Nosferatu labridens – 1ère partie

Nosferatu labridens – PELLEGRIN 1903

Endémique du bassin du Rio Panuco sur le versant atlantique du nord-est du Mexique, Nosferatu labridens est une belle espèce de cichlidé, malheureusement assez agressif, classé dans le genre Herichthys par Sven KULLANDER en 1996 puis inclus en 2014 dans un nouveau genre qu’est Nosferatu.

Les Nosferatu forment un genre de Cichlidés originaires du nord-est du Mexique dans le bassin versant des systèmes fluviaux qui pénètrent dans les Caraïbes.

Nosferatu !

Hydrocynus goliath – La terreur du Congo…il suffit de regarder ses dents !

Quand on entend ce genre de nom, on s’attend à découvrir un animal imposant aux longues dents acérées, prêt à fondre sur ses proies.

Rien que son nom inspire des images terribles à l’esprit…et pourtant, celui à qui on a donné ce nom n’a pas du tout l’allure que l’on pense, c’est même ne fait un des plus beaux joyaux des cichlidés d’Amérique centrale, un poisson rare et difficile à maintenir dans nos aquariums, ou tout au moins réservé à des éleveurs de cichlidé un peu spécialisés.

Le nom de ce genre, Nosferatu a été donné en raison de la paire de crocs recourbés bien développés dans la mâchoire supérieure que possèdent toutes les espèces du genre, on dit que ceux-ci rappellent ceux du vampire éponyme dans le Nosferatu de FW MURNAU.

Rien de tout cela !

Le Nosferatu Labridens est un poisson qui attire vraiment le regard, mais bien que ses belles couleurs en fassent l’un des plus beaux cichlidés d’Amérique centrale, c’est un poisson sur lequel, il y a encore beaucoup à apprendre et qui nécessite une maintenance particulière, à la portée d’un cichlidophile averti !

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Endémique des rivières et des lacs du Río Pánuco (Miller, 1986).

Jeune Nosferatu labridens (sexe non connu).

Cette espèce est endémique du bassin de la rivière Pánuco, on la trouve des basses terres jusqu’à environ 1100 mètres d’altitude, elle est répartie dans les états de Tamaulipas, San Luis Potosí, Veracruz, Querétaro et Hidalgo. (Miller, 1986; Espinosa-Pérez et al., 1993 dans Soria-Barreto et al. 1996)

L’espèce habite normalement des altitudes d’environ 50 à 460 m, et les premiers sites où elle a été collectée étaient à 600 m dans le Río Santa María, 1000 m à la Laguna de la media Luna, et 1100 m à celle de Puerta Río, la source du Río Verde (VERDUZCO-MARTINEZ, 1972).

Il est actuellement réparti dans le bassin du fleuve Pánuco dans les États de Tamaulipas, San Luis Potosí, Veracruz, Querétaro et Hidalgo.

La répartition est la suivante :

  • Hidalgo : Ríos Venados et Amasa, à 9,7 km de Huejutla ;
  • Veracruz : Río de los Hules à Tantoyuca, Ríos Calabozo et Tanchochín ;
  • Querétaro : Río Santa María à Concá, à 27 km de Jalpan ;
  • San Luis Potosí : Río Valles à Valles, Río Axtla à Axtla, Río Matlapa à Tamazuchale, Río Ojitipa près de Tancanhuitzm, Río El Salto à 11 km de Nuevo Morelos, La Media Luna, Río Moctezuma, Río Tamasopo, Río Tampaón et Frío ;
  • Tamaulipas : Río Guayalejo, Río Sabinas à Gómez Farías ;
  • Ojo de Jaumave ;
  • Rio Tigre ;
  • Rio Mante.

A savoir, la forme lacustre vit dans :

  • Les sources de la vallée de Rioverde à San Luis Potosi ;
  • La Media Luna ;
  • Los Anteojitos ;
  • Manga larga ;
  • Poza Azul ;
  • Los Peroles ;
  • Laguna del Cedral ;
  • Laguna de las Tablas,
  • Laguna de San Bartolo ;
  • Puerta del Rio ;
  • et peut-être dans d’autres endroits encore !

