Retroculus lapidifier – Article n°1 : Répartition

Retroculus lapidifier – CASTELNAU, 1855

Il y a, chez les « Retroculus lapidifier », quelque chose dans leur attitude placide, leur beauté subtile et discrète et leur comportement constant de tamisage du substrat autant d’attitudes,autant de choses qui incarnent parfaitement le lien évolutif entre ces poissons et leur incroyable habitat situé dans le bassin amazonien.

Avec leurs grosses lèvres, les Rétroculus lapidifer ne laissent pas indifférents !

INTRODUCTION

Retroculus lapidifer fait partie de la sous-famille des « Retroculinae » et c’est un cichlidé extrêmement peu connu dans le monde de l’aquariophilie.

Bien qu’il n’appartienne pas à la même sous-famille qui comprend la majeure partie des oreillettes, c’est un proche cousin en termes de morphologie.

Poisson timide et cryptique par nature, Retroculus lapidifer se trouve dans une grande partie du bassin amazonien au Brésil et est principalement (mais rarement) exporté par les pêcheurs de la ville de Belém, à l’embouchure du fleuve.

Retroculus lapidifer est une espèce de cichlidé originaire d’Amérique du Sud tropicale, où on le trouve dans les rivières du sud-est du bassin amazonien au Brésil.

Ce poisson a été décrit pour la première fois en 1855 par le naturaliste français Francis de Laporte de CASTELNAU, qui a étudié la faune de l’Amérique du Sud lors de la traversée du continent de Rio de Janeiro à Lima lors d’une expédition commençant en 1843 et durant cinq ans.

Retroculus lapidifer est une espèce de Cichlidae très peu connue.

Retroculus lapidifer est une espèce de poisson de la famille des Cichlidae originaire d’Amérique du Sud tropicale.

Ils vivent dans les rivières du sud-est du bassin amazonien au Brésil.

Ce poisson a été décrit scientifiquement pour la première fois en 1855 par le naturaliste français Francis de Laporte de CASTELNAU, qui a observé Retroculus lapidifer lors de la traversée de l’Amérique du Sud de Rio de Janeiro à Lima au cours d’un voyage qui a commencé en 1843 et a duré 5 ans.

Le premier spécimen a été décrit et figuré par F. DE CASTELNAU en 1855 sous le nom de « Chromys lapidifera ».

Cette description et la figure qui l’accompagne sont malheureusement très sommaires et de plus, elles sont en partie inexactes.

Francis de Laporte de Castelnau

Ce poisson a été décrit pour la première fois en 1855 par le naturaliste français Francis de Laporte de CASTELNAU, qui a étudié la faune d’Amérique du Sud lors de la traversée du continent de Rio de Janeiro à Lima lors d’une expédition commençant en 1843 et durant cinq ans.

Le premier spécimen avait été récolté dans un rapide du Rio Araguaya, à Cachoeira Grande (Etat de Para, Brésil) où l’auteur avait pu observer une particularité éthologique de l’espèce : le transport de petites pierres une à une dans la bouche pour faire un lit où déposer les œufs, d’où le nom spécifique lapidifera.

F. DE CASTELNAU ne décrit pas l’arc branchial et sa particularité, pas plus d’ailleurs qu’il ne le fit pour les autres espèces de son genre « Chromys», classées actuellement dans le genre Geophagus.

En 1862, dans son catalogue, A. GÜNTHER cite l’espèce découverte par F. DE CASTELNAU dans une note infrapaginale et sans avoir vu de spécimen, la classe dans le genre Acara.

Plus tard, en 1875, F. STEINDACHNER n’ayant pas non plus de spécimen sous les yeux, écrit que l’espèce de F. DE CASTELNAU appartient sans doute au genre « Geophagus (Satanoperca) » et est très voisine de « Geophagus acuticeps » (HECKEL, 1840).

Ce point de vue de F. STEINDACHNER est suivi par C. H. & R. S. EIGENMANN dans leur catalogue des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud (1891).

En 1894, dans leur révision des Cichlidés américains, C. H. EIGENMANN & B. W. BRAY décrivent le genre Retroculus.

