Kihnichthys ufermanni – 1er article

Kihnichthys ufermanni – ALLGAYER, 2002

Kihnichthys ufermanni, le cichlidé Usumacinta, est une espèce de cichlidé trouvé dans le système du Rio Pasión, un affluent de la rivière Usumacinta à Petén, situé au Guatemala.

Cette espèce est le seul membre connu de son genre, mais plusieurs de ses caractéristiques, en particulier ses dents de ciseau, sont partagées avec le genre Cincelichthys ce qui pourrait à moyen termes conduire à fusionner les deux genres en un seul, mais, à ce stade, la question n’est pas encore entièrement résolue ni tranchée.

Le nom générique de « Kihnichthys » rend hommage à l’ichtyologiste guatémaltèque Pablo Herman Adolfo KIHN PINEDA tandis que le nom spécifique rend hommage à l’aquariophile allemand, et ami de Robert ALLGAYER, Alfred UFERMANN qui est décédé en 2000.

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Géographie : Amérique centrale, versant atlantique.

Pays : Guatemala & Mexique.

Cette espèce a été découverte par Uwe WERNER en 1989 dans le Rio Corzo, c’est pourquoi cette espèce était initialement connue sous le nom de Vieja “sp rio corzo”.

En 1991, cette espèce a été trouvée par Jean Claude NOURISSAT dans :

  • Le Rio Lacantun (Lacan – Tún) au Mexique ;

 et dans les rivières suivantes, au Guatemala :

  • L’Arroyo El Pucté / Rio Pucté ;
  • Rio Subin ;
  • une autre rivière sans nom faisant partie du Rio de la Pasión.

Rio Pucté.

Ces rivières appartiennent toutes à la zone d’écoulement Usumacinta.

Les spécimens types ont été trouvés dans le bassin du Río Pucté, Pasion.

 

Localités type 

  • Rio Puncté, sur la route de Florès à Sayache,
  • Rio Pasión System, Guatemala.

Kihnichthys ufermanni est une espèce de cichlidés peu étudiée trouvée du côté caraïbe de l’Amérique centrale dans le bassin de la rivière Usumacinta dans la province guatémaltèque de Petén et au sud-est du Mexique.

Kihnichthys ufermanni, l’Usumacinta CICHLID, est une espèce de cichlidés trouvée dans le système du Rio Pasión, un affluent de la rivière Usumacinta à Petén, au Guatemala.

Ce fleuve parmi les plus importants du pays a joué un rôle majeur dans le développement de l’Empire maya et constitue aujourd’hui encore une réserve naturelle sans équivalents.

Alimenté par divers affluents dont les rivières Aguateca et El Faisán, le Rio de la Pasión est un long fleuve traversant la région du Petén.

Composé d’un véritable méandre d’arbres et de racines, le Rio de la Pasión abrite pourtant d’immenses richesses naturelles parmi lesquelles des centaines d’espèces d’oiseaux, de magnifiques mangroves, des tortues d’eau et toutes sortes de familles d’essences d’arbres.

 

Río Usumacinta

Le Río Usumacinta est un fleuve du Mexique méridional, tributaire du golfe du Mexique et long d’environ 560 kilomètres.

Il prend sa source sur les hauteurs du Guatemala, sert de frontière à l’État mexicain du Chiapas sur 310 kilomètres, et traverse les forêts tropicales du Tabasco avant de se jeter dans le golfe du Mexique.

Ce delta est d’environ 50 kilomètres de large sur 70 kilomètres de long, ce qui correspond à 12,27 % de la superficie totale de l’État de Tabasco.

Le fleuve  Usumacinta orme avec le Río Grijalva et le Rio Grande de Chiapas un vaste delta marécageux appelé Centla, qui atteint 5 200 m3 de débit.

L’Usumacinta a été divisé en haut et bas Usumacinta.

Le haut Usumacinta va depuis sa source au Guatemala jusqu’à la « Boca del Cerro » en Tabasco.

Le bas Usumacinta commence à cet endroit et se termine dans la ville de Centla, après avoir rejoint le fleuve Grijalva.

