HERICHTHYS DEPPII – HECKEL, 1840
Considéré comme étant un synonyme de « Cichlasoma » (une espèce proche) pendant plusieurs décennies, le genre « Herichthys » compte actuellement une dizaine d’espèces, toutes originaires d’Amérique centrale.
Le genre Herichthys regroupe des Cichlidés présents dans le bassin hydrographique du Rio Grande, au nord-est du Mexique et le sud du Texas aux États-Unis.
Actuellement, ce sont 11 espèces du genre Herichthys qui sont décrites.
Celle qui nous intéresse est Herichthys deppii, une espèce peu connue mais qui mérite d’être découverte ou plus exactement re-découverte !
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INTRODUCTION
Si 11 espèces du genre Herichthys qui sont aujourd’hui décrites, sept autres cichlidés, autrefois assignés au genre « Herichthys » ont maintenant été placés dans le genre « Nosferatu ».
A savoir que pour faire la distinction entre ces deux genres, le critère retenu est celui de la paire de dents allongées positionnées sur la symphyse de la mâchoire des Herichthys.
Les espèces du genre Herichthys mesurent de 12 à 30 centimètres de longueur et ont un corps relativement ovale et latéralement aplati et une tête relativement grosse à bouche terminale.
La caractéristique diagnostique du genre donnée dans la première description est la forme de la dent sur la première rangée de dents. Ils sont décrits comme simples, sans crochets latéraux.
La plupart des espèces d’Herichthys présentent une bande longitudinale sombre sur les côtés du corps, résolue en taches irrégulières, et une tache sombre plus ou moins nette sur le pédoncule caudal.
Une partie de la nageoire dorsale est souvent sombre, surtout chez les femelles.
Celles-ci sont franchement présentes lors des soins aux couvées avec une couleur contrastante frappante avec un ventre sombre et des flancs brillants.
Le genre Herichthys est largement considéré comme étant le représentant monophylétique des Cichlidae du nord-est du Mexique et du sud du Texas.
C’est également le genre de cichlidés néotropicaux le plus répandu au nord.
Sa répartition s’étend sur une zone caractérisée par une histoire géologique et climatique complexe qui a affecté sa diversification temporelle et spatiale au nord de la ceinture volcanique trans-mexicaine.
Les récentes études faites sur le genre « Herichthys » (variation morphologique, correspondance sur la différenciation moléculaire des genres, analyse de l’histoire démographique) ont permis de distinguer un nouveau genre : Nosferatu
Ainsi a été décrit le nouveau genre « Nosferatu », composé de « Nosferatu pame ».

Nosferatu pame
Nosferatu pame a été désigné comme espèce type de ce nouveau genre, qui compte, en définitive :
- Nosferatu molango ;
- Nosferatu pratinus ;
- Nosferatu bartoni ;
- Nosferatu labridens ;
- Nosferatu pantostictus ;
- Nosferatu steindachneri.
Depuis 2014, les « Nosferatu » forment un genre de Cichlidés originaires du nord-est du Mexique dans le bassin versant des systèmes fluviaux qui pénètrent dans les Caraïbes.
Pour mémoire, le genre « Nosferatu » est caractérisé par :
- Une transition vers un allongement de la taille de la paire de dents symphysaires par rapport à celle des autres dents de la rangée externe de la mâchoire supérieure ;
- Une pigmentation reproductive qui consiste en un assombrissement de la zone ventrale s’étendant sur les narines, sur les séries operculaires ou les nageoires pectorales ;
- La nageoire dorsale déprimée s’étend rarement au-delà du tiers antérieur de la nageoire caudale ; la présence d’un caecum allongé, élastique et lisse adhérant à un estomac sacculaire.