Ces deux auteurs ne remarquent pas la particularité du lobe branchial de leur unique exemplaire; ils signalent bien que « Retroculus boulengeri » a la forme générale d’un Geophagus mais ils ne font aucune comparaison et aucun rapprochement avec l’espèce décrite par F. DE CASTELNAU.

Selon eux, leur nouveau genre est voisin du genre « Acaropsis », STEINDACHNER, 1875 (Acaropsis, préoccupé = Acaronia, MYERS, 1940) dont il diffère par la forme de la tête, différence due au développement du museau et des préorbitaires.

Acaropsis Nassa

Dans sa remarquable étude des Cichlidés, J. PELLEGRIN en 1903 cite (p. 181) Retroculus boulengeri et à ce sujet, il met en doute la valeur du genre Retroculus et il ne remarque pas non plus la similitude avec Geophagus lapidifer qu’il cite par ailleurs (p. 199).

C’est à C. T. REGAN en 1906 que l’on doit la mise en synonymie de l’espèce de EIGENMANN et BRAY et le classement de l’espèce de F. DE CASTELNAU dans le genre « Retroculus » qui reçoit une définition plus complète dans laquelle la particularité du lobe branchial est signalée.

Contrairement à ce qu’écrit F, STEINDACHNER en 1911, C. T. REGAN n’a pas examiné le spécimen type de « Chromys lapidifera » et celui-ci ne se trouvait pas dans les collections du British Muséum.

  1. T. REGAN eut l’occasion, comme il le signale, de recevoir des renseignements sur le spécimen type de Retroculus boulengeri et d’examiner le premier arc branchial du seul exemplaire connu de cette dernière espèce.
  2. VON IHERING en 1907, C. H. EIGENMANN en 1910 et J. D. HASEMAN en 1911 suivent les vues de C. T. REGAN et ne citent pas de nouveaux exemplaires.

Jusqu’à cette date donc, seuls deux exemplaires de l’espèce avaient été examinés :

  1. Le spécimen type de « Chromys lapidifera» de la rivière Araguaya ;
  2. Le spécimen type de « Retroculus boulengeri» dont l’origine exacte n’est pas connue, les auteurs ne donnant que l’indication « Brazil. F. C. HARTT ».

En 1911, F. STEINDACHNER publie une description de trois spécimens, deux mâles et une femelle, récoltés par le Dr. SNETHLAGE dans les Rio Iriri et Rio Curua (affluent du Rio Xingu).

Carte du Rio Iriri.

Rio Iriri.

Rio Iriri.

Rio Curua.

Les publications ultérieures sur Retroculus (A. DE MIRANDA RIBEIRO, 1915 & H, W. FOWLER, 1954) n’apportent aucune indication nouvelle et ne citent aucune nouvelle capture.

La majorité des observations concernent le système du rio Tocantins, son principal affluent le rio Araguaia et les affluents de ces deux bassins, notamment les rios das Mortes, do Coco, Itacaiúnas, Paraupebas, Maranhão et Santa Teresa.

Jusqu’à cette époque, seuls cinq exemplaires de Retroculus étaient connus.

L’exemplaire type de « Chromys lapidifera », encore cité par J. PELLEGRIN en 1903 sous le n°A.8321, est, aujourd’hui malheureusement, considéré comme perdu par le Muséum de Paris, par conséquent, il n’a pas été repris dans la liste des spécimens types de Cichlidae de ce Muséum, publié par M. BLANC en 1962.

En 1962, un spécimen rattaché au genre Retroculus lapidifer a été récolté dans le cours inférieur du fleuve Oyapock (frontière Guyane française-Brésil).

En 1964, 12 exemplaires adultes et 22 juvéniles ont été pris dans les premières cascades des Cachoeira VON MARTIUS sur le Rio Xingu à la limite Nord de l’état du Matto Grosso.

En 1969, de nombreux spécimens ont été capturés dans le cours supérieur du fleuve Oyapock.

L’Oyapock [ojapɔk], anciennement « Wiapoco » en néerlandais et en portugais « Oiapoque », est un fleuve qui marque la frontière entre le Brésil et la France en Guyane depuis 1713 avec la signature du traité d’Utrecht.

Cependant, cette frontière n’est reconnue par la France qu’après un arbitrage international en 1900 (voir article sur le Contesté franco-brésilien) car la France estimait en effet que la Guyane française s’étendait jusqu’au Rio Araguari ;

Son affluent le fleuve Camopi : Cette rivière tumultueuse comprend un grand nombre de sauts.