La forme fluviale vit dans :

  • Le Rio Verde ;
  • Rio Santa Maria jusqu’à mille mètres d’altitude ;
  • Rio Tampaon ;
  • Panuco ;
  • San Luis Potosi [Mexique].

L’aire de répartition du Herichthys labridens fluvial se situe dans la partie ouest du système Pánuco.

Carte des sites de présence des Nosferatu labridens.

Avertissement : Les morphes de Herichthys labridens provenant de plusieurs endroits sont considérés comme une seule espèce avec des variations géographiques en raison de leurs similitudes même si on parle de diverses formes de labridens collectées dans plus de cinquante endroits en dehors du système Pánuco.

Les Rios Verde et Santa María, à partir d’une altitude de 1000 mètres au-dessus du niveau de la mer jusqu’à leur point de fusion (99°14′,21°38’N.LAT.), et en descendant la rivière Tampaón résultante jusqu’à une barrière géographique sous la forme d’un passage souterrain à travers la crête, il semble empêcher leur accès vers le bas.

BIOTOPE NATUREL

C’est un poisson d’eau douce que l’on trouve dans les rivières, les ruisseaux, les sources et les lagunes.

Nosferatu labridens en biotope naturel le plus courant.

Nosferatu labridens montre une préférence :

  • Générale pour les sites rocheux et les mares dans les rivières et ruisseaux transparents, larges de 3 à 40 mètres,
  • Modérée à préférer les courants forts (bien que les juvéniles préfèrent les eaux calmes), les fonds sablonneux, les cailloux et les rochers, et généralement des profondeurs inférieures à un mètre).

Quant à la végétation, elle se compose principalement de plantes flottantes et d’algues vertes, comme pour les macrophytes immergés, il y a :

  • Potamogeton ;
  • Ceratophyllum ;
  • Chara ;
  • Myriophyllum ;

 

Nosferatu labridens à la Laguna Media Luna.

Des fluctuations importantes de température et de niveau d’eau sont normales et les premières peuvent aller d’environ 18°C ​​à 28°C (et plus, à Media Luna, l’eau atteint 30°C), la visibilité est rarement supérieure à deux mètres et la nourriture est plus abondante d’une manière moins spécialisée.

HABITAT

Dans les lagunes de la vallée du Río Verde où vit cette espèce, l’eau présente les caractéristiques suivantes :

  • Température de 26º à 32º Celsius ;
  • Dureté élevée de 50 degrés (allemand) ;
  • pH 7,5.

Pour le Rio verde : la température varie selon l’année, allant d’environ 20º à 28ºC, une dureté moindre que dans les lagunes et un pH similaire (ARTIGAS AZAS, 1996).

Il a également été capturé dans des eaux turbides et blanchâtres, de courant modéré, à 28,5°C et avec la présence de plantes submergées.

Pour le site de Laguna Media Luna, l’eau est très claire, bleuâtre, et dégage une forte odeur de soufre.

A cet endroit, la température varie d’environ 27º à 30ºC.

Dans pratiquement tous les sites habités par Nosferatu labridens, le limon et la marne sont présents.

La végétation submergée dense est parfois abondante ou absente.

En moyenne, la salinité de 1,3 ppm (mesure faite en 1978).

Les dossiers constitués au fil du temps indiquent que cette “mojarra” (Nosferatu labridens) habite les systèmes lotiques, avec :

  1. Des profondeurs moyennes de 86 centimètres (le minimum variant autour de 20 centimètres et maximum pouvant dépasser les 200 centimètres) ;
  2. Des températures d’eau qui fluctuent entre 12°C et 33°C ;
  3. Des concentrations en oxygène dissous comprises entre 8,9 milligrammes/litres et 17,67 milligrammes/litres ;
  4. Une conductivité comprise entre 0,07 et 0,761 mégasiemens/centimètre et des concentrations de solides dissous comprises entre 0,04 et 0,914 grammes/litres.

Site de reproduction des Nosferatu labridens.

Les eaux que cette espèce habite vont de très dures (560 milligrammes/litres de Ca Co3) à très douces (avec moins de 20 milligrammes/litres de /carbonate de calcium), au sein de ces systèmes.

