Paraneetroplus gibbiceps Article n°1 (Répartition & taxonomie)

Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER, 1864

La plupart des cichlidés néotropicaux occupent des habitats lentiques dans les rivières et les ruisseaux; mais il existe également un certain nombre d’espèces rhéophiles moyennement à fortement adaptées.

La diversité des cichlidés s’explique à la fois par les soins avancés du couvain, leur morphologie particulière, leur adaptation physiologique aux milieux dans lesquels ils vivent et par bien d’autres critères qui font la richesse et expliquent l’engouement que ces cichlidés suscitent chez les aquariophiles.

Ces dernières comprennent entre autres de nombreuses espèces de Crenicichla et les genres Teleocichla et Retroculus, qui sont distribués principalement dans les hauts plateaux brésiliens et guyanais, mais l’Amérique du sud n’est pas la seule à compter ce type de poisson : il en existe aussi en Amérique centrale !

La majorité des cichlidés néotropicaux se nourrissent d’une variété d’invertébrés et de certaines matières végétales, parmi toutes ces espèces, il en existe quelques-unes appartenant au genre méconnu « Paraneetroplus ».

Ces espèces se sont spécialisés pour vivre dans leur biotope et présentent des caractères physiques particuliers, souvent proches de certains cichlidés africains.

Paraneetroplus gibbiceps est l’une des ces espèces, parfaitement méconnue du grand public des aquariophiles, parfois maintenu par quelques cichlidophiles curieux et à l’affut de la nouveauté et du poisson qui sort du commun.

La maintenance de cette espèce est aussi particulière et exigeante, ce qui explique aussi sa faible diffusion dans le monde aquariophile.

Bref, une découverte de Paraneetroplus gibbiceps s’imposait !

 

REPARTITION

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE

Le spécimen Type de Paraneetroplus gibbiceps provient du Río Teapa, du nom de la ville du même nom à la limite de la province de Tabasco.

On ne trouve cette espèce de cichlidé que sur le versant atlantique de l’Amérique centrale : Bassin de la rivière Usumacinta (Mexique).

Les autres lieux de capture mentionnés sont :

  • Rio Puyagatengo ;
  • Río de la Sierra ;
  • Río Blanco ;
  • Río Pichucalco ;
  • Río Ixtapangajoya.

Ce sont toutes des rivières du bassin de Grijalva.

L’aire de répartition de Paraneetroplus gibbiceps est restreinte au bassin des fleuves Teapa et Tulijá (MILLER & NORRIS, 2009).

L’aire de répartition de Paraneetroplus gibbiceps ne s’étend donc pas au-delà de ce bassin versant.

 

MILIEU NATUREL & BIOTOPE

Ce poisson est souvent vu dans ou près des rapides, dans la zone de transition entre les rivières de montagne et les rivières de plaine.

Paraneetroplus gibbiceps a une nette préférence pour les eaux peu profondes (jusqu’à 2 mètres) où la lumière du soleil peut pénétrer jusqu’au fond sans entrave.

Les algues peuvent y pousser et les prairies d’algues qui en résultent forment la zone d’alimentation de Paraneetroplus gibbiceps.

Les plantes supérieures ne se produisent pas dans son environnement et l’habitat physique de ce poisson se compose de toutes tailles de rochers, de sable et toujours plus de roches !

Selon les mesures réalisée sur site par WERNER en 2020, dans le Río Puyacatengo :

  • La température peut monter jusqu’à 30 degrés Celsius pendant la saison sèche ;
  • Le PH. est de 8 ;
  • Le DGH. est de 8 ;
  • Le KH. est de 7.

Les Paraneetroplus gibbiceps se sont consacrés à un mode de vie herbivore dans les rapides du sud du Mexique et la forme de leur bouche est parfaitement adaptée à ce mode de nutrition et de collecte d’algues.

Il semblerait aussi que cette forme avantage les évolutions de ces poissons dans l’eau car elle offre moins de résistance dans le courant fort.

Avec ses dents en forme de ciseau et une puissante queue semblable à celle d’une truite, ces adaptations naturelles chez Paraneetroplus gibbiceps lui offrent un avantage concurrentiel dans son habitat par rapport aux autres poissons.

