Criboheros alfari (article révisé) 4éme partie

Amphilophus alfari – MEEK, 1907

 

Celui qu’on appelle couramment “cichlidé pastel” est un magnifique et trop peu répandu cichlidé américain qui vit la plupart du temps en couple et qui réside à proximité du fond de la couche d’eau de son habitat d’origine.

C’est aussi, en première apparence, une espèce au tempérament plutôt calme qui passe la majeure partie de son temps à filtrer le sable à la recherche de nourriture.

C’est encore, une espèce de cichlidé, qui a tendance à stresser rapidement dans certaines circonstances et quand cela se produit, ce mal-être se manifeste alors par l’apparition de barres noires marquées sur tout son corps.

Ainsi malgré son apparente bonhommie qui peut être trompeuse, Cribroheros alfari est aussi un poisson qui peut devenir fortement agressif et surtout qui ne tolère pas les intrusions dans son territoire.

Lors de ces provocations, Cribroheros alfari se montre assez intolérant à l’égard de ses congénères et les intrusions dans son territoire sont systématiquement et sévèrement réprimées !

C’est pourtant un poisson sociable, voire indiffèrent avec des espèces non territoriales qu’il repoussera aussi de son domaine.

En effet, quand il se sent agressé, il devient capable d’une grande violence ce qui donne lieu à des combats musclés et parfois fatals à ses adversaires ou à lui-même.

Cette agressivité est renforcée en période de reproduction, surtout quand il est en garde de sa progéniture.

Comme beaucoup de cichlidés, c’est aussi un poisson qui creuse beaucoup le substrat, c’est en fait, un véritable “bulldozer” qui n’hésitera pas à relooker son environnement.

Pour l’aquariophile, ce n’est pas un très gros cichlidé bien qu’il soit de belle taille et, il faudra surtout retenir que contre de bons soins et un environnement adapté à ses besoins, il récompensera toujours son propriétaire en se parant de magnifiques couleurs, rose et verte à l’âge adulte.

Ce qui est un paradoxe car souvent ces cichlidés sont normalement considérés comme de petits animaux ternes et incolores lorsqu’ils sont vendus à l’âge juvénile.

Des paillettes dorées et brillantes, avec des paillettes saupoudrées généreusement sur les nageoires et sur les flancs mettront en valeur ce cichlidé s’il est soigneusement maintenu en aquarium avec des conditions d’eau de haute qualité…

Les Cribroheros habitent toutes les sections des rivières, des sections supérieures à débit rapide aux tronçons inférieurs à débit plus lent.

Les Cribroheros sont présents entre 2 et 1150 mètres d’altitude, ce qui est la preuve d’une certaine adaptabilité de ces cichlidés, ce qui justifie aussi leurs différents aspects.

Cribroheros alfari préfère les substrats de sable ou de boue où il tamise les insectes aquatiques, en particulier les diptères et les éphéméroptères et les graines tombées des arbres dans l’eau.

…Pour en savoir plus, lisez ce qui suit !

REPRODUCTION

GENERALITES

Ce poisson se reproduit sans difficulté.

Cribroheros alfari est un pondeur sur substrat découvert.

La reproduction de Cribroheros alfari répond au schéma classique de reproduction des cichlidés d’Amérique centrale :

C’est un pondeur sur substrat qui se reproduit sur des pierres préalablement nettoyées ou des roches plates.

Une fois les œufs pondus, la femelle s’occupera de la couvée tandis que le mâle défendra le territoire.

Après quelques jours, les œufs éclosent, quelques jours plus tard, les alevins nagent librement et peuvent être nourris avec des crevettes à la saumure fraîchement éclos.

 

AVANT LA REPRODUCTION

Appariement / Formation du couple

Dans le cas de la maintenance d’un groupe de ces poissons, une fois que des couples auront été identifiés, pour effectuer une reproduction, il faudra sélectionner le meilleur couple pour la reproduction et les autres couples devront être retirés du bac choisi pour les futurs reproducteurs.

Quand elle atteint les 10 centimètres de taille, la femelle est sexuellement mature, après avoir formé le couple, la femelle pond ses œufs dans un trou creusé au fond du réservoir et la ponte sera immédiatement fertilisée par le mâle.

Après nettoyage d’un support de ponte, une pierre plate ou la vitre de fond, le couple pond une grande quantité d’œufs.

