Amatitlania nanoluteus – 3 ème partie

Amatitlania nanoluteus, ALLGAYER, 1994

Les cichlidés (Cichlidae) bénéficient d’un intérêt sans cesse croissant parmi les aquariophiles du monde entier en raison de leur coloration, de leur facilité de reproduction, de leur comportement et de leur diversité écologique.

Les cichlidés se trouvent principalement en Afrique et à Madagascar, en Amérique du Sud et centrale, à Cuba, en Inde, au Sri Lanka et en Asie mineure.

La plupart des espèces vivent dans les eaux douces des lacs, des ruisseaux et des rivières.

Chaque année, de nouvelles espèces ou variétés apparaissent dans nos aquariums.

Évidemment, c’est une évolution très positive qui encourage les amateurs de cichlidés à s’intéresser davantage à ce groupe de poissons.

Les espèces les plus populaires se trouvent dans les eaux sud-américaines (par exemple du genre Apistogramma, Geophagus, Pterophyllum, Satanoperca, Symphysodon).

Cette biodiversité permet à l’aquariophile de choisir une espèce en fonction de ses possibilités en termes de bassin et d’avancement en pisciculture.

Les taxons d’Amérique centrale sont moins connus et tout aussi intéressants.

Les cichlidés habitant cette région sont caractérisés par une grande variété en termes de coloration et de taille à motifs intéressants (par exemple, le plus grand cichlidé de cette région est Parachromis dovii, il atteint plus de 70 centimètres de longueur).

Ces poissons proviennent de nombreux biotopes différents, allant des lacs volcaniques de cratère aux rivières et ruisseaux à débit rapide, en passant par les environnements saumâtres.

Les espèces les plus populaires se trouvent dans les eaux sud-américaines (par exemple du genre Apistogramma, Geophagus, Pterophyllum, Satanoperca, Symphysodon…).

Les taxons d’Amérique centrale sont moins connus et tout aussi intéressants.

Les cichlidés habitant cette région sont caractérisés par une grande variété en termes de coloration et de taille à motifs intéressants (par exemple, le plus grand cichlidé de cette région est Parachromis dovii, atteignant plus de 70 cm de longueur).

Ces poissons proviennent de nombreux biotopes différents, allant des lacs volcaniques de cratère aux rivières et ruisseaux à débit rapide, en passant par les environnements saumâtres.

Amatitlania nanoluteus est un petit cichlidé, un cichlidé nain qui convient également aux petits aquariums en raison de sa petite taille.

Amatitlania nanoluteus

Amatitlania nanoluteus est un petit cichlidé, un cichlidé nain qui convient également aux petits aquariums en raison de sa petite taille.

Amatitlania nanoluteus

Avec sa belle couleur jaune doré, c’est un vrai bijou.

DIMORPHISME SEXUEL

Les sexes peuvent être distingués assez facilement.

Un couple Amatitlania nanoluteus : Mâle à droit de la photo et femelle à gauche, au second plan.

Les critères de différenciation ont déjà été précisés, pour l’essentiel, dans les lignes qui précédaient..

Un couple Amatitlania nanoluteus : Mâle en haut de la photo et femelle en dessous.

LES MALES

Les mâles deviennent plus gros que les femelles et développent des nageoires dorsales et anales étendues à  mesure qu’ils grandissent et atteignent la maturité sexuelle.

Amatitlania nanoluteus est un petit cichlidé (nano = petit) qui atteint un maximum de 10 centimètres chez le sexe masculin.

Les mâles deviennent plus gros que les femelles et développent des nageoires dorsales et anales étendues à  mesure qu’ils mûrissent.

Un mâle Amatitlania nanoluteus

Le mâle est plus gros que la femelle et de couleur plus vive.

Un mâle Amatitlania nanoluteus

Pendant la période de frai, le mâle devient plus fort en couleur.

Un couple Amatitlania nanoluteus en couleurs de reproduction : Mâle à droite et femelle à gauche.

LES FEMELLES

Les femelles ne dépassent pas 8 centimètres.