 

HABITAT

Sur le versant atlantique, l’hydrologie est beaucoup plus étendue et large (300 kilomètres en moyenne, entre la Sierra Madre et la côte du golfe du Mexique) et est marquée par l’influence de deux réseaux hydrologiques importants dont celui de la rivière Grijalva et celle de la rivière Usumacinta, en provenance du Guatemala, qui rejoint à Frontera, Tabasco, moins de 20 kilomètres avant de se jeter dans le golfe du Mexique.

De nombreuses rivières descendent du versant sud escarpé de la Sierra Madre de Chiapas, avec des cours courts et torrentiels, dont la plupart se jettent dans les zones humides qui s’étendent le long de la côte et non dans la mer.

Bassins hydrologiques de l’état du Chiapas.

Les rivières qui descendent des Serranías del Norte de Chiapas et du versant nord de la Table Centrale, effusant leurs eaux, dans l’Usumacinta et la Grijalva.

L’hydrologie de la dépression centrale forme le système Alto Grijalva, qui s’étend vers l’ouest-nord-ouest et à Tuxtla Gutiérrez, où se trouve le canyon du Sumidero.

Le canyon du Sumidero.

Les Paraneetroplus gibbiceps s’étant consacrés à un mode de vie herbivore dans les rapides du sud du Mexique, ils sont très logiquement le plus souvent vus dans des rapides ou à leur proximité, mais aussi dans la zone de transition entre les rivières de montagne et les rivières de plaine.

Paraneetroplus gibbiceps a une nette préférence à évoluer et vivre dans les eaux peu profondes (jusqu’à 2 mètres), en particulier dans les zones où la lumière du soleil peut pénétrer jusqu’au fond sans entrave.

Dans ces endroits, les algues peuvent y pousser et les prairies d’algues qui en résultent forment la niche d’alimentation de Paraneetroplus gibbiceps.

Les plantes supérieures ne se produisent pas dans son environnement et l’habitat physique de Paraneetroplus gibbiceps se compose de toutes tailles de rochers et principalement des galets.

Ce mode d’alimentation qui consiste à brouter les algues qui poussent en abondance sur les rochers explique la forme si particulière de sa bouche qui ressemble à un bec recourbé et lui procure un certain avantage pour se nourrir.

Cette caractéristique offre aussi un second avantage, elle garantit que ces poissons rencontrent moins de résistance pour évoluer dans le courant fort.

Avec ses dents en forme de ciseau et une puissante queue semblable à celle d’une truite, ces adaptations physiologiques offrent aux Paraneetroplus gibbiceps un avantage concurrentiel dans leur habitat.

Au Mexique, il existe plus de 600 espèces de poissons continentaux, dont beaucoup représentent des ressources importantes pour la consommation humaine et le développement économique du pays (RODILES HERNANDEZ, 2005).

La richesse des poissons continentaux du Chiapas est représentée par 205 espèces réparties dans au moins 107 genres correspondant à 44 familles et 19 ordres.

Toutes sont indigènes, sauf neuf espèces introduites dans la région appartenant aux familles des :

  • Cyprinidae ;
  • Salmonidae ;
  •  

Actuellement, six espèces de la famille des Cichlidae sont génériquement attribuées à “Cichlasoma” car la famille est en cours d’examen pour l’Amérique centrale et l’Amérique du Nord.

Sur le total des espèces :

  • 103 se trouvent dans la région hydrologique côtière du Chiapas ;
  • 112 dans la région hydrologique Grijalva-Usumacinta ;
  • seulement 10 espèces sont communes dans les deux régions.

Sur les 196 espèces indigènes :

  • 89 sont d’eau douce (primaires ou secondaires) ;
  • 98 sont marines (estuariennes, euryhalines, sténohalines, catadromes ou anadromes) ;
  • 9 sont vicariantes.

85% de toutes les espèces d’eau douce se trouvent dans la région de Grijalva-Usumacinta, tandis que 87% des espèces marines se trouvent dans la région côtière.

Paraneetroplus gibbiceps partage son habitat avec des espèces telles que :

  • Chuco intermédium ;
  • Theraps/Rheoheros lentiginosus ;
  • Paratheraps bifasciatus ;
  • Thorichthys helleri ;
  • Trichromis salvini ;
  • Vieja regani ;

TAXONOMIE

HISTORIQUE

On ne sait pas quand ce poisson a fait son apparition en tant que poisson d’aquarium, mais cela devait être dans les années 1980.