L’Usumacinta est :

  • Un écosystème partagé entre les Etats mexicains du Tabasco et du Chiapas et pour partie transfrontalier avec le Guatemala ;
  • Le berceau du déploiement de la civilisation Maya, avec un patrimoine historique et archéologique exceptionnel ;
  • Une zone expérimentale unique par sa diversité biologique riche et à fort endémisme (forêt tropicale humide), sa grande pluralité culturelle et sociale (populations indiennes) ;
  • Un territoire stratégique pour le Mexique : alimentation en eau douce, ressources minières et forestières ;
  • Des menaces liées aux activités humaines et au changement climatique, des tensions sociales, économiques et politiques (route de migration) ;
  • Le dernier grand fleuve sauvage du Mexique.

 

MILIEU NATUREL & BIOTOPE

Kihnichthys ufermanni  vit dans de l’eau douce et dans un environnement benthopelagique[1].

Il se produit généralement dans des rivières d’environ 10 à 50 mètres de large, assez profondes, qui ont peu ou pas de plantes aquatiques et un courant d’eau variable.

Kihnichthys ufermanni  se trouve aussi dans les cours d’eau à débit modéré au Guatemala et au Mexique où le substrat inférieur peut être constitué de boue, de sable, de roches et de boue.

Les Kihnichthys ufermanni sont considérés, par certains, comme des poissons rhéophiles en raison de leur adaptation aux rivières à débit rapide de leurs habitats.

Bien que cette espèce se trouve aussi parfois dans les rivières à débit assez rapide, on rencontre de préférence dans les eaux à débit lent, y compris dans les lacs, les lagunes et les rivières à courant lent.

Kihnichthys ufermanni semble préférer les fonds sablonneux, boueux ou terreux à partir desquels, il se nourrit de détritus, de plantes, de graines, de fruits et d’invertébrés.

Les Kihnichthys ufermanni filtrent souvent leur nourriture directement du sable.

Le sable qu’ils filtrent se trouve principalement dans les parties les plus calmes de la rivière, car les sédiments y coulent au fond.

Suite à l’observation de ces animaux en milieu naturel, il est possible de conclure que les Kihnichthys ufermanni aiment aussi rester dans les parties les plus calmes de la rivière.

Puisqu’ils sont situés aux deux endroits, ils peuvent être classés comme rhéophiles secondaires.

Pour cette raison, dans le cadre de leur maintenance en aquarium, il faudra assurer dans le bac un débit suffisant, mais aussi des zones où ce débit est plus faible.

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TAXONOMIE

HISTORIQUE

C’est une espèce qui à l’origine avait initialement été décrite dans le genre Vieja avec lequel il n’a que des ressemblances superficielles, il fut ensuite placé dans le genre Kihnichthys (McMAHAN & AL, 2015).

Ultérieurement des études génétiques ont montré qu’il se rapprochait fortement des Cincelichthys.

ALLGAYER a décrit cette espèce en 2002 sur la base de trois spécimens capturés par Jean Claude NOURISSAT dans le Rio Pucté qui fait partie de l’Usumacinta.

Avant cela, en 1998, STAWIKOWSKI ET AL. Avaient rangé ce poisson comme « Vieja sp. Rio Corzo ».

Le premier à l’avoir fait, étant Uwe Werner qui l’avait fait en 1989 et l’avait déjà nommé comme « Vieja sp Rio corzo ».

Kihnichthys ufermanni appartenant d’abord au genre « Cichlasoma » est ensuite passée, en 2010, genre « Theraps » sous l’impulsion de McMAHAN  qui l’a transférée.

Ce choix n’était pas totalement faux, car le genre Theraps est maintenant le genre sœur du genre Kihnichthys, qui a également été fondé par McMAHAN & MATAMOROS en 2015.

A savoir que Kihnichthys ufermanni avait aussi  et d’abord été placé dans le genre « Vieja » parce qu’on pensait que cette espèce lui était étroitement liée, en particulier à Vieja heterospila en raison du motif de couleur correspondant.

Kihnichthys ufermanni avait une forme corporelle légèrement plus mince, mais cela correspondait bien à la vision que l’on a de ces poissons dans l’eau courante, qui sont plus minces que leurs parents dans l’eau plus lente ou calme.

Kihnichthys ufermanni est étroitement lié à Oscura heterospila qui se produit dans les cours d’eau stagnants, comme les lacs, tandis que Kihnichthys ufermanni se trouve dans les rivières à débit modéré.

Kihnichthys ufermanni est également plus mince dans le corps par rapport à Oscura heterospila.

Oscura heterospila.

Oscura heterospila.

De son côté, à la différence, ALLGAYER était encore de la génération qui classait les espèces selon des caractéristiques externes.