Site de reproduction des Nosferatu labridens dans le « Canale della Media Luna ».

Les mojarras sont associées aux lits des rivières, on trouve généralement des couples dominants dans les lits latéraux, où ils forment généralement leurs terriers, les plus petites mojarras se réfugient au fond des rivières, formant leurs terriers entre les rochers.

Macroclimat

Le climat de la région est semi-chaud humide avec des pluies abondantes en été, tempéré subhumide et chaud subhumide avec des pluies en été et au début de l’automne.

La température annuelle moyenne de 12 à 26°C.

Les précipitations annuelles totales sont de 700-3000 millimètres.

TAXONOMIE

RAPPEL SUR LES …

Nosferatu labridens est un genre de cichlidés endémiques du bassin du Rio Panuco et des affluents de la lagune adjacente de Tamiahua (sud) et de la lagune de San Andrés (nord) dans les états de Veracruz, Hidalgo, San Luis Potosí, Tamaulipas et Querétaro, Mexique. 

Évolution

Le temps de divergence pour la division entre Herichthys et Nosferatu a été estimé à environ 5 millions d’années. 

Durant ces périodes (Le Miocène-Pliocène), l’intense volcanisme régional a conduit à la formation de la structure du graben qui forme le bassin sédimentaire du Rio Verde.

Cette dépression sans drainage a été remplie par un certain nombre de lacs endoréiques peu profonds, où Nosferatu a évolué vers les clades tels que :

  • Herichthys bartoni : ~ 3 millions d’années ;
  • Herichthys steindachneri : ~ 2 millions d’années ;
  • Herichthys pantostictus : ~ 2 millions d’années.

Plus tard (~ 1,8 millions d’années), lorsque les failles régionales ont rejoint le Rio Verde avec le bassin de Pánuco pendant le Pléistocène, le genre Herichthys/Nosferatu a envahi le Pánuco, cette fois avec les mécanismes évolués d’isolement reproductif qui permettent leur sympathie avec Herichthys.

Le genre se caractérise par :

  • Une extension de la taille de la paire de dents de la symphyse par rapport à celle des autres dents de la rangée externe de la mâchoire supérieure (dents en formes du vampire « nosferatu ») ; 
  • Une pigmentation reproductive qui consiste en un noircissement de la zone ventrale qui s’étend sur les narines, les séries operculaires et les nageoires pectorales ; 
  • La nageoire dorsale déprimée s’étend rarement au-delà du tiers antérieur de la nageoire caudale ; 
  • Un caecum allongé, élastique et lisse adhérant à un estomac sacculaire.

Il existe actuellement 7 espèces reconnues dans ce genre :

  • Nosferatu bartoni (TH BEAN, 1892) (Barton’s cichlid) ;
  • Nosferatu labridens (PELLEGRIN, 1903) (Curved bar cichlid) ;
  • Nosferatu molango (DE LA MAZA-BENIGNOS & LOZANO-VILANO, 2013) (Cichlidés aztèques) ;
  • Nosferatu pame (DE LA MAZA-BENIGNOS & LOZANO-VILANO, 2013) ;
  • Nosferatu pantostictus (JN TAYLOR & RR MILLER, 1983) (Chairel cichlid) ;
  • Nosferatu pratinus (DE LA MAZA-BENIGNOS & LOZANO-VILANO, 2013) ;
  • Nosferatu steindachneri (DS JORDAN & SNYDER, 1899) (cichlidé Steindachner).

Le vampire “Nosferatu”.

De l’avis de certains scientifiques, il s’avère que le nom de « Nosferatu » est parfaitement inapproprié car il est uniquement fondé à partir d’un examen morphologique dentaire en comparaison du genre Herichthys avec son groupe frère, le clade Theraps – Paraneetroplus (RICAN & Al., 2016).

Cette piètre, ou tout au moins critiquable, séparation du genre « Herichthys » en deux genres a également été faite sans étude du marqueur moléculaire (Analyse COI partielle ; DE LA MAZA-BENIGNOS & AL., 2015) et par conséquent, elle est parfaitement rejetable par la communauté scientifique des ichthyologistes.

