Retroculus lapidifier – Article n°3 : Description & Dimorphisme sexuel

Retroculus lapidifier – CASTELNAU, 1855

Il y a, chez les « Retroculus lapidifier », quelque chose dans leur attitude placide, leur beauté subtile et discrète et leur comportement constant de tamisage du substrat autant d’attitudes,autant de choses qui incarnent parfaitement le lien évolutif entre ces poissons et leur incroyable habitat situé dans le bassin amazonien.

Avec leurs grosses lèvres, les Rétroculus lapidifer ne laissent pas indifférents !

Retroculus lapidifer fait partie de la sous-famille des « Retroculinae » et c’est un cichlidé extrêmement peu connu dans le monde de l’aquariophilie.

Bien qu’il n’appartienne pas à la même sous-famille qui comprend la majeure partie des oreillettes, c’est un proche cousin en termes de morphologie.

Poisson timide et cryptique par nature, Retroculus lapidifer se trouve dans une grande partie du bassin amazonien au Brésil et est principalement (mais rarement) exporté par les pêcheurs de la ville de Belém, à l’embouchure du fleuve.

Retroculus lapidifer est une espèce de cichlidé originaire d’Amérique du Sud tropicale, où on le trouve dans les rivières du sud-est du bassin amazonien au Brésil.

Ce poisson a été décrit pour la première fois en 1855 par le naturaliste français Francis de Laporte de CASTELNAU, qui a étudié la faune de l’Amérique du Sud lors de la traversée du continent de Rio de Janeiro à Lima lors d’une expédition commençant en 1843 et durant cinq ans.

Retroculus lapidifer est une espèce de Cichlidae très peu connue.

Retroculus lapidifer est une espèce de poisson de la famille des Cichlidae originaire d’Amérique du Sud tropicale.

Ils vivent dans les rivières du sud-est du bassin amazonien au Brésil.

Ce poisson a été décrit scientifiquement pour la première fois en 1855 par le naturaliste français Francis de Laporte de CASTELNAU, qui a observé Retroculus lapidifer lors de la traversée de l’Amérique du Sud de Rio de Janeiro à Lima au cours d’un voyage qui a commencé en 1843 et a duré 5 ans.

Le premier spécimen a été décrit et figuré par F. DE CASTELNAU en 1855 sous le nom de « Chromys lapidifera ».

Cette description et la figure qui l’accompagne sont malheureusement très sommaires et de plus, elles sont en partie inexactes.

Francis de Laporte de Castelnau

Ce poisson a été décrit pour la première fois en 1855 par le naturaliste français Francis de Laporte de CASTELNAU, qui a étudié la faune d’Amérique du Sud lors de la traversée du continent de Rio de Janeiro à Lima lors d’une expédition commençant en 1843 et durant cinq ans.

Le premier spécimen avait été récolté dans un rapide du Rio Araguaya, à Cachoeira Grande (Etat de Para, Brésil) où l’auteur avait pu observer une particularité éthologique de l’espèce : le transport de petites pierres une à une dans la bouche pour faire un lit où déposer les œufs, d’où le nom spécifique lapidifera.

F. DE CASTELNAU ne décrit pas l’arc branchial et sa particularité, pas plus d’ailleurs qu’il ne le fit pour les autres espèces de son genre « Chromys», classées actuellement dans le genre Geophagus.

En 1862, dans son catalogue, A. GÜNTHER cite l’espèce découverte par F. DE CASTELNAU dans une note infrapaginale et sans avoir vu de spécimen, la classe dans le genre Acara.

Plus tard, en 1875, F. STEINDACHNER n’ayant pas non plus de spécimen sous les yeux, écrit que l’espèce de F. DE CASTELNAU appartient sans doute au genre « Geophagus (Satanoperca) » et est très voisine de « Geophagus acuticeps » (HECKEL, 1840).

Ce point de vue de F. STEINDACHNER est suivi par C. H. & R. S. EIGENMANN dans leur catalogue des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud (1891).

En 1894, dans leur révision des Cichlidés américains, C. H. EIGENMANN & B. W. BRAY décrivent le genre Retroculus.

Ces deux auteurs ne remarquent pas la particularité du lobe branchial de leur unique exemplaire; ils signalent bien que « Retroculus boulengeri » a la forme générale d’un Geophagus mais ils ne font aucune comparaison et aucun rapprochement avec l’espèce décrite par F. DE CASTELNAU.

Selon eux, leur nouveau genre est voisin du genre « Acaropsis », STEINDACHNER, 1875 (Acaropsis, préoccupé = Acaronia, MYERS, 1940) dont il diffère par la forme de la tête, différence due au développement du museau et des préorbitaires.

Acaropsis Nassa

Dans sa remarquable étude des Cichlidés, J. PELLEGRIN en 1903 cite (p. 181) Retroculus boulengeri et à ce sujet, il met en doute la valeur du genre Retroculus et il ne remarque pas non plus la similitude avec Geophagus lapidifer qu’il cite par ailleurs (p. 199).

C’est à C. T. REGAN en 1906 que l’on doit la mise en synonymie de l’espèce de EIGENMANN et BRAY et le classement de l’espèce de F. DE CASTELNAU dans le genre « Retroculus » qui reçoit une définition plus complète dans laquelle la particularité du lobe branchial est signalée.

Contrairement à ce qu’écrit F, STEINDACHNER en 1911, C. T. REGAN n’a pas examiné le spécimen type de « Chromys lapidifera » et celui-ci ne se trouvait pas dans les collections du British Muséum.

