Amatitlania nigrofasciata – Article n°9

Amatitlania nigrofasciata – GÜNTHER, 1867

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Le cichlidé bagnard (Amatitlania nigrofasciata) est l’une des espèces d’aquarium les plus connues et répandues du monde de l’aquariophilie.

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1867 par Albert GÜNTHER sous le nom de Heros nigrofasciatus (RADKHAH & EAGDERI, 2019).

Par la suite, il a été rebaptisé « Cichlasoma nigrofasciatum » puis ensuite « Archocentrus nigrofasciatus ».

Depuis cette époque, il a été affublé de plusieurs autres noms avant que sa taxonomie actuelle ne soit décidée…et rien ne certifie qu’elle ne changera pas encore dans les années à venir.

Amatitlania nigrofasciata (SCHMITTER-SOTO, 2007) est un poisson néotropical appartenant à la famille des Cichlidae dont la répartition d’origine est l’Amérique centrale, plus précisément que l’on trouve au Salvador, au Guatemala et au Panama (FROESE & PAULY, 2019).

Les Amatitlania nigrofasciata sont entrés pour la première fois dans le monde de l’aquariophilie qu’à partir des années 1930 et sont rapidement devenus connus et réputés pour être agressifs envers les autres poissons mais aussi pour d’autres qualités qui sont les leurs et qui font tout leur charme.

Le chercheur Juan SCHMITTER-SOTO a décrit ce genre pour la première fois en 2007 sur la base d’une étude du complexe Archocentrus (DUFFY & AL., 2013).

La popularité de Convict cichlid chez les aquariophiles a eu aussi d’autres effets indésirables comme l’a révélée son introduction dans des zones et pays situés en dehors de son aire de répartition d’origine.

Parce qu’il est si robuste, il est capable de s’adapter facilement aux zones en dehors de son aire de répartition, des populations envahissantes d’Amatitlania nigrofasciata ont été établies aux États-Unis, en Iran et en Australie occidentale.

Des lors, cette espèce est considérée comme invasive et comme un ravageur dans ces zones à cause de la concurrence qu’il exerce à l’encontre de la faune indigène des lieux où il a été introduit.

Pourtant, malgré ce constat peu flatteur, aujourd’hui encore, le « Convict Cichlid », Amatitlania nigrofasciata reste l’un des cichlidés les plus répandu et connu de l’aquariophilie et du monde de la science qui a trouvé en ces cichlidés un grand potentiel expérimental et d’étude comportementale.

Pour de multiples raisons, les Amatitlania nigrofasciata restent pourtant parmi les poissons les plus intéressants à élever et à observer même s’ils n’emportent pas toujours les faveurs de tous les publics.

Malgré leur apparente facilité de maintenance, il est bien souvent préférable qu’elle soit l’affaire d’aquariophiles qui ont déjà une certaine expérience dans l’élevage de poissons agressifs.

Par ailleurs, leur environnement offre un biotope très attrayant qu’il est possible de reconstituer en aquarium dans lequel leurs beaux motifs d’écailles noires et argentées s’intégreront parfaitement.

Malgré l’agressivité réputée de ce poisson, les Amatitlania nigrofasciata sont en fait l’un des cichlidés les plus faciles à entretenir et surtout, les Amatitlania nigrofasciata sont une bonne initiation à la découverte de la famille des cichlidés.

 

REPRODUCTION

Amatitlania nigrofasciata est un cichlidé biparental monogame d’eau douce d’Amérique centrale.

Amatitlania nigrofasciata est un pondeur sur substrat caché.

Nota : Ce mode de ponte est principalement caractéristique aux Cichlidés et Silures.

La ponte sur substrat caché est une forme évolutive et déviée de la ponte sur substrat découvert.

Les contraintes de l’environnement ont forcé les diverses espèces à adopter cette forme de ponte.

Les incidences morphologiques et éthologiques qui en découlent sont très importantes.

Ce sont souvent des espèces de petites tailles ayant un dimorphisme sexuel marqué qui sont les plus typiques.

Le mâle de taille supérieure, possède des nageoires impaires dont les allongements sont plus importants. Il est aussi souvent doté de colorations plus vives.

Les femelles adoptent une coloration et un patron particulier pendant le cycle de reproduction.

Les espèces lacustres du lac Tanganyika ayant ce mode de ponte n’ont pas développé ces éventails de dimorphisme et d’éthologie.

Amatitlania nigrofasciata est strictement monogame, des liens de couple peuvent se former avant d’établir un territoire commun, ou mâle et femelle peuvent occuper indépendamment un territoire avant de trouver un partenaire.

La monogamie fonctionne comme une stratégie d’accouplement dans laquelle les deux parents s’occupent de la progéniture par des comportements tels que l’alimentation.

Le couple forme ce qu’on appelle une cellule parentale.

Les mâles Amatitlania nigrofasciata s’engagent généralement dans la défense du territoire tandis que les femelles restent à proximité de la progéniture, bien que les deux parents soient connus pour changer de rôle (SNEKSER & ITZKOWITZ, 2009).

En dehors de la saison des pluies, la reproduction a lieu tout au long de l’année.

Quand arrive cette période de reproduction, il n’est pas rare d’observer que ces poissons deviennent assez agités et animés d’une certaine frénésie, c’est le moment où les mâles non accouplés se disputent les femelles disponibles.

En captivité, la reproduction de cette espèce est très facile !

Aucun protocole particulier n’est à suivre : la reproduction est spontanée pour peu que vos poissons soient en bonne santé.

Ces poissons sont tellement prolifiques qu’il est possible d’obtenir jusqu’à une ponte par mois.

La reproduction des Amatitlania nigrofasciata est donc particulièrement aisée, voire même trop facile, c’est entre autres une des raisons qui explique la dégénérescence des souches de cette espèce de cichlidé américain.

Ajouté à cela sa capacité à s’hybrider avec plusieurs espèces proches, telles que Thorychthis meeki et Cryptoheros spilurum… l’hybridation de Amatitlania nigrofasciata est toujours fortement déconseillée et jugée « contre nature », car elle met en danger la pérennité de toutes ces espèces.

 

Croissance & résilience

Chez Amatitlania nigrofasciata, le temps minimum de doublement de la population est élevé et s’effectue en moins de 15 mois (tm <1 ; Fertilité = 100-150).

Attention, suivez le rythme !

Outre ce taux élevé, c’est une espèce précoce qui est capable de se reproduire très vite car la maturité sexuelle peut être atteinte dès l’âge de 16 semaines, alors que généralement les spécimens deviennent adultes vers les mois 6.

La croissance des alevins est assez rapide, ils atteignent la taille d’environ 30 millimètres en deux mois et pourtant cela reste un petit poisson dont les plus gros spécimens ne dépassent pas 150-160 millimètres de longueur.

 

Système d’accouplement

Les Amatitlania nigrofasciata sont monogames, de sorte que des liens de couple peuvent se former avant d’établir un territoire commun, ou, le mâle et la femelle peuvent chacun détenir un territoire avant de s’apparier.

Les Amatitlania nigrofasciata choisissent également un support de couvaison dans ce territoire qui sera potentiellement le site de reproduction et de dépôt d’œufs.

Lorsque les jeunes deviennent indépendants, le lien du couple se dissout.

Les adultes séparés peuvent former un nouveau couple et recommencer tout le processus de la reproduction entre nouveaux partenaires.

Une caractéristique clé du choix du compagnon des cichlidés condamnés est que les mâles et les femelles préfèrent le plus grand des deux compagnons lorsqu’il a le choix.

Parmi les poissons téléostéens, les grosses femelles sont généralement plus fécondes bien que les preuves suggèrent que les Amatitlania nigrofasciata femelles ajustent la production d’œufs en fonction de ces facteurs externes

Une grande taille confère des avantages à bien des égards.

Les grands mâles Amatitlania nigrofasciata sont jugés plus aptes à la défense du territoire et les couples contenant de grands mâles réussissent mieux à sécuriser territoires de couples contenant des mâles plus petits.