Après un parcours forestier de 244 kilomètres de long dans le parc national de Guyane et sur les territoires communaux de Camopi et Maripasoula, la rivière Camopi se jette dans le Oyapock au cœur de la ville de Camopi, la confluence se situant à environ 150 kilomètres de l’estuaire de l’Oyapock.

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REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

L’espèce est endémique du sud-est du bassin amazonien au Brésil, où on la trouve dans les rivières Araguaia et Tocantins.

On le trouve généralement près du fond, dans les rapides et les tronçons rapides de la rivière.

Habite les rivières se jetant dans l’océan Atlantique au nord-est du pays, au sud de l’Amazonie.

La majorité des documents concernent la présence de Retroculus lapidifer dans le système du Rio Tocantins, son principal affluent le rio Araguaia et les affluents de ces deux bassins, concernent notamment les :

  • Rio das Mortes : Le Rio das Mortes, également connu sous le nom de Rio Manso, est une rivière brésilienne de l’État de Mato Grosso. C’est le principal affluent du rio Araguaia auquel il donne ses eaux en rive gauche. C’est donc un sous-affluent du fleuve Tocantins ;

  • Rio do Coco:  La rivière Cocó est une rivière brésilienne de l’État du Ceará. Il prend sa source dans la ville de Pacatuba et continue à travers la région métropolitaine de Fortaleza jusqu’à son embouchure à Praia de Sabiaguaba, dans la capitale du Ceará. À Fortaleza, la rivière Cocó traverse d’innombrables quartiers d’un bout à l’autre de la ville. Un quartier de Fortaleza est nommé en son honneur ;

  • Rio Itacaiúnas: La rivière Itacaiúnas est un cours d’eau qui prend sa source dans la Serra da Seringa, dans la municipalité d’Água Azul do Norte, dans l’État du Pará, et est formé par la jonction de deux rivières, la rivière Água Preta et la rivière Azul. Il se jette sur la rive gauche de la rivière Tocantins, dans la ville de Marabá ;

  • Rio Paraupebas: La rivière Parauapebas est un cours d’eau situé dans l’État du Pará, au nord du Brésil. Sa source se trouve dans la Serra Arqueada, dans la commune de Xinguara, et son embouchure est dans la rivière Itacaiúnas, dans la commune de Marabá ;

  • Rio Maranhão: Le fleuve Maranhão est un cours d’eau qui baigne le District fédéral et les États de Goiás et Tocantins, au Brésil. Il est formé de la confluence entre le ruisseau Vereda Grande (provenant de la Station écologique Águas Amendmentadas, dans le District fédéral) et les eaux de la lagune Formosa, à Planaltina Goiás. C’est l’un des affluents du fleuve Tocantins, dont les eaux contribuent à former le lac Serra da Mesa, avec le Rio das Almas et le fleuve Paranã ;

  • Rio Santa Teresa.

On trouve également des Retroculus lapidifer dans le :

  • Rio Capim: Le Rio Araguaia est une des plus grandes rivières du Brésil et le principal affluent du fleuve Tocantins. Il est long approximativement de 2 627 km. La source de la rivière n’est pas clairement définie à cause du grand nombre d’affluents. Les plus importants sont originaires de la chaîne des Araras dans le Mato Grosso ainsi que des montagnes Divisões situées dans le Goiás. Selon d’autres sources, l’Araguaia aurait sa source dans les monts Caiapó à la frontière du Mato-Grosso et du Goiás. De là il coule vers le nord-est jusqu’à sa jonction avec le Tocantins près de la ville de São João. Le cours de la rivière délimite la frontière entre les États du Goiás, du Mato Grosso, du Tocantins et du Pará. À peu près au milieu de son cours, la rivière se divise en 2 bras : le bras situé à l’ouest garde le nom d’Araguaia tandis que l’autre bras est appelé Rio Javaés. La réunion des deux bras délimite l’île de Bananal, la plus grande île du monde qui soit située sur un cours d’eau. ;

  • Bassin versant du Rio Guamá :  Le rio Guamá est un cours d’eau du nord-est du Pará (Brésil), et un affluent du rio Tocantins. Le rio Guamá a un bassin versant de 87 389,54 km2. Il est long de 400 km ;