 

Conditionnement des reproducteurs

Si vous voulez assurer toutes vos chances d’effectuer une reproduction viable de ces cichlidés, il faudra sélectionner quelques spécimens parmi lesquels un couple, normalement, finira par se former. Dans un second temps, il faudra éloigner ou mieux retirer les autres Cribroheros alfari du bac pour permettre au couple reproducteur de se reproduire en paix.

Et ensuite, dans la mesure du possible et si cela ne dérange pas l’aquariophile, il conviendra de laisser la nature faire son œuvre… et les futurs parents

Le meilleur moyen de planifier une ponte est d’élever un groupe de juvéniles non apparentés à la maturité sexuelle et de leur permettre de se mettre en couple.

Le meilleur couple doit être choisi pour la reproduction et les autres couples doivent être supprimées du bac.

Comme nous l’avons dit, la taille de l’aquarium pour un couple seul est de 150/200 litres pour un aquarium avec d’autres cichlidés, les mesures seront beaucoup plus grandes.

Cela ne vaut pas la peine d’envisager une installation joliment plantée pour bac de reproduction car, étant donné le désir foncier des Cribroheros de déplacer le substrat du bac, celui-ci sera déplacé chaque jour dans le bac qui changera ainsi régulièrement de physionomie !

Comme pour beaucoup de cichlidés, les bonnes vieilles méthodes pour inciter les poissons à pondre pourront toujours être utilisées :

  1. Une bonne alimentation permanente, enrichie au moment où la reproduction sera initiée ;
  2. Des changements d’eau plus fréquents et plus conséquents (attention à respecter les qualités chimiques de l’eau de ces poissons et ne pas leur imposer un trop grand écart de température).

 

PREPARATION A LA REPRODUCTION

Ajouter des roches plates au bac réservé à la reproduction et l’élevage.

Ces roches plates seront utilisées comme sites de frai.

Des changements d’eau réguliers avec une filtration élevée sont indispensables.

Ces roches seront utilisées comme futurs sites de frai.

 

Signes imminents de reproduction

Au moment de vouloir se reproduire, les futurs parents auront tendance à se retirer plus fréquemment sur leur territoire et site de ponte et surtout seront plus nerveux.

Comme cela a été dit, c’est dans cette période que leur caractère sera le plus vif et qu’ils seront les plus agressifs et n’apprécieront plus d’être dérangés !

 

PENDANT LA REPRODUCTION

Parade nuptiale

Après quelques parades, ils choisissent un substrat découvert (souvent une pierre lisse plus ou moins incliné, parfois presque verticale).

 

Ponte

Dans la nature, ils pondent juste avant l’arrivée de la saison des pluies, ils pondent le plus souvent en période de transition entre l’époque sèche et pluvieuse.

Les œufs sont pondus sur un substrat quelconque qui est souvent une pierre lisse plus ou moins inclinée, parfois presque verticale et les œufs sont ensuite fertilisés par le mâle.

Dans la nature, les animaux préfèrent déposer leur couvain dans une fosse peu profonde, généralement située dans les parties les plus claires de la rivière ou du cours d’eau.

Une fois les œufs pondus, la femelle s’occupera de la couvée tandis que le mâle défendra le territoire.

La femelle y dépose ses œufs nombreux et translucides, mais assez gros.

Ses pontes varient entre 300 et 400 œufs, c’est la norme moyenne.

La femelle dépose met ses 300 à 400 œufs sur une surface propre et plane, généralement, en aquarium les Cribroheros aiment pondre sur l’une des vitres de l’aquarium.

Ensuite, la femelle prendra soin d’eux pendant une période de 5 jours ou plus.

Les alevins éclosent au bout de 3 jours environ et au bout de 4 jours supplémentaires de gestation pendant lesquels ils digèrent leur sac vitellin, ils nagent librement.

Les œufs sont pris en charge par la femelle, la majeure partie du temps, c’est le mâle garde le territoire.

 

Eclosion

Les œufs éclosent entre 48 et 72 heures.

Le quatrième jour, les parents mettent les alevins dans des trous creusés dans le sable, où ils restent encore quatre ou cinq jours.

Puis ils commencent à nager librement et les deux parents les défendent avec vigueur.

