Histoire de l’Aquariophie au XVIIIème siècle

Le 18ème siècle : Le siècle des lumières

Le roi Louis XIV avait, lui aussi, manifesté beaucoup de de sympathie pour les poissons. A Fontainebleau il avait retrouvé les fameuses carpes que la légende prétendait amenés par François 1er.

En juin 1702, des carpes provenant des demeures royales de Meudon et de Fontainebleau furent envoyées à Marly pour empoissonner les bassins du parc.

Un mémoire daté des 12 et 13 juin de cette année a gardé la trace des 92 poissons pêchés à Fontainebleau. 

Un vrai feu d’artifice que Louis XIV apprécia beaucoup, au point d’avoir élu sa carpe préférée.

Un jour le Roi n’ayant pas vu paraître dans un des canaux de Marly une carpe qu’il aimait beaucoup, et que l’on nommait la “Dorée“, ordonna de mettre le canal à sec.

La carpe y fut trouvée morte.

Le roi très attristé ne voulut plus parler à personne de toute la journée.

« À Marly paraît un courrier Que l’on devait expédier, Mais l’huissier qui garde la porte Lui dit : « Retirez-vous d’ici ! La carpe favorite est morte, On ne voit personne aujourd’hui. »

La Palatine écrivait à la duchesse de Hanovre à propos des carpes de Marly :

« Il y en a qui sont comme de l’or, d’autres comme de l’argent, d’autres d’un beau bleu incarnat, d’autres tachetées de jaune, blanc et noir, bleu et blanc, jaune d’or et blanc, avec des taches rouges ou des taches noires. ».

En 1759, Le poisson rouge est officiellement décrit dans le monde occidental par le naturaliste suédois Carl VON LINNE (ou Linnaeus) sous le nom de Cyprinus auratus, genre auquel appartient également la carpe commune.

La seconde partie du nom de l’espèce, ‘auratus’ signifie en latin ‘ recouvert d’une couche d’or’.

Il est reclassé en 1949 sous le genre Carassius car il possède plusieurs caractéristiques notables qui diffèrent des espèces du genre Cyprinus (absence de certains barbillons…).

Les poissons rouges ne devinrent à la mode en France qu’après que la Compagnie des Indes Orientales en eut envoyé quelques remarquables exemplaires en 1750 à Mme de Pompadour [née Jeanne POISSON].

La favorite avait sur ses cheminées et sur ses fenêtres des bocaux de verre ou de porcelaine contenant des poissons rouges.

La favorite avait sur ses cheminées et sur ses fenêtres des bocaux de verre ou de porcelaine contenant des poissons rouges.

Au XVIIIème siècle, la cour de Versailles raffole de poissons rouges connus sous le nom de cyprin doré ou dorade de Chine : c’est une vraie mode.

On retrouve ici l’appellation de Dorade malgré le nom “Cyprinus auratus”.

Bien entendu, il n’y a aucun rapport avec la dorade royale (Sparus Auratus).

On peut ainsi voir que l’appellation “Dorade de Chine” a survécu au moins jusqu’à la fin de XIXème siècle.

Le naturaliste genevois TREMBLAY, en 1744, publia le premier de remarquables études sur les animaux-plantes, tels que les anémones de mer, les zoophytes et les hydres d’eau.

Mémoires pour servir à l’histoire d’un genre de polypes d’eau douce, à bras en forme de cornes.

Avec cet ouvrage, il révélait au monde un petit animal qui n’a, depuis, cessé de fasciner les biologistes : il y montrait que l’hydre, coupée en deux, était capable de se régénérer et de se cloner à l’infini, au point qu’on la considère parfois comme virtuellement immortelle.

Mais l’élevage des poissons d’ornements ne commence véritablement qu’au XVI ème siècle, et tout d’abord par le japon, en sélectionnant des espèces qui sont élevés et conservés vivants dans des vases, des jattes, puis des bassines, avant de passer à des plans d’eau de plus en plus grandes capacités et structurés en jardin japonais.

En 1665, PEPYS note dans son journal :

“On nous montra à ma femme et à moi, une ravissante rareté : les poissons élevés dans des verres d’eau et appelés à y demeurer à jamais ; étant exotiques ils sont ornés de ravissants motifs”.

Il est impossible de deviner l’espèce à laquelle ils appartenaient et s’il s’agissait ou non de poissons tropicaux.”

Le naturaliste genevois TREMBLAY, en 1744, publia le premier de remarquables études sur les animaux-plantes, tels que les anémones de mer, les zoophytes et les hydres d’eau.

Mémoires pour servir à l’histoire d’un genre de polypes d’eau douce, à bras en forme de cornes.

Avec cet ouvrage, il révélait au monde un petit animal qui n’a, depuis, cessé de fasciner les biologistes : il y montrait que l’hydre, coupée en deux, était capable de se régénérer et de se cloner à l’infini, au point qu’on la considère parfois comme virtuellement immortelle.

Une étude publiée le 8 décembre dans la revue Nature évoque à nouveau cette propriété fascinante.

Une équipe allemande a constaté qu’en laboratoire, le taux de mortalité reste constant, quel que soit l’âge de l’animal. « Le risque de mortalité est si faible que nous estimons que 5 % des adultes seraient encore en vie après 1 400 ans dans ces conditions contrôlées », écrivent les chercheurs.

« ESPÉRANCE DE VIE CALCULÉE »

« Il s’agit bien sûr d’une espérance de vie calculée, prévient Ralf Schaible, de l’Institut Max-Planck de recherches démographiques de Rostock, responsable de cette partie de l’étude. 

Ce calcul se fonde sur quatre ans d’observation, pendant lesquels le taux de mortalité a été extrêmement faible. Mais si ce taux changeait demain, il faudrait revoir l’espérance de vie. ».

Dans le règne animal, une telle longévité, même dans des conditions artificielles, est assez unique. Dans la nature, le record de longévité est attribué à Ming (1499-2006), un mollusque bivalve de l’espèce Arctica islandica, dont l’âge (507 ans) a été déterminé grâce aux stries de croissance de ses coques.

Mais certaines éponges et méduses – des cnidaires, comme l’hydre – sont considérées comme virtuellement « non sénescentes », un terme que Ralf SCHAIBLE préfère à celui d’« immortel » : « Un simple escargot aquatique peut les manger. »

Après lui, l’Allemand LEDERMULLER compléta ses travaux et en 1790 Sir John Graham Dalyelle commença à collectionner les plantes marines et les poissons.

On s’approchait enfin de la conception de l’aquariophilie moderne.

On s’approchait enfin de la conception de l’aquarium moderne.

Car jusqu’alors on s’était borné à conserver dans des vases plus ou moins transparents de petits animaux que l’on gavait de nourriture en changeant l’eau très souvent, sans prendre soin des variations de température.

En 1772, PRIESTLEY découvrit l’échange de gaz, oxygène et acide carbonique, qui se fait entre les poissons et les plantes.

Puis vint LAVOISIER qui expliqua les phénomènes chimiques de la respiration.

A Amsterdam, vers 1728, premières reproductions en captivité de poissons rouges. C’est le début de leur pisciculture dans toute l’Europe.

1794, c’est l’arrivée en Grande Bretagne des poissons rouges.

Ils proviennent de Chine, ils sont ramenés par l’ambassadeur de Grande Bretagne lors d’une visite en Chine.

En Occident, les carassins sont les premiers poissons importés pour la maintenance en bac.

Au XVIIIème siècle régnait à la Cour de Versailles la mode des poissons rouges connus sous le nom de cyprins dorés ou daurades de Chine.

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