  1. T. REGAN eut l’occasion, comme il le signale, de recevoir des renseignements sur le spécimen type de Retroculus boulengeri et d’examiner le premier arc branchial du seul exemplaire connu de cette dernière espèce.
  2. VON IHERING en 1907, C. H. EIGENMANN en 1910 et J. D. HASEMAN en 1911 suivent les vues de C. T. REGAN et ne citent pas de nouveaux exemplaires.

Jusqu’à cette date donc, seuls deux exemplaires de l’espèce avaient été examinés :

  1. Le spécimen type de « Chromys lapidifera» de la rivière Araguaya ;
  2. Le spécimen type de « Retroculus boulengeri» dont l’origine exacte n’est pas connue, les auteurs ne donnant que l’indication « Brazil. F. C. HARTT ».

En 1911, F. STEINDACHNER publie une description de trois spécimens, deux mâles et une femelle, récoltés par le Dr. SNETHLAGE dans les Rio Iriri et Rio Curua (affluent du Rio Xingu).

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DESCRIPTION

DESCRIPTION ORIGINALE

Description originale (de ) CASTELNAU, FL (1855). Poissons. Dans : Animaux nouveaux ou rares recueillis pendant l’expédition dans les parties centrales de l’Amérique du Sud, de Rio de Janeiro à Lima, et de Lima au Para.

Ce document a été exécuté par ordre du gouvernement Français pendant les années 1843 à 1847…

Partie 7,. Zoologie. Paris (P. Bertrand). v. 2 : i-xii + 1-112, Pls. 1-50. page(s) : 16, Pl. 12 (fig.1)

CITATION TAXONOMIQUE

FROESE, Retroculus ET D. PAULY. ÉDITEURS. (2024). Base de poisson. Retroculus lapidifer (CASTELNAU, 1855). Consulté via : Comité de rédaction de Marine Species Traits (2024) Marine Species Traits sur :

https://www.marinespecies.org/traits./aphia.php?p=taxdetails&id=1019374

CITATION DE LA BASE DE DONNEES THEMATIQUE SUR LES ESPECES

Comité de rédaction des traits des espèces marines (2024). Caractéristiques des espèces marines. Retroculus lapidifer (CASTELNAU, 1855). Consulté sur :

https://www.marinespecies.org/traits./aphia.php?p=taxdetails&id=1019374

GENERALITES

Retroculus lapidifer peut atteindre une longueur maximale d’environ 20 centimètres (8 pouces).

La couleur principale du corps est un violet argenté irisé avec des mouchetures dorées aléatoires.

De petites marques bleues se trouvent sur le visage, deux lignes bleues diagonales traversent les yeux et une tache noire intermittente apparaît sur la partie molle de la nageoire dorsale.

Les poissons de ce genre se caractérisent par :

  • Un museau pointu ;
  • Des yeux placés loin en arrière sur la tête ;
  • Un corps déprimé avec une région ventrale comprimée ;
  • Des écailles ventrales plus petites que celles des flancs ;
  • Des lèvresqui sont grandes et tombantes ;
  • La couleur principale du corps est un violet argenté irisé avec des mouchetures dorées aléatoires.

On note la présence de petites marques bleues se trouvent sur le visage : deux lignes bleues diagonales traversent les yeux et une tache noire intermittente apparaît sur la partie molle de la nageoire dorsale.

Chaque côté du corps présente cinq bandes verticales sombres.

Le corps est violet argenté avec des taches jaunes.

Il y a des rayures bleues sur le visage, dont deux s’étendent en diagonale sur les yeux, et parfois des taches noires apparaissent sur la partie molle de la nageoire dorsale.

Le corps est modérément allongé et comprimé.

Les écailles sont cténoïdes et plus petites à la partie inférieure et antérieure du corps.

Deux lignes latérales dont la supérieure est écartée de la base de la nageoire dorsale et l’inférieure se continue sans bifurcation sur la nageoire caudale.

La bouche est de taille moyenne avec la mâchoire supérieure légèrement plus longue que la mâchoire inférieure.

Le prémaxillaire est très protractile.

Les joues sont écailleuses.

Les pré-orbitaires sont très larges.

Les dents sont toutes coniques et la mâchoire de ce poisson est dépourvue de canines.

Le premier arc branchial est surmonté par un lobe papilleux portant les branchiospines situées le long de sa base et non le long du bord libre.

On note l’absence de microbranchiospines sur les arcs branchiaux.

Le premier arc portant à la face interne quelques petites épines sur les tubérosités qui forment l’extrémité de chaque branchiospine.

Le deuxième et le troisième arc branchial sont caractérisés par des épines semblables sur les deux faces à l’extrémité des branchiospines.

Le quatrième arc portant ces épines uniquement sur sa face externe.

Deux supraneuraux devant les ptérygiophores[1].

Retroculus lapidifer ressemble à un vivaneau marin (genre Lutjanus) par sa forme corporelle, il possède cinq barres verticales sombres distinctives de chaque côté.

Lutjanus (Poisson marin).

[1] Les Ptérygiophores sont les os ou cartilage avec lequel la base des rayons des nageoires médianes sont articulés. Ils constituent des points qui relient les rayons des nageoires dorsale et anale au corps.