Les liens de couple se dissolvent pendant la phase de soins parentaux, mais généralement seuls les mâles abandonnent leur partenaire femelle à ce stade.

Lorsque la perte de partenaire (accident, prédation…) survient juste avant le frai, les femelles sont susceptibles de frayer avec un nouveau mâle immédiatement, tandis que les mâles ont besoin d’une plus longue période de temps avant de se décider à pondre avec une autre femelle.

 

AVANT LA REPRODUCTION

Maturité sexuelle

Amatitlania nigrofasciata peut atteindre la maturité sexuelle très rapidement à l’âge de 4 mois environ alors que la maturité sexuelle de cette espèce se produise plus souvent à partir de 6 mois.

Cette précocité et aptitude à se reproduire aussi vite en font une espèce particulièrement très prolifique en aquarium et envahissante ce qui est souvent déjà le cas (à une bien moindre proportion) pour cette espèce dans son biotope naturel.

 

Formation d’un couple reproducteur

Amatitlania nigrofasciata est l’une des espèces de cichlidés les plus faciles à reproduire qui existe en aquariophilie, à tel point qu’il pourrait presque détrôner le traditionnel Guppy (qui est ovovivipare et non-cichlidé, à la différence).

Au premier abord et en fonction de ces critères, c’est le cichlidé ou poisson idéal pour le nouveau venu qui veut se lancer, sans trop de risque d’échouer, dans la maintenance de cichlidés et l’élevage de poissons en général.

L’appariement mâle + femelle est aussi simple à obtenir que de réunir un mâle et une femelle ensemble dans un même aquarium.

Dans cette éventualité, il est conseillé de prendre le couple dans deux animaleries différentes car les animaux qui sont mis en vente dans une même animalerie sont souvent issus de la même portée.

Si cela échoue, ce qui reste plutôt exceptionnel et très rare, il reste toujours la bonne vieille méthode qui consiste à faire l’acquisition d’un groupe de juvéniles de les faire grandir ensemble : Cette méthode est conseillée car elle offre l’occasion d’observer l’évolution comportementale des Amatitlania nigrofasciata pendant leur croissance, dans le cadre d’une vie en grouppe…

À moins de disposer d’un très grand aquarium (> à 600 litres), il faudra cependant  toujours se tenir prêt à déplacer les spécimens excédentaires une fois qu’un couple s’est formé, car le mâle en particulier ne tolérera pas d’autres poissons sur son territoire et ces poissons seront mis en danger de survivre.

Si l’espace (la taille du bac) n’est pas un problème, vous pouvez constater que d’autres couples supplémentaires se formeront dans d’autres parties de cet aquarium.

La reproduction de plusieurs couples dans un même bac est un spectacle particulièrement plaisant à observer qui met en évidence les comportements de cette espèce.

L’idéal consiste, par conséquent, à trouver un couple de Amatitlania nigrofasciata qui s’est autoformé au sein d’un groupe de plusieurs individus dans un grand bac de 200 à 300 litres.

Un mâle de 10 à 12 centimètres de longueur et une femelle 2 centimètres plus petite, plus colorée, avec des reflets orange sous un ventre rebondi constituent généralement un couple géniteur très prolifique dès qu’il est formé.

Il faut savoir que dans un aquarium, l’association mâle + femelle, réalisée « sous contrainte » de l’éleveur reste quand même vouée à la réussite car les 2 poissons n’ont pas d’autre choix de s’accoupler pour répondre à leur instinct de conservation passant par la reproduction.

En milieu naturel, l’appariement fonctionne selon d’autres critères et l’un de ces critères de sélection est la taille des poissons.

L’effet de la densité de population sur la sélection sexuelle des Amatitlania nigrofasciata a fait l’objet d’études scientifiques.

Il a été démontré la préférence de la femelle Amatitlania nigrofasciata pour le mâle.

En effet, c’est la femelle qui choisit son mâle en fonction de la taille et après avoir vérifié la capacité de combat de ce dernier.

La femelle Amatitlania nigrofasciata choisit toujours le plus grand des deux mâles si un plus petit mâle est à côté du plus gros mâle, et surtout si le plus gros mâle bat le plus petit mâle dans un combat.

Les femelles choisissent toujours le plus grand des deux mâles lorsqu’elles ont la possibilité de choisir un mâle plus gros par rapport à un plus petit et surtout si le mâle est celui qui a vaincu le plus petit dans un affrontement.

Chez les Amatitlania nigrofasciata (comme chez la plupart des téléostéens), la taille est donc directement corrélée à la capacité de combat (KOOPS & GRANT 1993).

Cela s’explique assez facilement et logiquement, car dans la nature et face à un environnement plutôt hostile dans son ensemble, les couples d’Amatitlania nigrofasciata dont les mâles sont les plus grands, sont :

  1. Des concurrents supérieurs pour les sites de reproduction ;
  2. Plus efficaces pour repousser les prédateurs de la progéniture ;
  3. Plus aptes élever plus de progéniture et l’accompagner jusqu’à son indépendance.

Ainsi, la plupart des études conduites sur les Amatitlania nigrofasciata mettent parfaitement en évidence que les femelles s’engagent dans un accouplement qu’avec un mâle plus grand.

La taille du mâle agit comme un indicateur plus efficace de sa capacité d’agressivité, montrant ainsi qu’il peut repousser les intrus du nid du couple avant qu’ils ne puissent se rapprocher de la progéniture.

Parallèlement, lors d’affrontement entre mâles Amatitlania nigrofasciata, il a été démontré que les individus de taille significativement plus grande par rapport à leur adversaire gagnent souvent des combats sans beaucoup de contact physique.

Pourtant, si la femelle , pour une quelconque raison n’est pas en mesure de comparer et donc d’évaluer la taille de 2 mâles lors de son choix d’appariement, il semblerait qu’elle n’ait aucune préférence particulière.

Les femelles Amatitlania nigrofasciata préfèrent l’accouplement avec un mâle plus gros, car il a été démontré que les mâles plus gros peuvent élever plus de progéniture jusqu’à l’indépendance des jeunes Amatitlania nigrofasciata.

En outre, les gros mâles sont de meilleurs combattants pour chasser les prédateurs qui pourraient attaquer la progéniture et sont d’excellents « compétiteurs » pour l’obtention des meilleurs sites de reproduction.

Les femelles ont tendance à préférer les mâles qui sont environ 30 % plus gros qu’elles-mêmes.

L’explication est simple et logique, il faut que les mâles soient assez gros pour défendre le nid, mais pas trop gros au point qu’ils pourraient considèrent la femelle comme de la nourriture !

Une fois un couple formé, les femelles sont rapidement liées à leur mâle préféré, elles le manifestent en nageant près de lui et se livrant à des parades nuptiales.

Autre critère, les sites de reproduction

Lorsque, dans un même endroit, la densité de nids est plus élevée, les femelles Amatitlania nigrofasciata ont tendance à être plus grandes, ce qui pourrait expliquer plus précisément par la préférence pour les partenaires et la compétition d’accouplement dépendant de la densité, par opposition à la prédation et à la concurrence des ressources.

De plus, deux régimes de densité de nids ont été comparés, l’un élevé et l’autre faible, il n’y avait pas de différence significative dans la survie des couvées entre les deux, cependant, il a été observé que les Amatitlania nigrofasciata préféraient se reproduire plus loin les uns des autres, pas à proximité.

Ces comportements d’accouplement chez les Amatitlania nigrofasciata montrent qu’il y a d’autres coûts liés à la reproduction dans un environnement à forte densité de population, un exemple étant la perte d’énergie en raison de l’agression accrue qui en résulte lors de la garde du territoire.

 

Préparation du bac

Disposez d’un bac d’une contenance d’au moins de 120 litres dans lequel seront disposées des caches au sein de roches, de pierres ou de morceaux de terre cuite avec un sol constitué de sable.