La femelle est arrondie.

Les sexes peuvent être facilement distingués car les femelles présentent une tache sombre dans la nageoire dorsale qui n’apparaît pas chez les mâles.

Une femelle d’Amatitlania nanoluteus

Les femelles ont un ocelle sombre caractéristique dans la nageoire dorsale : cette tache noire qui peut être vue dans la nageoire dorsale.

Cette tache n’est pas présente chez le mâle.

Vous pouvez reconnaître cette tâche à partir d’une taille d’environ 3 centimètres.

Les femelles restent considérablement plus petites à 5 à 6 centimètres.

La livrée des spécimens femelles adultes diffère de celle des spécimens mâles : elles sont généralement des couleurs moins vives, plus dans des tons de gris ou de turquoise, et pour vraiment les différencier, on remarque au centre de la nageoire dorsale, cette tache quadrangulaire sombre caractéristique, de couleur bleu cobalt ou très turquoise foncé.

COMPORTEMENT

CARACTERE

Amatitlania nanoluteus n’est pas aussi agressif que certains autres cichlidés du même genre, il est quand même considéré comme assez territorial lors de la reproduction.

Amatitlania nanoluteus peut être conservé avec d’autres petits cichlidés d’Amérique centrale, mais pour y parvenir, il faut lui offrir suffisamment d’espace afin de permettre à chaque espèce présente dans le bac communautaire de pouvoir former un territoire adéquat selon ses besoins.

Pour une bonne maintenance d’Amatitlania nanoluteus, il conviendra d’évitez les espèces beaucoup plus grosses que lui et surtout celles plus agressives.

Des groupes de poissons paisibles habitant les hautes eaux peuvent également être inclus tels que  les genres Alfaro, Brachyrhaphis et Poecilia qui sont particulièrement appropriés car ils ont tous des représentants de leurs espèces au Panama.

Ce sont des cichlidés pacifiques et idéaux pour un aquarium communautaire avec des poissons de taille similaire.

Comme tout cichlidé, Amatitlania nanoluteus peut devenir agressif pendant la saison de reproduction ou avec des poissons de couleurs et de formes similaires en qui il peut voir des concurrents ou des adversaires.

 

COHABITATION

Cohabitation intraspécifique

Amatitlania nanoluteus n’est pas aussi agressif que certains autres cichlidés du genre, bien qu’il soit assez territorial lors de la reproduction.

Il est toujours préférable de le conserver par couples en aquarium.

Quand on garde un couple, la femelle peut occasionnellement avoir des difficultés à se cacher et à se soustraire aux assauts du mâle si elle manque de place et de cachettes.

Cohabitation avec les cichlidés

Il peut être conservé avec d’autres petits cichlidés d’Amérique centrale, à la condition express d’offrir suffisamment d’espace à chaque espèce et de leur permettre de former un territoire adéquat.

Amatitlania  nanoluteus n’est donc pas un cichlidé agressif et peut cohabiter avec d’autres cichlidés, en couples toujours, toujours avec d’autres cichlidés d’Amérique centrale, tels que par exemple des  Amatitlania nigrofasciata.

Dans la nature, Amatitlania nanoluteus se rencontre de manière sympatrique avec Amatitlania nigrofasciata, il côtoie aussi avec d’autres poissons, notamment :

  • Amphilophus/Astatheros bussingi ;
  • Tomocichla sp. ;
  • Agonostomus monticola ;
  • Astyanax fasciatus ;
  • Awaous tajasica ;
  • Arcos nudus ;
  • Sicydium sp.

Dans le cas d’une telle combinaison, il conviendra de choisir un aquarium plus grand car la maintenance des Amatitlania nigrofasciata combinée aux Amatitlania nanoluteus nécessite un espace plus important.

On peut les installer avec d’autres gros poissons, ils ne sont pas trop territoriaux en dehors des périodes de reproduction, mais ne s’éloignent jamais beaucoup de leur refuge.

Quelques plantes se développant dans les zones calmes fourniront des écrans visuels et abris potentiel à ces poissons.

