….Je blêmis et je rétorque.

Ouais, mais euh, non” Il faudrait voir à ne pas oublier que dessous, il y a des circuits de chauffage, dans la chape

“Ah bon !!!

…et bien on va y aller doucement, mais pour les plaques WEDI, on va pas pouvoir les “piquer”, du coup, on attaquera à la ponceuse, lourdement, et on installe directement par-dessus.”

Vous êtes sûrs ?!?

Ouaih, sans problème, on va faire le mieux possible, mais… (silence lourd de sous-entendus du style “mais t’as fait une telle merde qu’il faudra pas s’étonner si on doit passer derrière pour récupérer des trucs“)

“OK, je vous laisse bosser, hein…et je reviens ce soir… merci !”

Le chef d’équipe, moins sympathique que son patron aquariophile comme moi, me lâche :

“La prochaine fois que vous voulez faire une étanchéité, passez tout de suite par des professionnels”

Le ton est donné et l’ambiance est bien moins agréable qu’attendue.

En résumé, ils vont enlever un bandeau d’angle de 10 cm en horizontal et en vertical sur tous les angles, qu’ils vont résiner à l’époxy puis coller une bande type caoutchouc de 20cm de large à angle droit, et re-résiner le dessus.

Tous les autres points faibles du bassin suivent le même traitement :  à savoir derrière le siphon (vis dans le mur, ça a l’air étanche et pas fendu, mais on ne prend plus de risque) et par dessus les socles des pompes.

Enfin, une couche de sablage pour rendre le truc poreux et on finit par aspirer le surplus le lendemain matin.

Au soir, le problème devrait être résolu.

Il va bien falloir que j’apprenne à faire confiance aux gens, surtout quand je n’ai plus aucun élément de maîtrise sur le sujet.

Selon les propos du chef de chantier, la résine n’a besoin que de 12 heures pour être dure et 24 pour être sèche à cœur.

Donc, on peut marcher sans problème dessus dès demain matin.

Du coup, demain matin, on collera cette vitre, quoiqu’il arrive. J’ai eu la confirmation du spécialiste que le SikaSil-C convenait. J’ai reçu le même propos d’un ami venu m’aider pour le collage de la vitre, complété de surcroît par un bon commentaire bien bourru :

“…de toutes façons, il y a le même type de composition dans les silicones d’aquariums, c’est tout du marketing !”

 

Enseignement retirés de cette expérience

J’étais absent et je ne crois pas qu’ils aient résiné tout le bac.

Ils ont uniquement traité les angles et les points faibles qu’ils avaient relevés.  En tous les cas, c’est ce qui était convenu avec le spécialiste. En discutant avec lui, j’ai juste commis une erreur de débutant en étalant trop généreusement l’enduit à grands coups de “splotch” et en étalant le surplus de mélange sur les angles, en pensant que “plus il yen a, mieux c’est !

“Le mieux est l’ennemi du bien” dit le dicton, en fait, il fallait mettre des couches fines pour qu’elles sèchent et qu’elles polymérisent entre elles.

En surchargeant d’enduits, je n’ai réussi qu’à faire rétracter la couche excédante qui s’est étiré et s’est immédiatement fendue et a provoqué un “tiré-fendu” avec elle des 3 couches du dessous.

Les mesures correctives prises par ces spécialistes consistaient à :

  • racler & décoller tous mes joints jusqu’au béton,
  • résiner le béton,
  • poser une bande d’étanchéité (type MapeBand et pas seulement “toile de verre”),
  • résiner par-dessus
  • et en phase terminale, sabler en couche finale…

J’ai bien appris la leçon : Pour des travaux spécifiques, il ne faut pas hésiter à faire appel à des professionnels !

Nota bene : Je vois bien que sur certaines couches aux angles, ça a fendillé. Mais ces petites fissures  sont compensées par 4 couches sur les angles, dont la dernière qui est garnie de gros boudins de colle.

Cela devrait largement résister.

La mise en eau de rinçage se fait après 4 jours de séchage :

Je remplis tout d’abord jusqu’à 10 cm et ça tient. Je poursuis le remplissage jusqu’à 20 cm, cela tient toujours et, confiant dans ces derniers travaux d’étanchéité faits par des professionnels, je remplis directement à 40 cm, soit environ 10 cm sous le niveau de la vitre de base, qui n’est pas encore collée… et, enfin, je laisse « tremper » 24 heures pour voir  ce qu’il adviendra.

Le lendemain matin, je descends dans le local, juste avant de partir bosser avec une certaine appréhension… ouais… ben va falloir prendre des mesures d’urgence… parce que ça fuit.

Dans une semaine, les copains aquariophiles reviennent à la charge pour coller la vitre, et mon bassin n’est toujours pas étanche !

Il n’a pas l’air ridicule, le garçon !!!

Appel d’urgence à un professionnel de l’étanchéité qui me confirme le diagnostic : ah mais non, monsieur, il ne fallait pas mettre de boudins de résine car ça sèche, ça se rétracte, et ça casse les couches inférieures.

“Bon, on va vous refaire ça propre et en ordre”.

De nouveaux frais imprévus…

L’intervention sera rapide, efficace, mais relativement chère.  Trois ouvriers s’activeront pendant une journée complète : ils attaquent mes « joints » à grands coups de burins pneumatiques !!!

Attention les gars, dessous, il y a un circuit de chauffe qui passe ici et ici, on y va en délicatesse, avec doigté !

Heureusement que j’étais là au début des travaux car à plusieurs reprises on est passés près de la catastrophe.

Les travaux reprennent malgré tout au burin à main et au petit marteau, pour couper les joints « salopés » et reposer les joints d’étanchéité, selon la même méthode, mais avec une résine type Epoxy.

Le patron artisan me garantit le résultat : dans 2 jours, j’ai l’équipe qui doit venir coller la grande vitre.

… je croise les doigts…

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