DESCRIPTION DE CHROMYS LAPIDIFERA

Ce cichlidé est court de corps, épais, il a une très grosse tête, et sa forme rappelle celle de certains poissons du genre Hypostome.

La tête très élevée et très bombée derrière les yeux ;

La bouche est un peu protractile ;

Longueur totale : 19 centimètres ;

Plus grande hauteur : 5 centimètres ;

La nageoire dorsale est constituée de 13 épines et de 11 rayons prolongés ;

La nageoire caudale est grande avec des rayons difficiles à distinguer, mais paraissant au nombre de 15 à 16 ;

La nageoire anale possède 6 rayons prolongés et 3 épines ;

La nageoire ventrale a 6 rayons ;

Les nageoires pectorales sont prolongées de 15 rayons ;

Ce poisson est connu des pécheurs sous le nom de « Bacara », et qui ressemble à quelques especes du genre « Cycla » ;

Sa couleur est verte, avec cinq larges bandes plus foncées sur le dos ;

Le ventre est blanc ;

Les côtés de la tête sont jaunes et le dessous orange ;

Devant les yeux on voit deux traits obliques et bleus ;

La nageoire dorsale est grande, bordée en dessus de rouge, et présente vers la partie postérieure une tache noire ;

Toutes les nageoires sont obscures ;

Il porte ces pierres une à une dans sa bouche.

DESCRIPTION DU NEOTYPE

Un spécimen mâle a été décrit avec les caractéristiques suivantes :

  • Une longueur totale de 207 millimètres ;
  • Une longueur standard de 168 millimètres ;
  • Une hauteur du corps 33 %
  • Une longueur de la tête 36 % de la longueur standard ;
  • La Tête a un profil régulièrement bombé depuis l’origine de la nageoire dorsale jusqu’à l’extrémité du museau, deux fois plus longue que large dont la hauteur représente 78 % de la longueur ;
  • Le museau mesure 56 %, l’œil 21 % ;
  • L’interorbitaire mesures 22 % de la longueur de la tête ;
  • La longueur préorbitaire est 167 % ;
  • La partie postoculaire de la tête représente 114 % du diamètre oculaire ;
  • La bouche est grande, horizontale ;
  • Les maxillaires atteignent le niveau de la narine qui est plus proche de l’œil que de l’extrémité du museau ;
  • Les deux lèvres sont très développées ;
  • Le lobe de la lèvre inférieure est interrompu ;
  • Les dents sont coniques est disposées en bandes, plus fortes à la série externe, absentes aux régions symphysaires des deux mâchoires ;
  • Le premier arc branchial est caractérisé par un lobe supérieur papilleux portant les branchiospines le long de sa base et non sur le bord libre (PI. I, C) ;
  • Les branchiospines sont au nombre de 12 à la partie inférieure du premier arc branchial, en forme de crête crénelée à leur partie supérieure ;
  • Les branchiospines surmontent une série de petites excroissances lamellaires situées sur la partie inférieure du premier arc branchial ;
  • La face interne du premier arc branchial porte quelques petites épines sur une tubérosité formant l’extrémité de chaque branchiospines ;
  • Le deuxième et le troisième arc sont caractérisés par des épines semblables sur leurs deux faces à l’extrémité des branchiospines ;
  • Le quatrième arc porte ces épines uniquement sur sa face externe ;
  • On remarque onze branchiospines à la partie supérieure de la face externe du premier arc branchial, le long de la partie basale du lobe papilleux ;
  • L’os pharyngien inférieur (PL I, D) est en forme d’étoile à trois branches de longueur et de largeur à peu près égales ;
  • Les dents pharyngiennes inférieures sont solides et non serrées sont épaissies à la partie centrale et supérieure, plus fines sur les pourtours et au centre des deux branches montantes ;

Nageoire dorsale : XVI-11 (+ 1), épines de longueur croissante jusqu’à la septième et ensuite de même longueur jusqu’à la dernière qui mesure 43 c/c de la longueur de la tête ;

Le plus long rayon mou mesure 26 % de la longueur standard ;

Nageoire anale : 111-6 ( + 1 ) à épines fortes, plus long rayon mou 27 % de la longueur standard ;

Nageoires pectorales : 17 (18), pointues, mesurant le quart de la longueur standard ;

Nageoires ventrales : 1-5 atteignant le niveau de la première épine anale et mesurant 28 % de la longueur standard ;

Premiers rayons mous épaissis ;

Nageoire caudale : Elle est fortement écailleuse jusqu’à son bord postérieur ;

Pédoncule caudal : Il est légèrement plus long que haut ;

  • Les écailles cténoïdes sont plus petites sur la région thoracique; au nombre de 41 en ligne longitudinale, 9/15 en ligne transversale, de la ligne médio- dorsale à la ligne médio-ventrale au niveau de l’origine de la nageoire dorsale ;
  • La ligne latérale supérieure est écartée de la base de la nageoire dorsale par trois séries d’écailles au niveau de la dernière épine et comporte 29 écailles ;
  • La ligne latérale inférieure possède 23 écailles.
  • La ligne latérale inférieure est non bifurquée sur la nageoire caudale ;
  • Présence de cinq rangées d’écailles sur la joue et de 22 rangées d’écailles autour du pédoncule caudal.

DESCRIPTION DE L’HOLOTYPE

Forme générale de Retroculus lapidifer (CASTELNAU, 1855).