La socialisation de l’Amatitlania Nanoluteus est parfois un peu délicate.

Précaution importante : Il ne faut surtout pas les garder avec des cichlidés trop gros et trop bourrus !

En revanche, ils ne sont pas aussi défenseurs aussi actifs et virulents que d’autres cichlidés de la même espèce, par exemple Amatitlania sajica ou Amatitlania nigrofasciatus.

C’est pourquoi ils ne devraient peut-être être conservés qu’avec des cichlidés très calmes ou avec d’autres espèces de poissons non cichlidés (exemple : Tétras, Platys, Mollynensia…) plus calmes.

Quand ils se sentent mal à l’aise ou en position de faiblesse, ils serrent généralement leurs nageoires et se cachent.

Souvent, cet état de mal être se manifeste parfois par des excréments qui deviennent blancs et filiformes : C’est un avertissement de mauvaise maintenance des Amatitlania nanoluteus !

L’agression intraspécifique chez ce cichlidé jaune nain peut parfois, assez exceptionnellement cependant être un problème.

Pour une compatibilité de maintenance à long terme de plusieurs couples adultes d’Amatitlania  nanoluteus, des aquariums de 120 centimètres (et plus) de long sont recommandés comme taille minimale pour garder plusieurs couples dans le même aquarium.

Pour un couple seul (et seul cichlidé du bac), un bac de 80 centimètres de longueur de façade est la taille minimale.

La cohabitation interspécifique dans des bacs communautaires se passe bien avec des espèces plus petites et plus paisibles pour empêcher Amatitlania nanoluteus, plus timide et moins agressif, d’être trop stressé.

Cohabitation avec les autres espèces

Amatitlania nanoluteus est un poisson de taille petite à moyenne, relativement paisible mais territorial avec les autres mâles;

Amatitlania nanoluteus convient tout à fait à la population d’un aquarium communautaire et s’adapte facilement à la coexistence avec des poissons plus petits tels que l’Hyphessobrycon erythrostigma ou l’ Hyphessobrycon pulchripinnis.

Hyphessobrycon erythrostigma

Hyphessobrycon pulchripinnis

La liste des espèces “non cichlidés ” compatibles est longue !

Prédateurs

Sans commentaire.

EAU

ENVIRONNEMENT

Il n’a pas d’exigences particulières concernant les valeurs chimiques de l’eau qui ne doit être bien filtrée et oxygénée, de préférence à travers un filtre externe pressurisé avec un débit horaire d’au moins deux fois la capacité de l’aquarium;

il convient également de procéder régulièrement à des modifications partielles, précédées d’un siphonage scrupuleux du fond pour collecter les plus gros résidus.

La qualité de l’eau est un souci avec ce cichlidé nain d’Amérique centrale: il est assez délicat et demande des paramètres assez particuliers.

Les mesures de l’eau dans le Rio Guabito ont montré une température de l’eau de 23 à 24° C, KH 5 et un pH de 7,5 degrés.

Cependant, ces valeurs ne jouent qu’un rôle secondaire pour la maintenance de l’aquarium.

Il est important d’avoir une eau peu polluée et riche en oxygène.

Pour que cette espèce se colore et se reproduise bien dans l’aquarium, ce qui serait le gage d’une maintenance réussie, il est recommandé de garder l’eau propre, avec des apports d’eau neuve réguliers.

En effet, vivant en proximité de la côte océanique, cette espèce vit dans une eau qui est plutôt neutre à légèrement alcaline pour le pH.

L’éleveur devra veiller à leur fournir un pH compris entre 7,0 et 7,4.

La dureté va de pair, avec un GH d’au moins 8 – 10.

La température est typiquement subtropicale, comprise entre 22 à 28°C avec des écarts existants entre les saisons.

  • Température : 23-26°C
  • pH : 5,0 – 7,5
  • Dureté : 179 – 447 ppm

Comme déjà remarqué, des fréquents changements d’eau, 15 à 20% chaque semaine, permettent de garder des valeurs de nitrates assez basses et une eau de bonne qualité ce qui évite les maladies.