Après la ponte et l’éclosion, c’est la femelle qui s’occupera principalement des alevins, généralement pendant allant d’une durée de 5 ou plus de jours.

 

Nage libre & première alimentation

Au stade de la nage libre, les alevins de Cribroheros alfari sont capables de manger de petits aliments vivants (naupliies, artémias).

Fait intéressant, les parents accompagnés des jeunes alevins nouvellement nés, peuvent être reconnus grâce à la couleur de leurs nageoires pectorales qui sont, à cette période, bordées de jaune.

Les jeunes Cribroheros alfari grandissent rapidement.

Après une semaine passée à résorber leur poche vitelline, les jeunes poissons sont enfin capables de nager.

Puis ils commencent à nager librement et les deux parents les défendent avec véhémence.

Même quand cette période de la nage libre est acquise par les alevins, les parents Cribroheros alfari poursuivent leur garde parentale et continuent à s’occuper des jeunes Cribroheros alfari.

A ce stade, il est parfaitement possible de renforcer l’alimentation des alevins en leur distribuant des naupliies d’artémias qui seront bien acceptés par les alevins et faciliteront leur croissance.

 

Garde parentale

Dans la nature, les animaux préfèrent déposer leurs larves dans une fosse peu profonde dans les parties les plus claires de la Rio.

Les œufs sont pris en charge par la femelle, le mâle garde le territoire.

Les parents en garde parentale avec de jeunes alevins sont facilement identifiables par leurs nageoires pectorales qui sont bordées de jaune.

Les parents avec des petits sont facilement reconnaissables par les nageoires pectorales à bords jaunes dirigées vers le bas.

En plus de cela, au moindre danger détecté, ils le signalent à leurs petits et indiquent ensuite à ces derniers quand la voie est libre et sûre.

Avec cette coloration que les parents Cribroheros alfari sont capables de faire varier, ils signalent ainsi à leur progéniture, les dangers potentiels et ensuite la fin d’alerte lorsque le danger s’est éloigné ou est passé.

Les parents avec des petits peuvent être reconnus par les nageoires pectorales à bords jaunes tournées vers le bas.

Avec cela, ils signalent leurs alevins et informent lorsqu’il y a un danger ou lorsque la côte est à nouveau dégagée.

 

CROISSANCE DES ALEVINS

Phase de protolarve

Cette phase commence par l’éclosion.

La protolarve, ou stade protolarvaire, est la première étape du développement d’un alevin, période au cours les sens s’éveillent, en particulier le développement final des yeux et de la bouche pour la vue et le goût. Cette étape précède les stades suivants conduisant à la mésolarve puis à la métalarve.

La larve nouvellement éclose mesure en moyenne 4,66 ± 0,10 millimètres de longueur totale (Lt).

Le sac vitellin est ovale avec une taille de 0,67 ± 0,05 millimètres.

Les œufs de forme ovale éclosent entre 68 heures et 70 heures, avec une taille comprise entre 2,25 (± 0,11) millimètres de longueur et 1,72 (± 0,07) millimètres de largeur.

Larve à l’éclosion.

Les larves récemment écloses ont une longueur totale de 4,66 (± 0,10) millimètres.

Seuls les mouvements sont observés de la région caudale, tandis que le poids de la tête maintient au sol les larves comme si elles adhéraient au substrat.

A ce stade, tête et les yeux sont clairement distinguables même s’il n’est pas possible d’observer encore le bouche et les nageoires pectorales.

 

A 24 heures, les rudiments des yeux avec quelques pigments dessus et des nageoires pectorales peuvent être observés.

A 24h après l’éclosion, les yeux sont plus développés mais avec une pigmentation accrue et des primordiums sont observés des nageoires pectorales (Longueur totale = 5,92 ± 0,07 millimètres).

Larve à 24 heures.

 

A 48 heures, la bouche est observée.

(Longueur totale = 6,40 ± 0,06 millimètres).

Larve à 48 heures.

Larve à 72 heures.

 

A 96 heures, en premier, les rayons de la nageoire caudale deviennent évidents.

(Longueur totale = 6,62 ± 0,07 millimètres).

Larve à 96 heures.

 

A 120 heures (soit 5 jours), certaines larves commencent à nager de façon erratique, et des rayons commencent à se former dans les nageoires pectorales.

(Longueur totale = 6,68 ± 0,10 millimètres).

Larve à 120 heures.