À moins que vous ne disposiez d’un grand aquarium, un aquarium d’une taille inférieure est très vivement décommandé si d’autres poissons (cichlidés ou non cichlidés) doivent habiter l’aquarium pendant la reproduction du couple de Amatitlania nigrofasciata.

A moins de disposer d’un très grand aquarium, (300-400 litres ou plus) il faudra renoncer à une telle cohabitation en cette période délicate et obligatoirement déplacer les spécimens restants une fois le couple formé, car le mâle, en particulier, ne tolérera pas la présence d’autres poissons sur son territoire.

L’aménagement du bac de reproduction doit se faire de manière simple mais avec une certaine logique.

La mise en place du décor joue un rôle fondamental car elle contribue, en quelque sorte, à la gestion du caractère de ces poissons à fort tempérament, en cette période de reproduction.

Un bac bien aménagé permettra une gestion plus facile de l’agressivité des Amatitlania nigrofasciata, bien agencé, il les rendra moins stressés et surtout moins agressifs entre eux et envers d’autres cichlidés américains.

Dans ces conditions et pour copier leur milieu d’origine, la recette du succès a été donnée et est connue : il faudra utiliser de nombreuses pierres et de des morceaux de bois de tailles et formes différentes qui seront disposés afin de diviser l’aquarium en divers territoires.

L’agencement des éléments du décor doit être fait de manière à créer différentes barrières visuelles sur le fond de l’aquarium.

A ce moment, le territoire défendu est important, et si le bac n’est pas bien agencé en cachettes et barrières visuelles, ou tout simplement trop petit, les autres occupants du bac seront obligés d’être sur le territoire et risquent des combats avec mise à mort…

En effet, la disposition des morceaux de bois est importante car elle doit permettre à la femelle de se cacher si le mâle est excessivement agressif, il faut donc aménager des zones abritées parmi lesquelles le couple choisira sa zone de ponte et qui permettront au couple de mieux contrôler la zone d’éclosion  puis d’élevage des larves.

Les cavités sombres sont préférées comme nids pour dissimuler le couvain et les rendre moins visibles pour les prédateurs visuels.

Dans les grottes, les entrées simples ou abris ne disposant que d’une entrée unique sont privilégiées pour réduire la probabilité d’intrusion et sont probablement plus gérables pour les femelles en termes de défense de leur couvée.

Quand il se prépare à se reproduire, le couple choisit un endroit sécurisé, toujours une caverne, tous les poissons présents dans le bac sont maintenus à l’écart.

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Le couple creuse aussi des cuvettes un peu partout aux alentours du futur site de ponte, entre les roches, des petites cuvettes qui serviront d’abris pour les futurs alevins.

Ainsi, ayant séparé le bac en plusieurs compartiments et disposer des abris, cela atténuera l’agressivité des cichlidés en phase de reproduction car ils n’auront pas à défendre une zone ouverte mais seulement une zone visuellement délimitée pour eux, permettant ainsi également des colocataires de réservoir tels que Poeciilidés, Corydoras, de rester plus longtemps.

Afin d’ajouter une touche « industrielle » au décor du bac, comme cela a déjà été suggéré, il est parfaitement possible d’ajouter des pots de fleurs en argile pour servir de potentiels sites de frai.

L’aquarium de reproduction doit obligatoirement disposer d’un fond constitué de sable fin car ces cichlidés ont l’habitude de creuser, et plus encore en période de reproduction car ils cherchent à créer une zone propice à la reproduction.

Dans ce bac, encore, l’utilisation du sable fin est obligatoire pour qu’ils ne se blessent pas.

L’eau sera d’un pH compris entre 6,5 et 7,2, d’une dureté totale d’environ 10 °GH, fortement filtrée et régulièrement renouvelée sera maintenue à une température de 25°C.

 

Conditionnement des reproducteurs

Conditionnez les Amatitlania nigrofasciata avec une alimentation variée et effectuez de grands changements d’eau hebdomadaires (jusqu’à 50%) pour les encourager à frayer.

Outre ce conditionnement, il est aussi possible de jouer sur la température de l’eau …

Pour faire simple et pour que vos poissons soient en état de frai, il faut chauffer le bac d’élevage jusqu’à 29°C et effectuer un changement partiel de l’eau (15 à 20%) chaque semaine.

Ce stratagème reproduira les conditions climatiques du milieu naturel des Amatitlania nigrofasciata et agira comme un déclic qui déclenchera le processus de reproduction et stimulera leur envie de pondre.

Mais, comme le futur éleveur s’en rendra vite compte, qu’il y ait ou non un travail de conditionnement avant la reproduction de cette espèce, l’éleveur sera souvent surpris, un beau jour, en découvrant un troupeau d’alevins en train de nager …

 

Parade nuptiale

La parade nuptiale commence lorsque le mâle Amatitlania nigrofasciata commence à nettoyer une pierre, en traînant son abdomen et en déplaçant son corps dans un côte à côte, ou quand il forme des trous dans le gravier.

Généralement, dans la foulée, la femelle attirée par les mouvements du mâle vient l’aider à évacuer le sable ou gravier vers les bords de l’aquarium.

Par la suite, le mâle Amatitlania nigrofasciata effectue une course-poursuite à l’encontre de sa femelle.

Cette course à l’égard de la femelle, est souvent très vive voire qualifiée d’agressive, et il arrive que dans de nombreux cas qu’il la maltraite en lui donnant des coups de tête ou de queue, ou en mordant une partie de ses nageoires.

C’est notamment pour ces raisons, que l’aquarium doit disposer de plusieurs cachettes qui ne seront qu’accessibles à la femelle seule et seront des refuges où le mâle ne pourra entrer : cela évitera de graves blessures à la femelle.

Ensuite, le mâle effectue à nouveau des mouvements dans le gravier et dans la zone choisie pour le frai, attirant la femelle.

Les Amatitlania nigrofasciata s’engagent dans un rituel de parade nuptiale avant le frai, secouant la tête l’un vers l’autre et tournant autour de l’un et de l’autre.

Ensuite, le poisson mâle se positionne verticalement, change de couleurs et prend une teinte plus vive et plus foncée tandis que la femelle se presse vers le mâle.

Enfin, le mâle et la femelle frottent leur papille génitale au-dessus du plan de ponte sans toutefois y déposer d’œufs et ils entament une ultime séquence de nettoyage du site de ponte.

Souvent, ils choisissent un support de ponte rectangulaire et mesurant une quinzaine de centimètres de longueur sur 7 à 10 centimètres de largeur.

 

Prémices

Un couple qui est prêt à frayer change systématiquement de couleurs.

Dans le cas du mâle, ce dernier intensifie ses couleurs et les lignes verticales prennent une coloration plus foncée ainsi que la partie antérieure.

La femelle, quant à elle, devient légèrement rouge et prend une coloration bleue dans le ventre, les lignes latérales s’assombrissent et l’ovipositeur devient apparent et visible

Dans un second temps, la femelle va sélectionner puis nettoyer un site de ponte.

 

PENDANT LA REPRODUCTION

Ponte

Au cours d’une saison sèche qui dure environ 5 mois, la plupart des femelles ne pondent qu’une seule fois, tandis que les mâles peuvent se reproduire 5 à fois dans le même laps de temps.

Le frai commence par une ultime parade originale, pendant laquelle le contraste des zébrures s’intensifie et la papille génitale de la femelle apparaît clairement signe que la ponte est proche.

La ponte a lieu sur une surface lisse sur laquelle la femelle dépose les ovocytes en rangées, environ 5 à 10 ovocytes, que le mâle féconde ensuite en passant dessus.

Les œufs sont collés au plafond de la tanière par la femelle et fécondés, à ce même endroit par le mâle.

Le processus de ponte des œufs par séries se répète consécutivement jusqu’à atteindre environ 100 à 150 ovocytes.

Après quelques parades nuptiales préliminaires, jusqu’à 300 œufs, pour les pontes les plus exceptionnelles seront pondus: la moyenne étant d’environ 150-200 œufs et en général sur une pierre plate bien protégée.