  • Nageoire dorsale XV-12, dont les deux premières épines sont soudées, soudure qui apparaît très clairement à la radiographie ;
  • La dernière épine dorsale mesure 32% de la longueur de la tête ;
  • Anale III-6 dont la dernière épine mesure les 3/4 de la longueur de la dernière épine dorsale.
  • Les branchiospines au nombre de 14 à la partie inférieure du premier arc branchial. Mâchoire inférieure plus courte que la mâchoire supérieure ;
  • Les écailles au nombre de 40 en ligne longitudinale, on en compte 27 en ligne latérale supérieure et 25 en ligne latérale inférieure, 6/13 en ligne transversale de la ligne médio-dorsale à la ligne médio-ventrale au niveau de l’origine de la nageoire dorsale ;
  • 22 écailles autour du pédoncule caudal ;
  • Trois rangées d’écailles sur la joue ;
  • Vertèbres au nombre de 31 (14 4- 17) ;
  • 24 ptérygophores dorsaux ;
  • 7 ptérygophores anaux.

PARATYPES

  • Onze spécimens de 142 à 116 millimètres de longueur standard ;

Provenance : Fleuve Oyapock même station et même récolteur que le spécimen holotype à Saut-Alicoto, le 4 décembre 1969. Collections I. r. Sc. n. B., I. G. n° 24.276, registre des types n° 516.

  • Cinquante-six spécimens de 148 à 95 millimètres de longueur standard, même station : I. G. n° 24.276, registre des types n” 517.
  • Cent vingt-six spécimens juvéniles, de 69 à 30 millimètres de longueur standard, même station: I. G. n° 24.276. Registre des types n” 518 ;
  • Un spécimen de 191 millimètres de longueur standard ;

Provenance : Fleuve Oyapock sur la rive brésilienne : rapide de grande roche le 5 décembre 1962, récolteurs : S. M. LE Roi LEOPOLD DE BELGIQUE et J. P. GOSSE. I. r, Sc. n. B.. I. G. n° 23.074, registre des types n° 519 ;

  • Deux spécimens de 142 et 132 millimètres de longueur standard ;

Provenance : Rivière Camopi à Pauwé Jeanjean (près du confluent avec le fleuve Oyapock}, le 30 novembre 1969, récolteur J. P. GOSSE. I. G. n” 24.276, registre des types n° 520 ;

  • Deux spécimens de 127 et 116 millimètres de longueur standard :

Provenance : Rivière Camopi à Polidor (près du confluent avec l’Oyapock), le 30 novembre 1969, récolteur J. P. GOSSE. I. G. n° 24.276. Registre des types n° 521.

CLE DES ESPECES

Sans objet.

MORPHOLOGIE

FORME

Un rapide coup d’œil nous donne l’impression d’avoir à faire à un Geophagus, bien que contrairement à ceux-ci, les Retroculus lapidifer n’ont pas d’extension antéro-ventrale dans le premier épibranchial (KULLANDER, 1998).

Corps

Le corps modérément allongé et comprimé.

Les écailles cténoïdes sont plus petites à la partie inférieure et antérieure du corps.

On remarque deux lignes latérales dont la supérieure est écartée de la base de la nageoire dorsale et l’inférieure se continue sans bifurcation sur la nageoire caudale.

Le corps s’abaisse (s’effile) vers l’arrière, la nageoire caudale est tronquée et le ventre s’aplatit.

Le premier arc branchial est surmonté par un lobe papilleux portant les branchiospines le long de sa base et non le long du bord libre.

Absence de microbranchiospines sur les arcs branchiaux.

Le premier arc portant à la face interne quelques petites épines sur les tubérosités qui forment l’extrémité de chaque branchiospine (PI. I, A et B).

Le deuxième et le troisième arc branchial sont caractérisés par des épines semblables sur les deux faces à l’extrémité des branchiospines, le quatrième arc portant ces épines uniquement sur sa face externe.

Deux supraneuraux devant les ptérygophores.

Tête

Ils ont une tête très inclinée qui se termine par d’épaisses lèvres bleues.

La position des yeux se situe en retrait par rapport à celle de la grande majorité des cichlidés.

La bouche est de taille moyenne et la mâchoire supérieure estlégèrement plus longue que la mâchoire inférieure.

Le prémaxillaire est très protractile.

Les joues sont écailleuses, pré-orbitaires et très larges.

Les dents sont toutes coniques et on note une absence de canines.

Nageoires

Les nageoires pelviennes sont disposées de manière à pouvoir se déployer horizontalement pour retirer le substrat à la recherche de nourriture.

Il existe deux autres espèces de ce genre qui disposent d’une description scientifique au moment de la rédaction de cette fiche, il s’agit de Retroculus xinguensis et de Retroculus septentrionalis, toutes deux décrites par GOSSE.

Le premier se trouve dans les rivières Xingu, Arapiuns, Tocantins et dans certaines zones de l’Amazonie et de ses affluents, tandis que Retroculus septentrionalis est présent dans les rivières Oyapock et Araguari et dans leurs bassins versants respectifs.

Différencier Retroculus lapidifer de ces deux espèces est assez simple puisque, contrairement à elles, Retroculus lapidifer n’a pas de rayures verticales sur la nageoire caudale.

Retroculus lapidifer possède entre 36 et 39 écailles sur la même ligne latérale, avec entre 15 et 17 épines dorsales et 10 ou 11 rayons sur la nageoire dorsale.