Si possible, les changements d’eau doivent être fréquents, au moins 2 fois par semaine à hauteur de 10 – 15% du volume total du bac de maintenance.

Ils réclament un pH entre 7 et 8, une dureté entre 6° à 20°TH une eau bien oxygénée et bien filtrée, et sont assez tolérants quant aux paramètres.

Les mesures de l’eau dans le Rio Guabito ont montré une température de l’eau de 23 à 24° C, 5° KH et un pH de 7,5 degrés.

Cependant, ces valeurs ne jouent qu’un rôle secondaire pour la maintenance de l’aquarium.

Il est particulièrement important d’avoir une eau peu polluée et riche en oxygène.

ZONE DE VIE

Toutes les zones de vie de l’aquarium sont fréquentées par les Amatitlania nanoluteus.

ALIMENTATION

EN MILIEU NATUREL

Le mode d’alimentation des Amatitlania nanoluteus est assez méconnu et n’a pas fait l’objet d’études et observations particulières.

Dans la nature, il semblerait que ce cichlidé se nourrisse de la petite faune des fonds aquatiques, composée principalement :

  • de vers ;
  • de divers crustacés ;
  • des insectes ;
  • des œufs ;
  • des larves de poissons ;
  • ….

En aquarium, comme beaucoup d’autres cichlidés maintenus en captivité, Amatitlania  nanoluteus est pratiquement omnivore et accepte tout type de nourriture qu’elle soit congelée, vivante ou sèche.

Selon certains éleveur, Amatitlania  nanoluteus aurait une préférence surtout pour les chironomus, qu’ils lui soient présentés lyophilisés ou ses.

Amatitlania  nanoluteus aime tout autant les nourritures en granulés ou en flocons.

EN AQUARIUM

Pas difficile et acceptera la plupart des aliments.

Les vers de vase vivants et congelés, Artémia,  Mysis, etc., devraient constituer une bonne proportion de l’alimentation, bien que des aliments séchés de bonne qualité puissent également être utilisés.

Il est important de s’assurer que le poisson reçoit de la matière végétale sous forme de produits exclusifs avec de la spiruline ajoutée  ou similaire, tandis que les aliments riches en protéines sont mieux évités.

Plutôt omnivore à tendance carnivore (planctivore, vermivore, larvivore et insectivore), les Amatitlania  nanoluteus ne sont pas difficile à nourrir.

Si on veut leur conserver leur caractère en même temps entretenir la belle couleur jaune, il faudra leur dispenser régulièrement des distributions de nourriture vivante.

La petite aventure d’un éleveur

J’ai mis en eau mon nouveau bac au mois de Mai.

Le bac est un bac communautaire, assez classique et qui a récupéré quelques habitants d’un autre bac (quelques guppies, ou encore un brave Ancistrus) mais surtout d’avoir une sélection harmonieuse et un peu nouvelle.

Parmi ces habitants, j’ai pris le parti d’inclure des Amatitlania  nanoluteus (nain jaune en anglais).

Cichlidé de taille modeste, plutôt de bonne composition avec leur congénères – le seul poisson étant sur la même zone territoriale étant réellement l’Ancistrus.

Depuis la mise en eau, avec racine / roches / plantes, le bac a connu les classiques montés d’algues etc … et l’arrivée de nos amis les escargots – de sympathique planorbes en particulier.

Avec l’abondance d’algues initiales, le développement de ceux-ci a été assez important sans être invasif.

En juin je finis par mettre les derniers locataires, mes trois Cryptoheros (2 femelles et un mâle).

Plutôt jeunes (3/4 centimètres) ils s’adaptent bien, et tout le monde se comportent parfaitement …

En juillet je vois une ou deux coquilles de planorbes vides … avant de me rendre compte que l’un de mes Amatitlania  nanoluteus qui a atteint pratiquement sa taille adulte (7-8 centimètres) passe son temps à chasser les escargots.