Les querelles taxonomiques sur le genre concernant « Nosferatu » ne sont pas sur le point de se terminer dans les années à venir !

NOMS

SYNONYMES

  • Heros (Cichlasoma) labridens, PELLEGRIN, 1903 :286, description originale ;
  • Cichlasoma (Cichlasoma) labridens, PELLEGRIN, 1904, nouvelle description ;
  • Cichlosoma labridens, REGAN, 1905, nouvelle description (dans la section Theraps) ;
  • Parapetenia labridens, JORDAN & AL., 1930, nouvelle description ;
  • Cichlasoma (Parapetenia) labridens, TAYLOR & AL., 1983, nouvelle description ;
  • Herichthys labridens, KULLANDER, 1996, nouvelle description ;
  • Nandopsis labridens, BURGESS, 2000, nouvelle description ;
  • « Cichlasoma » labridens, MILLER, 2005 : 365, nom provisoire ;
  • Nosferatu labridens, DE LA MAZA BENIGNOS & AL., 2014, nouvelle description/dernière en date.

NOM COMMUNS

  • “Blackcheek cichlid” en espagnol
  • “Curve-bar cichlid” en anglais
  • “Gelber Cichlasoma” en allemand
  • “Mojarra” en anglais
  • “Mojarra” en espagnol
  • “Mojarra huasteca” en espagnol
  • “Panuco-Buntbarsch” en allemand
  • “Raspikirjoahven kvenie” en finnois
  • 厚唇丽体鱼 en chinois mandarin
  • 厚唇麗體魚 en chinois mandarin

NOMS VERNACULAIRES

  • Mojarra caracolera amarilla
  • cichlidé à barre courbe
  • labridens jaune

ETHYMOLOGIE

Le Herichthys labridens a été décrit par PELLEGRIN en 1903.

« Nosferatu » : Le nom fait référence à la paire de crocs recourbés bien développés dans la mâchoire supérieure présente chez toutes les espèces du genre, ceux du vampire Nosferatu de Marnau.

Le mot « labridens » est un mot composé de deux mots latins :

  • « Labrum » signifie « lèvre » ;
  • « Dens » signifie « dents »

Ce mot composé est probablement lié à la présence de deux dents agrandies dans la rangée extérieure sur la lèvre supérieure et se traduit du latin par « dents sur les lèvres supérieures »

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LEXIQUE

[1] Les branchiospines sont chez les poissons osseux ou cartilagineux des processus qui partent de l’arc branchial et sont impliqués dans l’alimentation de minuscules proies en suspension pour les poissons qui filtrent l’eau de mer.

Ils ne sont pas à confondre avec les filaments branchiaux qui composent la partie charnue de la branchie, utilisés pour l’échange de gaz.

Les branchiospines sont habituellement présents sur deux rangées, partant à la fois de la partie antérieure et postérieure de chaque côté de chaque arc branchial.

Les branchiospines sont très variés en termes de nombre, d’espacement et de forme. En empêchant les particules de nourriture de quitter les espaces entre les branchies, ils permettent la rétention des particules d’aliments chez les animaux filtreurs.

[3] La phylogénèse : Ensemble des processus qui, chez un organisme animal ou végétal, conduisent de la cellule œuf à l’adulte reproducteur“(L’Hér. Génét. 1978). Anton. phylogénèse.

Par elle [l’action], s’opère ce que les sciences naturelles nomment l’ontogénie, c’est-à-dire l’évolution particulière et pour ainsi dire circulaire et fermée de chaque individu (Blondel, Action, 1893, p.194).

Dans le cas de l’ontogénèse humaine, nous pouvons glisser sur le problème de savoir à quel moment le nouveau-né peut être dit accéder à l’intelligence, devenir pensant: série continue d’états se succédant dans un même individu, depuis l’ovule à l’adulte (Teilhard de Ch., Phénom. hum., 1955, p.188).

Pour les mammifères, la séparation des deux premiers blastomères du rat conduit à deux ontogenèses complètes (Hist. gén. sc., t.3, vol.2.

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