 

A 144 heures, certaines larves commencent à se nourrir et le sac vitellin est presque complètement réabsorbé.

(Longueur totale = 7.32 ± 0,18 millimètres).

Larve à 144 heures.

 

Phase de mésolarve

La mésolarve, ou stade mésolarvaire d’un poisson, qualifie une étape du développement larvaire. Sous la forme de larve, la mésolarve suit le stade de protolarve et précède l’étape métalarve dans le développement à partir de la naissance.

Durant cette étape, les yeux s’agrandissent et la pigmentation augmente, en partant du museau puis ensuite à tout le corps.

Cette étape commence à 168 heures, avec la formation des premiers rayons des nageoires anale et dorsale et l’amorce des nageoires pelviennes, à la manière d’une paire de petites bosses (Longueur totale = 7,22 ± 0,12 millimètres).

A 168 heures, les premiers rayons des nageoires anale et dorsale deviennent évidents, de petits rudiments de nageoires pelviennes commencent à émerger.

Larve à 168 heures.

 

A 192 heures, les nageoires anale et dorsale commencent à se séparer de la nageoire caudale et du pli qui les retenait couplées (Longueur totale = 7,82 ± 0,19 millimètres)..

Larve à 192 heures.

 

A 240 heures (soit 10 jours), les nageoires anale et dorsale se séparent complètement de la nageoire caudale et les nageoires pelviennes sont plus évidentes.

(Longueur totale = 8,16 ± 0,3 millimètres).

Larve à 240 heures.

 

Larve à 288 heures.

 

Larve à 312 heures.

 

A 312 heures, formation des premiers rayons : les premiers rayons des nageoires pelviennes ont commencé à se former.

(Longueur totale = 9,02 ± 0,23 millimètres).

Larve à 312 heures.

 

A 336 heures, les rayons et les épines de la nageoire dorsale et anale peuvent être distinguées.

A 336 heures, la différenciation entre les rayons et épines, la segmentation des rayons sont observées sur les nageoires impaires.

Chez les individus plus développés il y a 8 épines et 8 rayons sur la nageoire anale et 18 épines et 9 rayons sur la nageoire dorsale comme chez l’adulte (Longueur totale = 9,32 ± 0,29 millimètres).

 

Phase de métalarve

La métalarve, ou stade métalarvaire, est la troisième étape du développement larvaire d’un alevin avant d’atteindre le stade dit juvénile, après la larve.

Cette étape suit les étapes de protolarve et de mésolarve et précède celle de post-larve. Au cours de cette étape du développement du jeune poisson, la métalarve développe une vessie d’air à deux chambres, en particulier une vessie gazeuse ou vessie natatoire.

Les nageoires pectorales et pelviennes continuent à se développer, et les rayons anaux sont complètement formés.

La pigmentation devient visible dans les nageoires.

Cette étape commence lorsque les nageoires pelviennes se forment et le nombre commun d’épines et de rayons pour l’espèce sur les ailerons impairs, en l’occurrence à 336 heures.

Cependant, pour cette espèce, les nageoires pelviennes sont déjà se sont formés au cours de la phase précédente.

Larve à 336 heures.

 

A 360 heures (soit 15 jours), la nageoire anale et la nageoire dorsale ont le même nombre d’épines et de rayons comme chez les adultes.

Larve à 504 heures.

Après 504 heures, les larves ont les premières écailles et commencent à se transformer en alevins.

Les observations faites ont démontré que Cribroheros alfari présentait un comportement de croissance parfaitement typique des cichlidés.

Après quelques semaines de plus….

Puis quelques mois.

 

PhaseS donnant lieu à la phase d’Alevinage.

A savoir, la séquence d’apparition des nageoires est la suivante : nageoire caudale → nageoire pectorale → nageoires dorsale et anale simultanément → nageoires pelviennes.

CONSERVATION

INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE

Sans objet.

 

USAGES HUMAINS

Aquariophilie commerciale : Pêche et exportation de ces poissons pour le commerce aquariophile.

Ces poissons sont péchés par les populations locales pour la consommation individuelle sans faire l’objet d’une pêche intensive ou organisée.

Pêcheries : sans intérêt.