Aujourd’hui, la science a développé les techniques génétiques qui sont très avancées pour cela.

Ainsi, une première étude génétique par McMAHAN, en 2010, n’a pas confirmé la relation avec Vieja heterospila.

Au lieu de cela, Vieja ufermanni est apparu plutôt comme une espèce sœur de Cincelichthys bocourti.

Après examen plus approfondi, les similitudes morphologiques avec Vieja heterospila semblaient superficielles.

Beaucoup encore, se sont posés la question pourquoi ce poisson n’avait pas été fusionné avec « Cincelichthys »  par McMAHAN, dès 2015 !

Au lieu de cela, MCMAHAN a recherché une différence de diagnostic et l’a trouvée sous la forme d’un lobe de queue légèrement plus grand chez l’un par rapport à l’autre.

D’une manière ou d’une autre, il semblerait que la tendance des scientifiques à diviser de plus en plus les espèces soit apparemment franchement irrépressible.

C’est dommage, car de cette manière, la vision de l’histoire évolutive partagée devient de plus en plus compliquée et incompréhensible pour les néophytes en la matière que sont notamment les aquariophiles.

À l’exception du motif de couleur, Cincelichthys ne montre aucune différence de diagnostic avec Kihnichthys.

Avec les différences de couleur, il est possible, peut-être, de faire une distinction au niveau de l’espèce, mais classer un poisson dans un genre différent sur la base de la différence de couleur ne relève pas de la démarche scientifique.

Outre la relation génétique, les deux genres partagent un mode de vie végétarien, pour lequel ils sont spécialement équipés de dents en forme de ciseau ce qui est très inhabituel chez les cichlidé centraméricains.

Kihnichthys peut être fusionné avec Cincelichthys sans affecter la monophylie (le principe d’un ancêtre commun).

Par conséquent, au moins tant qu’aucun diagnostic valable au niveau du genre ne sera vraiment mis en évidence, Juan ARTIGAS a décidé de déclarer Kihnichthys comme synonyme de Cincelichthys.

En 2015, cette espèce longtemps et initialement décrite dans le genre Vieja avec lequel elle n’avait que des ressemblances superficielles, pour couper court, a en fin de compte été placée dans le genre Kihnichthys par McMAHAN & AL.

De son côté, en octobre 2020, Juan Miguel Artigas AZAS dans la revue CICHLID NEWS a fait le point sur les genres Kihnichthys et Cincelichthys.

Il en conclut que le premier doit être considéré comme synonyme junior du second qui, de cette décision comprendrait désormais trois espèces :

  • Cincelichthys pearsei ;
  • Cincelichthys bocourti ;

et donc

  • Kihnichthys ufermanni.

Cincelichthys pearsei.

Cincelichthys bocourti.

En effet les distinctions données pour séparer les genres ne devraient être considérées que comme des critères spécifiques et non génériques et des études génétiques sur Kihnichthys ufermanni ont montré qu’il se rapprochait fortement des Cincelichthys.

De plus, ces mêmes études génétiques tendent à démontrer qu’il n’y a qu’un seul genre et non deux.

Mais un autre problème semble voir le jour, pour corser la situation, il semblerait que la description originale soit inexacte.

En effet l’holotype de ufermanni n’appartiendrait pas à cette espèce mais serait un Cincelichthys bocourti.

Si cela s’avérait vrai, cela signifierait que Kihnichthys ufermanni est bien un synonyme junior de Cincelichthys bocourti et que donc ce que nous appelons « ufermanni » serait une espèce non décrite validement.

ARTIGAS et HEIJNS verraient bien une nouvelle description de l’espèce sous le nom de « Cincelichthys usumacintae » comme HUBBS l’avait initialement envisagé.

Cette espèce est le seul membre connu de son genre, mais plusieurs de ses caractéristiques, y compris les dents en forme de ciseau, sont partagées avec Cincelichthys et la question de savoir si elles doivent être fusionnées en un seul genre n’est pas encore entièrement résolue.

Outre la relation génétique, Cincelichthys  et Kihnichthys partagent un mode de vie végétarien, pour lequel ils sont spécialement équipés de dents en forme de ciseau ce qui est très inhabituel chez les cichlidés centraméricains.

Un examen en 2020 a recommandé que le cichlidé Usumacinta soit déplacé vers Cincelichthys… A SUIVRE !

 

HOLOTYPE & PARATYPE

Holotype : MNHN 2002-1090.