La ponte est le plus souvent déposée dans la cavité creusée et préparée par le couple, ou sur une pierre plate.

Les femelles plus âgées pondent généralement plus d’œufs que les poissons plus jeunes.

La femelle dépose ses œufs par petit paquets ou par rangées alignées, que le mâle féconde immédiatement après elle.

 

Les œufs restent collés au plafond de la tanière et, en quelques jours, ils éclosent en “embryons libres” qui tombent sur le sol de la grotte et qui forment un tas tremblant/frétillant regroupé sur le sol de la tanière.

Les ovocytes d’Amatitlania nigrofasciata sont de couleur brun grisâtre et de forme ovale.

Il est assez rare de pouvoir les observer et suivre leur développement car ils sont déposés, bien abrités des prédateurs et de l’observation de l’éleveur !

Parfois, le couple ayant creusé un trou sous une roche (attention aux risques d’éboulement) y déposera sur les parois, à l’abri, tous ses œufs adhésifs.

L’opération se répète jusqu’à la ponte totale des œufs par la femelle.

La ponte peut durer de 1 à 2 heures.

Ensuite, la fécondation effectuée, le mâle est généralement évincé du nid, mais il reste impliqué et protège les environs contre toute agression extérieure.

A partir de ce moment, le mâle va défendre farouchement le lieu de ponte et pourra se montrer très combatif durant cette période.

Lorsque les œufs sont pondus sur une feuille, ce qui arrive parfois en milieu naturel, il est possible d’observer le couple en train de déplacer sa feuille « nurserie » et l’emmener dans un endroit sélectionné, plus adéquat et certainement rendu disponible, alors qu’il ne l’était certainement pas avant l’accouplement de ce couple.

Les œufs pondus, il se produit assez souvent qu’au bout d’une douzaine d’heures certains œufs deviennent blancs ce qui signifie  généralement qu’ils n’ont pas été fécondés et/ou qu’ils sont parasités par des champignons.

Si la couvée est détruite, pour diverses raisons, le couple peut faire une deuxième ponte après environ deux semaines.

Pour mémoire, les Amatitlania nigrofasciata sont capables de faire une nouvelle ponte au bout de 7 semaines !

Pour un petit poisson, les Amatitlania nigrofasciata sont étonnamment agressifs et attaqueront même un doigt imprudent à ce stade : Plus d’un éleveur /soigneur s’est même fait mordre pas ces poissons alors qu’il introduisait sa main dans le bac  pour une quelconque opération de maintenance !

 

Période d’incubation

La ponte étant effectuée, c’est la femelle qui prend la responsabilité de garder et de s’occuper des œufs, tandis que le mâle patrouille les périmètres du territoire du couple, gardant tout venant à distance.

La femelle Amatitlania nigrofasciata ventile les œufs en la brassant avec ses nageoires, produisant ainsi de l’eau douce riche en oxygène, essayant ainsi d’empêcher la mort des œufs qui pourrait être causée par les champignons.

Dans sa surveillance des œufs, elle élimine également les œufs malades et infertiles.

Ils ventilent également les œufs, déplaçant l’eau avec leurs nageoires sur la couvée pour assurer l’oxygénation.

Les Amatitlania nigrofasciata ventilent les œufs jour et nuit.

La nuit, ils utilisent leur odorat pour vérifier/reconnaître la présence de leurs œufs dans l’obscurité, et ils gardent leurs nageoires pelviennes en contact avec les œufs pour rester à la bonne distance pour l’éventation.

Dans l’obscurité, le couple de Amatitlania nigrofasciata se reconnaît et détecte les prédateurs en utilisant son odorat.

 

Eclosion

Les œufs éclosent en 3-4 jours.

Les œufs éclosent au bout de quelques jours, restent un temps accrochés à leur support puis tombent et sont regroupés par le couple jusqu’à la nage libre.

Les alevins tombés sur le sol de la grotte y séjournent jusqu’à finir de résorber leur sac vitellin ou , de préférence en milieu naturel, il arrive parfois que le couple déplace leur progéniture et la conduit dans un endroit sélectionné plus adéquat.

Pendant cette période, la femelle continue à veiller sur les et n’hésite pas à les transférer plusieurs fois dans de nouvelles fosses creusées dans le fond à l’aide de sa bouche.

Après l’éclosion, les larves passent encore 72 heures (et plus, suivant la température de l’eau) à absorber leurs sacs vitellins et à développer leurs nageoires avant de devenir des alevins nageant librement.

Ils sont ensuite déplacés dans une fosse pré-creusée dans le substrat, où ils restent jusqu’à ce que leurs sacs vitellins soient absorbés.

Les œufs éclosent en 3-4 jours et les alevins tombent sur le sol de la grotte.

 

Nage libre des alevins

Les jeunes sortent de la tanière à une taille d’environ 4,5–5,0 millimètres de longueur standard (SL) et semblent indépendants et évoluent, sans surveillance rapprochée des parents, de façon désordonnée et dispersée.

Dès que les alevins nagent librement, ils s’alimentent de microalgues, d’animalcules, de naupliies d’Artémias, de poudre pour alevins de tailles adaptées à leur croissance, qu’ils trouvent en fouillant le sol.

La plus grande préoccupation des jeunes consiste inlassablement à fouiller le substrat afin de se nourrir de microalgues et animalcules, particules et détritus en tout genre.

Au bout de quinze jours l’alimentation peut comporter des produits congelés finement découpés.

Dans les cours d’eau du Costa Rica, les jeunes (alevins) nagent librement forment un disque bidimensionnel sur le substrat.

Il est rare que des alevins montent dans la colonne d’eau, vraisemblablement parce que le courant de la rivière au-dessus de la couche limite les emporterait, et parce que les espaces interstitiels dans le substrat sont leur refuge contre les prédateurs de la couvée.

Les parents sont positionnés au centre, nageant à quelques centimètres au-dessus du substrat et orientés dans des sens opposés l’un de l’autre, pour assurer une vigilance à 360° pour anticiper l’approche d’intrus.

Les deux parents travaillent toujours ensemble à la défense virulente du « nuage d’alevins », et les rassembleront inlassablement en fonction des dangers rencontrés.

Parfois, en fonction du danger immédiat, les parents peuvent mettre les alevins dans leur bouche pour les protéger.

Tous les intrus ne représentent pas le même degré de menace pour ces cichlidés.

Les Poeciilidés, en particulier, sont des intrus communs qui n’attaquent pas, individuellement les alevins de cichlidés.

Astyanax fasciatus passe également au-dessus des couvées et est simplement repoussé par les parents.

Un banc d’Astyanax fasciatus.Astyanax n’attaque le couvain que si celui-ci est dérangé par une autre cause, telle que des manipulations humaines du couvain, ou à l’occasion d’une attaque par de grands adultes Parachromis dovii.

Quand une attaque d’Astyanax commence, ce sont une cinquantaine autres individus profitent de l’aubaine et se joignent au primo-attaquant pour la curée !

Avec cette technique de prédation, les Astyanax arrivent ainsi, par leur nombre bien supérieur, à submerger les défenses des parents, ce type d’attaque a pour effet de disperser le troupeau d’alevins, l’éloigner autant que possible de la zone de couvée, ce qui obligera les alevins à :

  • Retrouver par eux-mêmes le chemin du retour vers le nid protecteur, à l’aide d’indices visuels et chimiques ;

ou

  • Rejoindre des familles voisines et s’y faire adopter.

Les attaques de défense parentale sont le plus souvent dirigées contre les cichlidés juvéniles qui constituent des proies plus appréciables par leur taille que des larves ou alevins.

Malgré la vigilance parentale et la défense de la couvée, les prédateurs font des ravages et réduisent le nombre de jeunes dans une couvée, et finalement, le nombre de couvées qui persistent à survivre au printemps est faible.

Le succès de la couvée (ce qui permet d’avoir au moins un alevin survivant jusqu’à l’âge de son indépendance) est fortement lié à l’habitat et les protections naturelles qu’il propose à ces poissons comme aux prédateurs.