 

MENACE POUR LES HUMAINS

Sans objet

 

STATUT DE CONSERVATION

Statut de la Liste rouge de l’UICN

(Réf. 123251)

Préoccupation mineure (LC) ;

Date d’évaluation : 17 juin 2019

 

CITES

(Réf. 123416)

Non évalué

 

CSS

(Réf. 116361)

Non évalué

 

Menace pour les humains

Inoffensif.

 

REFERENCES

LITTERATURE

Seth Eugene MEEK 1907. “Notes sur les poissons d’eau douce du Mexique et d’Amérique centrale”.

Hans A. BAENSCH, Dr. Rüdiger RIEHL, 1985. Bande 2 de l’Aquarien Atlas, page 861.

 

INTERNET

http://aquavisie.retry.org/Database/Aquariumfish/Aquariumfish.html

https://www.ciklid.org/artregister/art.php?ID=240

https://www.fishbase.se/References/SummaryRefList.php?ID=12294&GenusName=Cribroheros&SpeciesName=alfari

 

VIDEOS

https://youtu.be/VRbTro_o64E

 

PHOTOGRAPHIES

https://www.inaturalist.org/taxa/567549-Cribroheros-alfari/browse_photos

 

BIBLIOGRAPHIE

ARAI, R. et H. KOBAYASI, 1973. Une étude chromosomique sur treize espèces de poissons gobiidés japonais. Jap. J. ICHTHYOL. 20 (1) : 1-6.

McDOWALL, RM, 1988. Diadromie chez les poissons : migrations entre les milieux d’eau douce et marins. CROOM HELM, Londres.

RIEDE, K., 2004. Registre mondial des espèces migratrices – de l’échelle mondiale à l’échelle régionale. Rapport final du projet R & D 808 05 081. Agence fédérale pour la conservation de la nature, BONN, Allemagne. 329 p.

VASIL’EV, vice-président, 1980. Nombres de chromosomes chez les vertébrés et les poissons ressemblant à des poissons. J. Ichthyol. 20 (3) : 1-38.

Wu, HL, K.-T. SHAO et CF LAI (éd.), 1999. Dictionnaire latin-chinois des noms de poissons. La presse Sueichan, Taïwan .

YAMAZAKI, Y., S. HARAMOTO et T. FUKASAWA, 2006. Utilisation de l’habitat des poissons d’eau douce à l’échelle du système de portée fourni dans les petits cours d’eau. Environ. Poisson biologique. 75 : 333-341.

Anonyme, 1999. Base de données de la collection de poissons du Natural History Museum, Londres (anciennement British Museum of Natural History (BMNH)). Natural History Museum, Londres (anciennement British Museum of Natural History (BMNH)). 1999, Cichlasoma alfari

31982 Anonyme, 1999. Base de données de la collection de poissons du Natural History Museum, Londres (anciennement British Museum of Natural History (BMNH)). Natural History Museum, Londres (anciennement British Museum of Natural History (BMNH)). 1999, Cichlasoma alfari

34634 Anonyme, 2000. Base de données des collections de poissons du Gulf Coast Research Laboratory (GCRL). Le Gulf Coast Research Laboratory (GCRL), Ocean Springs, Mississippi, États-Unis. 2000 Cichlasoma alfaroi.

34634 Anonyme, 2000. Base de données des collections de poissons du Gulf Coast Research Laboratory (GCRL). Le Gulf Coast Research Laboratory (GCRL), Ocean Springs, Mississippi, États-Unis. 2000 Cichlasoma lethrinus.

  1. Anonyme, 2002. Base de données de la collection de poissons de l’American Museum of Natural History. Musée américain d’histoire naturelle, Central Park West, NY 10024-5192, États-Unis. 2002 Amphilophus Alfari.
  2. BAENSCH, HA et R. RIEHL, 1985. Atlas aquatique. Bande 2. Mergus, Verlag für Natur-und Heimtierkunde GmbH, Melle, Allemagne. 1216 p. 1985 Cichlasoma alfari 860
  3. BUSSING, WA, 1998. Peces de las aguas continentales de Costa Rica [Poissons d’eau douce du Costa Rica]. 2e éd. San José Costa Rica : Éditorial de la Universidad de Costa Rica. 468 p. 1998 Astatheros Alfari 318-322
  4. Académie chinoise des sciences de la pêche , 2003. Base de données chinoise sur les ressources génétiques aquatiques. http://zzzy.fishinfo.cn. 2003, Amphilophus Alfari
  5. CONKEL, D. , 1993. Cichlidés d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale. TFH Publications, Inc., États-Unis. 1993, Amphilophus Alfari (87-88).

