Laetacara curviceps – AHL, 1923
Les Cichlidés d’Amérique du Sud qui vivent du sud du canal de Panama au nord de l’Argentine, généralement dans des eaux très douces et acides, forment un groupe très diversifié sur le plan de la morphologie, de la taille, de la coloration et des stratégies de reproduction des poissons qui le composent.
Parmi ces cichlidés, on distingue différents groupes de Cichlidés sud-américains qui sont rencontrés dans le milieu de l’aquariophilie :
- Le scalaire (genre Pterophyllum) et le discus (genre Symphysodon)sont des poissons incontournables en aquariophilie, qui jouissent d’une très grande popularité ;
- Les Cichlidés nains, de taille inférieure à douze centimètres, devant être maintenus dans des aquariums de 100 à 200 litres au riche décor planté.
Mais il y a surtout les espèces des genres suivants :
- Les Apistogramma, Apistogrammoides, Laetacara, Nannacara, Mikrogeophagus, Taeniacara, Biotoecus, Crenicara, Dicrossus et Crenicichla groupe wallacii, Teleocichla, Mazarunia.
Si l’espèce la plus largement présente et connue en aquariophile est Mikrogeophagus ramirezi, il en existe pourtant une autre qui pendant longtemps a recueilli les faveurs des aquariophiles : Laetacara curviceps.
Laetacara curviceps était une espèce très en vogue avant de tomber un peu dans l’oubli chez les aquariophiles.
Il faut savoir que le genre « Laetacara » a été créé en 1986 par KULLANDER pour rassembler toutes les espèces du « groupe dorsiger », jusqu’alors membres du genre fourre-tout « Aequidens ».
Pendant des années, six espèces de Laetacara ont été reconnues mais ce chiffre a grossi avec d’autres non décrites.
Actuellement, on distingue deux groupes dans ce genre :
- Les grandes espèces qui atteignent douze centimètres environ pour les mâles, très exigeantes sur la qualité de l’eau pour mener une ponte à bien (pH de l’ordre de 4,5) et rarissimes en aquariophilie.
Ce sont les Laetacara thayeri, Laetacara flavilabris et autres laetacara « Orangeflossen » (= nageoires oranges)…
Ces espèces sont originaires principalement d’eaux noires.
- les petites espèces, dont les mâles dépassent rarement huit centimètres, qui sont des poissons d’aquarium populaires, très colorés et faciles à reproduire.
Ce sont Laetacara curviceps, Laetacara dorsigera… et toutes les espèces de Laetacara regroupées sous le terme de Laetacara « Bückelkopf ».
Ces espèces ont en commun d’être toutes originaires de biotopes à eaux claires.
En Guyane française, on trouve « Laetacara cf. curviceps », une espèce faisant très fortement penser à Laetacara curviceps.
Le seul point de pêche mentionné par le MNHN est l’embouchure de l’Oyapock, dans les prairies inondées peu profondes.
Cette espèce, connue dans l’état brésilien voisin sous le nom commun de « Amapa » pourrait être présente sur toute la frange côtière de l’Oyapock à l’embouchure de l’amazone.
Elle fréquente de préférence les eaux stagnantes encombrées de végétation et de feuilles mortes.
C’est un poisson très populaire auprès des aquariophiles, car très coloré, calme, de petite taille.
Les individus issus de souches d’aquarium et reproduits à grande échelle en Asie, pourraient correspondre à des hybrides entre plusieurs formes géographiques de Laetacara curviceps, voire à des croisements de cette espèce avec Laetacara dorsigera.
On peut maintenir cette espèce dans des aquariums à partir d’une centaine de litres.
Les plantes ne seront pas endommagées et les autres pensionnaires du bac seront respectés.
C’est une espèce relativement tolérante sur les qualités de l’eau qui n’exige pas une eau forcément très douce et acide pour vivre.
On fait assez facilement la distinction entre la femelle et le mâle, en effet, la femelle reste plus petite que le mâle et arbore un point noir plus marqué dans la nageoire dorsale.
La reproduction est à la portée d’un aquariophile un peu expérimenté sous réserve que ce dernier dispose d’un couple qui aura pu se former au sein d’un groupe d’une demi-douzaine d’individus.
C’est un poisson pondeur sur substrat découvert qui en aquarium déposera ses œufs sur un support horizontal (pierre, racine, feuille de plante).
Lors de la surveillance de la ponte, le mâle s’occupe de la surveillance rapprochée du frai alors que la femelle surveille les environs.
Cette répartition des tâches correspond à l’inverse de ce qui est observé chez les autres Cichlidés pondeurs sur substrat découvert.
…
Laetacara curviceps est un joli cichlidé qui mérite d’etre découvert sinon, redécouvert !
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REPARTITION
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE
Parties inférieures des affluents du bassin du fleuve Amazone au BrésiLaetacara
L’aire de distribution du genre s’étend de la partie supérieure du fleuve Orénoque au Venezuela au fleuve Paraná au Paraguay. Comme tous les cichlidés, les espèces de Laetacara offrent de bons soins aux couvées.
Le genre « Laetacara » (KULLANDER, 1986) est un genre de cichlidés sud-américains
Ce genre serait réparti dans le bassin du fleuve Amazone, incluant les bassins hydrographiques des fleuves :
- Araguaia ;
- Madeira ;
- Xingù ;
- Tocantins ;
- Tapajos ;
- Rio Negro ;
- Napo ;
- Putumayo ;
- Yavari ;
- Tigre ;
- Ucayali ;
- Yavari ;
- Jurua ;
- Solimôes
… mais également dans les bassins fluviaux côtiers de la bordure nord du bouclier guyanais en plus du système fluvial Paraná-Paraguay-Uruguay ( KULLANDER, 1986, 2003 ; SCHINDLER, 1991 ; ROMER, 1992-1994 ; STAECK & SCHINDLER, 2007 ; OTTONI & COSTA, 2009 ; OTTONI & Al., 2009, 2012 ; LANES & Al., 2010 ).
Carte de répartition de :
- Laetacara araguaiae – matériel examiné (étoile brune) et informations bibliographiques (triangle blanc) (SOUZA-FILHO & CASATTI, 2010) ;
- Laetacara curviceps – matériel examiné (carré gris) ;
- Laetacara dorsigera – matériel examiné (triangle jaune) et informations bibliographiques (triangle rouge) (LANÉS & Al., 2010) ; Laetacara fulvipinnis – matériel examiné (cercle jaune) ;
- Laetacara thayeri – matériel examiné (losange rose). Localités types marquées d’un «X »
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Origine
Laetacara curviceps est une espèce originaire du Brésil que l’on trouve dans pratiquement tous les bassins au sud du fleuve Amazone ainsi que dans les rivières Tapajós, Arapiúns, Tocantins ou le lac Jacunda.
Ces poissons sont originaires des régions d’Amérique du Sud, présents y compris dans les bassins de l’Amazone, le bassin de l’Orénoque et les cours d’eau environnants.
Certaines populations présentant des différences de motifs de couleur entre elles, notamment en ce qui concerne le degré de pigmentation rouge et bleue sur le corps et les nageoires.
Des populations minoritaires de Laetacara curviceps ont également été trouvées dans la zone nord du fleuve Amazone, plus précisément dans l’État d’Amapá.
Certaines populations de Laetacara curviceps présentant des différences de couleur entre elles, notamment en ce qui concerne le degré de pigmentation rouge et bleue sur le corps et les nageoires.
Aujourd’hui, en fait, il quasiment impossible de déterminer précisément l’origine des Laetacara curviceps ce qui explique que la localité type est simplement appelée « fleuve Amazone, Brésil ».
Il faut donc considérer que Laetacara curviceps est une espèce endémique du Brésil, largement répartie et présente dans la partie inférieure des affluents du fleuve Amazone (KULLANDER, 2003), système Solimões-Amazonas (ZUANON & Al., 2003).
Sa distribution inclut les États d’Amazonas et du Pará.
Laetacara curviceps apparaît aussi dans la partie basse des affluents du Rio Amazonas.
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MILIEU NATUREL & BIOTOPE
Laetacara curviceps vient du bassin inférieur de l’Amazone au Brésil où on le trouve dans les parties inférieures des affluents des deux côtés du fleuve Amazone qui sont des zones aux eaux calmes avec très peu de courants, une végétation abondante, des plantes flottantes et des matelas de feuilles sur un fond de graviers, de boue et de sable.
Zones humides (à l’intérieur des terres) : Rivières/ruisseaux/ruisseaux permanents (y compris les cascades).
Laetacara curviceps vit à l’intérieur des forêts, dans les affluents à faibles courants et dans les marécages formés par les principales rivières.
Laetacara est présent principalement dans les estuaires du sud, dans les affluents de l’Amazonie se produire (Tapajos, Xingu etc. ), aime une eau légèrement acide à neutre et peut résister à des températures de 28 à 40 degrés Celsius.
Cette configuration environnementale permet aux Laetacara curviceps d’établir leurs territoires et de se cacher des autres poissons.
Présent dans la végétation dense ou dans les racines des eaux lentes et claires des affluents mineurs, des mares et des lacs marginaux.
Informations complémentaires : Le comportement des Laetacara curviceps est similaire à celui des Apistogramma, c’est une espèce idéale pour les aquariums communautaires ou plantés, compte tenu de son comportement timide et paisible.
Les Laetacara curviceps n’apprécient pas le milieu lotique [1]et ne sont que peu sensibles aux oscillations chimiques de l’eau.
L’habitat indigène de Laetacara curviceps comprend des affluents mineurs, des bras morts et des lacs marginaux dans le bassin inférieur du fleuve Amazone au Brésil, où il occupe principalement des régions caractérisées par un débit d’eau plus modéré.
Dans ces environs, ce cichlidé a tendance à privilégier les zones abondantes en végétation marginale dense, avec des substrats comprenant normalement une couche de litière de feuilles.
Pour une espèce connue des amateurs depuis plus de 100 ans, on sait étonnamment peu de choses sur l’aire de répartition et l’habitat d’origine de cette espèce.
En 1998, STAWIKOWSKI & WERNER indiquaient que les habitats où Laetacara curviceps se rencontre sont les eaux claires du bassin de l’Amazone.
Les eaux claires ne contiennent qu’une petite quantité de matières en suspension, ont une transparence relativement élevée et sont caractérisées par une valeur de pH de 4,5 à 7,8 (LOWE-McCONNELL, 1987).
Les biotopes près de Santarem ont été décrits par STAWIKOWSKI & WERNER (1998) comme étant de petits ruisseaux d’eau claire avec un faible courant, mais ce peuvent être aussi des étangs et de petits lacs.
Les lits étaient densément recouverts de litière de feuilles.
Il y avait aussi beaucoup de plantes aquatiques comme Cabomba, Myriophylum et Eichhornia…
Dans la région amazonienne, ces environnements comprennent des affluents mineurs, des bassins morts et des lacs marginaux avec des substrats comprenant normalement une couche de litière de feuilles avec des macrophytes, notamment les plantes aquatiques citées (Cabomba, Myriophylum et Eichhornia spp.).
[1] Un système lotique, en sciences de l’environnement, est ce qui est propre aux eaux courantes, ou relatif à des eaux courantes, quand le débit horaire d’un cours d’eau a une certaine vitesse. Les eaux lotiques sont l’opposé des eaux stagnantes lentiques.
Les observations faites sur le terrain suggèrent que Laetacara curviceps affiche une nette préférence pour les habitats contenant de l’eau claire et transparente avec un faible débit et peu de sédiments en suspension.
Les Laetacara curviceps sont originaires des rivières et ruisseaux d’Amérique du Sud, plus précisément du bassin du fleuve Amazone.
On les trouve généralement dans des eaux à courant lent avec beaucoup de végétation et de cachettes.
Le drapeau nain Le cichlidé, connu scientifiquement sous le nom de Laetacara curviceps, est originaire des affluents de l’Amazone en Amérique du Sud.
Ces poissons paisibles sont originaires des eaux calmes et lentes du bassin amazonien, où ils prospèrent au milieu d’une végétation dense et de substrats mous.
Laetacara curviceps se trouve dans les affluents inférieurs du fleuve Amazone au Brésil.
Certaines sources indiquent qu’il peut être trouvé dans des étangs et des flaques d’eau peu profonds.
En milieu naturel, Laetacara curviceps vit dans les rivières et les cours d’eau à faible débit, ainsi que dans les étangs et les lacs du bassin de l’Amazone et du bassin inférieur du fleuve Negro.
Il est connu uniquement dans le bassin de l’Amazonie brésilienne.
Dans la nature, Laetacara curviceps vit dans des régions boisés, dans les affluents lents et les marécages au large des principales « rivières canaux ».
Laetacara curviceps est une espèce de petit poisson du genre Laetacara de la famille des Cichlidae qui vit dans les rivières et ruisseaux lents, ainsi que dans les étangs et les lacs du bassin du fleuve Amazone.
Il a été observé qu’il préfère les habitats avec une eau claire, transparente, un faible débit et peu de sédiments en suspension.
Dans la région amazonienne, ces environnements comprennent des petits affluents, des bras morts et des lacs marginaux avec un substrat composé généralement d’une couche de feuilles mortes et de macrophytes.
À l’état sauvage, il habite les petits affluents, les lacs morts, les lacs côtiers et le bassin inférieur de l’Amazonie.
Il préfère les eaux propres et transparentes avec de faibles débits et de faibles quantités de sédiments en suspension.
Des observations sur le terrain (STAWIKOWSKI & WERNER, 1998) indiquent que les habitats où se rencontre Laetacara curviceps sont les eaux claires du bassin de l’Amazone.
Les eaux claires ne contiennent qu’une petite quantité de matières en suspension, ont une transparence relativement élevée et sont caractérisées par un pH de 4,5 à 7,8 (LOWE-MCCONNELL, 1987).
Les biotopes près de Santarem sont décrits par STAWIKOWSKI & WERNER (1998) comme de petits ruisseaux d’eau claire à faible courant, des étangs et de petits lacs.
PRAETORIUS (1934) a fourni les premières informations sur l’écologie de Laetacara curviceps : « Les cichlidés sont parmi les poissons les plus méchants de la faune piscicole de Santarém…
On les retrouve dans toutes les mares, et leur reproduction ne semble pas liée à des moments précis comme celle de toutes les autres.
Vous pouvez trouver des juvéniles de toutes tailles à tout moment.
LANG en 1956 a cité un pêcheur dont les observations ont montré que Laetacara curviceps habite les baies calmes et peu profondes de l’Amazone et de ses affluents.
On le trouve toujours dans les parties abritées et pas trop profondes du fleuve, avec des courants seulement modérés également dans les petits ruisseaux et les lacs fermés, les jeunes poissons peuvent être vus en petits groupes dans les eaux chaudes et ensoleillées.
Les vieux poissons vivent moins sociablement avec les autres habitants de leur milieu naturel.
Ils se forment en couples pour chercher des lieux de frai appropriés, ou ils ont déjà trouvé un endroit caché où ils sont chargés de s’occuper du couvain.
Ces poissons sont présents sur les rives de lacs peu profonds et les zones étendues en forme d’étangs de rivières de jungle plus petites et à débit lent contenaient une végétation dense de terres aquatiques, marécageuses et/ou inondées.
Une épaisse couche de feuilles mortes recouvre souvent le sol toujours avec des biotopes d’eau claire (pH 5,2, 10 microsiemens/centimètre à 26 degrés Celsius).
Les lits étaient densément recouverts de litière de feuilles.
Les Laetacara curviceps sont originaires des rivières et ruisseaux d’Amérique du Sud, plus précisément du bassin du fleuve Amazone.
On les trouve généralement dans des eaux à courant lent avec beaucoup de végétation et de cachettes.
Ces poissons paisibles aiment vivre dans des eaux calmes et lentes du bassin amazonien, où ils prospèrent au milieu d’une végétation dense et de substrats mous.
Certaines sources et observations de cette espèce indiquent que Laetacara curviceps peut être aussi trouvé dans des étangs et des flaques d’eau peu profonds.
En milieu naturel, il faut se souvenir que Laetacara curviceps vit dans les rivières et les cours d’eau à faible débit, ainsi que dans les étangs et les lacs du bassin de l’Amazone et du bassin inférieur du fleuve Negro, tous les petits affluents, les lacs morts, les lacs côtiers et le bassin inférieur de l’Amazonie.
Dans la nature, Laetacara curviceps vit dans des régions boisées, dans les affluents lents et les marécages au large des principales « rivières canaux ».
Dans la région amazonienne, ces environnements comprennent des petits affluents, des bras morts et des lacs marginaux avec un substrat composé généralement d’une couche de feuilles mortes et de macrophytes, par conséquent une alimentation propice à ces poissons.
Des observations sur le terrain (STAWIKOWSKI & WERNER, 1998) confirment que les habitats où se rencontre Laetacara curviceps sont les eaux claires du bassin de l’Amazone : Ces eaux claires ne contiennent qu’une petite quantité de matières en suspension, ont une transparence relativement élevée et sont caractérisées par un pH de 4,5 à 7,8 (LOWE-McCONNELL, 1987).
Les biotopes de Laetacara curviceps, près de Santarem, décrits par STAWIKOWSKI & WERNER (1998) sont aussi de petits ruisseaux d’eau claire à faible courant, des étangs et de petits lacs.