Retroculus xinguensis possède entre 37 et 41 écailles sur la même ligne latérale, avec entre 16 ou 17 épines dorsales et entre 10 et 12 rayons sur la nageoire dorsale.

Retroculus septentrionalis possède entre 34 et 37 écailles sur une même ligne latérale, avec entre 14 et 15 épines dorsales et entre 10 et 11 rayons sur la nageoire dorsale.

TAILLE & POIDS

Ce cichlidé est considéré comme une grande espèce car pouvant atteindre la taille de 25 centimètres au maximum.

FISHBASE a répertorié une taille maximale de 23 centimètres (9 pouces) pour Retroculus lapidifer.

La taille moyenne est d’environ 22 centimètres pour les mâles, les femelles étant un peu plus petites.

Exemple de mesures faites :

Mâle 283.16 grammes 19.5 SL Bresil Serra da Mesa Reservoir / 1995-2010.
femelle 443.43 grammes 25.1 SL Bresil Serra da Mesa Reservoir / 1995-2010.

COLORATION

La couleur de base est vert olive à vert clair avec des irisations bleuâtres en forme de points de la zone postorbitaire au pédoncule caudal.

Retroculus lapidifer présente également au moins deux bandes relativement épaisses qui partent de la zone sous-orbitaire en direction des lèvres.

Selon l’humeur du poisson, on peut voir jusqu’à sept bandes verticales épaisses dans des tons sombres.

Les nageoires dorsale, anale et caudale ont des irisations rouges et bleues.

Il existe plusieurs formes chromatiques de Retroculus lapidifer, la plus colorée se trouvant dans la rivière Tocantins, car elle a plus de tons rouges et les lèvres sont d’un bleu plus intense

Retroculus lapidifer ne présente pas de marques sombres sur la nageoire caudale.

Au lieu de cela, la zone supérieure de la caudale est jaune à orange ou même rougeâtre chez les animaux adultes.

La tâche dorsale est de forme quelque peu allongée et se situe sur le bord inférieur de la nageoire dorsale et est donc en relation directe avec la ligne dorsale, sans qu’aucune tache pigmentaire de la tâche ne soit encore présente sur le dos.

Les rayons durs caudaux, anaux et ventraux présentent souvent une bordure sombre.

Les animaux présentent un motif irrégulier et délavé de marques sombres sur leur corps.

Partant du milieu de la zone des rayons durs de l’épine dorsale, une bande verticale descend depuis le dos puis se courbe vers la tête au niveau de la ligne latérale supérieure.

Une autre bande verticale court de la même manière à l’extrémité de la dorsale.

Lorsque vous vous sentez à l’aise, ce motif irrégulier se dissout en un motif rayé et six bandes deviennent visibles qui s’étendent jusqu’au niveau de la région abdominale.

Les flancs des animaux adultes sont couverts d’un grand nombre de taches bleutées irisées.

Deux bandes irisées bleuâtres s’étendent sous les yeux et se terminent environ à mi-hauteur de la lèvre supérieure.

Les lèvres sont de couleur jaune ou bleuâtre selon la population.

Le corps est gris avec des stries sombres sur le dos et les côtés.

Certaines écailles sont bleues.

Base vert olive à vert clair avec des irisations bleutées sous forme de points depuis la zone postorbitaire jusqu’au pédoncule caudal, elle présente également au moins deux rayures relativement épaisses qui partent de la zone suborbitale vers les lèvres ;

Selon l’humeur du poisson, jusqu’à sept bandes verticales épaisses dans des tons sombres peuvent être observées.

Les nageoires dorsale, anale et caudale sont irisées de rouge et de bleu.

Il existe plusieurs formes chromatiques de Retroculus lapidifer, la plus colorée étant celle que l’on trouve dans la rivière Tocantins, car elle a plus de tons rouges et les lèvres sont d’un bleu plus intense.

DIFFERENCIATION

ESPECES SIMILAIRES

Historiquement deux autres espèces, outre Retroculus lapidifer, ont été formellement décrites :

  • Retroculus xinguensis ;
  • Retroculus septentrionalis.

Ces deux espèces avaient décrites par GOSSE.

Retroculus xinguensis provient des bassins versants d’Arapiuns, Xingu, Tocatins et Amazonas, tandis que Retroculus septentrionalis se trouve dans les bassins d’Oyapock et d’Araguari.

Il existe plusieurs variantes de Retroculus lapidifer, avec une forme colorée trouvée dans les Tocantins qui a plus de rouge et des lèvres plus bleues.

Retroculus lapidifer lapidifer « Lajeado »

Retroculus lapidifer lapidifer « Tocantins »

L’espèce diffère des autres espèces du genre car elle ne présente pas de rayures sombres sur la nageoire caudale (chez Retroculus acherontos, cependant, il peut y avoir de fines rayures).

IDENTIFICATION

La façon la plus simple identifier correctement un Retroculus lapidifer impose de procéder par élimination, et pour cela, il faut savoir qui lui manque les rayures verticales qui partent de la nageoire caudale jusqu’à la tête !

En revanche, ces marques sont présentes chez les autres Retroculus.

Retroculus lapidifer possède également :

36 à 39 écailles dans la série latérale ;

15 à 17 épines dorsales ;

10 à 11 rayons dorsaux ramifiés.

Par rapport à Retroculus lapidifer, Retroculus septentrionalis a :

  • Moins d’écailles dans la série latérale (34-37) ;
  • 14-15 épines dorsales ;
  • 10-11 rayons ramifiés.