Quand je dis chasser, il faut voir cet Amatitlania nanoluteus attendre qu’un planorbe sorte de sa coquille pour se faire aspirer efficacement par ce petit chasseur à l’affut !

En tout cas un excellent régulateur de population ! (faut juste penser à enlever les coquilles au final !!!)

REGIME

Le régime doit être adapté à la petite bouche de cette espèce.

Les petits crustacés tels que les Artémias, le Mysis et les petits krills conviennent particulièrement, mais une bonne nourriture sèche ne doit pas non plus être évitée.

Amatitlania  nanoluteus n’est pas difficile et acceptera la plupart des aliments.

Les vers de vase vivants et congelés, les Artémia, les Mysis, etc., devraient constituer une bonne proportion de l’alimentation, bien que des aliments séchés de bonne qualité puissent également être utilisés.

Les aliments d’origine végétale tels que les légumes échaudés et les aliments à base de spiruline doivent également être inclus dans l’alimentation.

 

Il est important de s’assurer que le poisson reçoit de la matière végétale sous forme de produits exclusifs avec de la spiruline ajoutée ou similaire, tandis que les aliments très riches en protéines sont évités.

L’AQUARIUM

Pour maintenir Amatitlania  nanoluteus, il faudra disposer d’un bac d’une longueur d’au moins 80 centimètres.

Le sol de ce bac sera graveleux avec un peu de sable fin pour permettre à ses poissons de faire des trous et les emménagements souhaités.

La plantation sera dense par endroits, mais il faudra aussi conserver beaucoup d’espace pour les évolutions en pleine de ces cichlidés.

La décoration du de l’aquarium des Amatitlania  nanoluteus sera faite avec des racines, des morceaux de bois et des pierres, afin de créer de nombreuses cachettes.

Il faut savoir que ces poissons creusent le sol, par conséquent, toutes les plantes devront être recouvertes de pierres ou plantées dans des pots pour conserver leur enracinement et leur croissance.

…sinon, les Amatitlania nanoluteus les déterreront !

L’ameublement de l’aquarium doit être composé de nombreuses cachettes (racines et pierres).

Vous pouvez également le décorer avec des plantes dures, sous la protection desquelles cette espèce aime rester et observer la vie dans le bac.

Avec un bac de 100 litres, la maintenance se fait sans difficulté.

Rappel, ces poissons ont du mal à être socialisés avec des espèces trop agressives.

 

CONFIGURATION DE L’AQUARIUM

Un aquarium pour Amatitlania nanoluteus doit être idéalement d’un volume de 200 litres, car l’espèce peut être assez agressive en particulier dans la période des soins prodiguée aux couvées.

En outre, il est plus agréable de disposer de plusieurs groupes de poissons dans un tel aquarium !

Les dimensions de la base de 90 x 30 centimètres sont acceptables pour un couple seul, mais elles fonctionnent généralement mieux dans les grands aquariums aux côtés des conspécifiques et d’autres espèces non cichlidés. 

L’ameublement de l’aquarium doit être composé de nombreuses cachettes (racines et pierres).

Comme cela a été souligné, il est également possible de décorer avec des plantes dures qui offre une protection aux poissons et plus de choix dans la décoration du bac.

Exemple de maintenance 

Avec moi, ils évoluent dans un bac de 500 litres avec des Cryptoheros myrnae, des Cryptoheros panamensis et des Thorichthy affinis.

Chez Christian (PELLEGRINI), ils sont parfaitement socialisés avec des espèces plus grandes et vivent dans un immense bassin.

Dans les petits bacs, il faut éviter l’introduction d’autres cichlidés avec Amatitlania nanoluteus.

Dans de grands bacs, ils pourront facilement être socialisés avec d’autres espèces.

 

DECOR & AQUARIUM BIOTOPE

À condition qu’une couverture et une structure adéquates soient disponibles, cette espèce est sans prétention en ce qui concerne le décor avec des pots de fleurs en céramique, des longueurs de tuyauterie en plastique et d’autres matériaux artificiels, tous des ajouts utiles.