PRAETORIUS (1934) a fourni les premières informations sur l’écologie de Laetacara curviceps : « Les cichlidés sont parmi les poissons les plus méchants de la faune piscicole de Santarém…
On les retrouve dans toutes les mares, et leur reproduction ne semble pas liée à des moments précis comme celle de toutes les autres.
Vous pouvez trouver des juvéniles de toutes tailles à tout moment.
LANG en 1956 a cité un pêcheur dont les observations ont montré que Laetacara curviceps habite les baies calmes et peu profondes de l’Amazone et de ses affluents.
On le trouve toujours dans les parties abritées et pas trop profondes du fleuve, avec des courants seulement modérés également dans les petits ruisseaux et les lacs fermés, les jeunes poissons peuvent être vus en petits groupes dans les eaux chaudes et ensoleillées.
Les vieux poissons vivent moins sociablement avec les autres habitants de leur milieu naturel.
Ils se forment en couples pour chercher des lieux de frai appropriés, ou ils ont déjà trouvé un endroit caché où ils sont chargés de s’occuper du couvain ».
Sans équivoque, pour trouver et/ou capturer ces petits cichlidés, il faudra chercher les rives de lacs peu profonds et les zones étendues en forme d’étangs de rivières de jungle plus petites et à débit lent contenaient une végétation dense de terres aquatiques, marécageuses et/ou inondées.
Dans ces endroits, une épaisse couche de feuilles mortes recouvre souvent le sol toujours et on y trouve des biotopes d’eau claire (pH 5,2, 10 microsiemens/centimètre à 26 degrés Celsius) ainsi que de nombreuses plantes aquatiques comme Cabomba, Myriophylum et Eichhornia…
Les données sur l’eau sont données sont généralement cellesci : pH 5,2 et 26°C.
En 1992, des Laetacara curviceps ont été trouvé dans un petit ruisseau qui coule vers le cours inférieur du Rio Arapiuns, près du village de Vila Brasil.
A son embouchure, le cours d’eau se ramifie en “delta” créant ainsi plusieurs ruisseaux dont le niveau d’eau n’est par endroits que de quelques centimètres à marée basse (les marées de l’Atlantique sont encore perceptibles dans cette partie de l’Amazonie avec un gamme d’environ 50 centimètres !).
Dans ces lieux, Laetacara curviceps est la seule espèce de cichlidés à vivre en bordure de dépôts étendus et denses de feuillus et de bois mort.
Un autre site de découverte de Laetacara curviceps a été découvert en 1992 sur la rive droite, en pente douce, en partie envahie de mauvaises herbes et boueuse, de l’Igarapé Agü, situé sur la péninsule qui borde le Rio Tapajós.
Parfois ces cichlidés, il faut bien savoir que ces cichlidés sont collectés dans un enchevêtrement dense de plantes (Cabomba, Myriophyllum, Eichhornia, Utricularia et Ludwigia), dans les eaux peu profondes du rivage d’une petite baie boueuse d’un Rio et dans certaines zones boueuses à sablonneuses, dans des mares d’eau résiduelle fortement envahies par les mauvaises herbes telles qu’il en existe le long de la plage de Tapajós, à la périphérie de Santarém.
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Caractéristique des biotopes de Laetacara
- Température dans la nature : 24 – 29°C
- Valeur du pH dans la nature : 5,5-7,0
- Valeurs de l’eau dans la nature : 2-10°dH
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TAXONOMIE
Le taxon valide complet avec auteur de cet animal est : Laetacara curviceps (AHL, 1923).
L’espèce a été classée à l’origine sous le protonyme Acara curviceps par AHL en 1923.
En français, l’espèce porte le nom vernaculaire ou normalisé (nom commun) de : Acara drapeau.
En anglais, l’espèce est communément appelée : Flag acara.
Classification taxonomique | |
Règne: | Animalia |
Embranchement: | Chordata |
Classe: | Actinopterygii |
Ordre: | Cichliformes |
Sous-Ordre: | Labroidei |
Famille: | Cichlidae |
Sous-Famille: | Cichlinae |
Tribu: | Cichlasomatinae |
[*] Genre: | Laetacara |
Espèce: | curviceps |
Nom scientifique: | Laetacara curviceps |
Descripteur: | AHL |
Année description: | 1923 |
Protonyme: | Acara curviceps |
Synonymes: | Acara curviceps, Aequidens curviceps, Parvacara curviceps |
Noms communs: | (fr) Acara drapeau (en) Flag acara |
Origine géographique | |
Habitat naturel: | Amazone (Brésil) |
Continent d’origine: | Amérique du Sud |
Abondance: | Courant |
Maintenance de Laetacara curviceps | |
Maintenance: | facile |
Pour aquariophile: | confirmé |
Nombre individus: | Couple |
Volume: | 80 litres |
Taille: | 6,0 à 8,0 centimètres |
pH: | 5,0 à 6,0 |
Dureté GH: | 1 à 8 |
Température: | 24 à 29 °C |
Espérance de vie: | 4 à 6 ans |
Une taxonomie scientifique avec classification plus développée existe dans le genre « Laetacara » du taxon Laetacara curviceps.
Genre Laetacara : le genre de poissons Laetacara regroupe 7 espèces de petits cichlidés originaires des eaux douces acides des habitats en Amérique du Sud.
L’aire de distribution du genre s’étend de la partie supérieure du fleuve Orénoque…
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RAPPEL SUR LES CICHLIDES
Famille Cichlidae : la famille Cichlidae regroupe 1 786 espèces en 2024 de poissons d’eau douce appelés les cichlidés.
Les espèces sont surtout originaires d’Amérique latine sud et centrale et d’Afrique.
La famille Cichlidae dans l’ordre des Cichliformes contient…
Ordre Cichliformes : les Cichliformes sont un ordre de poissons intégrant notamment tous les cichlidés, anciennement classés dans l’ordre des Perciformes.
Cichliformes est l’un des ordres composant le clade Ovalentaria de poissons téléostéens qui contient 2 familles…parmi lesquelles, la Classe Actinopterygii qui est celles des Actinoptérygiens, celle des poissons à nageoires rayonnées.
C’est le plus grand groupe de poissons, mais aussi le plus réussi.
Il représente la moitié de tous les vertébrés vivants.
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Espèces de Laetacara
- Laetacara dorsigera (Acara à poitrine rouge) ;
- Laetacara araguaiae (Acara nain d’Araguaia) ;
- Laetacara thayeri ;
- Laetacara fulvipinnis ;
- Laetacara flamannellus ;
- Laetacara flavilabris ;
…mais, il y a une poignée d’espèces non décrites qui ont été provisoirement placées dans le genre, telles que :
- Laetacara « Buckelkopf » ;
- Laetacara « Orangeflossen » en particulier, et qui maintenant, ont atteint un certain degré de popularité chez les amateurs de petits Cichlidés Américains.
En octobre 1991, suite à l’un de ses voyages dans la région du Rio Negro, Uwe ROMER avec Axel SCHNEIDER et Wolfgang WINDISCH, dans le cadre des investigations menées, a trouvé dans deux sites une petite espèce de Laetacara, qui n‘avaient pas pu être identifiés au départ.

Localisations du Laetacara sp. « Orangeflossen ».
Cependant, il a été possible de collecter certains animaux vivants et de les identifier ultérieurement il s’agissait des :
- Laetacara « Buckelkopf » ;
et
- Laetacara « Orangeflossen ».
Ces découvertes sont remarquables pour deux raisons.
D’une part, cela comble en partie un manque d’informations existant sur la répartition de l’espèce.
En revanche, il conviendrait de s’interroger sur l’écart de répartition des espèces du genre Laetacara qui est d’environ 1 400 kilomètres de large entre les sites du cours supérieur du Rio Negro et l’occurrence isolée près de Manaus !
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Description du biotope de Laetacara sp. « Orangeflossen »
Selon les informations recueillies, il y avait une nette stratification des températures de l’eau dans les biotopes observés des Laetacara.
« L’afflux, notamment au niveau des sources, était particulièrement froid !
Il y avait quelques arbres dans toute la zone aquatique, principalement des espèces de Ficus.
Le fond de l’eau était recouvert d’une couche de feuilles mortes atteignant 25 centimètres d’épaisseur, entrecoupée de nombreuses souches d’arbres et de bois.
Dans d’autres endroits, il y avait des touffes denses d’une plante morte ressemblant à du papyrus et des plants d’une espèce de palmier.
La profondeur de l’eau était généralement d’environ 15 à 25 centimètres, mais atteignait par endroits 1,2 mètre. Il existait également de vastes zones d’eau peu profonde, avec des profondeurs d’eau inférieures à cinq centimètres, en particulier dans les zones périphériques.
Dans de nombreux endroits, il y avait des trous profonds dans le sol très mou, parfois nauséabond et boueux, dans lesquels on pouvait s’enfoncer jusqu’à la poitrine, ce qui rendait parfois les observations très difficiles.
La couverture foliaire de la forêt a été gravement endommagée dans cette zone en raison de la chute des feuilles et de la déforestation ; il y avait donc de nombreuses zones d’eau baignées de soleil ».
Dans ces zones ensoleillées, Laetacara, long d’environ six centimètres, se distinguait par une particularité qui, n’est pas encore mentionnée dans la littérature sur cette espèce :
« Des poissons comme des « points noirs » se déplaçaient à la surface de l’eau, bien visibles des observateurs ».
Ce n’est qu’après plusieurs inspections qu’il est devenu clair qu’il s’agissait de taches noires sur la base antérieure de la dorsale de petits cichlidés.
Cette tâche est également clairement visible sur l’image d’un spécimen conservé fournie par SCHINDLER (1991).
D’autres espèces du genre Laetacara présentent également cette tâche (illustrations dans LINKE & STAECK 1984, AXELROD 1985, KOSLOWSKI 1985, RIEHL & BAENSCH 1991, STAWIKOWSKI 1991, WERNER 1991), mais elle n’est clairement prononcée que chez les trois plus grandes espèces.
Jusqu’alors, rien n’avait été rapporté sur les fonctions possibles de ce marquage corporel, bien que les observations en aquarium suggèrent un effet de signalisation en cas de conflits de rang et de territoire.
Contrairement à ce qu’a observé SCHINDLER, les Laetacara, relativement rares sur le site de prélèvement, sont restés dans la couche supérieure des zones d’eau libre, baignée de soleil.
Une approche du substrat n’avait pu être observée que lorsque des tentatives de capture ont été faites et que les animaux n’avaient plus de voie de fuite en eau libre.
Ils s’enfuyaient sous le bois mort ou de préférence dans les feuilles mortes, dans lesquelles ils se déplaçaient ensuite lentement, comme nous l’ont découvert les scientifiques lors de nombreuses tentatives infructueuses pour les attraper.
Les Cichlinae, comprenant les taxons néotropicaux, comprenant actuellement environ 570 espèces valides ( ESCHMEYER & F ONG, 2018), sont divisées en sept tribus ( SMITH & Al., 2008) :
- Cichlini ;
- Retroculini ;
- Astronotini ;
- Chaetobranchini ;
- Geophagini ;
- Chiclasomatini ;
La diversité de la tribu Cichlasomatini parmi les cichlidés cichlasomatines était, jusqu’aux années 1980, regroupée en quatre genres :
- Cichlasoma ;
- Aequidens ;
- Nannacara ;
En 1983 KULLANDER reconnait « Cichlasoma » comme un groupe fourre-tout non naturel en démontrant que :
l’espèce type et plusieurs espèces nouvellement décrites de Cichlasoma sont apparentées à Aequidens ;
la plupart des espèces précédemment placées dans « Cichlasoma » ne sont pas apparentées et beaucoup d’entre elles n’ont pas non plus d’allocation générique alternative (appelée « Cichlasoma » par KULLANDER 1983).
Tous les anciens « Cichlasoma » seront ultérieurement placés dans la nouvelle tribu proposée Heroini avec plusieurs autres genres (KULLANDER 1986, 1996).
En 1986, KULLANDER seul puis ensuite en 1989, KULLANDER et NIJSSEN révisent le genre « Aequidens », à partir duquel ils définissent les genres nouveaux suivante :
- Cleithracara ;
- Krobia ;
- Laetacara ;
- Bujurquina ;
En 1983 et en 1986, KULLANDER avait lui-même déclaré que la classification générique des cichlidés cichlasomatines n’était pas définitive comme l’a montré la première étude morphologique phylogénétique des cichlidés cichlasomatinés (KULLANDER 1998) qui a mis en évidence au moins deux groupes supplémentaires ne faisant pas partie du genre « Aequidens » actuel et qui, à l’avenir pourraient avoir un statut générique en s’appuyant sur :
- un groupe « Aequidens pulcher-rivulatus » ;
- un groupe « Aequidens hoehnei » ).
En 2008, MUSILOVA & Al. fournissent la première hypothèse phylogénétique moléculaire pour les cichlidés cichlasomatinés, incluant tous les genres reconnus ainsi que des représentants de taxons non classés.
La monophylie de tous les genres reconnus, à l’exception d’Aequidens, a été confirmée.
Il a été démontré que le gerne « Aequidens » comprenait :
- des espèces appartenant plutôt à « Krobia » ;
- un genre bien confirmé mais sans nom : le groupe « Aequidens pulcher-rivulatus» .
Le genre « Aequidens » lui-même s’est avéré paraphylétique avec « Cichlasoma » comme groupe interne.
Les résultats au niveau générique, à l’exception d’Aequidens, étaient par ailleurs pour la plupart conformes à la phylogénie morphologique (KULLANDER 1998).
Aujourd’hui, les relations entre genres différent encore nettement de la phylogénie morphologique de KULLANDER (1998).
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La scission de KULLANDER
Sven O. KULLANDER avait finalement fait quelque chose à ce sujet en 1983 lorsqu’il a redéfini et restreint le genre « Cichlasoma » à un groupe de 12 cichlidés « portuaires », dont plusieurs avaient été initialement décrits comme des espèces d’ « Aequidens » (par exemple, Aequidens portalegrensis et Aequidens dimerus, tous deux dotés de trois rayons durs sur la nageoire anale), et au moins un comme une espèce de Cichlasoma (par exemple, Cichlasoma bimaculatum avec quatre rayons durs sur la nageoire anale).
Ainsi, les cichlidés portuaires sont devenus des espèces du genre « Cichlasoma », plus strictement restreint.
L’un des effets majeurs de cette révision a été de remettre en question la relation taxonomique et la nomenclature du reste du grand groupe de cichlidés provenant principalement d’Amérique centrale, qui avait été placé dans Cichlasoma (SWAINSON, 1839).
(Il s’agit d’un travail toujours en cours que la plupart d’entre vous connaissent et qui n’a pas besoin d’être examiné en profondeur ici, dont le résultat a été la résurrection ou la création de plusieurs nouveaux genres et un « abandon » de certaines des espèces qui n’ont pas encore été officiellement reclassées).
Le résultat immédiat de cette redéfinition de Cichlasoma fut une autre monographie en 1986 sur les cichlidés du Pérou dans laquelle KULLANDER commença le travail.
KULLANDER a commencé à expliquer les retombées de sa monographie de 1983 sur les cichlidés sud-américains en commençant tout simplement par les « diviser ».
De la monographie péruvienne, il a ressuscité plusieurs genres qui avaient été auparavant mis en synonymie par d’autres taxonomistes.
Il a également créé et décrit pour la première fois plusieurs nouveaux genres, dont :
- Le genre « Bujurquina » (pour les Acaras « à couvaison buccale ») ;
- Le genre « Laetacara » (pour les Acaras « souriants » du groupe « curviceps » ).
Il a également créé le genre « Tahuantinsuyoa » (tee-wan-tin-soi’ -yah) pour un classer un deuxième groupe d’Acaras à couvaison buccale et de morphologie intermédiaire.
Historiquement, les cichlidés « nains » ont été limités aux genres « Apistogramma » mais pas seulement puisque les genre suivants ont été ajoutés :
- Apistogrammoides ;
- Biotoecus ;
- Dicrossus ;
- Crenicara ;
- Nannacara ;
- Mikrogeophagus ;
- Laetacara ;
Le changement de terminologie et de nommage semble avoir été appliqué à ces genres dans le monde de l’aquariophilie, dans la littérature associée, principalement en raison de la taille réduite (en particulier de la taille à maturité) de ces espèces, des différences qualitatives dans l’utilisation de l’habitat (BARLOW, 1991 ; LOWE-MCCONNELL, 1991) et de l’agressivité chez les spécimens en captivité (LINKE & STAECK, 1984), et au fil du temps, il a été adopté dans la littérature scientifique (par exemple KULLANDER, 1983).
KULLANDER (1983a) a séparé les espèces « Cichlasoma » ( sensu stricto/ Expression latine signifiant “au sens strict”) des autres, qui sont supposées être « Cichlasomas » (sensu lato/ Expression latine signifiant “au sens large”) ou ont déjà établi leur propre nom générique (par exemple RJCAN & KULLANDER, 2006).
Depuis ce changement, toutes les espèces « Cichlasoma » appartiennent maintenant à la tribu sœur « Heroini ».
Trois ans plus tard, KULLANDER (1986) a établi trois nouveaux genres au sein de Cichlasomatini, à savoir :
- Bujurquina ;
- Laetacara ;
- Tahuantinsuyoa
…qui ont été séparés de l’ancien genre « Aequidens » (sensu lato).
