Panamius panamensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913
Panamius panamensis est un très joli cichlidé d’Amérique centrale, pas trop gros…juste la bonne taille pour un aquarium de bonnes dimensions !
Il a un caractère bien trempé, ce qui le rend moins adapté aux débutants.
Si vous avez un peu plus d’expérience dans l’élevage de poissons, c’est un défi amusant … ne serait-ce que pour la recherche de cette espèce difficile à trouver.
Panamius panamensis est une très belle espèce d’Amérique centrale à croissance basse qui ne vit qu’au Panama.
Panamius panamensis est un cichlidé à croissance lente d’Amérique centrale, l’un des poissons les plus joliment colorés de ce genre, dont la coloration est très variable.
Ses yeux bleu-vert et ses nageoires bordées de rouge sont d’une beauté exceptionnelle.
Le cichlidé panaméen fait partie des cichlidés qui ne sont pas difficiles à élever car ils n’ont vraiment pas besoin de propriétés particulières de l’eau.
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REPARTITION
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE
Panamius panamensis ne se trouve qu’au Panama est endémique de la zone du canal et du versant pacifique de l’est du Panama.
Panamius panamensis est un poisson d’eau douce de la famille des cichlidés, que l’on trouve du côté Pacifique de l’est du Panama et dans la zone du canal de Panama incluant le Rio Chagres.
Localité type : Río Mandinga à Bas Obispo, Zone du Canal, Panama.
Malgré une répartition géographique relativement faible, il semble y avoir une assez grande variation de couleurs chez cette espèce selon l’endroit où elle est capturée…ce qui pourrait devenir un élément d’étude sur lequel les taxonomistes devront se pencher probablement à l’avenir.
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MILIEU NATUREL & BIOTOPE
L’habitat de Panamius panamensis se trouve du côté atlantique du Panama.
Ce cichlidé habite les zones où l’eau s’écoule lentement à courant modéré au-dessus du sable, du gravier et des rochers.
Dans le biotope naturel de Panamius panamensis, il y a souvent aussi des feuilles au fond l’eau, tombées le plus souvent des arbres qui surplombent le long des rivières et des ruisseaux.
Ce cichlidé panaméen vit de préférence dans des zones rocheuses, sablonneuses et couvertes de feuilles mortes de la canopée forestière.
Dans un tel environnement, Panamius panamensis se nourrit principalement de aufwuchs, d’invertébrés de fond et de détritus.
Le spécimen type a été collecté dans le Rio Mandinga mais Panamius panamensis est également présent dans le bassin du Rio Chagres.
- Rio Mandinga
- Rio Mandinga_localisation
- Rio Mandinga
- Rio Mandinga
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TAXONOMIE
Cryptoheros panamensis est un très joli petit poisson d’Amérique centrale, endémique du Panama.
Ce poisson, typé par MEEK & HILDEBRAND en 1913, n’est pas le membre le plus populaire de Cryptoheros, mais il est certainement l’une des espèces les plus colorées et les plus agressives.
Ce poisson a été évoqué en matière de phylogénétique.
On a pensé pendant un certain temps qu’il faisait partie de « Neetroplus », mais après avoir étudié la structure des dents et de la mâchoire, il a été déplacé vers « Archocentrus », puis vers « Cryptoheros » par ALLGAYER en 2001.
Il reste dans « Cryptoheros » même après l’article de SCHMITTER-SOTTO, mais il est maintenant dans une sous-espèce monotypique “Panamius”.
Certains taxonomistes débattent de la validité ou non du genre « Cryptoheros ».
Tous les cichlidés d’Amérique centrale (y compris actuellement les représentants des îles Antilles de 119 espèces valides) appartiennent à la tribu Heroini.
Lorsqu’un aquariophile entend le mot « cichlidé », il imagine généralement des poissons robustes et peu tolérants qui extraient les plantes du substrat et refont l’intérieur de l’aquarium à leur image.
Non que cette caractérisation ne soit pas appropriée dans de nombreux cas, mais les cichlidés sont aussi et surtout des poissons présentant une gamme extraordinairement large de comportements divers, prenant soin de leur progéniture et affichant souvent de véritables « personnalités ».
En outre, parmi elles se trouvent des espèces plus petites et faciles à reproduire, très adaptées aux débutants, ce qui leur permettra d’acquérir une expérience précieuse dans l’élevage et l’élevage de poissons reproducteurs, et les récompensera également par de nombreuses opportunités d’observations intéressantes, qui peut attirer l’éleveur novice vers l’aquaculture pour la vie.
Avec des tels atouts, les cichlidés ne méritent certainement pas d’être rejetés d’emblée.
Une autre caractéristique à laquelle les aquariophiles pensent généralement en ce qui concerne les cichlidés d’Amérique centrale est le changement très fréquent de leurs noms scientifiques : La taxonomie !
La taxonomie des cichlidés d’Amérique centrale est extrêmement complexe, et même une tentative d’expliquer les raisons de cette complexité dépasserait largement la portée d’un article populaire.
La conséquence pratique est des changements très fréquents de noms de famille et souvent, même les plus experts y perdent leur latin.
Finalement, les noms génériques restent généralement et le plus souvent c’est la terminaison en genre qui change.
A titre d’exemple et pour illustrer les changements de nomenclature, il suffit de s’intéresser à un cichlidé à rayures croisées, qui est l’un des cichlidés d’Amérique centrale les plus connus et les plus conservés en aquarium : Amatitlania nigrofasciata.
Au cours des quarante-cinq dernières années environ, il est apparu dans la littérature sous les noms divers et variés de :
- Cichlasoma nigrofasciatum ;
- Cichlasoma nigrofasciatum ;
- Cichlasoma nigrofasciatum ;
- Archocentrus nigrofasciatus ;
- Cryptoheros nigrofasciatus ;
- Amatitlania nigrofasciata, qui aujourd’hui est son nom scientifique correct.
Dans le même temps, les genres « Archocentrus » et « Cryptoheros » sont toujours valables aujourd’hui.
Le genre Cichlasoma est également valable, mais il ne comprend que des espèces sud-américaines et son nom tchèque est « Akara » et non « Cichlidé ».
Cependant, ils comprennent nettement moins d’espèces qu’auparavant : la première n’en compte qu’une (le grand cichlidé – Archocentrus centrarchus), la seconde en compte trois, dont deux sont parfois gardées en aquarium (Cryptoheros spilurus et Cryptoheros cutteri).