Cependant, peut etre à cause de son physique ou des spécificités de sa maintenance, ce cichlidé pourtant si original n’est jamais devenu populaire et il est toujours très rare de rencontrer des amateurs ou aquariums publiques qui maintiennent cette espèce.

Dans tous les cas, on ne peut lui faire le procès d’un manque de beauté ou de couleurs car ce poisson n’est certainement pas déplaisant.

Une des raisons qui peut expliquer sa rareté dans le monde l’aquariophilie est certainement liée à son importation limitée en combinaison avec les exigences de soins relativement inflexibles qui font que cette espèce est plutôt réservée à des spécialistes bien équipés..

Paraneetroplus gibbiceps appartient (comme le font plus de poissons rhéophiles) à la catégorie des « poissons sensibles ».

 

BASES DE DONNEES TAXONOMIQUES

  • FDL : 214161
  • FISHBASE : 26795
  • GBIF : 2373221
  • iNaturaliste : 54194
  • IST : 649209
  • NCBI : 880859
  • UICN : 192900
  • WoRMS : 1011798

 

RAPPEL SUR LES …..

Un examen approfondi du clade « herichthyine » des cichlidés d’Amérique centrale a abouti à la dénomination de huit nouveaux genres et à un certain nombre de modifications taxonomiques.

Les herichthyines sont un groupe de 45 espèces de cichlidés contenues dans la plus grande tribu des « Heroni » de la sous-famille des Cichlidae.

Ils sont principalement distribués au Mexique et au Guatemala.

Cependant, le placement générique d’un certain nombre d’entre eux a longtemps été considéré comme incertain, des désignations taxonomiques contradictoires ayant été proposées dans un certain nombre de cas.

Dans d’autres, les espèces sont restées dans le genre fourre-tout Cichlasoma ou dans l’espace réservé  «Cichlasoma» classé « incertae sedis ».

Caleb McMAHAN.

Dans la nouvelle étude, publiée la semaine dernière dans la revue “ZOOTAXA”, l’ichtyologiste Caleb McMAHAN et ses collaborateurs ont compilé les données de séquence d’ADN et évalué les caractères morphologiques de diverses études antérieures.

Les résultats ont été analysés parallèlement à l’examen physique des échantillons afin d’étayer les hypothèses et d’obtenir potentiellement de nouveaux caractères diagnostiques.

En conséquence, les groupements d’hérichthyine existants ont été rediagnostiqués et de nouveaux genres ont été proposés sur la base de la différenciation génétique et morphologique.

Les herichthyines comprennent donc maintenant les genres suivants :

  • Vieja – FERNANDEZ-YEPEZ, 1969 ;
  • Maskaheros – McMAHAN & PILLER, 2015 ;
  • Paraneetroplus – REGAN, 1905 ;
  • Herichthys – BAIRD & GIRARD, 1954 ;
  • Nosferatu – DE LA MAZA-BENIGNOS & AL., 2015 ;
  • Theraps GÜNTHER, 1862 ;
  • Kihnichthys – – McMAHAN & MATAMOROS, 2015 ;
  • Cincelichthys – McMAHAN &PILLER, 2015 ;
  • Rheoheros – McMAHAN &MATAMOROS, 2015 ;
  • Oscura – McMAHAN & CHAKRABARTY, 2015 ;
  • Chiapaheros – McMAHAN & PILLER, 2015 ;
  • Thorichthys – MEEK, 1904 ;
  • Mesoheros – McMAHAN & CHAKRABARTY, 2015 ;
  • Tomocichla – REGAN, 1908 ;
  • Herotilapia – PELLEGRIN, 1904 ;
  • Trichromis – McMAHAN & CHAKRABARTY, 2015 ;
  • Et quelques Cichlasoma !

Paraneetroplus (REGAN, 1905) est maintenant limité pour ne contenir théoriquement que Paraneetroplus bulleri, Paraneetroplus gibbiceps et Paraneetroplus nebuliferus.

Ces taxons diffèrent des autres herichthyines par le corps allongé et le pédoncule caudal, et la bouche étroite et sous-terminale.