En 1989, le même auteur a établi deux nouveaux genres :
- Krobia ;
…séparant également l’espèce du groupe « Aequidens » (sensu lato) (K ULLANDER, 1989).
Bienvenue dans le monde simpliste des taxonomistes !
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HISTORIQUE
Cette belle petite espèce était auparavant incluse dans les genre Aequidens et désignée comme telle, dans la littérature ancienne.
Laetacara curviceps a été typé pour la première fois par AHL en 1923.
Le genre Laetacara a été érigé en 1986.
c’est un dérivé de « Laetus » (en latin veut dire heureux).
Cela a été revu avec les espèces souvent désignées comme « Acaras » (sourire), en référence aux marques distinctives autour de la bouche.
Laetacara curviceps est à juste titre le plus populaire du genre.
Le poisson a été introduit en Europe au début du 20e siècle.
Ce cichlidé nain était un habitué des débuts de l’aquariophilie, mais il est tombé en disgrâce lors de la frénésie des cichlidés africains à la fin du 20e siècle.
Aujourd’hui, Laetacara curviceps et ses congénères jouissent d’une popularité renouvelée.
C’est un véritable cichlidé nain au sens traditionnel du terme : il est petit, joli, facile à élever, généralement bon poisson de communauté, non destructeur de plantations, etc…
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RAPPEL
L’espèce type est « Laetacara flavilabris » (comme Acara flavilabris, COPE, 1870).
Jusqu’en 1986, elle était désignée sous le nom de groupe dorsiger « Aequidens » (dans KULLANDER, 1983a).
Jusqu’en 1986, il existait quatre espèces et plusieurs formes non décrites (FROESE & PAULY, 2006), le nombre d’espèces a évolué …et aujourd’hui, ce genre de poissons Laetacara regrouperait au moins 7 espèces de petits Cichlidés originaires des eaux douces acides des habitats en Amérique du Sud dont la répartition géographique comprendrait les bassins du fleuve Amazone, du cours supérieur de l’Orénoque et du fleuve Parana.
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Caractères morphologiques sélectionnés
Laetacara a un préopercule écailleux (semblable à Nannacara, Cichlasoma ).
En ce qui concerne les caractères ostéologiques, le genre Laetacara est très semblable aux genres Cichlasoma et Nannacara (KULLANDER, 1986).
Les poissons du genre Laetacara ont une squamation prédorsale trisériée (comme Cichlasoma, Aequidens et Cleithracara ) (KULLANDER, 1986).
Il y a aussi une absence de tache caudale comme chez Cleithracara et Nannacara.
Dans le genre Laetacara, Laetacara thayeri a des nageoires anale et dorsale écailleuses (comme Cichlasoma et Cleithracara ) (KULLANDER, 1983).
Laetacara a comme nombre de vertèbres :
- 12 abdominales
+
- 12 caudales (exceptionnellement 12 + 11)
… comme Cleithracara (KULLANDER, 1983, 1986).
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HOLOTYPE
ZMB 31324 : 46,8 millimètres SL
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RAPPEL SUR LES …..
Qui sont les Laetacara ?
Le genre « Laetacara » appartient à la sous-famille des « Cichlasomatinae ».
Il fut créé en 1986 à la suite d’une révision des espèces affiliées au genre Aequidens.
Comme évoqué précédemment, les espèces Laetacara flavilabris, Laetacara thayeri, Laetacara dorsigera et Laetacara curviceps furent les premières à être redécrites.
L’espèce type du genre est « Laetacara flavilabris » a été dès le départ rangée parmi le groupe « Aequidens dorsiger ».
Les « Laetacara » sont très proches des « Cichlasoma » et des « Nannacara » mais s’en démarquent généralement par l’absence de tache sur la nageoire caudale.
Les « Laetacara » sont également caractérisés par leur petite taille (avec un maximum de 11 centimètres) qui leur vaut leur entrée dans le groupe des cichlidés nains.
Comme les « Cleithracara », ils possèdent 12 vertèbres abdominales, et 12 caudales (parfois 11).
Les Laetacara possèdent également des dents bien développées, caractéristique des Perciformes, avec lesquelles ils prémâchent leurs aliments.
En 2019, on compte 7 espèces de « Laetacara » selon FISHBASE.
La plupart se rencontrent dans le bassin amazonien mais certaines sont endémiques à d’autres régions, dans le centre et le Sud du Brésil.
Toutes ces espèces vivent à faible profondeur, dans des zones à forte présence de végétaux (algues, feuilles mortes, plantes aquatiques).
Certaines espèces sont connues pour leur capacité à sauter hors de l’eau pour échapper aux prédateurs.
Les espèces du genre « Laetacara » sont similaires et polychromatiques et ne peuvent être distinguées uniquement par le motif central.
Le genre « Laetacara » a été récemment révisé et suscite encore une certaine confusion dans l’identification de l’espèce.
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Classification hiérarchique
- Domaine : Biota Endl (D.Don)
- Règne : Animalia Linnaeus, 1758
- Sous-Règne : Eumetazoa Bütschli, 1910
- Clade : Bilateria Haeckel, 1874
- Infra-Règne : Deuterostomia Karl Grobben, 1908
- Phylum : Chordata Haeckel, 1874
- Sous-Phylum : Craniata Janvier, 1981
- Infra-Phylum : Vertebrata Linnaeus, 1758
- Super-Classe : Gnathostomata von Zittel, 1879
- Infra-Phylum : Vertebrata Linnaeus, 1758
- Sous-Phylum : Craniata Janvier, 1981
- Phylum : Chordata Haeckel, 1874
- Infra-Règne : Deuterostomia Karl Grobben, 1908
- Clade : Bilateria Haeckel, 1874
- Sous-Règne : Eumetazoa Bütschli, 1910
- Règne : Animalia Linnaeus, 1758
- Clade : Euteleostomi
- Classe : Actinopterygii Klein, 1885
- Sous-Classe : Neopterygii Regan, 1923
- Infra-Classe : Teleostei
- Ordre : Perciformes
- Sous-Ordre : Labroidei
- Famille : Cichlidae Bonaparte, 1835
- Sous-Famille : Cichlinae Bonaparte, 1835
- Genre : Laetacara KULLANDER, 1986
- Sous-Famille : Cichlinae Bonaparte, 1835
- Famille : Cichlidae Bonaparte, 1835
- Sous-Ordre : Labroidei
- Ordre : Perciformes
- Infra-Classe : Teleostei
- Sous-Classe : Neopterygii Regan, 1923
- Classe : Actinopterygii Klein, 1885
- Espèce : Laetacara curviceps (AHL, 1923)
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Variétés de Laetacara
Il existe beaucoup de confusion au sujet de l’identification et les poissons sont typiques de ce que l’on pourrait appeler « Laetacara curviceps ».-
Cependant, il est tout à fait possible qu’il s’agisse d’une espèce d’apparence similaire.
Il n’existe pas de variétés identifiables reconnues de Laetacara curviceps.
Différentes populations présentent de légères différences de marquages et de couleurs, mais rien qui ne dénote une variété distincte.
Cependant, Laetacara curviceps est présent dans une large aire de répartition des deux côtés de l’Amazone et de futurs tests génétiques pourraient montrer que des populations distinctes existent dans la nature.
Bien qu’il n’existe pas de variétés connues de Laetacara curviceps, il existe plusieurs espèces d’apparence similaire…et les possibilités de confusion sont nombreuses !
Certaines d’entre elles sont parfois proposées à la vente, mais la plupart sont très rares dans le monde de l’aquariophilie.
Les espèces décrites dans le genre, en 2012, étaient :
- Laetacara flavilabris, 1870 (l’espèce type de Laetacara) ;
- Laetacara thayeri, 1875 ;
- Laetacara dorsigera, 1840 ;
- Laetacara curviceps, 1924 ;
- Laetacara fulvipinnis, 2007 ;
- Laetacara araguaiae, 2009.
…auxquelles, il faut maintenant ajouter :
- Laetacara flamannellus sp. n. 2012.
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Une nouvelle espèce de Laetacara : Laetacara flamannellus
Laetacara flamannellus sp. n. est décrit comme originaire des plaines inondables côtières du nord du Brésil.
Laetacara flamannellus sp. n. diffère de tous ses congénères par une combinaison des caractères suivant qui sont :
- La présence d’une tache brun foncé ou noire située sur la base de la nageoire dorsale ;
- La présence d’une bande jaune sur la partie médiane de la nageoire dorsale, traversant toute la nageoire ;
- La présence d’un anneau orange autour de la tâche de la base de la nageoire dorsale ;
- L’absence de pigmentation rouge sur le ventre ;
- L’absence d’une zone rouge ou violette sur la base de la nageoire anale ;
- L’absence d’une zone rouge sur la base de la nageoire caudale ;
- Des écailles cycloïdes sur la plaque de l’opercule ;
- Des écailles du tronc au-dessus de la ligne latérale supérieure avec quelques ctènes.
- La présence d’une encoche/dépression profonde dans la marge dorsale du cératohyal antérieur, souvent utilisée comme diagnostic pour Laetacara, est confirmée pour Laetacara flamannellus.
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NOMS
NOM SCIENTIFIQUE
Laetacara curviceps.
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NOM COMMUNS
- Acara curviceps ⇒ Ancien nom scientifique
- Aequidens curviceps ⇒ Ancien nom scientifique
- Parvacara curviceps ⇒ Ancien nom scientifique
- Acara pointillé Acara souriant, Acara à drapeau, cichlidé à drapeau, curviceps, cichlidé à drapeau nain, Acara à tête de mouton, cichlidé à tête émoussée, curviceps , etc… ⇒ Français
- Curviceps, Acarazinho, Corro ⇒ Portugais
- Rundhovedet cichlide ⇒ Danois
- Flag acara ⇒ Anglais
- Lippukirjoahven ⇒ Finnois
- Tüpfelbuntbarsch ⇒ Allemand
- 弓頭寶麗魚 Gong tou bao li yu ⇒ Chinois
- 弓头宝丽鱼Gong tou bao li yu ⇒ Chinois/ Mandarin
- Akara cetkowana ⇒ Polonais
- Kurvcichlid ⇒ Suédois
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SYNONYMES
- Acara curviceps (AHL, 1923) ;
- Aequidens curviceps (AHL, 1923) ;
- Parvacara curviceps (AHL, 1923).
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ETHYMOLOGIE
Le mot « Laetacara » vient d’un mot Latin « laetus » qui signifie « heureux » ;
Le mot « acará » est un terme vernaculaire utilisé pour les cichlidés issus de certaines régions d’Amérique du Sud, et fait référence aux motifs autour de la bouche et du museau qui donnent aux membres de ce genre une apparence souriante.
Le mot « curviceps » est un mot composé, provenant d’un mot latin « curvus », qui signifie « courbé », et d’un autre mot latin « ceps » qui signifie « à tête ».
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BIOGRAPHIE
Ernst AHL, né Christoph Gustav Ernst AHL était un zoologiste, ichthyologiste et herpétologiste allemand, né le 1er septembre 1898 à Berlin et mort probablement en 1945 en Yougoslavie, même si son année de mort est quelquefois située en 1943 ou en 1945 (au 14 février).
Il travailla de 1921 à 1941 comme herpétologiste et ichtyologiste au musée d’histoire naturelle de Berlin.
Il fut le directeur de la revue « Das Aquarium » de 1927 à 1934.
AHL était un militant actif du parti Nazi.
Il a décrit de nombreuses nouvelles espèces dont la plupart sont aujourd’hui tombées en synonymies.
Il a participé ainsi au programme Nazi destiné à faire de l’Allemagne le pays ayant décrit le plus grand nombre d’espèces.
Mobilisé le 27 août 1939, il participe à la Seconde Guerre mondiale, AHL combattit dans les rangs de la Wehrmacht, en Pologne où il est blessé.
Après son rétablissement il est envoyé en Afrique du Nord et plus tard en Yougoslavie.
Il fut exécuté alors qu’il se réfugiait en Yougoslavie, après que les partisans eurent découvert qu’il était allemand.
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DESCRIPTION
Le genre Laetacara appartient à la sous-famille Cichlinae et la tribu Cichlasomatinae.
L’espèce type du genre est Laetacara flavilabris.

Laetacara flavilabris.

Laetacara flavilabris.
Laetacara curviceps est un poisson d’eau douce de la famille des Cichlidés qui se rencontre au Brésil dans la région fluviale de l’Amazone.
Laetacara curviceps est redécrite sur la base des types et du matériel supplémentaire.
Laetacara curviceps est similaire à Laetacara dorsigera et Laetacara araguaiae par son apparence générale et sa forme corporelle ainsi que par sa petite taille comparative.
Il se distingue de ses congénères, à l’exception de Laetacara dorsigera, par une tache sombre sur la nageoire dorsale au-dessus de la barre 5 du tronc.
Laetacara curviceps diffère de Laetacara dorsigera par une tête plus profonde, une épine de nageoire pelvienne plus longue et l’absence de ventre rouge visible chez les spécimens reproducteurs.
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Matériel examiné
Provenance : Brésil/bassin amazonien :
- ZMB 31324 , 1 holotype, 46,8 millimètres SL, Amazonenstrom ;
- ZMB 32398 , 3 paratypes, 39,2-46,9 millimètres SL ;
- ZMB 32399 , 2 paratypes, 35,6-39,6 millimètres SL ;
- ZMB 32400 , SL 1,40,4 millimètres ;
- UFRJ 4350, 6, 27,2-34,5 millimètres SL ; Lac Parananema, bassin amazonien, île Municipio Parintins ; C. FIGUEIREDO & C. C ODEÇO , 11 sept. 1996 ;
- UFRJ 4358, 11, 20,3-27,3 millimètres SL ; Lac Parananema, bassin amazonien, île de Municipio Parintins ; C. FIGUEIREDO & C. C ODEÇO , 11 sept. 1996 ;
- UFRJ 4361 , 7, 23,3-29,4 millimètres SL ; Lac Parananema, bassin amazonien, ¬île Municipio Par Intins ; C. FIGUEIREDO & C. C ODEÇO , 11 sept. 1996 ;
- UFRJ 7522 , 4 C&S, 29,5-25,2 millimètres SL ; lac Parananema, bassin amazonien ¬, île de Municipio Parintins ; C. FIGUEIREDO & C. C ODEÇO , 11 sept. 1996 ;
- UFRJ 4234, 1, 21,1 millimètres SL ; Lac Maximo, bassin du fleuve Amazone, municipalité de Parintins ; C. FIGUEIREDO & C. C ODEÇO , 14 sept. 1996 ; et À : Municipalité d’Obidos :
- UFRJ 4225, 7, 14,2-32,9 millimètres SL ; Lac Paunis, bassin amazonien, près de l’embouchure du ruisseau Paunis ; C. FIGUEIREDO & C. C ODEÇO , 07 sep. 1996.
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CLE DES ESPECES
Clé pour les espèces de Laetacara
- Nageoire caudale sans tache basale (KULLANDER, 1986 : planche XXXIV 2 et 3), écailles cténoïdes sur les côtés de la tête Laetacara thayeri
Nageoire caudale avec tache basale et écailles cycloïdes sur les côtés de la tête 2
- Pas de tache sombre sur la nageoire dorsale au-dessus de la barre du tronc 5 3
Tache sombre sur la nageoire dorsale au-dessus de la barre du tronc 5
- Avec moins de 15 écailles sur la ligne latérale supérieure Laetacara araguaiae
Avec 15 écailles ou plus sur la ligne latérale supérieure 4
- Au bord de chaque écaille sur la partie médio-latérale du flanc (STAECK & SCHINDLER, 2007 : fig. 5) Laetacara fulvipinnis
Absence de point sombre au bord de chaque écaille sur la partie médiolatérale du flanc (STAECK & SCHINDLER, 2007) Laetacara flavilabris
- Présence de 9-10 rayons sur la nageoire dorsale, 21-22 écailles en série longitudinale, tache sombre sur la nageoire dorsale au-dessus de la barre du tronc 5 chez les deux sexes et un large ecto-ptérygoïde Laetacara dorsigera
- Présence de 8-9 rayons sur la nageoire dorsale, 22-24 écailles en série longitudinale, tache sombre sur la nageoire dorsale au-dessus de la barre du tronc 5 au moins chez les femelles et un ecto-ptérygoïde étroit. Laetacara curviceps
Pour information : Laetacara flamannellus
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MORPHOLOGIE
Corps
Le corps est de forme ovoïde, élancé et légèrement comprimé latéralement ;
Le profil ventral de Laetacara curviceps est légèrement convexe du museau à l’origine du pédoncule caudal ;
Le corps de Laetacara curviceps est aussi trapu, haut, mais plus élancé que celui des autres Laetacara.
Les papilles urogénitales sont arrondies et visibles extérieurement.
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Tête
Laetacara curviceps a une tête large et une bouche protractile et une extrémité légèrement pointue ;.