Ces études ont permis de :
- Décrire également une nouvelle espèce « Herichthys tepehua » trouvée dans les Rios Pantepec, Cazones, Tenixtepec, Tecolutla et Solteros, à Veracruz, au Mexique ;
- Redécrire certaines espèces d’Herichthys et proposer une hypothèse biogéographique pour les deux genres, basée sur les informations disponibles sur l’histoire géologique et climatique de la zone d’étude, associées aux datations récupérées dans une analyse phylogénétique.
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CLES DES ESPECES
CLE DU GENRE HERICHTYINE
1a) Présence de quatre pores mandibulaires ⇒ Thorichthys
1b) Présence de cinq pores mandibulaires. ⇒ 2
2a) Dents tricuspides ⇒ Hérotilapia
2b) Dents non tricuspides ⇒ 3
3a) Les dents sont spatulées dans la majeure partie de la bouche ⇒ 4
3b) Dents coniques ou prémolaires dans la majeure partie de la bouche ⇒ 5
4a) Le corps est de forme ronde avec une petite tache sombre à la base centrale du pédoncule caudal ⇒ Cincelichthys
4b) Existence d’une grande tache sombre sur le pédoncule caudal, de corps haut mais de forme non ronde ⇒ Kihnichthys
5a) La bouche est fortement subterminale et les dents dentaires médianes sont dirigées vers l’avant ⇒ Paraneetroplus
5b) La bouche terminale ou modérément subterminale et les dents médianes de la mâchoire inférieure sont dirigées dorsalement ⇒ 6
6a) Présence de deux larges barres interorbitales ⇒ Maskahéros
6b) Présence de plus de deux barres interorbitales, de fines barres interorbitales ou absence de barres ⇒ 7
7a) Présence de fines lignes (généralement sept) sur les côtés ⇒ Chiapaheros
7b) Absence de fines lignes sur les côtés de la tête ⇒ 8
8a) Présence de deux ou trois barres interorbitales étroites et sombres et de deux larges lignes sur toute la longueur du corps ⇒ Trichromis
8b) Conditions différentes de celles de 8a. ⇒ 9
9a) La forme du corps est allongée à modérément allongée ⇒ 10
9b) La forme du corps est profonde à moyennement profonde, on remarque la présence d’une tache caudale de taille grande à moyenne. ⇒ 11
10a) Présence de barres et/ou de taches sombres le long du corps, souvent avec des taches de rousseur sur tout le corps. ⇒ Rheoheros
10b) Absence de personnages en 10a. ⇒ 14
11a) Présence de barres sombres et de petites taches sur les côtés du corps. ⇒ Oscura
11b) Absence de barres sombres et de taches sombres sur le corps, bien que certaines taches puissent être présentes. ⇒ 12
12a) Présence (sauf chez Vieja maculicauda) d’une large bande sombre continuant de la tache caudale jusqu’à % à % de la longueur du corps, ou le corps entier. ⇒ Vieja
12b) Absence de rayure décrite en 12a. ⇒ 13
13a) Les dents de la partie antérieure de la mâchoire supérieure sont coniques ou unicuspides. ⇒ Nosferatu
13b) Les dents de la partie la plus antérieure de la mâchoire supérieure sont généralement spatulées. ⇒ Herichthys
14a) Taches sur les nageoires dorsale, caudale et anale. ⇒ 15
14b) Aucune tâche n’est présente sur les nageoires dorsales caudales et anales, en revanche, présence de ces taches pour les espèces situées dans la basse Amérique centrale (Costa Rica, Panama). ⇒ Tomocichla
15a) La mâchoire supérieure s’étend sur la mâchoire inférieure. ⇒ Théraps
15b) La mâchoire supérieure ne s’étend pas sur la mâchoire inférieure, se rencontre en Amérique du Sud. ⇒ Mesoheros
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CLE DE L’ESPECE HERICHTHYS
AVERTISSEMENT : La plupart des caractères ne s’appliquent qu’aux spécimens adultes.