Paratypes : MNHN 2002-1091, MNHN 2002-1092.

Kihnichthys, Mcmahan, Caleb D., Matamoros, Wilfredo A., Piller, Kyle R. & Chakrabarty, Prosanta, 2015

IDENTIFICATION

Kihnichthys est diagnostiqué par:

  • la présence  d’une tache caudale foncée remplissant le centre,
  • la partie postérieure du pédoncule caudal,
  • la présence de dents spatulées ou ressemblant à des ciseaux dans les parties antérieures des mâchoires supérieure et inférieure.

Les espèces de ce genre possèdent un crâne profond et une grosse tête avec une petite bouche.

La mâchoire inférieure s’étend légèrement au-delà de la mâchoire supérieure. La combinaison de ces caractères différencie ce genre de tous les autres genres d’herichthyines.

Vieja possède une tache caudale similaire mais plus grande, mais a également des dents coniques ou bicuspides (par rapport aux spatules).

Cincelichthys gen. nov. possède des dents spatulées mais a une petite tache sur le pédoncule caudal (par rapport à une tache plus grande chez Kihnichthys ).

 

Commentaires

ALLGAYER (2002) a placé cet énigmatique cichlidé à Vieja dans sa description originale.

Peu de spécimens existent dans les collections des musées pour cette espèce, et la plupart des matériaux proviennent du système Río La Pasion, un affluent du Río Usumacinta à Peten, au Guatemala.

On sait peu de choses sur ce cichlidé et des informations plus comparatives sur le matériel et l’histoire naturelle sont certainement nécessaires.

 

Matériel examiné

  • MNHN 2002 – 1090 [n= 1 (Holotype), Guatemala: Río Pucté],
  • MNHN 2002 – 1091 [n= 1 (Paratype), Guatemala: Río Pucté],
  • MNHN 2002 – 1092 [n= 1 (Paratype), Guatemala: Río Pucté].

 

NOMS

NOM COMMUNS

  • Usumacinta Cichlid ⇒ anglais
  • Usumacinta mojarra
  • Cincelichthys ufermanni
  • Mojarra del Usumacinta ⇒ espagnol
  • Old ufermanni ; Cichlasoma ufermanni ; Theraps ufermanni ; Kihnichthys ufermanni

 

SYNONYMES

  • Vieja ufermanni – ALLGAYER, 2002
  • Cichlasoma ufermanni – ALLGAYER, 2002
  • Theraps ufermann – ALLGAYER, 2002 — McMAHAN & COLL.,2010
  • Vieja sp. Rio Corzo – STAWIKOWSKI & AL, 1998
  • Vieja ufermanni – ALLGAYER, 2002
  • Cichlasoma ufermanni – KULLANDER, 2003
  • Theraps ufermanni – McMAHAN & AL, 2010
  • Kihnichthys ufermanni – McMAHAN & AL, 2015

 

ETHYMOLOGIE

Le nom générique rend hommage à l’ichtyologiste guatémaltèque Pablo Herman Adolfo KIHN PINEDA qui a consacré sa vie à l’étude des poissons au Guatemala, tandis que le nom spécifique rend hommage à l’aquariophile allemand et ami de Robert ALLGAYER, Alfred UFERMANN, décédé en 2000.

Ce genre a été nommé ainsi en l’honneur et en souvenir de Pablo Herman Adolfo KIHN PINEDA qui a passé sa vie à étudier les poissons du Guatemala.

Son travail a apporté une contribution inestimable à la compréhension de la diversité et de la répartition des poissons au Guatemala.

En donnant, à la fois un genre et un nom à ce cichlidé, deux personnalités scientifiques du monde de l’ichtyologie ont été honorées avec un seul cichlidé !

Pour mémoire, Cincelichthys se compose de deux mots :

  • D’une part, le mot « cincel » qui signifie « ciseau ».
  • D’autre part, le mot « ichthys» signifiant « poisson ».

La combinaison des deux mots donne alors le nom de « poisson aux dents en forme de ciseau ».

 

REFERENCES

ALLGAYER, R., 2002: Vieja ufermanni sp. nov., un cichlidé nouveau du bassin du Rio Usumacinta et du Rio de la Pasión, Amérique centrale (Pisces: Perciformes). L’an Cichlidé, 2: 14–17.