La forme de sa tête est distinctive, avec une mâchoire inférieure proéminente ;
La tête est petite et pointue, est reliée par un front et une gorge légèrement convexe ;
La tête est couverte d’écailles cycloïdes ;
Sur la tête se trouvent une paire de narines qui n’ont pas une fonction respiratoire mais une fonction olfactive ;
La bouche est aussi petite et plate ;
La mâchoire inférieure est légèrement plus courte que la mâchoire supérieure ;
A l’intérieur de la bouche, se trouvent deux autres mandibules pharyngées équipées de dents robustes ;
La disposition des muscles de mastication permet la possibilité de déplacer indépendamment les doubles mâchoires pour mâcher des aliments, souvent trop gros pour une seule bouchée ;
Présence de dents le long de la marge postérieure ;
Les dents postérieures sont généralement plus comprimées ;
Les dents postérieures et médianes sont plus grandes que les dents latérales et antérieures ;
Les dents postérieures sont bicuspides, courbées vers l’avant ;
Les grandes dents sont comprimées latéralement et bicuspides ;
Les dents des mâchoires sont caniniformes ;
L’opercule est non dentelé ;
Les cératobranchiaux sont au nombre de 1 à 4 et sont totalement dépourvus de plaques dentaires ;
Le cératobranchial 5 est partiellement suturé et relativement robuste, avec 5 à 8 dents le long de la ligne médiane et 19 à 20.
Présence de deux supraneuraux et d’un ectoptérygoïde large.
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Nageoires
La nageoire caudale est de de forme trapézoïdale, elle possède un bord arrondi ;
La nageoire caudale n’ est pas particulièrement longue, elle est subtronquée ;
Le pédoncule caudal est large mais distinct ;
Le pédoncule caudal droit approximativement droit ventralement et dorsalement ;
Les Laetacara curviceps présentent un pédoncule caudal épais ainsi que des allongements dans les premiers rayons de la ventrale et dans le dernier de la dorsale.
La nageoire dorsale est très développée en hauteur et soutenue par 15 épines rigides et 8 ou 9 rayons mous, elle se termine par un lobe postérieur avec un sommet supérieur allongé se terminant par un filament ;
La partie antérieure de la nageoire dorsale est arrondie et sur la région postérieure elle devient pointue ;
L’extrémité de la nageoire dorsale atteint verticalement le milieu de la nageoire caudale ;
Les nageoires pectorales sont trapézoïdales, elles sont allongées et à bord légèrement arrondi ;
Les nageoires ventrales sont triangulaires, sont très allongées et se terminent par une longue pointe pointue ;
La nageoire anale, de forme trapézoïdale ou arrondie antérieurement, se termine également par une pointe inférieure pointue ;
La nageoire anale est arrondie antérieurement, pointue postérieurement ;
La nageoire pectorale est pointue ;
La base de la nageoire pectorale sur la verticale passe par l’origine de la nageoire dorsale ;
L’extrémité de la nageoire pectorale atteint verticalement par la barre verticale du tronc ;
La nageoire pelvienne est pointue ;
La base de la nageoire pelvienne sur la verticale passe par la troisième épine de la nageoire dorsale ;
L’extrémité de la nageoire pelvienne atteint verticalement la base de la première épine de la nageoire anale ;
Le tronc et pédoncule caudal sont couverts d’écailles cténoïdes.
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TAILLE & TAUX DE CROISSANCE
Le Laetacara curviceps mesure en moyenne entre 4 et 6 centimètres de longueur, bien que certains individus puissent atteindre jusqu’à 8 centimètres.
Les curviceps de Laetacara mâles peuvent atteindre 8 à 9 centimètres alors que les femelles dépassent rarement 6 centimètres.
Taille et taux de croissance
Les Laetacara curviceps sont des cichlidés relativement petits, atteignant une taille moyenne de 7 à 10 centimètres (3 à 4 pouces) de longueur.
Les Laetacara curviceps ont un taux de croissance modéré et peuvent atteindre leur taille maximale en un an.
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COLORATION
Selon les individus la coloration est très variable, avec plusieurs races géographiques distinctes, qui ont été mélangées dans des stocks en captivité…ce qui explique aujourd’hui, le nombre de Laetacara curviceps dont les robes changent…
…et dont il est souvent difficile de définir l’origine !
De plus, ces cichlidés peuvent changer de couleur et de motif très rapidement.
A savoir aussi que la coloration des individus est variable, selon leur humeur.
Les spécimens Laetacara curviceps adultes ont une couleur de fond bleuâtre ou turquoise alors que les sujets jeunes restent plutôt fadas en couleurs..
Le cichlidé drapeau nain se trouve dans le bassin inférieur de l’Amazone au Brésil, avec des populations présentant des différences de motif coloré, notamment en ce qui concerne le degré de pigmentation rouge et bleue sur le corps et les nageoires.
La couleur de base du Laetacara curviceps est un gris argenté avec des irisations bleu-vert qui augmentent avec la lumière.
La partie postérieure est molle avec des points clairs.
Certains individus présentent une couleur considérable, notamment du bleu sur le corps et du rouge sur les nageoires.
Laetacara curviceps est généralement de couleur bleue ou verte, avec des taches rouges ou orange sur le ventre et les nageoires.
Laetacara curviceps a également des taches noires sur la tête et les nageoires, ce qui lui donne un aspect distinctif.
De petite taille (8 centimètres pour les mâles et 6 centimètres pour les femelles), la partie supérieure de son corps est colorée de vert, alors que le dessous de son corps est teinté d’un bleu métallique qui est typique de ce poisson.
Les poissons en période de reproduction prennent une coloration particulièrement intense.
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Corps
La livrée des Laetacara curviceps est particulièrement élégante et colorée.
En termes d’apparence, ces poissons sont jolis car ils sont dotés d’un corps allongé et d’une coloration attrayante.
Ils ont une coloration attrayante avec des nuances d’orange, de jaune et de bleu sur leur corps.
Le corps est grand, comprimé sur les côtés, vert jaunâtre, parfois brun verdâtre avec des reflets bleu verdâtre argenté.
La couleur du corps varie considérablement selon la population.
Le ventre est d’une couleur bleu clair, métallique, tendant vers le turquoise ou le crème, parfois strié de rouge et de jaune ;
Le dos est foncé tendant vers le vert olive ;
Les flancs sont de couleur verte à bleue, leur couleur augmentant à mesure qu’ils se rapprochent de la nageoire caudale.
Laetacara curviceps possède une coloration bleutée alors que l’ensemble de « Laetacara dorsigera » est à dominante rouge, en particulier sur surface ventrale.
Ils ont une coloration de base beige à brunâtre et arborent souvent des marques de couleur, y compris des taches noires sur le visage et des bandes noires sur les nageoires dorsales et anales.
Les mâles et les femelles peuvent présenter des différences de coloration, les mâles étant souvent plus colorés que les femelles.
En général, le dos est gris olive.
Les couvertures branchiales sont grises avec quelques points irisés vert clair ou de couleur turquoise.
Les côtés du corps sont marqués d’une bande horizontale médio-latérale foncée, s’étendant de la marge postérieure de l’orbite à la partie supérieure de la base de la nageoire caudale.
Au milieu du corps se trouve une grande tache sombre.
Les barres sombres et la partie postérieure de la bande horizontale ne sont souvent pas clairement visibles.
Les zones claires au-dessus et au-dessous de la bande sombre s’étendant jusqu’à la tache médio-latérale.
Au-dessus de la bande latérale sombre, on remarque une bande rougeâtre souvent interrompue en petites taches largement espacées.
Laetacara curviceps se caractérise par une large ligne horizontale brune allant jusqu’à la bouche.
Son corps est parcouru d’une longue bande sombre, allant de son œil jusqu’à sa queue.
La nuque des Laetacara curviceps et la région dorsale sont de couleur gris foncé.
Sur le museau et la région interorbitaire, on remarque une alternance de rayures sombres et claires.
La partie supérieure du corps est vert olive tandis que le dessous de l’animal est agrémenté d’une très jolie coloration d’un bleu métallique.
Il est traversé par une bande latérale sombre qui part de l’œil et se termine à la queue.
Une tache sombre au milieu de la nageoire dorsale est souvent présente.
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Tête
La tête est plus foncée que le reste du corps et sa couleur tend vers le vert olive
Sur la tête, Les Laetacara curviceps peuvent présenter des lignes noires horizontales peu intenses, qui peuvent induire la sensation que le poisson sourit, d’où le nom du genre Laetacara (Union de laetus (heureux en latin) et d’acara (cichlidé en guarani), ce qui signifierait un cichlidé souriant ou heureux) ;
Quelques vermiculures rouges sont disposées autour de l’œil ;
Sous les yeux, on remarque des rayures irisées rouges et verdâtres ;
On remarque, en particulier, une ligne irrégulière plus foncée partant de l’œil pour atteindre le pédoncule caudal ;
Les dents sont hyalines à rouges à l’extrémité.
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Nageoires
Quant aux nageoires, elles varient en couleur selon chaque spécimen, leur donnant des colorations bleues, oranges et vertes.
Leurs nageoires peuvent être rouges ou orange, ce qui les rend assez frappantes.
Les nageoires sont tachetées de turquoise et de rouge.
Les premiers rayons de la nageoire dorsale sont vert clair devenant verts, puis bleu foncé sur les derniers rayons.
La nageoire dorsale est grise à bleuâtre, avec une marge étroite plus claire et une tache sombre au-dessus de la barre de la tache médio-latérale, plus visible chez les femelles que chez les mâles.
La nageoire dorsale est marquée d’un bord rouge.
La nageoire dorsale porte une tache sombre.
Il y a des taches bleues sur les nageoires dorsale, caudale et anale.
Les nageoires pelviennes sont bleues.
Les nageoires pectorales sont hyalines.
Les nageoires pelviennes sont grisâtres, bleues avec des rayures irisées verdâtres.
La nageoire anale est bleuâtre, la nageoire postérieure est orange, avec une marge foncée et des points clairs.
La nageoire anale est la plus colorée de toutes, les rayons du milieu étant bleu foncé et les partenaires extérieurs ayant une coloration similaire à celle de la nageoire caudale.
La nageoire caudale est de couleur rouge-orange terne avec une série de lignes bleues brisées.
La nageoire caudale est bleuâtre, postérieure jaunâtre foncé avec un motif bien visible de points clairs et une marge foncée.
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Ecailles
Les écailles sur les côtés antérieurs du corps possèdent une fine marge postérieure foncée.
Parfois, quelques écailles peuvent être rouges.
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Evolution des couleurs pendant la croissance des Laetacara
- Taille de 6 millimètres ;
- Taille de 11 millimètres ;
- Taille de 13 millimètres ;
- Taille de 16 millimètres ;
- Taille de 28 millimètres ;

Laetacara curviceps juvénile.
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SIGNES DISTINCTIFS
Les caractéristiques du genre sont :
- six pores du système sensoriel préopéroculaire ;
- quatre pores sur chaque moitié inférieure de la mandibule ;
- une minuscule fibre de collagène incrustée dans du cartilage interarcuel (un cartilage de la première épibranchiale (support osseux de la branche supérieure du premier arc branchial) avec un infrapharyngobranchien le deuxième arc branchial se connecte) ;
- une première épibranchiale mince sans rebord ventral.
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DIFFERENCIATION
Laetacara curviceps est semblable à Laetacara dorsigera et Laetacara araguaiae par son apparence générale, sa forme corporelle et sa petite taille comparative (généralement < 50 millimètres LS contre 50 millimètres chez Laetacara thayeri, Laetacara flavilabris et Laetacara fulvipinnis).
Elle se distingue des autres espèces du genre par les caractéristiques indiquées dans les diagnostics et dans la clé. L’année de la description du taxon Acara curviceps est souvent donnée comme étant 1923 (par exemple ESCHMEYER & FRICKE, 2009 ; KULLANDER, 2003).
Il est cependant mentionné sur la page de couverture de la revue « Mitteilungen aus dem zoologischen Museum in Berlin » que le numéro, y compris la description originale, a été distribué en février 1924.
Sur la première page de l’article de AHL (AHL, 1924), il n’y a qu’une mention « Eingesandt im Juni 1923 » (reçu en juin 1923).
L’année de publication est donc 1924.
D’après SMITH & Al.(2008), Laetacara est un composant de la sous-famille Cichlinae et de la tribu Cichlasomatini, étroitement apparenté à Nannacara (REGAN, 1905) et Cleithracara (KULLANDER & NIJSSEN, 1989).
Laetacara curviceps diffère de tous ses congénères (sauf Laetacara dorsigera et Laetacara flamannellus ) par la présence d’une tache brune à la base de la nageoire dorsale, juste au-dessus de la barre du tronc 5, aussi bien chez les spécimens conservés que chez les spécimens vivants ( vs. absence).
De plus, Laetacara curviceps se distingue :
- de Laetacara flavilabris et Laetacara fulvipinnis par le fait que Laetacara curviceps possède 24 vertèbres au total ( vs. 25 – 27) ;
- de Laetacara araguaiae par l’absence de bandes longitudinales sur la partie médio-ventrale du flanc, sous la bande latérale, chez les spécimens conservés ou vivants ( vs. présence de bandes longitudinales sur la partie médio-ventrale du flanc, sous la bande latérale, brun clair chez les spécimens conservés et brun jaunâtre à doré chez les spécimens vivants) ;
- de Laetacara thayeri par la présence d’une tache sur le flanc sans extension dorsale intense jusqu’à la base de la nageoire dorsale chez les spécimens conservés et vivants ( contre une tache sur le flanc avec une extension dorsale intense jusqu’à la base de la nageoire dorsale chez les spécimens conservés et vivants), et l’absence de barre suborbitaire brune chez les adultes des spécimens conservés et vivants ( contre présence);
- de Laetacara fulvipinnis par la présence de points bruns (spécimens conservés) ou de points brun bleuté sur la nageoire caudale (spécimens vivants) ( contre absence).
- Laetacara dorsigera par une pigmentation rouge de la nageoire caudale limitée au coin supérieur de la marge postérieure chez les spécimens vivants ( par opposition à toute la marge postérieure), et par une pigmentation rouge ou bleu-rouge jamais présente sur le menton, la poitrine et le ventre chez les spécimens vivants ( par opposition à une pigmentation rouge, principalement chez les spécimens reproducteurs) ( SCHMETTKAMP, 1982 ; LINKE & STAECK, 1984 ; KSLOWSKI, 1985 ; STAWIKOWSKI & WERNER, 1998 ;
En outre, Laetacara curviceps diffère :
⇒ de Laetacara thayeri par
- la présence d’écailles faiblement cténoïdes sur les côtés de la tête (vs fortement cténoïdes) ;
- d’une tache sombre à la base de la nageoire caudale (vs absence de tache),
⇒ de Laetacara flavilabris par :
- le nombre total de vertèbres moins élevé (24 contre 26),
⇒ de Laetacara araguaiae par :
- le nombre plus élevé de radiales proximales à la base de la nageoire dorsale (22-23 contre 21)
⇒ de Laetacara fulvipinnis par :
- l’absence d’un point sombre au bord de chaque écaille sur la partie médiolatérale du flanc (vs présence)
⇒ de Laetacara flamannellus par :
- l’absence (vs la présence) d’un anneau de couleur orange autour de la tache basale de la nageoire dorsale de Laetacara dorsigera par :
- une tête plus profonde (profondeur de la tête 84,6-88,9 % de la HL contre 90,2-96,3 % de la HL) ;
- une épine de la nageoire pelvienne plus longue (longueur de l’épine des nageoires pelviennes 15,5–19,7 % de la LS contre 11,7–15,4 % de la LS) ;
- moins de dents le long de la marge postérieure du cératobranchial 5 (19–20 contre 21–24) ;
- pas de ventre rouge proéminent chez les spécimens reproducteurs (par rapport aux mâles et femelles reproducteurs avec des joues, des opercules et un ventre rouges bien visibles).
Il existe une certaine confusion autour de l’année de description de Laetacara curviceps, la majorité des sources indiquant 1923 alors que l’année de publication semble en fait être 1924 (OTTONI & Al., 2009).
Les spécimens capturés, selon le lieu où ils sont collectés, peuvent avoir des formes de couleurs très différentes, même s’ils ne sont pas faciles à trouver, car les spécimens sur le marché sont pour la plupart reproduits dans de grandes exploitations.
Laetacara curviceps ressemble beaucoup à son congénère Laetacara dorsigera, notamment au stade juvénile, et dans les magasins, ils sont souvent confondus.
Si vous avez des doutes, regardez le motif sur les côtés du poisson.
- Laetacara curviceps a une bande latérale sombre qui s’étend sur toute la longueur du corps ;
- Chez Laetacara dorsigera, cependant, la ligne sombre après la tache au centre du flanc, dans la partie arrière du corps, devient une série de 5 bandes verticales ou plus.

Laetacara curviceps.

Laetacara dorsigera.
À l’âge adulte, les deux espèces sont plus faciles à distinguer, Laetacara curviceps a une couleur bleuâtre tandis que Laetacara dorsigera est majoritairement rouge, surtout dans la partie ventrale.
Le genre Laetacara comprend actuellement sept espèces valides, parmi lesquelles Laetacara curviceps se distingue de tous ses congénères (sauf Laetacara dorsigera et Laetacara flamannellus ) par la possession (contre l’absence) d’une tache sombre à la base de la nageoire dorsale, même si cette tâche n’est pas un caractère présent chez tous les mâles.