De son côté, Retroculus xinguensis a :

  • 16-17 épines dorsales, ;
  • 10-12 rayons dorsaux ramifiés ;
  • 37-41 rayons latéraux ;
  • Des échelles de série.

Remarques : Les études ADN ont montré qu’ils sont basaux dans la phylogénie des cichlidés néotropicaux.

Les espèces appartenant au genre Retroculus, initialement au nombre de 3 ont été décrites scientifiquement, ce n’est que récemment que la 4éme espèce a été décrite !

Nous sommes enfin en mesure de vous proposer à nouveau le magnifique Retroculus lapidifer du Brésil. Les poissons ont des tailles idéales (3 – 6 centimètres et 6 – 8 centimètres), mais ne sont cependant disponibles

Malgré leur similitude avec les espèces de Geophagus, les Retroculus ne sont pas des parents plus proches de ces cichlidés.

Il se distingue des congénères par la combinaison de caractères suivante :

  • Présence d’une nageoire dorsale avec 15 à 17 rayons durs, 10 à 11 rayons mous ;
  • Présence d’une nageoire anale avec 3 rayons durs, 6-7 rayons mous ;
  • Présence de 36 à 39 écailles dans la série médio-latérale ;
  • 10 à 13 branchiospines présentes sur le cinquième cératobranchial (vs absentes chez Retroculus acherontos et Retroculus xinguensis) ;
  • Absence de barres sombres bien visibles sur la nageoire caudale (contrairement à celles présentes chez Retroculus septentrionalis et Retroculus xinguensis, faibles et minces chez Retroculus acherontos).

Retroculus a été initialement diagnostiqué par EIGENMANN & BRAY (1894), puis développé par LANDIM & AL. (2015) en raison de leur nouvelle espèce Retroculus acherontos présentant des caractéristiques morphologiques moins spécialisées que leurs congénères, en particulier :

  • Un corps moins déprimé ;
  • Un museau moins aigu ;
  • Un œil plus antérieur ;
  • Une forme ventrale arrondie du corps et des écailles ventrales qui ne sont pas nettement plus petites que le flanc.

Suite à la re-description qui a été faite, les membres de ce genre se distinguent des autres taxons de cichlidés par la possession de deux caractères uniques :

  • un lobe épibranchial soutenu par un épaississement du premier épibranchial (vs un lobe épibranchial soutenu par le deuxième épibranchial ou une expansion laminaire du premier épibranchial) ;
  • Un appareil voméro-palatin sur le toit de la bouche (vs. le toit de la bouche non distinctement spécialisé).

Le genre Retroculus est en outre remarquable grâce à la combinaison des caractères suivants :

  • Présence de deux plaques lacrymales plus cinq infraorbitales tubulaires ;
  • Le premier infra-orbitaire tubulaire est associé à l’orbite en arrière ;
  • Il n’y a pas de chevauchement entre les plis des lèvres au coin de la bouche (lèvres africaines sensu KULLANDER 1986, lèvres de type « sensu », STIASSNY, 1987) ;
  • Présence de deux supraneuraux ;
  • Présence de sept foramens du canal latéral dans le préopercule ;
  • Présence de cinq foramens de canal latéral sur le dentaire ;
  • Présence d’une tache noire sur les rayons mous antérieurs de la nageoire dorsale ;
  • La muqueuse orobranchiale est recouverte latéralement de papilles ;
  • Présence de lambeaux cutanés et absence de microbranchiospines le long du bord externe du premier cératobranchial ;
  • La fixation du ligament hypohyal-hypobranchial se fait le long de l’apophyse épineuse antéro-médiale du premier hypobranchial ;
  • Le canal latérosensoriel supracleithrum est incliné vers l’arrière ;
  • La partie postérieure du bras dentigère du dentaire est mince ;
  • Les branchies sont à la base du lobe épibranchial.

Retroculus est considéré comme la première lignée divergente de cichlidés néotropicaux et un taxon frère du genre Cichla, ce clade étant considéré comme basal par rapport aux cichlidés néotropicaux restants.

Malgré son apparente ressemblance avec les Geophagus, Retroculus lapidifer ne fait pas partie de la sous-famille putative des Geophaginae.

Si les espèces du genre Retroculus montrent une morphologie et une coloration très voisines, l’espèce septentrionale se sépare nettement des espèces du vieux massif brésilien par une réduction des caractères méristiques :

  • Nombre des rayons à la nageoire dorsale ;
  • Nombres d’écailles et de vertèbres.

Cette réduction métamérique, normale peut-être pour une espèce plus septentrionale, indiquerait que le genre Retroculus est originaire, non du massif guyanais mais bien de la région Araguaya-Xingu.

La découverte de Retroculus septentrionalis dans le fleuve Oyapock est un élément supplémentaire démontrant encore une fois la similitude de la faune ichthyologique de ces deux massifs précambriens sud-américains.

Il est étonnant que Retroculus septentrionalis n’ait pas été récolté dans d’autres régions des Guyanes, nous pensons spécialement aux bassins du Maroni et de l’Amapari, géographiquement très voisins de l’Oyapock, dans lesquels nous avons exploré systématiquement de nombreux rapides, biotopes où vivent les espèces du genre Retroculus.

AFFINITES

Le genre Retroculus est pourtant très voisin des genres « Geophagus » et « Acarichthys ».

Le genre Retroculus se distingue du genre Geophagus par son lobe suprabranchial qui ne porte pas les branchiospines le long du bord libre.