26282    ESCHMEYER, WN (éd.) , 1998. Catalogue de poissons. Publication spéciale, California Academy of Sciences, San Francisco. 3 vol. 2905 p. 1998     Cichlasoma alfari.

40966    ESCHMEYER, WN (éd.) , 2001. Catalogue de poissons. Version de base de données mise à jour de décembre 2001. Bases de données de catalogue mises à la disposition de FishBase en décembre 2001.       2001, Amphilophus Alfari

36377    KULLANDER, SO , 2003. Cichlidae (Cichlidés). p. 605-654. Dans RE REIS, SO KULLANDER et CJ FERRARIS, JR. (eds.) Checklist of the Freshwater Fishes of South and Central America. Porto Alegre : EDIPUCRS, Brésil. 2003, Amphilophus Alfari

4537      ROBINS, CR, RM BAILEY, CE BOND, JR BROOKER, EA LACHNER, RN LEA ET WB SCOTT , 1991. Les poissons du monde sont importants pour les Nord-Américains. Exclusif des espèces des eaux continentales des États-Unis et du Canada. Un m. Poisson. Soc. Spéc. Éd. (21) : 243 p. 1991 Cichlasoma alfari 132

40602    STAWIKOWSKI, R. et U. WERNER, 1998. Die Buntbarsche Amerikas, Band 1. Verlag Eugen Ulmer, Stuttgart, Allemagne, 540 p. 1998. Cichlasoma alfari 479

31402    Musée suédois d’histoire naturelle, 1999. Base de données de la collection de poissons du Naturhistoriska riksmuseet (Musée suédois d’histoire naturelle). Section d’ichtyologie, Département de zoologie des vertébrés, Musée suédois d’histoire naturelle, Stockholm, Suède. 1999      Amphilophus Alfari

51086    VARJO, M., L. KOLI et H. DAHLSTRÖM, 2004. Kalannimiluettelo (versio 10/03). Suomen Biologiste Seura Vanamo Ry. 2004               Cichlasoma alfari

31517    WU, HL, K.-T. SHAO et CF LAI (eds.), 1999. Dictionnaire latin-chinois des noms de poissons. The Sueichan Press, Taïwan. 1028 p. 1999     Amphilophus Alfari

114771  ŘICAN, O., L. PIALEK, K. DRAGOVA et J. NOVAK, 2016. Diversité et évolution des cichlidés d’Amérique centrale (Teleostei : Cichlidae) avec classification révisée. Verteb. Zool. 66(1) : 1-102. 2016. Cribroheros Alfari 23

 

 

AUTRES LIENS

Annexe : Fleuves du Honduras

Écologie du Honduras

Géographie du Honduras

“Au Honduras, des scientifiques essaient d’apprendre les secrets de la Rio Patuca avant qu’elle ne soit endiguée” par National Geographic .

Le projet de barrage chinois menace la plus grande forêt tropicale humide d’Amérique centrale et les populations autochtones

 

ANNEXE : Le Rio Patuca

Une région à Moustiques…

Écorégion : Mangroves de la Mosquitia

Bassin : Rio Patuca

Embouchure : Mer des Caraïbes

Coordonnées : 15 ° 47′00 Nord – 84 ° 15′00 ″ Ouest

Pays : Honduras

Longueur : 500 km

Zone du bassin : 23 900 km²

La Rio Patuca est une Rio du nord-est du Honduras, formée au sud-est de Juticalpa par la confluence des Rios Guayape et Guayambre.

C’est le deuxième plus grand fleuve d’Amérique centrale et le plus long fleuve du Honduras, avec près de 500 km de long et un bassin de 23 900 km².

La Rio coule vers le nord-est sur environ 10 miles avant de traverser la côte des moustiques et se jette dans la mer des Caraïbes à la pointe de Patuca.

La rivière naît dans la chaîne de montagnes centrale au confluent des Rios Guayape et Guayambre.

Il coule vers le nord-est, serpente et serpente le long des basses terres de la côte des moustiques avant de rejoindre la mer des Caraïbes à Punta Patuca.