1 . La nageoire anale possède seulement quatre épines ;
Coloration nuptiale et de reproduction des femelles : Elle est noire continue sur la partie inférieure de la tête et du corps et blanche continue sur la partie supérieure de la tête et du corps ;
Petits points bruns à noirs largement séparés sur la tête, les joues et les séries operculaires ;
Tête et bouche grandes, mâchoire inférieure dépassant devant la mâchoire supérieure. ⇒ Herichthys bartoni

Couple Herichthys bartoni
(Espèce endémique aux lagons de la zone de la Laguna de la Media Luna (San Luis Potosl) à des altitudes comprises entre 1 000 et 1 100 mètres d’altitude) .
1′. Nageoire anale avec six à sept épines ; points orange/brun rouille assez gros et bien visibles sur le visage, les joues et les côtés antérieurs du corps ;
Les marques bleues trouvées chez d’autres espèces du groupe d’espèces Herichthys cyanoguttatus sont absentes. ⇒ Herichthys deppii
(L’espèce la plus méridionale trouvée endémique aux rivières Nautla et Misantla dans l’État de Veracruz) .
1”. Nageoire anale avec cinq épines modales. ⇒ 2
2 .Tête grosse, longue et pointue, généralement plus longue (toujours supérieure à 90 %) que la profondeur du corps au-dessus de la base pelvienne ;
Bouche très grande, mâchoire inférieure dépassant devant la mâchoire supérieure ;
Corps long et étroit. ⇒ Herichthys steindachneri
(Herichthys steindachneri endémique du Rio Gallinas, un affluent isolé du Rio Panuco)
2′. Tête plus courte, longueur généralement bien inférieure à la profondeur du corps au-dessus de la base pelvienne ;
Mâchoires égales ou supérieures légèrement saillantes ;
Bouche petite. ⇒ 3
3 . Spécimens non reproducteurs avec joues et lèvres bleues mais corps sans marques bleues ;
Coloration nuptiale jaune-noir au lieu de blanc-noir;
Dents pharyngées le long de la ligne médiane de la mâchoire pharyngée inférieure (LPJ) fortement molariformes dans tous les spécimens. ⇒ Herichthys labridens
(Espèce endémiques aux lagons de la région de Laguna de la Media Luna (San Luis Potosl) à des altitudes comprises entre 1 000 et 1 100 mètres d’altitude) .
3′. Spécimens non reproducteurs avec des taches bleues opalescentes sur le corps ;
Spécimens reproducteurs avec une coloration noire sur la tête limitée au-dessous d’une ligne partant de l’angle de la bouche. ⇒ 4
3”. Spécimens non reproducteurs sans taches bleues opalescentes sur le corps ;
Spécimens reproducteurs avec une coloration noire sur la tête atteignant le haut et touchant le bord inférieur de l’œil. ⇒ 7
Dents de la mâchoire buccale pointues ;
Femelles reproductrices entièrement blanches, mâles reproducteurs entièrement noirs ; tête relativement longue (36 % en SL contre 33 % – 34 %) ;
Museau (37 % contre 30 % – 35 %) ;
Distance prédorsale (36 % contre 32 % – 33 %) ;
Nageoire dorsale relativement courte (64 % contre 69 % – 75 %) ;
Base de la nageoire dorsale (49 % contre 54 % – 56 %) ;
Epines de la nageoire dorsale (51 % contre 54 – 58 %) ;
Nageoire pectorale plus courte (24 % contre 25% – 27%) ;
Plus d’écailles sur la ligne latérale (33 contre 27 – 31) ;
Polymorphe en forme de tête, robustesse LPJ et dentition. ⇒ Herichthys minckleyi
(Espèce endémique du bassin désertique endoréique de Cuatro Cienegas, Coahuila, une partie isolée du bassin du Rio Bravo, avec Herichthys cyanoguttatus, l’espèce la plus septentrionale) .