Il diffère également de Laetacara thayeri par :
- Des écailles faiblement cténoïdes sur les côtés de la tête (vs fortement cténoïdes) ;
- Une tache sombre à la base de la nageoire caudale (vs absence).
Il diffère également de Laetacara flavilabris par :
- Un nombre inférieur de vertèbres totales (24 contre 26).
Il diffère également de de Laetacara araguaiae :
- Ayant plus de radiales proximales à la base de la nageoire dorsale (22-23 contre 21).
Il diffère également de de Laetacara fulvipinnis par :
- L’absence de tache sombre au bord de chaque écaille sur la partie médiolatérale des flancs (vs. présence).
Il diffère également de par Laetacara flamannellus par :
- L’absence (vs. possession) d’un anneau orange autour de la tâche à la base de la nageoire dorsale.
Il diffère également de par Laetacara dorsigera par :
- Sa tête qui est plus profonde (profondeur de la tête 84,6-88,9% de HL contre 90,2-96,3% de HL) ;
- une colonne vertébrale de la nageoire pelvienne plus longue (longueur de la colonne vertébrale de la nageoire pelvienne 15,5-19,7 % du SL contre 11,7-15,4 % du SL) ;
- Moins de dents le long du bord postérieur du cératobranchial (19-20 contre 21-24) ;
- Une absence de la partie proéminente ventre rouge chez les spécimens reproducteurs (contre les mâles et les femelles reproducteurs aux joues, aux opercules et au ventre visiblement rouges) ;
- Le fait que ce soit une espèce qui se reproduit en captivité, mais les spécimens commercialisés proviennent souvent de captures dans la nature.
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DUREE DE VIE
Avec des soins appropriés, les Laetacara curviceps peuvent vivre de 5 à 7 ans, voire plus avec un environnement adapté, une alimentation équilibrée et une surveillance régulière des paramètres de l’eau qui contribueront à leur longévité.
Certains aquariophile rapportent une durée de vie allant à 8 ans, ce qui semblerait être un grand maximum !
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DIMORPHISME SEXUEL
Le dimorphisme sexuel des Laetacara curviceps est assez difficile à discerner, surtout quand les poissons sont immatures.
Le dimorphisme sexuel de Laetacara curviceps est relativement marqué chez les spécimens adultes, mais pas chez les juvéniles, donc pour un sexage correct, il est conseillé d’avoir des spécimens d’une certaine taille.
Le dimorphisme sexuel est difficile voire impossible chez les jeunes, il ne devient visible qu’avec des poissons adultes.
Lors du frai, chez les deux sexes, les papilles génitales deviennent bien évidentes.
Une fois adultes, déterminer le sexe des Laetacara curviceps sera très simple, même pour un aquariophile novice puisque les mâles matures auront développé des nageoires dorsales et anales allongées qui seront parfaitement visibles, en particulier si le poissons à sexer se trouve au sein d’un groupe d’individus des 2 sexes.
La femelle est toujours plus petite et se différencie grâce sa nageoire ventrale plus courte, un peu arrondie, et une tache dorsale plus grande que le mâle.
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Mâle
Les mâles Laetacara curviceps adultes ont tendance à être légèrement plus grands que les femelles : Un mâle Laetacara curviceps mesure, en moyenne, 8/9 centimètres et la femelle 6/7 centimètres environ.
Quand on compare les individus dans les couples formés, la taille des mâles est toujours plus importante que celle des femelles, ainsi de manière générale, les mâles adultes sont généralement plus grands que les femelles et sont aussi plus colorés.
Autre critère, les mâles Laetacara curviceps développent des nageoires impaires (nageoires dorsale, ventrales et anale), plus pointues, par conséquent, les nageoires impaires et pectorales du mâle sont effilées.
Quant aux nageoires, les nageoires dorsale et anale des mâles sont allongées et pointues tandis que celles des femelles ont une extrémité arrondie.
Les mâles Laetacara curviceps adultes ont tendance à être légèrement plus gros que les femelles, et de développer une dorsale plus pointue ainsi que sur la ventrale et les nageoires anales.
Les mâles sont légèrement plus grands que les femelles et possèdent des nageoires anales et dorsales plus pointues.
Couleur variable selon l’environnement (du gris argenté au verdâtre).
Il présente des taches de couleur turquoise et brillantes et caractéristiques sur ses branchies et sous ses yeux (d’où le nom de cette espèce).
Les mâles Laetacara curviceps adultes présentent généralement un éventail nuancé de caractéristiques différenciantes, englobant une taille légèrement augmentée, une vivacité chromatique accrue et le développement potentiel de structures de nageoires allongées.
Cependant, il convient de noter que ces distinctions ont tendance à être caractérisées par la subtilité.
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Femelle
La tâche sombre dans la nageoire dorsale est généralement plus grande chez les femelles Laetacara curviceps, et elles semblent plus trapues que les mâles quand elles sont pleines d’œufs.
La tâche sombre sur la nageoire dorsale est généralement plus grande chez les femelles Laetacara curviceps lorsqu’elles sont pleines d’œufs, en outre elles apparaissent plus trapues et ventrues.
La femelle est plus petite ses nageoires sont plus courtes et arrondies, la tache sur sa nageoire dorsale plus grande.
Elle est également plus ronde.
Chez la femelle, la nageoire ventrale est légèrement plus courte, et la tache sombre occupant sa nageoire dorsale est plus grande que chez les mâles.
Une autre particularité du sexe est que pendant la saison de frai, les femelles Laetacara curviceps nous montreront une livrée très sombre.
Chez la femelle, la nageoire ventrale est légèrement plus courte, et la tache sombre occupant sa nageoire dorsale est plus grande que chez les mâles.
La tâche sombre dans la nageoire dorsale est généralement plus grande chez les femelles.
Chez la femelle Laetacara curviceps, la nageoire ventrale est légèrement plus courte, et la tache sombre occupant sa nageoire dorsale est plus grande que chez les mâles.

(A) UFRJ 7971, environ 35,0 -40,0 millimètres. SL, lac Utinga, Belém ;; (B) mâle Laetacara curviceps de Santarém – PA ; (C) femelle Laetacara curviceps de Santarém
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COMPORTEMENT
La maintenance de ces poissons est parfaitement adaptée à un aquarium communautaire sous réserve qu’il est préférable de maintenir ces cichlidés avec d’autres poissons pacifiques.
En fait, les Laetacara curviceps sont des poissons grégaires qui aiment vivre en groupe.
Les Laetacara curviceps en captivité sont relativement faciles à maintenir dans un aquarium.
Pour une bonne maintenance de ce petits cichlidés, il faudra leur donner un aquarium de taille moyenne avec un sol de sable, des plantes et des cachettes pour se cacher.
Le Laetacara curviceps est un poisson omnivore qui a besoin d’une alimentation variée comprenant des granulés, des aliments vivants et congelés, ainsi que des légumes et des plantes.
Le Laetacara curviceps est un poisson ovipare et se reproduit en creusant un nid dans le sable ou dans les plantes.
La femelle pond les œufs dans le nid et le mâle les fertilise.
Les parents prennent soin des œufs et des alevins jusqu’à ce qu’ils soient indépendants.
Les Laetacara curviceps, tout comme les grande majorité des cichlidés, présentent des comportements actifs et territoriaux, qui augmentent considérablement pendant la saison de frai.
Dans ces périodes de reproduction, ces poissons relativement paisibles en temps normal peuvent devenir territoriaux jusqu’au point d’expulser presque tous les autres poissons de leur territoire, quelle que soit leur taille.
Ce type de comportement est propre aux mâles de cette espèce.
Il faut savoir que dans un couple formé de Laetacara curviceps, une relation forte s’installe et ces poissons forment leurs couples lorsqu’ils sont juvéniles et les entretiennent tout au long de leur vie.
La complicité entre les membres du couple est l’une des plus grandes connues parmi les poissons d’ornement (pas seulement les cichlidés !) à tel point que si l’un des deux tombe malade, l’autre sera toujours à ses côtés.
Il faudra simplement se souvenir que c’est un poisson peu compatible avec d’autres espèces en raison de son agressivité marquée dont ils font preuve pendant la saison de frai, bien que dans leur habitat naturel, ils cohabitent avec d’autres espèces comme Apistogramma, Mesonauta ou Satanoperca.
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CARACTERE
Pour apporter de bonnes conditions de maintenance à ces poisons, il faut les installer dans des petits volumes inférieurs, c’est à dire, choisir des bac d’environ 100 litres.
Dans un second temps, il faudra n’introduire aucun autre cichlidé dans le bac des Laetacara curviceps, sinon, les relations interspécifiques risquent de devenir assez houleuses…
Ces précautions étant prises, cette espèce de cichlidé se montre très paisible comparée à la plupart des autres cichlidés et, contrairement à la grande majorité des cichlidés, elle ne déracinera pas les plantes.
Bon, sauf en période de reproduction ou la notion de territoire est marquée.
Il s’agit d’une espèce que l’on peut maintenir sans problème avec de petits Characidés.
Dans l’ensemble et en toute franchise, ce poisson est assez timide et paisible, sauf en période de frai ou il devient agressif et territorial.
Laetacara curviceps peut être maintenu en couple ou en petit groupe mais seulement dans un bac de volume plus important, la raison en est simple et consiste à veiller à ce que chaque couple dispose d’un territoire en propre.
La maintenance en bac communautaire ne pose pas de problème à partir du moment où il n’est pas maintenu avec des espèces trop remuantes et agressives.
Ces poissons offrent un panel très intéressant de leur comportement si on prend le temps, en effet, le moment le plus intéressant pour les observer est lorsque les femelles commencent à s’affronter dans une sorte de duel de poissons :
Elles gonflent leurs branchies ;
Elles plient leur corps et tournent lentement autour d’elles ;
Leurs yeux se dilatent (ce qui est très intéressant à regarder) ;
Leurs couleurs deviennent riches et sombres, et elles ont la bouche grande ouverte comme si elles se criaient silencieusement dessus.
Quand ça devient sérieux et que le ton monte, elles commencent à se fouetter la queue.
Habituellement, la femelle dominante finira par repousser l’autre dans un coin de l’aquarium et s’en retournera sur son propre territoire comme si elle s’enfuyait ;
Elles donnent parfois l’impression, de vouloir se prendre par la bouche et sont parfois sur le point de se toucher les lèvres, mais sans jamais vraiment entrer en contact l’une avec l’autre.
Ce spectacle d’intimidation est vraiment fascinant à voir !
Pour minimiser leur comportement agressif, il est recommandé de leur fournir de nombreuses cachettes et territoires.
Foncièrement, les Laetacara curviceps font partie des cichlidés nains les plus calmes et paisibles, au point qu’ils peuvent même parfois se montrer timides.
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COHABITATION
Compagnons appropriés
Un banc de poissons rassurants, comme des Carnegiella ou des Nannostomus, ou d’autres Characins et Cyprinidés…et autres poissons calmes peuvent être utiles et les rassurer par leur présence.
Il est d’un tempérament très calme et peut être maintenue dans un aquarium d’au moins 70 litres, avec d’autres petites espèces, tel que des Corydoras et des characidés, tel que Hemigrammus erythrozonus, Hyphessobrycon erythrostigma, Hyphessobrycon herbertaxelrodi…
Laetacara Curviceps est généralement paisible et peut être hébergé avec une variété de petits compagnons de réservoir non agressifs.
Ce sont de bons compagnons pour les discus, ils tolèrent des températures élevées de 30ºC et n’aiment pas les aquariums avec beaucoup de courant.
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Généralement compatible
Petits tétras, Rasboras, Corydoras, Otocinclus et autres poissons communautaires…
A titre d’exemples :
- Carnegiella strigata
- Hemigrammus caudovittatus
- Hemigrammus erythrozonus
- Hyphessobrycon eques
- Hyphessobrycon erythrostigma
- Hyphssobrycon herbertaxelrodi
- Nannostomus
- Nannostomus mortenthaleri
- Paracheirodon axelrodi
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Parfois compatible
Les poissons légèrement agressifs comme les plus gros barbus ou les plus gros cichlidés peuvent causer un stress à long terme pour le cichlidé Curviceps.
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Rarement compatible
Les grandes espèces de poissons agressifs, comme les Amatitlania ou les gros poissons prédateurs que sont les Oscars…qui peuvent harceler ou même manger les plus petits cichlidés que sont les Laetacara Curviceps.
RAPPEL : Cependant, ce sont toujours des cichlidés qui, pendant la période de reproduction, peuvent défendre férocement leur progéniture, même contre des poissons beaucoup plus gros qu’eux !
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EAU
Pour assurer le bien-être des Laetacara curviceps, il sera important et vital pour ce poisson de toujours de maintenir des conditions d’eau optimales.
Les Laetacara curviceps sont des poissons peu exigeants en termes de dureté car ils tolèrent de larges marges bien qu’ils aiment être dans les eaux douces et acides.
En effet, les Laetacara curviceps préfèrent une plage de température de 24 à 28 °C (75 à 82 °F) et un pH compris entre 6,0 et 7,5.
Concernant le pH, une valeur appropriée se situe entre 5 et 7, tandis que la GH doit se situer entre 2 et 10.
Des changements d’eau réguliers et l’utilisation d’un système de filtration fiable sont aussi essentiels pour maintenir la qualité de l’eau.
Les Laetacara curviceps sont très sensibles au taux d’azote présent dans l’eau et aux changements de paramètres de leur eau, ce qui explique qu’il ne faut jamais perdre de vue, pour leur bonne maintenance, ces 2 critères et avoir toujours à l’esprit de :
1) Avoir un très bon système de filtration et plus particulièrement un filtre qui retient l’azote mais sans générer de courant excessif puisque ce sont des poissons qui aiment vivre dans des eaux calmes ;
2) Effectuer des changements d’eau quotidiens d’environ 10 % du volume du bac pour essayer de maintenir les paramètres chimiques relativement constants et éviter au passage toute accumulation de composés azotés.
Cette espèce est sensible aux niveaux accrus de nitrates dans l’eau.
D’autre part, ce sont des poissons très sensibles aux maladies comme l’Exophtalmie ou aux parasites internes comme l’hexamitose, donc en plus de maintenir des paramètres constants et une eau propre, il est conseillé de mettre en quarantaine sévère les nouveaux spécimens.
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ENVIRONNEMENT
L’eau doit être propre et toujours acide, comme les autres cichlidés nains, toujours sensibles aux composés azotés, ce doit être un aquarium avec une bonne filtration et des changements d’eau réguliers.
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Paramètres d’origine
Origine géographique : Amazone (Brésil)
- Température eau :24 → 29 °C
- pH : 5,0 → 6,0
- GH : 1 → 8
Un couple ces de poissons peut être conservé dans un aquarium de 70 litres aux dimensions typique des 60 × 40 × 30 centimètres.
Attention aux dérives en azote !
Ce cichlidé nain courbe est sensible à l’accumulation des déchets organiques entrant dans le cycle de l’azote !
Il est impératif de le conserver dans un aquarium propre avec une très faible concentration en nitrates.
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Paramètres de l’eau
- Le pH doit être maintenu entre des valeurs allant de légèrement acide à neutre (pH 7,0).
- Le dGH est idéalement compris entre 5 et 10.
- La température de l’eau sera de l’ordre de 24 à 26 °C.
- Renouvellements de l’eau sur la base de 10-15 % par semaine.
Sinon, ce sont des conditions classiques de maintenance de poissons du bassin amazonien avec un température assez élevée, entre 24 à 29°C, une eau faiblement minéralisée avec GH compris entre 1 à 8 et cette espèce préfère des conditions légèrement acides, dans l’intervalle 5,0 à 6,8.
Bien qu’ils préfèrent l’eau douce et acide, ils sont assez robustes et s’adapteront doucement de progressivement à une eau légèrement alcaline.
Utiliser l’extrémité supérieure de la plage de pH n’est pas idéal car la gêne procuré mais supportée par ces poissons ne leur ne permettra certainement pas d’obtenir leur meilleure coloration.
Néanmoins, en procédant de la sorte, les Laetacara curviceps vivront une vie normale dans ces conditions sous réserve que la plage de pH idéale se situe entre 5,5 et 7,5 mais il sera toujours plus simple de maintenir l’eau en dessous de 7,0.
La température du bac doit être réglée entre 23 et 27°C (72-80°F), mais pour des fins de reproduction, elle peut être réglée quelques degrés plus haut…provisoirement !
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ZONE DE VIE
Milieu et bas de la couche d’eau.
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ALIMENTATION
Laetacara curviceps est un omnivore et ce n’est pas un pensionnaire difficile à alimenter quand il est maintenu en captivité dans un aquarium.
Les Laetacara curviceps sont donc plutôt omnivores et doivent surtout suivre un régime alimentaire diversifié, c’est-à-dire une alimentation variée qui leur assurera une santé optimale et des couleurs vives.
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EN MILIEU NATUREL
Dans leur habitat naturel, ces cichlidés nains adoptent une stratégie alimentaire omnivore, englobant la consommation d’algues, de détritus organiques, d’insectes minuscules, de vers, de crustacés et de zooplancton varié.
Même s’il semble surtout être un omnivore, Laetacara curviceps démontre des habitudes alimentaires carnivores.
En effet, après analyses et observations en milieu naturel, le régime alimentaire de Laetacara curviceps est majoritairement composé d’insectes aquatiques adultes qui sont représentés notamment par les ordres des Coléoptères, des Hémiptères et des insectes immatures des Chironomidae.