Un arrangement plus naturel pourrait consister en un substrat de sable doux avec des roches lisses, ainsi que des racines et des branches de bois flotté placées de manière à former de nombreux endroits ombragés et grottes.

PLANTES

Il a besoin d’un bac de taille moyenne, avec de nombreuses plantes robustes, telles que Microsorum pteropus ou Anubias barteri, du bois et des roches pour faire des cachettes.

En ce qui concerne la configuration de la piscine, on peut dire qu’ils aiment beaucoup les grottes et les cachettes.

Il n’est pas nécessaire de se passer de plantations.

Les plantes pourraient être déterrées, mais je ne les décrirais pas comme des cichlidés fouisseurs. Ils ne creusent généralement que dans leur cachette.

Si l’on veut les installer dans un bac planté, il faut choisir des espèces de plantes robustes comme les Anubias ou le Microsorum (qui ne sont pas du tout d’origine américaine…) ou des grandes Echinodorus.

Il faudra aussi bien protéger le pied des plantes avec des cailloux.

 

FILTRATION

Puisqu’il habite naturellement des environnements vierges, la qualité de l’eau est de la plus haute importance et le poisson ne doit jamais être introduit dans un aquarium biologiquement immature.

Il est conseillé de trouver un filtre dont le débit d’eau est compris entre 4 et 5 fois le volume de votre aquarium.

 

ECLAIRAGE

Un éclairage normal de l’aquarium permettra aux poissons et plantes de s’épanouir.

Quelques zones d’ombres réalisées avec des plantes flottantes permettront d’offrir des zones où les Amatitlania pourront s’abriter et observer le déboulement de la vie dans leur aquarium.

Expérience de conservation et socialisation par un aquariophile

Mon groupe d’Amatitlania  nanoluteus, composé de 7 individus, est issu d’une progéniture que j’ai reçue d’un ami aquariophile.

Jusqu’à une taille de 3-4 centimètres, je l’ai gardé dans un bac de 60 litres pour une maintenance plus facile.

Un bac pour ces cichlidés devrait contenir des pierres et des bois comme limites territoriales et être planté.

Généralement, les plantes sont laissées seules.

Il n’y a eu aucune perte dans mon aquarium, même pas à cause du creusage du poisson.

Ils ne sont pas terrassiers aussi redoutable que cela  au point que je doive continuer incessamment à planter de nouvelles plantes !

Cependant, mon aquarium est malgré tout planté avec des plantes «rustiques» telles que Vallisneria, Anubias, Cryptocorynes et Bacopa.

REFERENCES

LITTERATURE

ALLGAYER, Robert. 1994. “Description d’une nouvelle espèce du genre Archocentrus Gill & Bransford 1877 (Poissons: Cichlidae) du Panama”. Revue Française des Cichlidophiles. pp. 6-24

ALLGAYER, Robert. 2001. “Description d’un Nouveau Genre, Cryptoheros, Amérique Centrale et une Nouvelle Espèce du Panama (Poissons: Cichlidae)”. Lan Cichlidé. v.1/2001 pp 13-20

Reis, RE, SO KULLANDER et CJ FERRARIS, Jr. (eds) , 2003, Check list of the freshwater fishes of South and Central America. CLOFFSCA, EDIPUCRS, Porto Alegre.: I-xi + 1-729

ŘICAN, OLDRICH et L. PIALEK, K. DRAGOVA et J. NOVAK. 2016. «Diversité et évolution des poissons cichlidés d’Amérique centrale (Teleostei: Cichlidae) avec classification révisée». Zoologie des vertébrés. v. 66 (n. 1), pp. 1 – 102

ŘICAN, O., L. PIALEK, K. DRAGOVA et J. NOVAK, 2016. Diversité et évolution des poissons cichlidés d’Amérique centrale (Teleostei: Cichlidae) avec classification révisée. Verteb. Zool. – Département de zoologie, Faculté des sciences, Université de Bohême du Sud

KULLANDER, SO, 2003. Cichlidés (cichlidés). P. 605-654. Dans RE REIS, SO KULLANDER et CJ FERRARIS, Jr. (éd.) Liste de contrôle des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. Porto Alegre: EDIPUCRS, Brésil.