Il faut noter que seuls les principaux caractères définissant chaque groupement sont inclus ici, et que dans tous les cas, la première espèce répertoriée est l’espèce type :

Il existe trois ou quatre espèces actuellement reconnues de ce genre :

  • Paraneetroplus bulleri – REGAN, 1905 (Cichlidé de Sarabia) ;
  • Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER , 1864 (Cichlidé Teapis) ;
  • Paraneetroplus nebuliferus – GÜNTHER, 1860 (Cichlidé papaloapan) ;
  • Paraneetroplus omonti – ALLGAYER, 1988 – reconnu par le FISH CATALOG mais pas par FISHBASE et considéré comme synonyme de Paraneetroplus gibbiceps.

Les espèces de Paraneetroplus sont relativement allongées, atteignant 20 à 25,5 centimètres de longueur.

La bouche est inférieure et étroite, les dents de la mâchoire antérieure sont coniques ou en forme de pique et plus grandes que celles de l’arrière.

Contrairement aux autres genres d’hérichthyine, les dents de la mâchoire inférieure de Paraneetroplus sont dirigées plus vers l’avant.

Paraneetroplus gibbiceps a cinq à six taches sur les côtés du corps entre la base de la nageoire pectorale et l’extrémité arrière de la nageoire dorsale, qui peuvent également être conçues comme des rayures longitudinales plus ou moins claires (par exemple chez Paraneetroplus nebuliferus).

Au milieu du pédoncule caudal, il y a une tache sombre très ovale, au milieu de laquelle se trouve la ligne latérale inférieure passe à travers.

Le pédoncule caudal est plus long que haut, la nageoire caudale est en forme de pique ou légèrement échancrée.

 

Classement

Selon la révision du genre par McMAHAN et ses collègues, Paraneetroplus se compose véritablement de trois espèces seulement :

  1. Paraneetroplus bulleri – REGAN, 1905 (espèce type) ;
  2. Paraneetroplus gibbiceps – STEINDACHNER, 1864 ;
  3. Paraneetroplus nebuliferus – GÜNTHER, 1860.

Le genre Paraneetroplus a été introduit en 1905 par l’ichtyologiste américain REGAN avec la première description de Paraneetroplus bulleri qui est resté longtemps une espèce monotypique.

En 2010, cependant, les 13 espèces précédemment incluses dans le genre Vieja ont été ajoutées.

Paraneetroplus bulleri faisait partie phylogénétiquement du genre Vieja dans la composition faite à cette époque.

Puisque Paraneetroplus et Vieja formaient ainsi un clade commun et, selon la règle de priorité de la nomenclature biologique, étant donné que les noms les plus anciens ont priorité sur les noms plus jeunes (publiés ultérieurement), Vieja est devenu et resté un synonyme de Paraneetroplus.

Partant du postulat qu’il existe des différences morphologiques relativement importantes entre Paraneetroplus et Vieja, Vieja a été revalidé à la mi-2015 avec une composition différente et réduite à seulement huit espèces.

Depuis cette date, Paraneetroplus ne comprend maintenant que trois espèces, deux autres espèces autrefois attribuées à Vieja ont été attribuées au genre nouvellement introduit Maskaheros.

Paraneetroplus est le genre sœur de Maskaheros, Vieja est le genre sœur de Maskaheros.

– 

NOMS

NOM COMMUNS

  • Corrientero verde ;
  • Mojarra de Teapa ;
  • Mojarra del Teapa ;
  • Cichlidé Teapa ;
  • Teapa cichlid                                            (Mexique)
  • Keltavirta-ahven                                       (Finlande)
  • Kyhmyvirta-ahven                                    (Finlande)
  • Grüner Strömungsbuntbarsch                 (Allemagne)
  • 駝頭麗體魚                                              (Chine)
  • 驼头丽体鱼                                              (Chine)
  • Roquera                                                  Espagnol

 

SYNONYMES

  • Heros gibbiceps – STEINDACHNER, 1864
  • Cichlasoma gibbiceps – STEINDACHNER, 1864
  • Cichlasoma teapae – EVERMANN & GOLDSBOROUGH, 1902
  • Paraneetroplus omonti – ALLGAYER, 1988
  • Cichlasoma omonti – ALLGAYER, 1988

 

HOLOTYPE & PARATYPE

  • HOLOTYPE de Cichlasoma teapae – EVERMANN & GOLDSBOROUGH, 1902 E. NELSON & E. GOLDMAN (1900) Mexico. USNM Fish USNM 50005.