C’est une espèce qui friande d’escargot et qui est capable de les ingérer quelle que soit leur taille.
Les Laetacara curviceps se nourrissent d’escargots en brisant elle brise la coquille des petits et harcèle les gros jusqu’à ce qu’ils l’abandonnent.
De plus, en analysant le régime alimentaire de cette espèce, il a été possible d’identifier dans leur estomac la présence d’Ichtyo-plancton et de crustacés adultes appartenant aux ordres des Amphipodes [1]et des Ostracodes[2] (OTTONI, 2018).
Les Laetacara curviceps sauvages sont aussi des butineurs qui se nourrissent d’algues, de détritus organiques, de petits insectes, de vers, de crustacés et d’autres zooplanctons.
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EN AQUARIUM
Pour nourrir les Laetacara curviceps, il est parfaitement possible d’utiliser des aliments du commerce aquariophile et plus particulièrement des aliments séchés en paillettes ou granulés qui serviront d’aliment de base.
En captivité, les Laetacara curviceps acceptent volontiers des aliments en flocons ou en granulés de haute qualité, mais dans ce contexte de maintenance, il est important de compléter très régulièrement leur alimentation avec des aliments vivants ou congelés tels que des crevettes de saumure, des vers de vase et des petits insectes.
Cette alimentation peut ensuite être complétée par des produits surgelés et vivants, tels que les Daphnies, les Artémias, les ver de vase et autres…
Les matières végétales telles que petits pois surgelés, les épinards ou la spiruline à base de produits alimentaires secs forment aussi un bon complément d’alimentation pour ces poissons et devraient aussi être offerts.
Omnivore, comme beaucoup de Cichilidés, Laetacara curviceps mange de tout, mais les nourritures vivantes ou congelées sont toujours appréciées et sont excellentes pour eux.

Repas de paillettes.
L’important étant de varier les menus… mais ceci reste valable pour pratiquement toutes les espèces de poissons et de cichlidés !
En aquarium, il est facile à nourrir, mais les meilleures conditions et couleurs offrent des repas réguliers de petits aliments vivants et congelés tels que les vers de vase, les daphnies et les artémias, ainsi que des flocons et des granulés séchés de bonne qualité, dont au moins certains devraient contenir un contenu supplémentaire de plantes ou d’algues.
Laetacara curviceps se nourrit de proies vivantes, ou congelées comme les daphnies, les artémias, les vers de vase, ainsi que les légumes comme les petit pois, les courgettes, la salade ou bien encore les épinards, mais il accepte sans difficulté la nourriture lyophilisées ou en granulés .
Les Laetacara curviceps sont des poissons omnivores qui préfèrent les protéines aux légumes.
Ils accepteront tous types d’aliments, qu’ils soient vivants (Vers Grindal, Daphnies…) ou surgelés (Artémias, larves de moustiques, larves de papillons..) et même les produits commerciaux (Flake, granule…) bien qu’il soit préférable de leur donner un alimentation variée où les aliments vivants et surgelés prédominent sur les aliments commerciaux, qui doivent toujours être pré-hydratés avec de l’eau d’aquarium.
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REGIME
Ces poissons sont omnivores et acceptent une très grande variété d’aliments, y compris des flocons de qualité, des granulés, des aliments congelés et vivants et, de plus, ils ne sont pas difficile à nourrir !
Par conséquent, il faudra tout simplement veiller à leur fournir une alimentation équilibrée pour maintenir leur santé et leurs couleurs.
Dans la nature, Laetacara curviceps se nourrit de tout ce qu’il trouve sur son chemin et qu’il considère comme comestible, que ce soient des algues, des détritus organiques, des petits insectes, des vers, des crustacés et d’autres zooplanctons.
En aquarium, il est facile à nourrir mais pour maintenir ses meilleures conditions et couleurs, il est recommandé de lui offrir régulièrement de petits aliments vivants et congelés tels que du ver de vase, des Daphnies et des Artémia, ainsi que des flocons et granulés de bonne qualité comprenant des éléments végétaux ou algales supplémentaires.
Les Laetacara curviceps prospèreront grâce à un régime alimentaire composé d’aliments vivants ou congelés tels que des vers de terre finement hachés, des vers de vase, des crevettes de saumure et des tubifex.
Offrir une variété d’aliments aidera vraiment à maintenir leurs couleurs vives et à garantir qu’ils reçoivent les nutriments nécessaires.
Lors du conditionnement en vue de leur reproduction, une alimentation plus importante en vivants sera incroyablement utile pour les faire se reproduire.
Les poissons sauvages se nourrissent en recherchant au fond du cours, des algues, des débris organiques, des petits insectes, des vers, des crustacés et d’autres zooplanctons.
Dans l’aquarium, Laetacara curviceps est facile à nourrir, car il accepte généralement sans problème les aliments secs, mais les meilleures conditions et couleurs sont obtenues en proposant des repas réguliers de petits aliments vivants et/ou congelés, tels que Chironomus, Daphnies et Artémias, ainsi que des aliments secs, même quand la nourriture se présente sous forme de granulés ou de granulés de bonne qualité, dont idéalement certains doivent être à base de plantes ou d’algues.
Cette part végétarienne peut également être complété par des légumes blanchis (épinards, petits pois, courgettes…ils en raffolent !
L’alimentation doit être variée, ils mangent de tout mais il ne faut pas toujours leur donner la même nourriture.
Cependant, pour assurer une santé et une vitalité optimales, il est recommandé de leur fournir une alimentation régulière composée de petits aliments vivants et congelés, tels que des vers de vase, des daphnies et des artémias.
Ce régime nutritionnel doit être complété par des flocons et des granulés séchés de première qualité, en mettant l’accent sur les sélections qui intègrent des composants végétaux ou algaux supplémentaires.
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AQUARIUM
Cette espèce a été introduite pour la première fois dans le commerce aquariophile allemand en 1909 sous le nom d’Acara thayeri.
Plus tard, elle a été reconnue comme une nouvelle espèce et, en 1924, Ernst AHL, l’ancien conservateur d’ichtyologie et d’herpétologie au musée de Berlin, a utilisé des spécimens d’aquarium pour la décrire comme « Acara curviceps ».
Depuis cette date, devenu « Laetacara curviceps » est devenu une espèce répandue dans le monde aquariophile.
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CONFIGURATION DE L’AQUARIUM
Dimensions minimales de l’aquarium
Un bac dont les dimensions minimales seraient 60 x 40 x 40 (hauteur) centimètres (soit 96 litres ) convient parfaitement pour accueillir un couple de Laetacara curviceps, sans autres cichlidés.
Pour plusieurs couples, il faudra augmenter la taille de l’aquarium pour que les couples formés et/ou ceux qui se formeront progressivement puissent à leur tour disposer de territoires en propre.
Ces cichlidés offrent l’avantage de ne pas imposer aux aquariophiles d’avoir à leur disposition de grands bacs mais doivent autoriser également l’existence d’espaces libres pour la nage libre !
En raison de leur petite taille, en fait, ces cichlidés n’ont même pas besoin d’un grand aquarium, les spécimens adultes n’atteindront que 8-10 maximum, mais ce qui importe vraiment est que ces poissons doivent ils doivent être gardés par couples car les spécimens seuls auront tendance à se cacher beaucoup et à avoir un comportement dégradé.
Ils doivent donc être gardés en couple car souvent ces poissons se mettent en couple à la fin de leur stade juvénile et cet appariement se produit souvent pour toute leur vie…
Dans ces conditions, remplacer un des deux partenaires perdu peut se révéler délicat et échouer mais se produira, probablement avec de la patience et après une période de temps d’acceptation.
Laetacara curviceps est un très bon choix pour un aquariophile ayant un espace limité pour installer son aquarium car ces poissons ne réclament pas une configuration d’aquarium gigantesque qui impressionnera leurs invités.
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DECOR & AQUARIUM BIOTOPE
Les Laetacara curviceps apprécient particulièrement dans des bacs plantés dans lesquels ils s’épanouissent pleinement, à savoir, en comparaison qu’ils ont quand même besoin de plus d’espace ouvert que les Apistogramma.
Contrairement à beaucoup d’autres cichlidés, ces poissons n’ont pas besoin de tout le décor traditionnel associé à un aquarium de cichlidés comme beaucoup de bois de tourbière ou de grottes, leur principale exigence est de disposer de beaucoup d’espace pour nager car ce sont des poissons très actifs.
Le bois de tourbière peut être ajouté pour aider à garder l’eau acide, mais tout autre décor est facultatif. Les compagnons de réservoir doivent être pacifiques car ce poisson n’est pas agressif mais peut devenir territorial lors de la ponte, certaines des plus grandes espèces de tétras sont idéales et un poisson-chat plus petit ou des Corydoras pour les habitants du fond garderont le substrat propre.
Dans ce bac, il faudra prévoir l’aménagement de nombreux abris et cachettes qui sont nécessaires, il faudra y ajouter des grottes, des pierres, des rochers, du bois et des racines, ainsi que de nombreuses plantes, y compris celles flottantes qui atténuent la lumière.
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SUBSTRAT
Pour le fond, il est recommandé d’utiliser du gravier ou du sable, ainsi que de la pierre lisse pour faciliter sa reproduction.
L’aquarium doit être équipé d’un substrat sableux sombre avec une couche épaisse.
Les Laetacara curviceps préfèrent les substrats à grains fins qui leur permettent de creuser des fosses peu profondes pour élever leurs alevins.
Il faudra également prévoir quelques pierres plates, qui constituent le substrat idéal pour la ponte.
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PLANTES
La maintenance de ce petit cichlidé qu’est Laetacara curviceps permet la réalisation d’un bac amazonien planté, voire très planté et dont la décoration sera constituée à la fois de racines de tourbières et de quelques schistes…des belles perspectives en termes de décoration !
Le meilleur choix se portera sur les plantes flottantes ou celles pouvant être fixées sur des éléments décoratifs de l’aquarium, le choix se portera de préférence sur les Anubias (Mousse de Java, Cladophora, Microsorium, Hygrophylla, Bucephalandra…) qui sont des plantes épiphytes qui poussent sur un support aérien ou terrestre mais sans besoin d’être implantée dans la terre/substrat de l’aquarium.
Ces plantes épiphytes se nourrissent en captant directement dans l’eau tous les éléments nécessaires à leur croissance et poussent sur les troncs, les branches d’autres végétaux ou sur des roches… et il ne faut jamais oublier que Laetacara curviceps a tendance à creuser dans le sol.
Par conséquent, moyennant quelques précautions et aménagements, les Laetacara curviceps peuvent même être maintenus dans des aquariums très plantés ce qui est une autre caractéristique inhabituelle pour la plupart des cichlidés, car en effet, ils n’abimeront jamais les plantes, ils ne dérangeront pas les racines des plantes ou n’essaieront pas de les manger.
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ECLAIRAGE
L’éclairage devra ne pas être trop intense, il sera conditionné et adapté à la présence des plantes qui seront installées dans l’aquarium des Laetacara curviceps.
Si un éclairage assez puissant devait être mis en place, il faudra créer des zones ombragées dans le bac pour que ces poissons ne soient pas gênés par une luminosité trop forte : Le recours aux plantes flottantes peut s’avérer être une bonne solution..
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FILTRATION
Pour des petits cichlidés, il faut bien admettre que les Laetacara curviceps produisent beaucoup de déchets !
Dans ces conditions, il faut s’assurer que leur bac est bien filtré et des changements d’eau réguliers sont toujours effectués d’une volume de 10 à 15% par semaine pour maintenir la qualité de l’eau élevée.
Les Laetacara curviceps n’aiment pas le courant, c’est pourquoi le débit du filtre doit également être réglé de manière à déplacer l’eau le moins possible : Si le débit du filtre est trop puissant, il faudra en casser le reflux de sortie !
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REPRODUCTION
Les Laetacara curviceps sont des poissons reproducteurs de substrat.
Les mâles et les femelles creusent des sites de ponte dans le substrat.
Les Laetacara curviceps frayent pendant la saison des pluies à Températures de l’eau alors que l’eau peut varier de 27 à 30 degrés Celsius : « Le poisson chercher alors des endroits moins profonds et sablonneux, des lieux avec des pierres où les femelles pourront déposer leur frai [sic] ».
Les œufs sont déposés et fécondés dans ces sites.
Les parents surveillent et protègent les œufs et les alevins.
La reproduction de ces cichlidés est à la portée d’un aquariophile moyennement expérimenté, certains diront de tous niveaux d’expérience.
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RISQUES D’HYBRIDATION
Attention « Laetacara curviceps » est assez semblable en apparence et étroitement lié à « Laetacara dorsigera » !
A savoir que les individus juvéniles des deux espèces sont souvent confondus dans les magasins d’aquariophilie et, dans tous les cas se ressemblent beaucoup.
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Exemple de reproduction
J’avais gardé, mais je n’avais pas réussi à reproduire, des Laetacara curviceps quelques années auparavant.
J’étais toujours capable de les faire frayer, mais j’avais du mal à élever les bébés.
Les œufs n’arrivaient pas à l’éclosion ou se transformaient immédiatement en champignons.
À ce stade de ma « carrière de cichlidé », j’étais encore un débutant.
Éric Rogne, membre du GCCA, m’a donné six juvéniles.
Je les ai placés dans un bac de 10 gallons pour qu’ils grandissent et je les ai rapidement oubliés.
Ils étaient surpeuplés, mais ils ont grandi, mais d’après mes rares regards dans le bac, je pouvais dire qu’ils n’étaient pas très heureux.
J’étais en train d’installer un bac de 110 gallons et j’avais besoin de poissons de rodage, alors j’ai mis les Laetacara curviceps.
Deux jours plus tard, un couple avait posé un pot en terre cuite et avait pondu dessus.
Le changement de couleur profond était une indication certaine.
Étrangement, le plus gros poisson mâle s’est « assis » sur les œufs tandis que la femelle patrouillait aux abords du territoire.
Malheureusement, les parents ont mangé les œufs le lendemain.
Au fil des ans, j’ai eu plus de succès en faisant pondre des cichlidés nains d’Amérique du Sud dans des conditions d’eau douce.
Deux semaines plus tard, j’ai fait un changement d’eau de 50 % avec de l’eau à 100 % par osmose inverse (douce). J’ai également ajouté dix cuillères à café de Kent pH Down pour acidifier l’eau.
Le lendemain même, le couple de Laetacara curviceps a pondu à nouveau.
J’ai compté environ une centaine d’œufs très petits et je les ai retirés pour les faire éclore artificiellement.
Au bout de trois jours, les œufs sont tombés du pot en terre cuite et se sont tortillés au fond du bac d’éclosion. Au bout de sept jours au total, les très petits alevins nageaient librement.
J’ai donné de la poudre HIKARI FIRST BITE et des crevettes de saumure de petite taille fraîchement écloses.
Les alevins se portaient bien, mais environ une semaine après que les alevins aient commencé à nager librement, j’ai eu une mort massive.
La mortalité était probablement due à des problèmes de qualité de l’eau et à une suralimentation.
Il est possible de donner trop de crevettes de saumure aux bébés et de les faire « éclater ».
J’ai finalement pu sauver huit alevins, assez pour un BAP !
Les alevins grandissent lentement, malheureusement. À cinq semaines, ils ne mesurent qu’environ trois huitièmes de pouce de long.
Hier, les Laetacara curviceps ont frayé à nouveau, mais ont mangé leurs œufs.
D’après mon expérience, ce ne sont pas de très bons parents.
Ils pourraient mieux se porter dans un aquarium densément aménagé.
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AVANT LA REPRODUCTION
Formation d’un couple reproducteur
Les Laetacara curviceps vont se mettre en couple très jeunes, à une taille d’à peine 4 cm.
En apparence, il semblerait que dans les préliminaires à la reproduction, ces poissons se livrent à des simulacres de comportement un peu agressif comme s’ils s’embrouillaient et effectuant des petits affrontements, sans conséquence, lors de la mise en couple.
Ces scènes ne durent guère longtemps et se finissent sans mal quand mâle et femelle partent nageant conjointement et , au finale se reproduisent !
Ce stade franchi, il faut savoir que les le couple restera uni pour le reste de leur vie (espèce monogame) ou à défaut, sur une longue période.
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Préparation du bac
Deux options sur le choix du type de bac s’offrent pour reproduire ce cichlidés :
- Préparer/utiliser un bac dédié à la reproduction ;
- Reproduction dans le bac de vie (communautaire) des Laetacara curviceps.
Les 2 options se valent des lors que l’environnement sera propice à la reproduction et que ces cichlidés se sentirons bien dans leur bac habituel ou provisoire.
Avantages :
- Dans le choix du bac destiné uniquement à la reproduction, sa taille pourra être plus réduite que le bac de vie/communautaire ;
- Il sera possible de n’y ajouter aucun substrat et il sera même plutôt conseillé de garder le fond du bac nu pour faciliter l’entretien du bac et ajoutez quelques rochers plats qui serviront de sites de frai, contrairement à beaucoup de cichlidés, ceux-ci n’ont pas besoin de grottes pour frayer.
Contrainte :
- La qualité de l’eau du bac de reproduction doit être élevée et ce bac sera obligatoirement cyclé !