  • Rio Gurupi: Le rio Gurupi naît dans les collines basses qui séparent son bassin de celui du fleuve Tocantins au sud, et coule vers le nord jusqu’à l’Océan Atlantique. La Serra do Tiracambu se trouve à l’est, et sépare le bassin du rio Gurupi de celui du rio Pindaré. Il mesure environ 650 km de longueur, entre sa source au Maranhão et son embouchure sur l’océan Atlantique. Il sert de frontière naturelle entre les États du Pará et du Maranhão. Son bassin hydrographique se répartit comme suit : 70 % au Maranhão et 30 % au Pará. Son cours, parcourant des régions de roches cristallines, est entrecoupé de nombreuses cascades.

La localité type d’origine des Retroculus lapidifer est située aux chutes du Rio Araguaya, au Brésil.

MILIEU NATUREL & BIOTOPE & HABITAT

Cette espèce endémique du sud-est du bassin amazonien au Brésil, dans les rivières Araguaia et Tocantins est souvent présente près du fond des rivières à débit rapide ou rapide.

Cette espèce de cichlidé est rhéophile et se rencontre dans les rapides ou les étendues de rivières aux eaux claires.

De tels habitats contiennent généralement de nombreux rochers de différentes tailles, ainsi que des mares avec des substrats de sable ou de gravier dans les zones marginales.

Il n’est pas rare, dans la nature, de rencontrer des Retroculus lapidifer dans des eaux très basses de 20 centimètres de profondeur.

On pense que ces cichlidés préfèrent les zones sablonneuses, mais pour se reproduire, il faut savoir qu’ils créent des nids allant jusqu’à 60 centimètres de diamètre, constitués de cailloux et de roches de petite et moyenne taille.

Ainsi le paysage sous-marin du biotope des Retroculus lapidifer se compose à la fois de bancs de sable ouverts, de plages de gravier ainsi que de zones intermédiaires avec d’énormes formations rocheuses.

La profondeur varie, dépassant rarement 1 mètre de profondeur mais les des Retroculus lapidifer sont toujours trouvés dans des eaux assez peu profondes.

Cette espèce vit dans les zones rapides dans les courants d’eau claire, on la trouve dans les petites rivières aux courants rapides sur des sols sableux et rocheux.

Retroculus lapidifier est un poisson grégaire qui vit en petits groupes et mène un style de vie adapté au milieu inférieur du cours où il semble se déplacer par petits pas successifs.

Le reste du temps quand ces poissons ne sont pas en quête de nourriture temps libre, ils restent près du rivage et, lorsqu’ils sont en danger, ils évoluent dans des cours d’eau aux courants très forts…et c’est souvent ainsi que ces cichlidés échappent à leurs ennemis.

Retroculus lapidifer vit principalement dans les biotopes aux eaux claires ou blanches à courant rapide, contenant parfois de l’acide humique.

Dans ces lieux, le lit de la rivière est constitué de sable grossier avec des éléments de tout, des petites pierres aux gros rochers et racines grossières.

Ces habitats contiennent généralement de nombreux rochers de tailles diverses et des flaques d’eau calmes avec des substrats de sable ou de gravier dans les zones marginales.

Comme toutes les espèces du genre, Retroculus lapidifer habite généralement des eaux à courant rapide ou des sections où la vitesse d’écoulement augmente considérablement en raison du relief du fond.

Pendant les mois peu pluvieux, lorsque le niveau de l’eau descend au minimum, ces cichlidés peuvent être trouvés dans les autres plans d’eau.

Ces bassins n’ont souvent que quelques centimètres de profondeur et peuvent chauffer jusqu’à 35°C en raison de l’énorme rayonnement solaire.

Mais normalement, ce sont les zones toujours aquifères qui sont utilisées comme habitat, où la température est comprise entre 26 et 29°C au-dessus de la moyenne annuelle.

Dans ces cours d’eau, l’eau est douce et riche en oxygène.

Il existe également des observations faites de la présence de Retroculus lapidifer, dans :

  • Le bassin versant du Rio das Mortes, au Brésil ;
  • Le Rio Araguaia, où WERNER (1990) avait relevé une température de l’eau de seulement 22°C, avec un pH de seulement 5,5 dans certains cas.