Dans les sections peu profondes des cours d’eau, la survie des couvées était relativement élevée, environ (48 %) par rapport aux couvées élevées dans les sections plus profondes de la « mare » de la rivière (15 %).

Cette différence tient à la présence de prédateurs tels que Parachromis dovii qui évolue et fraye dans les sections profondes des rivières, ainsi les juvéniles de cette espèce sont plus abondants que dans les sections peu profondes des cours d’eau.

Autre explication potentielle, les sections plus profondes de la rivière sont plus sombres et la détection parentale contre les prédateurs de couvain des Amatitlania nigrofasciata qui approchent est certainement altérée sous ces conditions.

Pour les couvées dont les petits survivent jusqu’à l’indépendance, le nombre final de jeunes est en moyenne 27 malgré le nombre des pertes, la taille des parents et les habitats très variés.

 

Garde parentale

Les deux parents sont capables d’accomplir toutes les tâches parentales dans une certaine mesure.

Cependant, parce qu’ils sont biparentalement gardiens, chaque poisson du couple se concentrera toujours sur un ensemble spécifique de comportements en particulier, qui est susceptible de changer au cours du cycle de couvée.

Un couple de cichlidés bien assorti peut être une équipe formidable.

Après la résorption du sac vitellin, les alevins, suivis des parents protecteurs, se déplacent vers les en banc pour se nourrir.

Lorsqu’un prédateur approche, les deux parents attaquent ensemble, leur férocité combinée suffit la grande majorité du temps à chasser et décourager les agresseurs potentiels et même des poissons beaucoup plus gros.

En présence de danger, les parents rassemblent leurs alevins en effectuant des mouvements rapides avec leurs nageoires qui sont interprétées comme un signal d’alerte.

Aussitôt, le banc d’alevins se resserre autour des parents qui renforcent leur garde sur eux.

Une expérience distincte a montré que les femelles avaient de bonnes raisons d’être déçues de la perte de leurs compagnons.

Comparativement aux femelles qui se reproduisaient avec leurs partenaires choisis, les femelles jumelées à des mâles rejetés mettent plus de temps à pondre et produisent moins de jeunes.

Les couples mal assortis ont également montré plus de signes d’agressivité l’un envers l’autre.

En fait, on observe que lorsque l’un des compagnons est retiré, l’un ou l’autre des parents est toujours capable d’élever la progéniture de manière indépendante en ayant la capacité de tous les comportements parentaux.

Environ une fois toutes les 10 minutes, un parent, généralement le mâle, quitte sa partenaire et son petit pour chasser les congénères qui pourraient chercher à s’y établir

Environ une fois toutes les 10 minutes, un parent, généralement le mâle, quitte sa partenaire et son groupe d’alevins pour retourner au repaire pour chasser les congénères qui pourraient chercher à s’y établir.

la progéniture retourne au repaire chaque nuit, vraisemblablement pour se réfugier des prédateurs nocturnes tels que poisson-chat Rhamdia guatemalensis.

Au fur et à mesure que la jeune progéniture grandit et devient des alevins nageant librement, les activités parentales sont réparties plus équitablement entre les parents, ce qui semble également être un comportement typique chez d’autres types de cichlidés.

Les différentes manières dont cette spécialisation biparentale des rôles sexuels peut être influencée ont été étudiées en manipulant la présence et l’absence du compagnon ainsi que la présence et l’absence d’un intrus.

La première variable a été considérée parce que la spécialisation des rôles parentaux ne se produit que lorsque les deux parents sont présents, tandis que la dernière variable a été considérée parce que l’on pense que les soins biparentaux chez ces cichlidés étaient une conséquence évolutive de la protection de la progéniture contre les intrus.

Au fur et à mesure que la jeune progéniture grandit et devient des alevins nageant librement, les activités parentales sont réparties plus équitablement entre les parents, ce qui semble également être un comportement typique chez d’autres types de cichlidés.

Les différentes manières dont cette spécialisation biparentale des rôles sexuels peut être influencée ont été étudiées en manipulant la présence et l’absence du compagnon ainsi que la présence et l’absence d’un intrus.

La première variable a été considérée parce que la spécialisation des rôles parentaux ne se produit que lorsque les deux parents sont présents, tandis que la dernière variable a été considérée parce que l’on pense que les soins biparentaux chez ces cichlidés étaient une conséquence évolutive de la protection de la progéniture contre les intrus.

Lorsque les deux partenaires sont présents sans intrus, les deux parents restent avec leur progéniture tout en conservant un comportement de parents célibataires parce que chaque parent ne s’adresse qu’à la progéniture et non à son compagnon, ou, il a été observé qu’un parent pouvait se concentrer sur les activités associées à la progéniture tandis que l’autre parent se concentrait, pendant ce temps sur la protection et patrouillait alentours pour défendre la zone.

Dans ces conditions, un partage plus égal des comportements parentaux tend à se produire.

Cependant, lorsque les deux partenaires sont présents et qu’un intrus est introduit, le mâle passe plus de temps à chasser cet intru tandis que la femelle reste davantage avec la progéniture.

Lorsque l’intru est présent mais qu’un parent est seul, le mâle « veuf » a tendance à laisser la progéniture sans surveillance et attaque à la place l’intrus ou le prédateur.

Par conséquent, la conclusion concluante est que le mâle reste rarement avec la progéniture lorsque la femelle est absente, et que la femelle affronte rarement l’intrus lorsque le mâle est absent.

Les comportements parentaux au sein du couple restent spécialisés.

Une défense réussie du territoire est une condition préalable à la reproduction et dans ce contexte et en la matière, Amatitlania Nigrofasciata est souvent considéré comme un modèle dans le domaine de l’écologie comportementale en raison de plusieurs critères dont :

  • sa petite taille ;
  • sa relative facilité de maintenance ;
  • la facilité de l’élever dans un environnement de laboratoire ;
  • sa capacité à frayer toutes les 4 à 6 semaines.

Comme on s’en doute, le succès dans la défense agressive d’un territoire de reproduction contre les rivaux et les prédateurs potentiels de la progéniture est souvent une condition préalable à la reproduction.

L’agression territoriale, cependant, est coûteuse en raison du potentiel de blessures, du risque accru de prédation, de la dépense énergétique et/ou du temps perdu pour la recherche de nourriture et d’autres activités.

Cette garde parentale à long terme entraine formation de ce que l’on appelle le « groupe familial ».

Les deux parents Amatitlania Nigrofasciata s’occupent en même temps de leur progéniture même si la femelle est principalement engagée dans les soins du couvain puis des alevins, le mâle assure la protection de la famille contre les prédateurs.

Les parents Amatitlania Nigrofasciata sont très attentifs à leur couvée, et tout alevin qui s’éloigne du nid sera récupéré par les parents et remis en sécurité.

L’une des caractéristiques particulières et remarquables d’Amatitlania nigrofasciata, un des composants principaux de cette garde parentale, est de fournir, à partir du substrat de la nourriture en la mettant en suspension dans l’eau.

Contrairement aux formes de soins parentaux pratiquées par les oiseaux et les mammifères, les poissons parents ne fournissent généralement pas de nourriture à leurs petits.

Les soins parentaux chez les poissons prennent principalement la forme de la défense des embryons en développement et des jeunes nouvellement éclos contre la menace des prédateurs.

De plus, comme les poissons adultes sont plusieurs ordres de grandeur plus gros que leurs petits (contrairement aux oiseaux et aux mammifères), les prédateurs des larves de poissons et des jeunes juvéniles ne représentent aucune menace pour les parents.

Les poissons sont donc des organismes idéaux pour étudier les effets de la prédation sur l’évolution des soins parentaux.

Les soins parentaux eux-mêmes sont liés à l’ontogenèse de la compétence anti prédatrice des jeunes. Il existe un lien direct entre la vulnérabilité des jeunes à la prédation, la durée et l’intensité des soins et l’allocation des ressources à la reproduction.