Archocentrus centrarchus

Cryptoheros cutteri

Cryptoheros spilurus
D’autres espèces classées autrefois dans ces genres ont été reclassées ailleurs selon les dernières recherches.
Par exemple, le cichlidé épineux appartenant autrefois au genre « Archocentrus » se retrouve désormais dans le genre Rocio (Rocio spinosissima), le cichlidé panaméen du genre Cryptoheros (après être passé historiquement par différents genres « Neetroplus », « Archocentrus » …) est maintenant reconnu comme le seul représentant du genre Panamius (Panamius panamensis) nouvellement créé.
En taxonomie, les choses sont constamment soumises à controverse, il en va ainsi de suite pour illustrer cet état de confusion et cela continue inexorablement.
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HISTORIQUE
Le sous-genre « Panamius » a été élevé au statut de genre par SCHMITTER-SOTTO en 2007.
L’élévation de Panamius au niveau du genre était justifiée par sa différenciation morphologique, moléculaire et biogéographique distincte de « Cryptoheros » et « Neetroplus », deux genres dans lesquels il était auparavant classé avec réserve.
C’est la seule espèce précédemment associée à « Cryptoheros » qui se trouve à l’est de la zone limite du canal de Panama entre la partie ouest et la partie est de l’isthme de Panama.
On le trouve apparenté (dans l’analyse ddRAD de l’ADNn) à toutes les autres espèces d’Amphilophines de l’est de l’Isthme d’Amérique centrale (Isthmoheros, Talamancaheros, Darienheros).
Le genre Panamius comprend probablement deux espèces, ce qui est confirmé à la fois par deux robes de reproduction uniques ainsi que par une séparation temporelle considérable dans la phylogénie des analyses ADNn/ADNmt (RICAN & Al., 2013).
L’attribution de ce sous genre au genre générique d’Archocentrus (Archocentrus panamensis) avait été faite par Michi TOBLER en 2005 et la dernière mise à jour datait du 10 août 2005
MEEK & HILDEBRAND (1913) ont décrit « Neetroplus panamense » à partir de cichlidés collectés dans le Rio Mandingo, Bas Obispo, Zone du Canal, Panama.
C’est la structure dentaire de ce cichlidé qui en fait un élément « clé » qui a permis de définir le genre « Panamius » comme un genre à part entière.
En effet, en 1981, ROGERS avait déjà souligné qu’Archocentrus panamensis ne possédait pas la structure dentaire en forme d’incisive tronquée qui est le caractère clé du genre « Neetroplus ».
D’autres différences relevées incluent la morphologie de la tête ainsi que les motifs de couleur reproducteurs et non reproducteurs.
Par conséquent, ROGERS (1981) avait déplacé l’espèce vers « Cichlasoma », laissant « Neetroplus » comme genre monotypique.
Effectivement pendant longtemps, cette espèce de cichlidé a toujours été assignée à « Neetroplus », en particulier dans des publications ultérieures (par exemple STAWIKOWSKI & WERNER, 1998).
KULLANDER (2003) a finalement répondu aux préoccupations de ROGERS et a assigné « Neetroplus panamensis » au genre « Archocentrus » qui devenait ainsi « Archocentrus panamensis ».
La relation avec les espèces du genre Archocentrus n’est pas connue à ce jour.
On a pensé pendant un certain temps qu’il faisait partie de « Neetroplus », mais après avoir étudié la structure des dents et de la mâchoire, il a été déplacé vers Archocentrus, puis plus tard vers « Cryptoheros » par ALLGAYER en 2001.
Archocentrus panamensis partage des caractéristiques jusqu’alors inconnues avec certaines espèces qu’ALLGAYER (2001) a assignées à Cryptoheros (par exemple Archocentrus, septemfasciatus, Archocentrus nanoluteus et Archocentrus myrnae) : les femelles ont une tache visible au milieu de la dorsale.
De plus, Archocentrus panamensis présente un motif de coloration similaire, riche en contraste.
Alors que la région de la tête et de la poitrine devient sombre, le reste du corps s’éclaircit ce qui fait de Panamius panamensis un très joli petit poisson d’Amérique centrale, endémique du Panama.
Ce poisson, typé par MEEK et HILDEBRAND en 1913, n’est pas/plus le membre le plus populaire d’Archocentrus, mais il est certainement l’une des espèces les plus colorées et les plus agressives.
Certains taxonomistes débattent de la validité ou non du genre Cryptoheros, car la description est mal faite.
Finalement, c’est SCHMITTER-SOTTO qui, en 2007, décrit un sous-genre pour ce poisson : Panamius.
L’espèce avait été décrite la première fois en 1913 par les ichtyologues américains Seth Eugene MEEK et Samuel Frederick HILDEBRAND sous le nom de Neetroplus panamensis, puis également attribuée aux genres Cichlasoma, Hypsophrys, Archocentrus et plus récemment Cryptoheros…aujourd’hui : Panamius !
En 2016, « Panamius » a été élevé officiellement au rang de « Genre » par la communauté scientifique et Panamius panamensis est la seule espèce de ce genre.
Si « Panamius » est étroitement apparenté aux autres genres de cichlidés de l’est de l’Amérique centrale, il n’est pas moins le genre frère de « Darienheros ».
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NOMS
NOM COMMUNS
- Pielęgnica panamska (Cichlidé Panama/Bosniaque) ;
- Kančík panamský (Cichlidé du Panama/slovaque) ;
- Rosy cichlid ;
- Cichlidé de Panama ;
- ….
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SYNONYMES
- Cryptoheros panamensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 ;
- Neetroplus panamensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 ;
- Archocentrus panamensis – MEEK & HILDEBRAND, 1913 ;
- Cichlasoma panamense – MEEK & HILDEBRAND, 1913 ;
- Theraps panamense – MEEK & HILDEBRAND, 1913 ;
- Neetroplus panamensis – MEEK & AL, 1913 ;
- Cichlasoma panamense – ROGERS, 1981 ;
- Cichlasoma panamense – CONKEL, 1993 ;
- Hypsophrys panamensis – BUSSING, 1998 ;
- Archocentrus panamensis – KULLANDER, 2003 ;
- Cryptoheros (Panamius) panamensis – SCHMITTER-SOTTO, 2007 ;
- Panamius panamensis – ŘICAN & Al., 2016 ;
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ETHYMOLOGIE
Archocentrus : ce mot composé Genre vient de :
- « Arch » qui signifie « anus» en grec (grec)
et
- « kentron» qui signifie « dard » en grec.
Ce mot fait référence aux épines de la nageoire anale caractéristiques de ce genre de cichlidé.
Panamius panamensis a été décrit pour la première fois en 1913 par MEEK & HILDEBRAND.
Le nom de genre « Panamius » fait référence au Panama, le pays où ce genre est présent.
Le nom d’espèce « panamensis » peut être divisé en deux parties.
La première partie fait référence au Panama.
La conjugaison « ensis » indique un lieu.
Elle a changé plusieurs fois de genre au cours des 30 dernières années, de Neetroplus à Archocentrus puis à Cryptoheros.
Actuellement, c’est la seule espèce du genre Panamius.
La question est de savoir si cela restera le cas ou si, à termes, cette espèce sera replacée dans le genre Cryptoheros…ou un autre ?
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DESCRIPTION
Plus tard également, cette espèce a été rattachée aux genres :
- Cichlasoma ;
- Hypsophrys ;
- Archocentrus ;
- Cryptoheros ;
- Plus récemment…Panamius !
C’est en 2007 que l’ichtyologue mexicain Juan SCHMITTER-SOTTO introduit le sous-genre « Panamius » pour cette espèce.
En 2016, « Panamius » est enfin élevé au rang de « genre » et Panamius panamensis est la seule et unique espèce de ce genre.
Le genre « Panamius » est étroitement apparenté aux autres genres de l’est de l’Amérique centrale et est le genre frère de « Darienheros ».
Cette espèce peut atteindre une longueur totale maximale d’environ 13 centimètres ce qui en fait l’un des plus petits cichlidés d’Amérique centrale.
Les femelles sont encore un peu plus petites que les mâles.
La couleur de fond est blanc crème avec une couleur rouge sur le dessus et des points bleus entre les deux.
Au dos, ils ont une couleur vert olive qui transparaît légèrement entre les couleurs.
Ils ont souvent des taches noires sur le flanc.
Pendant la période de reproduction, la femelle change de couleur.
La couleur de fond blanc crème demeure mais la couleur rouge disparaît.
Au lieu de cela, ils développent des taches grises qui leur donnent un aspect gris.
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CLE DES ESPECES
Sans objet : Le genre Panamius ne comporte actuellement qu’une seule espèce …mais, il est probable qu’à termes, ce genre comprennent au moins deux espèces car des poissons ont été observés avec 2 robes de reproductions uniques.
…A SUIVRE.
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MORPHOLOGIE
L’espèce a été décrite en 1913 par les ichtyologues américains Seth Eugene MEEK et Samuel Frederick HILDEBRAND sous le nom de « Neetroplus panamensis ».
Description de Neetroplus panamensis sp. nov. Faite par MEEK & HILDEBRAND en mars 1913
- Type n° 7601, F. M. N. H. ;
- Longueur 104 millimètres ;
- Rio Mandingo, Bas Obispo, Zone du Canal, Panama.
- Tête 3,0 à 3,3 ;
- Profondeur 2,0 à 2,2 ; I).
- XVI ou XVII, 9 ;
- VI ou VU, 6 ou 7 ;
- seules 29.
- Corps allongé, comprimé, robuste antérieurement ;
- Profil convexe, devenant presque droit au-dessus ;
- Marge de la mâchoire supérieure sous le niveau de la marge inférieure de l’œil et juste au-dessus de la marge supérieure de la base du pectoral ;
- Mâchoires subégales ;
- Dents comprimées, en forme d’incisives ;
- Lèvres normales, l’inférieure avec un frein ;
- Bouche terminale, petite, le maxillaire n’atteignant pas l’œil, sa longueur 3,4 à 3,7 dans la tête ;
- Œil 3,3 à 3,4 ;
- Préorbitaire 3,7 à 4,3 ;
- Post-orbitaire 2,4 à 2,7 ;
- Museau 2,5 à 2,9 ;
- Nageoire dorsale plutôt haute ;
- Epine la plus longue 2,2 à 2,6 sur la tête ;
- Epine anale la plus longue 2,2 à 2,5 ;
- Base de la nageoire anale 3,6 à 3,8 sur le corps ;
- Nageoire pectorale n’atteignant pas l’orifice, sa longueur 3,2 à 3,5 sur le corps ;
- Nageoires ventrales dépassant l’origine de l’anale, 2,6 à 2,9 sur le corps ;
- Pédoncule caudal 1,9 à 2,1 sur la tête ;
- Nageoire caudale arrondie ;
- 2 rangées de seules entre le premier rayon dorsal et la ligne latérale ;
- Branchiospines 2 + 6 ;
- Ecailles à la base de la dorsale molle et de l’anale ;
- Couleur olivacée ;
- Côtés avec 7 ou 8 barres sombres indistinctes, irrégulières, ou taches noires indistinctes ;
- Une tache sombre à la base de la caudale ;
- Nageoires verticales sans taches.
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Corps
Le corps est légèrement allongé ;
Le corps est plus allongé que celui des autres Cryptoheros mais la principale chose qui le distingue des Cryptoheros est sa bouche située en dessous, au bord même de la tête.
Sur ce critère, il existe une forte similitude avec Neetroplus nematopus.
La forme du corps n’est similaire qu’en apparence puisque le genre « Talamancaheros » vit dans un complexe lotique caractérisant son postcrânien tandis que le genre « Panamius » est issu d’un complexe lentique[1].
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Tête
Le genre « Panamius » se distingue également du genre « Neetroplus » par son physique postcrânien lentique (vs lotique).
Panamius combine une morphologie crânienne détritivore/grattante avec des dents buccales apomorphes avec une morphologie postcrânienne lentique ;
Panamius a des dents buccales apomorphes tronquées, labiolingualement aplaties, ressemblant à des incisives, semblables à Neetroplus, mais plésiomorphes à ce genre en ce sens qu’elles ont des pointes arrondies (pointues chez les juvéniles), leurs bords mordants ne formant pas de ligne.
La principale différence par rapport aux autres représentants du genre est la localisation inférieure de la bouche : La bouche est terminale ;
Cette espèce se distingue par les caractères suivants :
- Les dents sont tronquées et comprimées labio-lingualement, en forme d’incisives, à extrémités arrondies (chez les juvéniles, les extrémités sont pointues) ;
- Les bords mordants ne forment pas de ligne.
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Nageoires
Panamius est plésiomorphe à Cryptoheros, Amatitlania et Neetroplus en ce sens qu’il n’a pas de méristiques nageoires et épines élevées.
Chez Panamius, les nageoires appariées s’étendent rarement ou jamais en arrière de la première épine de la nageoire anale (en raison du faible nombre d’épines de la nageoire anale décalées vers l’avant) ;
La nageoire anale n’a que six épines de la nageoire anale (contre sept ou plus) ;
La nageoire dorsale aussi peu que 16 épines (contre toujours 17 ou plus).
Les nageoires appariées s’étendent rarement, voire jamais, jusqu’au début de la nageoire anale ;
Les pointes sont arrondies pour ne pas former de ligne ensemble ;
Les caractéristiques méristiques (dénombrables) qui distinguent cette espèce des autres cichlidés Amphilophines (liés à Amphilophus) comprennent les critères suivants :
La nageoire dorsale a 16 à 18 rayons durs et 9 à 10 rayons mous ;
La nageoire anale a 6 rayons durs et 7 à 8 rayons mous ;
Les nageoires appariées s’étendent rarement, voire jamais, jusqu’au début de la nageoire anale.
Les pointes sont arrondies pour ne pas former de ligne ensemble.
Panamius se distingue des « Cryptoheros » et « Amatitlania » similaires par la forme du crane (sauf les dents buccales) et postcrâniennes (sauf les méristiques des nageoires) par un changement apomorphique [1]marqué dans la coloration nuptiale qui n’est pas une intensification de la coloration normale (c’est-à-dire des barres verticales, comme c’est le cas commun chez les cichlidés) mais présente un nouveau modèle, différent du genre « Neetroplus ».
La coloration reproductrice et certains aspects de
[1] Un caractère apomorphe ou apomorphique, au contraire de plésiomorphe, distingue un organisme ou un taxon des autres qui partagent le même ancêtre.
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COLORATION
Les cichlidés sont des poissons très voyants avec un système de communication complexe.
Leur patron de coloration est formé par l’interaction de milliers de chromatophores sous contrôle du système nerveux, il peut changer rapidement sous l’influence de l’état de motivation ou au moment de la reproduction.
Le patron de coloration est particulièrement important dans la communication des cichlidés et ces modèles sont souvent très utiles dans la discrimination taxonomique entre les espèces.
Panamius panamensis est un cichlidé à croissance lente d’Amérique centrale et c’est aussi l’un des poissons les plus joliment colorés.
Les poissons sont gris avec une teinte rosâtre et de plus grandes taches noires sur les côtés du corps.
Au Panama, on les appelle donc « Peje motete » (poisson tacheté).
Contrairement à la plupart des autres cichlidés d’Amérique centrale, les couleurs du cichlidé de Panama ne deviennent pas plus intenses pendant la saison de reproduction…au contraire !
Pourtant, il est difficile de décrire avec des mots la couleur car souvent elle change en fonction de l’humeur et l’état du poisson.
On peut proposer plusieurs définitions :
- Les Panamius panamensis sont gris avec des reflets rosés et avec des taches rouges qui sont généralement plus nombreuses et intenses chez les mâles que chez les femelles.
- La couleur générale du corps est rose grisâtre avec une teinte dorée avec de petites taches nacrées qui sont dispersées sur le corps et la tête.
- Les poissons sont gris avec une teinte rosâtre et de plus grandes taches noires sur les côtés du corps.
- La tête et le dos sont gris-vert et, à partir du premier tiers environ de la hauteur, le reste du corps est de couleur très claire, allant du gris clair au rosé avec de minuscules points nacrés bleu-vert ou tirets sont dispersés sur tout le corps et les nageoires non appariées.
- Ses yeux sont bleu-vert.
- Les nageoires sont bordées de rouge sont d’une beauté exceptionnelle.
Fait remarquable, contrairement à la plupart des autres cichlidés d’Amérique centrale, les couleurs du cichlidé Panama ne deviennent pas plus intenses pendant la saison de reproduction.
Les caractères méristiques (dénombrables) qui distinguent l’espèce des autres cichlidés Amphilophines (liés à Amphilophus) comprennent peu d’épines de la nageoire anale (6 contre 7 ou plus) et quelques épines de la nageoire dorsale (16 contre 17 ou plus).
En fait, il existe plusieurs variantes de couleurs du cichlidé Panama.
On distingue :
- La variété rougeâtre qui vient du système hydrographique du Rio Chagres ;
- Une variété un plus blanche-brune qui peut être trouvée dans les systèmes du Rio Chepo et du Rio Tuira
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TAILLE
Cela en fait l’un des plus petits cichlidés d’Amérique centrale.
Cette espèce peut atteindre une longueur totale maximale et moyenne d’environ 13 centimètres.
Les femelles sont un peu plus petites que les mâles : Les femelles mesurent jusqu’à 8 – 9 centimètres.