La Patuca est tristement célèbre au Honduras pour une section de rapides connue sous le nom de “El Portal del Infierno” ou “Las Puertas del Infierno”, qui sont connus pour avoir tué plus d’un amateur de Rio imprudent.

Pendant la saison des crues, la Patuca peut avoir plusieurs kilomètres de large.

En fait, son affluent Guayape est connu pour dépasser 2 milles de largeur presque chaque année dans des zones qui peuvent être parcourues jusqu’à la taille pendant la saison sèche.

La Patuca est également bien connue pour ses régions hors-la-loi, où de petits groupes d’hommes lourdement armés draguent de grands gisements d’or alluvionnaire dans les zones en amont de la jungle de Mosquitia.

Projets de barrage

A Patuca, la construction de barrages pour produire de l’énergie hydroélectrique a été proposée à plusieurs reprises.

Deux tentatives précédentes ont été abandonnées :

  • La première, à la fin des années 1990, lorsque l’ouragan Mitch a causé des dégâts considérables ;
  • La seconde, en 2007, lorsque la crise financière a contraint « Electricidad de Taiwan » à se retirer.

En 2011, le gouvernement hondurien a autorisé la société chinoise « Sinohydro » à construire le premier des trois barrages.

Dans la culture populaire

La Rio Patuca a été présentée dans le livre The Codex of Douglas PRESTON.

 

[1] Le Rio Bebedero est une rivière du Costa Rica. La longueur de la rivière Bebedero est de 40 km et provient du volcan Tenorio.

[2] Le Rio Tempisque est une rivière du Costa Rica qu’appartient au versant de l’océan Pacifique. Il est le troisième fleuve le plus étendu du pays, après la grande rivière du Terraba et le Reventazón.

Il se trouve dans le territoire nord du pays, au Guanacaste, et son lit parcourt une grande partie de ce territoire.

Le Rio Tempisque naît dans la cordillère du Guanacaste, au volcan Orosí ; à cet endroit la rivière a pour nom « Tempisquito ».

Le Rio Tempisque parcourt 144 km en direction sud et sud-est sur la province de Guanacaste, en bordant la péninsule de Nicoya jusqu’à aboutir au golfe de Nicoya dans l’océan Pacifique.

Avant de se déverser dans l’océan, le Rio Tempisque draine la basse zone marécageuse qui caractérise le parc National de Palo Verde.

Ses principaux affluents sont les rivières Bebedero, Colorado, Libéria et Salto. La rivière est navigable sur 36 kilomètres entre son embouchure et Bolson.

[3] Le Rio Grande de Tárcoles, ou Rio Tárcoles est l’un des cours d’eau les plus longs du Costa Rica, situé dans la région du Pacifique.

Il prend naissance sur les pentes au sud de la Cordillère volcanique centrale, et s’écoule en direction du golfe de Nicoya. Le fleuve a une longueur de 111 km et son bassin hydrographique couvre une superficie de 2 121 km², dans laquelle réside environ 50% de la population du pays.

La rivière sert de limite nord au parc national de Carara. Elle est un habitat du crocodile américain,

[4] Le Patuca est un fleuve du nord-est du Honduras, formé au sud-est par le Juticalpa par la fusion des rivières de Guayape et de Guayambre.

C’est le deuxième plus grand fleuve d’Amérique centrale et le plus long fleuve du Honduras, mesurant près de 500 km de longueur et drainant 23 900 km2

[5][5] Guanacaste est l’une des sept provinces du Costa Rica. Sa capitale est Liberia. Guanacaste est située au nord-ouest du pays, sur la côte pacifique. Elle est entourée par le Nicaragua au nord, par la province d’Alajuela à l’est, et par la province de Puntarenas au sud-est.

[6] Le fleuve Sixaola est un cours d’eau qui débouche sur la mer des Caraïbes, au niveau du phare de Sixaola, et fait office de limite sur une partie de la frontière entre le Panama et le Costa Rica.

D’une longueur de 146 km, c’est le cours d’eau principal du bassin versant dit de Sixaola d’une superficie de 509,4 km2.

Ses affluents, côté Panama, sont les rivières Yorkin, Scui, Katsi et Uren, du côté costaricien les rivières Banana, Telire, Coen, Lari et Urión.

[7] Le fleuve Sixaola est un cours d’eau qui débouche sur la mer des Caraïbes, au niveau du phare de Sixaola, et fait office de limite sur une partie de la frontière entre le Panama et le Costa Rica.