Le critère déterminant du choix entre ces 2 bacs dépendra surtout de ce voudra faire l’éleveur de tous les nouveaux Laetacara qui naitront !
Un bac de reproduction conviendra mieux pour conserver toute la ponte et les alevins, tandis qu’un bac communautaire peuplé d’autres espèces potentiellement prédatrices, aura à termes une population auto-régulée.
En ce qui concerne le décor, celui-ci sera composé de roches, racines et plantes qui seront disposées sur le pourtour du bac afin de favoriser une zone de nage libre dénuée d’obstacles.
Cet espace dégagé pour nager est indispensable.
Des cachettes sont mises à la disposions de la femelle, cela permet d’assurer une certaine tranquillité contre les ardeurs du mâle.
Le bac sera éclairé avec une intensité lumineuse moyenne.
La propreté sera assurée par une bonne filtration de 2 à 3 fois le volume par heure avec rejet en surface, cette méthode augmente l’oxygénation du milieu.
Des changements d’eau régulier de 25% minimum semaine, avec un nettoyage mensuel des masses filtrantes participe à maintenir l’espèce dans de bonnes conditions.
La qualité de l’eau est primordial elle doit être limpide et si possible avec très peu de Nitrates (prévoir dans certains cas un dénitrateur pas osmose), un pH de 6,5-6,9 (préféré la valeur haute), une dureté de 2 à 14°dGH,une température située dans une fourchette de 22- 26°C, 25°C étant la température la plus appropriée.
La température de l’eau doit être réglée entre 26-30°C et idéalement il sera préférable d’utiliser un filtre à éponge à air comprimé pour la filtration qui garantira qu’aucun alevin potentiel ne sera aspiré par les tuyaux d’admission.
La préservation de paramètres aquatiques stables demeure d’une importance primordiale, avec un pH légèrement orienté vers l’acidité ou la neutralité et des températures oscillant entre 25 et 28°C constituant le zénith des conditions favorables.
La reproduction de ces cichlidés nains nécessite une re-création minutieuse de leurs conditions d’habitat indigènes.
Un aquarium bien aménagé, richement décoré d’une végétation florissante et agrémenté de nombreuses possibilités de dissimulation, telles que des grottes, des crevasses et des feuilles mortes au design complexe, imite leur milieu d’origine et offre l’isolement requis, essentiel pour favoriser les efforts de reproduction du couple…et offre un environnement parfait pour observer ces poissons tout au long de leur reproduction.
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Conditionnement des reproducteurs
Dans une eau de 27 à 28°C, douce à moyennement dure 2-14°dGH, optimum 2-6°dGH et légèrement acide pH 6,0-6,8, renouveler régulièrement une partie de l’eau car dans une eau vieille ce poisson est très réceptif aux maladies comme L’exophtalmie ( yeux exorbités entrainant la cécité ).
De préférence, il faudra séparer le futur couple reproducteur des autres poissons et, au choix, l’introduire dans un bac de reproduction avec une eau à :
- une température de 27-28°C ;
- un pH de 6,0-6,8 ;
- une dureté de l’eau de 2-6 dH.
Pendant les semaines qui précèdent la reproduction, le couple aura été conditionné, au niveau de son alimentation avec des distributions de larves d’insectes, des crustacés, et des changements partiels d’eau fréquents doivent être effectués.
A défaut de disposer en quantité suffisante de nourriture vivante, il est aussi possible de leur offrir des repas réguliers d’aliments vivants ou congelés.
Non seulement cela aidera à déclencher le frai, mais ces apports renforceront la vigueur des poissons car leurs organismes seront sollicités pendant cette période et les parents ne se remettront à manger que lorsque les alevins auront éclos.
Le fait de procéder à de petits changements d’eau avec de l’eau non chauffée est aussi une bonne technique qui peut souvent permettre de déclencher la ponte, mais, à force de constations et d’expériences réussies, il faut bien admettre que ces poissons n’ont pas besoin de beaucoup d’incitations pour y parvenir.
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Parade nuptiale
La parade nuptiale des Laetacara curviceps est jugée plutôt assez mouvementée voire même explosive par instants.
Elle précède toujours la ponte.
Au moment de former un couple, les deux poissons, lors de leur parade nuptiale donnent l’impression qu’ils se chamaillent voire même qu’ils s’embrouillent.
Ces sortes d’affrontement sont sans conséquence, ni blessure mais sont certainement susceptibles de sceller leur union !
Cette situation dure peu de temps, et lorsque les deux poissons semblent s’etre acceptés ils se mettent à évoluer ensemble dans le bac et rapidement, ils se reproduiront.
A partir de ce moment de leur parade nuptiale, ils resteront généralement avec leur compagnon pour le reste de leur vie : Laetacara curviceps est une espèce monogame.
Puis le couple une fois formé, à tendance à rester uni très longtemps.
Au moment où les Laetacara curviceps se sentent prêts à pondre, il commencent alors à nettoyer une pierre, un galet, ou une racine incliné.
Durant la phase de parade nuptiale, le mâle subit une métamorphose notable, accentuant sa pigmentation et présentant des extensions de nageoires élaborées pour attirer l’attention de sa contrepartie femelle.
Ce rituel de parade nuptiale se déroule à travers une séquence de comportements méticuleusement chorégraphiés, englobant des nageoires déployées, des claquements de queue et des démonstrations irisées, composant collectivement un ballet complexe d’affection.
Une fois le lien solide établi entre les deux partenaires, la femelle Laetacara curviceps exerce sa prérogative en sélectionnant un site de reproduction judicieux, souvent niché dans une enclave caverneuse ou une fissure isolée mais aussi souvent stratégiquement proche de son domaine territorial désigné.
Une fois la parade nuptiale définitivement consommée, la femelle Laetacara curviceps pond méticuleusement ses œufs dans l’enclave choisie et les féconde ensuite assidûment, tandis que le mâle assume avec diligence le rôle de gardien, protégeant avec vigilance l’enceinte immédiate des empiètements potentiels et cultivant un environnement propice à la maturation progressive des entités embryonnaires.
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Prémices
L’implantation et la défense d’un territoire par les mâles précèdent la formation du couple.
Avant l’accouplement, le couple se livre à des activités de défense territoriale, de sélection et de préparation de nids circulaires dans le substrat.
Une fois prêts, les poissons nettoient le site de ponte choisi pour les œufs.
La volonté prochaine de frayer se manifeste par un changement de couleur du corps qui tend vers une couleur plus foncée.
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PENDANT LA REPRODUCTION
Ponte
En tant que pondeur sur substrat ouvert, les œufs des Laetacara curviceps sont pondus :
- En ligne distincte sur une pierre plate ou une feuille horizontale ;
- Sur une surface de 2 à 3 centimètres2;
- Le volume d’une ponte normale est d’environ 300 œufs ;
Les œufs sont immédiatement fécondés par le mâle : Elle n’en pond que quelques-uns à la fois, laissant le mâle venir périodiquement féconder les œufs jusqu’à ce que ceux-ci aient été pondus par la femelle.
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Période d’incubation
Les deux parents s’occuperont des œufs, brasseront et feront circuler d’eau autour d’eaux, enlèveront au fur et à mesure ceux qui sont devenus blancs à cause des champignons.
Ils continueront à le faire jusqu’à ce que les œufs commencent à éclore, ce qui se produit normalement 36 à 48 heures après la ponte.
Tandis que les œufs sont veillés, « aérés et ventilés » par la femelle, le mâle surveille le site de ponte.
Il est possible que les nouveaux couples ne réussissent pas leurs premières tentatives de reproduction.
Plusieurs explications sont plausibles dont celle, entre autres, que les reproducteurs auraient pu être surpris lors de leur première ponte et par reflexe (?) auraient manger leurs œufs !
Cette situation, quoiqu‘elle en coute aux espoirs de l’éleveur est tout à fait normale : Les Laetacara curviceps finiront par s’y habituer et deviendront des parents efficaces.
Les premières pontes sont souvent dévorées au bout de 1 à 2 jours, les suivantes sont, par contre, soignées et élevées avec de grands soins de la part de reproducteurs pendant 2 ou 3 semaines.
Si malgré tout ce comportement persiste, les œufs devront être retirés juste après la ponte et leur fertilisation par le mâle.
Autre phénomène qui peut survenir : Il arrive souvent que se produise ce qu’on appelle une « reproduction artificielle ».
Cela se produit lorsque deux femelles « font semblant » de former un couple.
Ils pondent tous les deux des œufs et en prennent soin, même s’ils n’ont pas été fécondés.
Parfois deux femelles se comportent en vrai couple, l’une d’elles joue alors le rôle du mâle, mais les œufs ne seront évidemment pas fécondés.
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Incubation & Eclosion
La phase d’incubation, qui dure généralement plusieurs jours, se déroule sous la surveillance méticuleuse du mâle, qui joue un rôle proactif dans l’entretien de la vie naissante.
À l’émergence des alevins, ils trouvent un premier refuge dans l’abri de leur lieu de naissance.
Après la ponte, les œufs éclosent au bout de deux ou trois jours.
La durée de leur incubation est fonction de la température de l’eau, et en règle générale les larves de poisson éclosent au bout de 40 à 50 heures environ.
Après l’éclosion, les larves sont déplacées vers des trous préalablement creusés dans le substrat et commencent à nager librement après 5 à 7 jours.
A ce stade, ils doivent être nourris avec des micro vers et/ou des Naupliies d’Artémias.
La garde parentale des parents dure plusieurs semaines et parfois plus.
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Nage libre des alevins
Après l’éclosion des œufs, les larves n’ont pas besoin d’être nourries car elles doivent avant commencer à nager, elles doivent avoir consommé leurs sacs vitellins et pour y parvenir, sous haute surveillance des parents, elles restent dans le nid creusé jusqu’à ce que ce processus soit terminé.
Une fois les sacs vitellins consommés, les alevins sont capable de commencer à nager librement et, à ce stade, il faut envisager de leur donner un apport nutritif qui n’existe pas forcément dans un aquarium par rapport au milieu naturel.
Il est maintenant temps de commencer à leur donner de petits repas 2 à 3 fois par jour.
Lorsque les alevins ont commencé à nager librement, la famille se déplace lentement sur son territoire et dans les environs.
Au fur et à mesure de l’évolution des cichlidés juvéniles, les parents les guident en organisent des incursions dans les confins de l’aquarium, où ils apprennent aux jeunes à se nourrir.
Un approvisionnement judicieux en aliments vivants ou congelés de taille appropriée reste impératif pour répondre aux besoins alimentaires particuliers des alevins en développement, distincts de ceux de leurs homologues adultes.
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Première alimentation des alevins
Les larves/alevins, malgré leur petite taille peuvent être nourris avec des infusoires et des naupliies d’Artémias et même avec des aliments spécifiques du commerce.
La femelle se chargera de capturer la nourriture la plus petite, de la briser et de la cracher sur ses petits qui l’accepteront facilement ainsi que naupliies d’Artémias…
Il est aussi possible, pour se faciliter cette tache de nourrissage de distribuer des aliments issus du commerce aquariophile et destinés aux alevins.
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Garde parentale
La protection parentale constitue une adaptation très importante du poisson pour assurer la survie de sa progéniture.
Les deux parents restent constamment avec leur progéniture, s’éloignant que très brièvement pour ensuite attaquer les autres poissons qui s’approchaient.
Le ou les parents veillent sur leur ponte au moment le plus critique, lorsque le jeune frai sans défense est très vulnérable.
Au sens le plus large, chaque espèce, ou presque, pratique un genre de protection parentale passive ou active.
Les parents assurent des gardes égales pour protéger les œufs et les alevins.
Aussi dévoués que soient leurs parents, ils semblent parfois confus et mangent leurs propres œufs.
S’ils craignent pour la sécurité de leur progéniture, les parents ramassent la couvée dans leur bouche et les transvasent ailleurs.
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LA PROTECTION PARENTALE PASSIVE OU ACTIVE
Protection parentale passive.
C’est en fait la « prévoyance maternelle atavique » de la femelle qui fournit davantage de vitellus à l’embryon pour le maintenir longtemps en vie, ou qui dépose ses œufs là où s’offrent les conditions de milieu optimales les plus probables, hors de portée de ses ennemis.
Chez certaines espèces, les œufs contiennent une substance vénéneuse qui tient les prédateurs à l’écart.
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Soins parentaux actifs
Dans ce cas, l’un des géniteurs ou tous les deux participent activement aux soins et à la défense de leurs œufs et larves, parfois même du jeune frai.
Cette vigilance implique le choix et la préparation d’un emplacement convenable pour y déposer les œufs, la sélection d’un substrat idoine auquel les œufs puissent adhérer, la recherche de matériaux pour le nid et enfin sa construction.
Les poissons qui se bornent à aménager l’emplacement de leur ponte, en nettoyant simplement le buisson radiculaire de la végétation, ont la forme la plus primitive de « nid », sans recherche de matériaux ni véritable construction d’abri.
En revanche, les « constructeurs de nid » tels que le gourami géant, qui vont cueillir avec leur bouche des cailloux, feuilles, racines etc…
Þ Ces poissons sont de véritables nidificateurs.
D’autres gouramis préparent leur nid avec des débris végétaux qu’ils cimentent de mucus.
Les constructeurs de « radeaux d’écume/bulles », comme les Trichogaster spp., font leur nid de bulles d’air agglutinées de mucus, d’un goût désagréable, dont l’amas protège les œufs au milieu duquel ils sont cachés.
Et puis, viennent les Cichlidés à incubation buccale (Tilapia leucosticta, Tilapia galilea, Tilapia macrochir, Tilapia nilotica, Tilapia variabilis, Tilapia macrocephala, Haplochromis spp., Astatoreochromis alluandi, Serranochromis spp., Petenia spp., etc.) qui recueillent les œufs dans leur bouche, où ils les gardent jusqu’à éclosion.
Chez les tilapias, c’est la femelle qui se charge de cette incubation pour Tilapia leucosticta, Tilapia macrochir, Tilapia nilotica et Tilapia variabilis, le mâle pour Tilapia macrocephala et les deux parents pour Tilapia galilea.
Dans le cas d’Etropus suratensis (dénommée « pearlspot » dans le sous-continent indien), les œufs sont collés par la femelle sous des matériaux immergés où le mâle les féconde et où ils restent jusqu’à l’éclosion, puis les larves nouvellement écloses sont emportées par le mâle dans des excavations voisines qu’il a creusées, changeant de trou environ une fois par jour.
Finalement, c’est la femelle qui assure la garde des juvéniles.
Ceux des tilapias qui ne pratiquent pas l’incubation buccale (Tilapia zillii, Tilapia melanopleura et Tilapia sparmanii) déposent leurs œufs sur des pierres ou d’autres substrats, au-dessus desquels ils maintiennent une veille fébrile jusque et y compris le stade larvaire.
Outre le dépôt des œufs dans un endroit sûr et approprié, les soins parentaux se poursuivent avec l’oxygénation et la protection des œufs, parfois aussi celle des larves et même du jeune frai.
C’est l’un des géniteurs qui se charge de l’oxygénation en produisant avec ses nageoires un courant d’eau permanent, l’autre assurant la garde des œufs ou des larves contre les petits ennemis ou de plus gros prédateurs.
Ils nettoient aussi les œufs au fur et à mesure de leur développement et enlèvent du « nid » ceux qui n’ont pas été fécondés.
D’une manière générale, à propos de l’influence des soins parentaux sur le nombre d’œufs produits, on peut tirer les conclusions suivantes:
- les poissons qui exercent une protection parentale passive et produisent plus d’œufs que ceux qui l’assurent activement ;
- les poissons à soins parentaux actifs produisent beaucoup moins d’œufs que ceux qui n’exercent aucune protection parentale ;
- les poissons qui délaissent leurs œufs après la ponte en produisent davantage que ceux qui ne les abandonnent pas.
Le nombre d’œufs produits par kilogramme de poids corporel dépend de la taille des œufs.
- Les espèces qui pondent des œufs très petits (de 0,3 à 0,5 millimètres de diamètre) produisent entre 500 000 et 1 million d’œufs par kilogramme de leur poids corporel ;
- Celles dont les œufs sont de taille moyenne (de 0,8 à 1,1 millimètres) seulement de 100 000 à 300 000 ;
- Celles dont les œufs ont de 1,5 à 2,5 millimètres de diamètre n’en produisent plus que de 5 000 à 50 000 par kilogramme de leur poids.
Lorsqu’ils élèvent des poissons dont la protection parentale est bien développée, les pisciculteurs n’ont pas besoin d’avoir recours à la reproduction artificielle.
Toutefois, ces espèces, particulièrement les tilapias, posent souvent un problème de surpopulation des étangs.
Le pisciculteur/éleveur aquariophile devra donc prendre certaines mesures pour prévenir une multiplication excessive car c’est ainsi que l’on est amené à pratiquer souvent l’élevage unisexué, ou bien l’élevage combiné avec des espèces prédatrices.
Les parents pratiquent des soins parentaux intenses, vérifiant assidûment d’abord les œufs, qu’ils pondent sur des rochers plats ou dans des grottes, puis aussi les petits éclos, en les protégeant des autres poissons.
Une température élevée accélère le processus de maturation des œufs mais rend aussi plus nerveux les reproducteurs qui pourraient manger les œufs, il convient de ne rien faire à ce sujet.