Femelle Panamius panamensis

Mâle Panamius panamensis
Les mâles mesurent jusqu’à 15 centimètres au maximum.
Certaines sources annoncent le chiffre 19 centimètres qui parait un peu exagéré mais pourrait s’expliquer à partir de spécimen élevés en aquarium et parfaitement bien maintenus.
De telles tailles seraient des exceptions.
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SIGNES DISTINCTIFS & DIFFERENCIATION
Panamius panamensis combine une morphologie crânienne détritivore/grattante avec des dents buccales apomorphes avec une morphologie postcrânienne lentique.
Panamius panamensis a des dents buccales apomorphes tronquées, labiolingualement aplaties, ressemblant à des incisives, semblables à Neetroplus nematopus, mais plésiomorphes à ce genre en ce sens qu’elles ont des pointes arrondies (pointues chez les juvéniles), leurs bords mordants ne formant pas de ligne.
Panamius panamensis se distingue également de Neetroplus nematopus par son postcrânien lentique (vs lotique).

Neetroplus nematopus
Panamius panamensis se distingue des Cryptoheros et d’Amatitlania qui sont similaires crâniennement (sauf les dents buccales) et post-crâniennement (sauf les méristiques des nageoires) par un changement apomorphique marqué dans la coloration nuptiale qui n’est pas une intensification de la coloration normale (c’est-à-dire des barres verticales, comme c’est le cas commun chez les cichlidés) mais présente un nouveau modèle, différent de Neetroplus.
La coloration reproductrice et certains aspects de la coloration non reproductrice ainsi que la forme du corps sont très similaires à celles de Talamancaheros.
La forme du corps n’est similaire qu’en apparence puisque « Talamancaheros » a un complexe lotique de caractères caractérisant son postcrânien tandis que Panamius a un complexe lentique de caractères.
Panamius est plésiomorphe[1] à Cryptoheros, Amatitlania et Neetroplus en ce sens qu’il n’a pas de méristiques nageoires et épines élevées.
Chez Panamius, les nageoires appariées s’étendent rarement ou jamais en arrière de la première épine de la nageoire anale (en raison du faible nombre d’épines de la nageoire anale décalées vers l’avant), la nageoire anale n’a que six épines de la nageoire anale (contre sept ou plus) et la nageoire dorsale aussi peu que 16 épines (contre toujours 17 ou plus).
HILDEBRAND (1913) : La ressemblance de Panamius panamensis avec Neetroplus est considérée comme une convergence (homoplasie).
Panamius panamensis a un faible nombre d’épines dans la nageoire anale, ce qui est atypique.
Cette espèce diffère de ses congénères par :
- La présence modale de 3 rangées d’écailles sur la joue (contre 4 ou plus) ;
- La présence d’une seule tache à l’angle postéro-ventral de l’opercule (contre des taches absentes, ou 1 tache présente mais non située à l’angle chez d’autres espèces sauf Cryptoheros altoflavus) ;
- Une intensification médiale seulement de la 4e barre latérale sur le côté du corps (contre soit seulement sur la 3e barre, soit aucune) ;
- Le bord dorsal de l’os articulaire est droit (en opposition à convexe) ;
- La première épine neurale est dirigée rétrorsément (contre antrorse chez toutes les autres espèces sauf Cryptoheros spilurus et Cryptoheros cutteri) ;
- Présence de 2 éléments dorsaux entre les deux premières épines épineurales (contre 3) ;
- Les nageoires appariées s’étendent rarement ou jamais postérieurement à la première épine de la nageoire anale ;
- Les épines de la nageoire anale sont au nombre de 6 (contre 7 ou plus) ;
- Les épines de la nageoire dorsale sont au nombre de 16 (contre toujours 17 ou plus) ;
- Les épines des nageoires dorsale et anale sont au nombre de 23 (contre 24 ou plus).
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DUREE DE VIE
L’espérance de vie est environ de 7-8 ans.
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DIMORPHISME SEXUEL
Les mâles
Les mâles sont plus grands que les femelles et atteignent des extrémités aux nageoires anale et dorsale.
Les mâles possèdent également un profil crânien plus raide.
Le mâle a la couleur vert olive dans la région du dos avec de belles pointes rouges et bleues en dessous.
La coloration rouge du mâle est sa caractéristique remarquable, variant d’une teinte rose rougeâtre sur un fond plus foncé à un rouge brillant sur la majeure partie de son corps.
Il semble y avoir plusieurs variantes de couleurs ainsi que des différences individuelles chez les mâles en fonction de leur degré de « bonheur ».
La coloration rouge des mâles est présente la plupart du temps et ils portent des queues pointues sur leurs nageoires dorsale et anale.
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Les femelles
Les femelles portent également une robe de reproduction noire et blanche.
Les femelles ont une tache brillante sur leur nageoire dorsale.
Les femelles présentent alors sur leurs flancs une rangée de taches irrégulières reliées les unes aux autres sur un fond blanc crème.
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COMPORTEMENT
Le petit cichlidé du Panama (Panamius panamensis) est l’un des petits cichlidés les plus agressifs que l’on puisse trouver.
Bien que sa petite taille le place dans la gamme des cichlidés nains et qu’il appartienne à un genre de cichlidés considérés comme relativement pacifiques, cette espèce de cichlidé peut être assez agressive, non seulement en intraspécifique, mais aussi avec les autres compagnons de son aquarium.
Par conséquent, il faudra bien faire attention lors du choix des compagnons de bac de ce poisson et s’assurer qu’il y a suffisamment d’espace pour les évolutions de tous.
Panamius panamensis peut cependant être maintenu avec succès avec des cichlidés plus gros, à condition qu’ils ne soient pas suffisamment gros pour le manger !
D’autres gros poissons non cichlidés conviendront aussi pour faire un bac communautaire.
En la matière, il conviendra de se tourner vers des poissons actifs et rapides, si possible vivant en bancs en privilégiant les espèces indigènes qu’il est possible de trouver dans la région de Panama.
Certains aquariophiles ont tenté des associations avec des poissons venant d’autres continents tels que les Danios géants (Devario aequipinnatus, Inde) et les Melanotaenia (Arcs-en-ciel australiens) qui peuvent faire d’excellents compagnons de bac…c’est un peu dommage de donner la faveur à ces poissons quand on considère les possibilités offertes par la faune aquatique d’Amérique centrale !
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CARACTERE
Les Cichlidés Américains sont des poissons territoriaux, plus ou moins agressifs selon leur espèce. Ils nécessitent souvent des aquariums possédant un volume conséquent, ils vivent dans la partie médiane de l’aquarium et proche du fond.
Les Panamius panamensis sont des poissons faciles à maintenir.
De façon générale, Panamius panamensis est un poisson au caractère doux mais territorial envers les représentants d’autres espèces ainsi que la sienne, ils sont extrêmement agressifs envers un membre de leur genre, il faut donc un grand aquarium.
Si les Panamius panamensis semblent être très agressifs au sein de leur propre espèce, ils s’en prendront à d’autres poissons.
Les Panamius panamensis s’intègrent bien dans un aquarium avec certaines espèces plus grandes.
Généralement, les Panamius panamensis peuplent généralement les parties inférieures de la colonne d’eau.
De toutes les façons, les compagnons idéaux de ces poissons devront être rapides et avoir une certaine capacité à encaisser les coups !
L’agressivité entre les individus, en particulier les mâles, est parfois extrême, et dans le cas d’un groupe de Panamius panamensis, cette agressivité pourrait conduire à se réduire à un seul couple.
Parfois aussi, les mâles peuvent être agressifs envers les femelles, mais cela reste rare.
Hormis ces écarts de comportement, Panamius panamensis est un poisson vigoureux qui n’a vraiment besoin d’aucun traitement particulier, ces poissons vivent très bien à condition de faire des changements d’eau au rythme d’une fois par semaine.
Avec un tel traitement, leurs belles couleurs seront plus visibles et éclatantes et, d’après de l’expérience de certains éleveurs, ils auront plus de chances de se reproduire.
Si le frai survient, il sera possible de constater que le comportement des Panamius panamensis devient, à cette période précise, très agressif.
Les mâles se battent férocement les uns contre les autres, il est donc préférable de garder les poissons par couples ou, à défaut de disposer d’un bac suffisamment plus grand permettant l’hébergement de plusieurs couples.
Pour pouvoir garder 2 mâles de l’espèce dans le même aquarium, il faut un très grand aquarium (environ 150 centimètres).
Panamius panamensis est un poisson bien trempé qui ne se laisse pas facilement chasser ou intimider par les poissons plus gros que lui.
Quand cela se produit, c’est l’occasion d’observer attentivement un des aspects de leur comportement courageux, face à plus gros qu’eux, ils lutteront et car ils ne se cacheront pas facilement pour rompre le contact.
Panamius panamensis est poisson qui assure une véritable présence dans l’aquarium et, moyennant de bons soins, il sait se faire apprécié de son soigneur.
Puisqu’il s’agit d’un poisson agressif, il doit être nourri dans un grand aquarium.
Même s’il ne fait plus partie des Cryptoheros, qu’il reste très peu connu des aquariophiles, c’est un poisson très coloré et agressif.