D’une longueur de 146 km, c’est le cours d’eau principal du bassin versant dit de Sixaola d’une superficie de 509,4 km2.

Ses affluents sont, côté Panama, les rivières Yorkin, Scui, Katsi et Uren, du côté costaricien les rivières Banana, Telire, Coen, Lari et Urión.

[8] Les Mysis vivants sont de minuscules crevettes d’eau de mer qui consomment des bactéries, des diatomées, et des détritus, c’est un bon agent dans l’équilibre de l’aquarium marin et récifal.

Les Mysis fournis vivent en eau saumâtre avec du sel de mer à raison de 12g par litre, il conviendra d’une petite acclimatation avant l’introduction dans l’aquarium marin si l’on cherche à créer une souche persistante.

Cette acclimatation n’a pas lieu d’être si vous utilisez les mysis comme aliment, le choc osmotique en fera des proies faciles pour des hippocampes par exemple.

Cette très petite crevette est la nourriture préférée pour les chevaux de mer, hippocampes, syngnathes, Trimma et autres petits habitants de l’aquarium marin et récifal. Les hippocampes récemment achetés refusent souvent toute autre nourriture vivante autres que les mysis.

ous les autres animaux de l’aquarium, qui sont en mesure de gérer cette délicatesse, expriment leur gratitude à leurs soignants pour cet aliment de haute valeur en restant en bonne santé et de plus en plus leur volonté de se reproduire.

Cette petite crevette d’eau salée est destiné principalement pour une utilisation dans les aquariums marins, mais survit quelques heures en eau douce de sorte que les aquariophiles aient un plus de nourriture spécifique et vivantes en direct pour l’alimentation des animaux marins fraîchement importés ou ceux ayant des besoins nutritionnels particuliers comme les Hippocampes, les poissons mandarins (Shynchiropus), petit labres, Trimma, Stonogobiops, Signigobius, Gobiodon, Eviota, Lythrypnus dalli ou gobies, ainsi que les coraux et invertébrés..

[9] Le Krill antarctique (Euphausia superba1) est une espèce de krill vivant dans les eaux de l’océan Austral.

Les Krills antarctiques sont des invertébrés qui, comme les crevettes, vivent en grands groupes, appelés « essaims », atteignant parfois des densités de 10 000 à 30 000 individus par mètre cube.

Ils se nourrissent directement de phytoplancton, en utilisant la production primaire d’énergie que le phytoplancton tire initialement du Soleil afin de maintenir leur cycle de vie dans la zone pélagique.

Ils atteignent une longueur de six centimètres, pèsent jusqu’à deux grammes et peuvent vivre jusqu’à six ans.

C’est une espèce clé dans l’écosystème antarctique, base de l’alimentation pour de nombreux animaux comme les baleines ou les phoques et permettant l’exportation de carbone vers les fonds marins grâce à ses excréments.

En termes de biomasse, elle atteint environ 500 millions de tonnes, soit l’une des espèces les plus abondantes de la planète.

[10] La protolarve, ou stade protolarvaire, est la première étape du développement d’un alevin, période au cours les sens s’éveillent, en particulier le développement final des yeux et de la bouche pour la vue et le goût. Cette étape précède les stades suivants conduisant à la mésolarve puis à la métalarve.

[11] La mésolarve, ou stade mésolarvaire d’un poisson, qualifie une étape du développement larvaire.

Sous la forme de larve, la mésolarve suit le stade de protolarve et précède l’étape métalarve dans le développement à partir de la naissance.

Durant cette étape, les yeux s’agrandissent et la pigmentation augmente, en partant du museau puis ensuite à tout le corps.

[12] La métalarve, ou stade métalarvaire, est la troisième étape du développement larvaire d’un alevin avant d’atteindre le stade dit juvénile, après la larve.

Cette étape suit les étapes de protolarve et de mésolarve et précède celle de post-larve.

Au cours de cette étape du développement du jeune poisson, la métalarve développe une vessie d’air à deux chambres, en particulier une vessie gazeuse ou vessie natatoire. Les nageoires pectorales et pelviennes continuent à se développer, et les rayons anaux sont complètement formés. La pigmentation devient visible dans les nageoires.

 

 

Leave a Reply