Le genre Retroculus diffère du genre Acarichthys par :

  • La largeur du préorbitaire ;
  • L’absence de microbranchiospines ;
  • La présence de deux supraneuraux au lieu d’un seul chez Acarichthys.

DESCRIPTION D’UN MALE

CORPS

Un spécimen mâle :

  • Longueur totale 207 millimètres ;
  • Hauteur du corps 33 % de la longueur standard ;
  • Longueur de la tête 36 % de la longueur standard ;
  • Tête à profil régulièrement bombé depuis l’origine de la nageoire dorsale jusqu’à l’extrémité du museau, deux fois plus longue que large dont la hauteur représente 78 % de la longueur.

TETE

Museau représente 56 % de la tête ;

L’œil représente 21 % de la tête ;

L’interorbitaire mesure 22 % de la longueur de la tête ;

Longueur préorbitaire 167 % ;

La partie postoculaire de la tête représente 114 % du diamètre oculaire ;

La bouche est grande et placée de façon horizontale ;

Les maxillaires atteignant le niveau de la narine qui est plus proche de l’œil que de l’extrémité du museau ;

Les deux lèvres sont très développées ;

Le lobe de la lèvre inférieure est interrompu ;

Les dents sont coniques et disposée en bandes, les plus fortes sont situées aux extrémités ;

Les dents sont absentes aux régions symphysaires des deux mâchoires ;

L’os pharyngien inférieur (PI. I, D) est en forme d’étoile à trois branches de longueur et de largeur à peu près égales ;

Les dents pharyngiennes inférieures, sont solides et non serrées, elles sont épaissies à la partie centrale et supérieure, plus fines sur les pourtours et au centre des deux branches montantes ;

Le premier arc branchial est caractérisé par un lobe supérieur papilleux portant les branchiospines le long de sa base et non sur le bord libre (PI. I, C) ;

Les branchiospines au nombre de 12 à la partie inférieure du premier arc branchial, en forme de crête crénelée à leur partie supérieure ;

Les branchiospines surmontent une série de petites excroissances lamellaires situées sur la partie inférieure du premier arc branchial ;

La face interne du premier arc branchial porte quelques petites épines sur une tubérosité formant l’extrémité de chaque branchiospines ;

Le deuxième et le troisième arc sont caractérisés par des épines semblables sur leurs deux faces à l’extrémité des branchiospines, le quatrième arc porte ces épines uniquement sur sa face externe ;

On note onze branchiospines à la partie supérieure de la face externe du premier arc branchial, le long de la partie basale du lobe papilleux.

NAGEOIRES

La nageoire dorsale XVI-11 (4- 1) possède des épines de longueur croissante jusqu’à la septième et ensuite de même longueur jusqu’à la dernière qui mesure 43 % de la longueur de la tête ;

Le plus long rayon mou mesure 26 % de la longueur standard ;

Nageoire anale II1-6 (+ 1) possède des épines fortes ;

Le plus long rayon mou mesure 27 % de la longueur standard ;

Les nageoires pectorales 17 (18) sont pointues, elles mesurent le quart de la longueur standard ;

Les nageoires ventrales 1-5 atteignent le niveau de la première épine anale et mesurant 28 % de la longueur standard ;

Les premiers rayons mous des nageoires ventrales sont épaissis ;

La nageoire caudale est fortement écailleuse jusqu’à son bord postérieur ;

Le pédoncule caudal est légèrement plus long que haut ;

Les écailles sont cténoïdes, plus petites sur la région thoracique ;

Les écailles sont au nombre de 41 en ligne longitudinale, 9/15 en ligne transversale, de la ligne médio- dorsale à la ligne médio-ventrale au niveau de l’origine de la nageoire dorsale ;

La ligne latérale supérieure est écartée de la base de la nageoire dorsale par trois séries d’écailles au niveau de la dernière épine et comportant 29 écailles ;

La ligne latérale inférieure 23 est non bifurquée sur la nageoire caudale ;

Présence de cinq rangées d’écailles sur la joue ;

On remarque 22 rangées d’écailles autour du pédoncule caudal.

DUREE DE VIE

En raison du manque d’études faites sur cette espèce, la durée de vie moyenne en milieu naturel n’est pas connue.

En aquarium, cette durée de vie serait environ de 7-8 ans.

 

DIMORPHISME SEXUEL

Chez les Retroculus lapidifer, il est assez difficile de faire la différence entre le mâle et la femelle.

Pourtant de l’avis de certains aquariophiles, quand on observe attentivement ces poissons, il serait possible voir la différence entre les sexes lorsque les poissons sont petits.

Les juvéniles et les subadultes ne présentent aucun dimorphisme sexuel externe.

Dans l’ensemble, les femelles de Retroculus lapidifer ne sont pas aussi grandes que les mâles.

Les femelles auraient une tête plus raide et un ventre plus rond.

Les nageoires pectorales ainsi que les nageoires anales et dorsales ne sont pas aussi longues que chez les mâles.

Chez les mâles dominants, les extrémités supérieure et inférieure de la nageoire caudale s’allongent de sorte que la caudale apparaît légèrement échancrée.

A ce stade de croissance, les mâles seraient plus minces avec une tête plus pointue et la bouche s’étend davantage vers l’avant.

Les mâles adultes sont beaucoup plus minces que les femelles, surtout entre les côtes abdominales et anales, qui sont pratiquement droites chez les mâles et arrondies chez les femelles.