Source: NMNH Extant Specimen Records (USNM, US).

  • PARATYPE de Cichlasoma teapae – EVERMANN & GOLDSBOROUGH, 1902 E. NELSON & E. GOLDMAN (1900) Mexico. USNM Fish USNM 126968.

Source: NMNH Extant Specimen Records (USNM, US).

 

ETHYMOLOGIE

Paraneetroplus est un mot composé de :  

Þ « Para » qui signifie « à côté de » ;

et

Þ « Neetroplus » qui était déjà un genre existant au moment de cette description.

STEINDACHNER a constaté que ces poissons présentaient les mêmes caractéristiques dentaires que Neetroplus d’où « Para-Neetroplus ».

 

Gibbiceps est un mot composé de :

Þ de « gibbus » qui signifie « bosse » ;

et

Þ « ceps » qui signifie « tête » en grec.

Ce qualificatif fait référence à l’aspect bossu de cet animal à cause de la petite bosse qu’il a sur la tête et qui est surtout remarquable de certains spécimens adultes.

Ce n’est pas un nom très caractérisant de cette espèce, car une bosse sur le front est une caractéristique assez commune chez les cichlidés centraméricains.

En outre, cette caractéristique n’est que modérément développée chez Paraneetroplus gibbiceps.

Ce choix de nom est plutôt surprenant, en fin de compte !

 

REFERENCES

ŘICAN, O.; PIALEK, L.; DRAGOVA, K. ET NOVAK, J. (2016). “Diversité et évolution des cichlidés d’Amérique centrale (Teleostei: Cichlidae) avec reclassification.” Zoologie des vertébrés . 66 (1): 1–102.

McMAHAN, CD, MATAMOROS, WA, PILLER, KR & CHAKRABARTY, P. (2015). “Taxonomie et systématique des herichtines (Cichlidae: Tribe Heroini), avec une description de huit nouveaux genres d’Amérique centrale” (PDF). Zootaxe. 3999 (2): 211-234. doi : 10.11646 / zootaxa.3999.2.3 . PMID  26623572 .

FROESE, RAINER & PAULY, DANIEL, éd. (2020). Les espèces de Paraneetroplus dans FishBase. Sortie juillet 2020

ESCHMEYER, W.N.; R. FRICKE & R. VAN DER LAAN (eds). ” Espèces Paranétroplus “. Catalogue de poissons. Académie des sciences de Californie. Récupéré le 20 juillet 2020 .

LOPEZ-FERNANDEZ, H., KO WINEMILLER & RL HONEYCUTT, 2010. Phylogénie multilocus et radiations rapides chez les cichlidés néotropicaux

(Perciformes : Cichlidae : Cichilinae). Phylogénétique moléculaire et évolution 55(3): 1070-1086.

MaCMAHAN, CD, AD GEHEBER & KR PILLER, 2010. Systématique moléculaire du genre énigmatique d’Amérique centrale Vieja (Teleostei : Cichlidae). Phylogénétique moléculaire et évolution 57(3): 1293-1300.

DE LA MAZA-BENIGNOS, M., CP ORNELAS-GARCIA, M. DE LOURDES LOZANO-VILANO, M. E. GARCIA-RAMIREZ & I. DOADRIO, 2015. Analyse phylogéographique du genre Herichthys (Perciformes : Cichlidae), avec descriptions du nouveau genre Nosferatu et H. tepehua n. sp. Hydrobiologie 748(1): 201-231.

STEINDACHNER F. 1864. Beiträge zur Kenntniss der Chromiden Mejicos und Central Americas. Réflexions sur les mathématiques, Naturwissenschaftlichen, Akademie der Wissenschaften, Wien. v. 23 (n. 2), p. 66–68

 

LITTERATURE

ARTIGAS AZAS J. 2015. Le genre Paraneetroplus . Les Corrienteras du Mexique Cichlidae 41(4) 14-23

Cichlid World 2009. Neue mitbewohner. Nouveau Mitbewohner! – Amérique Centrale – Cichlidenwelt Forum

KEIJMAN M. 2000. Corrientero Verde Paraneetroplus gibbiceps à son meilleur. Cichlidés 26 (5) : 136-144

KEIJMAN M. 1994. Nébulifère Paraneetroplus. Cichlidae 20(3), pp 15-18.