Le petit cichlidé du Panama, Panamius panamensis, est l’un des petits cichlidés les plus agressifs que l’on puisse trouver.
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Exigences particulières en matière de soins
Les cichlidés panaméens sont un peu rudes pendant la saison de frai et défendent leur zone de frai contre tous les autres habitants de l’aquarium, de sorte que seuls les autres poissons robustes doivent être gardés ensemble.
Il est préférable de conserver les Panamius panamensis dans l’aquarium uniquement par couples et un aquarium d’au moins 100 centimètres (200-250 litres) est recommandé !
L’installation de l’aquarium doit contenir un substrat à grains fins, quelques racines et quelques pierres plates, car en tant que reproducteurs ouverts, les Panamius panamensis aiment frayer sur ces pierres plates !
Avec un choix de poissons correctement sélectionné pour la socialisation, Panamius panamensis est un cichlidé très attractif avec un comportement reproducteur intéressant !
Pas de socialisation avec des petits poissons, type néons ou assimilés.
Des tétras, car ils sont tous considérés comme des friandises !
Ce sont des poissons assez épicés qui n’ont pas peur des autres cichlidés épicés ou plus gros.
Les expériences des passionnés diffèrent à cet égard.
Une agression possible provient également de la taille et de la disposition de l’aquarium.
Bien que Panamius panamensis ne pousse pas très grand, ils ont besoin de leur espace.
En tout cas, c’est une espèce qui se montre et avec laquelle on peut bien s’amuser.
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COHABITATION
Liste de contrôle des espèces de poissons d’eau douce endémiques
Cette liste d’espèces de poissons d’eau douce trouvées exclusivement au Panama est basée sur la taxonomie utilisée dans le Catalogue des poissons d’ESCHMEYER (2023).
Pour plus de détails sur les éventuelles inexactitudes dans la liste, voir Sources et mises en garde.
FRICKE, R., ESCHMEYER, WN & VAN DER LAAN, R. (éd.) Catalogue des poissons 2023 : genres, espèces, références.
https://researcharchive.calacademy.org/research/ichthyology/catalog/fishcatmain.asp
- Brycon chagrensis ( Characiformes Bryconidae )
- Brycon obscurus ( Characiformes Bryconidae )
- Brycon petrosus ( Characiformes Bryconidae )
- Astyanax kompi ( Characiformes Characidae )
- Bryconamericus zeteki ( Characiformes Characidae )
- Compsura gorgonae ( Characiformes Characidae )
- Eretmobrycon bayano ( Characiformes Characidae )
- Gephyrocharax atracaudatus ( Characiformes Characidae )
- Gephyrocharax intermedius ( Characiformes Characidae )
- Hyphessobrycon panamensis ( Characiformes Characidae ) Tétra de Panama
- Odontostilbe mitoptera ( Characiformes Characidae )
- Pseudocheirodon arnoldi ( Characiformes Characidae ) Tétra à base noire
- Roeboides carti ( Characiformes Characidae )
- Roeboides guatemalensis ( Characiformes Characidae )
- Roeboides loftini ( Characiformes Characidae )
- Characidium marshi ( Characiformes Crenuchidae )
- Amatitlania altoflava ( Cichliformes Cichlidae )
- Amatitlania nanolutea ( Cichliformes Cichlidae ) Cichlidé nain jaune
- Darienheros calobrensis ( Cichliformes Cichlidae ) Cichlidé à points rouges
- Isthmoheros tuyrensis ( Cichliformes Cichlidae ) Cichlidé Tuyra
- Talamancaheros sieboldii ( Cichliformes Cichlidae )
- Tomocichla asfraci ( Cichliformes Cichlidae )
- Brachyrhaphis episcopi ( Cyprinodontiformes Poeciliidae ) Évêque panaméen
- Brachyrhaphis hessfeldi ( Cyprinodontiformes Poeciliidae )
- Brachyrhaphis punctifer ( Cyprinodontiformes Poeciliidae )
- Brachyrhaphis roswithae ( Cyprinodontiformes Poeciliidae )
- Neoheterandria cana ( Cyprinodontiformes Poeciliidae ) Peluche Cana
- Neoheterandria tridentiger ( Cyprinodontiformes Poeciliidae ) Nounours à dents
- Priapichthys puetzi ( Cyprinodontiformes Poeciliidae )
- Cynodonichthys birkhahni ( Cyprinodontiformes Rivulidae )
- Cynodonichthys brunneus ( Cyprinodontiformes Rivulidae ) Rivule brune
- Cynodonichthys chucunaque ( Cyprinodontiformes Rivulidae ) Chucunaque Rivulus
- Cynodonichthys frommi ( Cyprinodontiformes Rivulidae ) Rivulus de Fromm
- Cynodonichthys kuelpmanni ( Cyprinodontiformes Rivulidae )
- Cynodonichthys monikae ( Cyprinodontiformes Rivulidae ) Rivulus de Monika
- Cynodonichthys montium ( Cyprinodontiformes Rivulidae )
- Cynodonichthys villwocki ( Cyprinodontiformes Rivulidae )
- Cynodonichthys wassmanni ( Cyprinodontiformes Rivulidae )
- Cynodonichthys weberi ( Cyprinodontiformes Rivulidae ) Rivulus à échelle
- Erotelis clarki ( Gobiiformes Eleotridae )
- Erotelis shropshirei ( Gobiiformes Eleotridae )
- Gymnotus panamensis ( Gymnotiformes Gymnotidae )
- Eigenmannia meeki ( Gymnotiformes Sternopygidae )
- Astroblepus mendezi ( Siluriformes Astroblepidae )
- Astroblepus pirrensis ( Siluriformes Astroblepidae )
- Trachelyopterus amblops ( Siluriformes Auchenipteridae )
- Ancistrus chagresi ( Siluriformes Loricariidae )
- Rineloricaria altipinnis ( Siluriformes Loricariidae )
- Sturisomatichthys dariensis (Siluriformes Loricariidae)
- Amatitlania altoflava
- Amatitlania nanolutea
- Ancistrus chagresi
- Astroblepus
- Astyanax
- Brachyrhaphis episcopi
- Brachyrhaphis episcopi
- Brachyrhaphis episcopi
- Brachyrhaphis punctifer
- Brachyrhaphis roswithae
- Brycon chagrensis
- Brycon chagrensis
- Characidium marshi
- Compsura górgona
- Cynodonichthys birkhahni
- Cynodonichthys brunneus
- Cynodonichthys chucunaque
- Cynodonichthys frommi
- Cynodonichthys kuelpmanni
- Cynodonichthys monikae
- Cynodonichthys montium
- Cynodonichthys villwocki
- Cynodonichthys wassmanni
- Cynodonichthys weberi
- Devario aequipinnatus
- Eigenmannia
- Eretmobrycon
- Erotelis
- Gephyrocharax
- Gymnotus
- Hyphessobrycon panamensis
- Isthmoheros tuyrensis
- Neoheterandria cana
- Neoheterandria tridentiger
- Neoheterandria tridentiger
- Priapichthys puetzi
- Pseudocheirodon arnoldi
- Rineloricaria altipinnis
- Roeboides
- Sturisomatichthys
- Talamancaheros sieboldii
- Tomocichla asfraci
- Trachelyopterus
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EAU
Panamius panamensis est un poisson robuste et ne nécessite aucun traitement particulier : Il n’y pas besoin de travailler son eau et des paramètres normaux suffisent.
Cette espèce de cichlidé se portera très bien avec des changements d’eau réguliers, d’une fréquence d’une fois par semaine et d’un volume de 15 à 20% du volume de son bac.
Avec un tel traitement, ses couleurs seront plus visibles et éclatantes et les chances de déclencher sa reproduction seront bien meilleures.
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PARAMETRES GENERAUX
- Eau douce ;
- Milieu benthopélagique ;
- Température : 26°C – 30°C
- Dureté de l’eau : 9 – 20 °dH (Moyen – Très dur) ;
- pH : 7,0 – 8,0 ;
- dH : 9 – 20.
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ZONE DE VIE
Niveau de nage : Basse – Intermédiaire
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ALIMENTATION
EN MILIEU NATUREL
Mode de vie
Panamius panamensis est omnivore et herbivore, en fait, il a la particularité d’avoir un intestin court.
Il faut aussi savoir que son alimentation varie selon la saison.
Afin de mieux digérer les aliments d’origine végétale, les intestins s’allongent pendant les périodes où il pleut peu (période sèche).
Panamius panamensis se nourrit dans son environnement naturel principalement d’aufwuchs (tapis d’algues) mais aussi de plantes en décomposition et petits invertébrés.
Durant la majeure partie de l’année, son alimentation est d’origine animale, il se nourrit principalement d’insectes et notamment de larves d’insectes aquatiques, d’insectes terrestres tombés dans l’eau comme les fourmis ou les moustiques, les araignées ou les escargots d’eau…autant de proies qui constituent la majorité de l’alimentation.
Pendant la saison sèche, qui est également la saison de reproduction des poissons, son alimentation est plutôt d’origine végétale et se compose d’algues ou de graines, mais aussi de tout ce qu’il trouve, y compris des détritus…cette alimentation devient la plus importante au regard des insectes.
Une telle variation de l’alimentation de Panamius panamensis est probablement due aussi au fait que les poissons restent alors à proximité des zones où ils fraient ou celles où sont les jeunes poissons.
Quand des adultes Panamius panamensis sont accompagnés d’alevins, ils ne se déplacent que de quelques mètres par jour avec le banc de jeunes poissons.
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EN AQUARIUM
Si on part du postulat qu’avant tout Panamius panamensis est comme omnivore, il devrait accepter volontiers tout type de nourriture, avec certainement une préférence pour la nourriture vivante.
La nourriture d’aquarium appropriée pour l’élevage de ce cichlidé sera constituée de divers types d’aliments verts combinés à un peu d’aliments surgelés.
Il sera possible d’introduire dans son alimentation régulière des pellets, des morceaux de filets de poisson, poissons, des petits pois, des feuilles de laitue, différents vers, des vers de terre, des insectes saisonniers, exceptionnellement un peu de cœur de bœuf, des escargots…
Il ne faudra pas perdre de vue la part végétale de son alimentation et les algues qui jouent un rôle important dans l’alimentation de Panamius panamensis.
Cette forme de nourriture constitue l’un des éléments de l’alimentation du milieu naturel de ce poisson qui, en milieu naturel la trouve en allant racler la surface des roches et des pierres.