Les poissons varient considérablement dans tous ces traits et le comportement des parents en matière de soins se situe au carrefour de ces compromis liés au cycle de vie.

La prédation est un arbitre majeur de la sélection naturelle qui exerce ses effets sur l’évolution des proies en réduisant la variation des phénotypes comportementaux, ontologiques et morphologiques des proies.

Il existe de nombreuses démonstrations élégantes des effets de la prédation par la comparaison des populations de proies qui se produisent en sympatrie ou en allopatrie avec les prédateurs.

Quand les parents Amatitlania nigrofasciata se livrent à cette activité, ils donnent l’impression de « creuser le sol avec leurs nageoires ».

Le parent nourricier se place alors au-dessus du substrat inférieur contenant des limons, des détritus, du zooplancton et du phytobenthos, il produit une série de mouvements oscillatoires vigoureux à l’aide de son corps et de ses nageoires pectorales atteignant et remuant à la fois tous les particules alimentaires qui sont ainsi mise à disposition de sa progéniture.

Au bout d’un certain temps (plusieurs secondes), cette opération est répétée.

L’intensité et /ou la fréquence de ce mode d’alimentation dépend du niveau de satiété des alevins, de la « qualité nourricière » du substrat et se reproduit à intervalles plus ou moins réguliers.

Ce phénomène se produit autant en l’absence qu’en la présence proche de prédateurs et est le plus souvent le fait de la femelle Amatitlania nigrofasciata qui a un rôle « conservateur et nourricier » plus exacerbé dans la famille, tandis que les mâles est le protecteur.

Il a été remarqué que la présence de prédateurs aggravait/augmentait les différences comportementales entre les parents Amatitlania nigrofasciata.

L’intensité des soins parentaux chez ces cichlidés dépend de nombreux paramètres et augmente avec l’âge de la progéniture.

De toute évidence, protection et alimentation des jeunes Amatitlania nigrofasciata sont les composants principaux de la garde parentale de cette espèce.

Dans le milieu naturel, les soins parentaux de cette espèce sont obligatoires car sans protection parentale, la progéniture est rapidement décimée par les prédateurs nombreux et la pérennité de cette espèce serait nulle.

Les soins parentaux des parents Amatitlania nigrofasciata sont qualifié d’excellents et se poursuivront pendant plusieurs semaines.

La défense parentale est essentielle à la survie de la progéniture et, par conséquent, implique prise de décision appropriée par le couple reproducteur.

C’est-à-dire que chaque membre chargé de la garde familiale ne frappe pas simplement l’attaquant le plus proche ou attaque au hasard, mais évalue plutôt le niveau de menace et répond par un comportement cohérent.

Pendant la saison de reproduction, les adultes Amatitlania nigrofasciata forment des couples monogames ; les deux parents investissent de l’énergie pour s’occuper de leur couvée à partir du moment où les œufs sont pondus jusqu’à ce qu’ils se transforment en alevins nageant librement.

Dans leur habitat naturel, la pression de prédation exercée sur les jeunes par d’autres poissons, y compris les autres cichlidés, est intense à tous les stades de développement et de survie des jeunes, elle dépend entièrement de la défense assurée par les parents.

Au stade de l’œuf et de la larve, les jeunes sont immobiles et la défense est concentrée autour du nid.

Alors que les jeunes deviennent libres et en mesure de nager, sous la surveillance rapprochée des parents, les alevins se déplacent en banc pendant la journée à la recherche de nourriture.

Pendant ces déplacements groupés, les jeunes Amatitlania nigrofasciata ont tendance à se regrouper autour de la femelle tandis que le mâle continue de protéger le territoire des intrus.

C’est la femelle qui est à l’initiative et qui prend la responsabilité garder les alevins et de s’occuper d’eux, tandis que le mâle patrouille les périmètres du territoire, gardant tout intru ou prédateur supposé à distance.

Pour un petit poisson, les Amatitlania nigrofasciata sont étonnamment agressifs et attaqueront même un doigt imprudent introduit dans leur bac et trop près de la cellule familiale à ce stade.

Certains couples peuvent déplacer les alevins vers d’autres fosses au cours des 4 à 7 jours suivants, après ces changements de nids, les larves nagent librement.

Les soins parentaux sont remarquables chez les Amatitlania nigrofasciata et se poursuivent pendant plusieurs semaines (4 à 8 semaines).

Dans les cours d’eau, les jeunes nageurs (« alevins ») forment un disque bidimensionnel sur le substrat.

Les alevins individuels montent rarement dans la colonne d’eau, probablement parce que le courant de la rivière au-dessus de la couche les emporterait et parce que les espaces interstitiels dans le substrat sont leur refuge contre les prédateurs du couvain.

Les parents sont positionnés au centre, planant à quelques centimètres au-dessus du substrat et tournés dans des directions opposées les uns aux autres, pour assurer une vigilance à 360ÿ à l’approche des intrus.

Tous les intrus ne représentent pas le même degré de menace pour la progéniture.

Géométrie de la défense du couvain chez Amatitlania nigrofasciata qui intègre des données sur les distances d’attaque parentale, les données sur le rayon du couvain et le compromis pour les alevins entre la maximisation de la recherche de nourriture tout en minimisant le risque de prédation.

A ⇒ Zone d’intimidation où la présence physique des parents dissuade approche des prédateurs de couvée. Les très petits alevins restent dans cette zone ;

B ⇒ Zone de transition où les alevins peuvent un peu plus s’éparpiller des lors que leurs performances de nage et le risque de prédation le justifient ;

C ⇒ Zone d’interception pour maintenir un prédateur libre, c’est la zone tampon autour du couvain ;

D ⇒ Zone d’attaque : Celle-ci sera accrue si nécessaire et en fonction de la taille des prédateurs, en particulier pour les juvéniles du piscivore Parachromis dovii.

L’évolution des soins parentaux chez les cichlidés est un processus qui repose sur 3 facteurs :

  • Les prédateurs de couvée ;
  • L’ontogénie[8] de l’espèce ;
  • La compétence anti prédatrice des alevins et parentale.

La meilleure stratégie pour les larves (et leurs parents) leur permet de rester regroupés en un « ensemble » serré, plus compact et imposant minimisant ainsi les risques face aux prédateurs de la couvée.

Les Amatitlania nigrofasciata peuvent se permettre d’utiliser cette stratégie car les tapis d’algues et la faune épiphyte associée sont abondants dans les eaux peu profondes des zones calmes.

En revanche, dans certaines rivières, dans les petits cours d’eau d’ordre inférieur presque complètement ombragés par la canopée riveraine, même pendant la saison sèche, la disponibilité de nourriture est donc moins abondante ce qui oblige le couple à s’occuper de sa progéniture jusqu’à la taille de 2 ou 3 centimètres.

Dans tous les cas, les alevins ont pour principale occupation de se nourrir pendant la journée au sein d’un banc dense et ne retournent à la grotte ou à la crevasse pour la nuit.

Comme d’autres cichlidés, les parents Amatitlania nigrofasciata récupèrent tous leurs petits, juste avant la nuit, en les aspirant dans leur bouche, répétant trois ou quatre à la fois cette démarche, les déposant ensuite dans le nid.

Les parents Amatitlania nigrofasciata anticipent la nuit, en utilisant le sens de la mesure du temps qui semble développé chez eux.

Dans des expériences effectuées en laboratoire sur cette notion de gestion du temps, les Amatitlania nigrofasciata ont continué à récupérer des jeunes à l’approche de la nuit, même en l’absence de tout signal pouvant les aider comme ce serait le cas d’une lumière tamisée.

Pendant la nuit, les alevins se regroupent au fond de la grotte ou du nid, où les parents les éventent.

Les deux parents restent impliqués dans la protection des alevins contre les prédateurs de couvée et adoptent des comportements pour aider à l’alimentation, tels que le déplacement des feuilles ou le creusement des nageoires (creuser le substrat avec leurs nageoires).