4′. Dents de la mâchoire buccale tronquées, en forme d’incisives ;
Femelles reproductrices avec une quantité variable de noir sur la moitié inférieure de la tête et du corps ;
Tête relativement courte (33 % – 34 % dans SL contre 36 %) ;
Museau (30 % – 35 % contre 37 %), distance prédorsale (32 % – 33 % contre 36 %) ;
Nageoire dorsale relativement longue (69 % – 75 % contre 64 %) ;
Base de la nageoire dorsale (54 % – 56 % contre 49 %) ;
Epines de la nageoire dorsale (54 – 58 % contre 51 %) ;
Nageoire pectorale plus longue (25 % – 27% contre 24%) ;
Moins d’écailles sur la ligne latérale (27 – 31 contre 33) ⇒ 5
5 . Rayons des nageoires pectorales 13 ;
Taches opalescentes sur le corps et la tête très petites et blanchâtres ;
coloration nuptiale noire sur la tête très limitée, préopercule entièrement blanc. ⇒ Herichthys tamasopoensis
(Espèce endémique du Rio Gallinas, un affluent isolé du Rio Panuco).
5′. Rayons des nageoires pectorales 14. ⇒ 6
Taches opalescentes sur le corps et la tête, petites ;
Couleur nuptiale noire très limitée sur la tête, préopercule et toute la zone du dessous de la bouche est blanche. ⇒ Herichthys cyanoguttatus
(L’espèce atteignant l’extrême nord, répartie entre les aires de répartition de Herichthys minckleyi au nord-ouest et de Herichthys carpintis au sud depuis le Rio Bravo et le Rio Nueces au Texas jusqu’au sud, y compris les bassins de San Fernando et Soto la Marina) .
6′. Taches opalescentes sur le corps et la tête grandes ;
Couleur noire de reproduction sur la tête la plus développée parmi le groupe Herichthys cyanoguttatus atteignant jusqu’à l’angle de la bouche avec toute la partie inférieure de la tête noire ⇒ Herichthys carpintis
(Espèce distribuée entre Herichthys cyanoguttatus au N et Herichthys tepehua au S dans tout le bassin de Panuco, à l’exception de son cours supérieur (où il a été introduit artificiellement).
6”. Taches opalescentes si agrandies qu’elles fusionnent en une coloration corporelle unique aigue-marine-turquoise ;
Certains spécimens avec des points orange/brun rouille sur le visage et les joues (sinon présents uniquement chez Herichthys deppii, où ils sont beaucoup mieux développés et plus grands) ;
Quantité de coloration noire sur la tête intermédiaire entre Herichthys carpintis et Herichthys cyanoguttatus. ⇒ Herichthys tepehua
(Espèce distributaire entre Herichthys carpintis au N et Herichthys deppii au S dans les systèmes fluviaux Tuxpan/Pantepec, Cazones, Tecolutla, Tenixtepec et Solteros) .
- 7. Marques rouges sur les nageoires non appariées et points rouges sur le corps ;
Tache rouge (contre violette/magenta) à l’aisselle de la nageoire pectorale ;
Reproduction coloration avec un fond blanc jaunâtre; développement variable des dents molariformes LPJ ;
Espèce dimorphe avec des formes lacustres et fluviales distinctes en termes de coloration et de forme corporelle. ⇒ Herichthys pantostictus
(Forme lacustre ; seules les espèces répandues du groupe d’espèces Herichthys labridens sont endémiques à pratiquement tout le bassin fluvial Tamesi-Panuco, y compris le Rio El Salto, mais à l’exception des zones de haute altitude du Rio Verde, du Rio Gallinas et du cours supérieur du Rio Moctezuma).
7′. Aucune marque rouge sur les nageoires non appariées et sur le corps ;
Une tache violette/magenta (contre rouge) à l’aisselle de la nageoire pectorale ;
Coloration reproductrice avec un fond blanc pur; dents LPJ molariformes invariablement bien développées. ⇒ Herichthys pame
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DIMORPHISME SEXUEL
Ces poissons sont difficiles à différencier mais il existe toute une somme de petits critères qui peuvent permettre cette différenciation sexuelle.