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REGIME
Nourrir les cichlidés Panama ne pose aucun problème.
Ce cichlidé est omnivore.
Cela signifie qu’il a besoin d’aliments à base d’animaux et de plantes, donc il faut lui donner une alimentation variée et riche en protéines.
Les poissons doivent être nourris avec une alimentation majoritairement animale.
Tous les types d’aliments surgelés (artémias, larves de moustiques blancs et rouges, viande de moule hachée, etc…) sont consommés avec gourmandise, mais aussi des aliments en flocons, en granulés et en comprimés alimentaires.
Veuillez veiller à une alimentation variée et adaptée à l’espèce, ces poissons montreront également leur couleur caractéristique !
Il convient de lui donner un régime mixte composé de flocons et de granulés de haute qualité.
Il est recommandé de donner à ces poissons une bonne quantité d’aliments fibreux et régulièrement un complément d’alimentation à base de spiruline.
Panamius panamensis accepte facilement les aliments d’origine congelée avec une nette préférence pour les aliments vivants qui aiguiseront son tempérament.
Panamius panamensis accepte aussi facilement les granulés !
Vous pouvez le nourrir avec des aliments congelés et vivants, des flocons et des granulés et les aliments lyophilisés.
Ce sont des mangeurs voraces, veillez à ce qu’ils mangent toute la nourriture en quelques minutes.
La durée d’un repas ne doit pas excéder 2 à 3 minutes et s’il reste de la nourriture non consommée, c’est que la distribution a été trop importante pour leur estomac : Il vaut mieux réduire la part de nourriture et faire plusieurs distributions journalières.
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AQUARIUM
Ces poissons sont tolérants à la composition de leur eau mais sont très sensibles aux mauvaises conditions de l’eau.
Comme cela a été déjà évoqué, ils ont besoin d’un aquarium dont l’eau sera bien filtrée et de changements et qui fera l’objet de changements d’eau fréquents.
Pour l’agrément et le confort de ces cichlidés, préparez l’aquarium avec du sable ou du gravier qui sera déposé sur tout le fond du bac.
Placez quelques pierres et/ou du bois au milieu pour que les poissons puissent se cacher.
Les plantes peuvent faire partie de la décoration de l’aquarium des Panamius panamensis mais, il faut bien savoir et constater qu’elles sont souvent déterrées ou arrachées.
On peut garder des plantes avec ces poissons, mais il faut alors protéger les racines avec des pierres ou utiliser et fixer par exemple des Anubias sur les éléments du décor.
Les Panamius panamensis ne sont pas des poissons difficiles à maintenir si vous maintenez la température de l’eau du bac autour de 25 degrés Celsius, dans ces conditions, ils se porteront généralement bien, sachant que dans la nature, la température monte un peu en été, vers 30 degrés Celsius.
RAPPEL : Le pH peut varier entre 7,0 et 8,0.
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CONFIGURATION DE L’AQUARIUM
Le volume minimal de l’aquarium pour Panamius panamensis est d’environ 150 litres, et comme toujours, quand il s’agit de cichlidés, un bac plus capacitaire sera idéal.
La maintenance de Panamius panamensis nécessite au strict minimum un aquarium d’au moins 80 centimètres de longueur, mais si l’éleveur le peut, il est préférable d’envisager un bac d’au moins 120 centimètres de longueur.
En revanche, pour la reproduction, la taille et le volume peuvent être plus réduits : 70-80 litres suffisent pour un seul couple reproducteur…le temps de la reproduction !
Un aquarium d’un volume de 500 ou 600 litres est la taille qui conviendra le mieux et pour le long terme pour mélanger diverses espèces, il permettra d’installer quelques jeunes pendant quelques mois pour les faire grandir dans de bonnes conditions et afin de les faire reproduire.
Un tel bac permettra l’introduction d’autres espèce pour reproduire le biotope de ces cichlidés.
Il faut bien choisir la taille et la forme du bac destiné à les héberger, la surface au sol est plus importante que la hauteur d’eau.
Un bac qui mesure plus de 2 mètres de long permet généralement mieux aux poissons de se répartir les territoires qu’une cuve carrée.
Bon nombre de ces poissons ont un comportement tout à fait correct si le volume à leur disposition est assez grand mais deviennent des terroristes et parfois des tueurs s’ils sont installés dans un bac trop petit et manquant de refuges.
Quand on garde un couple, la femelle peut avoir des difficultés à se cacher et à se soustraire aux assauts du mâle si elle manque de place et de cachettes.
Comme les Panamius panamensis peuvent se montrer agressifs les uns envers les autres, ils ont besoin d’un aquarium légèrement plus grand que la moyenne.
Si vous souhaitez garder plusieurs spécimens, vous aurez également besoin d’un aquarium encore plus grand.
Parce que Panamius panamensis peut montrer une certaine agressivité entre eux, ils ont besoin d’un aquarium légèrement plus grand que la moyenne.
Par contre, dans le cas d’une maintenance d’un groupe de Panamius panamensis, il vous faudra impérativement prévoir un aquarium plus grand pour éviter des combats fratricides.
Installez l’aquarium avec du sable ou du gravier arrondi au fond.
Si vous maintenez la température autour de 25 degrés, ils s’en sortent généralement bien.
Dans la nature, la température devient légèrement plus élevée en été, vers 30 degrés Celsius.
Le pH peut être compris entre 7,0 et 8,0.
À partir d’un mètre de longueur de bordure, un jeu devrait fonctionner.
De préférence un peu plus grand si vous conservez plusieurs exemplaires. Installez le réservoir avec de nombreuses cachettes.
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SUBSTRAT
Comme substrat, un sable normal (quartz de Loire) ou un sol fait à partir de gravier fin, fait parfaitement l’affaire.
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DECOR & AQUARIUM BIOTOPE
Cet aquarium sera agrémenté d’une décoration constituée de pierres, de racines, de rochers et de coquilles de noix de coco qui serviront de cachettes naturelles aux poissons.
Placez des pierres et/ou du bois pour que les poissons puissent se cacher…en toute sécurité et sans provoquer de possibles éboulement qui pourraient être fatales pour les poissons et le bac !
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PLANTES
Les plantes sont souvent déterrées ou arrachées.
On peut avoir des plantes dans l’aquarium sans aucun problème, il faut juste se rappeler qu’elles doivent être rigides et bien assaisonnées, en tout cas elles doivent être protégées par une pierre plus grosse que les poissons ne voudront pas bouger.
L’ajout de plantes est parfaitement possible avec ce cichlidé : une plantation végétale dense par endroits est envisageable en prenant en compte son besoin de pouvoir disposer de beaucoup d’espace pour la nage.
Les plantes idéales sont :
- Les Vallisnerias ;
- Les diverses espèces d’Echinodorus ;
- La fougère de Java ;
- Les espèces d’Anubia ;
- Les diverses espèces de Cryptocoryne ;
- …
Pour l’éssentiel, des plantes bien connues !
Remarques : Pour les puristes qui voudraient reconstituer un « aquarium biotope », généralement dans le milieu naturel de ces cichlidés on ne trouve que du bois et des feuilles mortes, mais selon les zones on peut trouver des plantes telles que :
- les Elodées ;
- certaines formes de Myriophyllum ;
- Echinodorus bolivianus ;
- Echinodorus grisebachii ;
- Echinodorus paniculatus ;
- Hydrocleys nymphoides ;
- Limnobium ;
- Mayaca fluviatilis ;
- Najas guadalupensis.
Il est donc parfaitement possible de conserver des plantes en prenant la précaution de protéger les racines avec des pierres ou, en attachant solidement les plantes telles que les Anubias, sur leur support (bois ou roche) pour les sécuriser correctement.
- Echinodorus bolivianu
- Echinodorus grisebachi
- Echinodorus paniculatus
- Echinodorus-paniculatus
- Hydrocleys nymphoides
- Limnobium en surface
- Limnobium
- Mayaca fluviatilis
- Najas guadalupensis
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ECLAIRAGE
Un éclairage normal fait l’affaire.
L’ajout de plantes flottante pour tamiser un peu la lumière est une bonne option.
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FILTRATION
Une bonne filtration (3 à 4 fois le volume du bac/heure) combinée à des changements réguliers (15 à 20%) de l’eau du bac est la solution idéale pour la maintenance de ce cichlidé relativement peu exigeant.
Si vous vous en tenez à cette configuration de base, vous serez bientôt récompensé par de jeunes couvains.
La composition de l’eau est d’une importance secondaire.
Température : 25 degrés Celsius.
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REPRODUCTION
GENERALITES
Panamius panamensis est un petit cichlidé d’Amérique centrale facile à reproduire.
Panamius panamensis est un pondeur sur substrat formant des couples qui se reproduisent généralement dans une grotte.
La reproduction des Panamius panamensis débute dès qu’ils sont très jeunes et même de petite taille.
Certains éleveurs rapportent des reproductions réussies de ces poissons avec une femelle mesurant environ 2,5 centimètres et un mâle de moins de 4 centimètres pour leur première reproduction !
Il faut aussi savoir, qu’à l’instar du célèbre « Nigro » (Amatitlania nigrofasciatus), ces poissons une fois lancés dans les reproductions ne s’arrêtent plus !