A la tombée de la nuit, les alevins en nage libre vont regagner le nid, c’est-à-dire la grotte qui a été creusée initialement pour déposer les œufs, c’est toujours un moment agréable et amusant à observer pour l’éleveur surtout s’il a pu installer sur leur bac un dispositif d’extinction progressive des lumières.

Le soin des couvées des œufs, des larves et des juvéniles nageant librement dans la nature peut durer de 4 à 6 semaines, et n’a lieu qu’une fois par saison pour la majorité des femelles.

C’est un beau spectacle à ne pas louper !

Sans prédateurs, le taux de survie des alevins est plutôt bon, il faut donc prendre en compte ce bon rendement reproductif d’Amatitlania nigrofasciata et faire attention à ne se retrouver envahi par une cohorte composée de tous ces jeunes poissons !

Faut-il prélever des œufs ou des larves pour assurer une reproduction d’Amatitlania nigrofasciata ?

Il est inutile d’en prélever, juste quelques-uns survivront ce qui est largement suffisant, et vous permettra d’observer ce magnifique spectacle : une garde parentale remarquable et l’une des plus spectaculaire de tous les cichlidés tant les parents sont vivaces et s’attachent à cette besogne.

Un couple peut garder ses jeunes jusqu’à ce qu’ils atteignent une taille de 2/3 centimètres, mais cela dépend surtout de la volonté du couple à se reproduire à nouveau et par conséquent de la prochaine ponte.

Cela dit, après une longue garde parentale, il arrivera parfois que la femelle se mettre aussi à manger ses petits, ce qui peut amener le mâle à attaquer et au pire parfois, à tuer sa compagne.

C’est un signe et pour cette raison, il est généralement préférable de retirer la femelle une fois que les alevins sont assez grands et autonomes pour accepter la nourriture normale des adultes.

Le retrait des alevins ou des parents s’effectue aussi quand on observe une certaine forme d’agressivité des parents à l’égard de leur progéniture : l’heure de l’émancipation forcée est arrivée !

 

Adoption de couvée

Les Amatitlania nigrofasciata peuvent faire preuve de soins biparentaux prolongés et adopter des jeunes non apparentés de la même espèce de taille corporelle similaire ou plus petite par rapport à leur propre progéniture biologique.

Les parents adoptants procèdent dans certaines circonstances à l’adoption de jeunes plus petits en profitant de l’effet de dilution, c’est-à-dire lorsque le risque de prédation pour un individu est réduit parce que la taille du groupe est plus grande.

Une autre raison qui a été prise en compte est que les jeunes adoptés, étrangers au couple adoptant qui sont plus gros que la progéniture biologique, ils peuvent constituer une menace prédatrice directe pour eux.

Cependant, il a été démontré qu’au fur et à mesure que la progéniture biologique se développe et devient de meilleurs nageurs, les parents sont moins actifs et enclins à rejeter les jeunes étrangers plus gros, mais lorsqu’ils les rejettent, les jeunes étrangers sont souvent repoussés avant qu’ils ne soient assez grands pour être perçus comme pour la progéniture biologique.

 

Première alimentation des alevins

Les parents Amatitlania nigrofasciata sont des parents extrêmement attentifs, en effet, la femelle aide ses alevins à se nourrir en leur prémâchant de gros aliments les transformant en morceaux gérables pour ses bébés et en les recrachant dans l’eau pour que les jeunes les mangent.

Pendant la saison sèche, ces cours d’eau sont alimentés par les eaux souterraines, le débit est doux et stable et l’eau est claire.

La saison sèche est aussi une période où les arbres de la forêt sèche perdent leurs feuilles, qui tombent dans les cours d’eau et créent une poussée de production allochtone[8].

Les Amatitlania nigrofasciata adoptent un comportement intéressant qui consiste à retourner des feuilles mortes déposées sur le sol pour explorer et exposer le dessous des feuilles dans le cadre de leur recherche de nourriture.

En période de garde parentale, et tout particulièrement lorsqu’ils gardent les jeunes, ils répètent bien plus souvent la fréquence de rotation des feuilles afin d’offrir à leurs petits des opportunités de recherche de nourriture à leurs jeunes.

En milieu naturel, pour nourrir leur nombreuse progéniture, les parents Amatitlania nigrofasciata adoptent un comportement intéressant à observer, ils agitent le substrat avec leurs nageoires afin de soulever toutes sortes de petites particules dont certaines serviront de nourriture pour leurs alevins.

Pour nourrir les alevins en aquarium, le mieux est d’avoir recours à la paillette écrasée finement.

À ce stade, des naupliies d’artémias fraîchement éclos peuvent être distribuées, elles viendront en complément ou seront remplacés par des aliments secs en flocons et des granulés de cichlidés qui pourront être donné au fur et à mesure que les jeunes Amatitlania nigrofasciata grandissent.

Il arrive dans certains cas que les deux parents fournissent de la nourriture supplémentaire aux alevins au moyen d’une substance ressemblant à du mucus qu’ils sécrètent sur leur corps.

Les alevins peuvent également brouter les algues et les débris qu’ils trouvent dans l’aquarium.

ELEVAGE

https://fr.wukihow.com/wiki/Breed-Convict-Cichlids

Les jeunes sortent de la tanière à une taille d’environ 4,5 à 5,0 millimètres de longueur standard (SL) et restent associés à la protection parentale jusqu’à ce qu’ils atteignent environ 10 millimètres SL, ce qui peut prendre 4 à 6 semaines selon sur le taux de croissance des alevins qui varie d’un site à l’autre.

Une fois que les jeunes sont devenus indépendants et qu’ils sont dispersés, le lien de couple entre les adultes se dissout et le mâle peut former un lien de couple avec une nouvelle femelle pour pondre à nouveau, souvent en réutilisant la même tanière.

Les mâles peuvent pondre jusqu’à quatre fois au cours d’une saison sèche qui dure 5 mois alors que la plupart des femelles ne pondent qu’une seule fois.

Parce que seuls les plus gros mâles monopolisent les tanières de frai et y fraient à plusieurs reprises, le sex-ratio opérationnel est faussé et les femelles se font concurrence intrasexuellement pour avoir accès aux mâles qui possèdent une tanière, entraînant un dichromatisme sexuel.

Lorsqu’ils ne gardent pas les jeunes, les mâles ont une couleur gris olive terne fond, souvent avec une teinte jaune terne et des barres gris foncé.

Le motif de reproduction à base de noir et blanc devient très contrasté (comme les uniformes des condamnés de prison) lors de la garde des jeunes.

Une femelle appariée à un mâle.

Les femelles ont trois phases de couleur.

  1. Semblables aux mâles, les femelles sont gris olive cryptique (jamais de teinte jaune) avec des barres grises lorsqu’elles ne sont pas reproductrices ;
  2. les femelles parentales deviennent très aposématiques[9] avec des barres noires et blanches brillantes bien visibles ;
  3. Les femelles gravides deviennent noircies, ce qui donne un contraste élevé au niveau des taches dorées qu’elles possèdent sur la région de leur abdomen qui s’intensifient et augmentent, et gonflent en quelques sorte lorsqu’elles sont gravides avec des œufs.

En plus de ces changements de couleur, les femelles en phase noire courtisent activement les mâles parentaux qui sont jumelés avec d’autres femelles et se battent intrasexuellement pour avoir accès aux mâles qui possèdent une tanière de frai.

Une femelle gravide.

Des couples peuvent se former avant de sélectionner un repaire de frai, mais souvent le mâle possède déjà un repaire utilisé lors d’un précédent épisode de reproduction.

 

Croisement & hybridation

Il est impératif de maintenir cette espèce et en règle tous les spécimens du genre Amatitlania seuls ou en compagnie d’autres espèces, d’autres genres, mais de provenance similaire, afin d’éviter toute facilité de croisement.

Le commerce aquariophile a également vu apparaître un grand nombre de spécimens provenant d’Asie notamment et aux couleurs des plus farfelues ou albinos.