KEIJMAN M. 1994. Paraneetroplus omonti ALLGAYER 1988. Un nouveau membre du genre Paraneetroplus . Cichlidae 21(4), pp 85-93.

KULLANDER, S. 2003. Liste de contrôle des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale

MILLER R. 2005. Poissons d’eau douce du Mexique, pp 373-374

REGAN C. 1905. Révision des poissons du genre cichlidé américain Cichlosoma et des genres apparentés. Annales et revue d’histoire naturelle

STAWIKOWSKI/WERNER 1998. Die Buntbarsche Amerikas, volume 1, pages 419-420

STEINDACHNER F. 1864. Beiträge zur Kenntniss der Chromiden Mejico’s und Central-Amerika’s

WERNER U. 2020. SELTEN LABOURE : Paraneetroplus gibbiceps und P. omonti. DCG-Information 51(10) pp 248-255

 

BIBLIOGRAPHIE

ESCHMEYER, William N., éd. 1998 . Catalogue des Poissons. Publication spéciale du Centre de recherche et d’information sur la biodiversité, no. 1, vol. 1-3. Académie des sciences de Californie. San Francisco, Californie, États-Unis. 2905. ISBN 0-940228-47-5 .

FENNER, Robert M. : L’aquariophile marin consciencieux. Neptune City, New Jersey , États-Unis  : TFH Publications, 2001.

HELFMAN, G., B. COLLETTE & D. FACEY : La diversité des poissons. Blackwell Science, Malden, Massachusetts, États-Unis, 1997 .

HOESE, D.F. 1986 : . A MM SMITH & PC HEEMSTRA (eds.) Poissons de mer de Smiths. Springer-Verlag, Berlin , Allemagne.

MAUGE, LA 1986. A J. DAGET, J.-P. GOSSE & DFE THYS VAN DEN AUDENAERDE (eds.) Check-list des poissons d’eau douce d’Afrique (CLOFFA). ISNB, Bruxelles ; MRAC, Tervuren, Flandre ; et ORSTOM, Paris , France vol 2.

MOYLE, P. & J. CECH. : Poissons : introduction à l’ichtyologie , 4a. édition, Upper Saddle River, New Jersey , États-Unis : Prentice-Hall. Année 2000 .

NELSON, J. : Poissons du monde, 3a. édition. New York , États- Unis : John Wiley et fils. Année 1994 .

WHEELER, A. : L’Encyclopédie mondiale des poissons, 2a. édition, Londres : Macdonald. Année 1985 .

Cet ouvrage contient une traduction dérivée de « Paraneetroplus gibbiceps » de Wikipédia en catalan, publiée par ses éditeurs sous licence GNU Free Documentation License et Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0 Unported License.

 

LEXIQUE

[1] Les iridophores, ou guanophores, sont des cellules pigmentaires qui réfléchissent la lumière au moyen de lames cristalloïdes de schemochromes produites à partir de guanine cristallisée, résidu du catabolisme des acides aminés.

Un iridophore distingue une cellule dotée de possibilités d’iridescence, comme un chromatophore. Cette cellule stocke (mais ne fabrique pas) les molécules provoquant des reflets iridescents à la surface du tégument.

Les iridophores, également appelés guanophores, sont des pigments cellulaires qui réfléchissent la lumière à l’aide de feuilles de squelette cristallin synthétisées à partir de guanine.

Lorsque ces feuilles sont illuminées, elles génèrent des couleurs irisées en raison de la diffraction des rayons lumineux lors du passage de la pile de feuilles.

L’orientation des squelettes déterminera la nature de la couleur observée.

Lorsque les iridophores utilisent des biochromes en tant que filtres colorés, ils génèrent un effet optique appelé effet Tyndall ou dispersion de Rayleigh, produisant des couleurs vives de bleu et de vert.

Leave a Reply