En période de reproduction, en revanche, les Retroculus lapidifer recherchent des zones un peu plus calmes pour abriter leurs œufs et les futurs alevins.

L’habitat des Retroculus lapidifer est pratiquement totalement dépourvu de végétation, seules des plantes longues et minces peuvent être trouvées sur les bords du ruisseau et de fortes algues près des pierres au fond.

Comme toutes les espèces du genre, Retroculus lapidifer habite généralement des eaux à courant rapide ou des sections où la vitesse d’écoulement augmente considérablement en raison du relief du fond.

Pendant les mois peu pluvieux, lorsque le niveau de l’eau descend au minimum, ces cichlidés peuvent être trouvés prisonniers dans des plans d’eau fermés formant des bassins.

Ces bassins n’ont souvent que quelques centimètres de profondeur et peuvent chauffer jusqu’à 35°C en raison de l’énorme rayonnement solaire.

Les Retroculus lapidifer semblent pouvoir résister pendant une période assez conséquente de temps à ce traitement !

Mais normalement, ce sont les zones toujours aquifères qui sont utilisées comme habitat par cette espèce, là où la température est comprise entre 26 et 29°C.

 

REFERENCES

REFERENCES SCIENTIFIQUES

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  • BOLD : 183017
  • CoL : 6WS8Z
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LITTERATURE

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AUTRES LIENS

Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0

https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK

LEXIQUE

[1] Os ou cartilage avec lequel la base des rayons des nageoires médianes sont articulés.

Points qui relient les rayons des nageoires dorsale et anale au corps.

[2] L’indice de chevauchement de MORISITA, nommé d’après Masaaki MORISITA, est une mesure statistique de la dispersion des individus dans une population.

Il est utilisé pour comparer le chevauchement entre les échantillons (MORISITA, 1959).

Cette formule repose sur l’hypothèse selon laquelle l’augmentation de la taille des échantillons augmentera la diversité car elle inclura différents habitats (c’est-à-dire différentes faunes).

[3] Les Diatomées ou Bacillariophycées sont des algues microscopiques unicellulaires caractérisées par une enveloppe siliceuse externe à structure très particulière, le frustule.

Le groupe, probablement polyphylétique, se subdivise en deux ordres : les Biddulphiales ou Centriques à symétrie généralement radiale, connues depuis le Jurassique, et les Bacillariales ou Pennées à symétrie bilatérale, n’apparaissant qu’au début du Tertiaire.

Il est difficile de préciser le nombre d’espèces actuellement connues et valables : entre 5 000 et 10 000, réparties en 150 à 200 genres.

Les Diatomées peuvent se développer partout où elles trouvent un minimum de lumière et d’humidité : eaux douces, saumâtres et marines, mais aussi dans le sol et en milieu aérien.

Bien qu’elles tolèrent généralement d’importantes variations thermiques, ce sont plutôt des organismes d’eau froide : les océans Arctique et Antarctique ont une flore diatomique particulièrement riche. Elles ont besoin de lumière car ce sont des organismes photosynthétiques.

Cependant, elles peuvent parfois s’en passer en utilisant des sources organiques de carbone, adoptant ainsi, de façon provisoire ou définitive, un mode de vie saprophytique.

[4] Les plantes épiphytes sont des plantes qui poussent sur d’autres plantes, et non dans le sol. Le mot “épiphyte” vient en effet du grec et signifie littéralement : “à la surface de la plante”.

Une plante qui s’accroche à une autre pour se développer est donc une épiphyte. Généralement, cet autre végétal est un arbre : la plante épiphyte s’ancre dans l’écorce de l’arbre et y trouve un peu de matière organique.

Ces petites quantités de substrat suffisent à lui apporter les minéraux dont elle a besoin pour sa croissance ; quant à l’eau, indispensable à la photosynthèse, elle est captée dans l’air ambiant et/ou stockée dans des “réservoirs” à partir des pluies ou de la rosée.

Sans aucun contact avec le sol, les plantes épiphytes trouvent tout de même de quoi vivre, croître et se multiplier !

Et ces plantes ne sont pas rares dans le règne végétal : on connaît plus de 30.000 espèces épiphytes.

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