De plus, les nageoires pelviennes sont élargies chez les mâles plus âgés et semblent être utilisées dans des escarmouches territoriales où elles sont utilisées pour soutenir les poissons, les faisant paraître plus grandes que leurs rivaux.

Les mâles ont tendance à être un peu plus grands et à avoir des nageoires légèrement plus allongées.

Les mâles ont les nageoires dorsale et anale qui sont plus développées et se terminent en pointe, tandis que celles des femelles sont un peu plus courtes et ont une extrémité arrondie.

Les nageoires pelviennes sont agrandies chez les mâles plus âgés et semblent être utilisées dans les escarmouches territoriales où elles sont utilisées pour soutenir les poissons, ce qui les fait paraître plus grands que leurs rivaux.

Les mâles ont généralement des lèvres un peu plus épaisses.

Les mâles adultes sont sensiblement plus minces que les femelles, ceci étant plus prononcé dans la région située entre les nageoires ventrales et anales qui est pratiquement droite chez les mâles, arrondie chez les femelles.

De plus, les nageoires ventrales sont élargies chez les mâles matures et semblent être utilisées lors de parades territoriales au cours desquelles elles servent à soutenir le poisson, le faisant ainsi paraître plus gros que son(ses) rival(s).

Les spécimens nuptiaux s’intensifient dans leur motif de couleur global, affichant une pigmentation noire sur les lèvres, la partie ventrale de la tête et du corps jusqu’aux nageoires ventrales et les nageoires ventrales elles-mêmes.

Quand ils sont prêts à se reproduire, les mâles sont généralement plus gros et possèdent des extensions de nageoires dorsale et anale plus longues que celles des femelles.

Les lèvres des mâles peuvent être aussi plus épaisses.

Le mâle devient légèrement plus grand que la femelle et possède une tête plus grosse avec une bouche plus saillante.

Les mâles ont des nageoires dorsale et anale plus développées et pointues, tandis que les femelles sont un peu plus courtes et ont une extrémité arrondie.

Les mâles adultes sont beaucoup plus minces que les femelles, ce qui est plus prononcé dans la zone située entre les côtes abdominales et anales, qui sont pratiquement droites chez les mâles et arrondies chez les femelles.

De plus, les nageoires pelviennes sont agrandies chez les mâles plus âgés et semblent être utilisées dans les escarmouches territoriales où elles sont utilisées pour soutenir les poissons, ce qui les fait paraître plus grands que leurs rivaux.

 

REFERENCES

REFERENCES SCIENTIFIQUES

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LITTERATURE

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AUTRES LIENS

Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0

https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK

LEXIQUE

[1] Os ou cartilage avec lequel la base des rayons des nageoires médianes sont articulés.

Points qui relient les rayons des nageoires dorsale et anale au corps.

[2] L’indice de chevauchement de MORISITA, nommé d’après Masaaki MORISITA, est une mesure statistique de la dispersion des individus dans une population.

Il est utilisé pour comparer le chevauchement entre les échantillons (MORISITA, 1959).

Cette formule repose sur l’hypothèse selon laquelle l’augmentation de la taille des échantillons augmentera la diversité car elle inclura différents habitats (c’est-à-dire différentes faunes).

[3] Les Diatomées ou Bacillariophycées sont des algues microscopiques unicellulaires caractérisées par une enveloppe siliceuse externe à structure très particulière, le frustule.

Le groupe, probablement polyphylétique, se subdivise en deux ordres : les Biddulphiales ou Centriques à symétrie généralement radiale, connues depuis le Jurassique, et les Bacillariales ou Pennées à symétrie bilatérale, n’apparaissant qu’au début du Tertiaire.

Il est difficile de préciser le nombre d’espèces actuellement connues et valables : entre 5 000 et 10 000, réparties en 150 à 200 genres.

Les Diatomées peuvent se développer partout où elles trouvent un minimum de lumière et d’humidité : eaux douces, saumâtres et marines, mais aussi dans le sol et en milieu aérien.

Bien qu’elles tolèrent généralement d’importantes variations thermiques, ce sont plutôt des organismes d’eau froide : les océans Arctique et Antarctique ont une flore diatomique particulièrement riche. Elles ont besoin de lumière car ce sont des organismes photosynthétiques.

Cependant, elles peuvent parfois s’en passer en utilisant des sources organiques de carbone, adoptant ainsi, de façon provisoire ou définitive, un mode de vie saprophytique.

[4] Les plantes épiphytes sont des plantes qui poussent sur d’autres plantes, et non dans le sol. Le mot “épiphyte” vient en effet du grec et signifie littéralement : “à la surface de la plante”.

Une plante qui s’accroche à une autre pour se développer est donc une épiphyte. Généralement, cet autre végétal est un arbre : la plante épiphyte s’ancre dans l’écorce de l’arbre et y trouve un peu de matière organique.

Ces petites quantités de substrat suffisent à lui apporter les minéraux dont elle a besoin pour sa croissance ; quant à l’eau, indispensable à la photosynthèse, elle est captée dans l’air ambiant et/ou stockée dans des “réservoirs” à partir des pluies ou de la rosée.

Sans aucun contact avec le sol, les plantes épiphytes trouvent tout de même de quoi vivre, croître et se multiplier !

Et ces plantes ne sont pas rares dans le règne végétal : on connaît plus de 30.000 espèces épiphytes.

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