Une jeune femelle Panamius panamensis en couleurs de reproduction et garde parentale.
Ils sont vraiment très prolifiques au point que si l’éleveur venait à retirer les œufs ou les jeunes alevins du bac de ponte des parents Panamius panamensis, ces derniers se remettraient à pondre dans les 10 jours qui suivent et avec une périodicité identique !
Les Panamius panamensis sont aussi des parents exemplaires…même si pour l’essentiel, c’est la femelle qui s’occupe de la progéniture, tandis que le mâle défend la frontière extérieure du territoire.
A cette tâche, elle se montre implacable envers tous les autres poissons et même avec le mâle.
Ils peuvent se reproduire alors qu’ils sont encore très petits, même à partir d’environ 2,5 centimètres de longueur.
Comme pour de nombreux reproducteurs sur substrat, la première couvée peut échouer.
La nidification suivante suit généralement peu de temps après.
Panamius panamensis est un cichlidé biparental, qui se reproduit pendant la saison sèche dans les cours d’eau panaméens.
Dans une population, certains mâles ont aidé à défendre leur progéniture tout au long de la période de soins parentaux, mais beaucoup ont abandonné leurs partenaires pour réaliser des pontes supplémentaires, laissant les femelles seules pour garder les enfants.
La proportion de Panamius panamensis en garde en couple, augmente tout au long de la saison de reproduction.
Cela a été associé à une augmentation de la vitesse à laquelle les cichlidés parentaux attaquaient les prédateurs potentiels de la couvée et à une augmentation de la taille de la couvée.
L’augmentation du taux d’attaque était due à l’entassement des poissons à mesure que les niveaux d’eau baissaient pendant la saison sèche et surtout au nombre croissant de cichlidés nouvellement indépendants qui se rassemblaient dans les zones d’eau peu profonde où Panamius panamensis couvait.
Le rapport de masculinité dans la population était fortement biaisé en faveur des femmes.
Les mâles passaient plus de temps loin de la couvée que les femelles, ce qui leur permettait de trouver et de frayer avec des femelles non accouplées.
Le taux d’attaque des femelles qui couvaient seules n’était pas significativement plus élevé que celui de celles qui avaient des partenaires, et leur taux de recherche de nourriture n’était pas significativement plus faible, bien qu’elles aient passé moins de temps loin de leur couvée.
Dans un cours d’eau plus productif où la densité de population était élevée, la reproduction se faisait presque entièrement en couples monogames.
La vitesse à laquelle les parents attaquaient les prédateurs potentiels était plus élevée, le rapport des sexes était de 1:1 et la taille de la couvée était importante.
La décision du mâle Panamius panamensis de garder ou d’abandonner semble dépendre de ses possibilités d’accouplements supplémentaires, de la capacité de la femelle Panamius panamensis à se garder seule et de la valeur d’une couvée actuelle.
Ces résultats sont en accord avec les prédictions des modèles de la théorie des jeux sur les soins parentaux.
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AVANT LA REPRODUCTION
Maturité sexuelle
Chez cette espèce de cichlidé, il faut noter une chose étrange en ce qui concerne particulièrement l’âge de maturité sexuelle : Tout le monde est unanime pour dire que les Panamius panamensis commencent à frayer dès qu’ils atteignent la taille de 3-4 centimètres, c’est-à-dire, il faut bien le comprendre, à un âge très précoce.
Une telle précocité est assez surprenante et peut être à l’origine des échecs rencontrés lors des premières pontes.
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Formation d’un couple reproducteur
La plupart du temps, il est difficile de constituer un couple harmonieux qui s’accouplera volontiers et guidera les jeunes poissons.
Malheureusement, les mâles Panamius panamensis sont des cichlidés passionnés qui peuvent tuer la femelle parce qu’elle refuse ses avances et qu’elle ne se sent pas encore prête à se reproduire.
Quand cette situation se produit, la solution est simple et impose que l’éleveur doive capturer le mâle ou la femelle pour éviter un massacre.
Capturer la femelle est la meilleure solution car cela lui permet de reprendre rapidement des forces, dans un autre aquarium (elle n’a pas à s’occuper de la progéniture) et, avec une bonne alimentation, elle sera capable de se reproduire peu de temps après cet incident.
Même si le mâle veut frayer, il ne nuit pas aux jeunes poissons issus d’une précédente reproduction et les protège toujours.
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Préparation du bac DE REPRODUCTION
En fait pour reproduire ces poissons, le plus souvent il n’est nul besoin d’avoir recours à l’utilisation d’un aquarium d’élevage spécial.
Dans l’aquarium, il doit y avoir des cachettes constituées de pierres et de racines, ainsi que du sable fin comme matériau de fond.
C’est également un avantage s’il y a beaucoup de plantes dans l’aquarium.
Les Panamius panamensis se reproduisent également dans un aquarium avec d’autres espèces de poissons, à condition que cet aquarium propose suffisamment de place pour les reproducteurs et les autres pensionnaires qui seront un peu maltraités/bousculés pendant la reproduction des Panamius panamensis.
Dans ce cas de figure, un aquarium d’un mètre de long ne suffit pas, en particulier si le nid est construit au milieu de l’aquarium, car les Panamius panamensis chasseront les autres poissons profondément dans les coins.
Gardez toujours à l’esprit que l’aquarium des Panamius panamensis doit avoir suffisamment d’espace !
Ils peuvent se reproduire lorsqu’ils sont encore assez petits, même à partir d’environ 2,5 centimètres de longueur.
Comme pour de nombreux reproducteurs de substrat, les premières couvées peuvent échouer.
Habituellement, le prochain nid suivra rapidement.
Pour la reproduction avec Panamius panamensis, aucun aquarium d’élevage spécial n’est nécessaire.
Ils se reproduisent également dans un aquarium avec d’autres espèces de poissons.
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Conditionnement des reproducteurs
Il n’est pas nécessaire d’ajuster l’eau pour le frai.
Une bonne maintenance accompagnée d’une alimentation équilibrée sont les facteurs suffisants pour provoquer la reproduction de cette espèce plutôt prolifique.
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Parade nuptiale
La parade nuptiale des Panamius panamensis est assez semblable à ce qui se fait chez les Cryptoheros et Amatitlania (vor « Amatitlania nigrofasciata ».
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Prémices
Le changement de couleurs des reproducteurs
Les males sont plus grands que les femelles !
Lorsque la femelle Panamius panamensis est prête à pondre, sa couleur change radicalement.
Avant de frayer, la femelle change radicalement de couleur et présente des taches sombres sur la nageoire dorsale.
La femelle Panamius panamensis garde ses couleurs pendant toute la période de reproduction.
Au lieu d’avoir sa couleur rouge tachetée d’origine, elle se transforme et devient noire et blanche tachetée : La couleur rouge marbrée se transforme ensuite en noir et blanc marbré.
La tête, dos et rayures transversales deviennent foncés à noirs.
Ce changement de couleurs fait penser à la fois à Neetroplus nematopus et à Herichthys carpintis !