DRAGOVA et Al, 2016: Diversité et évolution des cichlidés d’Amérique centrale (Teleostei: Cichlidae) ■ avec classification révisée. Verteb. Zool. 66 (l): l-102 SCHMITTER-SOTO, 2007: Une révision systématique du genre Archocentrus (Perciformes: Cichlidae), avec la description de deux nouveaux genres et de six nouvelles espèces. Zootaxa 1603: 1-78.

VIDEO

[1] Le Rio Guabo est un large fleuve qui prend sa source dans la «Cordillère de Talamanca» et se jette dans l’océan Atlantique.

C’est une rivière à débit peu rapide qui, à certains endroits, a élargi des zones où l’eau est presque complètement immobile.

La jungle luxuriante continue jusqu’au lit de la rivière, rendant la vue très belle.

Les berges descendent très progressivement et vous pouvez le voir à nouveau sous l’eau. La rivière n’est donc pas vraiment profonde, seulement environ 60 à 80 cm.

Dans certains endroits, il y a des forêts avec des herbes sur le lit, qui sont susceptibles d’être submergées à des niveaux d’eau élevés.

Le sol et le lit sont constitués de sable fin mélangé à du gravier fin.

Ceci est parfois alterné avec des cailloux et des morceaux de bois tombés dans l’eau.

Des bancs de sable ont été créés à plusieurs endroits, où vous pouvez rencontrer le Cryptoheros nanoluteus.

En général, c’est un poisson assez timide que l’on ne peut pas approcher facilement, mais heureusement il se démarque d’autant plus par sa couleur jaune vif.

L’eau peu profonde est suffisamment claire pour cela, car vous pouvez voir sous l’eau jusqu’à 6 mètres sans encombre.

[2] Le papier d’Amate (de l’espagnol « papel amate », lui-même du nahuatl « amatl ») désigne une sorte de papier fabriqué à partir de fibres végétales, en usage dans les cultures mésoaméricaines.

Par extension il désigne aussi les livres ou codices fabriqués à partir de ce papier. Les Mayas utilisaient un mot qui leur était propre, « huun », qui, à l’instar du mot nahuatl, peut désigner le papier ou le livre1.

[3] Le nahuatl (/ˈnaːwatɬ/ Écouter), dont le nom dérive probablement du mot « nāhuatlahtōlli », ou mexicain5 est une macro-langue (groupe de langues apparentées) de la famille uto-aztèque.

Les différentes variétés de nahuatl sont parlées dans plusieurs pays d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale, principalement dans certains États du centre et du sud du Mexique : Puebla, Veracruz, Hidalgo et Guerrero.

On recense actuellement plus de 2 millions de locuteurs nahuatl, dont la majorité sont des Nahuas mexicains.

C’est la langue indigène la plus parlée au Mexique.

[4] Un lectotype est un spécimen sélectionné plus tard pour servir de spécimen de type unique pour des espèces décrites à l’origine à partir d’un ensemble de syntypes.

En zoologie, un lectotype est une sorte de type portant le nom.

Lorsqu’une espèce a été décrite à l’origine sur la base d’un nom portant plusieurs spécimens, l’un d’entre eux peut être désigné comme lectotype.

Le fait d’avoir un seul nom portant un bi-nom réduit le risque de confusion, d’autant plus qu’il n’est pas rare qu’une série de syntypes contiennent des spécimens de plus d’une espèce.

[5] Symphisial : Qualifie un assemblage de parties ou de structures, telles que deux surfaces osseuses reliées par une couche intermédiaire de cartilage fibreux

[6] Pédoncule : Pièce allongée ou tige reliant un petit organe terminal à l’ensemble du corps, comme les pédoncules des yeux des crabes, le sporange de la moisissure blanche du pain, etc.

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