Pendant les premiers jours après l’éclosion, les nouveau-nés devront entièrement résorber leur sac vitellin et resteront attachés au rocher pendant environ une semaine à l’issue de laquelle les larves de Laetacara curviceps seront en mesure de nager dans le bac par leurs propres moyens.
Pendant les premières périodes de la vie, il est conseillé de nourrir les alevins avec des naupliies d’Artémias éclos à cet effet ; lorsqu’ils atteignent une taille de quelques centimètres, ils peuvent être nourris comme les adultes.
Ce sont des poissons amicaux en dehors de la saison de ponte, mais pendant la saison de ponte, ils sont assez insupportables. Les parents s’occupent des jeunes.
Après l’accouplement, le couple a continué à s’occuper de sa progéniture jusqu’à l’indépendance.
Tout en s’occupant des œufs et des larves, les parents effectuaient à tour de rôle les activités parentales.
Tandis qu’un membre du couple restait avec la progéniture (impliqué dans les activités d’entretien), l’autre était impliqué dans la défense de la progéniture.
Le comportement reproducteur des Laetacara suit le modèle des cichlidés néotropicaux.
L’utilisation de substrats sableux et la coopération manifestée par les mâles et les femelles lors des soins parentaux favorisent probablement la colonisation de cette espèce dans des milieux dégradés.
Ces poissons pondent leurs œufs collants sur des feuilles lâches dans le substrat et peuvent éventuellement les déplacer vers d’autres endroits.
Ce comportement semble être une réponse anti-prédation et contre les fluctuations du niveau d’eau (KEENLEYSIDE & PRINCE, 1976; DUPUIS & KEENLEYSIDE, 1982).
Dans les environnements où les changements environnementaux sont imprévisibles et récurrents, comme ceux dans lesquels Laetacara curviceps occupe, la capacité de transporter sa progéniture vers des endroits plus sûrs peut être décisive pour sa survie.
Les stratégies comportementales présentées par Laetacara sp. lors de la reproduction, comme l’utilisation de substrats sableux, la capacité de transporter la progéniture et la coopération entre mâles et femelles dans les soins parentaux, sont probablement fondamentaux pour le succès de cette espèce à occuper des environnements soumis à une forte pression anthropique.
Laetacara sp. est un cichlidé gardien de substrat typique d’Amérique du Sud qui présente une période prolongée de soins parentaux avec la coopération des deux parents.
Cependant, la généralisation selon laquelle la division des fonctions parentales représente le modèle des cycadales néotropicales n’a pas été testée chez cette espèce.
Certains auteurs suggèrent que la différence de taille entre les hommes et les femmes est un prédicteur important de la division des rôles parentaux, le membre le plus grand du couple investissant davantage dans la défense territoriale (BARLOW, 1974 ; ITZKOWITZ & Al., 2005).
Le fait que les mâles de Laetacara sp. être plus grand que les femelles indiquerait une prédisposition de ce sexe à investir davantage dans la défense de sa progéniture que les femelles.
Partant de ces prémisses, l’objectif de cette étude était de tester l’hypothèse d’une division des fonctions parentales entre les mâles et les femelles de Laetacara sp.
Le comportement des mâles et des femelles a été étudié chez des couples à différents stades de reproduction.
Le temps passé à proximité de la progéniture était utilisé comme indicateur de la répartition des fonctions entre les sexes.
Le membre du couple qui s’engage dans la défense territoriale s’éloigne davantage de la progéniture et, par conséquent, passe moins de temps à proximité d’elle, tandis que les activités d’entretien nécessitent une plus grande proximité avec la progéniture.
Ainsi, on s’attend à ce que chez Laetacara, les mâles passent moins de temps à proximité de leur progéniture que les femelles.
En outre, au chapitre 1, il est devenu clair que lancer des attaques est un élément important de la défense du territoire et de sa descendance.
Comme les sexes peuvent différer dans les stratégies de combat qu’ils emploient (ITZKOWITZ, 1985 ; NAKANO & NAGOSHI, 1990), outre le temps passé à proximité de la progéniture, d’éventuelles différences dans la fréquence des unités agostiques émises entre les sexes ont également été prises en compte dans cette étude.
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Construction d’un nid
Excavation par ondulation : La partie ventrale du corps est plaquée contre le substrat tandis que le poisson avance, effectuant des mouvements rapides de battements de queue et d’ondulations du corps.
L’autre unité comportementale décrite, creuser avec la bouche, est peu fréquente (chapitre 1) et n’a pas été prise en compte ici en raison de la difficulté de la distinguer des activités de recherche de nourriture.
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LES COMPORTEMENTS DEFENSIFS & OFFENSIFS
MENACES
Menace latérale : un poisson se positionne près de l’adversaire, lève ses nageoires et ouvre son opercule, exposant la partie latérale de son corps.
Menace Frontale Simultanée : deux poissons se positionnent l’un en face de l’autre sans ouvrir leur opercule. Ils peuvent rester dans cette posture même lorsqu’ils sont loin et pendant une durée variable.
Ouverture operculaire : Un poisson se positionne avec la tête face à un adversaire, ouvre l’opercule et abaisse la membrane brachiostégale, en adoptant une posture corporelle en forme de « S » courbé latéralement.
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ATTAQUES
Poursuite : Un poisson nage vers l’adversaire en fuite.
Ondulation : un poisson ou les deux poissons ondulent intensément leur corps antéro-postérieur contre l’adversaire.
Side Attack : un poisson s’approche et frappe le corps de l’adversaire avec la gueule ouverte.
Confrontation frontale : deux poissons s’approchent frontalement, la bouche ouverte et se touchent ou se mordent la mâchoire.
Ils peuvent décrire un parcours circulaire tout en gardant la bouche en contact.
Ce comportement peut durer de quelques secondes à environ une minute.
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Soins biparentaux à Laetacara sp.
Il s’agit d’une activité coopérative entre mâles et femelles avec répartition des fonctions parentales.
Bien que les mâles et les femelles accomplissent toutes les activités, chaque sexe est davantage impliqué dans un rôle parental.
Ces différences sont évidentes dès les premières phases de reproduction et disparaissent lorsque la progéniture commence à nager librement.
Les fonctions exercées par les mâles et les femelles pendant les soins parentaux comprennent les activités d’entretien et de défense de la progéniture.
La première activité est positivement tandis que la seconde est négativement corrélée au temps pendant lequel les parents restent proches de leur progéniture (ITZKOWITZ ET NYBY, 1982 ; ROGERS, 1988 ; ITZKOWITZ & Al.,2001).
Ainsi, dans cette étude, le temps passé près de la progéniture a été utilisé comme indicateur de partage ou de division des fonctions parentales, une stratégie également utilisée par d’autres auteurs (KEENLEYSIDE & BIETZ, 1981 ; KEENLEYSIDE, 1991 ; ANNETT & Al., 1999). .
Les cichlidés biparentaux sont connus pour leur longue période de garde parentale (KEENLEYSIDE, 1991) qui se traduit par un investissement élevé de la part des parents (ROGERS, 1988).
Cependant, les activités reproductives au cours de la période précédant l’accouplement représentent également une composante importante de l’investissement parental (MACKERETH & KEENLEYSIDE, 1993).
Chez Laetacara sp., les femelles investissent davantage dans la construction du nid, tandis que les mâles investissent davantage dans la défense du territoire pendant la phase précédant l’accouplement
les différences dans les fonctions parentales observées lors des premières phases de reproduction ont disparu chez les couples dont la progéniture nageait.
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ELEVAGE
Ce qu’il faut retenir pour bien prendre soin des Laetacara curviceps:
- Taille de l’aquarium : Un aquarium d’au moins 30 à 40 litres est recommandé pour conserver un couple de Laetacara curviceps :
Plus l’aquarium est grand, mieux c’est !
- Température de l’eau : Maintenez la température de l’eau entre 24 et 28 degrés Celsius pour reproduire son habitat naturel ;
- Qualité de l’eau : Vous devez maintenir une bonne qualité de l’eau dans l’aquarium.
Effectuez régulièrement des changements d’eau partiels et utilisez un filtre adapté pour garder l’eau propre et bien oxygénée.
- Décoration : Prévoyez des cachettes et des abris dans l’aquarium à l’aide de roches, de racines et de plantes.
Les curviceps de Laetacara aiment explorer et peuvent être territoriaux, alors assurez-vous qu’il y a beaucoup d’endroits où se cacher.
- Alimentation : Ils sont omnivores et acceptent une variété d’aliments, tels que des flocons, des granulés de haute qualité, des aliments vivants et surgelés.
Assurez-vous de proposer une alimentation variée et équilibrée.
- Comportement social : Ils sont généralement pacifiques, mais peuvent devenir territoriaux pendant la reproduction. Dans ce cas, il est préférable d’en conserver quelques-uns dans un réservoir dédié.
- Reproduction : Si vous souhaitez les reproduire, prévoyez un substrat adapté et laissez le couple choisir un site de frai.
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CONSERVATION
INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE
Sans objet.
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ACTIONS DE CONSERVATION
Mesures de conservation
Il n’existe aucun programme de conservation de Laetacara curviceps au Brésil L’espèce n’a pas été enregistrée dans les unités de conservation.
Cette approbation de Lista Vermelha de Espèces Ameaçadas de Extinção global a été initialement conclue en tant que partie du processus d’avaliação du Livro Vermelho da Fauna Brasileira Ameaçada de Extinção (Instituto Chico Mendes de Conservação da Biodiversidade (IcmBio) 2018).
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Bibliographie de la Liste rouge
Brésil 2012. Instrução Normativa Interministerial nº 001, du 3 janvier 2012. Établir des normes, des critères et des critères pour l’exploitation des espèces naturelles ou exotiques d’eau continentale à finalité ornementale ou d’aquarium. Journal officiel de l’Union.
Institut Chico Mendes de conservation de la biodiversité (ICENTIMÈTRESBio). 2018. Livre Vermelho da Fauna Brasileira Ameaçada de Extinção : Volume I/1. Acompanha Pen Card prétend : v.2. Mamíferos – v.3. Aves – v.4. Répteis – v.5. Anfibios – v.6. Peixes – v.7 Invertébrés. ICmBio, Brasilia.
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KULLANDER, SO 2003. Cichlidae (Cichlidés). Dans : RE Reis, SO KULLANDER et CJ Ferraris, Jr. (éd.), Liste de contrôle des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale, pp. Porto Alegre : EDIPUCRS, BrésiLaetacara
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ZUANON, J., PY-DANIEL, LHR, FERREIRA, EJG, CLARO JR., LH ET MENDONÇA, FP 2003. Padrões de distribution da ictiofauna na várzea do sistema Solimões-Amazonas, entre Tabatinga (AM) et Santana (AP). Dans : AL Albernaz (éd.), Conservação da Várzea. Identification et caractérisation des régions biogéográficas, pp. Ibama/Provárzea, Manaus.
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USAGES HUMAINS
Pêche : sans intérêt.
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MENACE POUR LES HUMAINS
Inoffensif.
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MARCHE AQUARIOPHILE
Laetacara curviceps est une espèce endémique du Brésil, largement distribuée, qui correspond à la partie basse des affluents du fleuve Amazone, où elle est fréquente et abondante.
Selon HOLLY, MEINKEN & RACHOW (aucune année précisée), les premiers Laetacara curviceps n’ont été importés en Allemagne en 1909 par la société SIGGELKOW (Hambourg) sous le nom d’ « Acara thayeri » selon BRÜNING (1912) qu’à partir de 1911 ou 1912.
Selon Schwarz (1918) d’abord en petits lots, puis en 1913/1914 en plus grandes quantités, de sorte que les prix « devinrent bientôt très bas » selon LANG (1956).
L’espèce a été réintroduite en 1955 par la société TROPICARIUM située Francfort.
En 1991, Kilian & Seidel ont importé L. curviceps de la région de Santarém en Allemagne et fin 1992, la société munichoise Transfish a importé de Belém des cichlidés tuple, dont Arthur WERNER en a diffusé quelques-uns à des aquariophiles.
La reproduction de Laetacara curviceps réussi peu après la première importation.
Il existe une richesse presque ingérable de rapports sur l’élevage dans la littérature sur les aquariums.
Il est frappant de constater que divers auteurs ont décrit le mâle comme le partenaire nettement plus actif dans le soin du couvain (UNTERBERG 1917 ; WELLNER 1960 ; HERZOG 1961).
L’espèce était rarement disponible jusqu’après la Seconde Guerre mondiale, après quoi elle était régulièrement collectée et exportée.
Espèce peu exigeante et facile à élever, Laetacara curviceps est devenu un cichlidé courant dans les animaleries et les aquariums domestiques dans les années d’après-guerre.
Cependant, lorsque des cichlidés plus colorés et exotiques sont devenus courants, l’intérêt pour les curviceps a diminué et ils sont devenus beaucoup moins courants dans le hobby.
Aujourd’hui, ils apparaissent occasionnellement sur les listes de disponibilité des vendeurs spécialisés.
Il semblerait qu’il soit libéré pour être commercialisé en tant qu’ornement, mais il n’y a pas d’améliorations significatives détectées qui risquent de mettre en danger sa population.
Portanto, Laetacara curviceps a été classé comme « Moins préoccupante » (LC).
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STATUT DE CONSERVATION
Statut IUCN
Statut de la Liste rouge de l’UICN : Référence n°130435
Préoccupation mineure (LC) ; Date d’évaluation : 07 novembre 2018
Curviceps Laetacara curviceps a récemment été évalué pour la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées en 2018. Laetacara curviceps est répertorié comme étant moins préoccupant.
Catégorie et critères de la Liste rouge de l’UICN – Évaluation mondiale : Moins d’inquiétude
version 3.1 / Année de publication : 2022
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FishBase
Non évalué.
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CITES
Non évalué.
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CMS
Non évalué.
Référence : 116361.
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MALADIES
Les acariens à drapeau sont généralement des poissons robustes, mais ils peuvent être sensibles aux maladies courantes des poissons d’eau douce telles que l’Ichthyophthirius multifiliis ou la pourriture des nageoires.
Maintenir une bonne qualité de l’eau, fournir une alimentation équilibrée et mettre en quarantaine les nouveaux poissons avant de les introduire dans le bac principal peuvent aider à prévenir les maladies.
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REFERENCES
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RIEHL, R. & H.A. BAENSCH. Aquarien Atlas, Band 1. 10th edition. Mergus Verlag GmBH, Melle, Germany. 992 p. (1996).
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Re-description of Laetacara curviceps (Teleostei: Cichlidae: Cichlinae).
OTTONI, F. P., P. H. N Bragança, P. F. Amorim and C. S. Gama, 2012 – Vertebrate Zoology 62(2): 181-188
A new species of Laetacara from the northern Brazil coastal floodplains (Teleostei: Cichlidae).
STAECK, W. AND I. SCHINDLER, 2007 – Vertebrate Zoology 51(1): 63-71
Description of Laetacara fulvipinnis sp. n. (Teleostei: Perciformes: Cichlidae) from the upper drainages of the rio Orinoco and rio Negro in Venezuela.
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AUTRES LIENS
Mergus Cichlid Atlas Volume 1 & Volume 2 by Dr. Uwe RÖMER
South American Dwarf Cichlids by Rainer STAWIKOWSKI, I. KOSLOWSKI & V. BOHNET
Die Buntbarsche Amerikas Band 2 Apistogramma & Co. by Ingo KOSLOWSKI
South American Dwarf Cichlids by Hans J. MAYLAND & Dieter BORK
American Cichlids I – Dwarf Cichlids by Horst LINKE & Dr. Wolfgang STAECK
West African Books:
The Cichlid Fishes of Western Africa by Anton LAMBOJ
African Cichlids I – Cichlids From West Africa by Horst LINKE & Dr. Wolfgang STAECK
Websites :
Apisto sites – the home page of Tom C – Global authority for identification and classification of apistogrammas
Apistogramma.com – An excellent international forum with expert members who gladly share their knowledge.
Much more information is available in our complete exploration of dwarf cichlid information resources.
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LEXIQUE
[1] Un système lotique, en sciences de l’environnement, est ce qui est propre aux eaux courantes, ou relatif à des eaux courantes, quand le débit horaire d’un cours d’eau a une certaine vitesse. Les eaux lotiques sont l’opposé des eaux stagnantes lentiques.
[1] Les Amphipodes (Amphipoda) sont de petits crustacés d’une taille (généralement) de l’ordre du centimètre. Très abondants dans le milieu marin notamment dans la zone de balancement des marées, ils colonisent également les eaux saumâtres, les eaux douces et même le milieu terrestre.
[2] Les Ostracodes sont au monde aquatique ce que les collemboles sont au monde terrestre : la base de tous les cycles.
Ces toutes petites bestioles sont le maillon essentiel entre la matière morte et le monde du vivant. Comme les collemboles, ils pullulent sur le substrat à la recherche des déchets déjà partiellement décomposés. Tout leur convient et leur population s’auto-régule en fonction des ressources disponibles. Ces petits crustacés extrêmement primitifs existent depuis la nuit des temps et ont assez peu évolué. Leurs fossiles abondent dans toutes les roches sédimentaires et pour eux, même les dinosaures sont des petits jeunots !
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