Neetroplus nematopus

Herichthys carpintis
Au moment du frai, le corps a une couleur de fond blanc grisâtre.
La tête, le dos et les rayures transversales deviennent foncées à noires.
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La préparation du nid de ponte
Comme chez beaucoup de cichlidés américains, les Panamius panamensis creusent des trous dans le fond et chassent les autres poissons, sans concession ni délicatesse, les reléguant littéralement dans les coins de l’aquarium.
L’aménagement du nid pour les futures larves est réalisé principalement par la femelle.
Dans cette activité, les Panamius panamensis peuvent « déconstruire/reconstruire » la décoration de l’aquarium, dans des proportions impressionnantes, notamment en déterrant des plantes.
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Observation d’un aquariophile
De son côté, le mâle semble donner l’impression de faire de la figuration car si la femelle creuse avec ferveur délibérément un trou, tel un bulldozer en action, en opposition, le mâle, après avoir rempli sa bouche de pierres dans le trou creusé par la femelle se redresse et crache le contenu de graviers prélevés de telle façon que celui-ci retombe exactement au même endroit d’où il les a pris.
Ce comportement peut paraitre exceptionnel, mais il met en évidence une différence par rapport aux Cryptoheros chez lesquels les mâles sont toujours activement impliqués dans les travaux de construction du nid.
En effet, le mâle Cryptoheros cutteri ne laissera pas la femelle s’approcher du nid en construction !
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PENDANT LA REPRODUCTION
Quelques généralités rapides
Après l’éclosion de œufs puis le stade de la nage libre atteint, les alevins peuvent s’alimenter tous seuls et peuvent être nourris avec des naupliies d’Artémias fraichement écloses, mais aussi avec du plancton séché et d’autres apports congelés.
En cas d’urgence et/ou manque de ces apports nutritifs, des flocons de nourriture pour cichlidés, broyés finement, peuvent également être utilisés.
Dans le cas où l’éleveur récupèrerait les œufs ou les jeunes alevins des parents, il faut savoir que les parents Panamius panamensis continuent généralement à frayer avec une périodicité de dix jours environ… que ce sont toujours des parents exemplaires avec les œufs et/ou alevins restants.
Ce sont des parents exemplaires.
La tête, le dos et les rayures transversales des poissons sont foncées à noires.
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Ponte & Période d’incubation
Les œufs sont souvent pondus à l’abri dans une grotte ou anfractuosité..

Préparation du lieu de ponte choisi par les reproducteurs.

Nettoyage du lieu de ponte choisi par les reproducteurs.

Nettoyage du lieu de ponte choisi par les reproducteurs.

Début de la ponte.

La femelle en train de déposer ses œufs.

La femelle en train de déposer ses œufs.

Les œufs.

Fécondation des œufs par le mâle.
Comme chez beaucoup de cichlidés, une fois la ponte effectuée et ensemencée par le mâle, la femelle Panamius panamensis reste au-dessus et ventile les œufs pendant que le mâle prend à son compte de défendre le territoire familial.
Entre 200 à 300 œufs sont pondus par la femelle et ensemencés immédiatement par le mâle.
Les œufs sont gros, de couleur ambrée et moins nombreux que la plupart des cichlidés.
Les œufs collent aux pierres, aux racines, il arrive parfois même qu’on en trouve collés aux parois de l’aquarium.
Les œufs sont principalement éventés par la femelle.
Par la suite, ces œufs sont pris en charge par la femelle seule qui les garde étroitement tandis que le mâle surveille le territoire.
Le mâle se mettra certainement à la recherche d’un autre partenaire dans un aquarium avec plusieurs femelles.
Mais la première ponte s’est avérée vide : bien que les œufs aient été clairement fécondés, ils sont devenus chaque jour plus petits et ont fini par disparaître au bout de trois jours.
Il y a deux raisons apparentes :
- La première raison tient aux parents qui, pour diverses raisons, étaient très probablement très nerveux, ce qui n’est pas surprenant pour les premiers frais ;
- La seconde raison dépend du support de ponte choisi par les parents : il arrive que malgré l’abondance de belles grosses pierres, le frai a été déposée sur du bois flotté qui est un support rempli de germes bactériologiques.
Quoiqu’il en soit, malgré l’échec du frai, les relations au sein du couple ne subissent aucun changement et les parents Panamius panamensis se remettront aussi vite que possible à frayer !
Les œufs, comme auparavant qui étaient pondus sur une souche d’un arbre coupé ou le reste d’une branche chicot (et il convient de noter qu’immédiatement avant les deux pontes, probablement pour détourner l’attention, les pierres ont été nettoyées).