En raison de la sélection, hybridation et autres procédés chimiques et barbares de laboratoires sont à l’origine de ces nouveaux animaux souvent prisés par un public amateur d’animaux « fantastiques » plus que respectueux du monde animal.

 

Régulation des naissances

Avec le rythme de reproduction des Amatitlania nigrofasciata, il peut etre tentant pour l’éleveur de ralentir la reproduction, pour y arriver et réduire ce rythme, il suffit simplement de baisser la température du bac des reproducteurs la maintenir à 24 degrés.

 

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BIOGRAPHIE

Juan Jacobo SCHMITTER-SOTO est né le 1er février 1965 à Mexico.

Qualifications

Licence ès sciences en biologie, Université nationale autonome du Mexique, Mexico, 1989 ;

Docteur en Philosophie en Biologie des Systèmes Aquatiques, Université Nationale Autonome du Mexique, Mexico, 1998;

Master of Science in Marine Sciences, Institute Politécnico National, La Paz, Baja California Sur, Mexique, 1992.

Carrière

Juan Jacobo SCHMITTER-SOTO est un chercheur biologiste.

Il a été associé au :

  • Centro de Investigaciones Biológicas de Baja California Sur, La Paz, Mexique, 1988-1992,
  • Research Center Investigaciones Quintana Roo, Chetumal, Mexique, 1992-1995,
  • El Colegio de la Frontera Sur, Chetumal, Quintana Roo, Mexique, 1995 à aujourd’hui.

Travaux

Auteur : Catálogo de los peces continentales de Quintana Roo. Co-auteur : Ictiofauna estuarino-lagunar y vicaria de Mexico, Contributeur d’articles à des revues professionnelles.

  • Biologiste (UNAM, 1989), Master en sciences marines (CICIMAR-IPN, 1992), Ph.D. en biologie des systèmes et des ressources aquatiques (UNAM, 1998), Postdoctorat (Université du Michigan, boursier Fulbright)
  • Chercheur national de niveau II et membre régulier, Académie mexicaine des sciences • Responsable de la ligne de recherche sur Nekton, 1995-2011, et directeur du domaine académique Conservation de la biodiversité, 2009-2011
  • Environ 150 travaux scientifiques, y compris des articles dans les revues Biodiversity and Conservation, Science of the Total Environment, Bulletin of Marine Science, Endangered Species Research, Zootaxa, entre autres, ainsi que plus de 50 articles populaires ; plus de 2500 citations.
  • Président de 2002 à 2004 et fondateur de la Société mexicaine d’ichtyologie • Référent de plus de 50 revues scientifiques ; Editeur associé de Biota Neotrópica (Brésil).
  • Membre du Comité national du PPD du PNUD, 1999-2019, du Comité consultatif scientifique de la Stratégie nationale sur les espèces envahissantes, 2014-2018, et du Groupe de spécialistes des poissons d’eau douce de l’UICN, depuis 2017.
  • Prix pour le développement institutionnel à ECOSUR , 2002, pour ses réalisations en tant que directeur de troisième cycle.
  • Prix d’État pour les sciences à Quintana Roo, 2008, pour le projet Les poissons de la côte sud de Quintana Roo : une décennie de changements.

Si vous avez un très grand aquarium et que vous souhaitez ne garder qu’un couple d’Amatitlania nigrofasciata, portez votre choix de préférence sur des poissons d’origine sauvage, associez-les éventuellement avec peut-être quelques poissons plus gros et semi-agressifs et observez toutes les facettes d’une maintenance très intéressante voire captivante !

Jamais cette espèce ne décevra un éleveur sérieux, elle répondra à tous les critères qui la rendent attractive.

Bien qu’ils soient sans aucun doute des poissons agressifs mais les Amatitlania nigrofasciata sont faciles à maintenir et ils sont très faciles à reproduire y compris dans un aquarium communautaire, ce qui fait de ces poissons attrayants et pas seulement, comme beaucoup le croient fermement, un bon choix pour un débutant.

 

https://www.tfhdigital.com/tfh/jul_aug_2020/MobilePagedArticle.action?articleId=1594973#articleId1594973

 

[1] Le lac Amatitlán (Lago Amatitlán, prononcé en espagnol : [laɣo amatiˈtlan]) est un lac volcanique du centre Sud du Guatemala, à proximité de Guatemala City. Situé dans les hautes terres du centre, à 1186 mètres au-dessus du niveau de la mer1. Sa profondeur maximale est de 33 mètres pour une moyenne générale de 18 mètres. Il s’étend sur 11 km de long et 3 km de large sur une surface de l’ordre de 15,2 km2 pour un volume avoisinant les 0,286 km3. L’affluent principal du lac est la rivière Villalobos et son exutoire se fait par la rivière Michatoya, un affluent du fleuve Maria Linda. La ville de Amatitlàn est située au Nord près de l’embouchure de la rivière Michatoya. Un barrage sépare le lac en deux ce qui fait que sa partie Nord-Ouest qui est la partie irriguée reçoit aussi une partie des déchets de Guatemala City ainsi qu’une pollution industrielle faisant que ce lac est artificiellement composé de deux parties distinctes et aux réalités environnementales contrastées.

 

[2] Les chromatophores sont des cellules pigmentaires qui réfléchissent la lumière présente dans le tégument de certains animaux. Ils sont en grande majorité responsables de la couleur de la peau et des yeux des animaux à sang froid et sont créés par la crête neurale durant le développement embryonnaire. Ils sont situés à la surface du tégument de certains Amphibiens, Poissons, Reptiles, Crustacés et Céphalopodes. Les brusques modifications de couleur des téguments, visibles chez certaines espèces, sont dues aux variations de taille des chromatophores, à la migration des pigments ou à la réorientation de lamelles réfléchissantes, sous contrôle hormonal, nerveux ou mixte. Ces modifications de couleur sont souvent employées comme moyen de camouflage par homochromie, mais peuvent aussi être déclenchées par des variations d’humeur, de température, de nature de l’environnement local, ou par le stress.

 

[3] En éthologie, un comportement agonistique (grec ancien ἀγωνιστικός, agônistikos, « de compétition ») désigne l’ensemble des conduites liées aux confrontations de rivalité entre individus. Ce comportement qui englobe l’agression (attaque, comportement de menace, défense) et la fuite, est notamment chargé de régler les problèmes de tension dans un groupe social (territorialité, accouplement).

 

[4] Un organe protractile est capable d’être projeté, éjecté, d’être poussé dehors ou d’être étendu en avant. Se dit souvent d’une bouche ou d’un organe saillant lancé rapidement, typiquement pour capturer une proie. Le mouvement est appelé la protraction. Son contraire est rétractile.

 

[5] L’Ontogénie est le développement de l’individu, depuis la fécondation de l’œuf jusqu’à l’état adulte (s’oppose à phylogenèse).

 

[6] En limnologie, la matière organique allochtone désigne la matière organique présente dans un écosystème aquatique qui est produite à l’extérieur de cet écosystème, généralement sur le bassin versant.

 

[7] L’aposématisme est la stratégie adaptative qui permet à certains organismes (généralement des animaux, parfois des plantes) d’émettre un signal d’avertissement clairement perceptible, qui peut être visuel (le plus souvent une couleur), sonore ou olfactif. Ce signal de défense contre les prédateurs avertit ces derniers d’un danger qu’ils doivent éviter (émission de molécules sémiochimiques répulsives, de substances toxiques, spinescence…).

 

[8] En limnologie, la matière organique allochtone désigne la matière organique présente dans un écosystème aquatique qui est produite à l’extérieur de cet écosystème, généralement sur le bassin versant.

 

[9] L’aposématisme est la stratégie adaptative qui permet à certains organismes (généralement des animaux, parfois des plantes) d’émettre un signal d’avertissement clairement perceptible, qui peut être visuel (le plus souvent une couleur), sonore ou olfactif. Ce signal de défense contre les prédateurs avertit ces derniers d’un danger qu’ils doivent éviter (émission de molécules sémiochimiques répulsives, de substances toxiques, spinescence…).

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