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Critère n°1 : La forme du corps
Les mâles sont plus grands que les femelles ;
Certains estiment que le critère de la taille est le seul valable.
La seule différence réside dans la taille, dans laquelle les mâles sont plus grands que les femelles.
La femelle est un peu plus petite et a une forme un peu plus arrondie.
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Critère n°2 : Les taches & couleurs
Les taches noires sur la ligne latérale ont une couleur plus intense chez les mâles.
Les femelles présentent également une tache noire diffuse sur la nageoire dorsale.
La maturité sexuelle, pour les 2 sexes est atteinte dès la taille de 8 centimètres.
Quand les femelles deviennent matures, elles obtiennent une tache de la nageoire dorsale à un certain stade et montrent plus de rouge sur la tête et les calottes.

Femelle en haut, mâle en bas.
Les jeunes mâles peuvent parfois montrer une zone sombre dans la nageoire dorsale et beaucoup d’entre eux possèdent généralement moins rouge sur la tête.
Les mâles ont également une tête plus large et un front plus marqué.
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REFERENCES
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© Copyright 2002 Eric HANNEMAN, tous droits réservés
HANNEMAN, Éric . (12 décembre 2002). ” Herichthys deppii (HECKEL, 1840) – Redécouverte d’une espèce perdue“. Compagnon de chambre cichlidé. Extrait le 21 février 2024 de :
https://cichlidae.com/article.php?id=173.
DE LA MAZA-BENIGNOS, M., ORNELAS-GARCIA, C. P., DE LOURDES LOZANO-VILANO, M., GARCIA-RAMIREZ, M. E., & DOADRIO, I. 2015. Phylogeographic analysis of genus Herichthys (Perciformes: Cichlidae), with descriptions of Nosferatu new genus and H. tepehua Nosferatu sp. Hydrobiologia 748(1): 201-231.
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RICAN, O., PIALEK, L., DRAGOVA, K., & NOVAK, J. 2016. Diversity and evolution of the Middle American cichlid fishes (Teleostei: Cichlidae) with revised classification Vertebrate Zoology 66(1): 3-102.
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LEXIQUE
[1] En biologie, un klepton (abrégé « kl. ») et un synklepton (abrégé « sk. ») sont des espèces ayant besoin de l’apport d’un autre taxon (normalement une espèce étroitement apparentée à l’espèce kleptonique) pour achever leur cycle de reproduction.
[2] Caecum : Première partie du gros intestin, fermée à sa base et communiquant avec d’autres parties de l’intestin.
[3] Benjamin LEADBEATER est un taxidermiste, un important négociant en histoire naturelle et un ornithologue britannique, né en 1760 et mort en 1837.
Il tenait une boutique spécialisée au 19 Brewer Street (Piccadilly) et fournissait à l’occasion les muséums et emploie les services de nombreux naturalistes à travers le monde.
[4] Jean Louis CABANIS (8 mars 1816 – 20 février 1906) était un ornithologue allemand. CABANIS est né à Berlin dans une vieille famille huguenote qui avait quitté la France.
Il étudie à l’Université de Berlin de 1835 à 1839, puis voyage en Amérique du Nord, où il revient en 1841 avec une importante collection d’histoire naturelle.
Il a été assistant puis directeur du Musée d’histoire naturelle de Berlin (qui était à l’époque le Musée universitaire de Berlin), succédant à Martin LICHTENSTEIN.
Il fonde le Journal « Für Ornithologie » en 1853, qu’il édite pendant quarante et un ans, date à laquelle son gendre Anton REICHENOW lui succède.
[1] En biologie, un klepton (abrégé « kl. ») et un synklepton (abrégé « sk. ») sont des espèces ayant besoin de l’apport d’un autre taxon (normalement une espèce étroitement apparentée à l’espèce kleptonique) pour achever leur cycle de reproduction.
[2] Première partie du gros intestin, fermée à sa base et communiquant avec d’autres parties de l’intestin.
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