McMAHAN, C.D., MATAMOROS, W.A., PILLER, K.R., & CHAKRABARTY, P. 2015. Taxonomy and systematics of the herichthyins (Cichlidae: Tribe Heroini), with the description of eight new Middle American Genera. ZOOTAXA 3999(2): 211–234. DOI: 10.11646/zootaxa.3999.2.3. Preview (PDF) Full text (PDF) Reference page.

LYONS, T.J. (2019). “Kihnichthys ufermanni”. IUCN Red List of Threatened Species. 2019: e.T192889A2179668. doi:10.2305/IUCN.UK.2019-2.RLTS.T192889A2179668. en. Retrieved 28 December 2021.

McMAHAN, C.D., MATAMOROS, W.A., PILLER, K.R. & CHAKRABARTY, P. (2015). “Taxonomy and systematics of the herichthyins (Cichlidae: Tribe Heroini), with the description of eight new Middle American Genera” (PDF). Zootaxa. 3999 (2): 211–234. doi:10.11646/zootaxa.3999.2.3. PMID 26623572.

ŘICAN, O.; PIALEK, L.; DRAGOVA, K. & NOVAK, J. (2016). “Diversity and evolution of the Middle American cichlid fishes (Teleostei: Cichlidae) with revised classification”. Vertebrate Zoology. 66 (1): 1–102.

ARTIGAS AZAS, Juan Miguel (2021). “Kihnichthys, a junior synonym of Cincelichthys”. Cichlid News Magazine (4 ed.). 29: 10–12.

FROESE, RAINER; PAULY, DANIEL (eds.) (2021). “Kihnichthys ufermanni” in FishBase. December 2021 version.

Christopher SCHARPF & KENNETH J. LAZARA (22 September 2018). “Order CICHLIFORMES: Family CICHLIDAE: Subfamily CICHLINAE (d-w)”. The ETYFish Project Fish Name Etymology Database. Christopher Scharpf and Kenneth J. Lazara. Retrieved 11 November 2018.

ALLGAYER, Robert. 2002. ” Vieja ufermanni , sp. nov., un Cichlidé nouveau du bassin du Rio Usumacinta et du Rio de la Pasión, Amérique Centrale (Poissons : Perciformes)”. L’an Cichlide. 2 ; pp. 14-17

Caleb D McMAHAN, Wilfredo A MATAMOROS, KYLE R PILLER & PROSANTA CHAKRABARTY : Taxonomie et systématique des herichthyins (Cichlidae : Tribe Heroini), avec la description de huit nouveaux genres d’Amérique centrale. Zootaxa 3999 (2): 211-234. doi : 10.11646/zootaxa.3999.2.3

Juan Miguel ARTIGAS AZAS (2020) : Kihnichthys, un synonyme junior de Cincelichthys. Cichlid News, 29(4):10-12.

 

LITTERATURE

  • STAWIKOWSKI, R. & U. WERNER 1998. Die Buntbarsche Amerikas Band 1 pp 405
  • Article AQUALOG par MCW KEIJMAN
  • STAWIKOWSKI, R. & U.WERNER 1998. Die Buntbarsche Amerikas Band 1 pp 405
  • DCG-online.de 2003-01 pp 19-20 Neue Taxa bei Cichlids & 2009-01 pp 14-16 Vieja ufermanni ALLGAYER, 2002.

 

LEXIQUE

[1] Un organisme benthopélagique qualifie un animal, un végétal ou tout organisme qui vit indifféremment dans le milieu benthique, démersal ou pélagique.

La zone benthopélagique nomme également cette partie du milieu aquatique.

Les poissons benthopélagiques ont une flottabilité neutre, afin qu’ils puissent nager en profondeur sans trop d’effort, tandis que les poissons strictement benthiques sont plus denses, avec une flottabilité négative de sorte qu’ils peuvent se maintenir sur le fond sans le moindre effort. La plupart des poissons démersaux sont benthopélagiques.

 

[2] Un organisme euryphage se nourrir d’une grande variété de nourriture, tout comme un polyphage.

Euryphage se dit d’animaux, généralement omnivores, qui peuvent changer aisément de régime alimentaire par opposition au monophage ou sténophage.

Un animal euryphage n’est pas nécessairement omnivore; par exemple, bien qu’ils soient carnivores, les merlus adultes (tel que le merlu commun Merluccius merluccius sont euryphages, en ce sens qu’ils se nourrissent d’une grande variété de proies actives, principalement des chinchards, des sardines, des poissons des familles Myctophidae et Macrouridae et des poissons de leur propre genre, crustacés et céphalopodes.

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