Fécondation des œufs par le mâle.
Une autre différence, et non la moindre, entre Panamensis et ses parents est que la maturation des œufs et la transformation de la larve en alevins sont considérablement prolongées dans le temps.
Les premiers alevins nagent entre le 5éme et le 6ème jour après l’éclosion à la différence de Cryptoheros dont les premiers alevi ns atteignent le stade de la nage libre à environ 4 jours.
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Eclosion
L’éclosion survient au bout de 3 à 4 jours de fécondation, à ce stade, les parents Panamius panamensis transfèrent généralement les alevins nouvellement éclos dans les trous dans le substrat qui ont été préalablement préparés/creusés par les futurs parents dans lesquels les larves seront à l’abris pour digérer leur sac vitellin.
Comme chez beaucoup de cichlidés d’Amérique centrale, après que le mâle Panamius panamensis ait fertilisé les œufs, la femelle reste au-dessus et ventile la ponte, tandis que le mâle s’éloigne, poussé par la femelle et va défendre le territoire.
Pendant cette phase cruciale du développement des futurs alevins, les parents Panamius panamensis s’occupent tous deux des petits nouvellement éclos.
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Nage libre des alevins
Pendant les premiers jours, les larves ne peuvent pas nager et consomment leur sac vitellin, couleur jaune d’œuf.
Après quelques jours, ils peuvent enfin nager librement.
Parfois à cette période, la femelle assume seule presque toutes les tâches et de son côté, le mâle cherchera certainement rapidement une autre partenaire dans un aquarium comportant plusieurs femelles.
Une fois que les alevins nagent librement, la femelle laisse enfin le mâle dans la zone du couvain.
Ensemble, ils vont élever les alevins pendant environ 1 mois minimum.
Le sac vitellin étant consommé, à la recherche d’une nourriture pour ce groupe d’affamés que sont les alevins nagent librement, les parents les conduisent à travers l’aquarium à cette quête : c’est toujours un spectacle intéressant à observer !
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Garde parentale
Les Panamius panamensis sont de formidables parents et leur comportement de reproducteur est particulièrement intéressant à observer par sa richesse.
Bien sûr, comme la plupart des autres cichlidés, la première ponte peut échouer, ce qui arrive assez souvent chez les cichlidés, mais après un échec, ils se montrent toujours des merveilleux parents.
Comme beaucoup d’espèces d’Amérique centrale, la femelle reste sur place et ventile les œufs, tandis que le mâle défend le territoire.
Cette surveillance dure pendant toute la période de reproduction.
Chez Panamius panamensis, l’observation faite par la majorité des éleveurs met en évidence que c’est la femelle qui fait tout le travail, à ce titre et dans ce rôle, elle est impitoyable envers tous les autres poissons et même le mâle.
Dans son souci de protéger le couvain ou les larves, elle est capable de contraindre les autres habitants de l’aquarium à vivre dans le coin le plus reculé par rapport au nid.
Seule exception à la règle est faite pour le mâle qui, restant à distance, assure la sécurité du nid…à bonne distance !
C’est seulement une fois que les alevins atteignent le stade de la nage libre que la femelle laisse, à nouveau, le mâle entrer dans le territoire et reprendre, d’une certaine façon, son rôle de parent protecteur.
Au début de reproduction, c’était la femelle qui commandait et par son agressivité, elle intimidait constamment le mâle, le forçant à remplir son devoir parental de prendre soin de sa progéniture.
De plus, étant donné que c’est la femelle qui s’est occupé principalement de la progéniture, la femelle a obtenu au sein du couple reproducteur un rôle dominant, obligeant même le mâle à aller « paître » avec les bébés alevins, pendant qu’elle s’occupe du territoire.
Selon l’observation faite par des éleveurs, la situation ne dure pas éternellement apparemment, à un moment donné, le mâle change de comportement, semblant ne plus se satisfaire d’être dominé et de cet état de choses : il redevient agressif à l’égard de la femelle et généralement s’ensuit une sorte de correction donnée !
Suite à cette démonstration d’autorité masculine, il n’est pas rare que la femelle aile se réfugier dans un coin de l’aquarium
C’est intéressant d’observer ce mâle qui semblait apparemment avoir un caractère facile à vivre, et après la reproduction, a facilement oublié cette période de paix et d’harmonie qui régnait au sein du couple.
De son côté, la femelle, ayant reçu sa leçon, ne harcèle plus le mâle et, en général, commence à le traiter avec un grand respect.
On retiendra par conséquent, le comportement très intéressant, étonnant même de ces cichlidés.
Par la suite, ensemble, les parents Panamius panamensis continuent à s’occuper des alevins pendant environ un mois.
Autre observation : Il est très drôle d’observer les parents dans leur comportement de parent protecteur, par certains aspects, ils donnent exactement l’impression exactement de se comporter comme un jeune couple humain inexpérimenté dans lequel un bébé est récemment apparu.
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Observation d’un aquariophile
Il est très drôle d’observer les parents dans leur comportement de parent protecteur, par certains aspects, ils donnent exactement l’impression exactement de se comporter comme un jeune couple humain inexpérimenté dans lequel un bébé est récemment apparu.
Observation d’un autre aquariophile
C’est très drôle de regarder les parents, c’est exactement la même relation que celle d’un jeune couple humain inexpérimenté, dans lequel un bébé est récemment apparu.
Une fois, un jeune alevin de Panamius panamensis actif s’est détaché du troupeau d’alevins, s’est éloigné et a nagé à distance, visiblement perdu.
La femelle ne l’avait pas vu faire, mais le mâle l’avait remarqué, s’est rapproché de lui en le survolant avec une indécision évidente partagé entre le désir le ramener vers la meute et avec la peur de le prendre pour le faire.
Le mâle Panamius panamensis a fait des tentatives limitées pour attraper l’enfant déraisonnable, soit il se mettait à planer simplement au-dessus de lui, ou bien il l’observait semblant penser que son attitude obligerait le jeune alevin à retourner vers a fratrie !
Finalement, incapable d’imposer sa volonté au jeune délinquant, le mâle s’est précipité vers la femelle et a poussé son front en direction de l’alevin égaré comme s’il lui disait, « Prends-le avant qu’il ne fasse une bêtise, je n’ose pas le faire, fais-le-toi-même ! ».
Cela rappelait beaucoup la situation où un jeune papa doit changer une couche pour un nouveau-né pour la première fois.
En général, la relation dans le couple est très intéressante.
Le parent dominant est bien clairement identifié dans le couple : C’est la femelle !
Mais cela n’est pas totalement exact et ne se manifeste pas aussi clairement quand il s’agit d’apporter des soins à la progéniture (bien qu’elle soit, bien sûr, une excellente mère).
Parfois, il semble que sa tâche principale soit d’empêcher le mâle de quitter les alevins ne serait-ce qu’une seconde.
Pourtant, dans son rôle de parent, le mâle Panamius panamensis prend bien sa part.
Mais dans la relation avec son partenaire, il semble que sa tâche principale de la femelle est de ne pas laisser le mâle s’éloigner des alevins pendant une seconde.
Le pauvre mâle Panamius panamensis n’a même pas le temps de manger correctement (pourtant, souvent au début, ils mangent le plus souvent au moins à tour de rôle) et la femelle, semblant être en colère, semble houspiller le mâle en fonçant vers lui et le renvoie à la surveillance/garde du troupeau d’alevins.
Par conséquent, il n’est pas surprenant que sur les photos prises par les éleveurs, on y voit principalement le mâle constamment entouré d’alevins.
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Première alimentation des alevins
Les alevins Panamius panamensis sont faciles à élever et grandissent rapidement.
Dès qu’ils sont en capacité de se déplacer par eux-mêmes, les alevins peuvent être nourris avec des naupliies d’Artémias, des infusoires, du plancton séché et congelé…
De plus, en comparaison avec les alevins de Cryptoheros, les alevins de Panamius panamensis ont une forme corporelle sensiblement différente (plus élancée, ils ressemblent beaucoup moins à des têtards !).
La couleur est également très différente.
Le taux de croissance est encourageant, visuellement il est supérieur à celui de ses proches.
A titre de dépannage occasionnel, des flocons de nourriture finement broyés peuvent également être utilisés.
Les alevins sont faciles à élever et grandissent rapidement. I
Vous pouvez d’abord nourrir les alevins de Panamius panamensis en nage libre avec des artémias fraîchement éclos.
Une fois qu’ils ont un peu grandi, ils peuvent également être nourris plus régulièrement avec des flocons broyés.
Comme les Amatitlania nigrofasciata, les parents adoptent souvent la même façon d’aider leurs alevins à nourrir.
Pour y parvenir, le parent nourricier se place alors au-dessus du substrat inférieur contenant des limons, des détritus, du zooplancton et du phytobenthos, frénétiquement il se met à produire une série de mouvements oscillatoires vigoureux à l’aide de son corps et de ses nageoires pectorales atteignant décollant du substrat et remuant à la fois tous les particules alimentaires qui sont ainsi mises à disposition de sa progéniture.
Au bout d’un certain temps (plusieurs secondes), quand les particules et aliments potentiels sont retombés au sol, cette opération est répétée.
L’intensité et /ou la fréquence de ce mode d’alimentation dépend du niveau de satiété des alevins, de la « qualité nourricière » du substrat et se reproduit à intervalles plus ou moins réguliers.
Ce phénomène se produit autant en l’absence qu’en la présence proche de prédateurs et est le plus souvent le fait de la femelle Panamius panamensis qui a un rôle « conservateur et nourricier » plus exacerbé dans la famille, tandis que les mâles est le protecteur.
Dans l’ensemble, les alevins de Panamius panamensis sont assez faciles à élever.
Pendant les 5ères semaines, le taux de croissance est encourageant puis, à ce stade, il semble s’infléchir et ralentir de façon notable.
Pour favoriser la croissance des jeunes alevins, il faudra se tourner vers une alimentation à base de vivant, si possible de vers de vase…
Autre fruit de l’observation des éleveurs de cette espèce de cichlidé : ils sont sensiblement plus agressifs les uns envers les autres que les alevins des autres espèces de Cryptoheros.
Bien sûr, à cet âge, il n’y a pas de blessures graves, mais des écailles et des nageoires cassées peuvent survenir.
Il est curieux de noter qu’en dépit d’un premier frai effectué à un âge assez précoce, tous les alevins se soient révélés très uniformes, avec aucun défaut.
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ELEVAGE
Élever les alevins
Les œufs éclosent au bout de quelques jours.
Les premiers jours, ils ne savent pas encore nager et vivent sur leur sac vitellin.
Ensuite, ils sont guidés par leurs parents à travers l’aquarium à la recherche de nourriture.
Il est possible de nourrir les alevins de Panamius panamensis nageant librement avec des artémias fraîchement éclos.
Dès qu’ils auront un peu grandis, en complément d’alimentation, il est possible de leur donner des flocons finement broyés.
En fait les alevins de Panamius panamensis sont assez faciles à élever.
On retiendra que Panamius panamensis est un très beau cichlidé d’Amérique centrale, pas trop grand.
Ce cichlidés a du tempérament et un très fort caractère, ce qui ne favorise pas vraiment la maintenance par un aquariophile débutant mais ne la rend pas impossible en suivant les règles qui ont été données dans cet articles.
Avec ou sans expérience dans l’élevage des cichlidés, c’est un défi amusant… même s’il ne s’agit que de la recherche de cette espèce difficile à trouver.
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CONSERVATION
INTRODUCTION EN DEHORS SON BIOTOPE
Sans objet.
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ACTIONS DE CONSERVATION
Sans objet.
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USAGES HUMAINS
Sans objet.
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MENACE POUR LES HUMAINS
Sans objet.
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MARCHE AQUARIOPHILE
Faible : Espèce méconnue des aquariophiles.
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STATUT DE CONSERVATION
Statut de la Liste rouge de l’UICN
Référence : 130435
Date d’évaluation : 10 décembre 2019
Il n’existe actuellement aucune mesure de conservation spécifique à cette espèce. Cependant, elle est présente dans au moins une zone protégée (UICN et UNEP-WCMC 2019), ce qui peut offrir une protection indirecte contre la dégradation de l’habitat.
De plus amples informations sur la taille de la population, l’état de la population et les impacts directs des menaces potentielles seraient utiles pour orienter les futures mesures de conservation.
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CITES
Non évalué.
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CMS
Référence : 116361
Non évalué.
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Menace pour les humains
Inoffensif.
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Utilisations humaines
Sans objet sauf aquariophilie.
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REFERENCES
LITTERATURE
MEEK, Seth Eugène et SF HILDEBRAND. 1913. “Nouvelles espèces de poissons du Panama“. Musée Field d’Histoire Naturelle. Publication 166 ; Série Zoologie 7 (3); pp; 77-91
KULLANDER, Sven. 2003. “Famille des Cichlidés (Cichlidés)”. Vérifiez la liste des poissons d’eau douce d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. p. 605-654
ROGERS, W. 1981. “Statut taxonomique des poissons cichlidés du genre Neetroplus d’Amérique centrale “. Copée. n.1981 (2); p. 286-296
SCMITTER-SOTTO, Juan Jacobo. 2007. « Une révision systématique du genre Archocentrus (Perciformes : Cichlidae), avec la description de deux nouveaux genres et six nouvelles espèces ». Zootaxes. n.1603, p. 1-78
ŘICAN, OLDRICH & L. PIALEK, K. DRAGOVA & J. NOVAK. 2016. « Diversité et évolution des poissons cichlidés d’Amérique centrale (Teleostei : Cichlidae) avec classification révisée ». Zoologie des vertébrés. v.66(n.1), p. 1 – 102
ALLGAYER, R. (2001) « Description d’un genre nouveau, Cryptoheros, d’Amérique Centrale et d’une espèce nouvelle du Panama (Poissons : Cichlidae). L’An Cichlidé, 1, 13-20 ».
MEEK, SE & HILDEBRAND, SF (1913) « Nouvelles espèces de poissons du Panama ». Field Museum of Natural History Publications, Zoological Series, 166, 77–91.
SCHMITTER-SOTTO, JJ, 2007. « Une révision systématique du genre Archocentrus (Perciformes : Cichlidae), avec la description de deux nouveaux genres et de six nouvelles espèces ». Zootaxa 1603, 1-76.
AUTRES LIENS
https://www.b-aqua.com/pages/fiche.aspx?id=1417
[1] Plésiomorphe : Dans l’analyse cladistique, se dit d’un caractère biologique non spécifique du taxon étudié, et considéré comme primitif et ancestral.
Contraire : Apomorphe